L’impôt, c’est le vol

La notion de justice fiscale est une illusion.

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L’impôt, c’est le vol

Publié le 8 septembre 2017
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Par Richard Hanlet.

Monsieur Macron n’échappe pas au rituel : les augmentations d’impôts sont pour tout de suite, les baisses pour plus tard ou… pour les calendes grecques. Et comme à chaque fois qu’il est question d’impôt, les avis contradictoires sur la notion de justice fiscale fusent.

« L’impôt progressif est juste parce qu’il frappe plus les riches ». « Mais non, c’est la flat tax qui est juste, parce qu’elle frappe tout le monde de la même façon… » De même pour la TVA, « injuste parce qu’elle frappe identiquement le riche et le pauvre ». « Oui mais le riche dépense plus, et achète des choses plus chères, donc il en paye plus… »

Débats moraux stériles

Ces débats moraux sont parfaitement stériles, parce que l’impôt vous prenant votre argent contre votre volonté, il s’agit donc d’un vol. Légal sans doute, mais un vol quand même. Et comme il n’y a pas de façon éthique de voler, toute tentative de justification morale est vaine. Les arguments ne peuvent être qu’idéologiques, et donc politiques.

C’est comme si on demandait à quelqu’un quelle est la meilleure façon de tuer sa mère : la seule réponse morale est que « il ne faut pas tuer sa mère… » Les scénaristes ne s’y trompent d’ailleurs pas. Dans les films qui commencent par un hold-up, et se poursuivent par une lutte pour le magot entre les voleurs, les billets finissent généralement dans un incendie, une rivière en crue ou ventilés par les pales d’un hélicoptère ! Parce qu’il n’y a pas plus de façon morale de s’attribuer le produit d’un vol, que de le voler…

Morale et taxe

Cela compris, on peut discuter de la façon la plus intelligente de taxer, de celle qui ne pousse pas certains à s’exiler, qui décourage le moins la production de richesses, qui tond sans arracher la peau, qui ne force pas à liquider une entreprise quand son patron meurt, etc. ; mais la morale n’a rien à voir là-dedans.

Enfin on peut se demander si au-delà de police, justice, armée et diplomatie, les hommes de l’État ont légitimité pour redistribuer les fruits de notre travail et de notre épargne à une myriades d’autres activités. C’est sans doute la question la plus fondamentale. C’est probablement pour cela qu’on ne l’aborde jamais…

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  • Très bonne réflexion
    L’impôt est fait pour payer des services communs principalement ceux relevant du domaine régalien: sécurité externe, interne et sanitaire, relations extérieures et justice.
    la justice dite fiscale est une conception fumeuse destinée à spolier les citoyens.
    L’équité par contre doit être respectée: Chacun contribue en fonction de ses moyens.
    Mais personne ne doit participer en tant que contributeur ou bénéficiaire à une redistribution destinée à compenser « une injustice sociale ».
    La France l’a oublié depuis longtemps et son Etat fait tout pour qu’il en soit ainsi.

    • Le meilleur système : pas d’impôt. Moral et juste, personne ne décide pour personne. Toutes les transactions sont consenties. C’est un système harmonieux.

      Un peu moins bien : impôt per capita. On paie un service obligatoire. Même service implique même prix.

      Un peu moins bien : tax flat. La on commence déjà a expliquer que le prix du service est fonction des revenus…

      Un peu moins bien : impôt progressif. On rentre dans le concret de la spoliation légale.

      Un peu moins bien : impôt progressif + niches fiscales. Ici on est en France.

      Justice sociale = égalitarisme = immoralité. Ceci devrait être dit et répété.

      • Plutôt d’accord avec votre hiérarchie mais allons plus loin : le cas no 1 n’est pas possible tant qu’il y a l’Etat. Comme il semble que ce dernier soit là pour un certain temps encore (nous ne sommes pas assez nombreux), on ne peut pas envisager « pas d’impôt ». Le cas no 2 est séduisant mais pour que chacun puisse payer il faut que le prix soit vraiment très bas et donc que l’Etat soit extrêmement réduit et on en revient au cas no 1. La flat tax est peut être envisageable, d’où l’intérêt pour les libéraux de la défendre. On peut aussi présenter des variantes : une « flat tax progressive » avec un taux pour 98%, et deux autres taux pour les autres de la population et qui serait peut être politiquement acceptable ; une « flat tax consentie » i.e. on paye si on veut ; une « flat tax à la carte » i.e. on choisit de cotiser pour tel ou tel ministère ; etc. J’ajouterai un argument en faveur de la flat tax : quand nous créons des richesses c’est en partie dû aux fonctions régaliennes de l’Etat mais il n’est pas possible de savoir quelles créations de richesses ont davantage bénéficié de ces fonctions, il paraît donc à la fois juste et économiquement efficace d’appliquer indifféremment un taux unique sur chaque richesse générée par le système.

        • @trèsméchantultralibéral. Pas tout à fait d’accord avec votre dernière phrase. Il est vrai que la création de richesses nécessite un environnement garantissant un minimum le droit de chacun à disposer librement, au moins partiellement, des fruits de son action (travail, épargne, choix). Personne n’investit dans quoi que ce soit s’il redoute d’être dépouillé à tout moment par plus fort que lui. De là à dire que c’est l’État régalien et lui seul qui permette de créer ce minimum de stabilité, il y a un pas que je ne franchis pas. C’est au contraire le combat des individus contre le pouvoir de L’État qui permet d’étendre la liberté, donc l’assurance de pouvoir jouir, au moins partiellement, des fruits de son action. Au pire, L’État ne devrait pouvoir être financé que par des contributions volontaires et chacun, chaque groupe, devrait avoir le droit de faire sécession. Je souscris donc entièrement au classement dégressif de Mélissa H.

