Glyphosate sur France 2 : Monsanto est-il encore une fois coupable ?

À propos de « « 13h15 le samedi » : Paul François, le paysan qui défie Monsanto », qui accuse le fabricant de pesticides d’empoisonnement.

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Glyphosate sur France 2 : Monsanto est-il encore une fois coupable ?

Publié le 14 mars 2018
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Par André Heitz et le Collectif Science-Technologies-Actions.

Monsanto est une nouvelle fois mise en accusation, comme pour le glyphosate, par le journal télévisé de France 2. France 2 a diffusé le samedi 10 mars 2018, dans « 13h15 le samedi » un portrait de « Paul François, le paysan qui défie Monsanto ».

M. François a été victime d’un accident du travail fin avril 2004, à l’issue de la pulvérisation d’un herbicide fabriqué par Monsanto : s’étant penché au-dessus de la cuve du pulvérisateur pour voir si elle était vide, il en a inhale des vapeurs ; la substance incriminée n’était pas l’herbicide lui-même, mais le benzène (que nous inhalons périodiquement quand nous nous rendons dans une station d’essence). Tombé gravement malade, il a poursuivi Monsanto en responsabilité (pour défaut d’étiquetage).

>>> lire aussi : Le Sri Lanka lève l’interdiction du glyphosate pour le thé et l’hévéa

Il est devenu une des figures de proue de la lutte contre les pesticides (de synthèse – contrairement à une opinion largement répandue et soigneusement entretenue par les thuriféraires de l’agriculture biologique, celle-ci utilise aussi des pesticides, dont certains sont loin d’être anodins).

La Cour de cassation ayant annulé le dernier arrêt en appel, le 7 juillet 2017, le litige est toujours pendant. Il ne serait donc pas approprié à ce stade de commenter les parties du reportage ayant trait à cette affaire ; il y a pourtant matière à décryptage et démystification.

Analyse de 3 minutes de reportage

Rien ne s’oppose en revanche à une analyse de la séquence de trois minutes du reportage montrant la visite de M. Paul François à M. Fabián Tomasi, un ancien ouvrier agricole argentin atteint d’une polyneuropathie sévère, dont on allègue qu’elle est toxique.

Le titre de l’article publié sur Internet pour diffuser cette séquence est explicite : « « On nageait littéralement dans le poison », dit un ouvrier agricole argentin, victime du glyphosate de Monsanto ».

La déontologie journalistique est mise à mal par cette sorte de voyeurisme, ces images poignantes d’un homme gravement malade, et le commentaire qui cherche à convaincre par l’émotion plutôt que la raison. Mais ce n’est qu’un aspect, certes pas mineur, du problème.

Sans aucune vérification, le reportage cherche à accréditer la thèse que la maladie résulte de l’exposition à des pesticides – spécifiquement le glyphosate devenu ennemi public numéro un (avec Monsanto) – et, de manière subliminale, que ce genre d’atteinte grave à la santé est la conséquence inéluctable de cette exposition.

Instrumentalisation en Argentine

Cependant, l’histoire tragique de M. Tomasi a été instrumentalisée en Argentine par l’activisme. On trouve donc – très facilement, en quelques clics – des informations sur son cas. Elles sont issues d’une littérature qu’on peut difficilement accuser de complaisance à l’égard des pesticides et de Monsanto ; et il convient de les tenir pour fiables dès lors qu’elles ne plaident pas en faveur de la thèse du méchant glyphosate.

Il existe de multiples causes pouvant provoquer une polyneuropathie, dont le diabète, « la première cause dans les pays développés », l’alcoolisme chronique, certains cancers, le VIH (Wikipedia).

Selon plusieurs articles de la presse argentine – par exemple « Fabián Tomasi: testimonio viviente del daño provocado por el uso indebido de los agrotóxicos » (Fabián Tomasi : témoignage vivant des dommages causés par l’usage inconsidéré des pesticides), M. Tomasi était atteint d’un diabète chronique préexistant quand on a diagnostiqué sa polyneuropathie. La littérature scientifique sérieuse et crédible ne signale pas d’association entre glyphosate et diabète.

