La rupture de l’accord de Paris un « crime contre l’Humanité » ?

Les accords de Paris sont-ils un « crime contre l’Humanité » ? Regard d’un juriste sur une définition évolutive.

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Nicolas Hulot - Crédit photo : Fondation Nicolas Hulot via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

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La rupture de l’accord de Paris un « crime contre l’Humanité » ?

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Publié le 8 juin 2017
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Par Alexandre Marraud des Grottes.

C’est un message d’une violence inouïe qui est envoyé à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui chaque année, à cause des conséquences des changements climatiques, sont obligés de quitter leur territoire. C’est un message d’une violence inouïe aux familles de ceux et celles qui par millions, meurent chaque année de la pollution due à l’utilisation des énergies fossiles. C’est un message d’une violence inouïe aux générations futures

a expliqué Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, le 2 juin en réaction au retrait des États-Unis, la veille, de l’accord de Paris. Il s’agissait d’ailleurs d’une des promesses faite par Donald Trump au cours de sa campagne.

L’article 28 de l’accord de Paris

Toutefois, force est de constater que, légalement, les États-Unis devront attendre au moins quatre ans avant de pouvoir effectivement sortir de l’accord. En effet, son article  28  dispose en ses points 1 et 2 que :

  1. À l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date d’entrée en vigueur du présent Accord à l’égard d’une Partie, cette Partie peut, à tout moment, le dénoncer par notification écrite adressée au Dépositaire.
  2. Cette dénonciation prend effet à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la date à laquelle le Dépositaire en reçoit notification, ou à toute date ultérieure pouvant être spécifiée dans ladite notification.

En l’espèce, les États-Unis ont signé l’accord de Paris le 22 avril 2016 et ratifié le 3 septembre 2016. Aussi, les États-Unis ne pourront dénoncer l’accord qu’à partir du 4 octobre 2019, sachant que la sortie effective ne pourra avoir lieu qu’au 4 octobre 2020.

Le mandat de Donald Trump doit prendre fin le 20 janvier 2021. Ce dernier sera donc a priori toujours à la tête des États-Unis au moment où la dénonciation de l’accord pourra être effectuée.

Trump pourra être contesté

Toutefois, les quatre années à venir peuvent voir se lever des mouvements politiques (inter)nationaux ou sociaux de contestation pouvant faire fléchir les ambitions du président américain en la matière.

Quoi qu’il en soit, tout est encore possible et une sortie de l’accord des États-Unis – deuxième plus gros pays producteur de gaz à effet de serre avec 17.89% des émissions mondiales, d’après le rapport de la 21ème session de la conférence de Paris –  n’est pas une fatalité. D’autant que les gouverneurs de Californie, New York et Washington ont annoncé la formation d’une alliance pour le climat (« United States Climate Alliance ») afin de mettre en œuvre l’accord au niveau des États fédérés.

Ceci étant dit, une autre question – d’ordre sémantique cette fois – toujours à propos de ce potentiel retrait, a suscité l’intérêt des média et de la classe politique.

Donald Trump « sera coupable de crimes contre l’humanité »

Non-encore ministre, c’est en tant que président de la Fondation pour la nature et l’homme, que Nicolas Hulot a réagi fin mars 2017 à la signature par le président américain d’un décret ordonnant un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur, Barack Obama, sur le climat qui imposait aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2. Selon Nicolas Hulot, ceci consistait en un « véritable bras d’honneur […] fait à nos enfants (…) C’est la pire nouvelle que l’on pouvait attendre (…) Si un jour la notion d’écocide est reconnue en droit international, Donald Trump sera coupable de crimes contre l’humanité ».

Bien entendu, cette notion d’écocide n’existe pas, mais était-ce pertinent d’invoquer une catégorie de crime à l’aura aussi funeste que celle du crime contre l’Humanité pour exprimer son désaccord vis-à-vis de la politique environnementale du président américain ?

Une notion de crime contre l’Humanité qui ne fait pas consensus

Après recherches sémantiques et juridiques sur le sujet, je me suis aperçu – moi qui pensais que la notion de crime contre l’Humanité était très précise et arrêtée – que la définition de ce crime particulier fluctue selon les textes normatifs internationaux et dictionnaires juridiques, et demeure sujette à interprétation. Autrement dit, il ne semble pas exister de définition consensuellement admise par l’ensemble des États souverains.

En effet, si l’on examine le texte au terme duquel cette catégorie de crime a été créée (à savoir les statuts du Tribunal de Nuremberg de 1945, article 6c), le crime contre l’Humanité consiste en  « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.

Les dirigeants, organisateurs, provocateurs ou complices qui ont pris part à l’élaboration ou à l’exécution d’un plan concerté ou d’un complot pour commettre l’un quelconque des crimes ci-dessus définis sont responsables de tous les actes accomplis par toutes personnes en exécution de ce plan. »

Notion retouchée

Toutefois très spécifique car liée aux exactions commises durant le Deuxième Guerre Mondiale, la définition a été retouchée, pour faciliter sa qualification dans un contexte post-45.

Ainsi, le Dictionnaire de la culture juridique définit-il le crime contre l’Humanité comme une « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».

Or, l’explicitation de l’expression « droit fondamental » – i.e l’ensemble des droits subjectifs primordiaux de l’individu assurés par un État de droit – emporte nécessairement, en France en tout cas, l’allusion à la charte de l’environnement de 2004 annexée au bloc de constitutionnalité en 2005.

Charte et droits fondamentaux

Au terme de cette annexe, les dix articles de cette Charte revêtent une valeur constitutionnelle, et sont intégrés de facto dans la catégorie des droits fondamentaux de l’individu. À titre d’exemple, les trois premiers articles disposent que :

Art. 1er. – Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Art. 2. – Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

Art. 3. – Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

Aussi, au terme de cette deuxième acception de la notion de « crime contre l’Humanité », le commentaire de Nicolas Hulot vis-à-vis de la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de la convention de Paris peut être considéré comme pertinent.

En revanche, si l’on considère la définition du statut de la Cour pénale internationale du 17 juillet 1998 (article 7), aux fins du présent statut, on entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque :

  1. a) Meurtre 
  2. b) Extermination 
  3. c) Réduction en esclavage 
  4. d) Déportation ou transfert forcé de population 
  5. e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international 
  6. f) Torture 
  7. g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable 
  8. h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour 
  9. i) Disparitions forcées de personnes 
  10. j) Crime d’apartheid 
  11. k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.

Commentaire disproportionné de Nicolas Hulot

Il semblerait que, à travers le prisme de cette définition, le commentaire de Monsieur Hulot fut disproportionné. Ceci dit, cette définition est sujette à controverse notamment en ce qui concerne le point k) de l’article 7 faisant état d’autres actes inhumains de caractère analogue intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale. La qualification juridique est ici bien plus difficile à caractériser. Celle-ci se fait via la jurisprudence de la Cour pénale internationale.

Mais dans ce cas, il ne paraît pas exorbitant d’avancer que l’entame d’un processus de pollution accéléré de la planète suite à la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sous l’impulsion de Donald Trump – à une époque où trois millions de personnes meurent chaque année de la pollution dans le monde (la pollution atmosphérique est le quatrième facteur de décès prématuré dans le monde), ou contractent à tout le moins des cancers, mutations, etc. ; où les scientifiques du Global Footprint Network expliquent que dès le 8 août 2016, les capacités écologiques annuelles de la planète étaient dépassées, et qu’à partir de ce jour, l’Humanité vivait sur ses réserves – pourrait être qualifié, dans l’hypothèse où le processus s’incarnerait concrètement, comme un crime contre l’Humanité.

Autrement dit l’expression « crime contre l’Humanité » n’est pas figée, si bien qu’in fine, Monsieur Hulot pourrait l’avoir utilisée – selon la définition envisagée – à bon escient, ou tout au plus se sera-t-il avancé sur une qualification juridique floue qui, dans une certaine mesure, pourrait tout à fait être entendue.

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  • Encore, pour y voir un crime, faut-il être en accord avec la théorie du GIEC sur le réchauffement anthropique de la terre. Allez prouver devant un tribunal ces modèles mathématiques mis à mal par la réalité des mesures de température. « Si bien qu’in fine » seul l’avenir nous le dira.

    • @ Clgs
      « seul l’avenir nous le dira. »
      Oui!, Encore que sans l’aide financière des U.S.A., le risque de moindre progrès est évidemment sérieux! Sans compter la contagion internationale.
      Mais D.Trump, incontrôlable, court de grands risques, cet après-midi avec J.Comey!

      • Oui!, Encore que sans l’aide financière des U.S.A., le risque de moindre progrès est évidemment sérieux!

        Vous plaisantez ? Les sommes monstrueuses vont dans des études monomaniaques et dogmatiques qui ne s’intéressent qu’a la 4 millionième partie de l’atmosphère comme si elle était l’alpha et l’oméga du climat.

        Cet argent ravage la science climatique.

        Richard Dronskowski, professeur Lauréat du Prix Otto Hahn de l’Institut Max Planck, il est membre du Collegium de la Société de Recherche allemande, de la Société de Physique allemande et de l’American Chemical Society. Il a déclaré que « qu’il n’y a absolument aucun consensus, zéro consensus [au sujet du réchauffement climatique] » et qu’il connaît « des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n’ont aucun moyen de faire machine-arrière car leurs instituts seraient ruinés »

  • m^me ceux qui souffrent des conséquences de l’usage des énergies fossiles..bénéficient des avantages des énergies fossiles..et ceux qui n’avaient ni les avantages ni les inconvénients de l’usage des énergies fossiles avaient d’autres problèmes…

    Chez les écologistes et d’autres d’ailleurs le diable est dans les épithètes…ils vivent comme vous mais vous êtes déraisonnables et eux non.

  • Votre argumentaire repose sur le principe que la consommation d’hydrocarbures et les émissions de gaz carbonique correspondantes polluent et réchauffent l’atmosphère. C’est incontestable en ce qui concerne la pollution (encore qu’on est en mesure aujourd’hui limiter très fortement cette pollution), ca reste à vérifier pour le réchauffement ou du moins que ce réchauffement sera effectivement élevé au point d’être nocif pour l’humanité.
    C’est surtout ignorer les bénéfices apportés à l’humanité en terme de qualité et d’espérance de vie par l’énergie fournie par les hydrocarbures ainsi que le verdissement de la planète et l’amélioration du rendement agricole apporte par une augmentation du taux de CO2 atmosphérique.
    Vous auriez mieux fait de critiquer vertement, en vous basant sur ces considérations, les propos de cet illuminé désormais ministre au lieu d’essayer de trouver des raisons fallacieuses de les cautionner.

    • Faut-il rappeler que d’est bien l’énergie fossile qui a libéré les esclaves de leurs chaînes ? En effet, l’esclavage est un système économique. C’est bien quand les Britanniques maîtrisèrent la machine à vapeur, qu’ils comprirent que la machine était économiquement plus rentable que l’esclave. Ils ont donc entrepris la chasse aux négriers. (Pas seulement pour des raisons humanitaires mais aussi pour imposer leur puissance industrielle.) C’est ce même constat qu’on retrouve dans la guerre de Sécession.

      Pour les défenseurs de l’environnement j’ajoute que les baleines ont été sauvées de l’extermination par l’arrivée du pétrole bon marché. Et, si nous n’avions pas eu du charbon et du pétrole, il n’y aurait plus un seul arbre en Europe à l’heure actuelle. Les forêts étaient en effet menacées au début du XX`siècle.

