Quel gouvernement aura le courage de réformer les retraites ?

Qui osera réformer la retraite pour passer de la répartition à la capitalisation ? La retraite par points proposée par Emmanuel Macron va-t-elle dans le bon sens ?

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Quel gouvernement aura le courage de réformer les retraites ?

Publié le 31 mai 2017
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Par Jacques Garello.

Durant la campagne présidentielle, la question des retraites n’a été abordée que de façon fragmentaire et imprécise. Deux positions ont été avancées : repousser l’âge de la retraite (Fillon), mettre en place une retraite par points (Macron). L’une et l’autre ne règlent rien à terme. Quel gouvernement en viendra-t-il à la seule solution : amorcer la transition vers la capitalisation ?

Retraités pendant trente ans

Au début du mois, l’INSEE présentait une projection sur l’évolution de la démographie française et en concluait que l’écart se creuserait dramatiquement entre le nombre de ceux qui payent et alimentent les caisses de leurs cotisations et le nombre de pensionnés que lesdites caisses doivent prendre en charge. Le lendemain, le COR en tirait les conséquences financières : augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions, ou les deux.

En France, le recul de l’âge de la retraite est considéré comme la meilleure façon d’ajuster un système par répartition : l’individu est plus longtemps cotisant, et moins longtemps retraité. On oublie seulement une chose : on se fait plus vieux.

L’espérance de vie d’un homme de 60 ans sera en 2060 de 30 ans (29,7) alors qu’on l’estimait à seulement 28 ans en 2010. La population des plus de 70 ans va croître de 8,4 millions d’individus d’ici à 2070.

Du côté des cotisants, les choses ne s’arrangent pas. Même si la durée de vie active se prolonge parce qu’on retarde l’âge de la retraite, le nombre d’actifs ne cesse de diminuer.

D’une part, la fécondité s’essouffle, d’autre part, l’immigration se ralentit. De la sorte, la proportion actifs / retraités ne cesse de diminuer. Autour de 4 actifs pour un retraité il y a 40 ans, nous voici maintenant à 1,9 actif et dès 2060 on en sera à 1,5 actif pour 1 retraité.

Paradoxalement le taux d’activité des Français de 15 à 64 ans sera plus élevé mais comme ils seront moins nombreux la charge des cotisations sera plus lourde car les retraités, eux, seront encore plus nombreux.

Les faux semblants de la retraite par points

Avec beaucoup de discrétion, le Président s’est déclaré en faveur de la « retraite par points ». Il a évoqué une première réforme : « un euro cotisé sera un euro de retraite pour tous les salariés », quel que soit leur régime.

Voici la promesse, assez audacieuse, de mettre fin à des régimes spéciaux qui font que certains versent un euro pour en recevoir deux (cheminots par exemple) tandis que d’autres versent un euro pour en recevoir un demi. Mais comment faire avaler la pilule aux millions de privilégiés ?

Une autre réforme est « systémique » : la retraite par points (adoptée par les Allemands en particulier) qui permet de capitaliser des points sur un compte retraite et d’acquérir ainsi des droits à pension. Mais quelle sera la valeur du point au moment du départ à la retraite ?

Nul ne le sait a priori, même si ladite valeur peut être connue à chaque instant, et décider le futur pensionné à accélérer ou ralentir ses versements en fonction de sa situation et de sa position. En fait, on est toujours dans la logique de la répartition : les cotisants paient pour les retraités.

La capitalisation : efficace à tous niveaux

Dans un système par capitalisation, géré par des fonds de pension ou des compagnies d’assurance, l’argent des cotisants ne se perd pas dans la masse des pensions versée aux retraités et gérée au jour le jour par des caisses publiques. Cet argent est placé, au lieu d’être englouti.

Voilà une source de financement inespéré pour l’économie, créatrice d’emplois et de croissance. Et le jeu des intérêts composés fait qu’un simple taux de rendement de 4 % permet de doubler le capital constitué en 14 ans.

Les « cotisations » peuvent alors baisser d’un tiers et le taux de remplacement brut (proportion au dernier revenu d’activité touché) pourrait atteindre voire dépasser 100 % (alors qu’il est aujourd’hui de 60 % en moyenne pour les salariés du privé). Il faut deux générations pour réaliser la transition de la répartition vers la capitalisation, et 51 pays au monde sont actuellement en transition.

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  • Oui, il est urgent de s’attaquer à ce problème. Aujourd’hui on paie des cotisations pour se donner le droit de demander à nos enfants de payer nos retraites. C’est irresponsable… de plus, cette dette n’est pas comptabilisée dans la dette nationale, ce que est trompeur, nous sommes bien au delà de 100% de dette/pib

    • La dette est de l’ordre de 30 à 40 milles Euros par habitants et augmente tous les jours.
      Et comme le déficit est limité mais autorisé par l’UE « ON » peut continuer à aller droit (c’est à dire ni Droite ni Gauche) dans le mur !
      Si le péquin du coin (père de famille) gérait son budget comme le font nos politiciens depuis des décennies avec le budget de l’État, serait-il encore libre ou aurait-il été incarcéré et mis à l’isolement ????

      • PS: Grosso-modo ça doit faire dans les 100.000 €uros par foyer fiscal… Et comme ON continue sur la lancée (et aussi à pourrir le climat, à détruire la nature – hors sujet) ON sera maudit par dix ou vingt générations de nos mômes !

  • Le système par capitalisation est déjà amorcé ! En repoussant le départ de l’âge à la retraite, il faut le dire innateniable pour la plupart des gens (l’espère de vie augmente mais pas l’espérance de vie en bonne santé, un salarié senior ne peut pas tenir le rythme après 60 ans, sans parler de la motivation et des compétences), la population active n’a pas d’autre choix que de capitaliser pour compléter ses revenus. De plus, il est faux de dire que la capitalisation serait plus ou moins profitable à l’épargne des entreprises. Capitalisation ou répartition, dans les 2 cas, il s’agit d’un prélèvement d’une rente sur l’économie pour des inactifs, la forme change mais pas le montant. C’est au montant de la rente prélevée qu’il faut s’attaquer, la France est un des seuls pays du monde où les retraités gagnent mieux leur vie que les actifs.

  • que l’on réforme également les retraites des dirigeants ; on paie trés cher pour 4 ex présidents ( plusieurs millions d’euros par an quand même !!! ) …..

    • Vrai et Faux à la fois ! OK retraites excessives pour tous les élus et non équitables par rapport à Mme et M Toutlemonde ; par contre ce ne sont pas des retraites du régime général mais nos impôts (directs et indirects) qui contribuent à leur belle vie, ce qui est le cas pour une grande partie des fonctionnaires retraités et actifs (mais pas trop pour certains).

  • Existe t il un seul système de retraite fiable ?
    Non, par conséquent il est inutile de reformer si on n’invente pas quelque chose de neuf .
    Et ce n’est sûrement pas dans le point ou et la capitalisation que l’on trouvera une solution.

    • @ reactitude
      Vous avez tout à fait raison!
      On ne peut pas isoler un domaine des autres dans la politique française, pas même les retraites.

      On voit bien que retarder l’âge de la retraite est efficace si et seulement si on allonge « la carrière » (le nombre de trimestres cotisés) quand les jeunes ne commencent plus à travailler à 14, 16 ou 18 ans mais à 22 ans, 25 ou plus à cause des études.

      La retraite par points sous-entend la possibilité (+/- indispensable) d’acheter un supplément de points par ceux qui peuvent se le permettre.

      Un fond de pension ne vaut que par sa sécurité, donc une part d’obligations solides, à taux 0, …%? Un portefeuille d’action gagne plus, si bien géré, mais avec plus de risques.

      Les formules et systèmes ne créent pas de richesse, donc pas d’argent! Il faut du travail productif.

      • Qu’est ce qu’un travail productif :
        Un travail qui nourrit son homme et lui laisse assez d’argent pour investir pour son avenir. Investir pour son avenir , c’est créer des emplois .est-ce que cotiser pour une retraite crée des emplois ? Non ,cela transfere une partie de sa consommation vers d’autres personnes , des retraites pour la répartition, des fonds de pensions anglo-saxon pour la capitalisation ,fonds de pension tuant l’emploi pour faire les profits nécessaires à leur activité.
        En fait , on arrive trop tard sur le marché , il faut donc trouver un autre système.
        Par exemple. La création de monnaie réservée au paiement des retraités au lieu de confier cela aux banques en totalité.cette création monnaie aide créerait de emplois par la consommation tout en laissant les actifs arbitrer entre consommation et investissements

        • @ reactitude
          1° -Un travail productif, en principe, est un travail créant de la richesse concrète, seulement évaluée en somme d’argent.

