7 recettes économiques à oublier d’urgence

Jour de carence pour les fonctionnaires, baisse du déficit budgétaire… Nostalgique des réformes au parfum des 35 heures ? Voici 7 mesures toujours à la mode qui découlent de la même logique de partage du travail.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

7 recettes économiques à oublier d’urgence

Publié le 18 juillet 2017
- A +

Par Fabrice Houzé.

C’est bien connu, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. En revanche, ils sont à peu près cohérents : si nous aimons la raclette, nous aimons sans doute aussi la fondue ou la tartiflette.

Certains aiment l’idée de partager le travail pour diminuer le chômage : travailler moins est agréable, de plus, ils feraient une bonne action ! En effet, partant de l’hypothèse que le travail se trouve en quantité limitée, ils laisseraient de la place pour l’un des nombreux chômeurs de notre pays (6 millions toutes catégories confondues).

Chiffrons un peu cette idée de partage du travail. Une diminution de 4 heures du temps de travail sur 39 représente une baisse de 10 %. Les 35 heures auraient donc dû créer grosso modo 10% d’emplois en plus sur les 26 millions d’actifs français, soit environ 2,6 millions.

Comme souvent, les études économétriques qui ont analysé l’effet de cette mesure sur l’emploi ont obtenu des résultats variés, de négatif ou nul à positif. Cependant même les plus favorables ne trouvent que 300 000 emplois créés, soit près de dix fois moins…

Mais ne nous arrêtons pas à ce chiffre décourageant. Si dans cet esprit nous avons aimé les 35 heures, les recettes suivantes devraient également nous plaire pour redonner du travail à nos chômeurs.

1ere recette : les 32 heures

Pourquoi nous arrêter en si bon chemin ? Certes, aucun autre pays n’a appliqué les 35 heures, et le chômage est partout en Europe du Nord plus bas que les 10% de la France : 5,7% en Autriche, 4,8% au Royaume-Uni, 4% en Allemagne…

2e recette : avancer l’âge de la retraite

Pour libérer des emplois, rien de tel que d’en chasser les seniors. Là non plus, aucun autre pays n’a autant pratiqué la pré-retraite que la France. Le taux d’emploi de nos 55-64 ans est de fait de 47% contre 66% en Allemagne ou même 75% dans la riche Suisse !

3e recette : renvoyer les femmes au foyer

Passée de mode, excepté dans certains milieux conservateurs, cette mesure présente pourtant le plus grand potentiel de partage du travail : un gisement d’approximativement la moitié de tous les emplois. Supprimer les lave-linge (voir la 6e recette) l’accompagnerait volontiers. Car il faudrait bien alimenter les femmes en tâches domestiques. Même si elles y consacrent déjà quotidiennement 2 heures de plus que les hommes.

4e recette : renvoyer les immigrants

Empêcher les immigrants de prendre le travail des natifs est une idée encore populaire. Pas étonnant, puisque nos gouvernements successifs ont expliqué que les 35 heures avaient bien fonctionné et créé des emplois (euh dans les pays voisins ?). Or la logique du partage est la même entre Français que vis-à-vis des étrangers.

En pratique, l’arrivée massive de réfugiés cubains à Miami en 1980 n’a eu aucun effet sur le salaire et le taux d’emploi.

5e recette : créer des emplois (presque) inutiles

Comme le travail se fait rare, pourquoi ne pas créer artificiellement des emplois dans les associations et le secteur public ? Tels les emplois aidés et autres « emplois d’avenir ».

L’État étant contraint de prélever de quoi les payer, les autres actifs sont en conséquence davantage imposés. Sans compter le plus drôle : selon la Dares, passer par un emploi aidé dans le secteur non-marchand diminue l’employabilité future !

6e recette : réduire la productivité

Lors de la révolte des luddites en 1811, par peur du chômage, les ouvriers anglais ont détruit les métiers à tisser, machines qui remplaçaient peu à peu les tisserands et tricoteurs. En fidèles héritiers, nous supprimerions les lave-linge et les robots industriels.

Étrangement, l’Allemagne, le Japon et la Corée du Sud qui comptent trois fois plus de robots que la France, ont tous des taux de chômage bien plus bas.

7e recette : arrêter de faire des enfants

Si tous ensemble nous procréions moins, alors c’est sûr, il y aurait un jour moins d’habitants que d’emplois, et nous aurions éradiqué le chômage ! Sauf qu’au contraire, une démographie dynamique génère une croissance supplémentaire, plus forte que la croissance par habitant combinée à la croissance du nombre d’habitants, une sorte de multiplicateur démographique, dont souffre au contraire le Japon.

Conclusion

Toutes ces mesures reposent sur la même logique de partage du travail. Mais le travail ne se partage pas, comme les prix Nobel d’économie l’expliquent régulièrement. À gauche, Paul Krugman qualifie ainsi cette idée de « lump of labour fallacy » (erreur de la portion fixe de travail) et de « pop theory » (théorie populaire) à visée purement électorale. À droite, Jean Tirole qualifie carrément le partage du travail d’ineptie. Créer des emplois avec n’importe laquelle de ces mesures n’a aucun fondement, ni théorique, ni empirique. En réalité, l’emploi appelle l’emploi : notre activité nous rapporte des revenus qui correspondent aux dépenses de nos semblables, et nos dépenses font les revenus de leurs activités.


Fabrice Houzé est l’auteur de la Facture des idées reçues paru aux éditions Odile Jacob.

Voir les commentaires (26)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (26)
  • Le partage du travail , ça marche…..chez les fonctionnaires et c’est après tout normal que les syndicats font ce genre de propositions , ils ne représentent que les fonctionnaires.

  • votre étude est trés édifiante ,car elle permet de ce poser cette question :est -ce que l’on peut me citer une seule bonne idée qui vient des énarques qui nous dirigent depuis 40 ans ? ces technocrates a l’idéologie sovietique nous on tout simplement atomisés ! et ce gouvernement ne fera sans doute pas cinq ans .

  • À l’exception du jour de carence ré-imposé aux fonctionnaires, pour lutter contre leur absentéisme, les vraies mesures de partage du travail sont au musée. Ce gouvernement n’y recourra pas.

  • la démographie en France reste la plus élevé d’Europe , bien qu’elle est légèrement baissée en 2016 ; cela n’empêche pas notre pays d’avoir presque 6 millons de chomeurs ;

  • 8. L’anti-productivité de M. Hulots plan – http://www.wryrefrance.com/435859451

  • Encore et toujours cette dramatique erreur de la « bien-penance » , qu’elle soit de gauche ou de droite. L’immigration non choisie n’est JAMAIS une solution car elle tire systématiquement les pays hôtes vers le bas.

    Par ailleurs le vieillissement de la population n’est JAMAIS un problème, à condition de la maintenir active et en bonne santé.

    Le Japon (surpeuplé de toutes façons compte tenu de ses contraintes géographiques) se porte plutôt bien, merci pour lui, avec un PIB par habitant qui croit alors que notre génial pays immigrationniste et nataliste décline.

    • Le PIB/h en France ne décline pas, il a stagné durant les années Flambi : c’est le socialisme qui est responsable des mauvaises performances économiques.

  • C’est la compétitivité qui permet de générer des profits, qui permettent d’investir pour augmenter la compétitivité, etc… Tout cela fait de la production, donc des emplois.
    Au contraire, réduire la durée du travail de 39 à 35 heures, tout en maintenant les salaires au niveau des 39 heures, diminue la compétitivité, donc la production, et cela crée du chômage.
    Hélas les énarques ont du mal avec le raisonnement économique.

    • Oui et non : la réduction du temps de travail à salaire égal augmente le coût du travail, donc déplace les emplois vers des solutions plus compétitives.

      Le travail est un marché : si les emplois locaux ne sont plus compétitifs, d’autres solutions prennent le pas.

      En fait les 35 heures ont bien créé des emplois … en Chine.