  • @montesquieu
    Bonsoir,
    « L’équité par contre doit être respectée: Chacun contribue en fonction de ses moyens. »
    Comme pour le Téléthon !
    Créons un « Etathon » !

  • L’impôt est prélevé en fonction d’une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l’impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l’encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l’être humain et la propriété de l’individu. D’après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. L’impôt fondé sur le principe de la justice sociale et de la réduction des inégalités donne lieu aux spoliations les plus injustes. L’impôt n’a qu’un but: détourner l’argent des poches des citoyens (sujets), vers leurs élus (maîtres). L’État s’accapare de larges parts des ressources des citoyens, les laissant souvent dans une misère qui forcément fait d’eux une clientèle toute trouvée.
    Que fait l’impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l’épargne, pour l’employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l’épargne. Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. L’État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l’impôt, l’État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.

  • on ne paye pas des impôts en fonction des services que l’on utilise. au contraire, ceux qui payent le moins d’impôts (voir pas d’impôts du tout) sont ceux qui utilisent en général le plus les services publiques, sont ceux qui profitent le plus de l’état (le meilleur exemple c’est les politiciens). les gens qui payent des impôts donnent plus d’argent à l’état que l’état leur donne de services. donc ils se font voler. ceux qui payent le plus d’impôts profitent en général moins des services publiques que les autres.
    Par exemple, pour la sécurité,:les études de victimologie montrent que les premières victimes de la criminalité viennent des classes populaires. Ce ne sont pas les riches qui sont les plus victimes de la criminalité. (En plus les dépenses publiques concernant la sécurité ( police, armée,…) ne représente pas grand chose dans le budget de l’état français ( compris dans le sens large)).
    Beaucoup de riches préfèrent mettre leurs enfants dans le privé vu le niveau moyen de l’éducation nationale.

  • Ce qui est intéressant c’est de regarder le budget de l’état.
    Voici les chiffres de l’INSEE pour l’année 2013.
    Dépenses publiques : 1 176 milliards d’euros
    Dont
    Dépenses de fonctionnement : 398 milliards d’euros
    Prestations sociales : 542 milliards d’euros
    Investissement : 65 milliards d’euros
    Source
    INSEE Dépenses et recettes des administrations publiques
    http://img15.hostingpics.net/pics/787652INSEE20122013.png

    Voilà les vrais chiffres (en reprenant les chiffres de l’INSEE pour 2013):
    frais de fonctionnement: 33.84%
    prestations sociales: 46.09%
    investissement: 5.53%
    Intérêts de la dette: 4.76%
    Autre transfert et subvention: 9.95%
    L’état francais est composé de l ‘administration publique centrale (état au sens administratif du terme), l’administration publique locale (collectivités territoriales) et de l’administration de sécurité sociale.
    Si on regarde juste pour l’administration publique centrale et pour l’administration publique locale, on voit que les frais de fonctionnement sont énormes. Pour l’administration publique centrale c’est 37% tandis que pour l’administration publique locale c’est 52 %.Les frais de fonctionnement pour l’administration publique locale sont juste catastrophiques. Tout cela à cause du clientélisme régnant dans les collectivités territoriales.

  • Chiffres datant de 2005 (donc assez vieux) mais toujours intéressant à lire pour comprendre la répartition des dépenses publiques en France: https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280850

  • A lire: https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383672?sommaire=2383694
    Les étatistes francais veulent nous enfumer mais quand on regarde le fonctionnement des dépenses publiques en France, on comprends très vite que l’état francais dépense énormément d’argent là où ce n’est pas nécessaire. Oser dire que l’on ne peut pas réduire les dépenses publiques en France parce qu’après on aura plus de routes, plus de police, c’est juste des conneries. Il suffit de s’attaquer aux privilèges des fonctionnaires, d’en finir avec le clientélisme, de diminuer l’assistanat et de supprimer les subventions inutiles (aux syndicats, à la culture, aux médias,…) pour diminuer les dépenses publiques à 45 %. On pourrait même augmenter les dépenses publiques régaliennes (justice, police,…).
    Le meilleur moyen de réduire les dépenses publiques dans ce pays c’est diminuer le périmètre de l’état autrement dit faire que l’état se concentrent sur ses fonctions nécessaires et qu’il arrête de se mêler de tout. L’état francais s’occupe de pleins de fonctions inutiles qui seraient bien mieux gérer par le privé.
    Pour diminuer les dépenses publiques, il faut en finir avec les privilèges des fonctionnaires. Pour cela rien de plus simple faire comme la suède ou la suisse: supprimer le statut de fonctionnaire. Les fonctionnaires deviennent des travailleurs comme les autres. Ils ont des contrat comme dans le privé. Seuls certains fonctionnaires spécifiques (je pense aux magistrats ou aux militaires) méritent un statut spécifique. Au sinon, le statut de fonctionnaire est désuète. Il est temps de le supprimer. Les pays qui ont fait cela se portent bien mieux aujourd’hui.

  • le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. Personne ne me laisse le choix. Vous trouvez cela normal de payer pour des choses que je n’utilise pas ?? je n’utilise pas tous les services publics que je finance par mes impôts. Trouvez vous normal qu’en France et dans beaucoup d’autres pays, une partie de la population est persécutée par les impôts tout cela pour financer la clientèle électorale des partis politiques ? Quand la mafia rackette des commercants, elle offre bien un service en échange (une protection contre tous les criminels). Est ce que cela légitime le racket de la mafia ?? L’impôt c’est du vol et c’est immoral mais il faut être réaliste: l’impôt est quelque chose de nécessaire (même si c’est immoral), il faut un état minimum qui assure les fonctions régaliennes.
    De même, je suis contre l’état providence mais pour un filet minimum de survie pour permettre aux gens dans une situation difficile de survivre.

    la solidarité n’existe que si elle est volontaire. la solidarité forcée des socialistes s’est du vol.
    La solidarité c’est qui permettre et aider tout un chacun de se réaliser dans la vie, donc à devenir autonome.
    Par conséquent ce n’est pas uniquement en dépensant de l’argent qu’on va retirer d’on ne sait où, et en édictant des règles qui disent quoi faire ou pas, qu’on aide les gens à devenir autonomes.
    Il faut donc bien analysé aux cas par cas, trouver des solutions individualisées et il faut que les gens concernées y mettent du leur.

  • L’économiste Milton Friedman qui a consacré sa vie à démontrer de façon empirique que les programmes gouvernementaux sont invariablement inefficaces, explique qu’il y a quatre façons de dépenser de l’argent:
    1- Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez.
    2- Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment).
    3- Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.
    4- Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance.
    Avec les individus, ce sera invariablement les trois premiers qui primeront. Pour les gouvernements, c’est pratiquement exclusivement la quatrième méthode qui prime. C’est pour ça que pratiquement tous les programmes gouvernementaux aboutiront inévitablement avec des dépassements de coûts, du gaspillage et de la corruption.

    Plusieurs questions à se poser: Tous les « services » rendus par l’État sont-ils nécessaires? Sont-ils rendus à un coût optimal? Et les fonctions régaliennes sont-elles bien remplies?
    Si on regarde un peu les dépenses publiques et la place que prenne les fonctions régaliennes (justice, police, routes, défense,..) dans les dépenses de l’état. On voit que la majorité des dépenses publiques sont faites dans des domaines non régaliens. Les dépenses régaliennes ne représente pas grand chose dans les dépenses totales.

    La solution: taxer les riches pour redonner aux pauvres a été essayé maintes et maintes fois ça toujours été un échec. Il suffit de voir ce qui s’est passé avec Hollande. Taxer plus les riches c’est pousser les gens à moins s’enrichir et cela incite aussi les riches à partir dans un autre pays. Taxer les riches c’est une recette qui rapporte politiquement mais qui économiquement nuit à tout le monde.
    Ça se serait s’il suffisait de prendre l’argent des riches pour améliorer le sort des plus pauvres. Les mesures anti riches finissent toujours par être reporté sur les classes moyennes. Les classes moyennes sont en général les vrais perdantes des mesures anti riches. Car une fois qu’il n’y a plus de riches ( vu qu’ils ont parti ou ont vu leurs revenus fondre) on est obligé de faire payer la classe moyenne.
    Les socialistes dans votre genre entretiennent la confusion sur ce qu’est un riche et sur qui fait parti du 1% tout ça au détriment de la classe moyenne.
    Les études prouvent l’efficacité de la flat tax par rapport à l’impôt progressif. http://www.objectifliberte.fr/2011/10/flat-tax-opportunites.html

  • Quand une taxation marginale excessive incite les individus les plus riches à partir, ou du moins à exiler leur argent, les gouvernants dispendieux n’ont pas d’autre choix que de pressurer un peu plus les classes moyennes. Même le FMI, pourtant peu favorable à la flat tax , a reconnu que son adoption en Russie et dans les pays de l’Est avait effectivement augmenté la part du fardeau fiscal payé par les « riches » et les entreprises.
    http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2005/wp0516.pdf

    En vérité, il n’existe aucun argument économique contre la flat tax qui a prouvé son efficacité. L’opposition à la flat tax est purement idéologique et ce refus se fait au détriment de tous y compris des plus pauvres
    http://www.iea.org.uk/events/a-discussion-with-alvin-rabushka-the-flat-tax-a-fair-simple-and-transparent-reform

    https://www.letemps.ch/economie/2007/09/21/invite-revolution-flat-tax-une-realite-europe-soutient-croissance
    http://www.libres.org/demandez-le-programme/3102-la-qflat-taxq.html
    https://minarchiste.wordpress.com/2013/07/11/les-taxes-et-impots-des-reflexions-sur-la-fiscalite/
    http://www.libres.org/actualite/3631-nouvelle-preuve-des-bienfaits-de-la-flat-tax.html

  • au fait qui poura m’expliquer la différence entre le percepteur et le raqueteur

    l’un comme l’autre vous imposant par la force leurs « contribution » pour financer leur  » protection » ?

  • L’impôt est immoral mais nécessaire.
    Cependant, il faut limiter l’impôt càd éviter une trop grande pression fiscale. S’il est nécessaire d’avoir des impôts, il est aussi nécessaire de vérifier qu’il n’y ait pas une trop grande pression fiscale (qui nuirait trop à l’économie et au peuple).
    Une autre chose c’est de se poser la question du comment. Comment on fait l’impôt ? De quelle manière on le fait ? L’idéal serait de le faire de manière rationnel, neutre et non idéologique: le but de l’impôt c’est de rapporter l’argent tout en nuisant le moins possible à l’économie. Le système fiscal doit être neutre.
    Or, on observe chez les socialistes qu’ils se trompent à la fois sur la pression fiscale (ils veulent une pression fiscale très forte) mais aussi sur la manière (qui doit être idéologique).Pour un socialiste, l’impôt n’est pas seulement là pour rapporter de l’argent c’est aussi une manière de contraindre les gens, c’est une manière de modeler le comportement des gens. L’impôt pour un socialiste poursuit aussi un but idéologique. Par exemple punir ceux que les socialistes n’aiment pas: riches, spéculateurs,…..Il y a de nombreux exemples où les socialistes ont promu un impôt qui a eu comme effet de diminuer les recettes fiscales et donc qui a coûté à l’état. Et le pire c’est que dans certains cas, les socialistes avaient parfaitement conscience de cet effet négatif sur les recettes fiscales mais la raison pour laquelle ils l’ont quand même fait c’est pour des raisons purement idéologiques (punir les méchants riches). C’est plus fort qu’eux pour un socialiste rapporter de l’argent n’est que le but second de l’impôt. Le but premier c’est l’idéologie. L’impôt a une vocation idéologique (punir ceux qui agissent mal selon l’idéologie socialiste, modeler les comportements,…..) en premier lieu selon les socialistes. C’est cela qui importe le plus.
    Par exemple, la gauche slovaque a reconnu l’efficacité de la flat tax pourtant elle a quand même décidé de l’abandonner tout cela au nom de la justice sociale (mot ne voulant strictement rien dire). Elle a abandonné la flat tax pour des raisons purement idéologiques. Et le pire s’est qu’elle le reconnait elle même.
    Les socialistes se foutent que leurs impôts faits de manière idéologiques nuisent à la majorité de la société et ne rapportent pas d’argent tant que cela satisfait leur idéologie c’est bon.
    Tout économiste quelque soit ses convictions reconnaît que ce n’est pas l’état qui choisit le destinataire de l’impôt sur le plan économique. Sur le plan juridique, l’état choisit qui doit payer l’impôt mais sur le plan économique, ce n’est pas lui. Celui qui supporte économiquement l’impôt peut être différent de celui qui supporte légalement l’impôt. Et sur le plan économique, ce n’est pas l’état qui choisit. Tout économiste sait cela mais la plupart des gens ne comprennent pas cela. Par exemple, les charges patronales et les charges salariales sur le plan économique c’est la même chose.
    Le problème c’est que cette méconnaissance des gens ordinaires de ce mécanisme avantage les socialistes. Cela leur permet de dire faisons payer les actionnaires ou les riches mais ce que la plupart des gens ne comprennent pas c’est que sur le plan économique, cela a des conséquences pour d’autres personnes. Par exemple, une taxe sur les actionnaires sera aussi répercutés sur les travailleurs et les clients de la société. Une taxe des propriétaires sera répercutée sur les locataires. Autrement dit, leurs impôts idéologiques voulant pénaliser certaines catégories de personnes nuisent à l’économie dans son ensemble et pénalisent aussi d’autres catégories de personnes.
    Une dernière chose tient à notre système politique. Dans tout système démocratique, les politiciens de manière générale ont tendance à être démagogue et populiste (il y a simplement une différence de degrés entre partis traditionnels et partis populistes).
    Donc, le système fiscal est aussi fait pour plaire à l’électorat. Les politiciens n’hésitent pas à mettre en place des impôts qui ne rapportent rien en recettes fiscales et nuisent à l’économie tout cela pour avoir plus de voix aux élections.
    Le système fiscal dans notre pays n’est pas du tout fait de manière optimal car il a été fait en grande partie sur des considérations idéologiques et électoralistes.

    Même chose au niveau de la simplicité. Cela rejoint l’efficacité. Pour qu’un système fiscal soit efficace il est très important qu’il soit simple et lisible. Plus il est complexe moins il est efficace. Or, les socialistes veulent complexifier le système fiscal (progressivité,…). Plus la pression fiscale est importante plus le système fiscal est complexe. Car quand il y a une lourde pression fiscale, l’état est obligé de mettre en place des niches fiscales, des exonérations,…pour éviter la faillite de certains secteurs d’activités, pour aider des catégories de personnes,…
    Et encore une fois l’idéologie et les considérations électoralistes jouent un rôle dans la complexité du système fiscal. Par électoralisme, les politiciens accordent des avantages à certaines catégories de personnes. Même chose pour l’idéologie. Par idéologie, on veut pénaliser ou aider certaines catégories de personnes, certains secteurs d’activités.

    Un système fiscal libéral c’est un système fiscal avec peu de pression fiscal. Un système fiscal libéral c’est un système neutre, efficace et simple. En gros, tout le contraire d’un système fiscal socialiste qui est basé sur l’idéologie et sur la volonté de changer le comportement des gens, complexe et avec une forte pression fiscale.

  • On s’apercoit que plus un pays est socialiste plus il y a d’économie souterraine. Le dirigisme économique a pour conséquences de pousser les gens dans l’économie souterraine. D’ailleurs, souvent les pays socialistes ont besoin de l’économie souterraine pour vivre. Un merveilleux exemple: le Venezuela. Ce pays est aujourd’hui au bord de l’effondrement. Pourtant, sans le marché noir, la situation serait bien pire.
    Pour l’évasion fiscale c’est le même principe. Plus il y a de matraquage fiscal, plus il y a d’évasion fiscal. Et aussi paradoxal que cela puisse paraitre l’évasion fiscal permets justement aux pays pratiquant le matraquage fiscal de vivre.C’est ce que j’ai expliqué plus haut dans mon commentaire sur les paradis fiscaux. Une bonne partie des entreprises délocaliseraient le travail hors de France s’ils devaient payer le taux normal d’impôt. Et cela va plus: certaines entreprises seraient dans une situation financière très difficile si elles ne faisaient pas d’évasion fiscal, elles devraient engager moins de personnes voire licencier ou carrément fermer. Que ferait un secteur comme l’horeca sans le travail au noir ? Il y aurait énormément de faillites sans cela.
    Quand un riche fait de l’évasion fiscal, ce n’est pas de l’argent perdu. En général, il ne laisse pas cet argent sur un compte en banque. Il faut arrêter avec le mythe les riches sont l’oncle piscou. Le riche va utilisé cet argent soit en l’investissant soit en consommant. Autrement dit, cet argent fera tourné l’économie malgré que le riche ait fait de l’évasion fiscal.

  • Quand l’état vous prends 80 % de ce que vous gagnez, vous aurez beaucoup plus facilement tendance à frauder le fisc que si l’état vous prends 20 %.
    A noter que la fraude fiscale permet à certains secteurs économiques (je pense à l’horeca) de survivre dans les pays fortement imposées (comme la Belgique ou la France). Dans certains secteurs d’activité, s’il n’y avait pas la fraude fiscale, la plupart des entreprises du secteur feraient faillite. Ce qui veut dire que les travailleurs seront au chômage ce qui coûtera de l’argent à l’état.
    Les socialistes ne font pas de différence entre un coût et un manque à gagner. Les assistés coûtent à l’état, là où l’évasion fiscale est un manque à gagner. La différence morale entre quelqu’un vivant de l’assistanat et quelqu’un pratiquant l’évasion fiscale. C’est que l’assisté vit de l’argent des autres. Il ne vit pas de son argent mais de celui d’autrui. Ceux qui profitent du système social généreux ne sont ni plus ni moins que des voleurs. Ils volent l’argent des autres. Et croyez moi les profiteurs professionnels qui profite abusivement du système, il y en a pas mal (comme par hasard, ce sont toujours les mêmes. Je n’en dirai pas plus pour ne pas être traité de raciste). A noter que je ne dis pas que tous les gens vivant de l’aide sociale sont des profiteurs. Certains ont des raisons valables d’être dans cette situation. De plus, il y a toute une catégorie de personnes vivant de l’assistanat à cause du système. L’état les pousse à être des assistés. Voir un excellent témoignage sur le sujet: https://www.contrepoints.org/2017/04/26/287719-cest-letat-pousse-a-lassistanat
    Les parasites vivant au crochet de l’état ne sont pas spécialement les personnes les plus vulnérables. Typiquement les politiciens et une partie des fonctionnaires (je ne dis pas tous les fonctionnaires). par exemple, en France, il n’est pas rare que les logements sociaux soient attribués selon des critères politiques (on donne un logement social à tel proche du maire).
    La personne faisant l’évasion fiscale ne vole personne. A moins d’être fasciste et de considérer que l’individu n’est rien face à l’état et que ce que produit l’individu revient à l’état.
    L’impôt n’est rien d’autre qu’une forme de racket. (Je reconnais la nécessité de l’impôt mais pas la moralité). Qu’y a t il d’immoral à échapper à l’impôt ? Surtout quand on voit le matraquage fiscal dans ce pays. L’individu fraudant le fisc ne vole personne, il garde juste ce qu’il a légitiment gagner pour lui au lieu de le donner au fisc. De plus, quand quelqu’un fait de l’évasion fiscale (que ce soit de la fraude ou de l’optimisation), il n’échappe jamais complètement à l’impôt (compris dans le sens large). Il payera toujours différentes impôts et taxes à l’état. Par exemple, quand il achètera quelque chose, il paiera la TVA. Il paiera une taxe habitation……

