Égalité hommes-femmes : des statistiques trompeuses

Et si les disparités salariales s’expliquaient par les choix des femmes, et non par une discrimination ?

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"Quality men don't fear Equality" By: Jeanne Menjoulet - CC BY 2.0

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Égalité hommes-femmes : des statistiques trompeuses

Publié le 11 mars 2018
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Par Vladimir Vodarevski.

Les statistiques publiées par les médias proviennent de quelques organismes officiels. Dont l’INSEE. Les médias publient les chiffres et les analyses de ces organismes, sans réflexion.

Or, la manière de présenter des statistiques est importante. On peut mettre en avant les chiffres qui arrangent, pour justifier une politique par exemple. Même la construction d’une statistique est orientée. C’est la première chose qu’on apprend en cours de statistique : la statistique est un construit, on ne trouve que ce qu’on cherche.

Sur l’égalité des sexes

Je propose d’illustrer ce propos par des statistiques sur l’égalité des sexes. C’est un sujet bateau, qui revient tous les ans dans les médias.

Selon la publication de l’INSEE du 7 mars 2017, les femmes ont un revenu annuel salarial inférieur de 24% à celui des hommes (24% dans le texte, 23,8% dans le tableau qui illustre le texte). Ces statistiques justifient une politique interventionniste en faveur de l’égalité salariale, et de ce qu’on appelle la parité.

Cependant, certains articles remettent en cause cette inégalité. Comme cet article au titre un peu provocateur, « Le mythe de la discrimination salariale ». Selon cet article, les différences s’expliquent par les choix de carrière et les choix de vie des hommes et des femmes.

Métiers à risque, finance et marketing

Les hommes seront majoritaires dans des métiers dangereux, ou dans la finance. Les femmes préféreront le marketing. Les femmes s’arrêteront pour élever des enfants, ce qui ralentira leur carrière. Par contre, les femmes célibataires quadragénaires gagnent un peu plus que les hommes.

Cette étude est centrée sur les USA. Mais je me souviens de l’introduction d’un cours de statistique à l’université, par un professeur de l’INSEE, qui tendait à la même conclusion : il y a plus de vingt ans déjà, à poste strictement égal, il n’y avait que très peu de différence salariale entre l’homme et la femme.

Les articles que j’ai pu lire depuis semblent indiquer qu’il n’y a plus de différences. Notons d’ailleurs que l’INSEE met en avant le chiffre élevé de 24% ; puis indique que si on raisonne en « équivalent temps plein » l’écart est de 17%. Il y a donc une volonté de mettre en avant le chiffre le plus élevé.

Biais dans la construction statistique

On voit déjà un biais dans la construction de la statistique. Et surtout le problème d’un organisme officiel qui construit, délivre, et commente les statistiques. Il vaudrait mieux que différents think tanks puissent passer commande de statistiques et les commentent. On aurait différents points de vue.

Ces statistiques soutiennent une politique interventionniste. On considère que les femmes sont discriminées dans le monde du travail. Une lutte contre la discrimination est organisée.

Les médias en ont assez parlé pour que nous soyons tous à la page. On considère par exemple que la femme doit être un homme comme les autres, et l’homme une femme comme les autres.

Ainsi, on veut inciter (ou forcer) les hommes à prendre un congé paternité. Il s’agit de reformater la société, car on considère que l’idée que la maman élève ses enfants est du sexisme. Et on prend des mesures comme l’obligation de la parité des sexes dans les conseils d’administration.

Les statistiques de l’Éducation nationale

Je rappelle qu’il ne s’agit pas ici de critiquer ni d’approuver ces politiques. Ceci est un article sur la manière de présenter les statistiques.

Regardons maintenant les statistiques de l’Éducation nationale. La Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance du ministère de l’Éducation nationale publie tous les ans une étude intitulée « Filles et garçons, sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur ». Vous trouverez l’édition 2017 ici. Cette étude présente les statistiques de 2015.

