Ce petit don discret des industries pharmaceutiques

Les industries pharmaceutiques font parfois des dons qui restent discrets mais sont pourtant décisifs pour le bien être de l'Humanité.
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Ce petit don discret des industries pharmaceutiques

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Publié le 27 décembre 2017
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Depuis des temps immémoriaux, l’humanité doit combattre des maladies et des infections qui l’ont durablement affaiblie et ont constamment ralenti son progrès. Les exemples de la peste noire, du choléra ou de la lèpre viennent facilement à l’esprit tant ces fléaux ont touché tous les continents et ont laissé dans les livres et les arts des traces encore visibles de nos jours. Et si ces maladies ont été durablement repoussées dans les pays développés, même actuellement au XXIème siècle, des continents entiers en font encore l’expérience.

C’est tout particulièrement le cas avec les NTD, neglegted tropical diseases ou maladies tropicales négligées, qui sont un groupe de diverses maladies tropicales fréquentes au sein des populations à faible revenu dans les régions en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Elles sont causées par divers pathogènes au premier rang desquels les parasites helminthes ou protozoaires, mais également les virus et les bactéries.

On parle ici de vraies saloperies, de pathogènes qui empêchent le développement des fœtus humains ou des enfants, provoquent des infections oculaires abominables, des souffrances insupportables ou des stigmates visibles qui excluent la victime de toute vie en société (on trouve ainsi la cécité des rivières, l’éléphantiasis, le trachome, les parasites intestinaux et la bilharziose, par exemple). Dans ces NTD, les parasites, véritables monstres d’épouvante, ne trouveront aucun défenseur de la cause animale pour s’élever contre leur disparition (encore que, des fois, on se demande), d’autant que le nombre de leurs victimes rend les désastres provoqués par le terrorisme, le socialisme et Christophe Maé véritablement dérisoires puisqu’on parle en dizaine de millions, tous les ans. Le plus triste et le plus absurde dans cette situation est que les traitements pour se débarrasser de ces fléaux existent déjà.

Cependant, devant ce constat effrayant, devant cet entassement macabre de victimes que les médias oublient commodément, tout espoir n’est pas perdu, loin s’en faut, comme en témoigne cette intéressante vidéo.


(C’est en anglais. Cependant, des sous-titres en français, compréhensibles mais très mal écrits, sont heureusement disponibles)

On apprend en effet que, depuis quelques années et la Déclaration de Londres, plusieurs firmes pharmaceutiques se sont lancées dans l’éradication de ces maladies et de ces parasites, en produisant une masse considérable de traitements, en les mettant gratuitement à disposition d’équipes de soignants qui vont, sur place, les administrer et suivre les populations victimes lors de leur traitement de fond.

Le but de cette opération dont la presse ne parle guère est de faire complètement disparaître ces NTD d’ici 2020. D’ici là, 18 milliards de dollars en médicaments auront été distribués. Jusqu’à présent, cette distribution a permis en 2015 à 850 millions d’individus de profiter de ces traitements gratuits et à des millions d’entre eux de se débarrasser de troubles débilitants. Au-delà de ce qui reste, pour le moment, le plus gros don en matière médicale que le monde ait vu, on peut aussi compter sur l’impact sanitaire le plus significatif depuis la disparition de la variole.

En outre, la guérison de ces millions d’individus et la disparition de ces pathologies très incapacitantes entraînera une amélioration très sensible des niveaux de vie des populations concernées : là où, jusqu’à présent, une proportion importante de ces individus était incapable de créer des richesses pour eux-mêmes et pour le reste de la société, on va se retrouver avec une population en bien meilleure santé, bien mieux à même de pourvoir à ses propres besoins.

Et surtout, comment ne pas imaginer que, parmi ces individus, se trouve peut-être le prochain prix Nobel de médecine, de physique ou de chimie, une future médaille Fields qui révolutionneront les sciences humaines et qui, sans ces traitements, n’auraient jamais pu survivre ou seulement voir le jour ?

En tout cas, on peut tirer quelques enseignements de cette initiative : non, l’ensemble de l’Humanité ne baigne pas dans le bonheur, loin s’en faut, mais des individus chaque jour plus nombreux travaillent sans relâche pour qu’au moins, le sort de tous s’améliore. Et plus précisément, oui, les industries pharmaceutiques sont des entreprises capitalistes, oui, elles recherchent avant tout le profit et ne s’en cachent même pas, mais non, elles ne sont pas fermées à la charité, loin s’en faut puisqu’elles participent activement à ce programme. Citons quelques unes de ces « big pharma », pour bien comprendre que ce ne sont pas de petits labos indépendants tenus par des gourous New-age, mais bien Abbott, AstraZeneca, GSK, Merck, Bayer, Sanofi, Pfizer, Novartis, … S’il y a bien des entreprises qui sauront distribuer en masse des produits sanitaires de qualité, ce sont bien ces labos là, n’en déplaisent aux conspirationnistes toujours prêts à les voir derrière l’une ou l’autre machination abominable.

Enfin, notons que cette initiative a été lancée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Organisation non gouvernementale instituée à des fins non lucratives, elle est cependant directement issue du capitalisme puisque financée par les dons de Bill Gates, le magnat de l’informatique et du logiciel. Autrement dit, ce sont les consommations de millions d’entreprises et de particuliers, et la richesse qu’ils ont créées qui ont permis à Microsoft, entreprise de Bill Gates, de faire de lui un milliardaire. Ce sont des comportements humains de marché, capitalistes et de recherche du profit personnel qui auront permis à cette entreprise de dégager des bénéfices qui abondent maintenant directement l’une des fondations les plus richement dotées de la planète, fondation qui a lancé la plus vaste offensive contre des maladies millénaires.

Voilà un message qui, en cette période de fêtes, remet quelque peu les pendules à l’heure, ne trouvez-vous pas ?


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Sur le web

Article initialement publié en décembre 2016.

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  • Ah si seulement vous dénonciez les méfaits du capitalisme avec la même vigueur que vous célébrez ses vertus, on pourrait presque vous prendre au sérieux et être ému par ce joli conte de noël!

    • Ça c’est une réponse argumentée ! Au siècle dernier nous avions Jaurès, maintenant place à moody !

      • Jaurès était loin d’être parfais (il était socialiste, après tout) mais il savait argumenter au fond, et il savait changé d’avis (par exemple, il était anti-sémite au départ, avant de devenir dreyfusard).
        Autre élément significatif : à l’époque se posaient déjà les mêmes questions qu’aujourd’hui sur le financement de la protection sociale et des retraites, notamment : État ou pas État ? capitalisation ou répartition ? Jaurès était pour un système par capitalisation hors État (sous contrôle ouvrier : mutuelle syndicale), et il expliquait très bien pourquoi la solution opposée, (actuellement en vigueur ! ) serait une catastrophe pour la classe ouvrière : c’est elle qui payerait pour tout le monde sans avoir le moindre pouvoir de décision (tenu par le gouvernement), avec un pillage et du gaspillage généralisé parce que tout le monde s’en foutrait (des fois on a l’impression de lire du Bastiat…) . Ce qui est exactement ce qui se passe.