  • Quand les socialistes parlent d’évasion fiscale ils entretiennent la confusion entre la fraude fiscale ou l’optimisation fiscale. La fraude fiscale c’est illégale alors que l’optimisation fiscale est parfaitement légal. L’optimisation fiscale s’est mettre en place un système permettant de payer moins d’impôts tout en restant dans la légalité. L’optimisation fiscale est surtout pratiquée par les grosses entreprises bien plus que par les riches.
    Ce qui rends possible l’optimisation fiscal c’est la complexité du système fiscal. Donc, pour réduire grandement l’optimisation fiscal, il faudrait avoir un système fiscal simple avec des impôts bas. Ce que refusent de faire nos politiciens qui sont les principaux responsables de cette pratique. Ce sont eux qui en complexifiant sans cesse le système fiscal permettent l’optimisation fiscal. D’ailleurs, la plupart des Francais aussi refusent d’avoir un système fiscal simple. Je crois que très peu de personnes en France sont prêts à adopter la flat tax. Pourtant, il est indéniable que la flat tax est une excellente chose pour l’économie. Il y a suffisamment d’exemples montrant les bienfaits de la flat tax (et ce qu arrrivent aux pays l’abandonnant). D’ailleurs, il est intéressant de voir que l’argumentation des opposants de la flat tax n’est pas du tout économique mais moral (comme quoi, ils seraient scandaleux qu’un riche paye le même taux d’impôt qu’un pauvre). Ils sont prêts à nuire à l’économie de notre pays (et à l’ensemble de la population) par égalitarisme.
    Personnellement, je suis pour réformer le système fiscal en le simplifiant et en mettant des impôts bas de tel sorte que l’optimisation fiscal serait grandement réduit mais je doute que ces réformes seront mises en place un jour. Alors, à partir du moment où on vit dans e système actuel, je ne vois pas en quoi il est immoral de vouloir payer moins d’impôts surtout si on ne fait que respecter la loi. C’est même plutôt naturelle. Moi aussi, si j’étais riche ou si je dirigeais une multinationale, je pratiquerais l’optimisation fiscal. Il est même naturel pour une entreprise qui a les moyens de pratiquer l’optimisation fiscal de le faire. Une entreprise est là pour être efficace, pour être rentable.
    Ce qui me gêne profondément dans l’optimisation fiscal c’est que c’est injuste vis à vis de ceux qui n’ont pas les moyens de le pratiquer. Cela fausse la concurrence entre les multinationales qui ont les moyens de le faire et les PME n’ayant pas moyen de le pratiquer. Cependant, pour moi, le responsable de la situation c’est l’Etat c’est lui qui en complexifiant le système fiscal permet des failles dans le système. Il est normal que ceux ayant les moyens profitent de ces failles.
    Ce que je trouve assez drôle c’est que ceux qui s’insurgent le plus contre l’optimisation fiscal (les gauchistes) sont aussi ceux qui sont pour une politique causant cette optimisation càd qu’ils veulent tjs plus d’impôts et tjs plus complexifier le système fiscal. Il y a un problème de logique.
    D’ailleurs, il est aussi marrant de voir que les gauchistes refusent de mettre en place certains outils très utiles pour lutter contre la criminalité en col blanc. A savoir, ils refusent la transaction pénale pourtant très utile pour lutter contre cette criminalité. http://www.lopinion.fr/edition/economie/transaction-penale-recul-coupable-gouvernement-dans-lutte-anti-99769?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_content=content&utm_campaign=cm
    Ce qu’ils ne se rendent pas compte, c’est que la criminalité financière (et de manière plus large, l’atteinte au bien) n’est jamais puni dans les faits par de la prison sauf si récidive (en tout cas en Belgique mas je doute que cela soit fort différent en France). Un criminel en col blanc prendra de la prison avec sursis (à condition qu’il soit condamné car étant donné la complexité de ses affaires, les criminels en col blanc s’en sortent soit grâce au délai de prescription soit du délai raisonnable).
    Alors, autant frapper là où cela fait mal à savoir le portefeuille.

  • Il faut regarder les choses de manière plus large. Ce qui se passe dans le domaine fiscal avec l’optimisation fiscal existe partout où il y a une réglementation. Les entreprises qui ont les moyens de se payer de bons avocats (multinationales) contournent ces réglementations grâce à leurs avocats et utilisent ces réglementations à leurs avantages. La réglementation avantage systématiquement les multinationales aux PME car elles ont les moyens de se payer des avocats.
    Il a clairement une différence entre ceux qui peuvent échapper aux réglementations parce qu’ils ont les moyens et ceux qui subissent de plein fouet ses réglementations parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer des avocats.
    Je ne parle même pas du fait que les multinationales ont les moyens de faire du lobbying sur les politiciens pour que les réglementations les avantagent.
    La réglementation tends à fausser la concurrence en donnant un avantage aux multinationales.
    C’est pour cela qu’il faut une réglementation simple pas trop complexe et surtout ne pas trop réglementer. En Europe (et enore plus en France), on a la manie de tout réglementer. Cela en devient risible.

    La fin des paradis fiscaux serait un désastre pour la France: en effet, aujourd’hui, les multinationales grâce aux paradis fiscaux investissent en France car elles peuvent contourner la fiscalité élevée en France mais s’il y a pas de paradis fiscaux, les multinationales iront là où l’imposition est la plus basse. Autrement dit, elles quitteront massivement la France pour s’installer ailleurs à moins que la France baisse massivement ses impôts.
    La fin des paradis fiscaux entraînera une concurrence fiscale entre les Etats. Les états à fortes fiscalités payeront très cher la fin des paradis fiscaux.
    La concurrence fiscale entre états existe déjà…. depuis le moyen âge. Cependant, la disparition des paradis fiscaux entraînera une augmentation sans précédent de la concurrence fiscale entre états. Si les multinationales sont obligés de payer leurs impôts là où elles sont effectivement installées. Vous pouvez être sûr qu’elles s’installeront dans les pays à faible imposition.
    Le jour où les étatistes arriveront à piger que ceux qui payent de manière effective les impôts des méchantes multinationales ce sont les clients et les travailleurs. Si les multinationales doivent payer plus d’impôts, les clients et les travailleurs trinqueront pour cela. Je trouve très hypocrite tous ces gens critiquant les multinationales pratiquant l’évasion fiscale tout en étant très content d’acheter les produits de ces multinationales à bas prix.

    L’impôt des sociétés est payé de manière indirecte par le client et le travailleur.
    L’état ne décide pas qui paie l’impôt. https://www.contrepoints.org/2013/01/03/110093-letat-ne-decide-pas-qui-paie-les-impots

  • il faut lire « La France injuste : 1975-2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus » de Timothy Smith qui est social démocrate, celui ci démontre comment le modèle social francais loin d’être redistributif envers les plus pauvres sert à certaines catégories de personnes (notamment les fonctionnaires). Cet ouvrage démontre, dans une perspective de centre gauche, que le modèle français est : premièrement, de manière générale, non redistributif envers les pauvres ; deuxièmement, il est lui-même la cause principale du chômage ; troisièmement, il est injuste pour les jeunes, les femmes, les immigrés et leurs descendants ; enfin, quatrièmement, il est intenable financièrement.
    Comme quoi, il n’y a pas que des libéraux pour critiquer le modèle social francais.

    Sur l’impôt des sociétés: http://www.quebecoislibre.org/08/080315-14.htm

  • Le socialisme est basé sur le vol des richessses. Rien d’étonnant que les socialistes en profitent pour s’en mettre dans la poche. Soi disant les socialistes volent les riches ( riches pour les socialistes ça comprends aussi les classes moyennes ce qu’ils évitent soigneusement de dire) pour redonner aux pauvres. Le problème de cette logique c’est que l’on détruit les richesses. On incite les gens à ne pas s’enrichir, on transforme les pauvres en assistés au lieu de les inciter à devenir plus riches. Et puis taxer les riches n’est jamais suffisant alors on taxe les classes moyennes. Au final c’est elles qui payent le plus. Lors de ce vol des richessses les socialistes ont la fâcheuse habitude à se servir au passage. Redistribuer les richesses n’est qu’un euphémisme pour dire voler les richesses pour financer ses électeurs et se servir au passage.
    L’une des principales causes de la montée des inégalités dans les pays riches s’est l’immigration. Des études ont déjà montré notamment en Suède que sans l’immigration il n’y a pas de montée des inégalités. Alors franchement quel logique il y a prôné une immigration massive et a s’offusquer d’une montée des inégalités. C’est absurde. Pour moi, la lutte contre les inégalités n’est qu’un prétexte pour prôner la haine des riches. Le socialisme est motivé par l’envie et la jalousie. Les socialistes sont jaloux des riches. Marrant les socialistes préfèrent lutter contre les inégalités que contre la pauvreté. Les inégalités sont plus intolérable que la pauvreté. Vu que les socialistes ne savent pas comment régler le problème de la pauvreté ils préfèrent s’occuper des inégalités quitte à créer plus de pauvreté.

    La solution: taxer les riches pour redonner aux pauvres a été essayé maintes et maintes fois ça toujours été un échec. Il suffit de voir ce qui s’est passé avec Hollande. Taxer plus les riches c’est pousser les gens à moins s’enrichir et cela incite aussi les riches à partir dans un autre pays. Taxer les riches c’est une recette qui rapporte politiquement mais qui économiquement nuit à tout le monde.
    Ça se serait s’il suffisait de prendre l’argent des riches pour améliorer le sort des plus pauvres. Les mesures anti riches finissent toujours par être reporté sur les classes moyennes. Les classes moyennes sont en général les vrais perdantes des mesures anti riches. Car une fois qu’il n’y a plus de riches ( vu qu’ils ont parti ou ont vu leurs revenus fondre) on est obligé de faire payer la classe moyenne.
    Les socialistes dans votre genre entretiennent la confusion sur ce qu’est un riche et sur qui fait parti du 1% tout ça au détriment de la classe moyenne.

  • http://www.zerohedge.com/news/2014-11-18/60-households-get-more-benefits-they-pay-taxes
    Aux US, 60% recoivent plus en aides de l’Etats qu’ils ne paient en impots, 20% sont neutres, les 20% restants payant la totalite du systeme de redistribution et des depenses de l’Etat federal.
    Que 80% ne paient rien pour les services qu’ils recoivent de l’Etat – justice, police, armee, santé, education… est-ce normal? faudrait-il augmenter le nombre d’assiste encore plus pour que la societe soit juste? faudrait-il que seuls 10%, voire 1%, paient pour tous les autres?

