Quand Léon Trotski était favorable à l’eugénisme

Dans un article de 1934, Léon Troski expliquait avec assurance comment les États-Unis allaient devenir communistes et pourquoi l’eugénisme devait trouver sa place dans le monde nouveau. Hilarant et glaçant.

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Quand Léon Trotski était favorable à l’eugénisme

Publié le 6 janvier 2018
- A +

Par Jeffrey Tucker.
Un article de The Foundation for economic education

La numérisation progressive de tous les documents historiques disponibles produit chaque jour son lot de révélations étonnantes. Parmi mes découvertes récentes, j’ai été particulièrement frappé par un article de 1934 du communiste russe Léon Trotski publié à l’époque par Liberty Magazine : If America should go communist (« Si l’Amérique devait devenir communiste »).

Trotski, leader menchevik puis bolchevik adoré hier comme il l’est encore aujourd’hui, écrivit ce texte à une époque de sa vie où il était immensément populaire au sein de l’intelligentsia américaine. En 1917, il avait vécu à New York pendant 3 mois et avait pu établir des liens aussi solides que durables avec des communistes. Après sa rupture avec Lénine, il connut l’exil de 1927 à 1940, date à laquelle il fut assassiné à Mexico sur ordre personnel de Staline.

On peut dire sans exagérer qu’en 1934, beaucoup de communistes américains, si ce n’est la majorité, se considéraient comme trotskistes, cultivant toujours l’espoir de voir émerger un communisme authentique, par opposition à la pagaille croissante qui prévalait en URSS.

L’article de Trotski mentionné ci-dessus exprime avec une belle assurance comment le communisme pourrait être réalisé aux États-Unis. À l’époque, le New Deal commençait à être mis en œuvre, tandis que les Nazis intensifiaient leur contrôle total sur l’Allemagne. Manifestement, le capitalisme était tombé en disgrâce partout, et il était partout question de le remplacer par des systèmes de planification économique rationnelle. Dans son texte de 1934, Trotski n’est jamais situé qu’à l’extrémité la plus éloignée du spectre consensuel sur la planification.

Une grande et unique chaîne de production

Il écrit comme si le fait de convertir ses rêves en mots pouvait faire advenir la réalité elle-même. Gardons à l’esprit que tout ceci se passe à une époque où les communistes croyaient effectivement qu’ils pourraient générer plus de productivité que le capitalisme.

« Le gouvernement soviétique américain s’emparera sans état d’âme des institutions cruciales de votre système de production : les banques, les industries clefs et les systèmes de transport et de communication… Car c’est là que les Soviets américains peuvent produire de vrais miracles. La « technocratie » ne peut se réaliser pleinement que par le communisme, une fois que les mains oisives de la propriété et des profits privés auront été extirpées de votre système industriel. Les propositions les plus audacieuses de la Commission Hoover sur la standardisation et la rationalisation paraîtront bien mièvres par rapport aux nouvelles possibilités ouvertes par le communisme américain. L’industrie nationale sera organisée le long des chaînes de production de vos usines modernes automatisées en continu. La planification scientifique pourra être étendue à partir de chaque usine pour s’appliquer à l’ensemble de votre système économique.

Les résultats seront prodigieux. Les coûts de production seront ramenés à 20 %, ou moins, de leur niveau actuel, ce qui aura pour effet d’accroître rapidement le pouvoir d’achat de vos agriculteurs. À n’en point douter, les Soviets américains organiseront leurs propres entreprises agricoles géantes, telles des écoles de collectivisation volontaire. Vos fermiers auront vite fait de voir s’il est à leur avantage de rester isolés ou de rejoindre la chaîne collective… Sans contrainte aucune ! »

Quant à la liberté d’expression, Trotski explique qu’elle sera garantie, non par la propriété privée des moyens de production, mais plutôt par le contrôle du parti. Qu’est-ce qui pourra être imprimé, qu’est-ce qui ne le pourra pas ? Selon lui, « l’Amérique soviétique devra trouver une nouvelle solution pour répondre à la question de savoir comment le pouvoir de la presse doit fonctionner dans un régime socialiste. Ceci pourrait être fait sur la base d’une représentation proportionnelle des votes obtenus à chaque élection dans les soviets. »

Voilà qui n’est guère prometteur.