        Bref : Jaurès n’a pas dit et fait que des choses sensées, mais il en a fait, alors que moody … Peut-être que moody finira par mettre son cerveau en marche et devenir comparable, mais d’ici là, comparer moody à Jaurès c’est lui faire bien trop d’honneur.

        • Mon commentaire était justement destiné à décrire une dégradation dans le camp des socialistes, un peu comme j’aurais pu dire « au siècle dernier nous avions Brel, maintenant place à Biolay »… Brel qui a écrit une chanson sublime intitulée « Jaurès », par ailleurs !
          Un Jaurès, en effet, autrement plus respectable à mes yeux que les éléments rosissants du socialisme aristocratique contemporain, entre autres parce qu’il soutenait vigoureusement le progrès technique, le développement des sciences et de la production !

          • Pardon, j’avais compris de travers votre commentaire. Mes excuses de vous avoir obligé à une précision
            bref : oops !

          • Votre remarque en appelle une autre :
            Jaurès était socialiste par réflexion personnelle suite à ses propres observations sur le monde, ses idées étaient les siennes suite à ses propres efforts, contre le troupeau de l’époque et parfois contre ses amis, et dans un contexte très concurrentiel, laissant peu de chance à un individu sans qualité de devenir remarquable.

            moody est un socialiste d’élevage en batterie, 100% végétaux, minéraux et vitamines sans OGM, dans un milieu qui a été conçu spécifiquement pour le confort du socialiste.
            Forcément, ce n’est pas la même trempe.

          • « Le libre échangisme qui sacrifie les producteurs aux échangeurs, aux transporteurs, aux manieurs d’argent, à la banque cosmopolite. Il livre aux frelons juifs le miel des abeilles françaises »
            Jaurès, Discours de Tivoli, 1898

            Effectivement Jaurès était fréquentable. 😀

        • Euh, si avec la dégradation des capacités cognitives, moody c’est Jaurès, sinon c’autait été Doolphy :mrgreen:

    • Le socialisme ne tente même plus de justifier son propos…

    • Ah si seulement vous dénonciez les méfaits du capitalisme socialime
      On est d’accord :mrgreen:

    • Essayer de trouver des bienfaits et des avantages au sociaslisme, ensuite vous pourrez critiquer le capitalisme.

      • vous êtes injuste. Le « capitalisme » a objectivement des cotés affreux, et le critiquer est facile parce que c’est justifié.
        On ne comprend rien au tropisme gauchiste et à la séduction du socialisme et autres doctrines promettant le paradis sur Terre (pour un tout petit prix que vous ne regrettez pas : juste votre âme), et donc on est incapable d’y répondre, si on refuse de voir les défauts pourtant évidents du capitalisme. Ça vous fait juste passer pour un insensible doctrinaire (un comble, pour un libéral) qui ne voit pas la réalité du monde.

        La seule chose qui le sauve, c’est que toutes les alternatives sont bien pire encore. Comme la démocratie, en fait, puisque c’est ni plus ni moins la même chose : « le pire de tous les régimes, à l’exception de tous les autres ».

        • Quel côté affreux, quel défauts évidents? Celui d’avoir sorti des milliards de personnes de la misère? D’avoir financé le progrès scientifique et technique? Il faut de l’argent pour les recherches scientifiques. N’attribuez pas au capitalisme les vices qui sont le propre de l’homme, qui réussi à détourner en mal toute création humaine!

        • Le socialisme est une idéologie, le capitalisme un système juridique. Et vous arrivez à les comparer ?

    • Bravo moody, je me disais la même chose depuis fort longtemps! Ici tout est à la gloire aveugle du capitalisme, du libéralisme et autres ismes qui ne veulent rien dire.

      • Il n’est pas permis à tout le monde de réfléchir. D’une il faut de la culture, un minimum de savoir sur le fonctionnement de l’économie. Deux il faut être intelligent pour pouvoir raisonner. Trois il faut être lucide!
        Alors Amora, vous ne vous êtes pas encore rendu compte que le socialisme a ruiné TOUS les pays qui l’ont appliqué? Et que ruinés, leurs populations vivaient dans la pénurie pour les plus développés, et dans la misère pour ceux qui ne l’étaient pas? Un Cubain est payé 15 dollars par mois, alors que le seuil de la grande pauvreté est fixé par l’ONU a 2 dollars par JOUR. Il l’a doublé vu le développement économique en cours dans le Tiers-monde depuis la chute du pays du socialisme réel, l’URSS et ses colonies!
        Pour les gens qui vivent dans la misère, qui ne mangent pas à leur faim, ces ismes veulent dire quelque chose, comparé au nantis comme vous!

    • Il faudrait argumenter un minimum, pas balancer une phrase bateau.
      Le capitalisme n’est pas parfait et il a ses défauts. Au delà de cette acte de générosité sans précédent des grands labo (qui est fait aussi pour se racheter une image), cela reste un beau geste.

      Les articles sur contrepoints montrant que le monde pharmaceutique n’est pas tout beau tout rose existent, surtout lorsqu’il serait nécessaire d’accentuer la concurrence dans ce secteur d’activité afin de tirer les prix vers le bas et de rendre accessible les médicaux à tous et de booster l’innovation pour le bien de l’humanité, ceux à quoi les labo ne veulent pas car ils sont assis sur une manne.

      • Il n’y a que des crétins comme vous pour dire une chose et son contraire dans le même post….Il faut baisser le prix des médicaments….Et booster l’innovation….Qui comme tout le monde le sait ne coute rien…

        • Très juste, mais les gens ignorent que la création d’un nouveau médicament demande des années avant sa mise sur le marché, et que de ce fait cela coûte des milliards aux labos. Recherches, développement, tests, certification! Et ils pensent encore moins que s’ils ne font pas de bénéfices ils feraient faillite et ne pourraient plus fournir le moindre médicament pour soigner les malades.

        • Toujours sympa d’insulter, cela montre votre niveau.

          Innover ne veut pas dire obligatoirement plus couteux pour le patient, si un labo se trouve à être seul sur une maladie, il sera en position de force pour la fixation du prix, si d’autres laboratoires peuvent entrer sur le marché et proposer d’autres molécules, il y aura concurrence et donc une baisse du prix CQFD…

          Et je suis parfaitement que la durée moyenne d’une mise sur le marché d’une molécule est de 11 ans pour un cout de 1 milliard d’euros en moyenne.

          Après il existe d’autres solutions, comme supprimer les nombreuses normes de mise sur le marché d’un médicament dont les petits laboratoires se plaignent car extrêmement long et couteux.

          Et merci je suis au courant qu’une entreprise doit faire des bénéf, j’en conseille tous les jours.

          • Je m’interroge sur la qualité des conseils que vous prodiguez aux entreprises assez naïves pour vous utiliser.
            Je dirige trois sociétés, tant en France qu’à l’étranger et j’éviterais de contracter avec un type qui veut faire baisser les marges des entreprises tout en prescrivant un surinvestissement en R&D, surtout dans un domaine comme la pharmacie en train d’être liquidé en Europe par des politiques démentes de génériques à tout va….