« La historia de un hombre que fumigaba con agrotóxicos » (l’histoire d’un homme qui traitait avec des pesticides) reproduit une longue déclaration de M. Tomasi. Il précise que les médecins qui l’ont vu quand sa situation a empiré et lui ont trouvé d’autres affections ont inscrit dans son dossier médical : « intoxication possible par des produits phytosanitaires ». On est loin des affirmations péremptoires du reportage.

Le problème de l’exposition

Et à juste titre : un lien de cause à effet entre l’exposition à une substance (pas nécessairement un pesticide) et une maladie ne peut pas être établi avec certitude dans des cas individuels – sauf configuration particulière comme les expositions accidentelles massives, l’amiante et le mésothéliome, ou les poussières de roche et la silicose. Cela n’aurait pas dû échapper aux auteurs du reportage.

En outre, M. Tomasi a cité des produits avec lesquels il avait été en contact. Si l’on veut vraiment trouver une cause chimique à sa maladie, la gramoxone est un bien meilleur suspect que le glyphosate. En effet, le paraquat, sa matière active (interdit en Europe en 2007), est avec la roténone (un insecticide « naturel » qui fut utilisé en agriculture biologique) une des rares substances pour lesquelles on a établi avec un bon niveau de certitude un lien de cause à effet avec une maladie, en l’occurrence la maladie de Parkinson.

M. Tomasi a aussi décrit la nature de son travail. Outre la préparation des bouillies et le remplissage des cuves de l’avion épandeur, il tenait aussi un fanion pour guider le pilote. Et il dit, avec une grande sincérité, dans le reportage : « Sur les étiquettes, on voyait bien des gens habillés comme des astronautes, mais cela nous faisait marrer, parce qu’on était pieds nus, en short, tête nue et on se demandait pourquoi il fallait se couvrir comme ça. Il ne nous est jamais rien arrivé. »

Ignorance et irresponsabilité

Mais les auteurs du reportage ont choisi d’ignorer ce comportement qui relève au mieux de l’ignorance, au pire de l’irresponsabilité (qui ne fait pas de doute, à notre sens, s’agissant de ses anciens employeurs). L’ouvrier doit – par axiome – être « victime du glyphosate de Monsanto » ; le téléspectateur doit être endoctriné…

Le 28 décembre 2017, le JT de 13 heures de France 2 comportait déjà une séquence de quatre minutes et demie sur le glyphosate et l’Argentine, avec une minute d’images insoutenables de M. Tomasi. Faut-il croire que toutes les dix semaines environ, nous devons subir une séquence « désinformation » dans un journal télévisé ou son annexe de France 2 ?

Cette séquence avait fait l’objet d’un décryptage très critique, sourcé, au titre explicite : « Glyphosate : un grand moment de propagande au JT de France 2 du 28 décembre 2017 ». Il n’en a manifestement pas été tenu compte.

La réalité des faits sera-t-elle enfin admise par les médias ?

Certes, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le glyphosate en « probablement cancérogène » (comme la viande rouge, l’acrylamide des frites trop cuites, les boissons chaudes au-dessus de 65°C, les rayons ultraviolets donc le soleil, le travail posté, le métier de coiffeur, etc.) ; il l’a fait dans le cadre d’une procédure dont on sait aujourd’hui qu’elle a été entachée d’irrégularités.

En regard, toutes les agences d’évaluation ou de réglementation qui se sont prononcées sur le sujet ont conclu qu’il est improbable que le glyphosate présente un risque pour la santé lorsqu’il est utilisé selon les préconisations d’emploi (une conclusion d’absence de risque ne peut pas être faite selon la déontologie de la science). Ce sont les agences françaises (ANSES avec quelques bémols), européennes (EFSA et EchA), allemandes (BfR et BauA), australienne, canadienne, coréenne, états-unienne, japonaise, néo-zélandaise et suisse.

Certaines d’entre elles ont même expressément rejeté l’évaluation de danger du CIRC… tout comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maison-mère du CIRC dans le cadre de sa réunion conjointe avec la FAO sur les résidus de pesticides.

Et aucune instance d’évaluation ou de réglementation, ou encore médicale, n’a allégué de lien entre le glyphosate et neuropathies.

