5 mythes à propos des inégalités

Même si les inégalités croissaient aussi vite que le prétendent les accusateurs, elles ne sont pas forcément mauvaises en soi.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Allégorie de la justice (Crédits : Scott, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

5 mythes à propos des inégalités

Publié le 25 avril 2017
- A +

Par Valérie Pascale.
Un article d’Emploi 2017

Les inégalités économiques sont devenues une des questions capitales de l’agenda politique, régulièrement propulsées par des candidats à la présidentielle et par des auteurs de certains best-sellers économiques. Mais comme le démontre une étude1 du Cato Institute résumée ci-dessous, la plupart des idées reçues sur les inégalités sont fausses et fondées sur des démonstrations statistiques erronées.

On nous laisse croire que nous vivons dans un monde où les riches s’enrichissent davantage aux dépens des pauvres, mais en réalité notre économie est déjà fortement redistributive. La politique fiscale et le système des avantages sociaux diminuent considérablement les inégalités. Mais même si les inégalités croissaient aussi vite que le prétendent les accusateurs, elles ne sont pas forcément mauvaises en soi.

Les riches ne sont pas des héritiers

Par exemple, contrairement à ce qu’on nous laisse penser et comme l’explique le Cato, les riches construisent eux-mêmes leur patrimoine et sont rarement héritiers, et peu d’entre eux travaillent à Wall Street ou dans la finance. La plupart sont devenus riches parce qu’ils nous fournissent des biens et des services qui facilitent notre vie et la rendent plus agréable au quotidien.

La mobilité sociale est probablement moins forte qu’on ne le désirerait, mais nous continuons à monter et à descendre dans l’échelle des revenus. Peu de fortunes persistent au cours de plusieurs générations et une personne pauvre a toujours une chance de quitter la pauvreté et de s’enrichir. En fait, il y a peu de corrélation entre l’inégalité et la pauvreté. Le fait que quelqu’un devienne riche ne veut pas dire que les autres deviennent automatiquement pauvres.

Réduire les inégalités peut être dangereux

Par ailleurs, toute politique visant à réduire les inégalités peut s’avérer particulièrement dangereuse. Des mesures comme l’augmentation des impôts ou l’attribution de nouveaux avantages sociaux dans le but de corriger les inégalités économiques peut causer bien plus de dégâts qu’on ne le pense. Il nous faut nous concentrer, en revanche, sur des mesures précises qui conduisent à la réduction de la pauvreté et visent à assainir le marché du travail et à redresser l’économie, puisque, comme nous le savons, le chômage est la pire des inégalités.

Voici les cinq mythes sur les inégalités que nous allons réfuter dans nos prochains articles grâce à l’étude du Cato Institute :
1. Les inégalités sont pires que jamais.
2. Les riches n’ont pas gagné leur argent.
3. Les riches restent riches, les pauvres restent pauvres.
4. Plus d’inégalité signifie plus de pauvreté.
5. Les inégalités perturbent les processus politiques.

 

  1. Michel Tanner, « Five Myths about Economic Inequality in America », Cato Institute, septembre 2016.
Voir les commentaires (88)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (88)
  • ce qui est demandé n’est pas d’appauvrir les riches (sauf si les appauvrir signifie pour vous que le compte en banque passe de 22,5 millions à 20 millions…) , c’est d’abord d’avoir la possibilité pour les très pauvres d’avoir une sécurité financière derrière.
    Et parmi les travailleurs, du patron à l’ouvrier de base, les inégalités de salaire sont plus importants que les inégalités tout court…c’est limite s’ils doivent lécher les pieds du patron en le remerciant d’avoir un travail. Un mythe sur le riches: les riches sont seuls à travailler et à prendre des risques.
    L’ouvrier bossant sur un chantier au soleil ou ceux bossant pour construire des stades de foot au Quatar travaillent tout autant et prennent aussi des risques réels pour leur vie.
    C’est plus un pb social, c’est un pb philosophique qui consiste à mettre de la valeur sur tel ou tel homme…

    • Bonjour Becurious, Bonjour à toutes et à tous,
      La vraie question étant de savoir en quoi les impôts t la dette aident réellement les « très pauvres » … En France, la dépense publique grimpe sans arrêt, il y a de plus en plus de « pauvres » et même le PIB par tête baisse depuis 10 ans. Manifestement, « quelque chose » ne marche pas …
      https://www.linkedin.com/pulse/récession-vraie-ou-en-trompe-loeil-pierre-tarissi
      Amitiés,