          2° -À l’échelon individuel, c’est un travail qui permet de vivre et un peu plus, maintenant et plus tard.

          Dans le 1°, un fonctionnaire n’est, en principe, pas productif, dans le 2°, il le sera.

          Il n’est pas inutile de remarquer que « l’état » (appellation « globale »), gourmand en part de PIB (57, …% contre 45% en Allemagne) est relativement peu « productif » (Tare française bien connue). D’où l’obligation de moins d’État et plus d’entreprises (tous formats) productifs concrètement de produits matériels ou de services vendables.

          La France et l’Italie ont un retard européen sur ce critère et, actuellement, elles ratent ainsi la reprise économique actuelle (croissance), clé de l’emploi de la prospérité ainsi que du fonctionnement rationalisé de la sécurité sociale: période propice de remboursement de la dette, d’équilibre plus facile du budget.

          L’erreur de Fr.Hollande a été d’augmenter la fiscalité sans cure d’amaigrissement PRÉALABLE de l’état obèse et « mêle-tout » alors qu’il est un gestionnaire particulièrement très médiocre!

          Je vous avoue mon incompétence concernant votre « création de monnaie », tant que cette monnaie est aussi exclusivement virtuelle: juste une facilité comptable et un outil théorique de (faux) calcul. La France n’imposera évidemment pas la solution qui fait son affaire, à la communauté de l’ € pour qui ce serait une perte de valeur!

  • Au Canada, chacun économise pour sa propre retraite. L’état prélève tout même un impôt qui assure un minimum pour ceux qui n’auraient pas les moyens ou les capacités de le faire afin de leur assurer au moins 1000$ par mois. N’étant pas privés de leurs responsabilités, certains, heureux de leur job, décident même de travailler jusqu’à plus de 70 ans, souvent à mi-temps. Ça m’a semblé équilibré et plutôt efficace. Mais cela fonctionne avec 5% de chômage. En France, nous avons encore du chemin à faire avant d’adresser ce sujet.

  • La retraite par points a au moins un avantage : celui de sortir du système actuel et de permettre l’évolution progressive vers un système de retraite par capitalisation.

    • Les complementaires sont à points…elles sont autant en faillites que les autres sans être pour autant plus performantes

  • donc :
    – système par répartition géré par l’état pas viable à long terme
    – système par capitalisation , si on considère le nombre de fonds de pension qui font faillite en ce moment , pas fiable sur le long terme

    il va rester la solidarité familiale et le petit lopin de terre loin des villes, mais la plupart de nos concitoyens n’ont pas géré leur vie selon cette approche , ça va en faire des vieux en train de mendier.

  • Si la capitalisation était généralisée, la demande de titres qui en résulterait ferait fortement augmenter ceux-ci (merci pour les détenteurs actuels !) et comme les profits ne changeraient pas, le rendement (PER) baisserait fortement.Les 4% seraient alors hautement optimistes. On peut de toutes façons tourner le problème dans tous les sens : la production d’une année est partagée entre actifs et inactifs. Si la production n’augmente pas, ce que gagne une catégorie est perdu par une autre.

    • C’est bien l’occasion d’arrêter de chier pondre de l’Euro en faisant rougir les rotatives tellement la vitesse est élevée. Le marché chute de 30% ❓ C’est l’occasion d’acheter en masse.

  • Pour une fois que sur le sujet les commentaires sont bien écrits et sérieux j’ajoute mon grain de sel, 2 articles parus sur la page de la communauté des seniors employeurs particuliers sur Facebook à propos du vieillissement de la population dont voici la 1ère partie :1ère Partie : l’âge de la retraite :
    Plusieurs régimes gèrent la retraite des Français.

    Le régime général est le premier régime de retraite français. Il couvre 68,4 %des actifs en 2015. Le nombre de cotisants élève à 17,5 millions. Quand aux retraités du régime général, ils sont 13,9 millions en 2015:
    soit 1,25 actifs pour un retraité !

    La retraite de base au taux normal vaut 50% du salaire moyen en monnaie courante soit théoriquement à minima 1/2 SMIC mensuel 35 h ou 1480,27/2=740,13 € ou encore 592€ par salarié actif pour 1,25 actif par retraité, soit encore si la hiérarchie des salaires reste inchangée:
    40% le taux de charge à appliquer pour financer les retraites en 2017 !

    C’est ainsi que 110,6 milliards d’euros de prestations sont versées dans plus de 150 pays.
    Le financement du régime général de retraite repose sur les cotisations payées sur les salaires
    -par les salariés 6,90% jusqu’au plafond,
    -par les employeurs 8,55% jusqu’au plafond :
    soit 15,45% ce qui correspond à la charge d’un retraité pour 3,25 salariés
    et non 1,25 salarié comme à l’heure actuelle.
    =====> 314,1 millions de déficit augmentent la dette publique de l’état.

    Comment réduire le déficit du financement du régime général ?

    Option 1 : peut-on agir sur le ratio cotisants/retraités en réduisant le nombre de retraités ?

    C’est l’option actuelle qui diffère l’entrée en jouissance de la retraite en reculant l’âge et en allongeant la durée des cotisations. Cette option corrige l’effet de l’allongement de l’espérance de vie mais pas à terme l’effet démographique des baby boomers. Pour en revenir au ratio de 4 cotisants pour 1 retraité de 1945, il faudrait travailler jusqu’à :

    78 ans dans les années 2035/40 !

    Option 2 : peut-on agir sur le ratio cotisants/retraités en espérant un augmentation du nombre de cotisants ?

    Les départ en retraites des Papy Boomers peuvent laisser espérer une baisse de chômage dans les prochaines années, de même qu’une reprise économique très incertaine à l’horizon 2022. Par ailleurs, la révolution du numérique et l’évolution des nouvelles technologies ne seront pas forcément favorable au développement du salariat dans le futur.

    Option 3 limiter l’augmentation des retraites,

    C’est aussi une option insidieusement utilisée, en freinant l’augmentation du pouvoir d’achat des retraités. Economiquement elle a un effet pervers quand 30% de la population aura plus de 65 ans en 2035 !

    Option 4 : augmenter les cotisations ?

    C’est impensable en l’état actuel du cout du travail et du poids des charges sur le travail. Par ailleurs il faut noter que toute augmentation de la productivité a pour premier effet une réduction des effectifs, sauf si elle correspond à une augmentation de la demande.

    Option 5 : fondre tous les régimes ?

    C’est une option à l’étude, elle serait sans effet sur le déficit cumulé de tous les régimes évalué de 20,1 à 24,9 milliards d’euros à l’horizon 2020 selon document du conseil d’orientation des retraites, voire 105 milliards en 2060 !

    En résumé :

    Aucun paramètre du fonctionnement de la répartition ne permet le retour à l’équilibre financier.

    Promettre le retour à la retraite à 60 ans aggraverait la situation en augmentant sensiblement le nombre de retraités à charge des actifs en deçà de 1 actif pour 1 retraité. Sur ce seul point, ce choix révèle une mauvaise appréciation de la situation, pire une position démagogique dangereuse !

  • 2° partie sur le mode Candide ou l’optimiste version 2017
    Faisons un rêve !

    Soyons chacun le Candide de Voltaire !

    Et si… au lieu de s’étriper inutilement nos candidats de gauche de droite et d’ailleurs, qui sont tous Républicains et Patriotes se mettaient sérieusement au chevet de la France pour mettre en commun et harmoniser leurs solutions à la cause nationale du vieillissement de la population ?

    Changement d’assiette d’une partie des retraites : Monsieur Benoit Hamon nous souffle une solution avec le revenu universel, mais la cible devient les seniors. Le montant correspond à un demi SMIC autour de 750 euros.

    Réduction des bénéficiaires : un tiers des bénéficiaires ne dépassent pas ce montant avec la retraite du régime général. Pour respecter l’esprit de solidarité de la répartition en élargissant l’assiette de cotisation, cette retraite forfaitaire ouverte à tous devrait être financée par tous, avec un impôt type CSG payé par tous sur tous les revenus.

    Il y a un préalable indispensable, envisagé par Monsieur Fillon et Monsieur Macron, c’est la réunification des régimes de retraite.

    Monsieur Macron propose une retraite par point, qui viendrait assurer la proportionnalité de la retraite avec les salaires d’activité au delà d’un demi SMIC. Cette solution souple et la meilleure pour envisager une réunification des régimes. Le mode d’attribution des points sauvegardant les droits acquits de chacun.