      • Très juste vos remarques! Il est certain que le déboisement de l’Europe fut provoqué par le besoin de bois de chauffage et que les baleines qui étaient exterminées pour leur huile furent sauvées par le pétrole. Mais il ne faut pas demander aux écologistes de réfléchir, ni de se cultiver. Leur ignorance les pousse à tenir des propos grotesques, comme cet illuminé de Hulot.

    • Entièrement d’accord.
      De plus, quel crédit à accorder à « où les scientifiques du Global Footprint Network expliquent que dès le 8 août 2016, les capacités écologiques annuelles de la planète étaient dépassées »?
      L’âge de pierre ne s’est pas arrêté faute de pierre. Les calculs d’empreinte écologique/carbone ne sont pas fiables et les résultats obtenus sont d’avantages liés à ce que l’on veut y voir. C’est de la fausse science.

    • @ Hug
      Une des erreurs répandues actuelles est de juger le passé, avec des arguments du présent, ce qui est, par nature, un anachronisme, soit un biais historique irréductible!

      La production de CO2 n’est qu’un indice, pratique, pour mesurer les conséquences des « combustions » d’énergies fossiles. En cela, on peut éventuellement en déduire la production d’autre polluants bien plus toxiques: NO et autres dérivés soufrés ou, jusqu’il y a peu, du plomb dans les carburants.

      Lutter contre la pollution restera un but noble, comme l’économie d’énergie en faisant plus ou autant avec la même quantité d’énergie, sachant que toute transformation de l’énergie se fait avec des pertes.

      Le vent et la lumière sont des énergies, utilisées depuis l’antiquité venant en surplus des autres sources!

      Seule la politique en a accéléré l’exploitation privilégiée, à cause des risques du nucléaire, qu’on peut diminuer par le discours mais pas par les dommages constatés déjà!

      Fukushima restera la date pivot, psychologiquement après Three Miles Island et Tchernobyl!

      Il est probable que le développement nucléaire de la France vienne, au départ, de son ambition gaulliste de faire partie des puissances militaires nucléaires, alors qu’elle n’osera sans doute plus jamais l’utiliser, sans accord international peu susceptible d’arriver!

      Et qu’est devenue AREVA?

      Il est donc littéralement stupide de mépriser l’effet du vent (Qu’en dirait E.Tabarly?) ou du soleil (que diraient tous les paysans du monde?).

      Qui n’a jamais vu (années 50 à 70) une petite éolienne en zinc, près d’une pâture, produisant l’énergie mécanique ou électrique pour pomper l’eau souterraine qui abreuverait les vaches, loin de toute tuyauterie?

  • Obama a signé l’accord de Paris , celui ci n’a pas été ratifié par le congrés US et donc il n’a aucune valeur légale aux USA

    • Il y a un débat juridique sur ce point. Si c’est un traité entre Etats, l’accord de Paris aurait dû passer par le congrès (qui l’aurait probablement rejeté). Obama a considéré que c’était plutôt un genre de décret présidentiel.

    • d’après l’article l’accord aurait été ratifié début septembre 2016.

      • En fait, en septembre 2016 Obama a fait passer un décret présidentiel, court-circuitant ainsi le processus démocratique et constitutionnel normal aux US. Par conséquent, il est délicat de dire que les États Unis ont ratifié l’accord de Paris : leur chef d’Etat à imposé sa décision au mépris de l’opposition très large de son Congrès.
        Trump à utilisé le même mécanisme juridique pour « retirer » son pays.

