Qui sont les antifas ?

Chez nous comme à l’étranger, les antifas sont les ennemis de cette liberté que nous chérissons.

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Antifa by Geoff Livingston(CC BY-NC-ND 2.0)

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Qui sont les antifas ?

Publié le 9 octobre 2017
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Par Fredrik Segerfeldt.
Un article de Reason

C’est une nuit froide et sombre de janvier dans la ville suédoise d’Eskilstuna. Fredrik Nyqvist et un ami rentrent à pied de la réunion de fondation de la section locale du minuscule Parti Libertarien.

Soudain, quatre hommes en noir et au visage masqué leur sautent dessus et les frappent, les laissant inconscients. L’un des agresseurs s’est vanté par la suite d’avoir sauté sur la tête de Fredrik, lui causant des blessures ayant entraîné plusieurs jours d’hospitalisation.

Les deux libertariens n’avaient aucun moyen d’identifier les auteurs et présumaient qu’il s’agissait d’un banal acte de délinquance. Ils n’imaginaient pas qu’ils venaient d’être victimes du terrorisme politique. Mais ils allaient bientôt le découvrir.

Quelques jours plus tard, un troisième membre du parti a reçu à son domicile une lettre d’un groupe revendiquant la responsabilité de l’attaque et l’avertissant :

Nous vous donnons la possibilité de mettre fin à toute activité politique. Sinon, vous serez peut-être le prochain à qui on rappellera physiquement les conséquences de l’adoption de politiques anti-travailleurs.

 

Origine des antifas

Le mouvement antifa, ou antifasciste, qui a fait parler de lui à Charlottesville, Portland et Berkeley n’est pas sorti de nulle part. Il s’agit d’une copie conforme du nom, de la tactique et de l’idéologie de groupes actifs en Europe depuis des décennies. Le site web de leur organisation en Suède est www.antifa.se.

Originellement antinazies dans l’Allemagne d’avant la Seconde Guerre mondiale, ces organisations ont refait surface dans divers pays européens dans les années 1980 et 1990, attirant beaucoup l’attention pendant les manifestations antimondialisation au tournant du millénaire.

Depuis lors, les antifas ont systématiquement utilisé la violence comme outil politique. Leurs victimes ne se limitent pas aux nazis ou à l’alt-right. Des politiciens de centre-droit, des maires de gauche et des fonctionnaires ont fait partie de leurs cibles. Outre leurs agressions habituelles, les antifas ont commis des incendies criminels et des attaques au gaz.

 

La méthode des antifas

Une spécialité originale des antifas est l’émeute, sous la forme des Black Blocks dans les manifestations organisées par la gauche classique, notamment contre les sommets d’organisations internationales telles que le Fonds monétaire international et l’Organisation mondiale du commerce. L’exemple le plus récent en est la réunion du G20 en juillet dernier à Hambourg, en Allemagne, où ils ont assiégé de grandes parties de la ville, vandalisant pour plusieurs millions de dollars des biens privés. Leur message était : « Bienvenue en enfer ».

La branche américaine imite ses frères et sœurs aînés de l’autre côté de l’Atlantique, en se mêlant à des groupes de gauche démocratiques (et agissant en tant que service d’ordre autoproclamé), créant des coalitions unies à la manière de Lénine pour gagner en légitimité (qui n’est pas antifasciste ?) et appliquant une définition très large du terme fasciste (la plupart de ceux avec lesquels ils ne sont pas d’accord).

La tradition de l’extrême gauche, qui consiste à modifier le sens des mots à son avantage, n’est pas seulement un cliché orwellien, mais aussi une réalité historique. Rappelez-vous que le nom est-allemand officiel du mur de Berlin était « Antifaschistischer Schutzwall » ou « Rempart de protection antifasciste ».

Dans le Washington Post, Mark Bray, historien au Dartmouth College et auteur du livre récent Antifa : The Anti-Fascist Handbook, tente de blanchir le mouvement en avançant l’argument selon lequel les nazis doivent être traités à un stade précoce. Mais ni les libertariens ni les sociaux-démocrates ne sont nazis.

La fin justifie-t-elle vraiment les moyens, surtout quand la fin est le socialisme antidémocratique ?

 

Des différences entre l’Europe et les États-Unis

En Allemagne, pays avec son histoire particulière, la liberté d’expression est plus restreinte qu’aux États-Unis. Le nazisme et ses symboles sont interdits. Et récemment, après les émeutes de Hambourg, les autorités ont fermé un site internet utilisé pour coordonner les activités d’extrême gauche. C’est dans ce contexte que les Américains devraient se rappeler que le premier amendement protège également les partisans de la droite autoritaire et les suprémacistes blancs.