      Pierre

    • Commentaire montrant l’étendue de votre ignorance. Vous ne savez pas ce qu’est un appauvrissement. Un milliardaire perdant un euro sera appauvri. De même un sdf recevant un centime sera enrichi.
      La france est championne du monde des dépenses publiques sociales est ce que la situation française est tellement bonne ? D’ailleurs les plus pauvres (sdf) en France n’ont souvent pas accès à l’état providence car ils sont trop desocialisée pour cela. Ils vivent en dehors du système.
      Rien n’empêche les salariés d’être leurs propres patrons. Si la situation des patrons est tellement bonne par rapport aux salariés. Les salariés n’ont qu’à devenir patron. Pour connaître des gens ayant été salariés et puis petits patrons, être salarié est bien plus facile qu’être patron. Être patron c’est énormément d’emmerdes en plus. Vous êtes au courant que l’immense majorité des patrons français sont des petits patrons loin d’être bill galles. Les petits patrons pauvres sont une réalité dans notre pays. A vous écouter patrons égal riches et salariés égal pauvres. Sauf que c’est faux. Il y a des salariés riches ( je pense aux hauts cadres des multinationales) et des patrons pauvres. Rappeler la vérité sur les riches ne signifient pas dénigrer les autres. Ce sont les gauchistes qui veulent faire passer les riches pour des héritiers ne produisant pas de richesses. C’est faux. Vous voyez où que l’on dit que les riches sont seuls à travailler et à prendre des risques ? Nul part. Personne ne croit cela. Arrêtez d’extrapoler.

      • un jour faudra que vous arretiez de consulter que Contrepoint pour vous conforter dans vos idéologies…
        Et ai-je dit une seconde que tous les patrons sont riches ?
        Et à propos des riches je me fiche totalement qu’on prenne un peu sur leur salaire pour sauver la VIE d’un pauvre, lui éviter la rue le temps qu’il se refasse. Le personnalisme a ça d’humain que le libéralisme n’a pas, libéralisme qui a de plus en plus de relents de darwinisme social: « t’es pas capable bah crèves; tu produits pas de valeurs bah vas crever! travailles plus! » . Ceux qui tiennent ces discours sont hors des réalités.

        • c’est l’étatisme qui est un « darwinisme social », puisque l’État, monopole de la violence légale, agit en vertu du droit du plus fort au travers de ceux qui sont à sa tête (y compris en démocratie) pour accorder des privilèges, des faux droits ou instaurer un capitalisme de connivence. Par ailleurs, la conquête du pouvoir et l’accaparement des leviers de la machine étatique par les luttes politiques ou militaires est un excellent exemple de ce qu’est le darwinisme social en action, puisque c’est une lutte pour « devenir le plus fort » et imposer sa volonté au reste de la population :
          « L’État substitue à la lutte pacifique pour le service mutuel, la lutte à mort d’une compétition darwiniste pour les privilèges politiques. »
          Murray Rothbard, Éthique de la liberté
          « Votre système est une guerre civile légale, où les hommes se constituent en groupes antagonistes et se battent entre eux pour s’emparer de la machine à fabriquer les lois, laquelle leur sert à écraser leurs rivaux jusqu’à ce qu’un autre gang s’en empare à son tour pour les évincer, le tout dans une protestation perpétuelle d’attachement au bien non spécifié d’un public non précisé. »
          Ayn Rand, Atlas Shrugged
          Assimiler la concurrence économique à un « darwinisme social » revient à affirmer que l’échange volontaire est une forme de violence analogue à la lutte entre espèces animales, jeu à somme nulle, alors que le libre échange est un jeu à somme positive (chacun trouve bénéfice à l’échange, sinon l’échange n’aurait pas lieu) :
          « Le libre marché n’est pas, comme les darwinistes sociaux l’imaginent, une lutte entre riches et pauvres, entre forts et faibles. C’est pour les êtres humains le principal moyen de coopérer pour vivre. Si chacun devait produire sa nourriture et son gîte par lui-même, pratiquement personne ne pourrait survivre. L’existence de la société à grande échelle dépend absolument de la coopération sociale au travers de la division du travail. »
          David Gordon, Social Darwinism and the Free Market

        • Quand l’état intervient dans l’économie, inexorablement il y a du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption(au sens large du terme), soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. Aujourd’hui, il est clair que les états soutiennent les grosses multinationales (à commencer par les banques). Le capitalisme de connivence ne découle en rien du libéralisme économique mais de l’interventionnisme économique. On ne peut pas dire clairement que les multinationales possèdent les politiciens ou inversement que les politiciens possèdent les multinationales, ce n’est pas clair. Il y a une connivence entre les deux. Pas l’un qui dirige l’autre. Voilà une courte (et excellente) vidéo expliquant de manière très simple en quoi la réglementation étatique est mauvaise et avantage les grosses entreprises: https://www.youtube.com/watch?v=jhbWFx5OxfU

        • L’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (LR et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérêts, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richesses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.
          Voici une étude faites aux USA montrant que les réglementations avantageaient systématiquement les multinationales par rapport aux PME. En gros, le coût d’une réglementation étatique est beaucoup plus faible pour une multinationale que pour une PME
          (The Impact of Regulatory Costs
          on Small Firms) : https://www.sba.gov/sites/default/files/The%20Impact%20of%20Regulatory%20Costs%20on%20Small%20Firms%20(Full).pdf
          Bastiat a très bien défini ce qu’est l’état: L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. »
          Comme la France est très réglementé, il y a énormément de capitalisme de connivence. Surtout qu’en France, les hauts fonctionnaires/ politiciens ont fait les mêmes écoles que ceux qui dirigent les entreprises du CAC 40

        • « un jour faudra que vous arretiez de consulter que Contrepoint pour vous conforter dans vos idéologies » sachez que c’est déjà le cas. Contrepoints n’est pas ma seule source d’information. Quand à la confrontation avec les antilibéraux et les gauchistes, j’ai l’habitude. Ne vous inquiétez pas. D’ailleurs, je suis devenu libéral justement en me confrontant aux différents idéologies existants. Quand je vois les âneries débitées par les antilibéraux ça renforce ma conviction.

        • C’est le capitalisme qui permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..si la pauvreté mondiale a été divisée par deux c’est vingt dernières années c’est grâce au capitalisme. Il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres dans le monde grâce au capitalisme. Le déclin de la pauvreté c’est surtout observé en Asie du Sud est qui a connu le plus le capitalisme. Regardez des pays comme Taïwan, Singapour, la Corée du Sud. Ces pays sont passés en l’espace de quelques décennies des pays développés alors qu’ils étaient des pays du tiers monde grâce au capitalisme. Regardez la Chine. La pauvreté a fortement décliné grâce à l’arrivée du capitalisme.
          Comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté

        • Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
          et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés. Ces livres démontrent comment le capitalisme crée les richesses et permet de combattre la pauvreté.

        • le libéralisme mène à l’enrichissement généralisé (y compris des plus pauvres) tandis que le socialisme mène à l’appauvrissement généralisé. la raison pour laquelle des gens pensent que les libéraux sont contre les pauvres c’est le fait que les libéraux s’opposent à la politique antiriche (qui nuit à tout le monde) et s’opposent aux discours démagogistes et populistes des socialistes sur les riches

        • Sur les sdf lisez ceci: http://papiers.creapage.net/DocumentsDeTravail/2007/LaDesocialisation
          Dire que le problème des sdf vient de la pauvreté matérielle est faux c’est un problème plus complexe.

        • l’état providence est un système pervers car il prétend lutter contre la pauvreté mais maintient les pauvres dans leur situation, il transforme les pauvres en assistés. le socialisme a besoin des pauvres pour prospérer. voilà pourquoi loin de diminuer la pauvreté, le socialisme avec les aides sociales amène les pauvres dans une situation de dépendance. la redistribution de richesse est un synonyme de clientélisme. l’état providence est un système absurde car il prend à ceux qui ont réussi pour financer ceux qui échouent ce qui décourage la réussite et encourage ceux qui échouent à rester dans leur situation, a ne rien faire pour améliorer leur situation. pour les socialistes, les pauvres sont des incapables, incapable de s’en sortir pour eux c’est pour cela qu’ils ont besoin de l’état pour les protéger et pour veiller sur eux. les socialistes pensent qu’ils sont meilleurs que les pauvres, qu’ils doivent décider à la place des pauvres

        • http://lefrenchlibertarien.fr/2015/02/26/liberaux-mangeurs-enfants/

          Arrêter de caricaturer les libéraux en disant qu’ils s’en foutent des pauvres

        • Non seulement, il a été montré depuis longtemps que la liberté économique a des effets bénéfiques d sur la croissance économique et sur la réduction de la pauvreté( http://www.amazon.com/OECD-Economies-World-Today-Statistics/dp/0749437812 http://www.freetheworld.com/papers.html) mais il a été montré qu’il existe aussi un lien entre démocratie et liberté économique. des auteurs comme Milton Friedman dans Capitalisme et liberté ont montré que la liberté économique était indissociable de toute liberté
          Le rôle central de la liberté économique dans la démocratie: http://www.catallaxia.org/wiki/Ian_V%C3%A1squez:Le_r%C3%B4le_central_de_la_libert%C3%A9_%C3%A9conomique_dans_la_d%C3%A9mocratie

        • Lien entre liberté économique et croissance: http://www.wikiberal.org/wiki/Liens_entre_lib%C3%A9ralisme_%C3%A9conomique_et_croissance

          http://web.archive.org/web/20100821172203/http://www.liberte-cherie.com/a2466-La_liberte_economique_rend_riche_et_heureux.html

          http://www.iedm.org/fr/node/52382

          Par exemple ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Economic_Freedom_of_the_World#Research (voir l’image)
          En l’occurence c’est l’indice de liberté économique du Fraser Institute qui est utilisé, mais il donne un classement assez similaire à celui de la fondation Heritage.
          Le rapport complet ici : http://www.freetheworld.com/2014/EFW2014-POST.pdf (les infos sur les liens entre prospérité et liberté économique sont vers les pages 30-33 du fichier).

        • l’indice de liberté économique semble très corrélé au rapport global de compétitivité : http://www.weforum.org/reports/global-competitiveness-report-2014-2015

        • La redistribution par l’Etat est destructrice de richesse pour plusieurs raisons : 1/ la mauvaise gestion car la bonne gestion est impossible vu que l’état est en situation de monopole
          2/ ne pas oublier que si l’argent n’avait pas été redistribué par l’état il aurait été dépensé par des particuliers. Donc il aurait fait fonctionner l’économie, travailler les coiffeuses, les peintres, permis des investissements via la bourse ou la banque etc.
          3/ les faits : aujourd’hui plus de 50% des revenus sont gérés par l’état et il y a encore des pauvres : preuve par l’absurde que la redistribution ne marche pas
          4/ la perte d’information, car l’état gère tout au niveau central, et ne connait pas les besoins spécifiques et locaux : ses actions sont toujours arbitraires, les allocations ne vont pas aux bonnes personnes etc., ce qui fait qu’il y a des projets inutiles et du gaspillage par rapport à si chacun gardait son argent et le dépensait comme il voulait
          5/la phobie administrative : la perte de temps considérable prise pour comprendre la réglementation et à échapper à l’impôt à mesure qu’il devient excessif
          6/l’effet d’éviction, pour 1 euro d’impôt prélevé, les gens vont passer autant de temps a essayer d’obtenir la subvention correspondante, et ce temps ne sera plus disponible pour des vrais projets productifs dans l’économie réelle
          7/ effet Laffer : trop d’impôt tue l’impôt : démotivation produire si l’impôt est excessif
          –> pour un euro prélevé, il y a 2 euros détruits environ pour l’économie réelle (en tendance)

        • D’ailleurs, plus l’impôt est progressif et plus inégale est la redistribution. http://www.vox.com/2014/10/8/6946565/progressive-taxes-are-not-the-solution-to-inequality

        • le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait est erroné (comme le fait les étatistes). l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut une administration limité. je vous conseille vivement de vous renseigner sur l’école des choix publiques qui étudient les électeurs et les hommes d’état (politiciens et fonctionnaires). Les hommes d’état ont tendance à agir surtout dans leurs propres intérêts (la nature humaine est ainsi, les hommes agissent selon leurs propres intérêts).

          L’état sera toujours sous le contrôle d’être humains imparfaits. Des études ont montré que les gens au pouvoir ont tendance à en abuser. Ce n’est pas une question de bien ou de mal c’est juste de la psychologie humaine.

        • Les dirigeants de l’état auront toujours tendance à utiliser l’état à leurs fins. On ne peut rien y changer cela sera toujours comme cela. Voilà pourquoi plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption.
          Les socialistes n’ont toujours pas compris ceci: les gens contrôlant l’état (politiciens et hauts fonctionnaires) n’agissent pas uniquement dans l’intérêt général mais aussi dans leurs intérêts. Il est faux de croire que l’état défends toujours l’intérêt général.