            • Si j’ai encore un emploi je peux éventuellement penser que les experts comptable sont satisfaits de mon travail, sinon je serai au chômage, et il faut savoir que se sont pas des tendre avec le boulot. (vous devez le savoir vu que vous êtes chef d’entreprise)

              Je demande pas à ce qu’on réduise leur marge, comme vous le dites très bien, un autre problème est celui des génériques et il y en a d’autres. Il suffit de voir par exemple qui rentre au capital des petits labo qui en prend possession.

              Je parle plutôt d’intensifier d’avantage la lutte concurrentielle, de favoriser l’investissement et pour moi cela passe par les normes, la fiscalité (sur le capital et le travail, qui est démentielle en France, même si le CIR permet de réduire les coûts mais qui est incomplet, quand on sait que le CICE concerne uniquement ceux qui gagnent au plus 2.5x le SMIC et que des chercheurs/ingénieurs couteux bien plus cher).

              Ps: Si vous voulez promouvoir le libéralisme, essayez d’être plus courtois, sinon il sera difficile de faire avancer nos idées quand on agresse les autres, déjà qu’il est difficile d’en parler dans la société sans se luncher. :p

          • « …il sera en position de force pour la fixation du prix, si d’autres laboratoires peuvent entrer sur le marché et proposer d’autres molécules, il y aura concurrence et donc une baisse du prix CQFD… »
            Renseignez-vous, c’est exactement ce qu’il se passe actuellement.
            Avant de développer un médicament, un laboratoire dépose des milliers de brevets de molécules. Or ces brevets, sont publics une fois posés. Les laboratoires sont parfaitement au courant des avancées et développement en cours chez leurs concurrents. C’est pour cela que, en général, quand un nouveau médicament innovant est validé et mis sur le marché (fruit de 11 à 14 années de recherche et de tests), des molécules concurrentes apparaissent sur le marché les 3-4 années suivantes.
            Donc un laboratoire est en position de force sur le marché que pendant 3-4 ans (souvent moins). C’est les 3-4 années les plus rentables pour un laboratoire. L’arrivée d’une molécule concurrente prend des parts de marché à la 1ère et ce d’autant plus que son prix est inférieur pour une efficacité identique.
            Une exception (partielle): quand le médicament est issu d’une recherche compliquée ou d’un processus de fabrication maîtrisé que par peu de labo. Dans ce cas, l’arrivée de concurrents est plus lente. Mais si ce médicament est source de plus-values importantes pour le fabricant, il y aura des molécules concurrentes qui apparaîtront immanquablement.
            Donc le processus de baisse des prix que vous appelez de vos vœux est déjà en cours depuis des décennies. Il est par contre souvent limité par les organismes étatiques de certains pays qui fixent de manière arbitraire le prix de vente des médicaments. Cela offre des rentes de situations à certains médicaments et empêche parfois l’arrivée de nouveaux médicaments soit en leur imposant un prix de vente trop bas (qui fera que le labo lui-même ne fera pas la démarche de le mettre en vente dans ce pays) soit en leur refusant directement l’autorisation de mise sur le marché (AMM) jugeant que l’effet du nouveau médicament n’apporte rien de nouveau (identique à celui déjà sur le marché). L’un ou l’autre de ces deux cas supprime la possibilité d’une concurrence entre produits source potentielle de baisse des prix. Par contre, ces organismes étatiques ne pourront jamais empêcher un laboratoire en situation (temporaire) de monopole sur un médicament très innovant, de le vendre le prix qu’il voudra…

    • Quels méfaits du capitalisme? Citez nous en un seul. Les méfaits sont dû à l’avidité humaine, exclusivement aux vices humains! Le capitalisme a permis à des milliards de personnes de sortir de la misère, il a donc sauvé des milliards de vies! Mais il faut réfléchir un brin pour cela. C’est comme si un criminel accusait le pistolet d’avoir tué sa victime.

  • Ne pas oublier que durant des années de 1890 aux années 1990 des centaines de médecins issus de l’Ecole Principale du Service de Santé de la Marine et des troupes de marine, plus communément appelée Santé Navale ont servi avec abnégation, courage, dans toute l’Afrique, Madagascar, Viêt Nam pour apporter aux populations les soins nécessaires pour essayer d’éradiquer ces « grandes endémies » parfois au péril de leur vie, et de la vie de leurs proches.

  • C’est aussi l’un des principes du système capitaliste.
    Partant du principe que l’humain est égoiste (et surtout les gauchistes car en fin de compte ils souhaitent que les plus riches qui travaillent payent pour eux), les ultras riches savent aussi qu’à long terme, nous avons besoin de tout le monde, et que le bien être de la population dans son ensemble participe aussi à son bien être personnel.
    Ce n’est pas de l’angélisme ni quoique ce soit, mais juste un calcul rationnel.
    L’humain a inventé des lois pour que tuer soit interdit, parce que cela contribuait à un apaisement general et à une sécurité globale.
    Tout n’est qu’égoisme, l’humanisme n’est que poudre aux yeux, mais cela a du bon si l’on raisonne sur le long terme.

  • J’apprécie généralement les chroniques de h16, mais là j’ai l’impression qu’il a trop fumé la moquette (il a d’ailleurs étalé quelques fautes d’orthographe, ce qui est très inhabituel).
    Parce que quand-même, pour tout observateur lucide, la générosité de Bill Gates ressemble franchement à celle de Pablo Escobar.

    • Si vous êtes lucide, éclairez nous! Entre Pablo Escobar tranfiquant de drogues et Bill Gates qui s’est retiré des affaires pour se consacrer à sa fondation, j’avoue que je ne vois pas vraiment la ressemblance.

      • Une fortune fondée sur le pillage (des idées) des autres, les torpilles contre les concurrents plus doués (linux), l’intimidation comme arme de destruction massive et l’achat d’une grande popularité.
        Bien sûr la comparaison n’est pas parfaite, à ma connaissance Bill n’a assassiné personne.
        Et il a tout de même amené à sa perfection la technique du marketing par la frustration, chère à l’industrie pharmaceutique justement.
        Certainement pas un modèle de libéralisme en tous cas.

        • le pillage (des idées) des autres

          Les idées appartiennent à tout le monde (contrairement aux brevets et autres droits de propriété intellectuelle). C’est facile d’avoir des idées. C’est plus difficile d’en faire des produits qui de vendent aux 4 coins de la planète.

          les torpilles contre les concurrents plus doués (linux),

          Linux va très bien, merci pour lui.

          la technique du marketing par la frustration
          Vous êtes frustré? 😀 Personne ne vous oblige à acheter des produits Microsoft, il me semble.

          Certainement pas un modèle de libéralisme en tous cas.

          ça je ne sais pas, mais c’est assurément un modèle de réussite. C’est aussi un modèle pour avoir accepté de passer la main pour donner de l’argent et du temps à sa fondation.

          • Personne ne vous oblige à acheter des produits Microsoft, il me semble.

            Vous ne semblez surtout pas avoir entendu parler de la fameuse « taxe windows », renseignez vous.
            Pendant des décennies, tout fournisseur de matériel (ordinateurs et périhériques) était obligé de le livrer avec des licences micro$oft et d’empêcher toute possibilité de logiciels concurrents.
            Les récalcitrants qui grâce au « reverse engineering » parvenaient à contourner l’interdit étaient ruinés par les poursuites judiciaires abusives et autres pilules empoisonnées.
            Quand on s’enrichit par l’élimination brutale des concurrents plus talentueux, il est facile et même rentable, d’avoir l’air généreux en finançant des causes populaires (façon Escobar).
            N’oublions pas que dans le couple fondateur de Microsoft, le commercial glouton Gates devait tout au technicien visionnaire Allen qui a quitté la boîte sans avoir jamais triché, pour se consacrer à un mécénat technologique autrement plus impressionnant et méritoire que la sinistre farce qu’est devenu Windows.

            • La « taxe » Windows est une vieille histoire et même à l’epoque il était parfaitement possible d’assembler un PC pour mettre Linux dessus. Je l’ai fait et c’etait tres bien pour un serveur mais vraiment rustique pour un poste de travail…

              Microsoft a certainement eu des méthodes de vente agressives en abusant de sa position dominante. Ces méthodes sont arrivées après que Microsoft soit devenue une très grande réussite.

              Par ailleurs les mérites de Paul Allen n’enlèvent rien à ceux de Bill Gates.

            • Rien sur Apple, la marque qui empêche l’installation sur ses machines de tout OS autre que le sien ?

        • Saviez vous que Melinda Gates lors de ses conférences pour la fondation fait régulièrement l éloge de Coca cola.
          En effet, partout dans le monde, même dans le bled le plus reculé on retrouve la fameuse marque, qui est ainsi prise en exemple logistique qu il faudrait repliquer pour la distribution des médicaments. c’est la grande différence entre les dogmatiques et les « capilalistes », ces derniers sont efficaces et participent activement à l amélioration du monde.

        • @mc2
          C’est vous qui affirmez tout cela, mais c’est arbitraire et uniquement basé sur une fausse interprétation. Vos jugement de valeur n’ont pas leur place ici. Tout un chacun peut installer Linux sur son ordinateur, personne ne vous oblige à utiliser Windows. En fait j’opte pour la jalousie et l’envie envers un type qui a réussi, doublé d’idéologie politique, pour expliquer cette infâme calomnie outrancière, le comparant à Escobar! (Et Windows est conçu pour le commun des mortel qui ne connaît rien à l’électronique, d’où son succès). Quand au libéralisme vos calomnies prouvent que vous en êtes à l’opposé!

    • pouvez vous mieux expliquer la comparaison?Je ne suis pas lucide.

      Je préfère recevoir une caresse de Hitler qu’un baffe de Gandhi.

    • Tiens, j’ai du marcher sur un tube de prêt-a-penser. Y’en a de partout.

      Bill et Pablo, pas bien. Et pis, pareil. Si. Si.
      Circulez, y’a rien a voir.
      Des neurones au chomedu, de la prétention, de l’insulte gratuite, de l’ignorance en barre, le commentaire minable a 2 centimes bien franchouillard de quelqu’un n’ayant pas fait le millionième de ce qu’un M. Gates a fait pour l’humanité.

      • si rendre un peu de l’argent qu’on a volé en volant les idées des autres et en imposant par toutes sortes de moyens douteux un OS merdique, c’est rendre service à l’humanité, vous n’êtes pas difficile…

        • Aux dernières nouvelles personne n’est obligé d’acheter l’OS en question.

          • Tout à fait vrai aujourd’hui. Voilà pourquoi Microsoft n’est plus (de loin) la société technologique la mieux cotée, comme c’était le cas à l’époque où les alternatives n’étaient pas aussi facilement disponibles qu’aujourd’hui.
            Une chose est certaine: si Bill n’avait pas les réseaux mis à disposition par sa famille et le sens des affaires qu’il a eu, l’humanité n’aurait pas eu à se coltiner une bonne dizaine d’années un OS « merdique », pour reprendre une citation pas si abusée que ça.
            Le comparer à Escobar est certes abusé, mais en faire un saint l’est tout autant. Car le dicton « ne demandez jamais à un multi-millionnaire comment il a gagné son premier million » lui colle à merveille.

            • Parce que les autres OS disponibles à l’époque étaient mirifiques? Je n’en ai pas le souvenir.
              L’évolution de Microsoft est un bon exemple du processus évolutif d’un marché. Tout d’abord en situation dominante car le seul (ou presque) à fournir un produit demandé par beaucoup et de qualité correcte (perfectible j’entends bien les critiques mais qui remplissait à peu près son rôle) puis sa place (encore très forte) se réduit progressivement avec l’arrivée de produit concurrents.
              Quand vous êtes en situation dominante, vous concentrez toutes les critiques.

              « si Bill n’avait pas les réseaux mis à disposition par sa famille et le sens des affaires qu’il a eu,  »
              Je pense que c’est le propre des entrepreneurs qui arrivent à développer un produit innovant sur un marché nouveau pour arriver à faire de leur entreprise une structure de taille internationale.

              « le dicton « ne demandez jamais à un multi-millionnaire comment il a gagné son premier million » lui colle à merveille. »
              Dicton collant parfaitement à la mentalité française pour qui l’argent gagné l’est « forcément » aux dépens des autres…

              • DOS, ensuite Windows ont récupéré des concepts déjà mis en place par d’autres. Bill n’a rien inventé. Et oui, les autres OS disponibles à l’époque, s’ils n’étaient pas « mirifiques », étaient bien meilleurs. Regardez, par exemple, l’interface et la stabilité d’un Mac à l’époque de Windows 3. Il n’y a pas photo.
                Il n’a jamais été « le seul » à fournir ce service. Il a profité par contre à fond du capitalisme de connivence qui a fait qu’il a pu s’introduire partout où l’Etat avait un mot à dire. Ce qui a fait que, derrière, les éditeurs de logiciels ont dû s’adapter et écrire des applications pour le système que les clients potentiels avaient déjà. Effet boule de neige.
                Vous n’avez pas bien compris. Ou alors vous êtes content du fait que les impôts que vous payez arrivent dans la poche, disons, de Drahi, Niel ou autres Bergé en tant que subventions pour leurs journaux (par exemple). La différence entre nous et eux est que certains ont les réseaux pour influencer le pouvoir politique à diriger l’utilisation de l’argent public, tandis qu les autres non.