André Heitz est membre du Collectif Science-Technologies-Actions 

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  • c’est du journalisme idéologique et lâche, vous remarquez que les journalistes ne disent pas grand chose mais laisse souvent la responsabilité des propos aux témoins…
    remarquez dans la presse les titres entre guillemets…

    on remarque aussi la méthode d’amalgame…
    on interdit tous les pesticides chimiques ou rien. A l’instar de l’opposition aux ogm, discuter du glyphosate seul sert à rien.. ils changeront de sujet et se ficheront d’avoir accuser sans preuves.
    leur idée est celle du péché de mettre des trucs chimiques sur le culture…et ça ne demande pas de preuve, et ça permet toutes les dénonciations..

    mais au désespoir de certains qui pensent que la recherche académique DOIT être écoutée…je ne le pense pas…les gens ont le droit d’être idiots,d’élire des idiots et , sans être diots, de se méfier des pesticides…
    ça me désole mais j’ai déjà démonté les accusations sensationnelles que me faisaient des militants sur un produit..en démontrant que ça ne prouve rien voire que les faits sont erronés : ils s’en foutent…
    La seule qui m’ennuie , c’est de voir la même personne me dire la même chose le lendemain. Mais c’est humain, c’est un discours convenu que l’on doit tenir pour se faire des amis et se protéger de la réalité.
    Une société a parfaitement le droit de revenir à l’obscurantisme. La croyance demande moins d’effort que la recherche de preuves.

    Et si les gens sont plus heureux en croyant des conneries..qui suis je pour leur dire mais on vit plus vieux, les enfants meurent moins en bas age, il n’y a quasiment plus de famines, de gens meurent de froid.

    • Ce que vous oubliez, c’est que si une société a parfaitement le droit de revenir à l’obscurantisme, tout individu a le devoir moral de la dénoncer et de la ridiculiser pour cela. Les journalistes, si prompts à dénoncer les paroles de Trump ou les bénéfices de telle ou telle société, oublient toujours sous prétexte de ce droit à l’obscurantisme d’en dénoncer les conséquences.

      • ah mais je suis d’accord, plus que les ridiculiser il faut leur faire admettre leurs mensonges erreurs et approximations…
        sauf que vous avez affaire à des croyants. Et j’ai la faiblesse de penser qu’une bonne partie de la population se positionne sur des tas de sujets non pas en fonction de sa conviction intime mais leur volonté d’appartenir un groupe…

  • Pour synthétiser:
    – Paul François a plongé la tête sans protection dans la cuve d’un pulvé laissé en plein soleil …c’est une grave faute professionnelle.
    – Paul François est le seul plaignant (où sont les autres victimes du même produit)?
    – Paul François a été intoxiqué avec du Lasso (herbicide) mais pas au glyphosate.
    – Comme a chaque fois France 2 est obligé de faire 10 000 km pour trouver des victimes « probable » du glyphosate afin de justifier de l’interdiction en France.
    – Pourquoi les collègues de Mr Tomasi ne sont dans le même état?

    • Pour avoir entendu Paul François lors d’une conférence suite à la diffusion du documentaire « la mort est dans le pré », je confirme qu’il a quelques lacunes, notamment en agronomie. En effet, il affirmait qu' »avant », il faisait des rotations orge/colza/orge.
      Or, ce type de rotation est extrêmement risqué du fait du sclérotinia sur le colza. On conseille donc, pour limiter ce risque de faire revenir le colza, tous les …5 ans.
      Quand on est professionnel, on le sait ou on s’informe un minimum.

  • Bonjour,
    Vous dites
    « une maladie ne peut pas être établi avec certitude dans des cas individuels ». On ne peut qu’être d’accord avec cette assertion mais alors quid des statistiques sur les déformations congénitales constatees chez les nouveaux nes dont les familles habitent a proximite des champs d’epandage ?

    • D’où vous sortez cette ânerie? Vous devriez moins lire les stupidités racontés par les écolos radicaux débiles!

    • vous parlez de ceux qui n’ont qu’un oeil ou de ceux qui ont 3 bras velus ?

      • Pour vous ce sera la palme. Merci egalement pour cette question qui fait avancer le debat.

        • Et bien avançons un peu … Quelles sont vos sources?

            • Et que me vaut votre intervention ? Vous jouez en meute ?

              • Pas dangereux, le glyphosate, les pesticides ? Demandez-donc aux Argentins. En vingt ans, la Pampa et ses paysages mélancoliques, naguère peuplée de paysans à cheval, a été colonisée par les cultures OGM de soja, blé et maïs. Et bombardée de glyphosate. Avec de terribles dégâts sur la santé des enfants et des adultes. Cancers, malformations, troubles de la thyroïde, se multiplient. Quant aux sols, ils perdent vie. N’absorbent plus les pluies, qui inondent champs et villages et transmettent les polluants aux nappes phréatiques, aux rivières. Comble du comble : l’herbicide censé tuer toutes les plantes non désirées a engendré plus de 30 variétés qui lui sont désormais résistantes ; les rendements ont baissé, le coût des traitements a augmenté, la rentabilité a chuté. Voyage au pays du miracle glyphosate, devenu un cauchemar.

                Tire de Ouest france

                • Complement
                  Le Dr Herce a 35 ans de médecine derrière lui, comme généraliste et pédiatre. Ce qu’il constate, sur la foi de sa propre pratique et des statistiques disponibles ? « Dans la région, le cancer est la première cause de mortalité, alors qu’en ville, ce sont les maladies cardiovasculaires ». Même s’il est « scientifiquement difficile d’attester la causalité entre chaque cas de cancer et les pesticides », il rappelle les travaux prouvant le rôle de perturbateur endocrinien du glyphosate. Et observe la coïncidence de « la carte des cas de cancer, en hausse depuis 15 ans, avec celle de la culture du soja ». Aux cancers, s’ajoute le bond « des maladies respiratoires et digestives, des malformations congénitales ». Celles-ci sont répertoriées par « un groupe de maternités publiques et privées, volontaires, qui couvre 60 % des naissances dans la région ».

                  • « Le nouveau » a déjà abordé un des points les plus importants pour répondre à vos allégations, je vais essayer de poursuivre… Contrairement à une croyance répandue, l’INSEE recense moins de cancers chez les agriculteurs français que dans le reste de la population (en revanche, la répartition n’est pas la même). Où sont-ils, nos cancers à cause du glyphosate ? Où sont-ils, nos bébés malformés ? Ah, mais je sais : ils sont cachés, passés sous silence, victimes d’un infâme complot fomenté par le diable en personne, le Hitler moderne, le repoussoir ultime, le vilain méchant Monsanto, tellement puissant et influent qu’il ne fait même pas partie des 500 plus grosses entreprises mondiales…
                    L’herbicide « censé tuer toutes les plantes non désirées a engendré plus de 30 variétés qui lui sont désormais résistantes » et a fait baisser les rendements ? Quelle honte. C’est à se demander pourquoi les agriculteurs continuent d’en acheter et de l’utiliser. On savait qu’ils étaient bêtes, mais à ce point… C’est certainement Monsanto qui les paye pour acheter leurs produits inefficaces, je ne vois que ça. Stratégie commerciale assez renversante, il faut bien le dire.
                    La carte des cas de cancer coïncide avec celle de la culture du soja ? Terrible preuve du danger du soja OGM, en effet. À ce propos, saviez-vous que, depuis 1999, le nombre de décès par noyade dans une piscine coïncide étrangement avec le nombre de films où apparaît Nicolas Cage ? Qu’attend-on pour empêcher cet homme de poursuivre le massacre ?
                    Et d’ailleurs, en parlant d’OGM, quid du suivi sanitaire effectué sur des millions d’animaux d’élevage aux États-Unis, nourris aux OGM depuis des décennies ? N’aurait-on pas dû détecter des occurrences aussi évidentes de cancers et de malformations ? À moins que… laissez-moi deviner, c’est encore un coup de Monsanto ! Décidément, tant qu’elle va dans le sens de nos préjugés, la théorie du complot est bien confortable…
                    Allez Kiwi, sans rancune, je vous invite à bras ouverts dans mes champs, vous verrez le nombre de bestioles qui vous grimperont dessus : sauterelles, araignées, cigales, scarabées, abeilles, moucherons, fourmis… De vraies cohortes que le glyphosate n’a pas l’air de trop déranger. Avec un peu de chance, vous aurez même le temps de voir s’enfuir un lièvre qui faisait la sieste, un renard ou un chevreuil égaré. Et peut-être même un de ces connards qui s’arrêtent pour croquer à pleine bouche dans mes délicieux fruits, avant de rentrer chez eux râler contre ces salauds de paysans qui nous empoisonnent…

