Les nouveaux (mauvais) arguments contre le glyphosate

Comment justifier l’interdiction du glyphosate ? On a l’impression que les militants qui cherchent tous les jours de nouveaux arguments. Malheureusement pour eux, ils sont toujours aussi mauvais.

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Les nouveaux (mauvais) arguments contre le glyphosate

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 octobre 2017
- A +

Par Wackes Seppi.

Nous avons déjà observé par le passé la frénésie qui agite les opposants au glyphosate. Sitôt le mille-feuilles argumentatif délesté d’un élément qui aura été démonté ou simplement décrédibilisé, ils en trouvent un autre dans une sarabande sans fin.

Ainsi, quand les objections contre le glyphosate en tant que matière active se sont affaiblies, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe se sont lancés à corps perdu dans la thèse des adjuvants infiniment plus toxiques que la matière active – jusqu’à 10.000 fois ! Remarquez, c’est implicitement un brevet de bonne conduite pour le glyphosate. Quand on sait qu’en plus, ces adjuvants ou leurs analogues se retrouvent dans des produits d’utilisation courante comme les détergents… qu’il en reste des traces sur les assiettes qui sortent du lave-vaisselle…

Marisol Touraine à la rescousse

L’année dernière, l’argument du « glyphosate classé cancérigène probable par le CIRC » (c’est la version la plus respectueuse des faits) a été malmené par la Réunion conjointe de la FAO et de l’OMS sur les résidus de pesticides (Joint FAO/WHO Meeting on Pesticide Residues – JMPR) à l’issue d’une session extraordinaire tenue du 9 au 13 mai 2016, à quelques jours d’un vote à Bruxelles. Mme Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, est alors montée au front, le mercredi 18 mai 2016, dans la Matinale de France Info, pour déclarer que :

… indépendamment des débats sur le caractère cancérigène ou non du glyphosate, nous considérons, et les études dont nous disposons montrent que c’est un perturbateur endocrinien.

Mensonge d’État avions nous écrit. Patatras ! Il a été démonté dans le cadre de l’EFSA le 7 septembre 2017 (date de la publication).

Hulot n’arrange pas les choses

Mais les États membres de l’Union Européenne devront bientôt voter une nouvelle fois sur le sort du glyphosate et, par extension, de l’agriculture et de l’alimentation européennes.

On aurait pu penser que M. Nicolas Hulot, présentement ministre de la Transition Écologique et Solidaire, s’engagerait dans une désescalade, au moins verbale, après les propos qu’il avait tenus lors de la manifestation d’agriculteurs aux Champs-Élysées le 22 septembre 2017.

Eh bien non ! Le même jour, il déclarait à Ouest France :

Contre le glyphosate et son rôle de perturbateur endocrinien, et peut-être d’antibiotique surpuissant, il y a un faisceau de présomptions qui justifie d’appliquer le principe de précaution.

Attitude irresponsable

Le « rôle de perturbateur endocrinien » a été réfuté dans le cadre de l’EFSA comme on l’a vu ci-dessus. Mais, manifestement, M. Hulot fait fi de l’expertise organisée au niveau européen et incluant, répétons-le, des experts nationaux et pas seulement des agents de l’EFSA dont la mouvance contestataire clame sans discontinuer qu’ils sont « vendus ».

C’est une attitude irresponsable. Les pouvoirs politiques ont mis en place des mécanismes d’expertise leur permettant de fonder leurs décisions – qui engagent notre présent et notre avenir – sur l’état des connaissances ; ils peuvent bien sûr écarter les avis et recommandations et donner la priorité à d’autres considérations jugées plus importantes. Mais là, le ministre conteste implicitement l’autorité scientifique de l’EFSA et sape sa crédibilité.

Antibiotique surpuissant ?

Quant à l’« antibiotique surpuissant », c’est une nouvelle sensationnelle.

