Le désherbage pas très écologique des carottes bio

Le désherbage bio des carottes, c’est beaucoup d’eau, du gaz, et une tâche de désherbage à la main plutôt ingrate. Écologique ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Carottes By: Mon Œil - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le désherbage pas très écologique des carottes bio

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 16 juillet 2017
- A +

Par Wackes Seppi.

Avant le semis, le champ de carottes a été parcouru deux fois par un engin à flamme fonctionnant au gaz pour brûler les mauvaises herbes.

Désherbage à la flamme, avant semis. Notez la taille de la citerne à l’avant du tracteur.

Après le semis, le champ a été irrigué ; malgré cela, la densité de semis n’est pas satisfaisante. Maintenant, les jeunes carottes font environ 2 cm de haut, de la même taille que les mauvaises herbes, en particulier les arroches. Celles-ci doivent maintenant être arrachées à la main.

C’est la tâche de quatre personnes, couchées face contre terre dans un véhicule qui se déplace lentement (à environ 1 km/h). Chaque personne s’occupe d’un rang. Au moment de l’enregistrement, il faisait environ 30 degrés à l’ombre.

En raison de la sécheresse persistante, le champ de carottes va certainement être arrosé à nouveau, et il faudra répéter l’arrachage des mauvaises herbes.

Source : http://www.bauerwilli.com/unkrautbekaempfung-in-bio-moehren/#comment-71806 1

Sur le web

  1.  Willi l’Agriculteur (Bauer Willi) exploite 40 hectares en grandes cultures (betterave sucrière, colza, céréales) en coopération opérationnelle. Il a été double-actif jusqu’à l’automne 2014. Son deuxième métier a été le suivi et le conseil aux agriculteurs pour une entreprise familiale (sucrerie). Depuis lors, il continue d’exploiter son domaine en tant que pré-retraité et a du temps pour écrire et partager son expérience.

    Il contribue aussi bénévolement à l’association (fondation) des habitants de sa commune et à une coopérative agricole.

Voir les commentaires (15)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (15)
  • Ce monsieur devrait taper « Permaculture » sur son clavier d’ordinateur

  • Dénoncer que cette pratique qui n’est pas saine et durable, c’est bien, mais comme tant d’autres.
    A force de focaliser sur le négatif, plus rien n’est possible en ce bas monde, tout le monde devient cynique !
    Soyez positif, montrez des pratiques saines et durables.
    Un couvert du sol diminue les besoins en eau.
    Technologiquement on peut faire des robots pour désherber, si besoin .
    Créer, innovez, expérimentez sain et durable plutôt que focaliser sur les points noirs sclérosants qui créent une société de cyniques déprimés !
    Libérez les énergies ! Libérez la jeunesse !

    • C’est un progrès certain

      • Humour ou cynisme ?
        Avez vous bien lu mon post ?
        Restez positif, croyez en l’homme:

        • Matériel financé souvent par de grosses subventions publiques, et la rentabilité financière n’est pas toujours au rendez-vous.

          • Négatif, négatif quand tu nous tiens ! 🙂
            Le formatage sociétal est puissant !
            Tout à un début, tout progresse, soyez un peu indulgent envers les initiatives vers un monde sain et durable.
            subvention = discrimination positive.
            Tout jardinier ou cultivateur ne laisse pas la nature faire, il oriente et favorise les cultures qui l’intéressent.
            C’est amusant cette volonté de s’abandonner au dogme du marché totalement libre.
            Dogme qui est par conséquent liberticide envers ceux qui veulent cadrer le marché selon les aspirations profondes de leurs choix: le sain et durable par exemple.
            Libérez vous vraiment !

            • Allez vous enfin arrêter de troller par ici? La liberté n’est pas un dogme c’est l’article 1 de la DDH. Et puis franchement, écrire que défendre la liberté est liberticide envers ceux qui veulent la combattre(cadrer le marché), soit vous avez vraiment une rhétorique d’ado comme je l’ai souligné avant fermeture des commentaires sur un autre fil, soit une mauvaise foi qui confine à la laideur.

              • « Et puis franchement, écrire que défendre la liberté est liberticide »
                dit comme cela , bien sur, je suis ridicule n’est ce pas mais était-ce mon propos ?
                La subtilité vous aura échappé.
                Etes vous intéressez de comprendre ou de confirmer vos conviction ?
                si oui, je réexpliquerai.
                Où voyez vous de la mauvaise foi de ma part ?

            • @nibor Vous préférez un agriculture type soviétique. On a vu le résultat : un désastre.

              • bien sur c’est ce que je dis depuis le début !
                Pourquoi caricaturer pour mieux rejeter des propos qui sont différents du mainstream libéral ?
                Vous avez le droit de faire preuve d’adaptation par rapport à ce que vous prétendez intangible, c’est a dire la liberté totale du marché.
                Aucun Dieu n’a gravé cela dans le marbre et quand bien même ?
                Il y a des inconvénients à une absence de régulation tout comme à trop de régulation.
                Tout est question de juste milieu.
                Il faut être capable d’adaptabilité suivant les besoins, c’est la liberté par rapport aux règles, et non de rester figé sur des dogmes que vous prétendez intangibles.
                Bon comme tout « milieu homogène » vous n’acceptez pas l’évolution, pas libre de cela.
                Pourtant un peu d’adaptabilité sur vos principes permettrait de rendre plus rapidement concrets vos aspirations profondes à un monde sain et durable, condition sine qua non à épanouissement de la liberté, que vous voulez ,que nous voulons.

  • la permaculture ?? mdr on voit que vous ne jardinez pas pour sortir des anneries pareilles

  • Agriculture bio? C’est 90% de la population pliée dans les champs, comme au 18eme siècle ?

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’agroécologie a pour vocation de libérer l’agriculture de sa dépendance aux apports exogènes, que ce soit en matière de produits de défense des cultures et des animaux, de moyens énergétiques de production ou d’utilisation d’éléments fertilisants.

 

Une méthode qui peine à s’imposer

Malgré la pression médiatique sans limite et des individus regroupés en associations diverses, dont une association paysanne dont on se demande si elle défend bien les agriculteurs, qui s’arrogent le droit de recourir à la violence pour imposer... Poursuivre la lecture

Un gouvernement prompt à distribuer l'argent qu'il n'a pas a annoncé une aide de 60 millions d'euros, incluse dans une dotation supplémentaire de 200 millions, à une agriculture biologique en crise. Peut-être pour foncer encore plus vite dans le mur.

 

Sur un petit nuage...

Pendant longtemps, les idéologues et thuriféraires de l'agriculture biologique et du biobusiness vivaient sur un petit nuage. Une croissance continue, même à deux chiffres, des « conversions » vers l'agriculture biologique, gage d'augmentation des produc... Poursuivre la lecture

Un beau créneau pour l'activisme

Deux organisations – l'helvétique Public Eye (anciennement Déclaration de Berne) et la Britannique Unearthed (la cellule investigation de la branche britannique de Greenpeace) – ont pris possession d'un beau créneau pour proclamer et justifier leur existence et évidemment en appeler à la générosité des donateurs : l'exportation depuis l'Union européenne et plus spécifiquement la France de produits de protection des plantes (pesticides) « interdits » sur son territoire.

Le fonds de commerce est intéressa... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles