À qui profiterait la suppression du cash ?

Pourquoi les banques et les administrations cherchent à nous dissuader de payer autrement que par carte bancaire ?

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À qui profiterait la suppression du cash ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 août 2017
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Par Dominique Philos.

Nous allons essayer de faire le tour de la question afin d’étudier quelles sont les motivations pouvant justifier une suppression des billets de banque et quelle serait l’incidence de cette suppression dans la vie courante.

Nous avons tous remarqué que les banques et l’administration étatique font des efforts considérables pour nous dissuader d’utiliser d’autres moyens de paiement que la fameuse carte bancaire (bleue ou pas) présentée comme l’outil idéal de paiement ; même pour de petites sommes (mais surtout pas le chèque dont le traitement est jugé trop coûteux par les banques).

 

Le cash et l’expérience de Monéo

Nous nous rappelons tous l’expérience de Monéo… qui n’a pas abouti… Et maintenant nous avons droit aux cartes permettant le paiement sans contact, et je suis sûr d’ailleurs que nombre d’entre vous utilisent de manière quasi systématique leur carte bleue pour le moindre de leurs achats sans y voir autre chose qu’une simple commodité !

Dans certains pays (Japon), il est même possible de payer avec son smartphone et Visa (l’organisation qui gère la carte bleue) vient de mettre sur le marché une bague permettant le paiement sans contact.

La monnaie électronique semble donc avoir le vent en poupe, alors pourquoi s’embarrasser avec des billets de banque !

Par ailleurs, on nous dit que l’utilisation des billets de banque, principalement de 500 euros pour l’instant,  est essentiellement le fait des fraudeurs, des trafiquants ou, pire, des terroristes et qu’au nom de la sécurité que l’État doit assurer à chacun d’entre nous il faut les supprimer… Tout en oubliant au passage que seuls les billets de banque et les pièces émises sous contrôle de la BCE ont cours légal, tous les autres procédés de paiement n’étant que des moyens de paiement !

Comme 98 % de la population ne fraude pas ou ne trafique pas, et souhaite bénéficier de la sécurité publique, soit personne ne se sent concerné, soit tout un chacun donne son assentiment au moins tacite à de telles mesures !

 

Limiter le cash contre le terrorisme ?

C’est ainsi, qu’à la suite des attentats de janvier 2015, les règlements en espèces ont été ramenés de 3000 à 1000 euros, ce qui est une mesure tout à fait efficace pour dissuader les trafiquants de drogue et autres marchands d’armes de continuer leur petit business !

Il y a donc lieu de se demander si les arguments et justifications avancés sont bien réels ou si ils ne relèvent pas plutôt d’une certaine idéologie, voire d’un enfumage ?

Examinons ensemble les avantages du sans cash :

  • La carte bancaire évite de se promener avec des quantités importantes d’espèces et limite donc les risques de perte et de vol.
  • La carte bancaire est un moyen sûr et garanti.
  • Les frais sont peu élevés ou même gratuits pour l’utilisateur.
  • Elle permet des règlements internationaux et c’est vrai qu’on peut faire le tour du monde avec seulement son passeport et sa carte bancaire.

 

La vérité oblige à dire qu’en fait les banques détestent l’utilisation des billets de banque, quels qu’ils soient, car cela les oblige à utiliser des distributeurs bancaires, les entretenir, faire appel à des sociétés spécialisées pour les remplir, conserver du personnel pour effectuer la comptabilité et trier les billets. Tous ces services pourraient être économisés avec la suppression des billets de banque, cette vieille relique !

De plus, le mythe de la gratuité ne résiste pas à l’examen des faits car si les commissions sont bien mises à la charge exclusive des commerçants (location d’un TPE – terminal de lecture sur lequel vous tapez votre code, commissions de transactions, frais de transmissions), il est évident que ces frais sont répercutés sur le prix final de ce qui vous est vendu et donc, finalement, c’est quand même vous qui les payez à un moment ou un autre.

Par ailleurs, sauf quelques banques en ligne, chacun paie pour disposer d’une carte bancaire, et cela peut aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an pour certaines cartes dites privilégiées (gold, platinum…), sans compter les frais de tenue de compte, dont on se demande bien à quoi ils correspondent…

Examinons maintenant les inconvénients de la carte bancaire ; inconvénients que tout le monde connaît plus ou moins :

  • Toutes vos opérations deviennent traçables, c’est-à-dire que tout ce que vous achetez avec la CB apparaît sur un listing informatique, or il peut y avoir des achats que vous ne souhaitez pas faire apparaître (sans qu’il s’agisse d’armes ou de drogue).
  • Quoiqu’en disent les banques, il existe des risques de fraudes non négligeables, mais évidemment tant qu’on n’a pas rencontré le problème, on accepte d’autant plus facilement le discours officiel. Pourtant, un banquier m’a dit un jour : « La carte bancaire : c’est une bombe dans votre poche. »
  • Certaines personnes ont quelques difficultés à appréhender le montant réel de leurs dépenses avec une CB et ne savent pas se contrôler (tout le monde connait l’expression « faire chauffer la carte bleue ») alors qu’avec le cash « quand y’en a plus, y’en a plus ! ».
  • Les opérations de paiement sans contact présentées comme sécurisées ne le sont pas vraiment puisque j’ai demandé à titre personnel à ce que ma carte bleue soit désactivée sur ce point, ce qui a été fait. Et, bizarrement, ma banque, la Caisse d’Épargne, s’est mise à distribuer peu de temps après des coques blindées destinées à empêcher la captation frauduleuse de votre code d’émission au moyen d’un simple smartphone qui était sécurisé, mais pas tant que ça !

 

Mais, il y a d’autres inconvénients qu’on ne vous dit pas !

  • On découvre régulièrement des fraudes massives liées à la collecte de données confidentielles des cartes bancaires (mais pas toujours…) mais pour des raisons de crédibilité faciles à imaginer, les banques restent évidemment très discrètes !
  • Si le cash est supprimé, vous n’avez plus aucun autre moyen pour vos économies que de faire aveuglément confiance aux banques qui, entre nous et spécialement en France, ne sont que la courroie de transmission plus ou moins contrainte du fisc ! La France n’est pas la Suisse et le secret bancaire n’y existe pas !
  • Si votre banque fait faillite, la formule du bail-in a été formalisée dans les textes au début de cette année, ce qui signifie qu’elle peut se servir sur vos dépôts pour combler les trous de sa mauvaise gestion. Vous n’êtes plus propriétaire de votre argent, juste un créancier de votre banque… Et il suffit de consulter la loi sur les faillites pour savoir quel est le sort réservé aux créanciers, surtout lorsqu’ils ne bénéficient d’aucun privilège (garanties) !
  • Bien sûr on vous dira : pas d’inquiétude les dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 euros ! En oubliant un petit détail non négligeable : le fonds de garantie s’élève à 5 milliards d’euros et le total des dépôts des Français dans les banques s’élève à 10 000 milliards, autrement dit, le fonds de garantie ne garantit rien du tout ou pas grand-chose !
  • Évidemment, à partir du moment où toutes vos transactions sont connues, le fisc peut suivre le moindre de vos dépenses, et les services de Bercy nous considérant tous comme des fraudeurs, c’est la porte ouverte à toutes les dérives sans échappatoire possible ; notamment si vous êtes en conflit avec l’administration fiscale pour d’autres raisons !
  • Si le cash est supprimé, finis les petits billets glissés aux petits-enfants par les grands-parents, finis les dons manuels, finis les petits arrangements hors TVA ou hors charges sociales pour des petits travaux, pour la baby sitter, la tonte de la pelouse, la femme de ménage…
  • À l’époque du franc, les politiques avaient trouvé un moyen simple de lessiver des dettes trop encombrantes : l’inflation et la dévaluation. Mais aujourd’hui, avec l’euro, cela n’est plus possible puisque cette monnaie n’est pas contrôlée par un État. Néanmoins, si le cash est supprimé, rien n’interdit, comme on en prend actuellement le chemin du fait des pratiques récentes des banques centrales, d’appliquer des taux d’intérêts négatifs sur vos avoirs bancaires ; intérêts négatifs qui ne seront alors qu’une inflation déguisée permettant de lessiver à bon compte et sur votre dos les dettes faramineuses d’un État français qui se limite à gérer une dette qui ne fait qu’enfler… Alors que si vous avez la possibilité de retirer du cash, les banques ne peuvent pas vous appliquer cet intérêt négatif sous peine de voir les dépôts bancaires disparaître (notamment vers les banques ne pratiquant pas le taux d’intérêt négatif ou au moyen de retraits massifs en espèces) et avec le risque de provoquer l’effondrement du système bancaire !
  • Le but d’une telle pratique des taux négatifs peut d’ailleurs être aussi tout simplement d’orienter votre comportement et de vous contraindre à dépenser vos économies plutôt que de les stocker à ne rien faire sur un compte (car avoir des économies ne sert à rien, c’est bien connu !) ; toute consommation entraînant d’une part une certaine forme d’activité économique mais aussi et surtout la possibilité de vous appliquer une taxe à la consommation (une TVA à 20 % par exemple, et dans ce cas 100 euros dépensés rapportent 16,67 euros à l’État !).
  • La suppression du cash retirera votre liberté de choisir un mode de thésaurisation de votre épargne (si cela vous plait de mettre des billets sous votre matelas parce que vous n’avez pas confiance dans votre banque ou dans l’État pour des raisons qui ne regardent que vous), vous n’avez plus le choix, vos avoirs sont bloqués en banque à la merci d’un évènement malheureux comme celui qui est arrivé à Chypre
  • Car, si le cash est supprimé, rien n’interdit à un État impécunieux de faire une petite razzia appropriée sur les comptes bancaires (le programme informatique existe déjà à Bercy : il suffit d’appuyer sur la touche return) : ce qui, dans un jargon imagé, on nomme la répression financière et certains journalistes « l’extrême ponction », surtout qu’on n’est jamais à l’abri d’un accident de parcours à la suite d’un évènement international imprévu, ou d’une crise financière internationale mettant brutalement fin au système de l’argent à taux zéro (comme par exemple la sortie de l’Allemagne de la zone euro, car c’est bien le seul pays qui pourrait en sortir sans dommage… ce qui mettrait fin immédiatement à la crédibilité de l’euro) ! Car alors, il est tout à fait naturel pour la caste qui dirige la France que sa mauvaise gestion des deniers publics ait pour conséquence d’aller piocher dans vos économies !

 

Évidemment, il y aurait bien quelques petits effets pervers à une telle suppression, car il existe tout une petite économie fonctionnant à partir du cash (petits travaux…) et qui n’aurait pas lieu s’il fallait y ajouter des charges sociales, dont tout le monde connaît le montant beaucoup trop élevé ; sans compter que cet argent qui circule le fait en général assez vite, c’est-à-dire qu’il n’est pas conservé par leurs bénéficiaires, mais immédiatement réutilisé pour financer autre chose !

 

Le cash, manque à gagner du fisc

Le problème réel de cette volonté de supprimer les billets de banque est que le fisc y voit surtout, dans sa logique bien à lui, un manque à gagner qui n’est rien d’autre qu’un manque à taxer et une économie souterraine qu’il voit énorme et susceptible de lui rapporter un maximum de nouvelles recettes fiscales ; sans se rendre compte que du jour où il n’y aura plus de cash, cette économie souterraine disparaîtra, tout le monde y perdra, ou mutera vers une forme différente (troc). On ne peut pas lutter contre une adaptation ou un contournement de règles administratives à la fois trop contraignantes et inutiles !

À cela s’ajoute un fantasme récurrent de l’administration fiscale : des milliards sont planqués dans les lessiveuses, fantasme déjà exprimé en 2002 lors du passage à l’euro, et à l’occasion duquel les autorités voyaient déjà un déferlement de monnaie à convertir (les gens allaient faire des queues énormes aux guichets avec des valises pleines à craquer de billets).

Ce déferlement n’a curieusement pas eu lieu… on se demande encore bien pourquoi !

Il ne faut pas non plus oublier que le montant des billets de banque en circulation est bien moins important que le total des dépôts (entre 5 et 10 %) ce qui veut dire que déjà 90 % des dépôts sont constitués par de la monnaie scripturale,  et ne sont déjà plus qu’une ligne informatique dans les réseaux bancaires !

C’est aussi un fantasme du fisc que de vouloir contrôler tout le monde pour être bien certain que personne ne fraude, d’autant plus que, selon la doxa officielle de Bercy, la fraude fiscale s’élèverait à 80 milliards d’euros par an, et que, sans fraude, le déficit budgétaire se trouverait comblé. Formidable raisonnement qui permet d’affirmer, aux termes d’une affirmation sophistique, que c’est à cause des fraudeurs que l’État français se trouve en déficit, et non à cause de la mauvaise gestion des deniers publics à propos de laquelle personne n’est jamais responsable et aucun politique ne veut rien changer.

On peut rappeler les pouvoirs de TRACFIN en la matière !

Or, la vérité oblige à dire que l’État n’est rien d’autre qu’un prédateur fiscal qui veut en savoir le plus possible sur vous pour vous tondre au maximum, et la mise en place du prélèvement à la source entre dans cette démarche.

On comprend vite que l’argument prétendument sécuritaire (dont on a pu mesurer toute l’efficacité : environ 250 morts et 800 blessés), des bandits, trafiquants, terroristes et autres utilisateurs du cash n’est que le faux nez des méthodes inquisitoriales du fisc.

On retrouve curieusement ce même argument à propos des nouvelles monnaies numériques (bitcoin et autres) qui sont elles aussi « aux mains des trafiquants » parce qu’elles ont surtout le gros défaut de ne pas être contrôlables par les États !

En fait, la suppression des billets de banque n’est rien d’autre qu’un empiètement supplémentaire sur votre liberté, une forme de totalitarisme rampant destiné à accroître le contrôle de l’État et de ses fonctionnaires sur les populations, alors que chacun devrait pouvoir être libre de disposer comme il l’entend de son argent, la plupart du temps fruit de son travail ou résultat d’une vie d’économies !

Avec un système sans cash vous devenez l’usufruitier contraint de votre propre argent dont l’État veut en contrôler l’usage !

On retrouve les mêmes dérives à propos des différents projets de lois et lois votées concernant le secret des communications et la cryptographie avec la volonté d’imposer aux éditeurs de logiciels des back doors permettant aux administrations étatiques, à partir de critères variables et fumeux, de violer impunément le secret des communications !

Les présidents de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et du Conseil national du numérique (CNNum) ont d’ailleurs publié dans le quotidien Le Monde une tribune selon laquelle « le chiffrement – et les libertés fondamentales dont il permet l’exercice – constitue un rempart contre l’arbitraire des États. Il nous protège aussi contre le contrôle croissant des acteurs économiques sur nos vies ». Sic !

 

La société sans cash, société surveillée

Il ne faut pas se faire d’illusion, nous vivons dans une société où le contrôle de l’État est de plus en plus pesant et intrusif, la liberté qui nous reste n’est que celle qui nous est autorisée par ce même État !

Alors, que nous reste-t-il si on ne veut pas que tous ses avoirs n’existent plus seulement que sous forme de monnaie scripturale ?

Bien entendu, à notre niveau, nous n’avons aucun moyen d’action sur les agissements de la caste qui dirige le pays… Nous ne pouvons que réagir et nous organiser pour prendre des mesures préventives telles que l’achat de biens tangibles (immeubles, mais taxés de plus en plus surtout si c’est pour un projet de location), les matières premières (comme l’or mais très taxé en France, l’argent métal ne vaut plus rien), vous lancer dans l’achat d’actifs financiers (obligations d’État à taux 0 donc qui ne rapportent rien ; actions, ce qui est très risqué à ce jour ; assurance-vie, mais les taux sont à la baisse aussi puisque l’assurance vie est investie en obligations d’État qui désormais tangentent avec le taux 0 et le projet de loi Sapin 2 en cours d’étude contient des dispositions inquiétantes visant à bloquer les taux et les remboursements, sans oublier que les 1.600 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie sont à la merci d’une petite prédation fiscale) ou encore dépenser comme acheter une voiture neuve (les Grecs l’on fait en masse en 2015 lorsqu’ils ont pensé que leur pays allait sortir de la zone euro et qu’ils allaient se retrouver avec une nouvelle drachme ne valant pas plus qu’un billet de Monopoly) ou autres mesures telles que l’ouverture d’un compte à l’étranger (révélé à l’administration fiscale bien entendu) dans un pays qui ne prétend pas abolir le cash ou enfin utiliser les cryptomonnaies telles que le Bitcoin mais très spéculatives, et à la sécurité pas toujours assurée !

Notre seule chance pour l’instant est de faire partie de la zone euro au sein de laquelle plusieurs pays sont ouvertement opposés à la suppression des billets de banque qui sont chez eux beaucoup plus utilisés qu’en France !

De ce fait, le risque immédiat apparaît pour l’instant limité. Mais rien n’interdit par contre à un État (comme la Grèce par exemple) de faire facturer par les banques une taxe sur l’usage du cash, notamment lors du retrait au guichet bancaire !

Nous savons bien, de toutes les façons, que l’imagination de la caste au pouvoir est sans limites sur ce plan-là…

Cet article a été publié une première fois en septembre 2016

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  • Bonjour Cher Dominique Philos,

    J’espère que votre dernière ligne est une blague………heureusement que nous faisons partie de la zone euros……….? Je me souviens encore de l’époque
    ou cette fameuse zone euros n’était qu’un rêve de politicard véreux et ou tout était simple…..enfin presque !
    A cette époque on avions déjà quelque soucis financiers mais rien de comparable à ce qui se passe aujourd’hui…..

    L’Europe est une impasse en elle même, une arnaque même, elle n’est pas la chance telle que vous la décrivez………europhile vous êtes ? Tant mieux pour vous ! y avez vous des intérêts quelconque ? c’est vous que cela regarde.

    Nos politicards aujourd’hui ne font plus rien de concret pour le pays, car ils travail tous pour l’euroriech…..l’Allemagne, sauf peut être le Front national qui semble lutter pour revenir à un semblant de souveraineté: les francais sont tellement lobotomisés par cette satané télévision que pour leur faire admettre ce qui peut être bon pour eux…….devient très complique, surtout quand la censure se fait au grand jour ………..sur les plateau télé comme hier soir avec florian phiillippot et la pseudo journaliste Ruth elkrief…………qui coupe l’antenne et ajoute son propre commentaire pour contrecarré le commentaire précedent de Philipot……….c’est à vomir……

    Enfin bref et pour conclure :

    Je pensais que contre point était indépendant……..car il ne faut pas être devin ou doué d’un grand sens de l’observation pour comprendre que notre avenir n’est plus cette europe là…………….
    Il se trouve encore des gens comme vous pour infuser vos idées comme celle de l’europe divine……notre sauveur en quelque sorte……..les anglais non pas tout compris alors !
    Gardez la bien à vous, car cela ne durera pas ! Je suis europeiste……mais francais avant tout !

  • Oui, c’est hélas le devenir de pauvres citoyens. En Europe. L’état prendra de plus en plus afin de compenser ses manquements de saine gestion. Brazil en France ? Ce n’est plus de la science-fiction !

    • Cela n’est pas une fatalité mais une lâcheté de notre part…………ils ne sont qu’une poignées à gouverner le monde et les peuples sont des millions…….
      Votre OUI hélas en dit long sur votre asservissement à leur dictature…….vous voilà devenu esclave…..de votre maître !

  • big brother est arrivé

    la puissance informatique permet d’enregistrer tous vos faits et gestes

    ça n’a pas grande importance tant que personne ne s’interesse a vous; tout dort dans un data center que personne ne consulte

    mais si , un jour qqun qui vous veut du bien se met a chercher il trouvera

    alors n’aidons pas big brother nous même en utilisant la carte bleue a tout va

    pensez que la grande distribution; qui n’a aucun interêt a prendre des precautions particuliéres dispose de la liste détaillées de tous vos achats, elle peut dire si vous vivez seul, en famille, si vous avez des enfants ou un chien, quant vous recevez vos amis, combien, etc etc

    perso je m’attache a payer le plus possible en liquide

    a vous de voir

  • Il n’y a qu’une défense possible: utilisez au maximum la cash. Au supermarché, au restaurant, à la pompe à essence… Si tout le monde s’y met, ils ne pourront pas supprimer le cash.

  • Suppression des billets de banque ; j’ai discuté du sujet avec le Directeur d’une banque ; il m’a répondu en sifflant : ouh ouh ce n’est pas demain que nous verrons la suppression des billets de banques !!

  • On a l’impression d’être sur un site complotsite genre la vérité sur le 11 septembre. Si un jour le cash disparaît ce sera par la volonté du marché et de la liberté. Comme dans les pays du nord. Les magasins ont progressivement refusé le cash et donc de moins en moins de monde l’utilise… Qu’est-ce que vous voulez??? Que l’État force les magasins à accepter le cash? Toujours à vouloir que l’État vous protège. C’est avec l’argent des autres que vous voulez protéger votre épargne comme toujours…

    • Il n’y pas de complotisme à constater que l’état a d’abord réduit à 3000 € la limite de paiement en cash, puis ensuite à 1000 €.
      A part vouloir nous tracer, quelles autres raisons voyez-vous ?

    • Il ne s’agit pas de complot mais de préserver ses libertés individuelles , son intimité , sa vie privée et de refuser d’être tracé et fliqué . Des valeurs qui apparemment vous échappent !
      Mais peut-être haissez-vous les libertés individuelles et la vie privée , Peut-être préférez-vous le collectivisme et le fascisme? Dites-moi , , quel est votre camp?
      D’autre part , les grands magasins veulent refuser progressivement le cash uniquement pour tout informatiser et supprimer les postes de caissières , de personnel qui récolte les fonds et de sociétés de transport de fonds . Sauf que nous , libéraux , n’en avons rien à faire de leur politique commerciale mais voulons préserver notre vie privée et ne pas être fliqués . Vous ne trouverez pas UN SEUL libéral qui souhaite la disparition du cash .
      Du reste , comme le dit l’auteur , le moindre euro que vous donnerez à vos enfants ( anniversaire , étrennes…) sera surveillé et taxé .
      Et effectivement , l’économie souterraine est bonne pour la consommation , ne vous déplaise , car réinjectée dans le circuit économique .
      Ah , au fait , que vient faire l’argument  » l’argent des autres pour protéger son épargne  » dans le fait que nous refusons la disparition du cash? Notre épargne nous l’avons constituée nous-même , nous n’avons pas volé votre argent , que nous sachions ! On vous doit quelque chose?
      Vouloir que l’Etat nous protège? Justement non , nous voudrions au contraire que l’Etat nous lâche la grappe et s’intéresse moins à nous !
      Vous n’êtes pas un libéral mais un troll. Que venez-vous faire sur contrepoint? Allez faire votre propagande nauséabonde pro-Etat autre part !

    • Social ralph , j’ai déjà lu beaucoup de vos commentaires sur Contrepoint , et ce qui ressort à chacun de vos propos démontre que vous êtes un socialiste de la pire espèce , un ennemi des libertés fondamentales et individuelles , un vrai facho collectiviste .
      J’invite chaque commentateur de Contrepoint à vérifier les propos de ce stalinien , vous serez édifiés ! A gerber , sur tous les sujets ! IL est l’exacte représentation de ce que nous , les libéraux , détestons et rejetons .
      Ce petit monsieur est pour le flicage et la surveillance de masse . Franchement , lisez tous ses commentaires , ça pue !
      Bref , vous constaterez rapidement que c’est un troll . Sans doute fait-il de la politique , là , je comprends mieux son empressement à vouloir fliquer tout le monde . Suppression du cash , plus de sous sous pour ce triste sire !

    • Protéger notre épargne avec l’argent des autres ? C’est l’argument le plus stupide que j’aie jamais entendu . Dites -moi , Socialiste Ralph , consommez-vous de l’alcool de façon , disons… abusive et répétée ?

  • C’est une façon d’utiliser votre dépôt en banque pendant 30 jours ….tout bénef !!!pour les banques…

  • N’empêche qu’au Japon, on utilise largement le cash. Ma fille, qui travaille là-bas, est payée en bons billets de banque, à l’ancienne. Les dépenses de voyage ou de santé se font aussi en cash.

