Ne laissons pas l’hystérie anti-armes nous dépouiller de nos droits

Le peuple doit toujours être en mesure de se défendre contre son propre État. Nous ne devons faire aucun compromis ou concession en ce qui concerne nos droits.

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Ne laissons pas l’hystérie anti-armes nous dépouiller de nos droits

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 mars 2018
- A +

Par Gary St Fleur.
Un article de Being Libertarian

Trois semaines se sont écoulées depuis l’assassinat de 17 étudiants par l’un des leurs, souffrant apparemment de désordre mental. L’étudiant, Nikolas Cruz, a utilisé un AR-15 pour exécuter son plan funeste. En un rien de temps, un mouvement national s’est créé, accompagné d’appels renouvelés en faveur du contrôle des armes à feu ou d’exigences réglementaires accrues pour leur acquisition. Mené par des survivants de tueries de masse, le mouvement tente de faire passer pour responsables les politiciens, les propriétaires et les fabricants d’armes à feu, pour des actes commis par un individu.

Qu’est-ce qui ne colle pas dans ce tableau ?

Un mouvement contestable

La première chose qui frappe est la vitesse à laquelle ce mouvement s’est formé. Il a fallu un an à Black Lives Matter pour acquérir une notoriété nationale. Mais ce jeune mouvement l’a accompli en quelques jours. On pourrait penser que les défenseurs du contrôle des armes à feu sont à l’affût d’une tragédie justifiant le lancement d’une campagne nationale anti-armes.

Il semble y avoir là une combinaison intéressante de procédés. 

Veuillez observer ce qui suit :

1. L’an dernier, 650 personnes ont perdu la vie à Chicago sans qu’aucune manifestation nationale anti-armes ne se déploie dans le pays.

2. D’innombrables pertes de jeunes vies humaines surviennent dans les pays déchirés par les interventions militaires américaines, sans soulever le moindre intérêt. Pourtant le tollé actuel est supposé être motivé par une préoccupation de la sécurité des jeunes.

3. La plupart des crimes commis avec des armes le sont avec des armes de poing, mais ce mouvement semble focalisé sur les fusillades de masse et les AR-15.

4. Les jeunes ont 10 fois plus de risques de mourir d’accidents de vélo.

5. La probabilité de trouver la mort lors d’une fusillade de masse est inférieure à 0,002%, selon le National Safety Council.

Malgré cela, les médias et les partisans du contrôle des armes à feu semblent déterminés à réglementer leur possession et à diaboliser quiconque y est associé, en appelant les entreprises à prendre leurs distances vis-à-vis des organisations pro-armes à feu.

N’oubliez pas que les propriétaires d’armes à feu ne sont pas des criminels, malgré cette présomption de culpabilité provenant de la masse des partisans de leur contrôle.

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Un préjugé racial implicite vient également s’ajouter. La violence armée ne semble pas être une préoccupation urgente en Amérique tant qu’elle n’affecte pas les jeunes enfants caucasiens. Lors des manifestations publiques, les adolescents survivants semblent faire autorité morale dans leur critique des pro-armes. Où étaient-ils lorsque d’innombrables familles noires ont enterré leurs enfants l’an dernier ?

Les armes à feu, un problème ?

Le risque de mourir d’un décès lié à l’alcool est de 1 sur 123. On évalue à environ 88 000 le nombre de décès annuels liés à l’alcool, troisième cause de décès la plus évitable. Selon le NSDUH (National Survey on Drug Use and Health) de 2015, on estime que 1,3 million de personnes, de 12 à 20 ans, ont consommé de l’alcool avec excès au cours du dernier mois. La recherche indique que la consommation d’alcool à l’adolescence nuit potentiellement au développement normal du cerveau et augmente le risque de développer un trouble de la consommation d’alcool. De plus, chez les mineurs, elle occasionne de graves conséquences, comme les blessures, les agressions sexuelles, et éventuellement la mort.

Il existe 0,002% de risques de trouver la mort dans une fusillade de masse.

