Le dictateur de gauche est-il plus acceptable que le dictateur de droite ?

Il semblerait que dans l’esprit français, les dictateurs de gauche soient plus acceptables que les dictateurs de droite.

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Pinochet by fpealvarez (CC BY-ND 2.0) and Che Guevara by United Nations Photo(CC BY-NC-ND 2.0)

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Le dictateur de gauche est-il plus acceptable que le dictateur de droite ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 septembre 2017
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Par Nathalie MP.

J’ai parfois eu tendance à penser que certaines mises au point, certains combats, n’avaient plus vraiment lieu d’être menés car avec le temps, les avancées de la recherche historique et la diffusion de l’information dans le public ont fait leur œuvre d’éclaircissement et ont permis de remettre définitivement et indiscutablement à leur place criminelle certains tyrans sanguinaires, trop longtemps adulés auparavant comme des sauveurs de l’humanité.

Staline, Mao et Hitler, auteurs ô combien performants des plus vastes purges jamais réalisées par des hommes contre des hommes, sont dûment rangés sur les sombres étagères de l’horreur politique. Depuis le tournant de l’an 2000, il me semblait qu’il en allait de même des Pol Pot, Pinochet, Che Guevara et consorts.

Il me semblait même que « l’illusion lyrique » de la Révolution, qui donnait une aura particulière aux « figures » de gauche, avait perdu de son attrait pour ne plus être jugée qu’à sa valeur intrinsèque, à savoir pénurie généralisée, pauvreté galopante, libertés individuelles lourdement entravées, enfermement des dissidents et exécutions en nombre.

Seuls quelques irréductibles rêveurs isolés et peu nombreux pouvaient encore soutenir de tels régimes criminels. Et encore, en fermant très fort les yeux (voir Mélenchon et ce qu’il nomme les « faiblesses » du Venezuela actuel).

Eh bien, j’avais tort.

Des hommages publics aux dictateurs

Si tout tortionnaire « de droite » ou officiellement anti-communiste est prestement et unanimement jeté dans les poubelles de l’Histoire, ce n’est toujours pas le cas des tortionnaires « de gauche », aussi accablante que soit la documentation historique1 contre eux, et aussi fournie que soit la littérature dénonçant la dissymétrie de traitement2 entre les variétés « communistes » et « nazistes » des dictatures.

Des dizaines d’années après les faits, des milliers de pages après la dénonciation chiffrée, témoignages à l’appui, des crimes du communisme, on trouve encore dans nos pays libres des personnes bien intentionnées pour nous expliquer que si Pol Pot a fait tuer deux millions de Cambodgiens et si Che Guevara « tuait comme on avale un verre d’eau », prenait plaisir à faire sauter la cervelle des récalcitrants et a mis les homosexuels et les chrétiens dans des camps de concentration, c’était pour leur bien et le plus grand bonheur de l’humanité.

Rappelons-nous l’invraisemblable éloge que Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et à ce titre n° 3 du gouvernement français à l’époque, s’est crue devoir faire à l’occasion des obsèques de Fidel Castro à Cuba en décembre dernier. Pour elle, El comandante, aidé de son fidèle homme de main Che Guevara, est un « monument de l’histoire » qui « redonna vie » aux Cubains.

Déjà l’année précédente, au cours d’un périple dans les Caraïbes pour promouvoir la COP21, François Hollande avait eu la grande joie et l’immense honneur de rencontrer Fidel Castro. Il voulait avoir ce « moment d’histoire » avec lui car « quoi qu’on ait pensé de ce qu’il a fait, il est dans l’Histoire ».

Aujourd’hui, je ne peux que constater que cet état d’esprit particulièrement bienveillant à l’égard des dictatures communistes, en dépit des faits avérés les plus cruels, est toujours aussi prégnant que jamais. À se demander si le simple examen des faits, si le simple constat des résultats pitoyables pourront jamais parvenir à entamer ce que Revel appelait avec sa verve coutumière « la clause du totalitarisme le plus favorisé ».

Faut-il déboulonner les dictateurs de gauche ?

Dans un article récent de Contrepoints, suite aux polémiques sur l’enlèvement de la statue du général Lee aux États-Unis, l’auteur explique que Che Guevara, dont la ville natale de Rosario en Argentine est littéralement submergée de mémoriaux divers et variés à sa haute mémoire, mérite largement lui aussi de passer à la phase déboulonnage.

Et de donner ensuite à l’appui de sa thèse un aperçu non expurgé de sa biographie – dont on trouvera également tous les détails utiles ici et quelques témoignages significatifs  – biographie qui a plus à voir avec le parcours d’un criminel endurci qu’avec celui d’un homme politique attentif au bien-être des paysans et ouvriers qu’il prétendait défendre.

Hier, j’ai publié cet article sur mon fil Facebook. Quelle ne fut pas ma surprise de lire peu après en commentaire :

Article tendancieux à l’extrême, pointant la complexité de l’histoire et l’immense subjectivité de son interprétation a posteriori.

C’est presque un cri du cœur. Non, pas le Che, pas lui ! Pris à la gorge par des révélations (certainement pas nouvelles) qui bouleversent radicalement tout ce qu’il a toujours cru, mon commentateur exprime ici sa sympathie viscérale éternelle pour Ernesto Che Guevara. Oui, l’icône au béret étoilé est bien indéboulonnable. Si lui et son patron Fidel Castro ont commis tous ces crimes (15 à 17 000 fusillés et plus de 100 000 personnes dans les camps ou les prisons selon les chiffres du Livre noir du communisme), c’est qu’il y furent « obligés » – par les circonstances, pour sauver la Révolution, parce que les États-Unis, etc. etc. Les excuses ne manqueront jamais.

Aussi, l’article est immédiatement rejeté. Il est qualifié de « tendancieux », c’est-à-dire écrit selon un point de vue limité qui n’engloberait pas toutes les composantes souhaitables de l’analyse.

La complexité de l’Histoire qui justifie tous les crimes ?

On découvre ensuite les raisons qui font qu’on ne peut rien dire de fiable ou pertinent sur le Che : l’Histoire est complexe et tenter une interprétation des faits après leur déroulement sans se replonger dans les circonstances d’époque est une entreprise vouée à l’échec.

Certes oui, l’Histoire est complexe. Elle est complexe avec un grand H, et même un grand C car l’Histoire, c’est l’histoire des hommes. Or les hommes sont nombreux, et leurs aspirations sont d’une infinie variété. L’excuse de complexité du monde peut-elle jamais devenir une licence to kill ? Ma réponse est Non à deux titres.

Tout d’abord, si la complexité est une excuse, l’excuse doit valoir pour tous les totalitarismes. Or on dispose de mille exemples pour savoir que qui considère d’un œil indulgent les faits et gestes de Che Guevara est en revanche sans pitié pour tout autre dictateur pour peu qu’il ne soit pas dûment estampillé « de gauche ».

Pour rester dans l’Amérique latine des années 1960 et 1970, citons simplement le contre-exemple d’Augusto Pinochet rappelé par Jean-François Revel dans La grande parade.

Lorsqu’un procureur espagnol demande en 1999 l’annulation pour vice de forme d’un mandat d’arrêt international contre Pinochet, toute la gauche européenne est saisie d’une fureur indignée. Indignation que Revel aurait volontiers fait sienne s’il avait pu oublier que cette même gauche s’est montrée plus que silencieuse à l’égard de dictateurs comme Mengistu en Éthiopie (de 1977 à 1991) ou Pol Pot au Cambodge (de 1975 à 1979), dont les accomplissements dans le crime dépassèrent rapidement tout ce que Pinochet avait jamais pu faire.

Nulle excuse par la complexité de l’Histoire, nulle considération de circonstances atténuantes pour les totalitaires de droite, nulle indulgence mal placée pour les Hitler et Pinochet. C’est bien ainsi que je l’entends, si ce n’est que j’étends cette règle à tous les totalitarismes. Que mon commentateur le veuille ou non, et tant pis pour le frisson « révolutionnaire », le Che doit y passer aussi.

Le dictateur s’intéresse peu à la complexité

Ensuite, il est assez plaisant de s’entendre balancer la complexité de l’histoire comme argument censé dédouaner un personnage comme le Che, dans la mesure où la complexité est précisément ce que les totalitaires en général et le Che en particulier ne veulent pas admettre.

Complètement obsédés par leur idéologie qui doit demeurer le seul rail possible de toute activité humaine, les totalitaires ne supportent aucune déviation, aucune contradiction, aucune remise en cause. Fidel Castro disait :

Dans la Révolution, tout ; en dehors, rien.

Tandis que Che Guevara s’appliquait à faire vivre ce principe avec un autre concept de haute volée morale, celui de

la haine efficace qui fait de l’homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer !

Pour de tels dirigeants, si sûrs d’eux, si certains de la justesse de leur vision du monde et si pressés de faire sauter tout le monde sans exception dans leur petit cerceau, les aspirations multiples et variées des humains et l’évidente complexité du monde deviennent rapidement des obstacles intolérables sur le chemin du bonheur obligatoire qu’ils ont prévu pour leur peuple.

Dans ces conditions, malheur à celui qui ferait mine de vouloir passer par un autre chemin ; malheur, même, à celui qui sans faire mine de rien a juste l’air de ne pas coller assez au projet. Exemple typique : Pol Pot ne supportait pas les gens à lunettes car ils étaient accusés d’être des intellectuels dressés contre le régime.

C’est ainsi que de par le monde, tous les régimes communistes sans aucune exception ont fini par cumuler l’effarant total de 100 millions de morts (l’URSS comptant pour 20 millions et la Chine pour 65 millions) dans une indifférence presque généralisée tant on nous occupe à expier les crimes du nazisme et des régimes totalitaires « de droite ».

Plus incroyable encore, ainsi que l’écrivait Hayek dans Droit, législation et liberté, en pensant à des intellectuels précurseurs comme Marx et Engels par exemple :

Il faut bien voir que bon nombre des pires maux de ce monde ont pour source non pas de méchantes gens mais des idéalistes aux nobles intentions ; et qu’en particulier les fondations de la barbarie totalitaire ont été posées par d’honorables savants bien intentionnés, qui n’ont jamais reconnu leur progéniture intellectuelle.

En comparaison, apprécions l’immense humanité du libéralisme : parfois taxé d’idéologie, et vivement renvoyé dos à dos avec les totalitarismes de tout poil, c’est pourtant l’unique courant de pensée qui reconnaît aux hommes le droit d’évoluer dans la vie selon tous les rails qui leur conviennent, dès lors qu’ils ne se tuent pas et ne se volent pas les uns les autres.


Sur le web.

  1.  Par exemple : Le livre noir du communisme, Cuba : l’interminable totalitarisme tropical, par Pascal Fontaine, Éditions Robert Laffont, Collection Bouquins, 2000.
  2.  Par exemple : La grande parade, Jean-François Revel, Éditions Plon, 2000.
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  • Merci pour cet article…

  • Article très juste, merci. Mais que dire aussi des religions monothéistes (les autres étant par définition plutôt tolérantes) et de l’absolue certitude de leurs adeptes à posséder la seule vérité qui soit (« la foi »), légitimant la disparition quasi sanitaire de ceux qui n’y adhèrent pas ? Si l’on totalise au cours de l’histoire le nombre de victimes du monothéisme, Pinochet, Hitler, Staline et Pol Pot sont des enfants de coeur..

    • Inclure dans le tas les adeptes des religions monothéistes dans un article de NathalieMP, c’est cocasse. Le sous-titre de son blog, dont est issu l’article, est : « Politique, Libéralisme, Catholicisme ». 😉

    • @ Turing
      Excellente réponse! Mais il n’est pas rare de voir la laïcité dégénérée en anti-religion radicale alors que c’est un inverse libéral: philosophie et religion, c’est libre et individuel, sans intervention de l’autorité, tant que les lois sont respectées.
      Je comprends bien qu’avant 1789, le clergé était du côté du roi (de droit divin) et de l’aristocratie. Et on parle très peu des suites de la révolution, pas trop brillantes non plus. Dictature de gauche ou de droite, une dictature est une dictature: c’est la folie d’une personne, le reste, l’habillage, les moyens, peu importe! C’est la folie du pouvoir, et exclusivement personnel, partage insupportable donc non autorisé. Et oui, le pouvoir unique de vie et de mort fait partie de cette autorité suprême, absolue! Avec l’avantage d’en asseoir l’autorité, la crainte provoquée, la résignation. Donc toute dictature est anti-libérale à droite comme à gauche, indifféremment! À proscrire!

  • Il faudrait quand même qu’un jour quelqu’un m’explique comment un parti politique qui est contre la noblesse, contre la ploutocratie et le grand capital et qui s’appelle parti ouvrier national socialiste puisse être classé à droite.

  • « Article tendancieux à l’extrême, pointant la complexité de l’histoire et l’immense subjectivité de son interprétation a posteriori » Ha c’est l’argument type des gauchistes quand on leur rappelle certaines vérités historiques et qu’ils n’ont strictement aucun argument.
    Oui l’histoire peut être complexe mais là pourtant c’est assez simple: le Che était un tortionnaire, un tueur de masse, un criminel, un fanatique. Il n’y a rien de complexe là dedans. Ce n’est pas subjectif il s’agit juste de faits historiques.
    En suivant leur logique jusqu’au bout, on pourrait dire la même chose des dictatures de droite en disant que l’histoire est complexe et que ceux qui critiquent ses dictatures sont subjectifs.
    Pourquoi cet argument (complexité de l’histoire et subjectivité) ne s’applique qu’aux dictatures de gauche et pas aux autres ?? Les gauchistes pratiquent clairement un deux poids deux mesures.
    Si on suit leur logique sur la complexité de l’histoire et sur la subjectivité: on peut dire que ceux qui disent qu’Hitler est l’un des pires criminels de l’histoire, que le nazisme est une idéologie totalitaire ne prennent pas en compte la complexité de l’histoire et sont subjectifs. Personne de sensé n’est d’accord avec cet argument ridicule mais pourtant, il faudrait accepter un tel argument dans le cas des dictatures de gauche.
    Cet argument cache juste un révisionnisme qui ne s’assume pas.

  • Attention, je ne nie pas que l’histoire est réellement complexe. Sauf que dans ce cas ci, il s’agit juste de masquer son révisionnisme sous couvert de relativisme. L’histoire n’en déplaise a certains n’est pas quelque chose de relatif il y a des faits historiques. En défendant le Che ou en défendant Cuba ou le Venezuela aujourd’hui, les gauchistes défendent l’indéfendable. Tous leurs arguments sont faux. Il ne s’agit pas d’être subjectif juste de dire la vérité. Quiconque s’est renseigné sérieusement (y compris des gens de gauche comme Daniel Mermet) sur le Che voit que c’est une ordure, une brute épaisse.

  • Le pire avec les dictatures de gauche c’est qu’elles ont mêmes pas permis une amélioration de la situation du peuple. En effet, on observe systématiquement que les dictatures de gauche conduisent à un appauvrissement de la population. Cuba était l’un des pays les plus riches d’Amérique latine avant Castro aujourd’hui c’est l’un des plus pauvres. Et leur système de santé repose surtout sur un système d’apartheid (entre un bon pour l’élite, les touristes et les militaires) et un mauvais pour le reste de la population (qui a officiellement droit aux soins de santé gratuitement mais qui dans les faits doit payer des pots de vins pour pouvoir être soigné).
    Je pourrais aussi parler de l’Erythrée (pays méconnu mais qui peut être considéré comme la corée du nord en Afrique sauf que l’Erythrée n’a pas les moyens d’empêcher la population de fuir le paus) ou du Zimbabwé (qui depuis l’instauration de la dictature marxiste est confronté à des famines là où avant c’était un pays exportant des produits agricoles).
    A la fin des années 90, le Venezuela était aussi l’un des plus riches pays d’Amérique latine mais aujourd’hui c’est le plus pauvre.
    Quand les gauchistes tendent de faire croire que les dictatures de gauche ont permis d’améliorer le sort des populations c’est juste des mensonges.
    Pire au niveau des inégalités, on remarque que les dictatures de gauche sont profondément inégalitaires avec d’un côté les dirigeants qui sont en général très riches et qui vivent très bien et de l’autre côté, le peuple très pauvre. Castro, Chavez,…étaient milliardaires. Avec tout l’argent qu’ils ont détournés, ce sont devenus des hommes très riches. la fille de chavez est la personne la plus riche du Venezuela. Marrant les gauchistes n’aiment pas les milliardaires sauf quand ceux ci sont des dirigeants de gauche qui ont bâti leurs fortunes en volant l’argent du peuple.

    • @ Jacquessvd
      Donc c’est la dictature qui est une faute à critiquer, de gauche ou de droite, c’est kif!
      Inutile de tout mélanger!

      • Sauf que Pinochet était un dictateur qui a organisé des élections après avoir remis son pays en ordre(Allendé ayant été un Hollande puissance 10)a gauche je ne voispas

        • J’ajoute que Pinochet est arrivé au moment ou le Chili d’Allende était comparable au Vénézuela actuel : inflation massive, dictature socialiste rampante, queues dans les magasins etc….face au marxisme et à la Chienlit une dictature « de droite » est parfois la seule solution. Nous acclamerions peut être un Pinochet après 5 ans de Philippot ou de Mélenchon par exemple. Par ailleurs le Chili est le seul exemple de « Putch libéral » et encore les mesures « libérales » sont arrivés quelques années après le coup d’état avec l’arrivée des « Chicago Boys ». Pinochet ne s’est pas réveillé libéral du jour au lendemain, il faisait d’ailleurs parti de la garde rapproché d’Allende au départ.