                • Ils étaient bien meilleurs, selon vous, mais ne se sont pas imposés auprès des utilisateurs.
                  La discussion sur le Mac peut reprendre 30 ans plus tard si vous le souhaitez, quant à ses avantages et inconvénients. Malgré tous les avantages vantés par ses thuriféraires, le Mac ne s’est pas imposé à l’époque. Les utilisateurs du Mac ne juraient que par le Mac mais beaucoup d’autres ne l’appréciaient pas. Des imbéciles sans doute diriez-vous…à moins simplement que le Mac ne répondait pas à leur besoin.
                  Je sais bien que Microsoft a eu un procès pour abus de position dominante (qui s’est terminé par un accord amiable). Mais en quoi le capitalisme de connivence a pu jouer pour le faire arriver à cette position dominante?
                  Bill Gates a eu l’intelligence de s’allier à IBM qui était la référence à l’époque pour les ordinateurs et de profiter de son réseau. En quoi est-ce condamnable? Ou est le capitalisme de connivence?
                  Qui plus est, IBM acheta à Microsoft une licence non exclusive pour un système d’exploitation ce qui permit à Bill Gates d’en vendre des clones à d’autres fabricants, IBM empochant d’ailleurs des redevances sur le MS-DOS pour les correctifs qu’elle y a apportés (débogage). Conséquences: diffusion du DOS de Microsoft sur tous les fabricants d’ordinateurs portables dont la référence à l’époque était d’être (IBM-)PC compatible…
                  Il y a une stratégie industrielle et commerciale en avance sur ses concurrents et qui a compensé les imperfections initiales du produit. Pour preuve, de nos jours les concurrents ont fini par rattraper une partie du retard mais Microsoft a encore beaucoup de poids.
                  Donc, pourriez-vous m’indiquer quels épisodes j’ai manqué et qui vous font porter cette accusation? Où donc est le capitalisme de connivence dans tout cela? Où est l’intervention de l’Etat? Quel Etat a passé lois et réglementations pour empêcher le développement d’autres DOS?
                  Quant à votre petite remarque finale, expliquez-moi en quoi l’argent publique a financé le développement de Microsoft?

                  • J’y peux vraiment rien… Vous donnez la réponse tout seul à vos questions, mais vous ne la voyez pas.
                    Vous dites: « Bill Gates a eu l’intelligence de s’allier à IBM ». Et moi je vous remplace « intelligence » par « réseaux », c’est tout.
                    Vous voulez savoir « Quel Etat a passé lois et réglementations pour empêcher le développement d’autres DOS? » Mais bon sang, donnez-moi celui qui N’A PAS passé des réglementations pour imposer DOS/Windows au sein de ses administrations? Pas besoin d’interdire les autres, ce n’est pas comme ça que le capitalisme de connivence fonctionne.
                    Apple a eu à peu près la même approche à l’époque avec les Mac que plus récemment avec les iPhone/iPad, le marketing en moins. On peut éventuellement penser qu’ils étaient en avance pour leur temps… Ça pour Windows. Quant au DOS, toute personne ayant un minimum de connaissances informatiques sait très bien qu’il y a un monde entre Unix et DOS, et ce depuis toujours.
                    Par ailleurs, « les imperfections initiales », c’est une blague, non? Comment se fait-il que le seul OS vraiment ciblé par les hackers soit celui de Microsoft? Juste un exemple… Car j’ai été en contact avec les gars de Redmond (quand je n’avais pas d’autre choix, càd à l’époque où leur « position dominante » était vraiment incontournable) et je peux vous dire qu’ils n’avaient strictement rien à faire de leurs « imperfections », peu importe le produit.
                    Je maintiens, l’humanité aurait pu s’en passer, de ces années de lavage de cerveau.

                    • Petit rappel :
                      capitalisme de connivence (crony capitalism) : terme décrivant une économie où le succès en affaires dépend de relations étroites avec les représentants du gouvernement.

                      Donc, si l’Etat demande à ses services d’utiliser tel ou tel programme ou logiciel, c’est simplement un choix de gestion/organisation de ses propres administrations (comme toute entreprise d’ailleurs). Ce n’est pas du capitalisme de connivence.
                      Vous pouvez discuter de la pertinence du choix de l’Etat en matière de DOS, mais quel choix avait-il ? Un DOS utilisé par IBM et de nombreux autres fabricants ce qui rend ces matériels compatibles entre eux et un DOS « meilleur » mais de faible diffusion, incompatible avec les poids lourds de l’informatique mondiale et produit par une entreprise à la santé financière fragile (Apple a frôlé plusieurs fois la faillite) ? Le choix de l’Etat est logique (pour une fois !).

                      « Vous dites : « Bill Gates a eu l’intelligence de s’allier à IBM ». Et moi je vous remplace « intelligence » par « réseaux », c’est tout. »
                      Ah, si vous redéfinissez les mots, c’est plus simple effectivement. Avec une connotation négative, bien sûr.
                      Les entreprises n’arrêtent pas d’échanger entre elles : rachats, contrats, échanges, etc. Si vous considérez cela comme la constitution de « réseaux » à connotation forcement délétère… Il ne vous manque plus que quelques assertions sur le capitalisme mondialisé et exploiteur de l’humanité pour que le tableau soit complet.
                      Donc, les seules entreprises qui trouvent grâce à vos yeux, sont celles qui restent isolées dans leur coin et ne se développent que par elles-mêmes ?

                      « Comment se fait-il que le seul OS vraiment ciblé par les hackers soit celui de Microsoft? »
                      Ben, tout d’abord parce que c’est celui qui est utilisé quasiment partout. Vous n’allez pas perdre du temps et de l’énergie à développer des processes de hacking pour des DOS très peu utilisés.
                      D’ailleurs, avec son succès et sa diffusion croissante, le matériel d’Apple commence lui aussi à faire l’objet d’attaque de hackers. Certes, un faible nombre par rapport à Microsoft, mais cela commence à se voir. Et c’est logique. Si un jour le matériel d’Apple devient majoritaire, il sera hacké comme Microsoft.

                      « toute personne ayant un minimum de connaissances informatiques sait très bien qu’il y a un monde entre Unix et DOS, et ce depuis toujours. »
                      On est d’accord, mais comme vous le dites vous-mêmes : des personnes « ayant un minimum de connaissances informatiques ». C’est exactement ce genre de personnes qui ne juraient que par le Mac à l’époque. Et le Mac répondait à leur attente. Par contre, l’utilisateur lambda était beaucoup moins (voire pas du tout) sensible à ces arguments. Ce qui explique également le différentiel de diffusion.

                      « et je peux vous dire qu’ils n’avaient strictement rien à faire de leurs « imperfections »
                      Pourquoi en auraient-ils eu à faire puisque la concurrence était quasi-inexistante. La donne a progressivement changé quand la concurrence s’est affutée.