  • Excellent article merci à Fabrice Houzé 🙂

  • Puisqu’il faut partager, partageons.
    1ERE RECETTE : LES 32 HEURES
    Passer tout le monde aux 40 heures car on sait tous, que le travail éloigne de nous l’ennui, le besoin et le vice.
    2E RECETTE : AVANCER L’ÂGE DE LA RETRAITE
    Mettre l’âge de la retraite comme les autres pays. Environ 65 ans. Afin que le touriste nordique en vacances en France, ne trouve pas étrange de voir que les boulistes sous les platanes du Midi, ne sont pas toujours très âgés.
    3E RECETTE : RENVOYER LES FEMMES AU FOYER
    Appliquer le slogan catholique : « A travail égal salaire égal », mesure extrêmement républicaine socialiste dont il n’est pas question dans les ordonnances future ment probables du nouveau gouvernement socialiste républicain. Car les lobbies patronaux de Bruxelles ne l’ont pas encore intégré dans la mise en place de la gouvernance mondialisée européenne.
    4E RECETTE : RENVOYER LES IMMIGRANTS
    De toute façon, il faudra quand même fermer la porte à l’arrivée très massive des africains qui sont indépendants depuis fort longtemps et socialisants de surcroit, puisque certain y vont chercher des voix pour la France en marche vers le progressisme socialisant partagé par tous les ex pays colonisés. Et on nous dit qu’ils sont 4 millions qui veulent venir en Europe et certains dans la patrie des droits de l’homme.
    5E RECETTE : CRÉER DES EMPLOIS (PRESQUE) INUTILES
    Trouver simplement des chômeurs qui partagent la même envie de créer leur emploi et les aider à créer leur SARL, SCOOP et autre EURL. Car c’est bien connu, ensemble on est plus fort, et moins taxé par le fisc qu’individuellement.
    Mais c’est bien sûr, on pourra pour les chômeurs récalcitrants, les « obliger » à se fédérer obligatoirement ensemble dans une entité similaire à une Sarl, pour les désinscrire judicieusement et subrepticement des listes de Pole-Emploi et traficoter les statistiques par la même occasion. Et recommencer tant que le chômage n’aura pas été contenu.
    6E RECETTE : RÉDUIRE LA PRODUCTIVITÉ
    Pour inciter les travailleurs à prendre du plaisir à bosser, il faudrait supprimer le CDI et le remplacer par des CDD de 1, 2 et 3 ans. Et lorsque le signataire d’un CDD a fini son contrat, lui permettre de s’orienter sur un autre métier complémentaire ou transversal à celui qu’il a quitté, par une formation professionnelle réelle. Ce bénéficiaire pourrait tout au long de sa carrière professionnelle, passer d’un emploi peu qualifié à un emploi mieux qualifié, jusqu’à à accéder en haut de l’échelle sociale. Bien sûr, il faudra quand même au minimum savoir lire, écrire et compter dès le début de son parcourt professionnel. Et les fonctionnaires pourraient sans doute faire des carrières plus variées et peut être mieux payées, et voir du pays, comme on dit dans la marine.
    7E RECETTE : ARRÊTER DE FAIRE DES ENFANTS
    Afin de ne pas rendre jaloux les français vis-à-vis des innombrables enfants binationaux vivants en France, il faudra surtout limiter le nombre d’enfants des familles extérieures à la métropole. On le sait tous, le champion des allocations familiales en France en région parisienne, est un Malien père de plusieurs dizaines d’enfants et époux de 5 ou 6 femmes du même pays. Et bénéficiaire de plus de 5000€ de la CAF version famille. Et on devra limiter comme d’autre pays l’on fait, bien avant nous, à 2 enfants par couple bénéficiaire des aides des CAF. Je rappelle que la Chine a limité les naissances à 1 enfant par famille, mais nous les français, comme on est généreux, on limitera à 2 enfants, pour rendre le jugement de Salomon plus équitable en cas de divorce fatalement possible vu les conjonctures actuelles.

  • Force est de constater que les chômeurs sont inutiles à la machine économique, on se passerait aisément d’eux.
    Les chiffres du chômage flatteurs en Angleterre et en Allemagne, sont obtenus grâce à des petits jobs.
    Encore une fois ces gens sont presque inutiles à la machine économique et ils le ressentent bien dans leur vie, pas si enviable à l’instar de nos chomeurs Français.
    Un travail n’a de sens que s’il est utile.
    Les gains de productivité réalisés depuis des décennies, puis la robotisation qui se met en place, feront que de moins en moins d’heures de travail humain seront nécessaires pour produire ce dont nous avons besoin pour vivre.
    Je comprends mal que l’on puisse s’obstiner à espérer le plein emploi pour tous, avec un vrai travail utile.
    C’est l’attente qui ressort en creux de cet article moqueur.
    Intrinsèquement le système économique mondial actuel, mène à cette impasse : les gens vont être de moins en moins utiles à la machine économique.
    Ce sera le paradis, un outils de production performant, autonome , produisant tout ce dont nous avons besoin et plus pratiquement personne pour acheter, si le revenu reste conditionné au travail humain.