Tout comme ses homologues européens, l’organisation antifa américaine est un mélange d’anarchistes de gauche et de marxistes hardcore. Ne faisant pas confiance au gouvernement pour les protéger de la droite autoritaire, ils ont recours à la « légitime défense » préventive. Leurs comparses européens, plus expérimentés, œuvrent dans des réseaux informels où leur stratégie est d’apparaître sous différents noms de groupes, créés et dissous selon les opportunités. Les mêmes militants commettent un méfait sous une étiquette, puis en changent pour l’acte suivant.

Une différence particulière est que certains antifas européens ont des liens étroits avec certains syndicats, alors que l’anarchosyndicalisme a une tradition faible aux États-Unis. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils considèrent la lutte contre le capitalisme comme aussi importante que la lutte contre le fascisme. En fait, cette dernière est conçue comme faisant partie intégrante de la première.

 

Les antifas européens contre les libertariens

Ce qui nous amène à l’hostilité paradoxale entre les antifas européens et les libertariens, qui, à ma connaissance, ne s’est pas encore manifestée aux États-Unis.

À bien des égards, l’anarchosyndicalisme/anarchisme de gauche semble être un cousin du libertarianisme, ou du moins de l’anarchocapitalisme. Après tout, la revue anarchiste-syndicaliste américaine s’appelait autrefois la Libertarian Labor Review.

Les libertariens ne devraient-ils donc pas être favorables à un mouvement qui combat l’autoritarisme et la centralisation, contre l’idéologie collectiviste et hideuse du racisme ? Eh bien, il faut être deux pour danser le tango. Et les antifas ne semblent pas penser que nous ayons grand chose en commun.

La primauté du droit, les droits de propriété et les marchés dans lesquels nous croyons sont des anathèmes pour eux. Ce ne sont pas des alliés mais bien au contraire un obstacle majeur à la liberté que nous chérissons. Les libertariens ne tolèrent pas les menaces, la violence physique et le vandalisme comme méthodes politiques. Ça s’appelle le principe de non-agression, ça vous dit quelque chose ?

Ironiquement, les activistes antifas européens appartiennent généralement à la classe moyenne intellectuelle et ensuite font carrière dans les médias et le monde universitaire (NdT : en France, on parlerait plutôt d’intermittents du spectacle, de doctorants et d’universitaires). C’est une des raisons pour lesquelles ils sont traités avec tant de ménagement par certaines parties des élites. Une part importante des classes jacassantes s’identifie à ce groupe ou en font l’éloge et cette tendance semble également s’étendre à l’Amérique.

Il est vrai que le sommet de l’establishment aux États-Unis est plus enclin à trouver des excuses à l’autre type d’extrémisme. Les problèmes américains ne sont donc peut-être pas les mêmes que ceux de l’Europe. Mais méfiez-vous.

Avec leur finesse politique, les services suédois de renseignement estiment que les groupes de gauche autonomes, dont antifa est le plus important, constituent une menace plus grave pour le fonctionnement de la démocratie du pays que les deux autres forces qu’ils surveillent, à savoir les islamistes radicaux et les néonazis.

Cette « fausse équivalence » entre eux se révèle moins fausse en Europe. Et pourrait le devenir aux États-Unis aussi.

Traduction : Benjamin Guyot pour Contrepoints de Antifa Has Backed Its Message With Violence for Decades in Europe

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  • bah on ne combat pas le fascisme en tuant les fascistes, on ne combat pas le racisme en tuant les racistes etc…
    Il est respectable sur le principe de combattre le libéralisme, frapper un libertarien pour ça est un crime.

    • Ce sont eux les fascistes!

      • ça d »pend de la définition exacte du fascisme, mais comme les fascistes ce ne sont pas des défenseurs des libertés individuelles

        • Si vous étiez un peu plus cultivé vous sauriez ce qu’est réellement le fascisme. C’est la gauche + la violence + la dictature. Exactement ce que sont les antifas!
          Le fascisme a été créé après la Grande guerre par un dirigeant socialiste, rédacteur en chef du journal du parti socialiste italien, nommé Mussolini, qui a usé de la violence pour parvenir à la dictature!

          • En RDA, il y avait au début des années 80 plein de skinheads. C’était les fils d’honorables cadres du parti communiste. La Stasi les instrumentalisait pour laisser croire à une gigantesque menace fasciste imaginaire.

          • Grave contresens sur les relations entre la gauche italienne et le fascisme. Mussolini s’est fait virer du PSI en 1914, puis fonde son parti quelques années plus tard, qui se heurte, verbalement et physiquement avec les socialistes. Il n’y a aucune continuité politique entre les socialistes italiens et les fascistes.
            C’est un peu comme si on prétendait aujourd’hui établir une filiation entre les chevènementistes et les frontistes, parce que Philippot est passé des uns aux autres.

            • Mouuiis, enfin non. La définition du fascisme a été donné par Mussolini: « Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat ».

              Et cette définition colle pile-poil avec les discours de nos socialistes et collectivistes actuels.

              • Le fascisme italien a aussi a son actif l’invention du totalitarisme (totalitario) dont l’origine est clairement d’inspiration marxiste, ce qui fait que les AntiFas ne sont que les frères ennemis des fascistes.

  • incendie criminel , destruction de biens privés , agression physique …..ces gens là sont des délinquants en puissance et méritent la prison et le remboursement par le travail des dégats engendrés par leurs méfaits ; pendant qu’ils seraient à l’ombre , ils n’emmerderaient pas les autres ;

    • non votre bagnole qui flambe c’est le capitalisme qui se consume voyons…un crane de skin head c’est le racisme…vous frappez un homme et c’est le patriarcat qui s’en prend un coup….

      mais josé qui démonte le mac do d’un type pour combattre la mal bouffe ou je ne sais quoi?

      L’idée générale c’est que la liberté individuelle des mal pensant c’est de la merde.

      • et che guevarra qui fout un balle dans le crane d’un type…c’est pour le bien commun.

        • Tout dépend pourquoi , et du moment que c’est contre la racaille dirigeante , les fachos , la flicaille …. moi ça me va !

          • @steribox
            Bonjour,
            Quand vous serez considéré comme un facho, déclaré comme de la racaille, juste parce que vous serez contre ceux qui auront le pouvoir, que la balle vous sera destinée, cela vous ira-t-il toujours ?

          • @steribox
            Si vous vous autorisez à user de violence contre ceux que vous n’aimez pas, tôt ou tard, vous rencontrerez quelqu’un qui ne vous aime pas et qui fera pareil.

          • N’appelez jamais la police si vous êtes un jour en danger , que quelqu’un de votre famille se fait enlever ou violer , même pas la police secours ! Dans ce cas là , il faudra assumer comme un grand ! Vous les haissez , ne les appelez pas , sinon dans ce cas vous n’êtes qu’un faible et un faux-jeton ! En ce qui concerne l’Etat , faites voir que vous êtes un vrai dur , pas un planqué derrière l’ordi : refusez désormais de payer vos impôts et refusez absolument toute aide que vous pourriez avoir . Quand on veut jouer l’homme , il faut en être un !

          • Discours de QI inférieur à 85 , de petite frappe de banlieue ( c’est souvent lié , bref pas un intello… ) , pas de quelqu’un qui montera une entreprise plus tard….discours d’un futur Rsa à l’apl totale dans son Hlm puant ! Que venez-vous faire ici , surfez plutôt sur les sites néonazis !

        • guevarra , comme beaucoup de cocos d’ailleurs , était un psychopathe qui prenait plaisir à torturer ses opposants . La maladie mentale est d’ailleurs une condition chez eux , il surveillent les sorties des hôpitaux psychiatriques pour recruter . Personne sain d’esprit n’ adhérerait à ça !

  • J’ai du mal a comprendre en quoi les antifas devraient être proches des libertariens. Dans le fond c’est l’inverse et dans la forme c’est l’inverse.
    Donc je ne comprends pas trop l’article. Certains passages sont bizarrement tournés….

    • Les libertariens sont anti-fasciste par définition, le lien me semble assez direct, c’est juste que les antifas ont perdu de vue leur histoire et leurs origines.