                    • Eh ben, le niveau de réponses est arrivé au maximum. Je dois du coup me répondre à moi-même…
                      Bill s’est allié à IBM à une époque où Microsoft ne représentait encore rien. Ce n’est pas sa capacité à convaincre qui a fait l’affaire, ni la qualité de son produit, mais son nom. Passons.
                      Le succès en affaires de Microsoft a été, surtout dans les années ’80, lié aux choix des Etats. Et vous êtes en train de m’expliquer que ce n’est pas du capitalisme de connivence? Des décisions opaques qui concernent de l’argent public? Sérieux?
                      Juste pour information, en Roumanie il y a eu très récemment des condamnations assez lourdes dans un procès « Microsoft » sur d’anciennes affaires de trafic d’influence des années ’90 (communisme oblige, avant le problème ne se posait pas là-bas). Et d’autres procès de même type, et avec certains mêmes acteurs, traînent des pieds… Je sais, c’est pas en France qu’on risque de voir ce genre de choses, mais pas pour les raisons que vous aimeriez.
                      Si vous arrivez à m’expliquer en quoi DOS (OS en ligne de commande) était à l’époque supérieur pour « l’utilisateur lambda » à Unix, également en ligne de commande… Vous êtes sérieux? Le choix n’était pas fait par ce fameux « utilisateur lambda », justement. Et regardez l’évolution des parts de marché, ainsi que les raisons qui ont fait pencher la balance…
                      Vous ne voulez pas le voir, tant mieux pour vous, mais Bill et Microsoft sont un pur produit du capitalisme de connivence. « Too big to fail », mais aujourd’hui il n’y a pas de « M » dans « GAFA ». A vous de voir pourquoi…
                      Quant aux virus et autres attaques, vous devez savoir que, depuis la démocratisation des smartphones et autres tablettes, Windows n’est plus l’OS le plus répandu. Et pourtant… Il doit y avoir d’autres explications, ne croyez-vous pas?
                      Et pour ce qui est de la concurrence, il y a toujours eu sur les compilateurs, navigateurs et autres éditeurs de texte. Seulement, à une époque la mise à disposition des informations n’était pas l’habitude chez Microsoft, on peut dire même le contraire. Concurrence non faussée, comme on dit, pour rappeler la « position dominante »…

                    • @durru
                      En quoi le nom de Bill Gates a été l’élément décisionnel pour IBM? IBM s’est d’abord adressé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall pour lui fournir une version de son système d’exploitation. Les négociations n’ont pas abouti et IBM s’est tourné vers Microsoft. Ce dernier n’est donc pas un premier choix.

                      A vous entendre, l’Etat n’a pas le droit à se fournir auprès de sociétés privées ?
                      « Des décisions opaques »
                      Vous semblez indiquer que la décision de prendre IBM était injustifiée. Sur quoi vous basez-vous ? IBM était le plus important fabricant d’ordinateurs (aux US tout du moins), l’Etat s’est tourné vers IBM pour s’équiper. Vous auriez voulu quoi au juste ? Qu’il s’adresse à Apple ? Quand l’Etat US fait un appel d’offre pour un nouveau chasseur, le gagnant ne sera jamais Piper Aircraft et on retrouve toujours les mêmes à la fin.

                      J’adore votre petit rappel sur la Roumanie :
                      1/ Cela concerne une affaire récente datant d’une petite dizaine d’année et non la période dont nous discutions càd les années 80-90 en plein boum de Microsoft.
                      2/ la maison mère Microsoft n’est pas en cause (le procès l’a démontré) mais des intermédiaires roumains chargés de vendre des licences Microsoft avec un détournement de 20 millions d’euros au bénéfice du parti politique au pouvoir.
                      Hors théorie du complot, vous croyez que Microsoft va prendre le risque de se mettre dans le souci pour une somme aussi minime par rapport à son CA.

                      « Si vous arrivez … …fait pencher la balance… »
                      Je n’en sais rien mais je constate. Le Mac d’Apple était en vente libre. Les consommateurs ont pris l’autre option en majorité à l’époque… Quelles que soient les qualités du Mac à l’époque. Votre analyse est celle de quelqu’un féru d’informatique, vos critères de choix ne sont pas ceux de l’utilisateur lambda.
                      La concurrence a évolué et ses parts de marché aussi. On peut donc penser qu’elle a mieux ciblé les besoins de la majorité des clients. On peut aussi penser que la clientèle a évolué.

                      « mais Bill et Microsoft sont un pur produit du capitalisme de connivence. » Bis repetita mais vous n’avez rien démontré.

                      « depuis la démocratisation des smartphones et autres tablettes, Windows n’est plus l’OS le plus répandu. »
                      Il l’est toujours sur les ordinateurs personnels. Quant aux OS des smartphones et tablettes, ils ne sont pas exempts de piratage et virolage, non ?

                      « Seulement, à une époque la mise à disposition des informations n’était pas l’habitude chez Microsoft, »
                      Et pourquoi auraient-ils du mettre gratuitement à disposition toutes leurs infos ? Vous rigolez ? Les entreprises concurrentes le faisaient à l’époque ?

                    • Parmi les bénéficiaires de « l’affaire Microsoft » en Roumanie il y a eu, comme bénéficiaire direct, la filiale MS. Le procès a trouvé les dirigeants de l’époque de la filiale comme coupables, mais pas la société elle-même. Normal, vu les enjeux. Mais vous pouvez tourner les choses dans tous les sens, les faits sont là: des contrats truqués avec de l’argent public ont bien profité à MS, qui a bien empoché les bénéfices. Ou MS serait également une des victimes dans cette affaire? A ma connaissance, les seules victimes ont été les contribuables (Roumains, dans ce cas, mais encore une fois, ce n’est qu’un exemple).
                      Vous y croyez, vous, aux contes de fées? C’est à dire qu’en France, pays des droits de l’homme et de l’intégrité absolue des hommes de pouvoir, il n’y aurait jamais eu de retro-commissions, jamais de corruption de politiques. Bien sûr, c’est vrai, où ai-je la tête?
                      Quant à la « petite dizaine d’années »… Rooh, bien sûr. Il est question d’affaires qui ont débuté il y a plus de vingt ans.
                      Vous vous méprenez. Ce sont surtout les applications (généralement installées en dehors des stores officiels) qui sont victimes de malwares sur iOS et Android, pas l’OS en lui-même. Contrairement à Windows.
                      Pour le reste, vous êtes libre de croire ce que vous voulez. Mais, pour une dernière fois: dans les années ’80, ceux qui ont fait (massivement) le choix MS n’ont pas été les utilisateurs lambda. Personne ne leur a demandé leur avis.
                      Et un dernier « petit » détail: jusqu’aux années 2000, le seul pays où Apple a gardé une part de marché acceptable a été aux US. Moi je parlais (surtout) des autres.

                    • Bonjour durru

                      Vous me paraissez avoir une dent contre M$.
                      Certes il avait souvent une politique commerciale agressive, mais normale dans un monde concurrentiel.
                      Au delà de toute polémique, MS a créer un système ouvert avec les clone de IBM PC. J’ai eu des Sinclair et autres Atari ST qui étaient des systèmes fermés avec des périphériques hors de prix et une obsolescence coûteuse matérielle et logicielle. Avec MS j’ai tjs des programmes win95 qui tournent sur win10, de même pour les périphériques.
                      MS a créé un standard au profit des consommateurs (et du sien).

                    • Bonjour Gillib,
                      J’ai une dent, peut-être (des longues années d’expériences professionnelles aidant).
                      N’empêche que des standards existaient déjà (j’avais évoqué Unix, qui existe toujours et qui est dérivé sous diverses formes aujourd’hui). DOS n’a été qu’une pale copie, un « standard », comme vous le dites, mais créé par MS pour son seul profit. Je ne vois pas du tout ce que les utilisateurs ont pu gagner à avoir DOS plutôt qu’Unix. Et je ne crois pas qu’il y a beaucoup de gens à le savoir.
                      Windows n’est pas un système ouvert, loin de là. C’était juste un standard de fait (position dominante). Et vous serez étonné de savoir le nombre d’applications qui ne sont pas directement compatibles pour être exécutées sur des versions plus récentes de Windows. Ce qui aurait dû être implicite…

                    • A l’époque faire tourner un UNIX sur un 6502 n’était pas la priorité des utilisateurs (multipost multiutilisateur multiprocess). La priorité c’était de faire tourner un traitement de texte et un tableur (j’ai fais ma thèse avec une machine à écrire et c’est chi.nt pour les corrections).
                      Tout le monde connais l’histoire de Gary Kildall passionné d’aviation qui a fait attendre les représentants d’IBM plusieurs heures alors que son C/PM était meilleur (en plus B Gate n’avait pas d’OS).
                      Oui c’est comme Macron, de la chance et beaucoup d’énergie.
                      Apres oui l’humanité aurait pu s’en passer, comme bcp de monde (tous?).