  • LE NAZISME C’EST LA HAINE DE RACE, LE COMMUNISME C’EST LA HAINE DE CLASSE. Au fond c’est la même haine qui produit les mêmes effets.

    Hitler a largement copié les méthodes de l’URSS à l’époque: massacres de masse, camps « de travail », parti unique, embrigadement du peuple, arbitraire, police d’état, etc., la liste est longue… Petite différence, le nazisme n’a pas cherché à détruire la cellule familiale, ni enseigné à l’école la délation des parents par les enfants (si je ne me trompe). Mais bon !
    De toute façons tant qu’il n’y aura pas eu le procès du communisme comme celui du nazisme, les intellectuels de gauche pourront se voiler la face.

    • Le communisme soviétique c’est aussi la haine de race, de nombreuses minorités ont été massacrés par le régime, Grecs de la Mer Noire, Tatars, etc, le génocide des juifs était dans les tuyaux mais Staline est mort.

  • Quelle punition, le Che ce suppôt du capitalisme et de la vente de T-shirts…. Personne ne se souviens de plus.

  • Trouvé dans les commentaires de l’Express:
    Mais enfin qui croire ? Pourquoi les gens (souvent jaloux) veulent ils absolument détruire le mythe d’une icône. Pourquoi cet homme, Luciano Medina Par exemple, se permet il juste de dire des choses dont nous n’avons même pas de preuves. Je suis tout simplement outrée. Et oui, pour une révolution, il faut rependre du sang, toutes les révolutions sans sang (a part celles de Gandhi) ayant ratées, si c’est comme ça qu’on doit faire … En tout cas j’aime Le Che et aucunes « révélations » sur sa soit-disant personnalité pourrait m’empêcher de l’adore. Signé Sally.
    Vous pouvez remarquer qu’elle prétend qu’il n’y a pas de preuve et que les guérilleros castristes mentent par jalousie. Peu lui importent les témoignages, elle adore le Che!
    C’est de la religion, du fanatisme! Pas étonnant que ces gens tuent ceux qui les rejettent.

  • Les français se partagent selon leurs convictions. Ceux de gauche, disposant de davantage de médias, soutiennent les dictateurs de gauche, tandis que ceux de droite ont de l’indulgence, de la compréhension, pour les dictateurs de droite. C’est moins visible, pour une question de relais médiatiques. Tour autoritarisme est apprécié par ceux que ça rassure.

  • Le Che…
    La raison de a grande popularité réside pour beaucoup dans la photo qui en a été faite. Photo très esthétique, en passant.
    Si on rajoute à ça, le fait qu’il ait trouvé la mort « au combat », il n’en fait pas plus, pour l’extrême gauche, pour en faire un martyr, dont on va brandir partout le portrait, oubliant au passage qu’il fut bourreau, tortionnaire, et qu’il a ruiné un pays.
    Mais comme toujours, les figure de gauche ont droit à une bienveillance dans leur traitement dans la mémoire collective.

    •  » La raison de a grande popularité réside pour beaucoup dans la photo qui en a été faite. Photo très esthétique, en passant.  »

      A tel point que j’ai lu un jour qu’un type croyait que le Che était un guitariste.

      • Un autre pensait que c’était un chanteur de reggae. Et Pinochet un personnage de San-Antonio. Demain, si on y survit, certains confondront l’actuel dictateur de Corée du Nord avec un karatéka. Le terreau de la dictature, c’est l’ignorance. Les oeillères du fanatisme sont son engrais. On se souvient du voyage en URSS de Montand et Signoret, rapporté par celle-ci dans sa « Nostalgie n’est plus ce qu’elle était ». On peut trouver sur YouTube le film du concert que Renaud avait donné en URSS. Ils se sont pris la réalité du communisme au coin des gencives et leur foi profonde en les vertus du marxisme-léninisme n’y a pas survécu. Pour s’affranchir d’une idéologie, et par là, conquérir un peu plus de liberté, il est bon, sinon nécessaire de se confronter à ses conséquences.

  • Et on oublie toujours Lénine, le précurseur! Il a organisé un génocide de classe sociale, faisant exterminer 3 millions de personnes (10% de la population) pour le simple fait qu’elles appartenaient à une classe de gens qui avaient fait des études secondaires: fonctionnaires, policiers, professeurs, etc
    Un film tourné au moment de la chute de l’URSS, et interdit ensuite:
    https://youtu.be/_RQVSHfuPCQ

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Par Johan Rivalland.

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https://www.youtube.com/watch?v=JDYxbRZdkSo

 

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