      • « Les libertariens sont anti-fasciste  » heu cela dépent ce que vous entendez par antifascisme. Si c’est de l’antifascisme originel, oui les libéraux sont et ont été antifascistes. Les libéraux ont à l’époque lutter contre le fascisme. Rien de plus normal le fascisme et le totalitarisme de manière plus général est l’extrême opposé du libéralisme. Le totalitarisme présuppose que l’état contrôle tous les aspects de la société, que les individus n’ont pas d’importance. Le totalitarisme s’oppose à l’individualisme et à la liberté. C’est tout le contraire du libéralisme.
        Le problème c’est qu l’antifascisme depuis la seconde guerre mondiale c’est l’extrême gauche. Les communistes ont eu comme stratégie de s’arroger le terme antifasciste et de désigner comme fasciste tout opposant

        • Oui il y a clairement eu une deviation sémantique, (et c’est pas le seul endroit ou on retrouve ce genre de chose d’ailleurs)

      • antifascisme..pas antifasciste

    • « J’ai du mal a comprendre en quoi les antifas devraient être proches des libertariens. Dans le fond c’est l’inverse et dans la forme c’est l’inverse. […] »

      @Melissa : Dans la forme c’est effectivement l’inverse, puisque les libertariens sont (dans leur écrasante majorité) favorables à une révolution des mentalités plutôt qu’à une révolution sanglante. En revanche, dans le fond, ce n’est pas tout à fait l’inverse. Tel que l’explique l’article l’organisation Antifa n’est pas uniquement composée de « marxistes hardcore », elle contient des anarchistes de gauche .

      Les anarchistes de gauche ont en commun avec les libertariens le fait qu’ils ne font pas confiance à l’Etat. Le problème c’est que les anarchistes de gauche (dans leur écrasante majorité) veulent abolir le capitalisme (tandis que les libertariens veulent le préserver et le débrider.) Abolir le capitalisme ( propriété privée, salariat, monnaie, intérêt) nécessite d’employer une violence semblable à celle exercer par l’Etat. Donc en résumé : les anarchistes de gauche se contredisent constamment, ils n’aiment pas l’Etat mais ils ont besoin de l’Etat. Leur méfiance envers l’Etat les rapproche lentement des libertariens, mais leur besoin de l’Etat les ramène aussitôt vers les « marxistes hardcore. »

      • Les anarchistes de gauche ont en commun avec les libertariens le fait qu’ils ne font pas confiance à l’Etat

        Mais bien sûr. Ils dénoncent régulièrement les suppressions de subventions et les atteintes contre le statut des fonctionnaires.

        • @Théo31 : Mon message se contentait de poser la question suivante : est-ce que les positions étatistes des anarchistes de gauche (pour reprendre vos exemples : le fait d’être favorable aux subventions publiques et aux privilèges des fonctionnaires) résultent de leur amour de l’Etat ou de leur haine du capitalisme libéral ? Selon moi la seconde réponse est la mieux formulée, bien que foncièrement les deux réponses signifient plus ou moins la même chose.

  • les antifachos sont donc devenus les plus fachos aujourd’hui, quelle ironie… mais leurs amis islamistes dont ils partagent presque tout sur la forme mais rien sur le fond ne sont pas mieux. Ni leurs leurs ennemis d’extrême droite avec qui ils partagent tout, forme (violence) et fond (socialisme) sauf LE point crucial, celui qui fausse le jeu politique, la xénophobie (communément appelé « racisme » bien que les races n’existent pas, en revanche les cultures existent et se battent).
    Seule solution, les mettre en conflit afin qu’ils s’annulent. Le danger commence quand ils s’allient…

    • les antifascistes d’après guerre n’ont rien à voir avec les antifascistes réels. Ce sont les communistes qui se sont arrogés le terme antifascistes après la guerre leur permettant de désigner comme fascistes tous leurs opposants. Il s’agit d’une stratégie de propagande des communistes.

  • Les soit-disant « antifas » sont de nouveaux fascistes.
    Nous avons donc actuellement deux nouveaux fascismes:
    1. les plus dangereux, car ils ont une idéologie, les islamistes
    2. ces écervelés d’extrême gauche

    • Pas écervelés , plutôt criminels et fascistes , genre SA et chemises noires . ils tabassent les gens et cassent des vitrines , ça rappelle la nuit de cristal en Allemagne en 1938 . Ces soi-disant antifas sont des nazis , il faut le dire franchement !

  • Des FASCISTES !
    N’oublions pas que le fascisme était de gauche, et qu’il poursuit ses méfaits depuis un siècle maintenant

  • Il n’est pas inutile d’évoquer la « prophétie » du grand W.Churchill: les antifascites d’aujourd’hui seront les fascistes de demain:
    Les méthodes des antifas ne sont pas du reste sans rappeler celles des chemises brunes du national socialisme avec en prime un antisémitisme, qui lui ,est dissimulé sous le déguisement hypocrite pro palestinien..si bien que l’on parle maintenant plus d’islamo-gauchisme pour caractériser la plupart d’entre eux plutôt que de nihilistes anti capitalistes; Aux USA vient se greffer ( merci Obama) des relents de racisme anti-blancs qui ajoutent encore de l’acidité à « la sauce » pour justifier la violence.