        • Encore un autre qui épanche sa bile! Il faut vous dire combien de fois que les idées n’appartiennent à personne et que c’est la raison pour laquelle on dépose des brevets! Plusieurs personnes peuvent avoir la même en même temps, ainsi que le prouve tous les ans le Nobel qui récompense les travaux de plusieurs chercheurs sur le même sujet. Vous trouver cela merdique, pas moi. Je ne comprend pas les gens qui bavent sur Windows, sur Apple, etc… Cela pue l’envie et l’aigreur à plein nez!

    • Pablo Escobar a tué des milliers de vies, Bill Gates en a sauvé des centaines de milliers qui sans les médicaments qu’il fourni seraient morts. Vous êtes odieux et ignoble!

  • Merci Monsieur Hache Seize pour ce billet optimiste, une fois n’est pas coutume 😉

  • Comme quoi même un libéral a du coeur, sûrement une pointe de socialisme à réussi a traverser son armure:
    Rien n’est gratuit, surtout pas la générosité ,le commerce le plus détestable du monde après l’esclavage… mais c’est sans doute qu’une imitation.

  • Juste une question « perverse » : les labos les plus importants fournissent gratuitement des médocs pour les NTD (je suis devenu savant), bine. Ces médocs arrivent-ils gratuitement aussi chez les patients ?
    Question subsidiaire (qui n’a rien à vois avec la précédente) : je ne vois pas de noms de labos chinois, russes, indiens ou autres que « occidentaux », est-ce normal Docteur H16 ?

    • C’est certainement un complot, ils ont été exclus de la générosité par les méchants labos occidentaux qui veulent tirer toute la couverture à eux.
      Ou alors, plus simplement, peut-être n’ont-ils pas de traitements adaptés pour ces maladies…? Dernière hypothèse : il est possible qu’il y en ait dans l’initiative mais qu’ils n’aient pas été cités par l’auteur de l’article – après tout, les labos indiens ne sont pas dans la liste des ennemis à abattre du grand capitalisme mondial apatride montée par les associations lucratives sans but de gauche bien pensante. Dans ce cas il ne devrait pas être trop compliqué de trouver une liste complète des labos participants. Bonnes recherches !

    • Les « labos »chinois, russes, indiens ou autres ne sont que des copieurs, des suceurs de roue comme on dit dans le cyclisme. Ils ont réussi à se développer grace aux socialistes adeptes des génériques, qui ne sont en fait que du vol organisés…
      Les m^mes socialistes se plaignent que les majors sortent de moins en moins de molécules innovantes…Et pourquoi le feraient elles? Pour étre copiées au bout de 5 ans?

  • Le don de Rançois Hollande, président de la République, à sa future fondation a été tout aussi discret…

    • Forcément, lors de la déclaration de son patrimoine il n’avait déclaré que des dettes, pour ne pas payer l’ISF, ce qui l’aurait foutu mal alors qu’il déclarait ne pas aimer les riches. Il aurait des problèmes maintenant pour expliquer d’où vient cet argent.

    • Et au passage plusieurs M € de la part du contribuable…. On en entend pas beaucoup parler.

  • Espérons que les médocs seront de meilleur qualité que les produits de l’ami Bill… ouf ce n’est pas lui qui les fabrique . Espérons aussi que ce ne soit pas l’occasion pour les labos de tester en live d’autres molécules dans ce labo géant qu’est l’Afrique, there is no free lunch isn’t there ? Mais bon je lui accorde le bénéfice du doute , il n’est pas exclu que Bill soit sincère

    • De toute façon, tout médicament doit faire l’objet de tests avant d’être mis sur le marché. Si vous mettez au points des médicaments contre certaines parasitoses, viroses et autres cochonneries tropicales ou même africaines, vous voulez les tester où, en Europe? En Amérique du Nord?

      • Et vous en connaissez beaucoup de tests de médicaments faits sur des « échantillons » de millions de personnes?

        • Bien sûr, cela s’appelle des études de phase IV.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_clinique
          Cela se passe dans tous les pays du monde. C’est le suivi à long terme d’un traitement alors que le traitement est autorisé sur le marché. Elles doivent permettre de dépister des effets secondaires rares ou des complications tardives. Cela concernent toutes les personnes prenant le médicament en question et c’est indispensable.

          • Vous disiez: « tout médicament doit faire l’objet de tests avant d’être mis sur le marché ». Qui correspond au cas présenté dans l’article. Et ce à quoi j’ai réagi.
            Pour revenir ensuite à « le suivi à long terme d’un traitement alors que le traitement est autorisé sur le marché ». Ce qui correspond beaucoup moins.
            Faut savoir de quoi on parle, non?

            • Justement, il n’est aucunement question de test thérapeutique ou d’essai de médicaments dans cet article. Relisez bien. Vous fabulez et laissez libre court à votre ressentiment contre les, forcément, méchants labos pharmaceutiques.
              Les médicaments utilisés sont des médicaments validés. Les seules études dont ils peuvent encore faire l’objet, sont des études de phases IV dont je vous parlais précédemment.
              Les essais cliniques des médicaments répondent à des règles strictes. Les phases I, II et III sont les étapes préalables à l’obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché et concernent qq centaines de personnes. Faire des tests prospectifs de manière rigoureuse et encadrée sur des millions de personnes est impossible. En effet, ces études doivent être faites de manière rigoureuse pour que les résultats puissent être également validés dans d’autres pays afin d’y obtenir l’AMM. On est très loin de l’imaginaire des films gore d’essai de molécules exotiques.
              Pourquoi alors les labos s’expatrient pour ces tests ?
              Essentiellement pour des raisons médico-légales et de lourdeur réglementaire. Les pays occidentaux ont très nettement alourdi les contraires réglementaires et les possibilités de recours judiciaires (et surtout les indemnisations) en cas de problème. Est-ce un bien ou un mal ? Je ne sais pas mais c’est un des effets du principe de précaution et du désir de sécurité absolue de nos concitoyens.
              Conséquences : les essais de médicaments sont de plus en plus couteux, difficile à organiser avec des procédures judiciaires à la clef au moindre problème. Des labos US ont eu récemment des procédures d’indemnisation de patients estimant avoir été lésés car n’ayant pas eu le médicament testé qui s’est avéré plus efficace que le médicament traditionnel qu’ils avaient reçu (étude en double aveugle médicament testé/médicament de référence). Bref les labos s’expatrient pour leur test dans des pays ayant une structure administrative et juridique développée mais sans les freins et entraves rencontrés en occident. Pays concernés : Amérique du sud, Inde, Extrême-Orient. L’Afrique en fait peu partie en raison du faible niveau juridique et d’organisation de la plupart des pays (sauf si cela concerne des pathologies exclusivement africaines).
              Maintenant, cette action des labos n’est certes pas désintéressée. Elle permet leur de se payer une bonne image de manière moins coûteuse qu’une campagne de pub mondiale aux effets incertains. A plus long terme, elle va favoriser le développement de l’Afrique dont ses 3 milliards de futurs habitants constitueront plus tard de nouveaux clients. Mais vous auriez préféré quoi ? Une intervention étatique avec notre argent ? Ou qu’on laisse les africains crever en silence ?