    Financée par les cotisations actuelles du régime général, des complémentaires et de l’ensemble des régime, affectée à la seule partie au delà du revenu de retraite universel, elle réduira le déficit.

    La retraite par capitalisation est rejetée par la classe politique car il est impossible de passer d’un régime par répartition à un régime par Capitalisation. Il faut noter cependant que généralement les retraites par points autorisent le rachat de points de cotisation quand la situation financière le permet pour les années d’étude par exemple, de chômage, d’inactivité des femmes pour élever les enfants…
    Afin que les retraités apportent leur pierre à l’édifice et participent à l’effort de solidarité. L’idée de service civique de Rama Yade pourrait être mise à l’étude. L’adaptation de la proposition est peut être là : – Inciter plutôt qu’obliger les nouveaux retraités à faire un service civique dans des activités de coach de vie Care manager auprès des seniors plus âgés plus handicapés et éviter ainsi le choc intergénérationnel. – Plutôt qu’un salaire, mal perçu par les organisations utilisant des bénévoles, leur offrir une réévaluation de leurs points de retraite. Dans le prolongement de l’allègement du temps de travail pour les actifs seniors auquel pense Monsieur Macron, on peut imaginer par exemple un sénior atteint l’âge de la retraite au taux plein de 40%, il accomplit un service civique équivalent temps plein de 6 mois pendant 5 ans sa retraite est réévaluée de 2% par an. Il prolonge son service civique de 5 ans équivalent 3 mois sa retraite est réévaluée de 1% par an.
    Le contrôle exercé sur la bonne utilisation des différentes aides et réductions fiscales devrait permettre le financement des prestations sociales par l’état.

    Le troisième âge c’est aussi l’âge de la transmission des savoirs, ce rôle pourrait être élargi à des fonctions d’apprentissage, à l’école, dans les ateliers, dans les entreprises, à la formation professionnelle, au conseil auprès des artisans, des jeunes entrepreneurs. Dans tous ces domaines, les besoins et les coûts sont énormes. Ce service civique génèrerait des économies dans de nombreux domaines.

    Le troisième âge c’est encore l’âge de la transmission du patrimoine, Madame Le Pen suggère des allègements fiscaux incitant et facilitant cette transmission aux enfants et petits enfants. Monsieur Macron quand à lui réfléchit à une refonte de la taxe d’habitation. Pourquoi ne pas affecter un coefficient d’occupation dans le temps et l’espace incitant les propriétaires et les locataires à libérer des logements vacants tout ou partie de l’année ou insuffisamment occupés ?
    Les solutions existent, on peut compter sur le génie Français pour les mettre en œuvre après la prise de conscience.

  • Et si on commençait par capitaliser la retraite des fonctionnaires ?
    On ferait d’une pierre trois coup :
    – maitrise du volume des pensions
    – création d’un fond souverain
    – fond souverain qui investira dans SNCF – EDF – GDF – CL – AirFrance, ect..
    Trop rigolo !

    • Oui, Fond souverain peut être basé sur quelques emprunt de grosses société mais aussi sur des entreprises moyennes et il faut également jouer la carte Europe (de ouest). Les sociétés franco-française gérées par les oligarques de l’ENA n’ont pas des résultats spécialement merveilleux.

    • Oui, ils s’intéresseraient sans doute à l’économie 🙂

  • Financièrement, si la décision était prise ce jour cela ne pourrait concerner que les jeunes de 16 ans et moins. Sinon, il faut mettre des équivalences sur les années travaillées et cotisées et comme il y a énormément de cas il y aura toujours des favorisés (quels qu’ils soient) donc ça ne peux faire qu’un maximum de mécontents et certainement justifiés. Déjà, il faut aligner tout le monde avec les même règles c’est à dire les 42 ans de cotisations avec départ à 65 ans (tenant compte de la pénibilité et carrière longues).
    Mais, … Il faut prévoir aussi un évolution de ces bornes indexées sur l’allongement de la vie ;
    ou / et
    accepter une réduction progressive de la retraite à partir d’un certain âge.
    Ça parait aberrant mais quand « la retraite » a été instituée beaucoup n’en profitaient que deux ou trois ans ou n’en bénéficiaient même pas (ma mère est décédée quelques mois avant et mon père à 49 ans de maladie professionnel non reconnue), et une augmentation massive des cotisations serait massivement (aussi) rejetée.

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