  • On veut combattre les inégalités au nom de la justice sociale qui est un mythe
    « Social » est devenu en quelques années, le mot fourre-tout de la langue politique française. Tout est social : la politique, les enjeux, la misère, les drames, la détresse, le mouvement, la souffrance et… la justice. Cette dérive n’est pas innocente. Dans le meilleur des cas, elle ne rajoute rien d’utile à la signification du mot affublé d’un « social » ; dans de nombreux cas, elle en transforme radicalement le sens tout en bénéficiant de son aura. Justice sociale appartient à cette dernière catégorie.
    Dans le langage parlé, le terme « justice sociale » est d’abord ambigu. Si la justice sociale c’est de permettre aux plus modestes d’avoir un accès à l’instruction, à la santé, à la retraite, alors le libéralisme est le meilleur allié, et de loin, de la justice sociale. La liberté et la propriété sont le meilleur moyen pour produire en masse ce dont les hommes, y compris les plus modestes, ont besoin pour vivre bien. La définition politique de « justice sociale » va, quant à elle, dans une direction très différente. La justice sociale est alors une norme supérieure écrasant la justice « simple » au nom de laquelle l’État peut légitimement tenter de fixer la place de chacun dans la société.
    Chez les penseurs antiques, la justice n’est pas une situation donnée, un état de choses fixe, c’est d’abord une vertu individuelle. Une action consciente est juste ou injuste, un objet inanimé ne peut pas être juste ou injuste. Une pluie estivale peut être plutôt bonne ou plutôt mauvaise pour une récolte, elle n’est ni juste ni injuste, sauf à retourner dans la pensée animiste donnant aux forces de la nature des intentions. Par raccourci de langage, on dit ensuite qu’une loi est juste ou injuste selon qu’elle encourage ou décourage une action juste ou injuste.
    S’appuyant sur cette tradition, la justice consiste alors à protéger les droits naturels de chaque individu (liberté, propriété, sécurité), à faire respecter les engagements et à dédommager les victimes en cas de violation des droits naturels. La justice est donc d’abord « restauratrice », elle permet de rétablir un équilibre qui a été rompu.
    Quelqu’un a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas (vol). Quelqu’un n’a pas tenu un de ses engagements (rupture d’un contrat). Quelqu’un a une responsabilité dans la violation des droits naturels d’un autre (accident, agression). La justice rétablit l’équilibre rompu. Elle oblige le coupable à dédommager la victime, et elle sanctionne le coupable.
    Cette définition classique se retrouve d’ailleurs dans toutes les oeuvres populaires. La veuve et l’orphelin ne demandaient pas la justice sociale, mais la justice. Le héros punissait le méchant – lui faisait assumer ses responsabilités – et restituait le butin aux victimes, il ne prenait pas aux puissants leur dû ni ne leur faisait assumer des responsabilités qui n’étaient pas les leurs en vue d’une image donnée de la société. Les Robin des Bois ou les Zorro ne défendaient pas la justice sociale, mais la Justice.
    Dans ce contexte, une société n’est donc pas juste parce qu’elle a un aspect donné, un état des choses fixe, mais parce qu’elle est régie par des lois justes, quel que soit l’aspect que l’application de ces lois justes lui donne ensuite.
    Le concept de justice sociale inverse complètement cette hiérarchie. La société n’est pas juste parce qu’elle est régie par des lois justes, elle est juste parce qu’elle a un aspect donné (égalité des revenus, ou des capacités ou des opportunités), aspect donné quelles que soient les lois qui ont permis de parvenir à cette situation.
    La justice sociale viole les principes de justice. Pour que l’apparence de la société soit ceci plutôt que cela, la place des individus doit être fixée – ou a minima favorisée ou défavorisée. C’est-à-dire que les lois ne doivent plus être justes, sans autre objectif que rendre à chacun son dû ou ses responsabilités, mais forgées en vue d’un objectif précis sur la situation des individus après l’application de la loi, sans considération particulière pour les responsabilités ou les droits de chacun.
    La justice sociale, pour exister, doit ainsi violer la justice. Elle doit prendre à Pierre pour donner à Paul, sans considération sur le fait que Pierre n’a jamais violé les droits naturels de Paul, n’a jamais rompu un contrat avec Paul, sans même que Pierre ne connaisse Paul. Pierre devient un moyen, au service de la justice sociale.
    Cela a plusieurs conséquences.
    Les principes de Justice permettent aux hommes de vivre en société, sans craindre pour leur sécurité ; ils permettent aux hommes d’échanger, de coopérer sans violence, ni incertitude. La justice sociale, en abîmant les principes de justice, détruit donc la source même de la société harmonieuse, les échanges justes entre individus égaux en droit.
    D’autre part, le « social » devient une sorte de nouvelle exigence morale, supérieure à la justice ou à la bonté. Un individu soucieux de respecter les principes de justice peut ainsi n’avoir aucune conscience sociale. Dans le même temps, on peut violer ces principes de justice au nom de cette nouvelle exigence morale majeure. Ainsi, brûler la voiture de son voisin pourrait ne pas être condamnable puisque ce ne serait que l’expression d’une révolte sociale.
    Désormais, les individus ne doivent pas agir avec justice ou bonté envers les autres, mais agir pour le bien d’une autre entité, manifestement distincte des individus et des liens qu’ils créent entre eux : la société.
    La justice sociale permettrait donc de construire une société « juste » sans individus justes – c’est inutile, ce qui compte c’est la place et les moyens de chacun dans la société – ni règles justes – cela empêcherait la justice sociale de passer.
    La justice sociale n’est donc ni « juste », ni « sociale ». Elle n’est qu’un prétexte pour augmenter le pouvoir de l’État et de la classe politique, contre les individus, contre la justice, et contre la société.

  • De tout temps, on doit payer pour la « protection » des hommes forts.

    De tout temps, une petite proportion de gens préfèrent prendre les richesses des autres plutôt que de travailler.

    Vous combinez les deux, et vous avez toutes gradations possibles de mafias. Les hommes de l’Etat sont les représentants de la mafia la plus puissante: celle qui souhaite le monopole des armes, de la violence et vous spolie si vous ne payez pas.

    Moi, je me suis résigné.
    Je paie.
    La seule chose que je demande, c’est que cela ne soit pas justifié par un prétexte de « Justice Sociale », mais simplement parce qu’ils sont les plus forts.

    • @breizh06. Oui, mais aujourd’hui, la « justice sociale », à laquelle on peut désormais ajouter « la protection de l’environnement », font partie de l’arsenal idéologique sur lequel repose la domination moderne (actuelle) des faibles par les puissants. De tous temps, les hommes de pouvoir n’ont pu asseoir ce pouvoir sans le support d’une idéologie. La force brute n’a jamais suffi. De tous temps, les politiques ont été contraints de chercher à établir la légitimité de leur pouvoir. Les prétextes varient en fonction des époques et des mentalités. Par exemple, on est passé d’une justification religieuse (royauté de droit divin héréditaire) à une consécration par le suffrage universel. Aucun pouvoir ne peut se maintenir sans le support d’une idéologie et de justifications. C’est la raison pour laquelle il reste toujours un espoir de réduire l’étendue du pouvoir politique. L’histoire montre que c’est possible (si non, nous n’aurions jamais connu l’extraordinaire période de libération et de prospérité commencée en Europe et en Amérique du Nord vers le milieu du 18e siècle, mais en gestation depuis des siècles), à condition de mener un combat idéologique, c’est à dire sur le plan des idées. C’est ce que fait Contrepoints et c’est la raison pour laquelle je le soutiens.

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