Harcèlement sexuel : la justice plutôt que la caricature

Ne sommes-nous pas tombés sur la tête avec cette obsession d’une sexualité toujours virtuellement menaçante à l’encontre de femmes toujours virtuellement faibles et désarmées ?

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Harcèlement sexuel : la justice plutôt que la caricature

Publié le 19 octobre 2017
- A +

Par Philippe Bilger.

Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on parle de harcèlement.

Au travail ou ailleurs. Quelque chose qui était une préoccupation, que l’actualité parfois mettait en évidence et n’était plus considéré par personne comme une foutaise, tant le pouvoir et ses effets délétères commençaient à être perçus comme il convenait.

Mais, avec les comportements agressifs multiples d’Harvey Weinstein, on est passé dans un autre monde. Ce personnage, sur lequel l’opprobre légitime est tombé – quelle belle attitude a eu son frère Bob -, a libéré, par l’indignation qu’il a suscitée, une multitude de paroles, révélé une infinité d’attitudes transgressives, autorisé une suspicion systématique à l’égard de ce qui de près ou de loin ressemblait à une virilité classique.

Un texte contre les violences sexistes

C’est toujours comme cela en France. On ne fait jamais dans la demi-mesure.

Marlène Schiappa lance une consultation citoyenne avant de présenter un texte au premier semestre 2018 contre les violences sexistes et sexuelles. Il devrait acter un non-consentement présumé des enfants en matière sexuelle. C’est bien.

En revanche, l’allongement de la prescription de 20 à 30 ans est une idée démagogique et un outil que ne sera guère opératoire avec la déperdition des traces et des preuves au bout d’une aussi longue période.

Mais je suis persuadé qu’on retiendra pourtant cette mesure parce que l’important n’est pas qu’elle soit efficace mais qu’elle donne bonne conscience. Et ce sera forcément bien ! (Le Figaro)

Le hashtag BalanceTonPorc en France a beaucoup de succès. Il est inondé de doléances, de récriminations, de dénonciations et d’indignations. C’est bien, c’est forcément bien. C’est du défoulement même si on ne peut pas savoir si tout est vrai, si dans cet immense déballage il n’y a pas ces étranges pulsions mimétiques qui racontent ce qu’on croit avoir vécu, subi (Le Monde).

Contre les frotteurs du métro

Une jeune femme âgée de 25 ans a publié une lettre ouverte et lancé une pétition. Contre quels dangereux criminels ? Contre les « frotteurs » du métro qui, si ce qu’elle raconte est exact et pas fantasmé, sont en effet des types indélicats et grossiers (Le Parisien).

Ce n’est pas tout.

Un groupe de travail va devoir définir « la zone grise entre la séduction consentie et l’agression sexuelle et proposer les moyens de verbaliser l’infraction ». Je lui souhaite bon courage.

Il aura également besoin de beaucoup d’énergie et d’invention contre le harcèlement de rue puisque celui-ci, caractérisé par un certain nombre d’approches, d’attitudes, de gestes, de sifflets admiratifs ou vulgaires, devra avoir sa place pénale entre l’agression sexuelle, le harcèlement sexuel et l’injure en raison du sexe.

Obsession de la sexualité

Je trouve que cela devient effarant. Pour être absolument dégoûté par le « porc » Weinstein et heureux par avance des sanctions équitables qui lui seront infligées, je me demande si nous ne sommes pas tombés sur la tête avec cette obsession d’une sexualité toujours virtuellement menaçante à l’encontre de femmes toujours virtuellement faibles et désarmées.

Nos rues, le métro, notre quotidienneté sont-ils emplis de ces séquences où en effet, odieusement ou de manière indécente, des femmes sont ciblées, touchées ou offensées ou s’agit-il d’exceptions, d’entorses dans un collectif qui généralement, où qu’il soit, ne s’abandonne pas à des débordements qui justifieraient à toute force une loi ?

Ce quadrillage qu’on semble prévoir avec enthousiasme va peser sur des êtres singuliers, hommes et femmes, dont la liberté, le désir, la résistance sont parfaitement capables, la plupart du temps, de s’exprimer sans le recours d’autre chose que d’eux-mêmes.

La loi devenue béquille sociale

Quel étrange univers on nous prépare avec ce prurit législatif qui adapté ici devient absurde là à force de mettre sur le même plan le grave et l’intolérable d’un côté et le dérisoire de l’autre ? On doit parfois aussi laisser les personnes se défendre sans venir artificiellement à leur secours.

La loi devient de plus en plus la béquille d’une société qui s’infantilise et n’a même plus le droit de compter sur elle pour ce qui au premier chef la regarde. Qu’on continue, et le simple risque d’humains vivant ensemble avec l’imprévisibilité inévitable de telles proximités et familiarités sera insupportable et on l’éradiquera en supprimant l’humanité de toute relation.

J’entends déjà l’objection scandalisée des féministes militantes. Je suis un homme et je n’y connais rien. Je n’ai pas le droit d’écrire sur ces problèmes de femmes. Ce ne serait même pas recevable si j’étais d’une indulgence coupable à l’égard des virilités dévoyées. Ce l’est encore moins quand on condamne comme moi les abjections récentes.

Nudité militante

Juste, pour terminer, un peu d’ironie. Il y a des femmes, artistes ou combattantes, qui affirment soutenir la cause des femmes en se servant ostensiblement de leur nudité. Elles sont en général applaudies par le progressisme alors que d’une certaine manière elles se montrent, pour être libres, dans des postures infiniment plus discutables que les assauts qu’on prête à un monde viril en général maître de lui.

Inconséquences.

Qu’on cesse de nous harceler !

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  • 10 voir 20 ans après sur le harcèlement sexuel..il faut accepter de coucher pour réussir. .
    certaines entreprises payent les hommes et les femmes le même traitement de salaire pour le même travail..
    c’est normal !!!
    il n’y a pas à faire une loi…
    quoique nos députés pour avoir des femmes la parité est obligatoire mais les partis politiques préfèrent de payer des amendes …
    avant de donner des leçons qu’ils balayent devant leur porte …

  • Conséquence de l’infantilisation : L’émotion prime sur la raison… A quand la prise de recul ?

    Nous ne devront prochainement plus parler au masculin mais utiliser de l’écriture ou de la parole inclusive… Les ouvrages comportant d’éventuels passages nous rappelant une quelconque phallocratie sans morale égalitaire y seront « coupé » car le mal, bien qu’existant et omniprésent, doit être nié !

    Pour ma part, je vous rejoint et pense qu’au contraire nous devons affronter le mal pour apprendre à vivre avec ET avec raison. La censure empêche l’information d’arriver et biaise la conclusion. N’oublions pas que l’erreur à cela de bon d’être plus instructive.

    Ne caricaturons donc plus le mal et sachons parfois vivre avec en le considérant pour ce qu’il est. Notre libre arbitre couplé à un esprit critique doit savoir faire la part des choses au quotidien. Les institutions doivent protéger, pas remplacer.

  • L’égalité est en marche, de nombreuses études établissent que plus les femmes accèdent au pouvoir, plus il y a d’hommes harcelés….

    • Exactement. De facto, le problème n’est pas réglé. Mais déformé.

      Agissons sur les causes. Ici, il s’agit de l’éducation des individus.

  • De toutes façons l’homme, cette nuisance, ne devrait plus exister socialement et même physiquement car il ne sert plus à grand chose quand on analyse objectivement et en profondeur l’évolution des conditions masculines et féminines. Quelques élevages de beaux spécimen reproducteurs suffiront amplement.

  • L’exhibitionniste du Louvre vient justement d’être relaxée par notre justice de gauche, qui refuse toujours d’appliquer les lois lorsqu’il s’agit de prévenus de gauche.
    Mais de toute façon le non respect des femmes est une constante chez les barbares qui les considèrent comme des esclaves dont on peut abuser quand on veut. Il suffit de lire les réactions des mâles sur les sites des journaux, pourtant des lecteurs instruits, pour comprendre que l’homme est loin d’être civilisé.

  • article interessant

  • Tant que le paon aura le droit de faire la roue tout ne sera pas perdu pour l’homme mais si on lui coupe les plumes adieu l’humanité , sans séduction l’homme sera condamne à l’amour tarifé et aura vite oublié que le principal but de sa brève existance est la procreation…ce rôle bientôt remplacé par une éprouvette nous fera sans doute découvrir l’Atlantide et ses Amazones.
    Tout ça pour une bande de sauvages tout juste descendue de l’arbre, nous allons vivre un enfer comme sans doute le vivent des millions de mâles américains !

