Quand les hommes et les femmes cherchent l’amour

Nous cherchons parfois l’amour aux mauvais endroits, pour les mauvaises raisons. Nous pouvons finir par le chercher partout où il n’est pas, et jamais là où il peut être : dans la compréhension mutuelle entre deux personnes qui s’aiment, se désirent, s’honorent et se respectent.

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Quand les hommes et les femmes cherchent l’amour

Publié le 20 août 2017
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Par Greg Swann.1

Voici deux éléments complémentaires de l’identité génétique de l’Homo Sapiens adulte :

  • Les hommes diffusent leur semence.
  • Les femmes pondent des œufs.

Hommes et femmes sont fonctionnellement égaux dans la mesure où nous avons à peu près les mêmes capacités. Nous sommes intellectuellement équivalents bien que la pauvreté, la religion et la tradition nous aient empêché au cours des siècles de profiter totalement du potentiel féminin dans ce domaine. Nous sommes politiquement équivalents, de toute évidence.

Égalité des sexes mais stratégie reproductive différente

Certaines différences biologiques liées à la sexualité existent : les hommes ont plus de force dans le haut du corps, la circulation sanguine des femmes est meilleure dans le tronc et moins bonne aux extrémités… En dehors de ces spécificités, nous sommes en gros pareils.

Jusqu’ici, rien de très surprenant. Après tout, nous sommes de la même espèce, et le modèle XY n’est qu’une variation mineure du prototype XX. Même le sexe masculin, dont ils sont souvent si fiers, n’est rien d’autre que l’appareillage féminin orienté vers l’extérieur (c’est comme ça pour tous les mammifères, la fierté mise à part). Mais dans la mesure où les mâles (mammifères, pas uniquement les Homo Sapiens) sont des diffuseurs, leur stratégie reproductive sera différente de celle des femelles pondeuses.

Les humains sont des créatures réfléchies. Nous avons reçu en héritage un esprit qui dépasse la cognition et la communication purement animales pour penser et nous exprimer d’une manière spécifiquement humaine, à l’aide de systèmes symboliques. Je parle ici de stratégies de reproduction instinctives mais je n’excuse en rien les humains qui se comportent comme des animaux irréfléchis. Bien au contraire.

L’objectif reproductif irréfléchi d’un diffuseur est de diffuser sa semence partout. C’est exactement ce que fait un érable avec ses cascades d’ « hélicoptères » tourbillonnants ou un agave avec sa gousse de graines, un des plus frappants symboles phalliques qu’on peut trouver dans la nature. Pour les diffuseurs, la reproduction est une question de nombres. Ils ne seront jamais à court de semence, et leur meilleure option pour se reproduire est d’en diffuser partout.

Les pondeuses ont le problème inverse. Les œufs et les conditions nécessaires à leur gestation sont très rares. La femelle tortue de mer peut enterrer ses œufs puis s’en aller, mais les mammifères doivent rester pour nourrir leur progéniture. C’est bien à ça que servent ces glandes mammaires d’où notre classe d’organismes tire son nom, leur qualité ornementale chez la femelle humaine n’étant qu’une propriété secondaire. Les pondeuses font des nids et, d’un point de vue pratique, le point le plus important de leur stratégie reproductive n’est pas la reproduction en soi, sauf avec le bon mâle.

Et chez les humains ?

Les mammifères sont tous différents, mais la seule espèce qui nous intéresse ici est Homo Sapiens. En outre, nous ne nous intéresserons réellement qu’aux êtres humains, c’est-à-dire les Homo Sapiens qui savent utiliser le langage. On peut défendre l’idée que l’être humain mâle doit sauter sur toute possibilité de se reproduire, tout comme le lézard mâle féconde tous les œufs qu’il rencontre, et que l’être humain femelle doit rejeter tout prétendant car il est peu probable que l’un de ces veaux baratineurs soit à la hauteur du rôle de père. Mais j’ai au moins deux objections définitives à ces positions.

D’abord, l’imprégnation sans fin et l’absence d’imprégnation sont deux stratégies très peu efficaces pour la reproduction des êtres humains.

Ensuite, la plupart du temps, les êtres humains pratiquent le contact sexuel dans d’autres buts que la reproduction.

Qu’est-ce que les êtres humains mâles recherchent dans le sexe ? Une intimité romantique menant à l’orgasme.

Qu’est-ce que les êtres humains femelles recherchent dans le sexe ? L’orgasme (au moins celui du mâle) menant à une intimité romantique.