Néanmoins, certains prétendent que ce sont les armes à feu qui mettent en danger notre jeunesse. Statistiquement parlant, 99,99% des Américains ne mourront jamais par arme à feu, mais plutôt d’une maladie cardiaque. Il n’y a pas de problème d’armes à feu en Amérique.

Le Deuxième Amendement

Les Pères fondateurs de l’Amérique ont mis fin à la lutte contre une gouvernance tyrannique. Afin de réaliser cet exploit, ils ont créé une association d’États liés entre eux par les articles de la Confédération. Une fois débarrassées de la Grande Bretagne, les jeunes colonies ont souhaité avoir un gouvernement national pour se protéger des envahisseurs étrangers. Elles étaient conscientes qu’un État fort pourrait devenir un cauchemar identique à celui qu’elles venaient de vaincre (l’Empire britannique).

Afin de régler cette question, le Bill of Rights,1a été rédigé afin de protéger ce que les fondateurs considéraient comme des droits inaliénables. Parmi ces droits figure le Second Amendement, centre de vifs débats ces jours-ci.

Le sens du Second Amendement est absolument clair : les fondateurs ne se souciaient pas de permis de chasse ; leur priorité était que l’État qu’ils avaient créé ne puisse se confondre avec une institution oppressive.

Avons-nous oublié les termes de la Déclaration d’Indépendance ? Le peuple doit toujours être en mesure de se défendre contre son propre État. C’est l’intention fondamentale du Second Amendement. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de compromis ou de concession possible en ce qui concerne nos droits. Le droit des individus de se protéger leur est inhérent et n’a pas été créé par le gouvernement. Ce dernier ne peut que reconnaître ce droit. C’est pour cela que la pureté du Second Amendement ne peut être entachée d’hystérie et de peur.

La plus grande terreur pour tout peuple libre, c’est un État qui a été responsable de bien plus de morts que n’importe quel groupe humain. Si l’on se fie à l’histoire,  l’expansion du pouvoir fédéral et la diminution de la détention individuelle d’armes créeront l’environnement parfait pour la tyrannie.

Il serait insensé de confier complètement notre sécurité à un État qui nous espionne déjà, nous ment, nous emprisonne, nous réduit en esclavage, nous enrôle dans des guerres dénuées de sens, et met en oeuvre des politiques limitant notre liberté. Un gouvernement comme celui-ci serait un monstre si n’existait pas la possibilité d’une rébellion de la part d’une population armée.

Traduction par Dominique pour Contrepoints de Don’t Let Gun Control Hysteria Strip Us of Our Rights

  1. La Constitution américaine.
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  • armer la population en France , pas demain la veille ; les dirigeants ont déjà peur de la population qui est pourtant désarmée , du moins les honnêtes gens , alors je vous laisse imaginer la trouille récurrentes de nos politiques si nous étions armés ;

    • @véra
      Bonjour,
      Pourtant la population française a déjà été armée ; le droit de porter des armes était clair pendant la Révolution. En 1809, alors que Bonaparte combat les autrichiens, un contingent de 30.000 soldats débarquent et ouvre un nouveau front. Joseph Fouché organise une levée d’armes citoyenne et active la Garde Nationale. En deux mois, elle comptera 200.000 hommes. La défaite contre les prussiens a fait réaliser aux gouvernants que des individus non habitués au maniement d’arme étaient peu efficaces car ils en avaient peur. En 1885, le droit de porter des armes, a été réinstauré, s’est donc plus « démocratisé », comme on dirait de nos jours, jusqu’au mois d’avril 1939. Il a été question de le supprimer au lendemain de la grande guerre, mais il fut décidé que devant le sacrifice de tant de personnes pendant la première guerre mondiale, il eut été malvenu de leur ôter ce droit.
      De 1939 et son décret temporaire, non validé par les parlementaires, à aujourd’hui, les lois n’ont impacté que les personnes qui les suivaient.

  • La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen précise que la « résistance à l’oppression » fait partie des droits naturels et imprescriptibles. Mais à la différence des Etats Unis, il n’y a pas l’équivalent du deuxième amendement qui autorise la détention d’armes. Au contraire, la détention d’armes est très strictement limitée. Conclusion: nous avons le droit imprescriptible de résister à l’oppression, mais l’Etat nous prive de tout moyen pour le faire!

    • Il me semble avoir lu sur ce site que ce droit de porter des armes était vu comme tellement évident par les rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme, car découlant directement de ce droit à résister à l’oppression, qu’ils n’ont pas jugé utile de le mentionner explicitement.

      • @Anagrys
        Bonjour,
        Tout à fait :
        Concernant l’article X du Comte de Mirabeau :
        « – « les Constituants de 1789 et les rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ont indiqué que le droit pour les citoyens de détenir des armes constituait un droit naturel existant en tout lieu depuis des temps immémoriaux, c’est-à-dire, « un principe supérieur et intangible, qui s’impose non seulement aux autorités d’un Etat déterminé, mais aux autorités de tous les Etats ».
        « Ainsi, dans le cadre de l’examen du projet de déclaration des droits du « comité des cinq » destiné à recevoir les plans de Constitution, Monsieur le Comte de Mirabeau avait proposé que soit adopté un article 10 dans la rédaction suivante : « Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens. »
        Or, les membres du comité ont considéré à l’unanimité que « le droit déclaré dans l’article X non retenu était évident de sa nature, et l’un des principaux garants de la liberté politique et civile que nulle autre institution ne peut le suppléer « .
        « De plus, les membres du comité des cinq ajoutèrent : « qu’il est impossible d’imaginer une aristocratie plus terrible que celle qui s’établirait dans un État, par cela seul qu’une partie des citoyens serait armée et que l’autre ne le serait pas ; que tous les raisonnements contraires sont de futiles sophismes démentis par les faits, puisque aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée ».
        « En effet, réserver la possession des armes à une catégorie de citoyens aurait conduit à rétablir l’ancien régime, c’est-à-dire, le régime de privilèges qui venait d’être aboli et alors même qu’on venait tout juste de rendre au peuple le droit, autrefois réservé à la noblesse, d’avoir des armes. »

        • Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
          Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
          Art. 6. Elle |la loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.
          Le Droit à la Résistance à l’Oppressionnous donne le droit d’être armé pour pouvoir y faire face. Si nous pouvons résister à l’oppression de notre propre gouvernement, nous pouvons faire face à n’importe laquelle.
          Nous sommes tous libres et égaux en droits. Nous ne sommes donc pas moins libres ni égaux qu’un agent des forces de l’Ordre, lequel est armé. Si lui a droit de porter une arme, alors nous aussi, puisque nous avons les mêmes droits. S’il en a droit c’est que nous avons le droit aussi. Que lui l’ait mais que nous non, est un non-sens. Qui lui en donnerait le privilège ? Les Codes de la défense de la sécurité intérieure le précisent. La loi portège donc une catégorie de citoyens. Ces Codes ont été écrits par des citoyens, qui n’ont pas le droit de porter des armes, puisqu’ils sont aussi libres et égaux que n’importe quel autre citoyen. Comment des individus peuvent déléguer un privilège dont ils ne jouissent pas pleinement du droit ?

  • Merci pour cet article et surtout pour la photo qui l’illustre…Le rattler, écusson du vieux 15ème de Harlem, un des seuls régiments noirs américain ayant combattu en France lors de la WW1….Dans l’armée française et accessoirement amené le Jazz en France grace à son brass band, dirigé par l’immense James Reese Europe.
    Ma fille médecin mariée à un américain,médecin vit en Foride.
    Elle était violemment anti arme jusqu’à ce qu’une de ses amie soit égorgée par un junky à la recherche de stupéfiants dans son cabinet médical.
    Mon gendre lui a appris à tirer et comme médecin elle se refuse à tuer, il lui a appris a faire sauter les rotules dans toutes les positions et circonstances possible…Elle en est à 85% de coups au but…Comme dit son beau père, ancien officier de marines…Après ils courent moins vite…

    • Le rattler illustre la devise de ce régiment : »Ne me marche pas dessus »….
      ….Qui devrait étre la devise des Français, piétinés par la racaille politique et la racaille immigrée….

  • Si l’homme-souverain a le droit de disposer en maitre, de sa personne et de ses biens, il a naturellement aussi le droit de les défendre.

    Il possède le droit de libre défense.
    Gustave de Molinari

    https://www.wikiberal.org/wiki/Gustave_de_Molinari

    Ne pouvant exercer ce droit avec une arme, il nous reste le droit d’appeler au secours et de mourir !

  • Sur France-(Dés)info, l’o.rateur a expliqué a des gamins qu’à l’époque il n’y avait pas d’armes automatiques. Pas un seul mot sur le rapport à l’indépendance.

  • A Contrepoints on ne se rend pas compte que ce qui es en train de se dérouler aux Etats-Unis est un véritable « mai 68 » contre les armes.

    • Possible, mais pourquoi en sortirait-il quelque chose ? De mai 68, il n’est sorti que les accords de Grenelle, pas un changement de paradigme…

  • « Le peuple doit toujours être en mesure de se défendre contre son propre État. »
    Certes, mais quand, en même temps, le peuple demande à l’Etat de le défendre contre certaines nuisances de ce même peuple…

  • Sur le plan factuel et sur le plan politique, l’auteur a raison. Il y a des façons bien plus probables de mourir que par arme à feu. Et le respect du 2ème amendement est sacré. Je suis moi-même favorable à la libre circulation des armes à feu. Et de plus, certains pays, comme la Suisse, ont un ratio armes/habitants très élevé, sans devoir subir les mêmes conséquences de tueries de masse qu’aux USA.
    Mais il y a aussi deux arguments auquels je suis très sensible :
    – le nombre d’homicides aux USA, sans être, ramené à sa population, exceptionnellement élevé, vaut quand même le double des pays occidentaux ;
    – si à la place d’un fusil mitrailleur, les auteurs de tueries de masse étaient seulement armé d’un couteau, les conséquences seraient moindres.
    C’est hélas un fait, la détention facile d’une arme a un impact significatif, dans un pays qui a la culture de l’arme à feu, et peut-être aussi la gâchette facile, sur les morts à l’arrivée.
    Alors face à l’émotion publique vis à vis de ces tueries, quel conduite tenir pour l’Etat à qui le peuple réclame des comptes ? Mettre en route les conditions pour modifier sa « culture de l’arme à feu » pour se rapprocher d’un pays pacifié comme la Suisse, ou, plus simplement, commencer à envisager les restrictions sur la circulation des armes (par exemple, interdiction des armes automatiques ?)…

    • Au mieux, vous ne baisserez le taux que de moitié.

    • En Suisse, quand le possesseur d’une arme, militaire ou pas, est repéré comme dépressif (alcoolique, propos, bagarres, violence…)
      il est interdit d’armes et la gendarmerie vient les confisquer.
      Le (mâl) Faisan Doré devrait faire de même.

    • « face à l’émotion publique vis à vis de ces tueries, quel conduite tenir pour l’Etat à qui le peuple réclame des comptes ? »

      @Jean Roule Du Cable : C’est un problème non pas des « armes à feu » mais, pour reprendre votre expression, de « culture de l’arme à feu », donc la solution, telle que vous l’avez évoqué, est de mettre en route les conditions qui permettront à cette culture d’évoluer dans une direction où elle n’accorde plus autant de prestige au fait d’avoir « la gâchette facile. »

      Outre le problème culturel, et outre le problème de l’inefficacité des services de police, des libéraux comme Ron Paul évoquent souvent le fait que le problème provient aussi de nombreux domaines auxquels on ne pense pas forcément de prime abord, tel que l’éducation publique (il y a beaucoup moins de tueries dans les écoles privées) et la santé (prescription de mauvais médicamments).

      • Sans aucun doute, mais face à une opinion publique qui attend des actes forts et immédiats, l’évolution culturelle, celle des prescriptions médicales et la privatisation de l’éducation publique seront au mieux vu comme des propositions à terme lointain, au pire comme un détournement du débat. D’autant que nous ne sommes pas ici dans un phénomène, celui des tueries de masse, naissant, mais au contraire bien établi et récurrent, depuis au moins une cinquantaine d’années, avec un nombre de victimes par tuerie qui n’a jamais été aussi important que ces dernières années (59 morts à Las Végas en 2017, 50 à Orlando…).

        • Et d’un autre côté, celui qui justifie la possession d’une arme, la défense contre les dérives de son propre Etat, cela est resté totalement virtuel pendant le même temps. A aucun moment, ces mêmes 50 dernières années, les Américains n’ont du prendre les armes pour se défendre contre leur propre gouvernement. Cet argument donc est depuis bien longtemps purement virtuel.

          • ça va pas être virtuel longtemps si les fédéraux viennent confisquer les armes des texans !

          • @Jean ROule Du Cable
            Bonjour,
            « A aucun moment, ces mêmes 50 dernières années, les Américains n’ont du prendre les armes pour se défendre contre leur propre gouvernement.  »
            En fait, ils l’ont fait il y a 3 ans.
            « https://www.youtube.com/watch?v=bD61YFxUga4 »
            « https://www.youtube.com/watch?v=TwbIy5DJDFo »
            107 véhicules d’agences gouvernementales, des agents armés, des tireurs équipés de fusils de précisioins pointés sur les civils, qui occupent un espace public. Création et destruction d’un « espace de liberté d’expression », avec des piquets des rubans et des panneaux « free speech zone ».
            Les agents du Bureau of Land Management ont détruit des reservoirs d’eau qui servent au bétail.

            • Edit :
              De l’autre côté de la frontière, au Mexique, en 2014, des civils se sont débarassés du cartel qui les oppressait depuis 2004.
              « https://www.youtube.com/watch?v=BL2WrK6l2sY »

    • @Jean Roule Du cable
      Bonjour
      « Mais il y a aussi deux arguments auquels je suis très sensible :
      – le nombre d’homicides aux USA, sans être, ramené à sa population, exceptionnellement élevé, vaut quand même le double des pays occidentaux ;
      – si à la place d’un fusil mitrailleur, les auteurs de tueries de masse étaient seulement armé d’un couteau, les conséquences seraient moindres. »
      Si vous ôtez de ramener le nombre d’homicides au nombre d’habitants vous restez superficiel et manquez de précision. C’est comme si vous disiez qu’il y avait 7 milliards d’habitants sur la planète, sans développer un minimum. Bref, vous n’avez pas le niveau de 5ème dans « comprendre un tableau de valeurs »
      (un fusil mitrailleur est une arme que l’on retrouve sur les chars d’assault, les hélicoptères, certains véhicules, et dans des unités au sol. Ce n’est pas le type d’arme utilisé pour effectuer une tuerie de masse. « https://www.youtube.com/watch?v=SZIBzBtxdq4 « )
      Si les tueurs de masse, se retrouvaient plutôt en face de civils ayant la capacité de les stopper, il y aurait aussi moins de conséquences. En Angleterre en juin 2017, des hommes munis de couteaux de cuisine ont reproduit le schéma de l’attaque de Nice. Pendant leur acte, ils ont fait demi-tour pour aller poignarder une infirmière qui donnait les portait secours à des blessés. Ils ont le temps d’aller larder des personnes dans un bar, et dans la rue, la Police est arrivée après 8 minutes.

      • edit :
        « …. une infirmière qui portait secours »

      • edit
        L’attaque du London Bridge le 3 juin 2017 a fait 8 morts (sans compter les auteurs), et a fait 48 blessés. Parmi les 8 morts, trois l’ont été à la suite de la collision avec le van utilisé pour reproduire le schéma de Nice. Le chauffeur est monté sur un trottoir. Ensuite le van a été encastré dans une barrière. Les lâches sont sortis munis de couteaux de cuisine à lame céramique, longs de 30cm, qu’ils avaient fixés à leurs mains avec des lanières de cuir.
        4 membres des forces de police de Londres, hors service ont été blessés. Ce sont leurs collègues, en service et armés, qui ont mis fin à l’attaque en tuant les auteurs.

  • ce qui m’étonne est la part de la population qui crient mort au flics et « trump = hilter » « peut demander que les citoyens soient désarmés…
    va avec cette idée la conviction que certains doivent être écartés du pouvoir.

  • « Si, à la place d’un fusil mitrailleur, les auteurs de tueries de masse étaient seulement armés d’un couteau, les conséquences seraient moindres. » Celui qui planifie une tuerie trouve l’arme. Ce n’est pas l’arme qui fait le tueur, mais la volonté de tuer qui fait trouver l’arme. Armer les « honnêtes gens » ne fera pas augmenter le nombre de morts. Au contraire même, car si le citoyen lambda était armé, il n’y aurait pas eu 59 morts à Las Vegas, 50 à Orlando etc. puisqu’il se serait trouvé quelqu’un pour abattre le tueur (bon en France même si les armes étaient autorisées celui qui ferait ça se retrouverait en garde à vue, non ?) Bon après, il ne faut pas non plus que l’honnête citoyen sorte son arme à la première queue de poisson… D’un autre côté, ce risque devrait calmer celui qui veut faire une queue de poisson…

    • « Bon après, il ne faut pas non plus que l’honnête citoyen sorte son arme à la première queue de poisson… »
      Vous voyez, vous-même êtes pris par le doute.
      D’un côté, vous avez raison, celui qui planifie une tuerie trouve l’arme. D’un autre, il ne faut pas négliger le principe « l’occasion fait le larron » : le fait d’avoir à disposition une arme permet un passage à l’acte plus rapide, là où sinon, il faudrait aller se la procurer dans une banlieue dangereuse, ou d’abord passer son permis de chasse.
      On retrouve un peu le même scénario pour le suicide. Il y aurait surrisque de mortalité par suicide lorsque, pour certaines professions, il est facile de se tuer (policier, médecin, agriculteur…).

      • @Jean Roule Du Cable
        Pour passer à l’acte il faut :
        – un mobile ;
        – une opportunité ;
        – des moyens ;
        – un plan (plus ou moins élaboré, voire même une vague idée)
        – une évalutation des risques ;
        – une connaissance du terrain.
        Les magasins (Hyper Casher, le Super U, et tous ceux qui se font couramment braquer en France chaque semaine), les écoles, les événements sportifs ou célébratifs, et en gros tous les lieux qui regroupent ou rassemblent des individus, sont des endroits trop dangereux, il faut les supprimer, car ils sont aussi des « occasions pour faire le larron ».
        Un comptable désepéré, ou une ménagère tout autant désespérée, qui se jèterait de la fenêtre du dixème étage, quel serait son « surrisque » ? Sa fenêtre ? Ou la hauteur de l’immeuble ?

      • @Jean Roule Du Cable
        « le fait d’avoir à disposition une arme permet un passage à l’acte plus rapide, là où sinon, il faudrait aller se la procurer dans une banlieue dangereuse, ou d’abord passer son permis de chasse. »
        – La défense/protection de soi ou d’autrui est aussi un « acte ». Et le fait d’avoir une arme permet d’agir plus rapidement. Là, vous avez encore moins le temps d’aller vous la procurer dans une armurerie, ou dans une banlieue dangereuse, où chez le voisin policier.

    • @RaphSud
      Voici pour les rageux routiers :
      « https://www.youtube.com/watch?v=Xl1tzoSM2is »

      Celle-là pour les crétins avec une arme :
      « https://www.youtube.com/watch?v=NUbqlrXfFCo »
      Nota : Faire bien attention au coiffeur habillé en noir, sur la droite, derrière la coiffeuse en rose du premier plan.

      • edit
        Finalement je mets celle-ci ; quand les petits tyrans viennent s’écraser contre le mur (le mur c’est nous ! renvoi à un autre de mes commentaires sur un autre article)

  • @JeanRouleduCable c’était de l’humour en fait, imaginez la tuerie si l’un s’énerve et tire, le conjoint réplique, puis l’ami du premier etc le même raisonnement que pour la loi du talion qu’on a remplacé par nos tribunaux. Les gens sensés qui s’invectivent sur la route réussissent quelques secondes plus tard à s’ignorer ou juste à se regarder méchamment au premier feu rouge suivant, mais sortent rarement de leur voiture pour se battre. Les armes resteraient au chaud.

  • STF Hélas les liens ne fonctionnent pas, dommage j’adorais d’avance les « rageux routiers » !

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