  • Faut-il rappeler que ce sont les énergies fossiles qui ont libéré les esclaves de leurs chaînes ? En effet, l’esclavage est un système économique. Quand les Britannique comprirent que la machine à vapeur était plus rentable que l’esclavage, ils entreprirent la chasse contre les négriers. (Pas seulement par humanisme mais aussi pour imposer leur puissance économique.)
    On peut faire le même constat avec la guerre de Sécession.
    Pour les défenseurs de l’environnement rappelons que c’est l’arrivée du pétrole bon marché qui a sauvé les baleines de leur extermination.
    Enfin rappelons que fin du XIX° siècle la pression sur les forêts pour faire du bois de chauffage était telle que, sans l’arrivée du charbon et du pétrole, il y a fort à parier qu’il n’y aurait plus beaucoup d’arbres en Europe à l’heure actuelle.

    • @ Jean d’Août
      Merci de recadrer les événements dans leurs conditions de l’époque, position anti-anachronisme.

      Vous parlez d’ailleurs d’un danger touchant l’Afrique dont la population, en hausse rapide, consomme toujours plus de bois « de chauffage et de cuisine », sans compter l’exportation de bois exotique provenant de grands arbres donc vieux.

      On avait déjà évoqué ce problème lors de l’épisode de la famine au « Sahel »: l’appauvrissement forestier semble avoir un effet sur la pluviométrie et la sécheresse relative du sol, donc sa fertilité.

      • Vous parlez d’ailleurs d’un danger touchant l’Afrique

        Et ce danger est clairement identifié: les bobologistes.

        Dans la COP21 ils est prévu que les pays « riches » payent au moins 100 milliards de dollars aux dirigeants corrompus des pays pauvres pour que leur population ne se mette surtout pas à consommer du fossile pour s’enrichir et effectuer, enfin, leur transition démographique.

        Les habitants vont donc continuer à arracher et bruler leur forêts et se reproduire à l’instar de la Guinée équatoriale, un des pays les plus pauvres de la planète, qui émet plus de CO2 par habitant que la France avec quasi 3 fois sa natalité pendant que leurs dirigeants se construiront des palais avec l’argent-des-autres volé par la grâce de la mauvaise conscience bobologiste.

        L’Afrique va passer de 1,5 milliard à 6 milliards d’habitants en 2100, c’est le dernier continent ou la population augmente.
        http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-demographie-6-milliards-d-africains-en-2100-36658.php

  • Il y a une inflation sur l’utilisation de la notion de crime contre l’humanité qui devient inquiétante.
    Nicolat Hulot n’est plus que le grand prêtre d’un secte qui invoque le crime contre l’humanité contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui pour les faire taire.
    Et ça marche : nous sommes en pleine campagne électorale, et pas un seul candidat ne s’est insurgé contre cette COP21 inutile et ruineuse.

    • Et pour cause, le réchauffement c’est du pain bénis pour les petits tyrans médiocre qui rêve de pouvoir absolu et de grandeur. « sauvez la planète » c’est plus gratifiant que de bien gérer un budget…

    • @ GN
      Nicolas Hulot est un personnage au prestige populaire réel!

      Actuellement, il se « pose » comme champion de l’écologie alors qu’à l’origine, c’était un saltimbanque vendant des émissions télé au prix d’une dépense financière et énergétique inouïe, en veillant toujours bien à son premier rôle omniprésent à l’écran et au micro: autre forme du culte de la personnalité, savamment entretenu, avec le visage et la coupe de cheveux en rapport ($ou€).

      En faire un ministre, c’est miser sur le côté « pile », alors qu’il faudra assumer un jour le côté « face »: c’est risqué!

      Fr.Hollande a voulu faire de la COP21 un événement exceptionnel et historique, marquant dans son quinquennat médiocre!

      Et l’argent dépensé ne sortait pas de sa poche, alors qu’il a pu serrer la pogne, devant les photographes, de tout ce qui, dans le monde, compte comme personnage audiovisuel important! (Ça lui fera un bel album)

      Simple effet d’image: l’engagement était « d’intention » (vertueuse) mais ne concernait en rien un lien contractuel quant aux « voies et moyens » impliqués! Et donc de façon provisoire, réversible dans le temps!

