Glyphosate : « Macron tue les agriculteurs »

En choisissant contre toute attente de voter contre le renouvellement du glyphosate, Nicolas Hulot et le gouvernement Philippe ont mis dos au mur une profession déjà sinistrée.

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Glyphosate : « Macron tue les agriculteurs »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 octobre 2017
- A +

Par Jérôme Lassalle.

En choisissant contre toute attente de voter contre le renouvellement du glyphosate, Nicolas Hulot et le gouvernement Philippe ont mis dos au mur une profession déjà sinistrée. Les atermoiements et les hésitations qui ont suivi témoignent du danger, réel, qui menace les agriculteurs.

Vendredi 22 septembre. Au petit matin, les Champs-Elysées s’éveillent aux sons des klaxons et des cris de « Hulot démission ». De la paille déversée en signe de protestation jonche la chaussée de la plus belle avenue du monde. 300 agriculteurs, t-shirt noirs, étalés par terre, sont venus manifester pacifiquement contre la décision d’interdiction du glyphosate du gouvernement Philippe.

Des hommes et des femmes, pour la plupart jeunes, qui parlent vite et fort, et sur leurs traits la colère se dispute à l’angoisse. Comment en est-on arrivé là ? C’est certainement l’absence de dialogue, les solutions toutes faites, la vigueur des lobbies écologistes à la caution scientifique douteuse, qui ont conduit une profession déjà durement touchée par le chômage et le suicide à répondre à l’appel de la rue, pour sauver ce qu’il reste de leur agriculture.

« Macron tue les agriculteurs »

Les graines de la discorde ont été semées fin août quand Nicolas Hulot annonce, à la surprise de tous, que la France votera contre le renouvellement du pesticide le plus utilisé au monde, et ce depuis 40 ans.

À l’époque, Paris justifie ce refus par les « incertitudes qui demeurent sur sa dangerosité », selon une source au ministère de la Transition écologique. Pour des agriculteurs déjà éprouvés par une année 2016 catastrophique, cette interdiction totalement imprévue fait office d’ultime coup de massue.

Frédéric Arnoult, président des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France a déclaré :

Emmanuel Macron veut être le Monsieur Propre du monde, mais est le fossoyeur de l’agriculture.

Comment on peut vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu’on nous enlève nos moyens de production ?

Un avis partagé par la majorité des jeunes manifestants, serrés derrière des pancartes où l’on peut lire, en gros, « Macron tue les agriculteurs ».

Le glyphosate a fait ses preuves

C’est que la molécule, utilisée depuis plus de quarante ans par les agriculteurs, a fait ses preuves. Très efficace contre les mauvaises herbes, permettant la préservation des sols durement touchés par des années de labour mécanique, le glyphosate est un élément essentiel de l’agriculture française.

Une étude IPSOS avait ainsi estimé à 2 milliards le coût pour nos campagnes d’une interdiction surprise du glyphosate. Une étude rendue publique mercredi par la Fondation Concorde conforte cette position. Olivier Babeau, vice-président du think-tank note :

En l’état actuel de nos connaissances scientifiques et des techniques de travail du sol, l’interdiction du glyphosate provoquerait une impasse technologique majeure pour nos agriculteurs.

Pire, d’après cette étude :

Les conséquences économiques du retrait de cette molécule se chiffreraient à 976 millions d’euros par an pour le seul secteur agricole, en prenant en compte uniquement les coûts directs.

Démagogie et lobbies écologistes

La colère est d’autant plus vive que la décision de Nicolas Hulot est incompréhensible et semble avant tout relever de la démagogie.

Phil Hogan, le commissaire européen à l’agriculture, avait d’ailleurs fait part de sa surprise peu après le choix français :

Je suis très inquiet en ce moment, particulièrement après la dernière déclaration française, qui prévoit la suppression d’un produit aussi essentiel que le glyphosate.

Nous voulons que les États membres soutiennent les recommandations fondées sur la science du commissaire [à la santé et à la sécurité alimentaire] Vytenis Andriukaitis et autorisent la vente du glyphosate pour les dix années à venir. C’est trop important pour l’agriculture, ainsi que pour les habitants des villes, qui n’ont pas accès à des alternatives pour s’attaquer aux mauvaises herbes dans leurs jardins.

D’ailleurs, ce n’est pas une surprise si Paris se retrouve totalement isolée dans son choix. Seul autre pays européen à prôner le non-renouvellement ? Malte, une île peu connue pour ses verts pâturages…

Les récentes tergiversations du gouvernement (interdira ? interdira pas ?) ont démontré à quel point l’affaire était en réalité beaucoup plus compliquée que ce que l’on laissait entendre. Le gouvernement souhaite désormais attendre la fin des États généraux de l’alimentation, dont on sait les limites, pour avoir le fin mot de l’histoire.

En attendant, les politiques s’en donnent à cœur joie et Marine Le Pen a déjà annoncé qu’elle se prononçait pour une « autorisation temporaire » :

On ne peut pas interdire le glyphosate avant d’avoir trouvé un remplaçant, les agriculteurs ne peuvent pas s’en passer, c’est mener leurs exploitations à la mort.

Le pire, c’est qu’elle n’est pas loin de la vérité…

Des biais évidents

Mais voilà, ces incertitudes sont, pour la plupart, fondées sur l’étude d’une seule agence : le CIRC, une organe issu de l’OMS, qui en partant d’une monographie aurait rangé le glyphosate dans la catégorie 2B, soit probablement cancérogène. Rejoignant ainsi la charcuterie et le saumon d’élevage dans la classification du CIRC.

Depuis, cette étude fait loi, alors même que cette dernière a été élaborée dans des circonstances douteuses, des conflits d’intérêt et un processus biaisé ayant été décrits en long et en large dans une enquête de Reuters mais aussi de Politico. On y apprenait par exemple que les principaux artisans de la labellisation du glyphosate en produit cancérogène étaient conscients de l’existence d’études prouvant au contraire la non toxicité du produit : l’étude de l’Agricultural Health Study et celle du Bfr allemand, pour ne citer que celles-là.

Certains scientifiques du CIRC auraient cependant refusé de communiquer ces études au panel de scientifique, à l’image d’Aaron Blair, qui déclarera plus tard, publiquement « que l’étude menée [par l’AHS] était trop importante pour pouvoir être intégrée dans un article scientifique ».

Depuis quand l’exhaustivité est-elle un crime ?

Vers plus de dialogue ?

À la décharge du ministre de l’Environnement, celui-ci n’a pas eu peur de descendre débattre avec les agriculteurs présents aux Champs-Elysées. Quitte, peut-être, à réviser un peu sa copie. Il s’est défendu, franc du collier :

Le seul message que je voulais vous dire ce matin : je ne suis pas un dogmatique et je ne suis pas là pour emmerder l’agriculture.

La plus grande erreur de ma part serait de ne pas vous écouter, de ne pas vous recevoir, de ne pas avoir mis en place ce dialogue qui doit durer jusqu’à ce que l’on trouve une solution qui vous aille et qui nous aille.

Encore faudrait-il que les actes succèdent aux mots. À ce jour, la toxicité du glyphosate est largement surévaluée, incomprise, voire instrumentalisée par des ONG à l’agenda politique.

Les premières victimes de ces combats ont manifesté vendredi aux Champs Elysées. En 2017, le quotidien d’un agriculteur en France reste d’une rare dureté. Entre suicides et galères, un quart des agriculteurs vit sous le seuil de pauvreté.

Veut-on réellement tirer sur l’ambulance ?

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  • bon si on se sent fondé à interdire le glyphosate…que ne peut on pas interdire?

    • @ jacques lemiere
      Le débat sur ce produit n’est plus serein depuis des années! Comme on sait, tous les corps ont une toxicité dose-dépendante.
      L’Union Européenne a pris une décision raisonnable suite à l’attitude, « cancérigène possible », de l’OMS.

      L’application du « principe de précaution » oblige logiquement la France à interdire le produit!

      Il reste que le glyphosate, comme tous les pesticides, (« poisons » au moins sur la flore et la faune: leur objectif!) peut avoir des conséquences sur la santé humaine ( cancer ou autre maladie) ou animale, ou des effets sur la biodiversité, et sont donc, a priori, à manipuler avec prudence: l’U.E. en a déjà interdit quelques uns, à juste titre. Hors de France, le glyphosate est interdit à la vente au détail, mais autorisé à l’usage par les professionnels informés et avertis des précautions à prendre. L’analyse de la quantité de pesticides résiduels (ou de leurs produits de transformation) dans l’alimentation est bien plus utile pour les humains.

      D’autres produits (bisphénol ou phtalates …) semblent à présent reconnus comme des perturbateurs endocriniens, ce qui n’est pas moins grave.
      Il est dommage de voir l’écologie prendre des positions, pas toujours fondées, contre les « progrès » technologique et scientifique difficiles à freiner, alors que la population prend de mieux en mieux conscience de leur message initial en faveur de la qualité de vie par un effort de diminution de la pollution longtemps négligée (économies d’énergie, triage et retraitement des déchets, qualité des eaux et de l’air, dépollution des terres en cas de réaffectation, amélioration de la qualité de la nourriture etc…)

      • ben un politique de doses .on a toujours fait comme ça..et on ne s’en porte pas mal… Alors moi aussi la présence de résidu de pesticides partout m’interpelle..sauf que…pour lemoment rien..
        ALors certes précaution…pourquoi pas..mais avec un débat global sur les expositions chimiques de toute nature

        • @ jacques lemiere
          Votre réflexion est frappée au coin du bon sens. Mais on s’est bien rendu compte que des discours cachaient mal des motivations non dites, rendant plus difficile l’objectivité: les spécialistes du produit sont forcément proches du producteur de ce produit, comme les spécialistes du nucléaires sont intéressés, de près ou de plus loin, au nucléaire énergétique, raison pour laquelle je préfère croire une inspection par la concurrence, peu encline à « faire plaisir »!

          Un débat global est un peu naïf, vu le nombre de produits et le nombre d’études pour chacun d’eux!

      • La tomate est toxique consommée en trop grande quantité…

        Il reste que le glyphosate n’a aucune toxicité sur la cellule humaine.
        Les adjuvants sont plus dangereux.

        • en effet et ils ne sont pas mesurés…

        • @ MichelC
          Les adjuvants ou excipients font partie du produit: les adjuvants (comme l’aluminium dans les vaccins) favorisent l’efficacité, l’excipient ne fait, a priori, que diluer le principe actif, dans une masse de dose utilisable avec une bonne marge de sécurité.

  • dans la balance, d’un côté le lobby écolo, de l’autre les agriculteurs, on sait d’avance comment elle va pencher .. hélas !

    • NON…de l’autre le lobby de l’industrie chimique qui ne s’intéresse qu’à ses bénéfices, et la FNSEA, on sait effectivement de quel côté va pencher la balance à la fin.

    • ce n’est pas lobby contre lobby…la position d’un lobby est normale, si les politiques veulent interdire telle ou telle chose il est normal que les gens qui les vendent ou utilisent fassent pression…les écolo sont idéologues à savoir si jamais ils ont raison sur le fond, ils ne se soucient pas d’en apporter la preuve, puisqu’ils ont posé qu’ils savent…

      Je n’ai rien contre les lobbies, mais tout contre la corruption eventuellement , j’ai un problème deprincipe avec les idéologues.

      • @ jacques lemiere
        Dans ce cas, il faut maintenant les appeler « écologistes » car chacun des autres partis actuels ont peu ou prou, eu l’occasion de se rendre compte que le côté: « écologie = diminution de pollution » est actuellement bien ancré dans la population comme dans les partis « respectables » vu que cela améliore la qualité de vie de chacun, avec sa collaboration individuelle, négligeable, mais efficace dans une large majorité d’individus et d’entreprises.

        • non pas à mon opinion, c’est une duperie, car la diminution de la pollution a souvent un coût autrement dit..on ne pose pas l’e respect de l’environnement comme principe sans le relativiser.

  • Un petit détail: tuer les agriculteurs ou tuer l’agriculture?
    Les structures agricoles évoluant, le nombre d’agriculteurs continuera à diminuer, mais est ce réellement un drame? Le plus important est de pouvoir au moins garder le potentiel de production: Or, depuis maintenant près de 20 ans, les chiffres sont terribles pour l’agriculture française, on constate un recul presque partout, que ce soit en production végétale qu’animale (les derniers chiffres de la balance commerciale sont éloquents et surtout son évolution). Quand nos collègues européens s’adaptent, nous, nous nous obstinons dans un modèle dépassé -agriculture familiale de taille modeste-, bien aidés en cela par l’environnement politique.
    L’affaire du glyphosate est révélateur du peu de considération qu’ont les français pour , ne serait ce que les conditions de travail du monde agricole.
    Ce qui pourra faire encore pencher la balance vers sa réautorisation, est l’impasse (ou le surcoût) dans laquelle se retrouverait la SNCF si elle devait faire « sans ».
    De même dans les collectivités locales, les agents communaux commencent à grogner sérieusement depuis qu’ ils passent leur temps à désherber, manuellement ou thermiquement.

  • L’affaire du glyphosate, un cas d’école de désinformation par les marchands de peur. ww.latribune.fr/opinions/tribunes/l-affaire-du-glyphosate-un-cas-d-ecole-de-desinformation-742388.html?amp=1

  • Le glyphosate est moins toxique que les alternatives dites « bio ». L’agriculture bio n’est pas nécessairement meilleure pour l’environnement.
    Littérature scientifique sur le glyphosate : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/10854122/

    • @ Jacquessvd
      Je dois reconnaitre que je n’ai lu nulle part une étude « épidémiologique » liant l’usage du glyphosate à un nombre accru de morts ou de malade, même si des accidents individuels sont possibles.

      Mais d’où vient cette trop longue et hargneuse polémique: la considération de Monsanto comme d’un monopole du monde capitaliste? Du fait que cette firme n’a pas eu une attitude parfaite sur des études « scientifiques » publiées? Du fait d’un lobbying très « actif »? Ou du fait de ses semences-OGM à racheter chaque saison, même dans les pays pauvres? Ou autre chose encore?

      • On ne va pas interdire le glyphosate sous prétexte que des ENG « engagées » ont développé une haine tenace envers Monsanto.

        • @ GN
          C’est pourtant les lobbies « ultra-verts » qui sont à la base de la polémique contre un produit et/ou son fabriquant originel

          • C’est précisément ce que je leurs reproche : c’est aux agriculteurs de sélectionner les bon des mauvais produit, c’est eux et eux seuls qui ont la vrai compétence.
            S’ils ont plébiscités le glyphosate, c’est que c’est le moins polluant pour leurs terres.

      • Il faut rappeler que le plan Marshall a amené avec lui en 1947, toute une batterie d’innovation technique, notamment agricole. Parmi ces innovation, le maïs hybride qui permettait des rendements nettement plus élevés que les maïs autochtones. Le parti communisme à l’époque, dénonçait ce maïs comme suppôt de l’impérialisme. 50 ans plus tard, Monsanto a proposé des maïs OGM à l’Europe. Les opposants n’étaient plus les communistes, mais l’idéologie est restée la même, antiaméricaine, Monsanto étant la personnalisation. La lutte contre le glyphosate n’en est qu’un prolongement, peu importe si cette molécule est tombée dans le domaine public depuis longtemps déjà.

  • En tant qu’agriculteur, je ne peux que soutenir votre opinion ….
    Le mythe de l’exploitation familiale, ou le plus souvent on exploite surtout la famille, a tué nos chances agricoles pour l’avenir.
    Nous avons une certaine par de responsabilité, dans le fait d’avoir, par exemple installé les SAFER qui sont un obstacle majeur à la rationalisation…Le fait aussi d’avoir interdit la participation du public au financement direct des exploitations nous a coupé de la population.
    J’ai adopté depuis 2012 et l’arrivée de Le Foll(il porte bien son nom)une position économique de boycott; achat direct à l’étranger de matériels, d’intrants, de services (vétérinaires) , et j’ai laissé tomber les organisations professionnelles (gestion) trops soumises à mon gout aux dictats gouvernementaux.

  • La suppression des pesticides est difficile car elle n’est pas reliée à une politique globale de santé par la prévention. Elle aura un vrai sens le jour où la prévention sanitaire sera privilégiée :alimentation saine (bio de préférence), réduction drastique de la viande, médecines douces et médecines traditionnelles chinoises et autres remboursées, choix d’un mode de vie moins stressant, etc. Alors le nombre de malades chutera et les économies réalisées par la sécurité sociale pourront aider les agriculteurs à faire évoluer leurs méthodes.

    • C’est moi qui décide ce que je vais manger, pas un fonctionnaire qui va faire sa lois jusque dans les assiettes.

    • La porte était ouverte…Vous l’avez enfoncée avec vos poncifs ….
      Le bio…Véritable escroquerie dans laquelle on engage des gens financièrement au bout du rouleau et moralement désespérés…
      Prêts à croire qu’avec des rendements diminués de 30% il vont gagner leur vie en vendant leurs produits 10% plus cher….

    • ça va coûter combien pour éviter combien de « maladies »???
      Accessoirement..mieux vaut être bien malade et bien soigné qu’un peu malade et crever…
      Parce que le constat est que en dépit de tout , on a jamais vécu aussi vieux… et que c’est ce modèle de société que vous voulez par Perrin abandonner…J’en ai connu plus adeptes de précaution que cela.

  • ¨La décision de Nicolas Hulot est incompréhensible et semble avant tout relever de la démagogie » Pour une surprise c est une surprise n´est ce pas !

  • L’agriculture doit évoluer, c’est tout
    Oui, on peut se passer de chimie dans l’eau du robinet…
    A quand un monde sain et durable ?
    A quand l’intelligence ?

    La totalité de la vidéo est intéressante.

    • oh? pas de H20 dans eau du robinet pas de trace de chlore?

      L’eau qu’on boit contient des produits qui sont bien sur toxiques..à leur dose de toxicité…bon je comprends qu’on puisse avoir peur, mais pour lem oment on ne peut pas dire que la toxicité de la nourriture par la chimie est flagrante! alors que celle d’un mauvais régime alimentaire générale l’est..
      En outre les pesticide ingérés sont des nains vis à vis de pollution chimique générale..
      J’ai un problème dans la hiérarchisation des peurs …

      • « pas de H20 dans eau du robinet pas de trace de chlore »
        🙂 🙂 🙂 et vous êtes fier de vous ?
        Non je ne suis pas fan des pesticides ou engrais dans l’eau qu’il faut traiter pour la rendre potable.
        Autant éviter le problème à la source mais pour cela il faut un peu se creuser les méninges.
        « En outre les pesticide ingérés sont des nains vis à vis de pollution chimique générale.. »
        donc vous avez raison, laissons en l’état……………………

        • mais je suis évidemment fier de vous signaler que ce vous écrivez est stupide…
          qui a dit que je veux laisser les choses en l’etat? depuis longtemps on essaye de faire mieux, et pour ce faire on hiérarchise les problèmes, ce que vous faites est de choisir des problème à portée d’abord symbolique.

          Le résultat est que vous allez dépenser un fric fou pour résoudre un problème dont vous n’avez aucune idée , or mettre les sous au bon endroit c’important parce qu’il n’en pousse pas sur les arbres.
          pour qui vous prenez vous pour me donner des leçons?
          Si vous voulez etre pris au sérieux exprimez vous avec précision.

          • « pour qui vous prenez vous pour me donner des leçons? »
            Pour quelqu’un de plus soucieux du bien commun que vous visiblement.
            Pas envie de m’étendre, je vous sais corrompu par le confort du système en place.
            Pourquoi changer si VOUS êtes bien ?

            • alors mon pauvre ami…
              en premier vous dites une connerie « on peut se passer de chimie dans l’eau du robinet »
              on vous le signale..
              au lieu de reformuler ce dont vous n’êtes pas capable sauf à amener le débat sur des données chiffrées évaluables ou simplement faisant sens, vous insinuez et insultez…en pensant que ma façon d’appréhender la santé publique et la potabilité de l’eau est mauvaise..
              et finalement à court d’argument ..vous clôturez le débat en proclamant que vous êtes plus soucieux de l’intérêt commun publique que moi…ce qui au passage vous fait une belle jambe..soucieux peut être compétent et rationnel certainement pas.

              et pis ‘est moi qui suis plus soucieux de l’interet commun nananère…

    • je vous signale que le monde sain ( sans chimie de synthèse et durable ) a existé. Donc doucement..et on ne jette pas le bébé progrès avec l’eau du bain….

      Non les gens qui proposent des modèles agricoles non merci!!!!!!

    • Le chlore ou l’ozone dans l’eau servent à limiter les parasites qui pullulent. Avez-vous pensé aux personnes en mauvaise santé ❓
      Les personnes âgées, les immuno-déprimés ❓
      En fait, les priver d’eau potable, c’est de l’eugénisme.

  • Nos écolos et nos politiciens se moquent du sort et de la vie des agriculteurs! On interdit le Glyphosate, par contre on autorise la bouillie bordelaise, ce poison de sulfate de cuivre dans l’agriculture bio. La bêtise et l’irresponsabilité au zénith.

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