Certes, le glyphosate inhibe la voie biochimique du shikimate que l’on retrouve dans les bactéries – et même dans les protozoaires de l’embranchement des Apicomplexa, dont Toxoplasma gondii, et les Plasmodium agents de la malaria ; Monsanto a du reste obtenu un brevet pour l’utilisation du glyphosate pour lutter contre ces pathogènes en 2010.

Mais « surpuissant » ? On n’a par exemple rien vu du glyphosate comme remède antipaludique ; mais, peut-être, au lieu de faire de la recherche-développement, Monsanto utilise-t-il ses profits pour « acheter » les experts des agences d’évaluation et corrompre les décideurs politiques (ironie)…

Quelles présomptions ? Pourquoi appliquer le principe de précaution ?

On trouve bien de la littérature qui est à la science ce que le Canada Dry est à l’alcool, sur les propriétés antibiotiques du glyphosate, en particulier s’agissant du microbiote (autrefois : flore intestinale). Mais les chercheurs militants (ou militants chercheurs) de triste réputation mondiale ne se sont pas précipités sur le sujet. C’est un signe qui ne trompe pas.

Quant à M. Hulot, on aimerait bien savoir d’où il tire son « faisceau de présomptions qui justifie d’appliquer le principe de précaution ».

Il n’a sans doute pas pris la mesure de la portée politique de sa déclaration, amplifiée par une prédiction funeste :

la justice et l’Histoire nous rattraperont.

Si on le croit, la nécessaire conséquence est qu’il met en cause l’inaction du gouvernement dont il est membre. Si on ne le croit pas… Ouest France le désigne aussi par : « l’ancien animateur de l’émission Ushuaïa ».

Un thème récurrent

M. Hulot a aussi plaidé pour

une agriculture qui soit intensive en emploi plutôt qu’en engrais et produits phytosanitaires.

C’est un thème récurrent, développé particulièrement par M. Marc Dufumier dans le cadre de la Fondation – ci-devant Nicolas Hulot – pour la Nature et l’Homme, dont il est un conseiller scientifique.

Mais il faut connaître les prémisses de cette utopie et prendre la mesure de ce que l’on souhaite imposer à la société et à l’économie françaises. L’action au sein d’un gouvernement a une autre dimension que l’activisme militant.

L’écologie punitive a aussi été au rendez-vous :

Nous devons nous inscrire dans un parcours de sortie le plus rapide possible des produits les plus dangereux. Sans contrainte, il n’y aura pas de créativité pour trouver des alternatives. 

Il y a bien une limitation à une certaine catégorie de produits, mais le glyphosate n’en est pas ; au contraire, c’est une des substances qui a un profil toxicologique et écotoxicologiques parmi les plus favorables.

Cette déclaration ne témoigne pas seulement d’une incompréhension des réalités de l’agriculture et de la recherche, mais aussi d’un certain mépris pour l’Homme et son génie inventif. Et d’un mépris encore plus grand pour les agriculteurs : punissons-les, privons-les de leurs outils de travail pour que d’autres en développent de nouveaux. D’autres comme les agrochimistes et biologistes – ah non ! Pas les agrochimistes.

Le compte n’est pas encore bon :

Il faut sortir du piège de la confrontation dogmatique […] et passer de l’émotion à la raison. En d’autres temps, j’ai entendu les mêmes controverses, par exemple sur l’amiante. Et on a assisté à des tragédies, en spectateurs. 

Appeler à la raison avec un argument d’appel à l’émotion – et quel argument ! –, avouez que c’est très fort !

Sur le web

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  • Ce n’est plus la peine de développer des arguments cartésiens avec les écologistes.
    « La raison est l’esclave des passions » (Hume).
    Qu’il y ait 100 agriculteurs qui se suicident tous les ans n’est qu’un dommage collatérale pour une planète écologiquement pure.

  • De notre maître à tous, Seinfeld : « Remember Jerry, if you beleive it, it’s not a lie. »

  • Bonjour Monsieur C . N

    Vous avez [[[ 100 ]]] fois raison.

    Mais les 230 MILLE paysans indiens (ou plus, peut-être, aujourd’hui) qui se sont suicidés à la suite des saisies « énergiques » etc…. par les services de recouvrement de mon$anto, ça compte peut-être aussi, et ça mérite au moins que vous acceptiez de discuter (le « doute philosophique »), puisque vous êtes un Cartésien convaincu.
    – – – – –
    Je vous signale en passant que l’Etat de Californie a voté une £oi spéciale pour interdire à vos amis de réclamer des royalties (joli mot!!) aux exploitants de parcelles contaminées par leurs semences au fil du vent. Ce n’est qu’un tout petit détail mais puisque vous réclamez l’honnêteté intellectuelle, vous serez surement d’accord pour l’appliquer aussi aux fabricants, très-savants.
    – – – – –
    Pourquoi je vous dis ça? Je présume respectueusement que vous vous souciez vraiment du Bien de l’humanité. Mais, avez-vous un BEBE-MONSTRE dans votre famille? Je vous assure que ça change beaucoup la vie, et les réflexions du jour comme de la nuit. Au Viêt Nam, dans la famille de ma femme, il y a plus de 40 enfants sans bras, ou des jambes en « chewing-gum », ou deux têtes sur le même tronc. Et autres divines surprises…. Car, voyez-vous, en certains pays, ces difformités atroces sont réputées manifester « la colère des dieux » contre une lignée maudite. Et vous, j’en suis sûr, même si vous n’êtes pas un Asiatique escagassé par les B52, vous avez surement entendu parler de la crécelle obligatoirement imposée aux £épreux de France, n’est-ce pas?
    – – – – –
    Tout ça pourquoi? Parce que les bébés allaités ou dans le sein maternel ont absorbé un célèbre Agent, garanti (sous serment, devant une Commission d’enquête du Sénat des U.s.a.), par MonSanto soi-même, comme étant un produit « totalement inoffensif pour les êtres humains ». Donc, ces souffre-douleurs SONT DES IMPOSTEURS ?
    – – – – –
    Permettez-moi d’espérer que l’on oublie vraiment les écologistes, tant pis pour eux. Et que chacun examine objectivement les périls graves qui sont imposés impitoyablement par une armée d’avocats internationaux. SINON… ce sera bientôt comme « MONSANTO FUERA DE CHILE » ou « MONSANTO MATA » (El Salvador) ou « BASTA BUITRES ! » (Argentina, Assez de vautours), sans violence excessive…… jusqu’ici.

    • @Hugo von Graffenberg
      Merci de me donner raison.
      Toutes les raisons que vous invoquez sont les esclaves de votre haine envers Mon$anto.
      Vous n’avez même pas vu que le sujet du jour n’est pas Monsanto mais le glyphosate dont le brevet est tombé dans le domaine public depuis longtemps déjà.
      Vous voulez partir en croisade conte Mon$anto ? très bien, faite le, vous avez de bonnes raisons à cela. Boycottez ses produits et faite le savoir, je n’ai pas de problèmes avec ça.
      Par contre, un ministre, qui n’est même pas de l’agriculture n’a pas à imposer d’utiliser ou pas tel ou tel solution pour désherber une parcelle.
      A vous de convaincre l’agriculteur de ne pas utiliser les produits Monsanto, surtout qu’il y a des concurrents qui utilisent aussi le glyphosate.
      L’ÉTAT n’a pas à l’IMPOSER.

      • bonjour
        vos arguments sur la toxicité de l’allaitement ou au sein maternel sont faux car la naissance sans bras ou avec 2 têtes ne peuvent venir de la nourriture post accouchement …
        ces malformations sont présentes in utéro.
        pour être crédible il faut être précis et non contestable en ce qui concernent les faits.
        je suis pour une écologie non idéologue mais constructive reposant sur des vérités et non des croyances

      • C’est tout-à-fait vrai et je n’ai pas d’autre choix que de l’assumer.
        Dans votre intérêt aussi.
        Unstoppable?
        Comment un ennemi de l’humanité peut-il mériter la CONFIANCE des affamés qu’il prétend sauver?
        Vous n’êtes pas terrifié?
        Au début on disait que les groupes pharmaceutiques germaniques avaient REUSSI TANT BIEN QUE MAL A SURVIVRE aux turbulences du régime nazi.
        Puis, on a constaté qu’au fond, dans une parfaite Organisation de la discrétion, ils festoyaient, ma foi, fort bien ensemble.
        Enfin, on a découvert pourquoi : vu qu’ils avaient financé pas mal de choses dans la marche au pouvoir de A.H. et « tiré les ficelles » (ouvreurs de portes…). C’est pourquoi, l’autre, qui avait de l’éducation, leur a renvoyé l’ascenseur avec des fournées d’esclaves pour s’enrichir malgré les bombardements.
        Or,
        pendant qu’on jugeait et pendouillait les monstres, les acolytes du fuyard josef mengele, à Nürnberg, les équipes du Docteur John Charles Cutler infestaient sauvagement des illettrés en Equateur et Guatemala, syphilis, blennorragie etc…. à coup d’aiguilles et tampons contaminés dans les parties génitales et dans les yeux, scarifications de plus en plus profondes et répétées.
        Quand les malheureux ont appris et tenté de se faire soigner, les labo u.s. ont volé dans les plumes de ces enquiquineurs à coup de délais de prescription et « dossiers mal rédigés ».
        Maintenant si bayerSanto voit le jour, qui échappera aux tenailles mondiales?
        Moi j’ai de la famille dans quatorze pays, je trouverai un asile. Et, quid du reste de la population?
        En plus, avec le projet T.A.F.T.A., ces philanthropes vont pouvoir juger eux-mêmes les Gouvernements qui OSENT borner leurs appétits. Déjà qu’il est interdit de replanter ses propres graines sans enrichir les semenciers….. la camisole de force est bientôt prête. En 1569, Etienne de la Boétie décrivait cela sous le titre de « £a Servitude Volontaire ».
        (((et le traitement de texte s’en mêle aussi, cherchant à m’imposer… Etienne de la Boîte — ou c’est pour détendre l’AtmoSphère))).
        Enfin, j’espère sincèrement que vous arriverez à vous tirer. Quant au Ministre il ne tiendra plus longtemps.

        • Je ne pense pas que la servitude volontaire puisse venir du glyphosate, par contre je suis certain qu’elle provient de l’état.

          • Eh bien bonsoir, une fois encore, force est bien de vous donner raison. Notre Etat est complètement affaissé (« dégonflé », disent les écoliers). Allant prendre ses ordres chez Donito Trumpolini (lui offrant ici caviar, et Jeux sur les Champs-Elysées). Attendons de voir ce qui en sortira.

        • @ Hugo von Graffenberg4.

          Autre objection votre honneur, remettre sur le tapis le suicide des paysans indiens à cause du vilain méchant Monsanto… reprendre ainsi un gros mensonge de Vandana Shiva la menteuse opportuniste , il fallait oser…
          Demandez juste à Google le graphique  » indian farmers suicides vs cotton BT », vous en avez pour deux minutes.
          Par ex. ici: https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/050815/sur-les-suicides-de-paysans-en-inde-nouveau
          Désolé mais quand ça commence comme ça, ça déconsidère tout le reste…

          • @ Placid Raymonde
            Et voilà, fallait que ça arrive…. le si gentil google (comme dans « Gentilhomme ») s’impose désormais comme la nouvelle conscience universelle, £e Juge Suprême.
            Quant à Edwy Plenel je le connais bien grâce à Marcel Ophüls et à sa fille. Très spécial.
            Et Vandana Shiva, vous m’avez tout l’air d’un amoureux éconduit. Remettez-vous, que diable!
            Enfin, nous avons de la famille en Inde et nous avons sauvé plus de paysans en détresse que vous n’en rencontrerez probablement dans votre vie. Mais c’est certainement parce que vous vous dévouez beaucoup plus ailleurs.
            Alors, grande est la tristesse de ne plus avoir droit à votre considération mais que votre volonté soit faite. « Je ne suis pas venue pour gagner une guerre contre vous » disait Antigone. Et moi non plus. Je vous offre un verre quand vous voudrez.

            • Humm le méchant/gentil google. C’est juste un moyen d’accéder facilement à l’information. Je présume que si l’information ne vous convient pas, c’est la faute à google…
              Pour la suite de votre réponse, je ne vois aucun rapport avec la choucroute …

              • Voui mais quand qu’il a fini de causer on ne se rend plus compte qu’il a dit des conneries

              • Aucune faute de google, qui ne fait que répéter ce qu’il entend, tout ce qui se raconte.
                C’est comme les publicités encadrées dans les vitrines des magasins,
                « Vu à la télé »….
                Si pour vous c’est un label de qualité, vous êtes un Bienheureux, mais pourquoi pas?

              • google c’est le cerveau inconscient de l’homme, il faut trier les informations fausses. vous avez aussi bing.. qui n’est pas mal du tout.

            • que de la haine!! maintenant nous parlons de google!!

        • Etes vous un expert dans la pharmacie? je doute, cela me fait peur en vous lisant. Travaillez vous pour Baxter, parce qu’on voit vous ne connaissez rien dans ce domaine, c’est effarant ce delire!!!! Google gentil, sa femme vietnamienne, les bebes monstres sans TETEs etc.. c’est impossible.. que vous soyez scientifique ou dans la pharmacie.. !!!C’EST DU DELIRE!!

    • je suis sinologue, je suis choquee par votre haine et aussi d’impliquer votre femme vietnamienne avec ce produit . je suis triste pour votre femme. si je comprends bien tout vient de Monsanto qui est responsable des 40 enfants sans bras, ou des jambes en « chewing-gum », ou deux têtes sur le même tronc. avez vous des preuves pour affirmer cela?

  • En la matière c’est comme avec l’industrie pharmaceutique: conflit d’intérêts + conflits d’intérêts …
    « Experts » rémunérés par le laboratoire …. ne me dites pas le contraire j’ai 35 ans de recul dans la profession ….

    • Un expert reste un expert, qui que ce soit qui le rémunère, et seuls les résultats qu’il présente permettent de juger de son expertise. En conséquence, les « experts » payés par les ONG anti-Monsanto, genre Séralini, ne se sont jamais, à ma connaissance, donné la peine de répondre aux réfutations scientifiques de leurs conclusions autrement que par des arguments d’autorité. Pour qui a une bonne culture scientifique, ces réfutations sont faciles à lire et comprendre, et particulièrement convaincantes. Entre ceux qui sont payés par un laboratoire ou un industriel, et dont personne ne réfute les conclusions, et ceux qui sont payés par des ONG haineuses et dont les conclusions sont réfutées, pas besoin d’en appeler aux accusations de conflits d’intérêts pour décider.

      • en effet ..c’est inverser la charrue et les boeufs..si on a rien à dire sur les faits on

        • n’a pas à évoquer le conflit d’intérêt éventuel… ça n’a aucun interet//
          si il y a eu fraude , dissimulation etc…on a le droit d’aller voir pour trancher entre l’incompétence et la corruption et encore ça ne permet pas de trancher .

  • Il faudrait chercher du côté des brevets. Le glyphosate est un désherbant efficace et économique, mais il est maintenant produit sans les marges initiales de Monsanto. En conséquence de quoi il bloque sans doute l’accès commercial à des molécules  »miracles et écolos », mais à fortes marges.
    Discréditer le glyphosate afin que le marché soit rouvert à des désherbants coûteux est donc dans l’intérêt de ces fabricants de nouvelles molécules chimiques.
    L’activisme écologique est dans ce cas le faux-nez de puissants intérêts financiers. À se demander pour qui roule vraiment le vertueux Hulot et pourquoi il a ainsi été promu ministre sinistre. La réponse est sans doute dans la question.

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