      Basta! La télé en a fait ses choux gras! Et « après moi, les mouches »!

  • Que Hulot redescende sur terre! A force de se balader dans ses hélicoptères pollueurs, il a perdu le sens des réalités! Le GIEC n’est pas la bible et il y a bien des critiques à lui opposer. Encore faut-il pouvoir ou avoir le droit de les exprimer sans être traité d’assassin!

    • @ Mariah
      Croyez-vous sérieusement qu’il a lu et compris la partie scientifique du rapport du GIEC à la COP21???

  • vous confondez comme beaucoup pollution et émissions de CO2, ce dernier gaz n’étant pas polluant mais indispensable au cycle du carbone et donc à la vie, ce sont d’autes gaz (oxydes d’azote ou de soufre entre autres qui sont responsables des 3 millions de décès cités dans l’article; cette confusion révèle de degré d’endoctrinement des mouvements écologistes de droite ou de gauche. Par assimilation on devrait aussi dire que l’oxygène et l’eau sont des polluants (il tuent à des doses importante.Les vrais polluants de la pensée sont Hukot et ses comparses

    • Il est facile de ne vouloir voir QUE les conséquences négatives du pétrole. quid des centaines de millions de vie sauvées grâce à l’énergie pas chère et au millards d’autre qui sont sortie de la misère abject, de la maladie, de la faim…Si demain le pétrole disparaissait de la surface du globe, c’est par centaine de millions que l’on compterais les morts et l’ensemble de l’humanité ferait un bon en arrière de 200 ans, les forêts disparaitraient en quelques année et il est a peut près certain que de nombreuses guerres verraient le jours. Donc, oui l’usage du pétrole entraine quelques problème mineur mais ses bénéfices sont incommensurables.

      • @ Laurent

        Vous avez évidemment raison et c’est sans doute aussi l’approvisionnement en pétrole qui a permis la victoire de WW2 par les alliés, dont les Américains!

        D’autres sources d’énergie sont donc maintenant utiles, sans les inconvénients obligés du pétrole: aucun argument ne s’oppose donc aux énergies des cours d’eau, du vent et du soleil, un peu plus des centrales nucléaires, plus dangereuses que le gaz dit « naturel », mais moins que le pétrole et le charbon.

        Il n’y a pas d’avantage sans inconvénient, dans la vie réelle!

  • Nicolas Hulot est un paranoïaque qu’il faut expédier dans un hôpital pour le soigner. Ce n’est pas possible de nommer ministre un tel forcené, exalté et outrancier.
    La planète ne se porte pas si mal et loin de ce que prétend cet olibrius!
    Il suffit de reprendre les prévisions catastrophiques émises en 2003 pour aujourd’hui et comparer avec ce qui se passe!

  • « Ainsi, le Dictionnaire de la culture juridique définit-il le crime contre l’Humanité comme une « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux » » .
    N’y serions-nous pas en plein dedans nous-mêmes ? Les Droits fondamentaux que sont la Liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression sont ignorés en France et éliminés silencieusement à petit feu. (loi renseignement, état d’urgence, fichier TESS, etc…)

    Nicolas Hulot peut dire ce qu’il veut, mais comment ferait-il si jamais il devait faire parti des « accusés » ? Il négocierait pour faire descendre le curseur de « crime contre l’Humanité » à « pollution professionnelle » ?

  • Saint Obama a doublé la dette US, y ajoutant 10 trillions de dollars en pure perte.

    C’est 100 fois le coût (monstrueux) de la transition énergétique allemande et 23’000 ans de consommation d’uranium français.

    Puisqu’on parle des Allemands, ils rejettent deux fois plus de CO2 que les Français pour trois fois le prix. Hulot atteint vraiment des hauteurs stratosphériques dans ses hélicoptères, la réalité ne l’atteint plus du tout.