    • Faux et stupide! Les chômeurs ne produisent pas de richesses et consomment très peu, juste pour survivre. Or le capitalisme ne peut survivre sans consommateurs. Au lieu de nous bassiner avec vos platitudes débiles, idéologiquement écolo-gauchistes, à la mode chez les bobos, vous devriez apprendre comment fonctionne l’économie. Ce n’est pas compliqué. Vivant en ville nous ne pouvons produire nous mêmes ce dont nous avons besoin pour vivre. Il nous faut donc l’acheter à des spécialistes qui s’en chargent. Ceux-ci emploient de la main d’oeuvre pour cela, créant ainsi des emplois qui en font des consommateurs. Nous travaillons tous pour achalander ceux-ci. Sans économie, pas d’emplois donc pas de prospérité, puisque c’est elle qui fournit l’argent de nos salaires, nos cotisations sociales et les recettes de l’état via les impôts et les taxes!

      • Ni faux ni stupide, vous ne faites que me paraphraser.
        Je vous parles de la tendance qui se dessine: de moins en moins d’heures de travail pour produire ce dont nous avons besoin, donc de moins ne moins d’emplois solvables, en opposition justement avec le fait que le capitalisme a besoin de consommateur solvables.
        Comment solutionnez vous cette contradiction ?

        • Comme d’hab vous n’allez pas au bout de votre raisonnement :

          Plus de productivité ça fait moins à dépenser pour acquérir un produit ou un bien : pourquoi croyez vous que chaque foyer, comparativement aux années 60, a une machine à laver la vaisselle, une pour le linge, un frigo, quelques télés, quelques ordis téléphones et tablettes, quelques voitures etc… ?

          En 1953 il fallait 1 année de travail pour acquérir une machine à laver le linge avec un salaire moyen (1960 heures), en 1980 il fallait un mois et maintenant vous pouvez en acheter 3 par mois.

          Le chômage des gens qualifiés est inférieur à 5%. C’est le SMIC qui crée des chômeurs en rendant les gens non employables et le taux de chômage de ces derniers est de 25%.

          Il n’y a pas de contradiction : c’est la réglementation qui crée des chômeurs.

          Vous oubliez de raisonner à terme : si tout est robotisé alors le coût de chaque produit n’est que le coût de l’énergie.

          • « Comme d’hab vous n’allez pas au bout de votre raisonnement  »
            et vous y allez vous ?
            « Vous oubliez de raisonner à terme : si tout est robotisé alors le coût de chaque produit n’est que le coût de l’énergie. »
            et que devient le capitalisme dans cette histoire ?
            Le capital qui réclame des dividendes et donc des gains de productivité physiques.
            Les robots seront mis en concurrence qui percevra des revenus , contre quoi si tout est robotisé ?
            Qui sera solvable pour acheter les biens de consommation ?

            « Le chômage des gens qualifiés est inférieur à 5%. C’est le SMIC qui crée des chômeurs en rendant les gens non employables et le taux de chômage de ces derniers est de 25%. »
            vous venez de démontrer que c’est la non-qualification qui crée le chômage.
            Chômeur Français, travailleur pauvre Anglais ou Allemand ou est la différence fondamentale: des gens qui galèrent pour joindre les 2 bouts.
            Un qui attend qu’on le siffle et un autre qui regarde la TV.
            Je suis d’accord que dans le système Français le SMIC crée du chômage mais c’est assez cynique de d’être convaincu que c’est la cause fondamentale du chômage.
            L’économie Française n’a tout simplement pas besoin de travailleurs non qualifiés payés au SMIC qui sont finalement en concurrence avec les travailleurs non qualifiés des pays à bas coût de main d’oeuvre.
            Accepter cela est valider le fait que sans qualification tu auras un travail mais ne pourra en vivre décemment ou tu n’auras plus jamais de travail.
            Par conséquent c’est valider que sans qualification tu ne pourras plus vivre.

            « Il n’y a pas de contradiction : c’est la réglementation qui crée des chômeurs. »
            Oui s’il on est cynique mais Non si l’on est objectif: c’est la concurrence des pays à bas coût de main d’œuvre qui crée le chômage. La mondialisation ne vous aura pas échappée.
            En fait derrière, c’est la concurrence des entreprises qui pour abaisser leurs coûts, accroître leur productivité et prendre des parts de marché, cherchent la main d’œuvre la moins chère possible pour réaliser leurs produits de masse.

            • Don’t feed the troll.

            • Aïe aïe aïe, j’ai rarement lu tant d’âneries et d’idées reçues dans un seul commentaire. On se croirait au bistrot du coin.
              Quelle ignorance crasse des principes élémentaires de l’économie du travail…. Cessez de propager bêtement de telles élucubrations et renseignez-vous sur les études scientifiques sur la question.

              Tenez, instruisez-vous en lisant ce manuel qui fait le point sur les dernières études concernant l’économie du travail :
              https://www.amazon.fr/ennemis-lemploi-chômage-fatalité-nécessité/dp/2081342634/

              • Dommage que vous ne fassiez pas du point par point, au moins sur un point, si l’indigestion vous guette.
                Toutefois merci pour le livre, je vais l’acheter, il est dans mes moyens.
                Peut être que ce livre me retournera ???
                Pourtant mes propos extra-terrestres sur planète-libérale, sont le véritable ressenti de tous ceux qui subissent le chômage suite à la délocalisation de leur boite en Asie ou pays de l’Est, et les raisonnements se tiennent.
                Je serais vraiment curieux d’une argumentation différente qui tienne la route.

    • Les gains de productivité réalisés depuis des décennies, puis la robotisation qui se met en place, feront que de moins en moins d’heures de travail humain seront nécessaires pour produire ce dont nous avons besoin pour vivre.

      C’est une peur assez répandue et développée par Benoit Hamon pendant la campagne présidentielle (entre autres). Pensez à l’invention de l’automobile ou de l’avion. Les gains de productivité réalisés dans les transports depuis des décennies ont permis à tout le monde de faire plus de commerce, plus de tourisme, plus d’échanges culturels. Le progrès technique permet de créer de nouveaux produits et services. Il fait aussi diminuer le coût des biens et services existants. Cela s’appelle le progrès et cela profite à tout le monde.

      • « C’est une peur assez répandue et développée  »
        C’est pour moi une évidence mais ce n’est pas une peur, bien au contraire.
        Comme les animaux, l’homme est hédoniste, quel progrès effectivement de ne plus devoir faire de taches ingrates.

        Oui le progrès, pas de souci mais j’ai du mal a voir comment vont se concilier robotisation totale , capitalisme, revenus.
        J’ai des idées personnelles mais je ne connais pas les idées libérales à ce sujet.

  • Pour Miami c’est même exactement le contraire. La Floride était un état peu peuplé et pauvre comparé aux autres. Ce sont les réfugiés cubains qui en ont fait ce qu’il est aujourd’hui. Une blague américaine dit: Le plus grand bienfait pour à la Floride depuis l’invention du climatiseur est le jour ou Castro a lu Marx!
    Avec 20 millions elle est le 3e état au niveau de sa population et un des plus prospères, 4e pour le PNB, car devenu plaque tournante du commerce avec l’Amérique du sud et grâce au tourisme de luxe.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« L’État ayant dépensé Tout l’été Se trouva fort dépourvu Quand il fallut financer ses agents,

Plus d’argent.

Il alla crier famine Chez l’Argirc-Arrco sa voisine, La priant de lui donner Quelques sous pour financer son déficit,

« C’est pour la solidarité », lui dit-il.

L’Agirc-Arrco n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre défaut.

« Que faisiez-vous au temps faste ? » Dit-elle à ce quémandeur. « Je dépensais à tout venant, pour de bonnes causes » « Vous dépensiez ! J’en suis fort aise. Eh bien ! empruntez... Poursuivre la lecture

Un article de la Nouvelle Lettre. 

 

Aujourd’hui, discussion sur la revalorisation des retraites pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés en activité : il faudrait faire main basse sur les fonds détenus par Agirc-Arrco. Cette spoliation a été tentée à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent elle a été rejetée, et même déclarée anticonstitutionnelle.

Aujourd’hui on connaît le projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

Il ferait apparaître la nécessité pour le budget de l’État de financer le défici... Poursuivre la lecture

84 % des Français sont désormais favorables à la capitalisation pour financer leurs retraites !

Et cette tendance est particulièrement marquée chez les jeunes… Ces mêmes jeunes qui étaient très nombreux dans les cortèges de manifestants opposés à la réforme des retraites.

Ce constat factuel peut sembler paradoxal au premier abord… La préoccupation pour la retraite n’est- elle pas une question déplacée pour ces jeunes gens ? Manifester contre la réforme, n’est-ce pas un soutien implicite à la répartition ? Leur présence massive d... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles