Santé : les remèdes de charlatan de la Cour des comptes

Notre système de santé déjà très étatisé ne donne pas de résultats satisfaisants ? Facile ! Etatisons-le encore un peu plus !

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Santé : les remèdes de charlatan de la Cour des comptes

Publié le 2 décembre 2017
- A +

Par Nathalie MP.

Comme son nom l’indique, la Cour des comptes surveille les comptes de la nation France. La fourrure d’hermine qui garnit le col de son premier Président Didier Migaud dans les grandes occasions est là pour nous rappeler qu’en République française, on ne plaisante pas avec l’argent des autres.

On en manipule tous les ans un peu plus, avec un « volontarisme » redistributeur qui nous assure régulièrement une place de choix sur le podium des pays les plus dépensiers et les plus taxateurs, mais la Cour des comptes veille et tape sur les doigts des prodigues et des étourdis ! Ce n’est pas chez nous qu’on verrait un budget « insincère » tromper longtemps les contribuables !

L’alerte de la cour des comptes

Mercredi dernier, c’était au tour de l’assurance maladie de passer dans son impitoyable moulinette. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à lire le rapport de la Cour des comptes, tout ne va pas pour le mieux dans ce que la France prend depuis 1945 pour le meilleur des mondes sanitaires possibles, celui de la collectivisation pratiquement complète de la santé.

D’après les sages de la rue Cambon, les Français sont très attachés à un système de protection sociale qui a parachevé sont universalisation en 2016 en reconnaissant à toute personne résidant en France un droit à la prise en charge de ses dépenses de santé indépendamment du montant des cotisations versées. C’est beau. C’est généreux. C’est solidaire.

Mais – parce que oui, il y a un petit « mais » de 4,4 milliards d’euros de déficit attendu en 2017, après une série de déficits chroniques depuis 25 ans :

Les déficits répétés de l’assurance maladie depuis vingt-cinq ans et l’accumulation de la dette sociale qui en découle minent la solidité et la légitimité du système de protection sociale.

Déserts médicaux et pénuries de médecins

Et ce ne sont ni le vieillissement de la population, ni le développement des maladies chroniques, ni le coût très élevé des technologies modernes de santé qui vont nous aider à résorber ces déficits, bien au contraire.

Si encore on en avait pour notre argent. Mais non. La Cour des comptes, comme tout un chacun en attente d’être pris en charge aux urgences d’un hôpital ou en recherche désespérée d’un rendez-vous pas trop tardif chez un spécialiste ou un généraliste, en ville ou à la campagne, ne peut que constater que la France s’installe lentement mais sûrement dans l’extension des déserts médicaux et les pénuries de médecins et de certains équipements de pointe comme les IRM.

Le pire étant qu’en nombre de médecins (stable à 3,3 pour 1000 habitants depuis l’an 2000 environ) on ne peut même pas dire qu’on serait en sous-effectif manifeste par rapport à d’autres pays. De même, la France occupe le 4ème rang mondial en dépenses de santé par rapport au PIB après les États-Unis, la Suisse et l’Allemagne.

La réalité de notre système de santé est exactement celle que l’on retrouve inéluctablement (et malheureusement) dans tous les systèmes socialistes. Le libre choix des médecins et des patients, la loi de l’offre et de la demande et la clarification de l’information par le système des prix libres ont été évincés du système au profit d’une planification bureaucratique qui prétend savoir mieux que les médecins où, quand et comment ils doivent soigner, et mieux que les patients s’ils sont malades et où et quand ils doivent se faire soigner.

Un marché de la santé faussé

Aujourd’hui en France, le numerus clausus du concours de la première année de médecine fixe arbitrairement le nombre de diplômés qui seront médecins 7 à 10 ans plus tard, le prix de la consultation est décidé par les autorités, le tiers payant qui déresponsabilise les patients a été généralisé et l’installation, tout en restant formellement libre, est soumise à une multitude d’incitations techniques concoctées par des fonctionnaires sans tenir compte des aspirations multiples et diverses des acteurs du système.

Tout ceci contribue à fausser complètement le marché de la santé et tend à rendre les médecins parfaitement identiques et interchangeables entre eux et à dévaloriser leur travail.

Dans cette situation de fonctionnarisation rampante et de disparition de l’esprit d’émulation, comment s’attendre à ce que la profession cherche à se perfectionner en permanence ? La politique que nous subissons va à l’encontre de la liberté des médecins, à l’encontre de la liberté des patients et à l’encontre du progrès humain.