              • Il y a un problème de communication. Je vous ai fait ci-dessus l’historique de vos interventions sur ce sujet précis, c’est quand même clair à quoi j’ai réagi.
                Je n’ai rien contre les labos dans l’absolu, sauf quand ils se goinfrent avec notre argent grâce au même capitalisme de connivence qui leur permet d’huiler les bons décideurs afin de protéger leurs intérêts (interdiction de vente des médicaments à l’unité, par exemple – la France doit être un cas unique ou presque). Mais ça c’est une autre histoire.
                Nous sommes d’accord, il s’agit en gros d’une campagne de pub à moindres frais qui accompagne une vraie oeuvre caritative. Par contre, gare aux frontières ouvertes pour les populations ainsi multipliées face à des Etats-providence inconscients…
                « un des effets du principe de précaution et du désir de sécurité absolue de nos concitoyens. » Oui, enfin, plutôt de certains politiques qui ont trouvé là un filon inestimable. Ça avec la destruction de l’école vont faire merveille pour l’anéantissement de notre civilisation.

                • N’inversons pas entièrement les responsabilités. Les labos ne sont pas responsables de l’organisation de la Santé en France ni de l’organisation du processus décisionnel validant ou pas la vente des médicaments. Ils s’y adaptent c’est tout. S’ils passent la barrière, ils arrivent dans un espace protégé pauci-concurrentiel. Ce n’est pas eux qui ont construit cet espace.
                  Quant à se goinfrer… Le prix de vente des médicaments en France est un des moins chers d’Europe. Ce qui a des effets de bords (pénuries itératives, indisponibilité de certains médicaments…) dont les français ne se rendent peu compte ou qu’ils attribuent à d’autres causes… La France ne représente plus grand-chose sur le marché mondial des consommateurs de médicaments. Les grands labos internationaux ne vont pas se fouler pour elle.
                  Enfin, ce n’est pas les labos qui décident de la présentation à donner aux médicaments vendus en France mais l’Etat. Les gros labos vendent des médicaments dans le monde entier dont beaucoup de pays pratiquant les ventes au détail. Si le mode de présentation était uniforme, cela leur ferait des économies de présentation, de fabrication et de logistique (un bocal de 10000 comprimés tient moins de place que 1000 boites de 10). Cherchez plutôt du côté des distributeurs…
                  Parallèlement, n’oubliez pas qu’une vente au détail (càd au comprimé) nécessite un réseau de distributeurs compétents. Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays.
                  Quant au principe de précaution, on est bien d’accord, c’est effectivement un filon inépuisable pour nos politiques.

                  • Le lobbying fait par les labos serait-il fait à l’insu de leur plein gré? Et les experts qui siègent dans les diverses comices décidant des AMM ou autres sont-ils obligés par le gouvernement de travailler en parallèle pour un labo?
                    Distributeurs? De quoi parlez-vous? Moi je vous parle du fait qu’en France la loi interdit aux pharmaciens d’ouvrir les boîtes de médicaments pour donner aux patients les 12 pilules nécessaires pour le traitement (conformément à la prescription) quand la boîte en contient 20. Je ne connais pas d’autre pays ayant une telle loi, même si très probablement il doit y en avoir quelques uns, ayant copié le « modèle français » que tout le monde nous envie.
                    Quant au marché français insignifiant, cela vous aurait peut-être échappé, mais la France est le premier consommateur de médicaments par habitant. Vous croyez vraiment que c’est du pur hasard?
                    Et le tiers-payant généralisé, il a été fait pour quoi, à votre avis? Il n’aurait aucun rôle dans la volonté de cacher aux Français le vrai coût de notre système de santé? C’est vrai que là, il n’y a pas que les labos…

                    • @durru
                      Pas du tout. Le lobbying est un processus légal répondant à une situation donnée.
                      Les experts pointus (et compétents) dans beaucoup de domaines médicaux et pharmaceutiques sont très peu nombreux à l’échelle de la France. TOUS ont à un moment ou un autres travaillé pour ou avec un labo pharmaceutique. D’ailleurs, si les services universitaires de recherche pharmaceutique n’avait pas le privé pour financer certains de leurs travaux, ce n’est pas le budget « publique » qui leur permettrait de faire beaucoup de choses.
                      Les labos pharmaceutiques ne sont pas fous, ils travaillent avec des gens compétents. Donc si vous voulez des oies blanches exempt de tous contact avec les labos, ce ne seront pas les meilleurs ou les plus expérimentés. Tout est dans les déclarations de conflits d’intérêt potentiels ou réels, domaine dans lequel la France a une grande marge de progression.

                      Vous avez raison, la LOI interdit aux pharmaciens de faire de la vente au cp. Maintenant, qui est à l’origine de cette loi? Les labos? J’en doute. La vente au détail implique beaucoup plus de manipulations donc un coût et des risques d’erreurs supplémentaires au niveau de la distribution… Stocker des boites toutes faites, c’est plus simple…

                      La France 1er consommateur par habitant, certes. Mais pour combien de consommateurs réguliers, 5 -8 millions? Je le tiens d’un responsable commercial d’un grand labo pharmaceutique: la France ce n’est pas grand-chose. Tout d’abord parce que la marge bénéficiaire par médicament est basse par rapport à beaucoup d’autres pays européens. Ensuite, et surtout, parce que les labos visent maintenant des marchés beaucoup plus importants et en pleine expansion: l’importante classe moyenne des anciens PVD. Cela représente 300 millions de personnes en Inde, 400 millions en Chine, sans parler de l’Indonésie, de l’Amérique du sud…etc De nouveaux consommateurs au pouvoir d’achat grandissant avec un système de couverture santé privé pour la plupart.

                      Effectivement, le tiers-payant généralisé est une mesure politique sans aucun intérêt économique mais qui a l’avantage de conforter les électeurs dans l’idée que la santé doit être gratuite…

                    • En tant que libéral, je vous conseille l’épisode 10 de la série « Free to Choose » produite d’après le livre de Milton Friedman, vous verrez là les effets du lobbying « légal » poussé à l’extrême. Et l’avis d’un vrai libéral là-dessus.
                      La question n’est pas de savoir si le financement privé de la recherche est acceptable ou pas, mais si l’influence des choix particuliers dans les décisions publiques (et qui concernent de l’argent public) l’est ou pas.
                      Vous mélangez beaucoup de choses…

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