    • @ Ilmryn

      Les autres pays n’attendent pas la bénédiction de la France pour décider par elles-mêmes de ce qui leur convient: ni les U.S.A., ni la République Démocratique Allemande, ni d’ailleurs aucun autre pays! Surtout dans votre situation actuelle, peu enviable!
      Si la France assume son choix de l’uranium, très bien! Sauf à mettre les centrales en périphérie frontalière dont d’autres pays auront à subir les dommages d’un accident potentiel dont la possibilité reste de mise!

      Je verrais très difficilement une municipalité française, une communauté de communes, un département ou une région accepter sur leur sol l’exploitation d’une mine d’uranium!

      Les dégâts provoqués en Afrique, vus à la télé, sont suffisamment démonstratifs des moeurs françaises hors de France métropolitaine!

      • Sauf à mettre les centrales en périphérie frontalière dont d’autres pays auront à subir les dommages d’un accident potentiel dont la possibilité reste de mise!

        Il faudra fermer aussi les usines chimiques dans ce cas, je ne sais pas si vous avez une idée des dommages potentiels d’un accident dans une usine classée « seveso » ou un labo P4 ?
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Bhopal

        Les dégâts provoqués en Afrique, vus à la télé, sont suffisamment démonstratifs des moeurs françaises hors de France métropolitaine!

        Votre problème ce que vous regardez trop la télé justement et que vous avez délaissé la raison pour l’émotion.

        64% de l’uranium français ne vient pas d’Afrique, on parle de 3000 tonnes d’uranium seulement pour ce continent comparé au 50 millions de tonnes nécessaires de charbon pour le remplacer. Vous avez une idée des dégâts d’une telle exploitation ?

        Vous défendez vraiment la planète ?

        Pour finir, le Niger est sinistré par des gouvernements dictatoriaux et mafieux qui se succèdent depuis 60 ans, c’est un des pays les moins développés et les moins libres du monde. Les conditions ne sont pas meilleures dans les autres « industries » du pays et la population se presse pourtant dans les mines d’Arlit et d’Akokan pour gagner de quoi vivre tellement l’économie va mal.

        Et ne venez pas dire que c’est l’argent d’Arlit et d’Akokan qui crée les problèmes, de telles affaires marchent presque partout ailleurs dans le monde sans créer des problèmes pareils.

      • mikylux: Je verrais très difficilement une municipalité française, une communauté de communes, un département ou une région accepter sur leur sol l’exploitation d’une mine d’uranium!

        Si les journaleux « prédicateur-de-l’apocalypse » en mal de ventes tapaient sur les usines chimique ou les labos comme ils le font sur le nucléaire depuis 40 ans, je vous garanti qu’il n’y aurait plus une seul de ces industries sur le sol français parce qu’aucune « municipalité » ne les accepterait non plus.

        Ça, c’est le laboratoire Jean Mérieux au cœur de Lyon, en pleine ville, au milieu des écoles (50 mètre pour la plus proche) et des crèches pour enfant.
        https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6d/P4_jean_m%C3%A9rieux.jpg

        Il est classé « P4 », on y cultive les gentils virus d’Ebola ou de la variole entre autre (plus personne n’est vacciné). La norme P4 inclut des mesures drastique de sécurité biologique, mais ça ne résisterait pas 5mn à des gens armés et décidés sans parler des erreurs toujours possible.

        En parlant d’erreur, ça c’est AZF, 30 morts, 2500 blessés:
        https://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2010/09/20/201009200004.jpg

        Et ça c’est Fukushima, zéro mort:
        http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/02081/Fukushima_2081985b.jpg

        • @Ilmrym
          AZF, j’ai vécu, j’habitais à 3km. Cette photo n’est pas la plus parlante. De l’autre côté du bras de la Garonne était concocté le carburant pour Ariane. Je ne sais pas si c’est toujours le cas. Il y a aussi dans le Nord de la ville, à côté d’un dépôt de La Poste, longeant la Rocade et le Canal, un site de stockage de carburant, avec de gros silos et une usine de produits chimiques. En face, de l’autre côté de la Rocade, il y a le refuge de la SPA.
          A Lyon il y a des écoles à côté d’un établissement qui cultive ébola et la variole, mais point de sexshops je présume.