Préserver quelque chose qui ne marche pas

Au vu des piètres résultats observés, il n’a pas échappé aux rédacteurs du rapport de la Cour des comptes qu’il était grand temps d’agir. Ils se sont donc fait un devoir de recommander vivement un certain nombre de mesures pour notre système de santé afin de :

contribuer à la préservation et à l’amélioration de cet instrument essentiel de solidarité des citoyens devant la maladie.

Mais patatras ! Rien qu’avec cette idée de préserver quelque chose qui ne marche pas, c’était mal parti. Comme souvent dans ce pays, le raisonnement qui a présidé aux recommandations tient au mieux de la persistance maladroite dans l’aveuglement, avec cependant toutes les caractéristiques de la persistance malsaine dans l’idéologie socialiste.

Notre système déjà très étatisé ne donne pas de résultats satisfaisants ? Facile ! Étatisons-le encore un peu plus !

Diafoirus socialistes

Et voilà que nos « sages », habituellement très habiles pour pister les hypothèses incohérentes dans les données budgétaires et plutôt clairvoyants quand le gouvernement se livre à une cavalerie trop manifeste, se sont transformés en véritables Diafoirus socialistes de la santé en préconisant une batterie de mesures toutes plus coercitives les unes que les autres. Si les gens – les médecins, les patients – ne sont pas d’accord, obligeons-les ! Et s’ils refusent encore, punissons-les !

Pour lutter contre les déserts médicaux, les incitations ne suffisent plus, il faut passer à des contraintes d’installation.

Pour augmenter l’accès aux soins, il faut réglementer tous les honoraires et élargir autoritairement les horaires d’ouverture des cabinets. Pour assurer la qualité des soins, il faut définir administrativement des parcours de prise en charge déterminés.

Tout refus sera puni d’un déconventionnement dont on suppose qu’il fera fuir les patients, inquiets de n’être pas remboursés.

Aparté : il serait amusant que les praticiens, lassés d’être traités comme des gamins irresponsables, répondent « chiche ! » et que tout ce déconventionnement, à l’inverse de la peur qu’il est censé instiller pour maintenir le système, soit le point de départ d’une médecine vraiment libérale et performante !

La médecine comme service public

Mais ce n’est certes pas l’intention profonde de la Cour des comptes qui, tout à ses délires dirigistes, s’est mis en tête de transformer la médecine en un service public totalement fonctionnarisé et régulé d’en haut et de loin depuis le ministère de la Santé. Le rapport le reconnaît sans peine :

Ceci limite de facto la liberté de choix du patient et la liberté des professionnels dans leur pratique.

Mais il y a longtemps que la liberté est devenue chez nous une notion abstraite, voire carrément nauséabonde. Nous sommes en France, le « laissez-faire » ne passera pas !

Notons toutefois avec plaisir que le gouvernement a pris ses distances avec ce rapport sorti tout droit des tiroirs soviétiques et souhaitons maintenant qu’il aille jusqu’à travailler à la restitution des marges de manœuvre de tous les acteurs de la santé en brisant un monopole coûteux, ingérable et potentiellement médiocre en terme de performance médicale.

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  • Comme souvent, c’est celui qui paie qui décide. Aujourd’hui, c’est l’Etat qui paie nos soins, donc c’est lui qui décide. Notamment, c’est lui qui décide comment se calculent les cotisations : seulement fonction des revenus. De chacun selon ses moyens…
    On pourrait confier aussi complètement la santé au secteur privé. Dans ce cas, ce sont les assurances qui décideraient de nos soins. On verrait ainsi se renforcer des opérations de sponsoring genre « si vous achetez cette margarine pour faire baisser votre cholestérol, on vous fait un prix sur votre facture ». Et la facture s’alourdirait pour les personnes à risque. A chacun selon sa fortune…
    Si je me méfie d’une santé publique régulée par l’Etat (des mutuelles complémentaires obligatoires aux 11 vaccins imposés en passant une tarification à l’acte dans les hôpitaux), je me méfie encore plus dans ce domaine du secteur privé.

    • Si je me méfie d’une santé publique régulée par l’Etat […] je me méfie encore plus dans ce domaine du secteur privé.

      Dans le cas du secteur privé vous avez le choix de votre assureur et si vous n’êtes pas satisfait vous pouvez en changer. Dans le cas de l’Etat…

    • si vous achetez cette margarine on vous baisse votre prochaine facture…c’est pas si idiot que cela, ça s’appelle être responsable de ses choix de vie.
      Pour tout ce qui tient de la prise de risque de l’alea l’assurance est très bien elle responsabilise.
      Le problème avec les assurances reste que c’est une valuation statistique du risque..et que donc les gens malade de naissance ou dont on peut prévoir avec certitude qu’il seront malade ne seront jamais pris en charge par une assurance..assurance qui d’ailleurs ne leur apporterait aucun avantage à eux non plus.