Dans cette étude, on constate qu’au lycée les filles se dirigent davantage vers les filières ES et L, et les garçons davantage vers les filières scientifiques. Cependant, comme il y a davantage de filles en filière générale et technologique, le pourcentage de filles en filière scientifique est excellent : 47%.

Mais le diable est dans les détails. Ainsi, les filles en filière S sont à 49% en SVT, les sciences de la vie et de la terre. En physique chimie et en mathématiques les pourcentages sont équivalents : 22% des garçons et 22% des filles vont en physique chimie, et 24% des garçons et 20% des filles en mathématiques.

Mais il y a 10% des garçons qui choisissent informatiques et sciences numériques, contre 4% des filles, et 17% des garçons qui choisissent sciences de l’ingénieur contre 3% des filles. (Ci-dessous le graphique de la publication de la Depp.)

À la lumière de ces statistiques, on peut s’interroger sur les disparités salariales entre les sexes. Ne viennent-elles pas en grande partie des différences de formations ? En effet, les professions les mieux payées et les plus recherchées sont ingénieurs, ainsi que l’informatique et le numérique. C’est donc l’Éducation nationale qui serait à l’origine des disparités.

Mais le plus intéressant réside dans les termes utilisés par la publication de la Depp. Voici le copié-collé :

Les filles et les garçons de terminale ne font pas les mêmes choix d’enseignement de spécialité, surtout en terminale S…

Ce qui est significatif, ce sont les termes utilisés. Selon l’Éducation nationale, les filles « font le choix » de se détourner des filières de l’informatique et de l’ingénieur. Et elles « font le choix » des sciences de la vie et de la terre. Par conséquent, il n’y a aucune discrimination. Par extension, on peut aussi dire que les femmes choisissent d’élever des enfants, au détriment de leur carrière. Les disparités salariales s’expliquent donc par les choix des femmes, et non par une discrimination.

Il y a là de la part d’organismes gouvernementaux deux interprétations différentes des disparités entre les sexes. Dans un premier temps, il s’agit de victimiser les femmes, et de dénoncer l’entreprise. On peut taper sur l’entreprise, c’est politiquement correct. Et l’État apparaît comme le grand protecteur. On remarquera que c’est le monde du travail en général qui est visé, puisque même la fonction publique commence à être critiquée.

Dans le cas de l’Éducation nationale, c’est l’État qui est en cause. Il faut le présenter d’une manière positive. Par conséquent, il faut présenter une explication à l’absence de parité. Ce sont les choix des filles. Il semblerait qu’il faille éviter de critiquer la politique éducative. Et de se poser des questions gênantes : est-ce que notre système éducatif donne sa chance à chacun ? Y a-t-il des particularismes féminin ou masculin ? Notons bien que je ne prétends pas qu’il y a des particularismes. Je souligne que la question est taboue.

Nous voyons donc deux présentations contradictoires de l’égalité des sexes provenant de la puissance publique. En fonction de ce qui l’arrange. D’un côté on fustige l’entreprise. De l’autre, on préserve l’Éducation nationale. Et on s’évite finalement les vraies questions sur la parité. Comment enseigner les sciences aux filles ? Quelles sont les aspirations des filles ? Surtout, que valent les politiques de parité si les femmes ne sont pas présentes dans certaines filières de formation ?

L’égalité des salaires pour les libéraux

D’un point de vue libéral, chacun doit faire ce qu’il veut. Le libéral ne s’interroge pas sur le rôle ou la place de la femme dans la société. Chaque femme décide. C’est la même chose pour les hommes d’ailleurs. Le libéralisme est un humanisme : il défend le développement humain, l’idée que l’être humain peut être autonome, libre, et s’accomplir. Ce qui suppose une éducation qui va dans ce sens, et justifie pour Hayek, dans Droit, Législation, et Liberté, que l’éducation soit subventionnée. Mais pas contrôlée par l’État. Hayek préfère un système de vouchers théorisé par Friedman.