          Vous avez raison, il est plus « bien-pensant » (« mieux-pensant » ?) de taper sur le nucléaire.

  • @ Leboss
    En France, on fait tout un foin de la « COP21 » en ignorant que la COP22 a déjà eu lieu au Maroc!

    Il n’est pas du tout « dogmatique », scientifiquement parlant, de croire au « réchauffement climatique », déjà devenu « changement climatique » puis « dérèglement climatique »!

    Donc, pas de panique!

    En attendant les premières conclusions sur des mesures sérieuses, maintenant que des satellites artificiels peuvent apporter des mesures multipoints moins susceptibles d’erreur, en tous lieux du globe, il reste ce qui nous touche de près: la diminution de la pollution de toutes formes influençant notre qualité de vie!

    Pour le reste, on verra bien!

  • Puisque vous cautionnez ces arguments juridiques, êtes-vous conforme aux dernières normes anti-pollution ❓
    Etes-vous branché sur le système de récupération du méthane émis par votre corps ❓
    Les vaches vont y passer sous peu… Alors dépêchez-vous et montrez au moins l’exemple, parce que le méthane est plus dangereux que le CO2.

    • @ MichelC
      Connaissez-vous un système commercialisé de récupération de méthane dans les pets humains?

      • Mikylux, le méthane ne vient pas des pets mais de la gueule chez les ruminants.

      • Les cocologistes veulent un mode parfait, un monde qui dure 1000 ans…
        Rien ne doit résister à cette volonté. C’est un système simple, comme pour la traite des vaches, sous légère dépression, sauf qu’on vous l’enfile profond pour éviter toute perte. Bon, pour la vaseline, tout le monde a son stock 🙂

        mikylux, vous n’avez plus aucune raison de polluer si vous mangez des fayots 🙂 Vous verrez, c’est très mode 🙂

  • Si je suis bien informé, c’est à l’accusateur de prouver la culpabilité de l’accusé.
    Or, même si les gaz à effet de serre sont les coupables idéaux, leur contribution au réchauffement est pratiquement impossible à démontrer. Sinon ça se saurait, il n’y aurait ni sceptiques ni hérétiques.
    En état de droit on ne condamne pas sur des suspicions ; par contre en pays totalitaire…

    D’autre part quelles sont les compétences de l’accusateur ?
    Il a été successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, photo-reporter, animateur de télé dans des émissions enfantines, animateur de télé dans des émission du sport motocycliste, puis animateur vedette d’Ushuaia, animateur de fondation, et tout récemment ministre d’État, ministre de la transition écologique (source. Wikipedia).

    On peut déduire de cette carrière que ses connaissances en matière climatique, ou de l’environnement en général, ne sont qu’au mieux de seconde main.
    Il est climato-crédule parce qu’il a décidé de l’être, et non parce qu’il aurait forgé son opinion en connaissance de cause.

  • On remarquera que le terme de « pollution » revient de plus en plus souvent alors qu’il n’y a pas si longtemps il n’était question que de « réchauffement » puis, celui-ci éventé, de « changement climatique ».
    Si je me souviens bien, lorsque Claude Allègre disait qu’il vaudrait mieux s’occuper de la pollution que d’un hypothétique réchauffement, un certain Jean-Louis Borloo l’a traité de « négationniste »

  • C’est lassant de qualifier tout et n’importe quoi de crime contre l’humanité.
    Considérer que pas être d’accord avec ma cause est un crime contre l’humanité suit le principe de la pensée unique des régimes totalitaires…

  • Les commentaires sont fermés.

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