      Donc comment aider tous les gens qui ne peuvent de fait payer leur frais de santé?
      Le choix qui a été fait est de noyer cela dans la collectivisation de la santé…
      La redistribution se niche partout..et les gens voient comme un droit , la charité forcée qui leur est faite au détriment des autres.

      • @ jacques lemiere
        Je suis assez de votre avis: il y a bien sûr des comportements-facteurs de risque. Pour le reste la « santé » reste une « loterie sans justice », donc la « solidarité » y a toute sa place. (En cela vos assurances-mutuelles (à Niort, e-a) pourraient être un relais intéressant). Les compagnies d’assurance à but lucratif ne sont pas plus « libérales » que les banques (concurrence?).
        Le prix des soins de santé augmente plus vite que l’indice des prix à la consommation! Et la « pyramide des âges » n’est plus du tout pyramidale.

        Enfin, même si l’état se retirait de l’assurance-maladie, qui payerait le « trou de la sécu » ou au moins les intérêts de la dette?
        Il est clair, à côté de cela, que le tiers payant généralisé déresponsabilise le citoyen en transformant le « devoir » en « droit » et en faussant l’apparence de « l’assurance-maladie » où les citoyen n’assureraient plus leur risque de maladie mais les soignants assureraient leur revenu!

        Quand on tord autant un la logique d’unelles raisonnement , on s’installe dans l’aberration et ses conséquences … elles, encore logiques!

        C’est en cela que le discours politique est redoutable!
        Quand on dit aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre, ils sont évidemment furieux de payer pour leurs illusions perdues!
        Même les corbeaux et les renards le savent!

        • « Le prix des soins de santé augmente plus vite que l’indice des prix à la consommation! »
          La consultation médicale est restée à 23 € pendant 6 ans.
          Un vaccin par une infirmière libérale: 6,30 €
          Quelle inflation !
          Les tarifs médicaux réglementés sont en retard de 20 ans par rapport à l’inflation.
          La vraie question qu’il faudrait se poser c’est comment la sécu peut être encore autant en déficit avec des honoraires médicaux bloqués?

          • @ chicotier

            Je ne parle pas de ce que vous donnez à votre médecin de famille, mais de ce que représente le coût réel d’une journée (24H) à l’hôpital ou des prochains médicaments « personnalisés » ou des prochaines manipulations génétiques thérapeutiques: les anti « OGM » en seront pour leurs frais!

            Pour le « trou » de la « sécu », l’hypocrisie français règne! Aucun ophtalmo du 08, bien sûr, tous en « secteur 2 », n’accepte de nouveau client dans le 08 où j’ai travaillé. Donc direction Reims, évidemment en VSL remboursé: c’est tout le système de soin français qui est vérolé: tout le monde médical ou politique ou hospitalier le sait, même moi, puisque j’ai servi de « mercenaire » dans ce système débile et démagogique et, ce n’était pas ma priorité, que j’ai fini par comprendre (et à manipuler)! Votre système français de « sécu » est aussi écoeurant que débile! Le citoyen « lambda » a « droit » non pas aux soins mais à la « Santé », ce qui, selon l’OMS, est bien qu l’absence de maladie:

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%C3%A9

            Pour le reste, je vous renvoie aux résultat issu du rapport OCDE rapporté par un de os médias:

            http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/11/13/29006-20151113ARTFIG00255-les-medecins-francais-moins-bien-payes-que-leurs-confreres-europeens.php

            N’étant pas Français, je n’aurai que faire de ce que votre pays décidera!
            Et arrivé pour travailler chez vous, j’ai rapidement décidé de privilégier mon système national personnel plus « prévoyant », quitte à payer double cotisation de retraite devenant « additionnelle »!

          • @ chicotier
            Sans vous contredire, j’ai tenté de vous répondre mais ce blog a « sucré » mon commentaire-réponse, ce qui me désole et prouve que la liberté d’expression n’est qu’un leure!

      • « si vous achetez cette margarine on vous baisse votre prochaine facture…c’est pas si idiot que cela, ça s’appelle être responsable de ses choix de vie. »
        Ce n’est pas de la science-fiction. Ca déjà été mis en place, il y a une dizaine d’années (MAAF/Fruit d’Or pro-active). Effet de mode sur les margarines. Aujourd’hui, du fait de la présence acides gras trans, elles sont décriées, et le beurre a de nouveau la côte.
        Par ailleurs, je suis surpris que vous reconnaissiez le risque avec le privé de ne pas être couvert si on est un « profil risqué » (soit par son comportements soit par ses gênes) mais que vous n’en tiriez pas le conclusion qui s’impose.
        Comme quoi, même les libéraux peuvent se montrer idéologues…

        • je ne suis pas libéral…je constate juste que la collectivisation est allée trop loin… et surtout…le principe m^me de la sécu chacun paye selon ses moyens et est soigné selon ses besoins aurait besoin d’etre précisé..car ça ne veut pas dire grand chose. mais bon.. au point où on en est .