Question de monnaie d’échange

C’est une question de monnaie d’échange, et j’ai déjà parlé de cela dans le contexte plus large du mariage : il lui promet son affection en échange d’une vie sexuelle épanouie, elle lui promet des relations sexuelles en échange d’une vie affective épanouie. S’ils utilisent le langage pour expliciter les termes de cette transaction, le mariage sera un succès (beaucoup d’amour, beaucoup de sexe, un dévouement sans fin pour l’autre et pour la famille). S’ils ne le font pas, chaque partenaire trompera l’autre à coup de fausse monnaie dès le début du mariage, et ils ne se fatigueront jamais de se reprocher mutuellement leur duplicité.

Mais l’erreur sur la transaction commence bien avant la cérémonie. Si tout ce qu’il veut est un orgasme, l’homme peut se dire qu’il est dans son intérêt de limiter l’affection au minimum nécessaire. De la même manière, si la femme peut recevoir de l’affection en donnant très peu d’orgasmes (voire aucun), elle peut se dire qu’elle fait une très bonne affaire.

Ce dernier scénario (tout dans l’attraction, rien dans l’action) est l’idéal sexuel victorien : les prétendants font la cour de manière courtoise, et la mariée est censée à la nuit de noce être une vierge rougissante. Mais actuellement, nous sommes en plein dans la première stratégie (tout dans l’action, un minimum d’attraction) : les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour coucher le plus possible avec autant de femmes que possible en n’offrant que le service minimum en termes de vraie relation sentimentale.

Qui est le responsable ? Les hommes ne font que ce qu’ils se disent vouloir, rechercher les orgasmes. Les femmes ne reçoivent presque plus rien de ce qu’elles espèrent en termes d’affection en échange de leurs relations sexuelles, mais elles sont complices de leur propre dévaluation. Elles ne font que ce qu’elles pensent nécessaire pour attirer l’attention des hommes, mais la triste vérité est qu’elles sont victimes d’un très intelligent coup monté.

Où l’affection a moins de valeur que l’orgasme

Un jour, quelque part, un génie maléfique du sexe a imaginé cette combine : et s’il était possible de pousser les pondeuses à se comporter comme des diffuseurs ? Le sexe chez l’humain n’est pas forcément reproductif, alors pourquoi ne pas imaginer des arguments pour que les femmes abandonnent leur grand pouvoir (celui de se refuser tant que les conditions affectives ne sont pas remplies) et réévaluent leur valeur sexuelle au même niveau, voire en-dessous, que celle déjà très basse que les hommes donnent à la leur ?

En d’autres termes, et si on pouvait convaincre les femmes que leur meilleure stratégie pour attirer des partenaires pour une vie d’amour et de dévouement n’est pas de se comporter comme des dames de haute vertu, mais comme des trainées ?

La révolution sexuelle n’a pas commencé sur le siège arrière de la voiture de papa. Elle n’a pas été déclenchée par la contraception ou le rock’n’roll. À l’origine de la révolution sexuelle, il y a un magma de langage avec des idées conçues pour convaincre les femmes que leur monnaie sexuelle (l’affection) a moins de valeur que celle des hommes (l’orgasme), à tel point que non seulement elles ne peuvent pas négocier une avance d’affection, mais qu’elles pourraient même ne pas être en position d’en réclamer du tout.

Alors les filles se sont mises à sortir, et les garçons ont fini par s’en rendre compte. Affection ? Fidélité ? Respect du lendemain matin ? La vérité, jamais avouée mais évidente pour tous, est dans cette expression : « Baby, maintenant je ne te respecte même pas ! »

Alors les filles s’habillent, dansent, boivent, baisent comme des prostituées, et sont à chaque fois consternées quand les garçons les traitent comme telles, comme des poupées gonflables ambulantes à faire tourner.

Alors les filles se tordent pour entrer dans ce moule, cherchant désespérément l’intérêt, le hobby, l’attitude, le vêtement qui retiendra son attention, qui saura attirer son regard quelques secondes après qu’il ait fini d’éjaculer. Certaines vont jusqu’à la torture, s’affamant, se rembourrant, vomissant honteusement tout ce qu’elles arrivent à avaler.

Et maintenant nous en arrivons à la grisaille du monde selon Fifty shades of grey, dans lequel les femmes fascinent les hommes en se soumettant à l’humiliation et aux dégradations. La logique ne pourrait pas être plus fausse (« bien sûr qu’il va m’aimer une fois que je l’aurai laissé me traiter comme une ordure »), c’est la même inversion qu’on retrouve derrière toutes ces stratégies stupides de séduction. C’est bien l’objectif recherché : convaincre les femmes que la seule manière de gagner au jeu de l’amour est de distribuer tous leurs jetons.

Une erreur stratégique

C’est une erreur.