La question de l’eugénisme

Après deux ans de recherche sur ce sujet, j’ai abouti à une règle qui fonctionne à merveille sur les intellectuels de cette époque (les années 1930) : grattez un socialiste et vous découvrirez un eugéniste qui trépigne d’impatience à l’idée d’utiliser le pouvoir de l’État pour décider qui peut vivre et qui doit mourir. Il s’avère qu’elle s’applique également très bien à Trotski.

Regardez cet étrange paragraphe de son article de 1934 :

« Alors que les imbéciles romantiques de l’Allemagne nazie rêvent de redonner sa pureté originelle, ou plutôt sa puanteur originelle, à l’antique race de la Forêt-Noire européenne, vous les Américains, après avoir pris fermement possession de votre machinerie économique et de votre culture, vous appliquerez des méthodes authentiquement scientifiques au problème de l’eugénisme. D’ici un siècle, votre melting-pot de races donnera naissance à une nouvelle espèce d’humains, les premiers à mériter véritablement le nom d’Homme. »

Les vues que Trotski exprime ici ne sont certes pas différentes de celles des intellectuels standards de l’époque. L’eugénisme était une perspective que la plupart d’entre eux aspiraient à convertir en politique publique, des folles angoisses de Madison Grant sur un génocide blanc en 1916 jusqu’au plaidoyer de Gunnar Myrdal en faveur de la stérilisation barbare pratiquée par la Suède au nom de la pureté de la race.

Malgré cela, on ne peut s’empêcher de se demander ce que Trotski avait à l’esprit en tenant de tels propos. Sa promotion de l’eugénisme était-elle motivée par une panique raciale, comme c’était le cas de beaucoup d’intellectuels de l’Ere progressiste ? S’agissait-il simplement d’améliorer la composition génétique de l’individu moyen ? On peut aussi imaginer qu’il avait en fait une visée politique. La réponse ultime à « l’esprit bourgeois » ne serait-elle pas à trouver du côté de l’extermination par stérilisation, exclusion, appauvrissement et mort en une génération ?

Difficile à dire. Mais une chose est certaine. Lorsque vous aspirez à contrôler la machinerie économique et culturelle de n’importe quelle société, vous ne pouvez en aucun cas laisser la question essentielle de la démographie à « l’anarchie du marché. » En d’autres termes, si un aspirant planiste sociétal nourrit l’espoir de faire avancer une nation entière dans la direction qu’il a lui-même choisie, il ne peut se permettre de négliger la question de savoir qui est né, qui pourra vivre longtemps et qui doit mourir précocement. En ce domaine, s’en remettre à des choix extérieurs revient à abandonner entièrement le projet. Planifier implique nécessairement de contrôler la vie elle-même.

C’est pour cette raison que tant d’intellectuels de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème croyaient si intensément aux programmes eugénistes pilotés par l’État. Il faut bien voir que nombre de politiques sociales qui émergèrent pendant cette période subissaient l’influence des considérations eugénistes de l’époque – pas seulement la stérilisation, mais également le salaire minimum, la durée maximum du travail, le contrôle de l’immigration, les lois d’urbanisme, les privilèges syndicaux, les licences de mariage, et même, aussi bizarre que cela puisse paraître, la création des parcs nationaux.

Les idées de Trotski n’étaient en rien différentes, et c’est parfaitement cohérent. Après tout, on a affaire à un homme qui ordonna les purges les plus vicieusement meurtrières quand il était à la tête de l’Armée rouge et dont les aspirations au contrôle allaient jusqu’à s’opposer au chewing-gum qu’il considérait comme une ruse capitaliste pour occuper les travailleurs. Observant des gens en train de mâcher des chewing-gums dans le métro new-yorkais, il écrivait en 1917 :

« Le capital n’aime pas que les travailleurs réfléchissent et il a peur… En conséquence, il a pris des mesures… Il a installé des distributeurs automatiques dans le métro et il les a rempli de chewing-gums sucrés dégoûtants. Levant automatiquement la main vers ces automates, les travailleurs s’emparent de ces gommes douceâtres et ils les triturent par le mouvement automatique de leurs mâchoires… On dirait un rite religieux, comme une prière silencieuse au Dieu-Capital. »

Et Trotski de conclure son article de 1934 sur un dernier rêve fleuri : une fois que l’Amérique aura créé le nouvel homme communiste grâce à l’eugénisme et la planification d’État, il deviendra parfaitement évident que « dès la troisième année du régime soviétique en Amérique, plus personne ne mâchera de chewing-gum ! »

Désolé, Léon, nous faisons encore des enfants selon nos désirs et nous mâchons toujours du chewing-gum !

Traduction Nathalie MP pour Contrepoints ( Parution initiale en janvier 2017)

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  • Les cheminements des pensées de ces zéros ont tellement produit de cadavres qu’on peut se demander comment se fait-il qu’il y ait des gens qui y adhèrent encore

    • Ou alors on renonce à comprendre et on se contente d’appliquer la loi issue des principes constitutifs des droits humains fondamentaux sans se poser de question inutile. C’est d’ailleurs une des missions élémentaires de tout Etat régalien minimal bien compris.

      • les droits sont vide de sens sans devoir
        l’Homme ne fait que de parler de droits tel un petit bébé qui veut toujours tout et se bagarre quand il obtient ce qu’il veut
        il y un devoir qui prime: ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse ou, plus positivement, faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse.
        J’aimerais voir ces riches dans la rue et qu’on les ignores…ou s’apercevoir que l’argent ne se mange pas.

        • « …faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse. »

          Je fous la paix aux gens. J’aimerais qu’ils me foutent la paix. Surtout les séides de l’État.

          • quels séides ? Les flics ? D’autres services publics que nous sommes légitimement en droit d’attendre (l’impot ne devrait etre ni plus ni moins qu’un achat de services profitables à tous, régaliens et éventuellement qq services au niveau municipal)

            A vous entendre on se croirait en URSS.

            Ou alors faites vous allusion à d’autres taxes dont une bonne partie part dans le remboursement de la dette ? Et là je suis franchement contre.
            Et plein de choses surement…

            https://www.youtube.com/watch?v=fy5ewMwLvMc ou vous parlez du fisc

            • « …services publics que nous sommes légitimement en droit d’attendre… »

              Les seuls services publics que nous sommes légitimement en droit d’attendre de l’État sont ceux liés aux fonctions régaliennes, qui ne représentent à peine quelques 17% du budget de l’État français.

              Bref, si les fonctionnaires pouvaient rendre à la population les huit dixième du budget liés à des domaines qui ne concernent en rien l’action de l’État…

              Au passage, on observera que vous évitez de relever le fait que votre assertion « faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse » est parfaitement creuse en ce qui concerne l’ordonnancement des relations entre individus au sein de la Cité.

              Sinon, quant au fait de croire que l’on vit comme au temps de l’URSS, je vous fiche mon billet que si Marx devait revenir d’outre-tombe, il serait lui-même horrifié de voir comment l’État est devenu ce monstre lovecraftien écrasant sans pitié aucune la population sous son obésité bureaucratique, la tourmentant impitoyablement par sa législatite aigüe. Et considérant le syndrome de Stockholm qui tétanise les zélateurs de l’État, il compléterait d’un addendum sa théorie de l’aliénation.

              [minute Maître Capello]séide – nom commun – \se.id\ masculin et féminin identiques : fanatique aveuglément dévoué à un chef, une cause ou à un parti.[/minute Maître Capello]

            • A vous entendre on se croirait en URSS

              Vous n’avez pas été confronté à la bête. Soyez donc plus curieux, jeune puceau :mrgreen:

              • j’aimerais savoir ce que Contrepoint pense du service de la dette (intérets…)
                savoir que notre argent part dans le remboursement vers des acteurs privés (banques…) totalement inutiles, ils produisent que dalle à part du papier et des chiffres; ça c’est pas normal

                • Personne n’oblige l’état à emprunter. Quand à dire que les banques ne servent à rien vous devriez apprendre un peu sur l’économie.

            • Par séides il entend fonctionnaires, qui nous rackettent et nous briment.

          • « …faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse. »

            Ce raisonnement est la porte ouverte au droit positif.

        • https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_et_des_devoirs_de_l'homme_et_du_citoyen_de_1795
          curieusement le document de la BNF est devenu inaccessible
          Pour ma part j’aurais écrit Déclaration universelle des devoirs et des droits de l’homme et du citoyen . . . les devoirs préemptant les droits

          • En même temps, cette constitution est nulle du fait de l’article 16 de la DDHC : tout texte ultérieur contraire aux termes de la DDHC est réputé ne pas être une constitution (par conséquent, les lois s’inscrivant dans le cadre des fausses constitutions n’ont aucune légitimité et relèvent de la résistance à l’oppression).

            Plus je la lis, plus je trouve que la DDHC est une œuvre exceptionnelle, admirable d’intelligence et de concision, un véritable tour de force, un merveilleux don à l’humanité entière. Sans parvenir à les égaler bien sûr, elle est sur le podium juste en-dessous des 10 commandements qui ont offert la Morale à l’humanité.

            • sauf que les 10 commandements ne font pas partie de la « déclaration » ( le déclaratif prime-t-il sur l’impératif ?)
              Nous en sommes donc toujours à « mes droits, mes droits, mes droits » comme les cabris de de Gaulle, quant aux devoirs, quels devoirs? ça existe le mot devoir ? A croire que le concept de devoir serait contraire à « l’esprit » de la dite déclaration, et que les différentes interprétations et réécritures (y compris « musulmanes » et contradictoires )de cette dernière montrent ses points de faiblesse ?
              Serait-ce que ma culture chrétienne m’égare ?
              Merci cependant cher Cavaignac pour m’avoir éclairé sur l’article 16 qui me heurte à son tour. (je suis un béotien sur le plan du droit constitutionnel).

              • Oui je pense que votre culture chretienne vous égard, et j ai la même.
                Le seul devoir que vous avez est de respecter la liberté d autrui, sa propriété et sa personne.
                En faisant ainsi vous ne conviendrez pas à vos convictions morales.

                • bien entendu, si il n’y a plus de devoirs je peux donc signer un contrat et m’assoir dessus ? 🙂

                  • Oui j aime bien les contrats ? et je les honore.
                    Il y A des droits et leur limite est celle du droit des autres.
                    Quel devoir autre que ceux que mon éthique m’impose Ais je ?

                  • @zelectron
                    Bonsoir et bonne année,
                    « Autre question subreptice : La loi de la « DDHC » supplante-elle la loi du coran ? »
                    Absolument. La DDHC a été écrite par des hommes pour l’Homme. Pas transmise d’une entité invérifiable, par la main de l’homme pour quelques hommes.
                    Le Coran, la Bible, la Tora sont des textes religieux qui expliquent les règles de la religion. Les incas sacrifiaient des vierges pour diverses raisons. Ceci est infaisable avec la DDHC.


            • oui bien sur comme le Coran ne peut pas suivre la Bible, c’est impossible, ça reste figé!!!
              Invoquer la DDHC comme un texte sacré est pitoyable. Ne pas s’étonner que le peuple se met en colère quand on bafoue d’autres droits tout autant légitimes. Je sais pas…vivre dignement par exemple.
              Oh et la DDHC parle de progressivité de l’impot hein, juste petite précision…: « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. « 

              • « la DDHC parle de progressivité de l’impot »

                Non, de proportionnalité.

              • Il faut vraiment avoir une pathologie aiguë du neurone pour comprendre « progressivité » lorsqu’il est est écrit « également répartie », alors que ça veut dire l’exact contraire, la progressivité instaurant une scandaleuse inégalité de fait entre citoyens face aux contributions, une profonde injustice légalisée.

                La progressivité des prélèvements obligatoires quels qu’ils soient est parfaitement anticonstitutionnelle, définitivement contraire aux Droits de l’Homme.

                Cela se comprend aisément à l’aide d’un minimum de sens commun : si les impôts sont concentrés sur une minorité, la majorité peut les voter sans risque d’en subir les conséquences. C’est donc une mise en esclavage en règle de la minorité par la majorité, la négation des droits naturels.

              • Vivre dignement n est pas un droit, sauf dans l’infame déclaration universelle des droits de l homme que je ne reconnais pas.
                Vivre dignement, avec combien de mètre carré ? Piscine ou pas ? Combien de repas pas jour ? Quel type de vêtement et d alimentation ?
                Lisez La Loi de Bastiat. Ça vous fera du bien, et vous comprendrez la différence entre le droit positif et le droit négatif.

              • @be curious.
                « également reparti ça veut dire en proportion »
                Si je réparti également un gâteau en 5, chacun de mes convives aura 1/5 du gâteau, soit 20%

                • @Aerosol
                  Bonsoir,
                  La proportionnalité est la seule vraie égalité devant l’impôt : tout le monde paye le même pourcentage. Quand un smicard paye 5% d’I.R, il lui reste 95% de son revenu. Quand un milliardaire paye 5% de son revenu il lui en reste 95%. Il est certain que plus le taux augmente, plus le smicard sera étouffé.
                  Les offensés diront que le milliardaire aura toujours plus : c’est normal il est milliardaire. Pour être égaux, à leurs yeux, il faudrait que le taux soit de 100%, ainsi il resterait l’égale somme de 0 à chacun.

        • Il y a un La liberté de faire ce que l on juge bon pour soi sans nuire à autrui.

          Donc merci de ne pas me faire ce qu on voudrait qu on vous fasse, ça pourrait ne pas me plaire, et ne pas me faire ce que vous voudriez qu on vous fasse, qui sait cela pourrait me plaire.

          Il n y a aucun devoir. Il n y a que des droits, la Propriété, la liberté et la responsabilite. Le reste c est du blabla de droitards ou de collectiviste.

          • Edit:
            Donc merci de ne pas me faire ce qu on voudrait qu on vous fasse, ça pourrait ne pas me plaire.

            • vous n’avez pas pas « vouloir » cela…vous devez l’interdire si besoin par la force..ou fuir..

              • Je n interdis rien et encore moins par la force.
                Et sinon s en prend à ma propriété, à ma liberté que ce soit par la force ou par la loi, croyez moi je me défends et ne suis plus certain de respecter toutes les lois de notre belle démocratie.

        • ça reste du blah blah…

          j’ai des principes qui régissent ma vie..mais j’ai aussi compris une chose les autres n’ont pas les mêmes ou peuvent mentir.
          Je ne suis pas libéral mais je fais partie des gens qui pensent qu’il faut des règles et si possible des règles simples , peu nombreuses et bien comprises pour qu’une société vive paisiblement parce que j’ai dans l’esprit cette idée ridicule que les gens veulent vivre paisiblement or ce n’est pas le cas… les gens sont jaloux et envieux…et dès lors qu’ils se sentent en position de force ils vous spolient et votre paix ils s’en foutent.

          Vous raisonnez selon des principes libéraux très nobles et clairs, vous êtes cohérents..et vous avez la faiblesse de penser que les autres partagent ces principes parce qu’ils le disent…Ce n’est pas le cas.
          Le socialisme renaîtra toujours car il utilise comme ressort la jalousie et l’envie…
          Les gens ne pensent simplement pas que la libertés des autres est aussi sacrées que la leur.

          Les gens mentent et se mentent. voila tout. Sinon les idées libérales auraient gagné.
          Je ne dis pas bien sur qu’il faille arrêter de dénoncer le socialisme mais je pense sincèrement que c’est foutu…
          Il faudra repasser par les horreurs vers lesquelles il conduit pour que les gens n’ont pas respectent mais affirment respectent les libertés fondamentales.
          On est donc parti vers le socialisme. Il faut juste espérer qu’il soit tempéré.
          Le fait est que..
          la propriété privées est elle respectée? non
          la liberté de pensée est elle respectée? non
          la liberté de culte est elle respectée ? non.
          etc…
          des principes « mous »….

          • non pas respectent etc… bizarre..

          • Vous êtes libéral quand ça vous arrange.

            • je ne suis pas libéral…j’aimerais bien voir un endroit où le libéralisme a simplement existé.
              J’ai même tendance à croire que c’est quasiment impossible car la réaction naturelle des pauvres si ils sont nombreux sera la solution de facilité…d’aller prendre à ceux qui ont . Pour les contenir ils on besoin de morale façon religion mais aussi d’un minimum de charité.
              mais bon…

              Je ne suis pas libéral..aucune société n’ est libérale…est ce que j’ai beaucoup de mal à comprendre est comment faire accepter un pas vers « plus de libéralisme » dans une société ou la réalité des prix n’existe pas et où la rente est partout de façon pernicieuse. Ce qui se passe est que celui qui est libéralisé se voit comme un cocu d’un système de profiteur. Le libéralisme pour les autres la rente pour moi..voile le coeur de l’âme humaine VRAIE. Et voila comment le collectivisme se propage , il suffit de trouver un groupe suffisamment large pour revendiquer une rente …
              j’ai d’un coté une société libérale parfaite qui a le mérite de la cohérence et de l’autre coté une société de fait semi collectiviste où la réforme  » juste » me semble difficile sinon impossible et inacceptable du moins sans heurts…
              En somme au point où nous en somme, je crois que la voie vers le libéralisme passe par l’effondrement ou une crise majeure façon « faillite » . Et rien ne garantit que le libéralisme succède à l’effondrement.

          • mais non ce n est pas foutu. Et la liberté, la propriété et la responsabilité ne sont pas des principes mous. Ils sont les seuls qui permettent à chacun d accomplir sa propre recherche du bonheur.
            Maintenant si vous voulez dire que ce n est pas gagné pour les libéraux je suis ok avec vous, mais les principes sont en béton.

            • je ne dis pas ou je me suis mal exprimé, ce qui ne serait pas étonnant , que ces principes sont mous je dis que notre constitution ne les garantit pas..liberté individuelle jamais garantie.
              Nous en avons fait des principes mous , donc des non principes.
              L’état s’arroge le droit de vous foutre dehors de chez vous ..tout ou presque Notre dame des landes est là et jamais abordé…
              Tiens , pour changer de sujet en restant dans le sujet, on a une pub pour une ong en ce moment dans les médias qui entend aider les paysans de pays pauvres… en leur permettant de lutter contre les vilaine multinationales qui les exproprient … ça fait sourire et c’est collector…des ong socialistes faisant la promotion de la propriété privée sans s’en rendre compte…

              • @jacques lemiere
                Bonsoir,
                 » que ces principes sont mous je dis que notre constitution ne les garantit pas..liberté individuelle jamais garantie. »
                Vous avez la cause dans votre phrase.
                La France n’a pas de Constitution pour deux raisons :
                « Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
                « Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
                Avec les partis politiques actuels, les Droits fondamentaux sont jetés à la poubelle. Le pouvoir Judiciaire est aux mains d’un Ministre de la Justice, lui-même membre de la branche exécutive. Cette branche exécutive se permet de proposer, de faire voter ou de passer de force des lois, ce qui est du ressort du pouvoir Législatif.
                « Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, … » Préambule DDHC 1789.
                Dans la DDHC manquent le mot « femme » après homme dans le premier article, et l’article 10 non retenu de Mirabeau.

