Réchauffement climatique sous le crâne de Macron !

Macron a fait savoir, par l’intermédiaire de son gouvernement, que la France allait faire un effort pour attirer des chercheurs sur la question du réchauffement climatique. Combien cela va-t-il coûter ?

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Réchauffement climatique sous le crâne de Macron !

Publié le 28 juin 2017
- A +

Par Serge Federbusch.

Deux semaines après l’invitation lancée par Macron aux étrangers de venir travailler en France sur le climat, la France a annoncé débloquer 30 millions d’euros pour les attirer. Par communiqué du samedi 17 juin :

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, et Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, ont décidé de mettre en place un programme prioritaire de recherche sur la lutte contre le changement climatique

Pour 1 euro financé par les organismes et universités de recherche, l’État mettra 1 euro de moyens additionnels.

60 millions d’euros sur la table

Le ministère précise :

l’effort global de financement sera ainsi d’un montant de 60 millions d’euros pour l’accueil d’une cinquantaine de chercheurs sur une durée de cinq ans

30 millions de crédits publics pour 50 chercheurs sur 5 ans ? Cela fait donc 120 000 euros par chercheur et par an.

Rappelons qu’un directeur de recherches au CNRS de classe exceptionnelle, en fin de carrière et au sommet absolu de sa pyramide, gagne au maximum 6000 euros par mois selon le site du ministère : voir ICI.

Le chercheur français sur la touche

Même si l’on tient compte de toutes les primes auxquelles ce chercheur hors classe peut avoir droit, Macron va donc rétribuer ses prises de guerre plus de 30% plus cher que tout ce que peut espérer le pauvre chercheur français qui aura eu l’idée de se fourvoyer dans la physique nucléaire, le sanskrit ou la peinture de la renaissance flamande.

La démagogie, ça n’a pas de prix, surtout sous le soleil !

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  • Il y a probablement d’autres coûts que les seuls salaires (études matériel, bâtiments…). —- La question qu’on pourrait poser est : ces chercheurs vont-ils avoir une démarche scientifique ou politique? Pourront-ils chercher à vérifier que le réchauffement climatique est liée à l’activité humaine? Pourront-ils essayer d’apporter la contradiction dans un sens ou dans l’autre ?

    • « un programme prioritaire de recherche sur la lutte contre le changement climatique » ça n’est pas le sujet…. l’utilisation d’un article défini est pleine de sens…en

  • Cette histoire est tellement ridicule que mettre en doute l’honnêteté du président semble d’une urgence absolue !

  • c’est pas grave hein , c’est l’état qui paie …..

  • Macron s’imagine comme son ministre de la transitude écolo pouvoir sauver la planète…
    C’est risible, surtout quand on a en tête que la Chine et l’Inde vont continuer à augmenter leur consommation d’hydrocarbures pendant encore au moins 15 ans.

  • « Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, et Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, ont décidé de mettre en place un programme prioritaire de recherche sur la lutte contre le changement climatique » C’est génial de donner enfin la parole aux scientifiques sur le problème du réchauffement climatique du à l’effet de serre, au lieu de laisser cette parole au seul « consensus » des politiciens du GIEC, et autres ONG écologistes ou vendeurs étrangers de belles hélices et de beaux panneaux subventionnés pour décorer nos campagnes. Mais avec mon esprit rétrograde , je pense qu’il aurait été plus normal de faire ce point scientifique avant d’ouvrir la COP21 plutôt qu’après, pour lui éviter d’engager des centaines de milliards sans une analyse scientifique indiscutable et complète du problème? Si cette initiative bien que tardive est l’œuvre du nouveau Président, je lui tire mon chapeau, car elle est une tentative bienvenue de mettre enfin un bémol à un des plus insensé matraquage médiatique destiné à faire plier les populations sous une peur pas suffisamment justifiée. L’élimination par le vote populaire de 16 de nos députés exploitants le filon de l’écologie profonde aurait enfin ouvert la voie à l’effacement d’une malheureuse dérive démocratique. A moins que ce ne soit un effet Trump !

    • @ boussaroque

      Comme beaucoup de personnes, je ne crois pas être en mesure de lire et comprendre la partie scientifique multidisciplinaire du rapport du GIEC, déjà!
      Je n’ai donc pas d’avis sur un « réchauffement climatique » éventuel.
      Après la COP21 de Paris et la COP22 de Marrakech en 11/2016, je vois mal le président français se rallier à l’avis de D.Trump!
      Donc, oui, vous avez raison: favoriser le côté recherche scientifique est une solution du bon sens dans ce débat où on ne voit plus clair!
      Dans 5 ans, pour peu que les chercheurs français et étrangers arrivent soit à un ensemble de signes convergents, soit à des résultats contradictoires suivant les bonnes méthodes utilisées, vous aurez au moins un point de vue qu’on espère objectif et désintéressé!

      Ça vaut le coût!

      • Bonjour mikylux

        Il suffit de lire le rapport du GIEC pour les décideurs qui est très facile à lire pour voir que le discours alarmiste des médias et des politiques est très exagéré par rapport aux connaissances.
        En plus le rapport pour les décideurs est déjà lui même orienté.

    • @boussaroque

      Les politiques ont déjà fait appel à des « experts » pour étayer leur propos climatiques. Je ne vois pas quelle différence cela va faire de la part de notre nouveau président.

      Si vous voulez des résultats probants, il ne faut pas d’initiative publique.

  • Quand vous recrutez des chercheurs américains (ou d’autres pays développés) ils parlent salaire (OK, on s’y attend) mais aussi primes de publication (et si ce sont des stars du domaine ça va monter facilement à 30/40 k€ par an) et « infrastructures de support ». Quand le chercheur français est content de partager un assistant de recherche (doctorant ou ingénieur ou autre) et une secrétaire avec 7 ou 8 collègues, l’américain attend souvent cela pour lui tout seul…
    Bref même aussi mal payé qu’un français (et il va falloir qu’il soit très politisé pour préférer Macron et un bas salaire à Trump et un gros salaire) notre chercheur américain moyen va coûter très cher.

    Surtout, pour être un poil mauvaise langue dans le domaine de la climato où ils crient publiquement contre le CO2 mais adorent de facto les conférences « tourisme académique » aux quatre coins du monde avec flonsflons et grosses voitures…

  • Je parle dans le vide mais ….si on sait faire des trous dans la couche d’ozone on doit savoir faire des trous dans la couche de co2..avec les 500 000 chercheurs sur le sujet……50 de plus est une bonne solution pour un macronien…..il devrait faire la même chose pour le chômage, embaucher des têtes pensantes étrangères.

  • La recherche subventionnée étatique, on connaît en France! Zéro transfert vers l’industrie ou presque. L’amélioration de l’environnement viendra de l’industrie, qui s’adaptera à des normes si possible claires et raisonnables, définies par un législateur prudent et compétent. On ne peut compter ni sur nos concitoyens (il suffit de voir comment ils considèrent nos campagnes comme des décharges d’ordures), ni encore moins sur les ayatollahs de l’écologie politique, gérant leurs petites carrières en surfant sur l’irrationnel et la fausse science.

    • @ eole

      « L’amélioration de l’environnement viendra de l’industrie »
      C’est déjà le cas: toute entreprise a intérêt à diminuer les coûts de production, dont un des postes importants est le coût de l’énergie où on a vu des progrès apparaitre dès après 1971 (1ière crise pétrolière).
      Nous avons tous intérêt à améliorer l’environnement et donc à lutter contre la « pollution »: il y va de la qualité de vie et sûrement de notre santé. Même à Pékin, le smog est un problème urgent.
      Mais la plupart des citoyens ont déjà acquis cette notion d’environnement.

      Par contre, le « réchauffement climatique » reste bien plus vague et plus controversé, sauf à y voir systématiquement la cause de toute »catastrophe » naturelle pourtant habituelle, rapportée maintenant, par l’image, en temps réel, de tous les coins de la planète: d’où l’impression qu’elles sont plus nombreuses!

  • 6000€ par mois pour l’Etat ou pour sa poche ? Si c’est pour sa poche il faut ajouter les « charges patronales », qui ne doivent pas être nulles dans le public non plus. Ce qui nous rapproche des 120000€/an, non…?

  • Ce qui distingue les moutons de Panurge des gens qui ont de la personnalité, c’est qu’ils suivent aveuglément le politiquement correct. Macron est l’exemple type du bobo de gauche politiquement correct. Raison pour laquelle je n’ai aucune confiance en lui.

  • Aux USA la seule NSF a accordé 1,5 milliards US$ à des projets concernant le climat au cours des cinq dernières années.
    Que sont donc 60 millions d’euros en comparaison ?

  • Quand on sait comme les jeunes docteurs en sciences ont du mal à obtenir des postes de chercheurs en France, on imagine comme ces derniers doivent être contents de savoir qu’on va créer des places ….pour les chercheurs étrangers !

  • Article ahurissant d’incompétence.
    Indigne d’un élu prétendant à une démarche de sérieux.

    Le coût d’un emploi ne se limite pas au salaire perçu !

    Sans parler du fonctionnement minimal ( local, documentation, déplacements, etc) il existe en France des charges sociales pour la retraite, la maladie, etc et des impôts directement assis sur la masse salariale. Pour un fonctionnaire – dont le régime est très favorable – la seule retraite représente un taux officiel de 74, 28 %.

    Très grossièrement un directeur de recherches de classe exceptionnelle au CNRS coûte au moins 180 000 euros annuels

    Et j’oublie les frais généraux sans doute fort élevés de cet organisme.

    • Sans parler des voyages en avion payés par les contribuables, de préférence dans des coins sympa, Marrachech par exemple avec logement à la Mamounia.
      C’est gratuit, c’est l’état qui paye.

  • Ce n’est pas comme s’il y avait des recherches à faire plus intéressantes. Non, non. Continuons dans l’inutile.

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