C’est une stratégie reproductive affreuse, bien entendu. Les hommes développent précisément les traits de caractères qui feront d’eux les pires pères possibles. Les femmes dilapident précisément les qualités (loyauté, fidélité, probité, sobriété, chasteté) qui les rendraient les plus attirantes pour les meilleurs pères possibles. Mais c’est également une erreur en tant que stratégie amoureuse.

Pourquoi ? Parce qu’en réalité, la femme commence le jeu avec les meilleures cartes en main. La monnaie qu’elle détient (le pouvoir d’accorder ou de refuser les orgasmes) a beaucoup plus de valeur pour l’homme que la monnaie qu’elle recherche (l’affection romantique). Il y a d’intéressantes raisons langagières pour ça, mais en voici une purement biologique : elle ne ressent pas d’oppressant besoin physique de fertiliser ses œufs alors que ne pas se débarrasser régulièrement du surplus de semences est douloureux pour lui. Peut-être qu’elle veut un orgasme, mais au bout d’un certain temps il en a besoin.

C’est pour ça qu’il accepte le risque de prendre l’initiative, malgré sa paralysante peur du rejet. C’est pour ça qu’il accepte l’assommant fardeau des conversations ordinaires, du temps passé ensemble, des préliminaires. C’est pour ça qu’il paye les verres, les dîners, les cinémas, les bijoux, les habits, et les voitures, et les maisons. C’est pour ça qu’il écrit des poèmes, des chansons et des histoires d’amour (et d’ardentes lamentations sur l’amour frustré ou refusé).

Les garçons découvrent les filles à 12 ans, ou 16, ou 20. Les filles découvrent les garçons dès l’enfance, et elles apprennent à les manipuler bien avant qu’ils se rendent comptent qu’ils peuvent l’être. C’est pourquoi les franches tentatives de drague semblent si transparentes pour les femmes. Mais c’est aussi pour ça que cette stratégie vicieuse (faire en sorte que les femmes méprisent leur immense potentiel sexuel) a été aussi dévastatrice. Elle pense qu’elle se vend à bon prix (boissons, repas, bijoux, voitures et maisons) et elle comprend trop tard que ce qu’elle a échangé contre ces bibelots a une valeur infinie.

Revoir les bases de la négociation

Voici la révélation aveuglante qu’ont les adolescents quand ils finissent par comprendre leur propre pouvoir sexuel : « les femmes veulent de l’amour, et du sexe aussi ! »

Voici la révélation symétrique, que les hommes ont réussi à cacher aux femmes pendant toute l’histoire humaine : « les hommes veulent de l’amour et du sexe encore plus. »

Vous voulez une preuve ? Puisqu’ils veulent des orgasmes, pourquoi ne pas simplement se masturber ? Ils le font énormément, mais ce n’est pas suffisant. Ils prétendent dédaigner l’intimité mais la recherchent quand même. Les hommes passent du temps avec des femmes pour lesquelles ils ne ressentent pas d’attirance sexuelle, simplement pour le contact humain. Ils paient des prostituées puis disent louer une petite amie. Ils veulent des orgasmes, leur corps veut se débarrasser du surplus de semence, mais ils veulent aussi de l’affection.

Elles veulent des orgasmes aussi (ils peuvent et devraient être bien meilleurs que ceux des hommes), mais bien moins que de l’affection romantique, ce qui conduit tout droit au dévouement amoureux du mariage.

C’est leur base de négociation, leur rançon pour s’échapper de la dystopie sexuelle des cinquante degrés grisâtres. Tout ce que les femmes ont à faire pour reprendre la main dans l’échange sexuel avec les hommes, c’est ARRÊTER DE S’ÉCRASER !

Quand la femme mettra la barre plus haut pour accéder au sexe, l’homme la relèvera aussi. Son corps insistera beaucoup pour qu’il le fasse, et son esprit s’élèvera aussi devant le défi. Il deviendra un homme meilleur, et il l’aimera encore plus pour cela.

En attendant, bien que la masturbation soit pour l’homme un orgasme de seconde main, une femme qui a appris à la pratiquer efficacement n’a nul besoin de supporter la compagnie d’un veau simplement pour grimper au plafond. Acheter un vibromasseur Hitachi Magic Wand accompagné d’un Gee Whizzard mettra bien vite un terme à ses nuits passées à se dégrader. Si tout ce qu’elle recherche est un (potentiel) orgasme, autant se passer de l’intermédiaire et s’en donner un bon.