    • C’est séduisant le socialisme, il donne l’impression à ceux qui le pratiquent qu’ils savent comment fonctionne les choses et leur enlève toute incertitude. Également il donne la sensation que ceux qui soutiennent dans le confort de leur salon le socialisme sont utiles, cela confère un sentiment de supériorité que le respect des droits ne leur donne pas.

  • Quelqu un ici pourrait il m’expliquer ce que sont mes devoirs?, vu que je ne reconnais que des droits et que je reconnais les mêmes droits à l ensemble des personnes de cette planète.
    Bon courage. ?

    • Je parle bien de devoir au sens obligation légale.
      Pas des devoirs moraux qui eux ne concernent que moi ( ceux dont parlait zelectron en faite ), et heureusement sinon ce serait l’enfer sur terre ?

    • Admettez que si j ai des devoirs envers les autres, je suis un peu moins libre. Idem pour les autres. Si ils ont des devoirs envers moi ils sont un peu moins libre également.
      Et la liberté ce n est pas un bout de la liberté.

  • Ça me rend perplexe que même ici on ne comprenne pas la différence entre le droit naturel ( négatif ) et le droit positif.
    J avoue que ça me fout un gros coup de déprime, c est pas pour demain la Liberalie.

  • La création d’un homme nouveau (formaté) est un grand fantasme de tous les totalitarismes. Fort heureusement l’eugénisme ne disposait autrefois que de moyens inefficaces mais qu’en sera t il quand l’ingénierie biologique aura fait de plus grands progrès ? Le pire est alors à craindre.

  • Parfois, il y a une forme de révisionnisme qui consiste à faire de Staline un bouc émissaire de toutes les horreurs de l’URSS. Ce que je veux dire c’est que Staline est l’une des pires ordures de l’humanité, l’un des plus grands criminels de masse (avec Hitler et Mao) mais qu’il ne faut pas oublier que ce n’est pas lui qui a mis en place le système totalitaire de l’URSS. C’était déjà avant lui. Parce que les trotskistes ont fait du révisionnisme pour décharger les autres dirigeants comme Lénine ou Trotsky de leurs crimes pour tout mettre sur le dos de Staline. Ce n’est pas Staline qui a créé le goulag. Les persécutions et le système totalitaire ont commencé avant Staline. Comme dit Alexandre Soljenitsyne: « Le stalinisme n’a existé ni en théorie ni en pratique : on ne peut parler ni de phénomène stalinien, ni d’époque stalinienne, ces concepts ont été fabriqués après 1956 par la pensée occidentale de gauche pour garder les idéaux communistes ». Il faut lire « L’erreur de l’Occident » d’Alexandre Soljenitsyne qui montre que le stalinisme n’existe pas.

  • Petite citation de ce gentil Trotsky :
    « La meilleure place pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c’est le camp de concentration »

    • détail que cela , c’est aussi un formidable inspiratiseur au point de vue du niveau de l’heroinomanie romantique.
      Il y a les bons tueurs et les mauvais tueurs voyons!
      Il y a celui qui tue le capitalisme..et qui tue des innocents au passage ( mais souvent capitalistes sans le savoir) et il y a les mauvais.

  • Trotsky ne valait pas mieux que Staline et il y a beaucoup de crimes sur ses mains.
    Sur Trotsky: http://thefederalist.com/2017/10/26/red-october-happened-100-years-ago-soviet-ideology-lives/

  • L’eugénisme est consubstantiel au socialisme avec le nationalisme. Pas étonnant que les partis et syndicats de gauche défendent farouchement le salaire minimum qu’un gouvernement socialiste a instauré, celui de Pétain : pendant longtemps leur but était d’éliminer les femmes et les étrangers du marché du travail.

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