                    • Pas besoin de vos champs j’ai les miens (ceux de mon grand pere). Et personnellement bouse de vache et du temps suffiront. Pas besoin de produits pour fainants qui ne savent pas travailler et respecter la terre de leurs ancetres.

                    • Nous savions déjà que vous n’aviez aucun argument, il nous restait à apprendre que vous n’avez aucune courtoisie.
                      Vous êtes incapable de sortir de vos représentations stéréotypées et de vos fantasmes. J’ose espérer que vous avez au moins un domaine de compétence… Hé bien, que diriez-vous si un quidam se pointait avec sa gueule enfarinée pour vous affirmer que vous n’y connaissez rien ? Mais bon, il n’est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…
                      En outre, le fainéant, n’est-ce pas plutôt celui qui se contente de posséder des champs et de prétendre « du temps suffira » ?

                    • En outre, le fainéant, n’est-ce pas plutôt celui qui se contente de posséder des champs et de prétendre « du temps suffira » ?

                      Le temps au sens du temps de vivre sans tout defoncer (c’est plus claire comme ca ?)

                      Et oui c’est ce que je pense des gars qui se disent paysan et passe leur temps dans un tracteur a balancer tout un tas de produits sur la terre avec l’aide des subventions europeennes.

                    • Ah et j’oubliais le privilege sur les baux d’exploitation des terres avec l’assentiment de la safer. Ce privilge vaut bien celui des fonctionnaires.
                      Et la safer incapable d’empêcher la vente de notre patrimoine aux investisseurs chinois via les sci.
                      Sans parler des bons agriculteurs patriotes qui vendent leurs terres au plus offrants privant leurs voisins d’une possibilite de s’etendre.

                    • Entre affirmations à la cantonade, théorie du complot et attaques personnelles, vous n’avez pas su choisir, usant et abusant des trois. Vous ne faites rien que déverser votre haine et vos préjugés. Mais il faut reconnaître que Contrepoints est la cible parfaite pour les trolls dans votre genre, car ils savent qu’ici ils ne seront pas censurés.

                    • Mais il faut reconnaître que Contrepoints est la cible parfaite pour les trolls dans votre genre, car ils savent qu’ici ils ne seront pas censurés.

                      Seul contre la meute il faut aussi s’accrocher. Et si ce que j’ai dis ne vous plait pas ben c’est pareil.

                •  » Pas dangereux, le glyphosate, les pesticides ? Demandez-donc aux Argentins. En vingt ans, la Pampa et ses paysages mélancoliques, naguère peuplée de paysans à cheval, a été colonisée par les cultures OGM de soja, blé et maïs. Et bombardée de glyphosate. Avec de terribles dégâts sur la santé des enfants et des adultes. Cancers, malformations, troubles de la thyroïde, se multiplient.  »

                  Vous devriez vous demander pourquoi ces désastres sanitaires et écologiques se passent en Argentine et pas en Europe, en Suisse ou aux Etats-Unis qui utilisent le même produit? Souvent dans des pays à économie peu fiable comme par ex. l’Argentine, les exploitants agricoles utilisent des pesticides sans avoir reçu une formation élémentaires sur son utilisation.

                  C’est comme avec le DDT. Beaucoup dans les pays pauvres l’on utilisé n’importe comment. et au lieu de les former pour
                  une utilisation plus parcimonieuse ont préféré appliqué le principe de précaution en l’interdisant ce qui a amené à une recrudescence de malaria qui a fait des millions de victimes.

                  • Je suis d’accord sur le fait qu’il puisse être mal employé il n’empêche que des vies sont en jeux. C’est donc a mes yeux insuffisant de se réfugier derrière une supposée ignorance de gens qui ni sont pour rien car pas forme par ceux qui empochent les résultats de la production. Alors personnellement je trouve anormal que des gens payent pour la négligence de certains qui se pensent aux dessus des autres.

                    • Dans mon expérience, les gens sont formés mais croient mieux savoir ou être dispensés de suivre les conseils de la tête d’oeuf aux mains manucurées qui est venue de la ville faire la formation.

                • « Ouest France »
                  De leur envoyé spécial ?
                  De luengas tierras, luengas mentiras

                  • Dans mon expérience, les gens sont formés mais croient mieux savoir ou être dispensés de suivre les conseils de la tête d’oeuf aux mains manucurées qui est venue de la ville faire la formation.

                    Donc en résume il faut une formation pour utiliser un produit complètement inoffensif pour l’homme. Tres coherent.

    • sauf que ce n’est pas juste de l’épandage de glyphosate…
      c’est la différence entre un idéologue et un esprit critique, celui qui veut savoir exige plus d’études, et à terme ça conduit au progrès , l’idéologue ne lâchera pas son accusation contre le glyphosate m^me si le glyphosate est disculpé…la preuve viendra…

      d’ailleurs moi j’accepterais très bien une interdiction ou une réglementation plus stricte de l’épandage à titre de précaution MAIS suivi d’une évaluation …je veux plus de science…On ne peut pas accuser sur de si faible preuves et traiter les gens d’empoisonneurs et de meurtriers de cette façon.
      Ou alors…la démonstration de la nocivité des particules ayant été « d »montrée » , le labour le travail du sol en émettant j’encourage tout un chacun à aller manifester dans les jardins ouvriers.

      Il faut être gonflé pour accuser d’empoisonneur une personne qui s’expose au poison dix fois plus que vous!!!!

      reste que l’etat compte tenu de l’utilisation massive de glyphosate et de la faiblesse des preuves je n’arrive simplement pas à comprendre comment l’interdiction de cette molécule peut apparaître comme une priorité sanitaire…

    • « On ne peut qu’être d’accord avec cette assertion mais alors quid des statistiques sur les déformations congénitales constatées chez les nouveau-nés dont les familles habitent à proximité des champs d’épandage . »
      Vous sortez cette information de nulle part, sans aucune source ou preuve, et vous nous demandez de prouver que cela n’existe pas? Quelle malhonnêteté intellectuelle.

      • Et elle est ou la preuve que ce produit est inoffensif pour les sols et son biotope.

        • Ah ou j’oubliais elle est dans des études réalisées par les sociétés qui vendent ce produit.

        • Votre étalage d’ignorance, en demandant de prouver des inexistences, a quelque chose de rassurant.

        • l’agriculture n’est pas inoffensive pour les sols !!!!!!!
          ce que révèle votre propos est que vous pensez savoir ce que doivent être les sols…
          c’est un argument que vous pouvez utiliser contre toute technique qui vous déplaît…

        • Vous parlez de statistique sur des deformations congénitales prétendument à cause du glyphosate donc je vous demande où sont ces statistiques. Votre seule réaction est de changer de sujet. Maintenant je ne peux que me demander si ces statistiques n’ont jamais existé et vous êtes juste en train de mentir pour appuyer vos propos.

  • Fake news de nos media qui falsifient les infos pour des causes militantes de gauche!

  • TV et radio françaises = Pravda, la voix de son maitre

  • Un produit chimique de synthèse qui agit sur le métabolisme végétal – ou animal – a toutes les chances a priori d’interférer à un niveau ou un autre avec le métabolisme humain. Aucun produit phytosanitaire n’est testé sur l’homme, pour cause. D’où les recommandations d’emploi, étant donné les quantités « administrées » aux champs et aux plantes. Par conséquent, ces produits devraient être soupçonnés d’être toxiques – ce qu’ils sont – et faire l’objet de beaucoup plus de limitations, pour ne pas dire qu’ils devraient être interdits. Il y a beaucoup d’effets neurotoxiques et tératogènes possibles, probables, et personne ne sait leurs conséquences à court ou long terme. Il n’y a pas d’efficacité sur les plantes sans conséquence sur l’homme. Les chimistes concepteurs des structures moléculaires connaissent ces interférences.

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