          • Collectivisation ? Pourtant les mutuelles et autres assurances privées montent en puissance dans le remboursement des soins. Si ça vous dit, prenez le temps de calculer ce que vous coute votre complémentaire et ce qu’elle vous rembourse. Ca vous donnera une assez bonne idée de l’arnaque que représente la prise en charge des soins par le secteur privé. Spoiler : en moyenne sur une dizaine d’années, vous êtes toujours « perdant ».

            • dans mon cas je suis gagnant,mais c’est aussi parce que je suis mal portant… Une assurance assure la mutualisation de risques, et non pas un revenu… Mais cette mutualisation en cas de dommage vous permettra de pouvoir envisager de continuer à avoir un revenu ou de ne pas être ruiné par des factures…

            • Alors je vous conseille vite de faire le même calcul pour toutes les assurances.

              C’est le principe même d’une assurance : vous couvrir lorsqu’un évènement définit dans le contrat arrive donc forcément si ça n’arrive pas… En poussant le vice jusqu’au bout, quelqu’un atteint d’un cancer serait donc « gagnant » avec votre raisonnement.

    • « c’est l’Etat qui paie nos soins »
      Vous êtes sérieux, ou vous êtes juste un troll ? L’Etat ne paie strictement rien, il se gave. L’argent utilisé pour payer les soins est (une partie de) celui cotisé (sans en avoir le choix) par la population. Par le malade, par sa famille, par ses amis et ennemis. De cet argent, l’Etat paie également ses fonctionnaires et ses ronds de cuir. Sans que l’avis du vrai payeur soit pris en compte.
      « de chacun selon ses moyens »
      Oui, là vous avez raison, le système est tout à fait communiste. Et cela vous semble normal. On vit dans un pays merveilleux.
      Pour ce qui est des mutuelles, vous avez oublié de dire qu’elles nous permettent d’avoir parmi nous des personnages publiques du calibre d’un Richard Ferrand… Vous croyez vraiment que les décisions prises par nos décideurs le sont à chaque fois pour notre bien?

      • @ durru
        Ce n’est pas à moi que vous vous adressiez.
        Oui, en France, il y a une confusion entretenue de qui fait quoi (pour un bénéfice politicien?): l’état devrait signifier les autorités politiques centrales (moi-même, j’y ajoute l’administration qui en est « le bras séculier » mais participe un peu au pouvoir d’une façon pas assez « neutre »).

        La sécu, est un organisme d’état et une notion générique pour la retraite, les soins, les allocations familiales … mais pas pour tout le monde: les fonctionnaires n’ont pas de retraite « sécu », les agriculteurs sont soignés par « MSA » et la CAF semble assez autonome!

        Et les politiciens s’insinuent partout et l’état dans son rôle de redistribution, après prélèvement de sa commission, comme tout intermédiaire inutile, se charge de brouiller les cartes, parfois de simplifier les règles (ce qui est le premier B A BA d’une réforme).

        En théorie, une mutuelle n’a pas de but lucratif!
        Les membres en seraient donc les « patrons-investisseurs et actionnaires »: est-ce bien le cas (même par délégation compréhensible)?

        Si oui, alors de ce côté, on pourrait retrouver un système challenger face aux compagnies d’assurances « commerciales » comme à la sécu, et, théoriquement à moindre coût!

        La concurrence pourrait sélectionner les meilleures gestions selon des règles imposées par l’état, fatalement.

        Bon! Oui, ça fera plus de chômeurs ex-employés sécu, mais on pourrait organiser des vases communicants, après lavage de cerveau!

    • Vous n’en avez pas marre d’écumer ce site et de poser vos étrons collectivistes pour quasi chaque article ?

      • @ SdW
        Je ne suis pas sûr que votre post me visait.
        Mais le libéralisme défendu ici me parait « théorique » et idéalisée à cause de la notion de respect de l’autre ou du contrepoids de la liberté par la responsabilité, souvent « oubliés » dans la vie réelle! Triste mais vérifié!

        Un exemple récent: les réfugiés politiques de Syrie: la décision de les accepter est politique alors qu’une fois introduits dans le pays, le problème devient « social » (logement, nourriture, travail: »intégration »).