    • Bravo , c’est exactement ça ! J’allais cité Churchill aussi , vous l’avez fait ! Ces fascistes sont l’exacte réplique des SA et des chemises noires , qui descendaient des camions en groupe avec des manches de pioche , tabassaient les gens et cassaient les vitrines . Ils sont absolument à interdire et dissoudre si on ne veut pas connaitre de nouvelles nuits de cristal . Ils cassent déjà les vitrines , ces antifas sont des fachos , le mal absolu , il serait bon de voir si leurs grands -pères n’étaient pas SA …. pour eux nous sommes d’affreux capitalistes ( alors qu’ils viennent tous de milieux très très friqués , jamais vu d’antifas chez les prolétaires…ils nous haissent pour nos commerces et nos réussites , n’ayons aucune indulgence envers ces fachos , cessons d’être toujours trop bons , il en va de notre survie , ces assassins sont sans pitié , n’en ayons pas pour eux !
      La plupart de ces SA et chemises noires seront prof d’université etc ….que nos enfants boycottent ces profs là ( comme la femme communiste universitaire qui posait des bombes pour le Fln …il fallait la boycotter , qu’elle ne trouve plus jamais de boulot !j’espère qu’il y a une justice divine , puisqu’il n’y en a pas dans ce monde!

  • Les antifas sont des fascistes rouges pure souche : de la racaille quoi

  • Comme l’a montré Ernesto Galli della Loggia historien renommé du fascisme, les communistes ont délibérément utilisé le terme antifascisme pour diaboliser tous leurs adversaires. Ils se sont arrogés ce terme pour désigner tous ceux s’opposant à eux. A tel point que l’antifascisme d’après guerre n’a strictement rien à voir avec l’antifascisme originel (qui est la lutte contre le fascisme). Les communistes ont mis en place une stratégie très efficace pour prétendre que tous leurs adversaires sont fascistes. Cette stratégie est encore utilisé aujourd’hui par l’extrême gauche (et une bonne partie de la gauche).

  • Les antifas d’aujourd’hui ont eux même des tendances totalitaires. Ils haissent le fascisme mais ont beaucoup de points en commun avec cette idéologie.
    Pour rappel, le fascisme c’est du national socialisme. Le fascisme est clairement une idéologie socialiste. Mussolini comme bon nombres d’intellectuels fascistes venaient du socialisme.
    La politique est comme un fer de cheval: les extrêmes ont beaucoup de similitudes.
    Il y a des choses marrantes: les antifas admirent aujourd’hui Kirchner et les péronistes en Argentine. Or, le péronisme à la base est très fortement inspiré du fascisme italien. Péron a eu comme modèle l’Italie fasciste. On ne peut pas se prétendre antifasciste et dans le même temps soutenir des péronistes. C’est totalement incohérent.
    Les antifas d’aujourd’hui ne savent pas ce que veut dire le fascisme.

  • Les antifas (d’aujourd’hui) et libertariens ne sont pas idéologiquement proches. Les libertariens sont capitalistes et surtout ils sont favorable à la liberté. Alors que les antifas sont totalement défavorable à la liberté. Leur idéologie est liberticide. On ne peut pas être égalitariste et pour la liberté c’est deux choses incompatibles. Il faut lire Hayek qui montrait à quel point le socialisme était incompatible avec la liberté.
    Les antifas ne combattent pas l’autoritarisme, ils combattent les autoritarismes qui ne sont pas de leur idéologie mais veulent imposer un autoritarisme d’extrême gauche. Les antifas admirent les dictatures du temps qu’elles soient d’extrême gauche.

  • Aux Usa, un groupe de manifestants « antifascistes » applaudit un discours composé d’extraits de Hitler https://www.youtube.com/embed/qNMAp8kXWrc l’extrême gauche ne se rend pas compte à quel point ils ont des similitudes avec le nazisme et fascisme. Une bonne partie des discours d’hitler est la même chose que ce que dit l’extrême gauche

  • C’est marrant mais je rappelle qu’aux USA, la gauche américaine a admiré Mussolini. Roosevelt (comme beaucoup à gauche) admirait Mussolini. Le New York Times n’hésitait pas à titrer à la gloire de Mussolini. Le New deal est fortement inspiré de l’Italie fasciste.
    Sur les liens entre le fascisme et la gauche américaine il y a: Liberal Fascism: The Secret History of the American Left from Mussolini to the Politics of Meaning de Jonah Goldberg.
    Un autre ouvrage c’est Three New Deals: Reflections on Roosevelt’s America, Mussolini’s Italy, and Hitler’s Germany, 1933–1939 de Wolfgang Schivelbusch qui montre à quel point le New deal d’hitler, celui de Mussolini et celui de FDR ont des similitudes.

    C’est marrant aujourd’hui tous ces gauchistes admirant FDR mais oubliant que le New deal a été un lamentable échec (ce qui a relancé l’économie américaine c’est la seconde guerre mondiale) et que Roosevelt loin d’être un gentil démocrate était profondément autoritaire. Il avait de sérieuses tendances dictatoriales. Sans parler de la proximité idéologique de Roosevelt avec le fascisme italien.
    Sur l’action de FDR il y a: FDR Goes to War: How Expanded Executive Power, Spiraling National Debt, and Restricted Civil Liberties Shaped Wartime America de Burton W. Folsom Jr.

    (Et si le sujet du désastre économique du New deal vous intéresse vous pouvez lire: FDR’s Folly: How Roosevelt and His New Deal Prolonged the Great Depression de Jim Powell et
    New Deal or Raw Deal?: How FDR’s Economic Legacy Has Damaged America de Burton W. Folsom Jr et
    The Politically Incorrect Guide to the Great Depression and the New Deal de Robert Murphy
    En francais, il y a « Crise, Dépression, New Deal, Guerre » de Florin Aftalion)

  • Je rappelle que le New deal a créé un état providence raciste. A lire: Race and the American Welfare State http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674007116
    C’est la politique du New deal via l’Administration des travaux publics du New Deal et de la Federal Housing Administration qui a créé les ghettos noirs.

  • Suprématistes, plutôt. « Suprémacistes » est un anglicisme, qui vient de ‘supremacy’ en anglais. En français, le mot vient de suprématie, avec un ‘t’, donc suprématistes. L’origine de la faute vient à la fois du fait de copier sur l’anglais, mais aussi sans doute parce que le terme ‘suprémacistes » évoque ‘racistes’.

  • La première réaction de J. Lemière est tout à fait sensée.

    Avant de se plonger dans de subtiles analyses sur les origines et les idées (exprimées, implicites, sous-jacentes, etc.), il convient de faire le tri entre les personnes et les mouvements qui agissent de manière démocratique et ceux qui utilisent des méthodes antidémocratiques (intimidations et violences de toute sorte) : cette seconde catégorie relève non du débat démocratique mais des tribunaux et de l’analyse sociologique. Car, à partir du moment où les personnes en question ont été sanctionnées pour de telles graves violation des lois, elles ne méritent pas d’accéder aux espaces de débat pour promouvoir leurs  » idées  » liberticides.

    Sur les  » antifa  » plus précisément, je pense toujours à ce mot : « Traitez vos adversaires de fascistes : le temps qu’ils se défendent, vous aurez tout loisir de leur porter de nouveaux coups ! » (Dimitri Zakharovitch MANOUÏLSKI, 1883-1959, militant communiste russe qui exerça une influence importante dans l’Internationale communiste dans les années 1920 et 1930) ; ceci rappelé, on doit se souvenir que l’intimidation et le terrorisme font partie du bagage des anti-démocrates de tout poil (un certain Adolf Hitler  » théorisa  » ceci dans  » Mein Kampf « …)

  • « Soudain, quatre hommes en noir et au visage masqué leur sautent dessus et les frappent, les laissant inconscients. »
    Une belle démonstration de courage ! 4 contre 2 ! Sauter sur le visage d’un homme à terre, inconscient est tellement honorable et gratifiant ! Peut-être même une petite célébration footballistique !?
    Certes, il y a un comme un petit côté stratégique, « militaire » : quand on lance un assaut, on le fait en surnombre et sans prévenir, c’est mieux.
    « visage masqué » « en noir », si on les met en blanc de la tête au pied on peut deviner le K.K.K, auquel ces « braves » n’ont rien à envier.

  • Ce ne sont que des terroristes. C’est certain que les autorités les protègent, on va se les coltiner longtemps.

    • @MichelC
      Bonjour,
      Ce sont des criminels, protégés par les autorités, et en attendant nous les subissons. Le terrorisme n’est qu’une forme de crime, comme le sont le grand banditisme, ou le faux monnayage.
      Nous avons des « antifa » en France, malgré « l’Egalité » avec laquelle on nous bassine à longueur d’année, la « Justice sociale », des lois toujours plus nombreuses voire compliquées, donc plus difficiles à appliquer, l’Etat d’urgence et Vigipirate.

      • Notre justice étant composée de gens de gauche, cela explique la mansuétude envers les écolos, les casseurs et les antifas, auxquels ils n’infligent pas la loi qu’ils sont sensés appliquer! Malgré les nombreuses exactions commises par les faucheurs et les gauchistes.

        • Nous sommes une minorité de gens productifs et épris de liberté opprimés par le pouvoir politique, judiciaire, médiatique, et parfois religieux. Comme nous sommes respectueux de la loi, manquons de courage et ne réagissons pas (sauf certains par la fuite et l’expatriation), nous sommes condamnés à subir toutes les avanies. La seule raison de notre survie est que nous restons des idiots utiles et perçus comme tels par certains de nos oppresseurs. Des vaches à traire!

  • Si les libertariens sont attaqués par les anti-fas, c’est aussi parce que les premiers se sont détournés du sens originel, en limitant leurs exigences de liberté au seul secteur économique.

    • Comment essayer de justifier l’injustifiable.
      Si les libertariens sont attaqués par les antifas c’est que ceux ci sont des extrémistes sectaires attaquant tous ceux ne pensant pas comme eux.
      Je suis libéral mais j’ai toujours été assez réticents aux idées libertariennes. Je suis assez critique des libertariens qui sont pour moi utopistes. Alors oui on peut les critiquer (mais pas les attaquer physiquement. Par contre, votre critique est ridicule et montre juste votre méconnaissance de la pensée libertarienne qui contrairement à ce que vous dites ne se limite pas à l’économie.
      « en limitant leurs exigences de liberté au seul secteur économique » Primo c’est totalement faux. Renseignez vous sur la pensée libertarienne car ce que vous dites là est un mensonge.
      Deuxio, même si c’était vrai (ce qui n’est pas le cas) cela ne justifie en rien cette violence.
      Vous rendez les antifas plus intelligents qui ne le sont. Ils ont commis cette attaque car dans leur pensée manichéenne et simpliste, ils sont le camp du bien et tous ceux ne pensant pas comme eux font parti du camp du mal ce sont de méchants fascistes qu’ils font détruire.
      Plus haut, j’ai parlé de la stratégie mis en place par les communistes pour traiter de fascistes tous leurs opposants mais le pire c’est que la plupart des gens d’extrême gauche sont réellement convaincus par cela. Ils sont réellement convaincus qu’ils sont antifascistes et que tous leurs opposants sont fascistes. C’est cela qui est le plus terrifiant. Ils croient dans leurs propres mensonges

    • Et selon vous ceci justifie de se faire agresser et démonter par 4 personnes ? Abjecte comme raisonnement.

  • Une question me taraude concernant ces groupes qui ont éclos un peu partout dans le monde
    De quoi vivent-ils quel est leur mode de financement?
    Je suppose que leur hyperactivite ne leur donne pas le temps de travailler

    • @DIMITRI71
      Bonjour,
      Que voulez-vous qu’ils financent ? L’achat de matériel comme des cagoules, des gants, des vêtements noirs, des bâtons ? ILs n’ont même pas besoin d’avoir un lieu de réunion physique : les réseaux sociaux font très bien l’affaire, ils sont accessibles par téléphone. S’il leur en fallait un physique, les halls d’immeubles servent très bien.
      Avoir une activité non salariale ne veut pas dire qu’on n’a pas de travail. Tous les pratiquants de sports collectifs ou individuels, qui s’entraînent une ou plusieurs fois par semaine, pour jouer le weekend ou pas, ne sont pas que des chômeurs ou des fainéants.

    • Pour avoir déjà rencontré des personnes proches de ce genre de mouvement, ce sont des gens très engagés au niveau politique et militant (traduction : qui considèrent que Mélenchon est trop droite).
      Il y a beaucoup de personnes qui sont étudiants en sciences humaines, mais aussi une minorité qui travaille déjà. Etant donné le caractère illégal de leurs actions, ils militent à visage couvert.
      Concernant le financement, certains événements culturels alternatifs sont organisés pour récolter des fonds (en général il faut connaître le milieu pour les connaître).

    • Ils prétendent défendre les travailleurs mais ce n’est qu’une excuse pour se battre , casser des vitrines , etc . Ce sont des fascistes refoulés !

    • En général, c’est des étudiants en sciences sociales (études qui ne servent à rien et connus pour être des bastions de gauche): sociologie, anthropologie, sciences politiques,…
      Ils viennent en général de milieux assez aisés mais de gauche (les bobos). Alors ils peuvent se permettre de pas faire grand chose et de glander niveau étude.

  • c’est bizarre : ils prétendent défendre les travailleurs , mais TOUS ces sooi disant antifas ( mais véritables SA et chemises noires ) viennet tous de milieux hyper friqués . aucun d’eux n’a jamais connu ma misère . je signale que les policiers ( de base ) eux , viennent très souvent du prolétariat ( jamais vu un policier de base avoir des parents notaires , avocats , architectes , médecins et spécialistes , prof d’université , grands patrons , artistes , grands journalistes …. non , toujours des fils d’ouvriers et employés ! ce sont donc des fils de super bobos qui tabassent les pauvres ( fonctionnaires de base ).

    • Je voulais écrire  » soi disant  » ,  » viennent  » , et pas « Ma misère » mais « La misère » . Quoique issu d’un milieu modeste financièrement ( mais qui aimait la culture ) , je n’ai pas connu personnellement la misère ! Veuillez m’excuser !

    • Dans les années 30, on observait que les militants communistes et les militants nazis venaient des mêmes milieux. Il était très fréquent de voir un militant communiste devenir militant nazi (et inversement)

  • Ce qui est quand même fascinant chez ces gens. C’est que non seulement ils sont violents mais en plus, ils ne l’assument pas. En effet, ils se présentent comme des victimes d’une justice politique et comme persécutés quand la police et la justice se contentent de faire respecter la loi. Ils commettent des violences, violent les lois et après s’étonnent des conséquences de leurs actes et osent se poser en victime. C’est tellement pitoyable.
    Quand la justice fait appliquer la loi pour eux c’est scandaleux alors qu’ils sont les premiers à défendre les pays dictatoriaux où la justice est aux ordres du pouvoir (Venezuela, Cuba,…). Ils sont les premiers à vouloir une justice politisée et après s’indignent de la justice quand celle ci se contente simplement d’appliquer les lois.
    Ils critiquent les violences policières mais défendent des pays où la police est ultra violente. Ils défendent la répression policière dans leurs modèles. Ils ne s’indignent pas qu’au Venezuela, la police tire à balles réelles sur des manifestants, qu’elle torture les gens arrêtés.
    Comment peut arriver à un tel niveau pour lancer des slogans comme « mort à la police » ou « mort aux patrons » (deux slogans très répandus chez les antifas) ? Il faut être totalement fanatique.
    Les antifas ont une fascination pour la violence. Ils la légitime à travers leur idéologie mais je les soupconne d’adorer pratiquer leur violence. Ils usent non seulement de la violence en raison de leur idéologie totalitaire mais aussi je pense parce qu’ils aiment cela (même s’ils ne l’avoueront jamais).

    A noter que ne pas assumer n’est pas propre aux antifas c’est comme cela dans toute l’extrême gauche. Par exemple, l’extrême gauche soutient les pires dictatures. Puis c’est qu’une fois qu’ils ne peuvent plus nier les atrocités de ces dictatures et qu’il est clair que cela a été un échec qu’ils n’assument plus (tout d’un coup, ces dictatures n’ont pas pratiqué le vrai socialisme, ce n’était pas des vrais dictatures communistes). Alors qu’eux même disaient le contraire et prenaient ces dictatures comme modèle (alors que l’on savait déjà les atrocités commises par ces dictatures).
    Ou on pourrait aussi parler de l’histoire. A plusieurs reprises, l’extrême gauche a tenté d’instaurer des dictatures du prolétariat et parfois, elle a échoué et s’est étonné de la réaction de l’armée et de ses opposants. Je pense à l’Espagne et au Chili. Dans ces deux pays, l’extrême gauche a tenté d’instaurer une dictature et après c’est étonné que l’armée est intervenue pour contrer cela.
    (Pour le chili à lire les commentaires en dessous de cet article: http://ordrespontane.blogspot.be/2017/04/non-salvador-allende-netait-pas-le.html )
    (Pour l’Espagne à lire « La Guerre d’Espagne. L’Histoire face à la confusion mémorielle » de Stanley Payne)

    • Très bien dit ! La même gauche qui encensait l’arrivée des khmers rouges à Phnom Penh en 1975 ( dont le chroniqueur de libé à l’époque Patrick Sabatier , Sartre , etc…) et ce sont des salauds pareils que les gens admirent !

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