« Cancer, un traitement simple et non toxique », par le Dr Laurent Schwartz

Dans un dense petit ouvrage de vulgarisation, le Dr Laurent Schwartz donne des pistes pour améliorer le succès des traitements usuels contre le cancer, à l’aide de substances abordables.

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« Cancer, un traitement simple et non toxique », par le Dr Laurent Schwartz

Publié le 7 août 2017
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Par Charles Boyer.

Où en sommes nous de la lutte contre le cancer, quels en sont les résultats ? Quelle est cette maladie, quelle sont ses causes fondamentales ? Partant de cette compréhension, quelles approches peuvent améliorer les succès dans cette lutte ? Voilà les grandes questions abordées par le Dr Laurent Schwartz dans un petit livre très dense.

cancerL’ouvrage s’adresse au lecteur non scientifique. Cependant, il ne fait pas l’économie des termes chimiques qui s’imposent et de descriptions un peu avancées du fonctionnement des cellules, accompagnés de schémas explicatifs. Autant chacun peut le lire, autant cela demande un effort personnel pour comprendre certains passages. Le jeu en vaut la chandelle.

Quelques chiffres à propos du cancer

En ouverture, le Dr Schwartz constate que les résultats de la lutte contre le cancer, sont décevants, surtout au regard des moyens astronomiques qui y sont consacrés. La mortalité par cancer des poumons chez l’homme a connu une évolution favorable grâce au recul du tabagisme, ainsi que le cancer de l’estomac pour des raisons inconnues. Pour les autres principaux cancers, sein, prostate, poumon chez la femme, il n’y a pour ainsi dire pas d’amélioration. Cela s’entend en tenant compte du vieillissement de la population.

D’autres statistiques dignes d’intérêt couvrent les facteurs de risques, dont les principaux sont l’âge et le sexe : plus on est vieux plus le risque est haut, et le risque est nettement plus élevé pour les hommes que pour les femmes.

Fonctionnement des cellules cancéreuses

Pour tenter de remédier à cette déception, le Dr Schwartz revient sur la compréhension elle-même de ce qu’est cette maladie. Selon lui, et dans la lignée des découvertes d’Otto Warburg dans les années 1920, il s’agit d’une maladie de la production d’énergie de la cellule. Pour tenter de résumer en mots simples : la cellule saine brûle son « carburant » dans ses mitochondries, qui sont les centrales énergétiques en son sein. Une cellule cancéreuse, elle, fermente son carburant, sans passer par les mitochondries, par des mécanismes détaillés dans l’ouvrage ; c’est ce qui provoque sa croissance et sa division. C’est un défaut de respiration de la cellule, dû au fait que ses mitochondries deviennent incapables de fonctionner, ou de fonctionner correctement.

Il résulte de ces dérèglements 4 points, décrits comme cardinaux :

  1. La forme du cancer, qui est « étoilée » ou fractale
  2. Le cancer est de consistance dure ; c’est ce qui permet sa palpation
  3. La cellule cancéreuse est basique ou alcaline
  4. Le cancer se nourrit de sucre. Ce point du livre semble incomplet car on sait que certains cancers peuvent se nourrir de glutamine, de lipides ou de corps cétonés. Rappelons ici qu’il s’agit d’un livre court, et de vulgarisation.

Le livre décrit aussi comment le vieillissement et l’inflammation chronique peuvent contribuer à l’apparition et au développement du cancer.

Une approche métabolique du cancer

À partir de sa théorie, l’approche du Dr Schwartz pour le traitement repose sur la reprise du fonctionnement des mitochondries. Se fondant sur de nombreux essais sur des souris, ainsi que sur des patients ayant perdu tout espoir dans les seuls traitements habituels, il propose des substances ayant cet effet sur les mitochondries, à utiliser en combinaisons ; ces substances sont bien connues et largement utilisées en médecine, et présentent de plus l’intérêt de ne pas être onéreuses, tel l’acide alpha-lipoïque. Certains médicaments utilisés aujourd’hui pour d’autres maladies, comme le diclofénac ou la methformine,  sont aussi à utiliser, et l’auteur donne des modalités de traitement et des posologies.

Ce livre est aussi une forte incitation pour accroître les recherches sur les approches métaboliques de lutte contre le cancer. Bien que mondialement en plein développement, ces recherches sont cependant extrêmement insuffisantes. Les principaux acteurs y sont mentionnés.

Cette approche ne se substitue pas aux méthodes classiques, chimiothérapies et/ou radiothérapies. L’auteur donne aussi des explications sur d’autres traitements, immunothérapies, hormonothérapies et thérapies ciblées. Il aborde aussi rapidement des questions de mode de vie et de nutrition, comme l’alimentation cétogène.  Le Dr Schwartz le répète plusieurs fois :

Le traitement métabolique est un traitement d’appoint à un traitement classique. Il doit être discuté avec votre médecin. Le traitement métabolique peut aider, il ne s’agit pas de la panacée universelle.

Un rappel de prudence que cette maladie nous a appris à toujours garder à l’esprit.

Selon notre compréhension de cette maladie, la description des causes énoncées dans ce livre par le Dr Laurent Schwartz s’applique à la très grande majorité des cancers, et pourrait aider la plupart des malades, mais elle ne saurait être exacte et suffisante pour englober absolument tous les cas. Mais il s’agit là d’un petit livre compact de vulgarisation et non d’un  ouvrage scientifique. Pour chaque malade pris individuellement, cela reste évidemment crucial à comprendre.

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  • La cancérologie est une spécialité de la science médicale, et repose sur la méthode scientifique, reposant sur la démonstration, des mécanismes supposés, de l’efficacité des traitements proposés logiquement, à partir de la connaissance du phénomène de la cancérisation.
    Les méthodes dont l’efficacité est démontrée font l’objet d’articles vérifiés, et diffusés à tous les laboratoires engagés dans cette lutte.

  • « La mortalité par cancer des poumons chez l’homme a connu une évolution favorable grâce au recul du tabagisme, ainsi que le cancer de l’estomac pour des raisons inconnues »
    Pour le cancer de l’estomac, on peut raisonablement penser que l’amélioration de l’hygiène alimentaire a pu jouer un rôle, de la production à la conservation, contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre ça et là. Les risques liés aux mycotoxines par exemple ont très sensiblement été réduits.

    • Il ne faudrait pas parler DU cancer mais DES cancers (ou même des patients cancéreux!), tant les formes, les causes (généralement multifactorielles) et les traitements comme les les suites peuvent varier. Toute forme d’aide au traitement peut donc être prise en compte puis testée méthodiquement avec un résultat … statistique, hélas!

    • Eviter la nourriture bio permet de limiter les risques d’ingurgiter des mycotoxines!

  • j’ai souvent entendu dire qu’un cancer pouvait se déclencher suite à un impact émotionnel particulièrement violent ;

  • C’est étrange cet article.
    Il me semblait que le taux de mortalité des patients atteints de cancers avait diminué drastiquement sur les 10/15 dernières années pour à peu près toutes les formes de cancers. Certains qui, il y a 10 ans vous valaient un « il ne vous reste que quelques mois, désolé » définitif voient désormais près de la moitié des patients « guérir ».
    Par ailleurs discuter d’une théorie du cancer et de ses traitements c’est tout juste « drôle » ou divertissant sans une étude statistique sérieuse validant ces dires. La médecine reste une science, il me semblait !

  • Les commentaires sont fermés.

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