    • @ reactitude

      Il est normal que toute « agression » à manifestation érotique, d’un homme envers une femme soit sanctionné: il manquera souvent la preuve et les témoins, raison pour laquelle la plupart de ces plaintes sont soient non reçues par la police ou donnent lieu à un dossier immédiatement archivé, sans enquête.

      Si l’affaire « Weinstein » doit apprendre quelque chose, c’est que la multiplicité de faits délictueux devrait pouvoir conduire l’enquête vers une vraisemblance des accusations et donc une enquête approfondie.

      Trop de plaintes sont négligées, alors que ça ne fait, en cas de viol réel, qu’aggraver le traumatisme pour un fait qu’il est déjà souvent très pénible d’avouer, même à ses proches, à raconter à la police, encore plus!

      N’oublions pas que la victime (féminime), encore plus fréquemment victime, est souvent en position de faiblesse physique, autoritaire ou hiérarchique, quand ce n’est pas un/une mineur(e) face à un mâle supposé responsable (incestes et les autres délits sur mineurs par une autorité dite « morale »: curé, prof, chef de mouvement de jeunes).

      Si un viol (« consommé ») laisse, à vie, une trace indélébile, toute agression peut modifier, en négatif, l’épanouissement sexuel futur de la victime.

      Et même si on parle plus facilement de sexualité en famille qu’avant, l’éducation suffit-elle? Je crois que l’apprentissage d’un art martial pourrait en faire partie, surtout, mais pas exclusivement, dans les grandes villes et avant tout incident.

      On a malheureusement assisté à des dénonciations (fausses et stratégiques, ou vraies et justifiées) de pédophilie lors de divorces conflictuels à garde des enfants +/- partagée: c’est évidemment très regrettable et dramatique, en justice, avec interrogatoire des enfants, déchirement public des parents, sans preuve ni témoin, ce qui peut laisser des suites graves sur parents et enfants, si le juge ne conclut pas au non-lieu, faute de preuves.

  • Il s’agit de la France. Ce pays qui aime tout réguler dans le moindre détail. Un problème : une loi, et souvent couplée à une taxe. La Justice n’applique déjà pas les lois correctement, et fait rentrer des taxes à la place, alors qu’en sera-t-il avec des nouvelles lois à positionner dans le cadre des atteintes faites aux femmes ?

    La jeune femme et sa pétition ne sont rien d’autre qu’un cri d’alarme, je ne vois rien à ridiculiser. C’est peut-être ce qu’elle a vécu de plus troublant. Pourquoi ne serait-elle pas crédible ? Doit-elle être vicitme de viol pour l’ouvrir ?
    Nous avons instinctivement une zone que l’on nomme « espace vital » qui est depuis des décennies mal menée. Les transports en commun (bus, métro, tram, avion, train), les trottoirs bondés, les ascenseurs, font qu’elle vole en éclat dès qu’on met le pied dehors en ville. Il existe des personnes qui voudraient que nous ne nous transportions plus qu’en transport en commun. Dans une rame bondée, qu’il y ait des contacts est inévitable ; qu’un individu en profite pour faire les poches des passagers, pour peloter une femme ou pire, est inacceptable. Nous sommes en France, se défendre et/ou protéger autrui est considéré comme « faire justice soi-même ». L’égalité à la sauce socialiste avec laquelle on nous bassine, c’est que nous devons subir ceux que la Justice ne punit pas quand elle fait du social.

  • Bonjour, à nouveau je note une occasion manquée dans cet article, de dénoncer ou au moins décrire les « propositions indécentes » provenant de certaines femmes, du type « je suis prête à coucher pour signer ce contrat ». Situation à ma connaissance pas si rare dans les fonctions de vente et marketing.

    Maintenant je suis contre la répression, mais le discours actuel de « tolérance zéro » face aux comportements masculins se trouve face à une « tolérance totale » face aux comportements féminins, et est en décalage complet par rapport au discours d’ « égalité ». Cette incohérence devrait au-moins être décrite, mentionnée par Contrepoints. Jusqu’à présent, personne n’en a eu le courage apparemment, ce qui est un peu décevant.