        Qui va payer? L’état est seul à pouvoir « exiger votre solidarité financière » quitte à vous y contraindre!

        Dans l’optique libérale théorique, l’état n’aurait pas à intervenir sur ce second volet! C’est simplement irréaliste.

        Surtout dans un pays où quand on manque de moyens pour quoi que ce soit, on se tourne automatiquement vers les autorités!

        Un parti libéral français devrait donc accepter des concessions pour pouvoir faire entendre sa voix car avoir raison tout seul reste inutile et en politique, rien ne change vite! Mais des initiatives privées qui fonctionnent bien seront les témoins qui pourront introduire le doute que « seul l’état peut faire »! En politique, la phase « séduction » attire l’attention, indispensable pour convaincre!

  • les avis de la cour des comptes ne sont que consultatif…mais quand le ministère des finances est dirigé par un membre de la cour des comptes je n’ai pas vu de baisse des dépenses du budget de l’état. …ni de réduction du PIB…il y a des questions à se poser de leur compétence en ce domaine…
    c’est la même chose pour le commissaire européen des finances ..son résultat en temps que ministre des finances…et maintenant il donne des leçons de gestion…
    pour le moment aucune responsabilité…ni pour ces hauts fonctionnaires…

    • @ Lou fabe
      Déjà, envoyer P.Moscovici comme commissaire européen était un camouflet français à l’U.E.! Je ne devais pas être le seul à connaitre sa « valeur »!

      Mais maintenant que l’U.E. comporte 27 membres, il n’a pas été difficile de lui trouver 3 acolytes dans sa tache pour lui éviter d’importer dans la Commission ses idées socialistes trop fraiches en contradiction avec la libéralisation de ce qu’on a appelé à une époque « le Marché Commun »!

  • Vous êtes-vous demandé pourquoi les français sont si attachés à leur système de santé ? Parce qu’il est basé sur la solidarité.
    Certes il mérite des réformes, mais il faut le préserver.
    En général, si on écoutait un peu plus les avis de la Cour des comptes, nos finances publiques iraient mieux.

    • non il n’est pas bas » sur la solidarité il est basé sur la redistribution. des riches vers les pauvres et m^me désormais des riches ou pauvres à venir vers on ne sait qui maintenant.
      Mais humainement, il y aura toujours des gens incapables de payer leurs soin à aider. La façon de le faire n’est pas politiquemene tinnocente.

      • C’est inexact. Il est avant tout basé sur une redistribution des bien-portants vers les malades. Quand au niveau de cotisation, il ne fait que respecter la DDHC de 1789 : contribution publique selon ses moyens.

        • Ne mélangez pas tout, ce n’est pas une redistribution vers les malades. Les malades cotisent aussi.
          Actuellement tout résident en France est assuré depuis 2016, qu’il cotise ou pas. La cotisation est une flat tax, la CSG. Les libéraux ne sont pas contre la flat tax.
          La question est de savoir si le marché serait plus performant qu’un système administré. L’exemple Anglais n’est pas brillant, mais celui des US non plus (les prix sont délirants).
          La santé est-elle un marché comme les autres? Je le pense, mais les français sont terrorisés par la fin de l’état providence.
          Personnellement, je n’ai pas de mutuelle n’en voyant pas l’intèret, le gros risque étant pris en charge par l’assurance maladie.
          D’ailleurs le système n’est pas trop mal fait, avec le ticket modérateur, mais les mutuelles annulent cette effet anti-inflationniste.

          Vous voyez, c’est une question de choix et laissons les citoyens s’organiser d’eux-même mais ce n’est pas l’ambiance actuelle qui est massivement anti-libéral

          • Les malades cotisent, certes, mais ce sont eux les grands « bénéficiaires » de notre système de santé. Les biens portants, eux sont « perdants ». Les cotisations à la sécu sont effectivement une flat tax, chacun paie selon ses moyens. Le but de la sécu n’est pas d’assurer une redistribution des riches vers les pauvres, mais bien des bien-portants vers les malades. C’est le principe de la mutualisation des risques.
            Pour le recours à la mutuelle, vous avez raison : il est en effet plus rentable de s’en passer que d’en avoir une.
            Sur 100 euros dépensés, la sécu prend 75, les complémentaires 15 et le patient 10. Et les soins importants (opérations, « longues » maladies…) sont tous pris en charge par la sécu.
            Quand je vois que sur les 15 % des mutuelles, le système « coute » lourdement à l’adhérent (que chacun fasse son calcul, il sera « édifié »), en tant que libéral, je n’ai aucune envie qu’on passe de 15% de pénétration du marché de la santé à 90 %, j’y laisserais encore plus de plumes…

            • Et bien justement pourquoi les gens ont une mutuelle et l’état veut rendre obligatoire celle-ci, si elles se gavent ?
              Pourquoi quand on se faire détartrer les dents, l’assurance maladie rembourse 70% alors que c’est un petit risque.
              Autant je veux bien imaginer un système étatique ‘solidaire’ pour un infarctus ou un cancer, mais le petit risque devrait être à la charge de l’assuré.
              Le problème, c’est que les français veulent de soins GRATUITS, or ‘ There Is No Free Lunch’.

              CPEF

              • « Et bien justement pourquoi les gens ont une mutuelle et l’état veut rendre obligatoire celle-ci, si elles se gavent ? »
                La réponse est dans la question…

                • C’est pas une réponse cela.

                  Je ne suis pas étonné :).

                  • Je ne voulais pas vous faire l’affront de vous expliquer pourquoi les gens ont une mutuelle, et pourquoi l’Etat voulait les étendre à une population plus grande, car je sais que vous n’avez pas besoin de moi pour le comprendre.

                    • Vous ne faites pas d’affront. Vous êtes simplement lassant.
                      Vous dites que les mutuelles sont trop chères, que vous ne voulez pas y laisser des plumes. Et l’état veut étendre à tous..
                      Vous n’êtes pas à une contradiction près.

                      PS je pense que comme votre pseudo, vous n’êtes pas très sérieux.

            • @ Jean Roule Du Cable

              Dire: « Les malades cotisent, certes, mais ce sont eux les grands « bénéficiaires » de notre système de santé. Les biens portants, eux sont « perdants » », Ça, il fallait oser!

              Oui Jean « RDC », si vous avez la chance d’être « en bonne santé », la « solidarité » vient vous faire les poches pour soigner les moins chanceux: les libéraux égoïstes irresponsables n’ont rien à faire sur ce blog, à mon très humble avis!

              • Vous n’avez pas pas saisi toute la portée de mes « guillemets », cela m’étonne de vous.
                Je vais donc être obligé de traduire mes propres propos, qu’est-ce que vous ne me faites pas faire… ha la la !
                La sécu, c’est une solidarité « bien-portant/malade » et non pas une redistribution « riche/pauvre ». Ca vous plait mieux, comme ça ?

                • @ Jean RDC
                  Oui, j’avoue! Je n’avais pas perçu l’ironie!
                  Et si je suis chatouilleux sur le sujet, dans la presse, je crois pourtant que l’humour est thérapeutique! J’en ai même, peut-être, abusé en clinique, au travail!

        • oui si on veut mais je me place d’un point de vue assurantiel, les riches cotisent pour les pauvres. et après cela la santé est elle une fonction régalienne?
          quoi ensuite l’alimentation ( elle aussi essentielle à la santé des gens) on paye selon ses moyens et on mange selon ses besoins? On s’arrete où?
          La charité la bonté je dis bravo..mais la sécu reste un monstre bureaucratique avec tout ce qui va avec.

          Pourquoi pas un chèque santé? pour se payer une assurance de son choix!
          Et je le répète les assurances c’est quand il y a un aléa, les gens malades de naissance, ou assuré d’etre malade un jour ou l’autre c’est autre chose.

          • Même un système assurantiel serait faussé, et ne respecterait pas votre liberté, dès l’instant où l’assurance deviendrait obligatoire.
            C’est en général le cas dès que les montants en jeu deviennent importants, et pour lequel, le plus souvent, il existe un risque pour autrui. L’assurance voiture, l’assurance habitation (locataire), assurance chomage (salariés), responsable civile professionnelle, assurance emprunteur… Celles-ci sont obligatoires. Les assurances individuelles sont en général facultatives.
            Du fait du cout des soins (notamment opérations, longue maladie,…) et de l’impact pour autrui (maladies contagieuses…), toutes les conditions sont réunies pour que d’une manière ou d’une autre, l’assurance maladie soit obligatoire. Le privé ferait-il alors mieux que l’Etat ? Au vu de l’exemple américain, on peut en douter.

            • Autant l’assurance voiture rentre très bien dans le cadre du « risque pour autrui », autant je ne vois pas du tout ce que l’assurance chômage vienne faire là-dedans. Il est où, le risque pour autrui, si moi je crève de faim ?
              On se retrouve dans le même type de débat que celui sur les vaccins, où on ne fait plus la distinction entre maladies contagieuses et non-contagieuses.
              Vous tenez absolument qu’un organisme abstrait, l’Etat, soit responsable à votre place pour vos erreurs et vos forfaits ? Grand bien vous fasse, mais n’obligez pas les autres à accepter également cette irresponsabilité.