Le libéralisme soutient également une économie libre, où chacun peut inventer une nouvelle organisation, un nouveau mode de vie, pour concilier travail et vie privée, pour s’accomplir. C’est une organisation de la société qui vient de la base, et non du sommet d’un État Big Brother.

La présentation des statistiques dépend ainsi des intérêts de celui qui les délivre. Elle sont pourtant reprises sans analyse ni recul par les médias. Qui ne sont finalement que la caisse de résonance d’une idéologie. Mais qu’est-ce qu’une démocratie sans pluralisme ?

Article déjà publié en mai 2017

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  • Si on décidait de remplacer le terme de garçon par XY et les filles par XX, peut être que l’on aurait une vision différente sur la différence basée sur la génétique

    • @ le papet

      Article bizarre puisqu’il veut « interpréter l’interprétation supposée des résultats des études de l’INDSEE » alors que le postulat de départ dit bien que des statistiques ne sont que des chiffres « bruts ».

      Toute interprétation des chiffres sort d’un « humain subjectif » et ne représente dès lors plus que SON message qui, immanquablement, sera présenté comme scientifiquement prouvé »: l’imposture est déjà là.

      Donc l’article n’a, en statistiques, aucune valeur!

      Adopter un point de vue libéral, c’est évidemment contraire à toute objectivité scientifique!

      Une statistique est basée sur des chiffres +/- vrais, le plus souvent observés (par des « humains subjectifs ») auprès d’une fraction très théoriquement représentative, à une date et donc dans des circonstances données , auprè d’une population (d’humains subjectifs »), censée représenter une population plus large (pas d’abstention, bulletin blanc ou nul!), en interrogeant sur un sujet, complètement hors contexte!

      Donc non: une étude unique ne décrit pas le réel et il y a fort à parier que 23,8 ou 24% n’a pas d’importance: les résultats ne seront fiables qu’à 5 ou 10% près, peut-être dans la prochaine étude.

      Tant qu’on ne veut pas admettre que la « Vérité » n’est qu’une « réalité » corrompue par l’appréhension, la compréhension, le langage, et la communication en plus des « mauvais traitements », on ne devrait être sûr d’absolument rien, mais ce n’est pas le cas!

      Car on comprend bien moins le réel que tout ce qu’il nous reste à découvrir et comprendre!

  • Certes la plupart des femmes gagnent moins d’argent que les hommes à cause des choix qu’elles ont fait (études non-scientifiques, métier moins dangereux, devenir maman, etc)

    Cependant nous ne vivons pas encore dans une société libérale idéale dans laquelle, grâce à l’absence d’impôts trop elevés et l’absence de réglementation trop nombreuses, les femmes compétentes qui subissent des discriminations (ex: difficulté à se voir accorder des responsabilités) ont la possibilité de facilement créer leur propre entreprise (après avoir quitté l’entreprise où leur compétence n’était pas reconnue.)

  • de toutes façons ,au dé&part il y a un problème avec le mot discrimination..on peut aisément dire pour la majorité des gens si ce sont des hommes et des femmes, et les dits hommes et femmes choisissent par exemple d’adopter des vêtements discriminants…les femmes participent à la discrimination homme femme tout autant que les hommes!
    alors où est le problème?
    On s’imagine qu’un jour un patron dit à une femme je ne t’embauche pas car tu est une femme…c’est alors pas joli joli..MAIS…dans le cas de figure où la femme est compétente…le patron est aussi perdant puisque la femme peut aller vers la concurrence il suffit qu’il existe un concurrent qui donne sa chance aux femmes et prouve que économiquement c’est bénéfique , pour que les autres préjugés ou non suivent la pas.. cette histoire de discrimination est un avatar du fameux  » le marché ( du travail) est malfaisant »..

    • « la femme peut aller vers la concurrence il suffit qu’il existe un concurrent qui donne sa chance aux femmes et prouve que économiquement c’est bénéfique »

      @jacques lemiere : Dans une société libérale idéale, où aucune entreprise n’est favorisée par l’Etat, les femmes compétentes n’auraient effectivement aucune raison de se plaindre car si elles estiment subir des discriminations il leur suffirait de se tourner vers la concurence. Cependant dans la société actuelle beaucoup d’entreprises sont privilégiées par l’Etat (réglementation, subvention, niche fiscale), par conséquent il n’y a pas autant de concurence qu’il devrait normalement y avoir et vers qui les femmes compétentes pourraient se tourner. Le fait de s’opposer à la lutte de l’Etat contre les « discriminations » n’est pas incompatible avec le fait d’admettre qu’actuellement nous ne vivons pas dans une société libérale et que par conséquent les plaintes de certaines femmes compétentes sont justifiées.

      • si la plainte d’une femme est justifiée, si donc elle s’estime payée de façon non suffisante, ou trop pourquoi pas , je ne vois pas en quoi l’etat apporte les réponses adéquate… réussir à savoir si votre salaire résulte d’une discrimination sexiste volontaire ou l’incompétence ou la stupidité de votre patron me semble difficile, d’autant plus qu’un patron sexiste peut très bien payer des femmes » équitablement » parce tu comprends ..on est dans le cadre de la revendication salariale tout à fait classique dans une entreprise donnée…
        je répète comme pour le salaire minimum…c’est avant tout nier le marché du travail..

        • et donnez moi un cas concret..UN CAS de salaire injuste..on discute…et si c’est le cas je dirai sans doute je suis d’accord…sauf que je ne susi pas le patron de la boîte…et que je ne suis pas pour le spolier du doit de mal gérer son bien.

  • Ce qui est marrant c’est que les arguments des féministes aujourd’hui sont assez similaire avec ceux des machos qui disent les femmes sont faibles donc on doit les protéger (il a tjs l’argument de protection). sauf que pour les féministes c’est l’état qui joue le role de protéger, là où pour les machos, c’est le mari. les féministes pour protéger les femmes veulent des lois de discrimination positive, des mesures infantilisant les femmes (comme l’application proposé par nvb). elles proposent des lois liberticdes. pour moi, une femme est d’abord un individu, alors que les féministes sont des collectivistes (une femme est avant tout femme elle fait partie d’un groupe). leur combat est assez semblable à la lutte des classes sociales. pour moi, les femmes sont égales aux hommes donc elles peuvent tres bien se débrouiller toute seul (si les hommes se débrouillent tous seuls alors elles aussi)

    • Les féministes ne défendent pas les femmes mais leurs rentes accordées par l’Etat.

      La discrimination positive, c’est du racisme et du sexisme institutionnalisés.

  • C’est un non sens économique de parler de discrimination dans une économie de marché, il y en a pas A COMPETENCES EGALES. Une entreprise pratiquant de la discrimination disparaitera au profit d’entreprises ne pratiquant pas la discrimination. les seules facons d’avoir de la discrimination dans une économie de marché c’est soit que les consommateurs soient prêts à payer plus chers pour se fournir auprès d’entreprises qui discriminent soit que la discrimination est imposé par l’état. C’est la base même de l’économie.
    Le meilleur moyen de lutter contre la discrimination s’est par le marché. Si on regarde l’histoire, la plupart des discriminations sont causés par l’État. En israël, PQ y a t il eu une amélioration de la situation des arabes israéliens ? C’est grâce au fait qu’Israël s’est libéralisé. Avant israël était très socialiste, bcp d’entreprises appartenaient à l’État donc forcément elles engageaient plutôt des juifs. Avec la libéralisation, les entreprises sont devenus privées donc elles engagent leurs employés pour leur compétence. Imaginons que les entreprises discriminent les femmes. Celles ci coûteront moins chers sur le marché de l’emploi donc d’autres entreprises les engageront et disposeront d’un avantage substantiel sur leurs concurrents qui discriminent. Celles ci auront le choix entre arrêter de discriminer ou faire faillite. Je conseillerais de lire les travaux de Gary Becker (prix nobel d’économie) sur le sujet. Il a montré que la concurrence permettait de grandement diminuer les discriminations.
    Les discriminations se font toujours avec l’aide de l’état.