Chercher l’amour là où il peut être

Nous sommes des organismes, des animaux, des mammifères, et notre besoin de sexe est d’origine biologique. Mais nous sommes des animaux rationnels, et nous pouvons donc accéder à la pure extase de l’amour en couple. Mais nous sommes aussi des animaux rationalisant, et nous cherchons donc parfois l’amour aux mauvais endroits, pour les mauvaises raisons. Nous pouvons finir par le chercher partout où il n’est pas, et jamais là où il peut être : dans la compréhension mutuelle entre deux personnes qui s’aiment, se désirent, s’honorent et se respectent.

Seul cet amour a au moins une petite chance de devenir un mariage, une famille. Il veut son corps, il veut des orgasmes, mais il a besoin de plus qu’une folle farandole de masturbations frénétiques par proxy. Ce dont il a le plus besoin, et ce dont ses enfants auront besoin, c’est des vertus féminines : loyauté, fidélité, probité, sobriété, chasteté ; ces vertus qu’il rejetait quand il implorait les femmes de s’en dépouiller en même temps que de leurs dessous.

Elle a besoin des vertus de son homme, également, et pas uniquement sa richesse, son affection ou sa fidélité. Le mariage est un moyen pour deux adultes qui s’aiment de cultiver les meilleures vertus possibles chez l’autre. L’attirance, l’admiration et le respect qu’elle a ressenti lorsqu’ils se sont rencontrés ne devraient faire qu’augmenter au fil des années.

Tandis que leur amour l’un pour l’autre grandit, et qu’ils grandissent en tant que couple, leur vie sexuelle devrait devenir encore plus aimante, et leur vie amoureuse encore plus sensuelle. Ce n’est pas la voie la plus simple, mais c’est ce que leur mariage peut (et, avec du travail, devrait) devenir.

C’est cet amour qui permet le mieux aux enfants humains de devenir des adultes heureux, sains, responsables et créatifs. Mais c’est aussi l’amour le mieux à même de nous enrichir, de nous ennoblir et de nous passionner, tous autant que nous sommes. C’est l’amour que nous sommes nés pour vivre, et c’est celui qui nous rend dignes d’être aimés en retour.

N’acceptez aucune contrefaçon…

—-
Sur le web. Traduction par Lancelot pour Contrepoints.

Article initialement publié en août 2012.

  1.  Greg Swann est l’auteur de Man Alive! A Survival Manual For the Human Mind.
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  • Théorie féministe qui réduit paradoxalement tout à la sexualité et l’instinct de reproduction. Il y a bien eu un bouleversement de l’équilibre des rôles avec l’émancipation sexuelle, mais dire qu’il s’est fait tout à l’avantage des hommes et au désavantage des femmes, c’est quand même un peu fort de café.

    Il y a bien des catégories et des situations qui ne rentrent pas dans la configuration décrite par l’auteur, et bien des facteurs qu’ils ignore complètement. Je l’invite à lire Extension du Domaine de la Lutte de Houellebecq, ça l’aiderait à acquérir une vision plus nuancée des rapports hommes-femmes.

  • Cette thèse est d’un niveau très faible, et pleine d’erreurs. Si l’embryon d’une espèce complexe comme l’est l’humaine porte les ébauches des deux sexes, la programmation chromosomique détermine le développement de l’un, OU de l’autre. Il n’y a pas de transformation d’une ébauche unique, en utérus ou en pénis.
    Le niveau d’organisation supplémentaire de notre espèce, le langage articulé, permettant la formation d’une langue, créant, à son tour, une culture, bien commun du groupe humain, transmissible et cumulatif, nous séparant radicalement du monde animal.
    Cet avantage est à la source des sentiments et de toutes les complications de l’approche et de la réalisation sexuelles. Celles-ci ne sont jamais « que physiques », dans aucune situation.

    • @ Pyrrhon
      Pour parler de ce sujet, qui que nous soyons, c’est bien notre expérience personnelle (éventuellement élargie aux phantasmes) qui nous guide.

      Dans la race humaine, il y a une particularité: le/la petit(e) a besoin depuis des siècles, de rester nourri(e) et protégé(e) par ses (de préférence 2) parents, pendant au moins 12 à 15 ans, minimum.

      L’adaptation biologique (ou sélection de Darwin) aurait ajouté le plaisir féminin et la disparition de la période de rut saisonnière, afin de maintenir mâle et femelle ensemble suffisamment longtemps ensemble dans ce but. (Ce n’est qu’une HYPOTHÈSE mais aucun grand singe, proche de nous, ne connait l’orgasme féminin, réalité physiologique pourtant démontrée!).

      Je veux bien prendre en compte toutes les élucubrations explicatives, mais scientifiquement, la démarche reste de chercher des mécanismes concrets (biologiques, dans ce cas), avec le moins d’anthropomorphismes possible, en acceptant d’avouer souvent que notre science n’a pas encore été jusque là!

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