        • Les caisses sociales n’ont rien à voir avec la DDHC de 1789. Là, il était juste question de contribution pour mettre en place et gérer la puissance publique.
          Vous êtes un communiste convaincu, on l’aura compris, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut prendre des vessies pour des lanternes.

          • Ni un libéral pour un communiste. Retirer donc les mains de votre zizi, vous allez vous brûler…

            • Garder vos esprits, bon sang ! On est entre gens civilisés, ou au moins je le croyais.
              Vous devez nous montrer le « libéral » qui croit à la devise purement communiste « de chacun selon ses moyens… ». Puis on reparle anatomie.

    • La solidarité forcée, quel concept noble….

      • Chk
        Ce n’est pas un « concept » dans ce cas: tout malade voit, peu ou prou, ses aptitudes individuelles diminuer, (même parfois son libre arbitre)!
        La réalité ne suit pas toujours la dialectique!

        • je suis entre les deux…le concept est bel et bien foireux à mon sens ..alors justement, si on se accepte l’idée d’un système de santé étatique, il faudrait en préciser les fondements voire les buts..

          • @ jacques lemiere
            Merci de votre avis.
            2 possibilités: soit l’état prend tout en main: c’est le cas en France comme dans mon pays de tradition plus libérale mais, ici, la règle est que tous les médecins sont « secteur 1 » (sauf rares exceptions préalablement acceptées: prof’ universitaire …; Les assurances privées prennent en charge le ticket modérateur, la chambre d’hôpital privée, les prothèses dentaires ou les lunettes non « basiques »).

            Soit l’état édicte les règles et le privé, assurances commerciales ou mutuelles, gère le risque selon les règles de remboursement, ou au-delà, à la demande (et pas « de force »). En Belgique, l’état a créé un système mixte: un institut étatique « rembourseur » via une petite agence, le reste via les mutuelles, les 3 grandes étant d’obédience partisane.

            Malgré la loi qui « interdit » aux compagnies privées d’assurance de faire faillite (avec contrôles financiers), personne n’est à l’abri d’un crash financier, pas même l’état ni la sécu!
            Il n’y a donc pas de système sûr à 100%.
            Je n’ai pas caché avoir soupçonné Fr.Hollande et E.Macron d’espérer une intervention généreuse européenne « à la grecque »!

    • RICA, « les Français sont si attachés à leur système de santé » parce que leurs bulletins de salaire leur cachent soigneusement ce qu’il leur coûte réellement. Les Belges, les Suisses, les Hollandais… ne sont pas plus mal soignés que nous, mais pour deux fois moins cher, grâce à un système concurrentiel. Celui qui a fait baisser le coût des voyages aériens, du téléphone, etc. La liberté de choix de son assureur maladie, ce serait au moins 10 % de pouvoir d’achat en plus immédiatement.

    • La « solidarité » (imposée, cela s’entend) est ce concept politique merveilleux qui permet à des politiques avides, corrompus et incompétents à se faire élire et réélire en promettant aux plus pauvres (et plus nombreux) de vivre de l’argent des « riches » (forcément minoritaires dans une économie en faillite).

      • @ durru
        C’est une interprétation ni fausse ni vraie!
        C’est à la fois une dimension humaine très répandue comme une dimension « sociale » dès qu’il y a groupement de personnes, c’est à dire: un couple, une famille, une association, un pays, une espèce et un « monde »!

        • Ce n’est pas une interprétation. Vous n’avez pas fait attention à mon commentaire. La « solidarité » imposée par l’Etat n’en est pas une. Ce dont vous parlez (familles, amis, association) ne comporte pas de coercition.

          • @ durru
            Si! J’avais bien lu mais la solidarité « spontanée » suffirait-elle à soigner les résidents français? Évidemment non! Un politicien libéral français hypothétique qui commencerait par une telle mesure n’aurait sans doute pas l’occasion d’aller plus loin!

  • J’imagine que vous n’avez pas connu la médecine à crédit des temps anciens.une époque où on attendait un temps infini dans le salon du médecin , un temps où le pharmacien vous faisait crédit jusqu’au remboursement de la sécu…une époque où la France était peuplée de pauvres…et elle l’est toujours. La sécu est un gouffre mais il y a des gouffres….utiles….
    Bon , sérieusement , on supprime la sécu et on garde les mutuelles..pas d’inquiétude, cela arrive doucement mais sûrement, on remplace l’étatisme par le mutualisme….on obtient la liberté de choix….vous rigolez , la liberté de choix n’existe que pour les riches ….dans un pays où les classes moyennes s’appauvrissent , libérer la santé c’est diminuer la santé de tous.