  • La suppression du cash c’est tout bêtement la suppression pure et simple de notre liberté et notre asservissement au système bancaire qui pourra spolier à volonté quand il aura traficoté comme dans les sub-primes …
    Si nos concitoyen prenaient conscience que tous ces bidules connectés domotique et autre belles idées c’est la perte pure et simple de leur liberté et la soumission à l’inquisition …
    Des exemples: vous n’avez fait que 4500 pas aujourd’hui … vous avez mangé 125g de graisse en trop … vous buvez trop sucré … Comme sanction votre prime d’assurance va grimper
    Votre génome pose problème car vous avez un risque élevé de cancer … je ne peux vous accorder votre prêt
    Les valises de billets pour les présidentielles ne sont pas le fait du citoyen lambda mais bel et bien du système politique … je n’ai jamais vu de billet de 500 euros, moi ….

  • La « bombe dans la poche » est bien le terme exact.

    Pour ce qui est des EUR80Mds de fraude, il est assez amusant de constater que ce chiffre a émergé quelques 6 mois après le basculement de la france vers l’Euro, alors que 6 mois avant ce passage, elle était claironnée, et ce depuis un bon moment, à… FRF80Mds. Et là, je dis chapeau bas aux fraudeurs, car arriver à multiplier leurs exactions par 6.55957 en une douzaine de mois, c’est faire montre d’une redoutable efficacité ! (à noter également, si je me souviens bien, que nous avons basculé en 2001 et que les fraudeurs ont donc une régularité meileure que celle d’un métronome, puisque ce chiffre est resté le même au travers des années. ;-p)
    Autant dire que, comme c’est de la fraude, personne n’a une idée, même approximative, du montant de cette fraude; et puis, avec ce que les gouvernements successifs ont volés aux français, ceux-ci n’ont malheureusement pas le loisir d’être à même de frauder.

    J’aimerais également en rajouter une couche sur le tracking « invisible ».

    Il-y-a environ une paire d’années, diverses lectures et rencontres assez bien informées me conduisirent à penser qu’en payant avec une CB, (sans rien d’autre, pas de carte de fidélité ni autre, vraiment rien d’autre qu’un paiement CB sec), nous étions également traqués sans le savoir. Évidemment, je me fendis d’un e-mail à l’adresse notée sur le site de la CNIL pour y poser la question; question à la quelle ladite CNIL ne répondit opportunément pas (2 fois, avec 2 adresses e-mail différentes).

    Coup de bol ou synchronicité, quelques semaines plus tard, je me déplaçais en voiture avec un vieil ami qui me raconta alors qu’il avait un ustensile ménager garanti 2 ans qui venait de tomber en panne au bout d’une année; n’étant pas du genre à garder la paperasse, il n’avait donc plus ni note d’achat, ni facture en sa possession. Cependant, il tenta quand même le coup, et bien lui en prit.

    Il se pointa donc à la caisse centrale du SM où il avait effectué son achat, tomba sur un jeune homme sympathique, et en en rajoutant un peu dans la misère, accrocha le type – à sa grande surprise, celui-ci lui demanda s’il avait payé son achat par CB (ce qui était systématiquement le cas jusqu’à cet évènement) et si son numéro de CB n’avait pas changé depuis l’achat en question, puis il changea d’écran, entra ce numéro dans l’ordinateur et une liste de notes d’achats apparut; une fois la période à peu près cernée, il n’eut plus qu’à choisir la bonne ligne pour voir l’ustensile dans la liste et confirmer à mon vieil ami que la garantie courait bien encore sur un an – échange standard fut donc fait.

    Une fois que mon ami eut finit son histoire, il était plus que clair qu’un simple paiement sec par CB nous fiche automatiquement, ce qui est gravissime, d’abord parce cela viole allègrement les libertés individuelles, ensuite, parce que cela veut dire qu’en cas de faille de sécurité, son numéro de CB, ainsi que ceux de millions de gens, auraient toutes les chances de se retrouver sur le web.

    Ne suivant plus la diarrhée législative depuis longtemps, il est possible que cela soit le fait d’une disposition plus ou moins apparent de l’une des nombreuses lois liberticides votées dans les dernières années.
    Au passage, on notera que ce qui s’applique au vulgum pecus (par exemple, la hausse de la CSG) ne s’applique curieusement pas aux poliotiques (et pour cause, ils s’en sont totalement auto-exonérés il-y-a environ un mois. Sans doute la manifestation éclatante de la magnificence de la démocratie à la française…)

    À méditer la prochaîne fois que vous passerez devant un distributeur avant d’aller faire les courses.

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