    Si l’on prenait le concept d’égalité au sérieux, ce type d’initiatives provenant ce certaines femmes serait classifié dans les harcèlements sexuels, et on encouragerait les hommes à dénoncer ces femmes dont ils ont été les « victimes ». Je ne défends pas ça mais vous propose de réfléchir à ce monde alternatif où « égalité » signifierait réellement « égalité », où on lancerait des campagnes de dénonciations de femmes ayant pour objet leur humiliation publique, comme c’est la cas actuellement pour certains hommes. (#DénonceTaCochonne par exemple)

    Mon opinion personnelle sur l’affaire Weinstein, purement spéculative : les femmes faisant des « propositions indécentes » étant (je pense) légion dans l’industrie du cinéma (« je suis prête à tout pour avoir ce rôle »), le jeune Weinstein en début de carrière se serait retrouvé face à de nombreuses starlettes en puissance « prêtes à tout pour avoir le rôle », prêtes à coucher, quoi. A force, ce monsieur a tellement pris ses habitudes, et, devenu incontournable à hollywood, aurait généralisé le procédé en faisant comprendre aux nouvelles starlettes en puissance que « si vous voulez le rôle, il faudra coucher ». Maintenant je ne sais pas si ça s’est passé comme ça, mais c’est probable. A comparer avec le discours médiatiques actuel, « tous les hommes sont des cochons, toutes les femmes des victimes ». A méditer, donc.

    • notez que des femmes peuvent solliciter des hommes d’une façon qu’on peut juger indécente et excessive..sauf que ces hommes n’imaginent m^me pas les dénoncer car ils ne sont pas en danger..

    • @Alain Borgrave
      Bonjour,
      « je suis prête à coucher pour signer ce contrat »
      A quoi donc sont prêts les hommes politiques pour avoir ou garder une place au chaud : au choix mentir, voler, escroquer, tromper, dévoyer, calomnier, acheter, corrompre, etc…
      Si une femme lance une telle proposition c’est peut-être parce qu’elle est au courant qu’il s’agit d’une règle/habitude de la personne visée. Si l’homme (parce qu’il est question du sexe masculin) accepte la proposition, il doit remplir sa part.

      Vous oubliez les quelques femmes qui ont un pouvoir de subordination et qui aussi pratiquent « la promotion canapé ».

      « mais le discours actuel de « tolérance zéro » face aux comportements masculins se trouve face à une « tolérance totale » face aux comportements féminins, et est en décalage complet par rapport au discours d’ « égalité ». »

      « tolérance zéro » pour les comportements masculins, je ne vois pas où vous avez vu ça ! C’est même carrément laxiste. Dès qu’il est question d’actes sexuels forcés, le juge descendra d’un cran pour les charges. Il faut des conditions particulières pour qu’un viol soit considéré comme tel dans un procès. J’ai le souvenir d’un homme ayant séquestré, abusé sexuellement 7 femmes à différentes périodes, auquel la juge a demandé pourquoi il avait fait cela. 7 femmes différentes tu demandes pas pourquoi, tu punis ! point barre ! Le gars a eu une peine « package » de 7 ans pour les 7 femmes!. J’ai cru rêver. En fait il a pris la peine comme s’il n’avait abusé « que » d’une seule. Dernièrement, un homme a pris 6 mois, alors qu’il a entrepris puis emmené une fillette de 11 ans, dans sa voiture, l’a gardée deux jours chez lui (pour jouer à la marelle certainement, hein ?) Tolérance zéro vous avez dit ?

      La plupart des jeunes femmes venant à Hollywood pour devenir star ne sont pas originaires de Los Angeles. Elles sont pour la plupart confiantes dans le genre humain et ne pensent pas vraiment que ce genre d’ignobles personnages puissent croiser leur route. La naïveté n’est pas condamnable. Je me moque éperdument que toutes les stars actuelles crachent sur Weinstein, qu’elles aient raison ou tort : son comportement n’est pas celui d’un homme mais d’un lache. Sa pratique reste du chantage enveloppé de menaces. Si l’actrice propose le deal, who cares ? Si c’est lui qui propose déjà, c’est une faute. Si en plus, elle dit non, et qu’il insiste, qu’il force il a tort et doit payer. Je sais que l’époque de la chevalerie est révolue, et que la galanterie se fait rare : un homme ne s’en prend pas à une femme !
      On voit encore le mâle comme un homme des cavernes qui va dans une tribu voisine enlevé une femelle pour se reproduire. Cependant, s’il veut la garder pour copuler et avoir une descendance, sa femelle il DOIT la protéger. Depuis, le cerveau de l’être humain a évolué et la séduction est arrivée, comme pour beaucoup d’espèces animales. Weinstein n’est ni dans le contexte de reproduction, ni de séduction : il est dans l’exercice d’un pouvoir de vie ou de mort (artistique) sur autrui. On est d’accord qu’il n’aurait pas osé demander les mêmes lubbies à Chuck Norris, Jason Statham, Steven Seagal, Bruce Willis, Brad Pitt, ou d’autres par exemple. « Chuck si tu me masses le dos dans mon bain tu seras dans Walker Texas Ranger. Autrement tu es cuit. » [Weinstein n’a pas produit W.T.R, c’est pour l’exemple]

    • vous tombez néanmoins dans un piège qui est de la globalisation de l’accusation…
      dans les dénonciatrices il peut y avoir de tout…il suffit d’une pour que le type mérite la tôle …
      Et je le répete vous avez d’abord dans cette affaire la volonté de sacraliser la parole des femmes et passer outre la nécessité de fournir des preuves pour accuser.

      • « vous avez d’abord dans cette affaire la volonté de sacraliser la parole des femmes et passer outre la nécessité de fournir des preuves pour accuser. »
        Tout a fait d’accord.
        Cela risque de devenir un moyen de pression supplémentaire dans les relations sociales et surtout professionnelles. Avec une conséquence peut-être inattendue (forcement « scandaleuse « et « inégalitaire »): des difficultés supplémentaires pour les femmes à accéder à certains postes ou à se faire engager quand le décideur est un homme. Celui-ci ne voulant pas prendre le risque de se faire plus tard accuser de harcèlement, préférera risquer de se faire accuser de discrimination à l’embauche et engagera un homme.

        • oui..c’est une tendance générale, il y a les gentils et il y a les méchants…et si un gentil dénonce un méchant et que ça finit par se savoir..et ben c’est pas grave…
          On condamne les gens par leurs actes..moi ça me fait froid dans le dos…

          Le seul cas de viol que j’ai lu de la part de weinstien est argento…et bon il fait deux mètres et il est gros. donc elle n’a rien dit et a été violée pendant 5 ans…. je suis bien content d’etre un nabot… et se poser des questions sur le fait que ce soit un viol est odieux et fait de vous un complice..Il y a des gens avec lesquels je voudrais bien discuter mais je ne comprends plus du tout la logique de leurs raisonnements, parfois ça m’effarye..

  • Publication facebook de Charlotte d’Ornellas:
    « On vit quand même dans un pays qui se félicite d’un hashtag qui « balance » avec la même gravité un viol, un harcèlement, une main aux fesses ou la réflexion graveleuse d’un collègue…

    Pendant qu’on installe – par amour de la culture – une statue sensée représenter une position sexuelle (et pourquoi pas zoophile) appelée « domestikator » (sic),
    – que le président de la République se prépare à « fêter mai 68 » et sa libération sexuelle qui n’en finit plus de détruire tous les cadres et les limites dont l’homme a peut-être (peut-être hein) besoin pour ne pas devenir un « porc » dont la seule mesure est la pulsion,
    – qu’Hollywood s’applique quotidiennement à mettre en scène toutes les transgressions possibles (de préférence sexuelles, c’est tellement plus fun) en oubliant que le consentement ne peut se donner que par un homme libre et non par un esclave,
    – qu’aucun homme politique ne se penche sérieusement sur l’accessibilité de la pornographie qui bousille le regard, le cerveau, l’affectivité et la sexualité d’enfants toujours plus jeunes…

    Bref, vous m’appellerez quand on aura fini notre crise de schizophrénie. »

  • Non, 94% des femmes qui ont dénoncé le harcèlement sexuel de leur patron n’ont pas perdu leur travail
    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-non-94-des-femmes-qui-ont-denonce-le-harcelement-sexuel-de-leur-patron-n-ont-pas-perdu-leur-travail_2401744.html
    Si je dis cela c’est parce que l’on voit beaucoup de manipulation concernant le harcèlement sexuel ces derniers jours de la part des féministes

  • Ce qui est étonnant c’est que le gouvernement francais veuille imiter ce qui ne marche pas. La Belgique a fait une loin contre le harcèlement de rue: c’est un échec total. Cette loi n’est pas appliquée car elle n’est pas applicable. Tous les juristes sont unanimes: cette loi sert à rien et est juste de la communication politique.

    Une loi contre le sexisme ? Étude de l’initiative belge : https://revdh.revues.org/1130?lang=fr

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