    • ben le problème c’est qu’on en sait rien, réservée pour les riches? qui est riche? à partir de quand on est riche?
      ce que je constate est que nous vivons dans un pays qui se dit riche et beaucoup semblent être convaincus de ne pas produire individuellement assez de richesse pour se soigner!!
      la collectivisation fait perdre tout repère quant aux couts…

      • @ jacques lemiere
        Une fois de plus, vous avez raison: l’administration de la sécu de type étatique coûte sans doute bonbon!

        Mais AXA (au hasard!) n’est pas « pauvre » non plus!

    • « où on attendait un temps infini dans le salon du médecin »
      Maintenant, vous attendez chez vous. L’ophtalmo qu’on vous a conseillé laisse son téléphone décroché sauf le matin du dernier jeudi de chaque mois. Vous pouvez essayer alors de l’appeler, c’est comme pour les jeux télévisés, il doit y avoir un gagnant chaque mois. Si vous n’êtes pas ce gagnant, vous pouvez prendre rendez-vous sur internet. Aujourd’hui, pour mai ou juin 2018 avec certains, pour janvier 2019 pour d’autres. Ca, c’est dans une ville avec une bonne fac de médecine. Si vous êtes dans certains départements, il vous faudra faire de plus 100 kilomètres, et reprendre votre tour si vous avez une grève SNCF mal placée au jour prévu. Et non, si vous n’avez pas une ordonnance où l’ophtalmo aura gribouillé D+1.5 G+2 vous ne pouvez pas vous faire faire de lunettes à votre vue.

  • Continuez, mais continuez donc et vous aurez détruit totalement la médecine et le système médical français …..
    Nous sommes devenus un pays du tiers monde car nous sommes obligés de demander à des médecins étrangers de venir nous soigner alors que pendant longtemps ce furent les médecins français qui allaient soigner les autres chez eux ….
    Nos politiques de droite comme de gauche peuvent crier « VICTOIRE » ils font des  » économies » … le mur est là et bien là et sans solution.

  • Et oui c’est triste, mais les jeunes médecins français se barrent à l’étranger devant la dictature de la sécu communiste, j’ai plusieurs amis de promos qui ont sautés le pas et en sont ravis (Canada, Australie, suisse…) ou ne travaillent même pas après la fin de leurs études (notamment les femmes) car le ratio emmerdes/bénéfices devient vraiment déséquilibré. Pour ceux qui restent, ils se salarient ( pour des centres mutualistes notamment) car c’est horaires pépères et avantages sociaux +++ comparé au statut d’esclave libéral. Donc il ne reste plus au français que leur yeux pour chialer lorsqu’ils sont malades et qu’en plus ils prennent les médecins pour des nantis indignes de leurs fonction. Les Français n’ont que ce qu’ils méritent, ils votent pour des abrutis, et ne comprennent rien à l’économie. Ne vous inquiétez pas, les Roumains, maghrébins, Portugais sont très contents de les remplacer, mais pour combien de temps encore? vu ce *##* »!? de rapport de la cour des cons je pense qu’ils ne vont pas tarder à rentrer chez eux à vitesse grand V

    • Tout à fait d’accord avec vous! Je suis moi-meme medecin et j’envisage de partir à l’étranger. La plupart des coiffeurs demande plus qu’un medecin pour un coupe de cheveux. Je ne parle pas des tarifs des infirmières ou kiné.

      Les français auront ce qu’ils méritent: bien peu…

  • J’avais beaucoup de respect : c’était hier …

    Du socialisme pourri à l’état pur !

  • Les rapports de la cour des comptes sont des hyperchleuasmes.

  • @ Ryan et bien vous avez bien raison cher confrère, c’est plus ou moins compliqué selon la destination, mais ça en vaut vraiment la peine ! j’envisage moi aussi de partir à moyen terme , mais j’attends que ce soit vraiment devenu intolérable pour nous (je dois être un peu maso ?), en tout cas , il suffirait qu’ils appliquent ce rapport idiot pour que je me décide plus vite que prévu.
    La difficulté c’est surtout de quitter sa famille !

  • En matière de sécurité sociale , il conviendra de s’ engager sur la voie de la gratuité des soins .
    1973 le défi démocratique p 37 G Marchais
    Curieux cette alliénation ophtalmo oui spécialiste indispensable et non dans certains cas . J’ ai des lunettes pour lire sur ordi et une autre pour conduire , corrects sans avoir eu à consulter .
    MORILLE Alain

  • Morille Alain: obligatoire l ordonnance car sans celle ci un opticien n’a pas le droit de vous faire des lunettes. Vous avez juste le droit d acheter des loupes a la pharmacie.

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