    On est juste dans le victimisme. c’est tellement pratique d’avoir un bouc émissaire. de se dire que si on réussit pas bien dans la vie, c’est à cause d’un facteur extérieur (par exemple à cause du « soi disant » patriarcat). même chose pour les immigrés (qui accuse la société de racisme), les gens d’extrême droite ou d’extrême gauche,….Il est vrai qu’il est tjs plus dur d’assumer sa responsabilité.
    D’un autre coté, je veux bien comprendre que les « minorités » (femmes, immigrés,….) tombent dans le panneau du victimisme puisque la pensée unique imposé par la gauche n’arrête pas de le proner par l’intermédiaire des médias, de l’éducation, de ses assoc,….La gauche fait tout pour faire du mâle hétérosexuel francais de souche la cause de tous les maux et pour des minorités des pauvres victimes.
    Divers études ont montré que les pays (exemple pays arabes) où les gens avaient tendance à se victimiser et accuser des facteurs extérieurs de leurs échecs, en général ces pays sont sous développés (au contraire, des pays où les gens se considèrent comme responsables de leurs propres situations).
    La gauche en victimisant les « minorités » elle ne leur rends pas service car elle développe chez ces « minorités » une mentalité d’assisté (ce qui est un peu le but, la gauche ne veut pas aider ses « minorités » juste faire de elles des électeurs, rien ne vaut un électeur qui soit dépendant de la gauche)

    • Je suis tout à fait en accord avec votre conclusion. La gauche a prouvé maintes fois n’avoir aucune conviction, contrairement à ce qu’elle prétend. Son revirement récent choisissant de supporter l’islamisme, lequel prône exactement le contraire de toutes les valeurs de gauche, le démontre plus que nécessaire. En fait sa démagogie outrancière est purement électorale. Devenue la tendance des bobos, insuffisant pour gagner les élections, elle a besoin des musulmans pour parvenir au pouvoir. D’où la proposition de Terra Nova.

  • et même si la raison de le différence était le sexisme des employeurs …la réponse ne serait pas de forcer les employeurs à payer les femmes le même prix; c’est le rôle de la concurrence d’éliminer les gens qui n’exploitent pas les ressources au mieux.
    Une remarque si l’etat me force à payer les femmes plus cher et que je suis sexiste..je reste sexiste..voire je le suis davantage. 9 ne traite pas la « maladie » mais les symptômes, symptômes qui en soit sont insignifiants..

    Pareil pour le racisme… ou tout autre préjuges contre des groupes..

    c’est une attaque contre le marché libre…ne vous y trompez pas;

  • j’ai bossé pendant 20 ans dans une entreprise ou le salaire homme/femme était identique pour le même boulot rien de choquant ….cela n’a jamais été un probléme. ..
    maintenant pour un ouï où non il faut une loi..quelle avancer au 21 ème siècles. …quelle triste époque. …bientot taxé pour respirer !!!…plus les gens sont( instruits)
    plus ils sont débile. …

  • « Quelles sont les aspirations des filles ? »
    Dans un Etat socialo-communiste tel que le nôtre, leurs aspirations sont peanuts. Que ce soit des garçons ou des filles, hommes ou femmes, l’Etat s’en tamponne. Cela reviendrait à laisser de la liberté à chacun : ce qui est une abération pour notre Etat.

    Quant à la liberté et au libéralisme, voici ce que l’EdNat en donne comme définition après travail sur le film « Germinal » :
    libéralisme : « laisser une liberté totale aux patrons sans intervention de l’Etat. »

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