    • Le Qatar a un système en rien libéral. Le Qatar a un système proche de l’esclavagisme moderne mues en place par l’état qatari. Ce sont les lois de ce pays qui font que les travailleurs sont exploités. Le libéralisme n’a rien à voir là dedans. Un travailleur étranger dans ce pays ne peut pas sortir du pays sans autorisation de l’employeur. C’est un système en rien libéral. L’état mets les employeurs en position de force pour pouvoir exploiter les travailleurs étrangers

      • oui bien sur et quand un code du travail protège les travailleurs pour éviter ces abus , ça aussi c’est pas libéral selon les libéraux….
        faudra se décider les libéraux!

        • L’esclavage existe grâce à l’état chose que vous êtes incapable de comprendre. La Suisse est un pays esclave

        • L’esclavage existe grâce à l’état chose que vous êtes incapable de comprendre. La Suisse est un pays esclavagiste ? Le code de travail suisse fait une trentaine de pages. Vous connaissez le salaire moyen d’un travailleur suisse ? Comparez le à celui d’un Francais. Après la Suisse a un niveau de vie plus élevée. Mais venez pas m’expliquer que les travailleurs suisses sont des esclaves exploités.
          Le problème au Qatar n’a rien à voir avec le code du travail mais avec le fait que l’état qatari fait des patrons des maîtres.

        • Une chose que vous semblez incapable de comprendre sur le marché du travail c’est qu’au plus il est rigible au plus il exclut certaines catégories (sous qualifiés, jeunes, immigrés,…) du marché du travail. La rigidité du marché du travail est une barrière à l’entrée du marché du travail. Rendre le marché du travail francais qui est déjà très rigide encore plus rigide aura comme conséquence d’exclure encore plus de gens du marché du travail. En France, l’exclusion d’une bonne partie de la population du marché du travail est l’un des problèmes majeurs.
          En France, le chômage massif est avant tout un chômage structurel.
          Qu’est ce qui explique le chomage de masse en France ? Il y a une multitudes de facteurs. Les trois principaux sont le coût du travail (taxation,…), la rigidité du marché du travail et la formation (ou le manque de formation) des travailleurs.
          Je ne comprends pas cette logique: mieux vaut avoir un chomeur qu’un travailleur pauvre. A cause de la protection des travailleurs en France, les jeunes et les personnes non qualifiés n’ont pas accès au marché du travail et sont au chômage. Pour moi, mieux faut être pauvre et travailler qu’être chômeur et pauvre. C’est mieux pour l’ensemble de la société (car le chômage a un coût élevé). Mais aussi pour les personnes concernés car le chômage nuit à la santé mentale et en plus, seul le travail permet à ces gens de monter dans l’échelle social, seul le travail peut leur donner espoir d’améliorer leur condition social. Avec un métier, ils peuvent acquérir nouvelles qualifications ce qui leur permet par après d’avoir un meilleur métier. Dans un situation de plein emploi,les salariés ont plus de pouvoir sur les employeurs. Ils peuvent le quitter facilement sans craindre de se retrouver au chômage. Je connais quelqu’un en GB qui a déjà changé trois fois d’employeurs pour avoir un meilleur salaire. Il est très content de vivre en GB.
          En France, la rigidité du travail crée un chômage de masse et ce chômage de masse donne énormément de pouvoir aux patrons car un travailleur sait que s’il est licencié, il aura peu de chances de retouver un nouvel emploi alors que dans un marché d’emploi flexible, les travailleurs savent que même s’ils sont licenciés, ils pourront trouver facilement n nouvel emploi. Dans un marché d’emploi flexible, vous pouvez quitter votre emploi s’il ne vous plait pas pour en trouver un meilleur.
          Je remarque juste une chose: les pays avec un marché d’emploi rigide comme le France voit les gens partir vers des pays où le marché d’emploi est bcp plus flexible (Grande Bretagne, Suisse, Australie,…). J’imagine que ces gens sont masos.
          Quand il y a trop de demande par rapport à l’offre (ce qui est le cas en cas de chomage massif), cela donne un grand pouvoir aux offreurs (autrement dit aux employeurs).

        • « faudra se décider les libéraux » vous ne savez même pas ce qu’est le libéralisme. Les libéraux se sont toujours opposés à l’esclavage. Toujours à tomber dans la caricature.

      • Le problème n’est pas la destruction d’emplois mais la création d’emplois. Que des emplois soient détruit n’est pas un problème en soi c’est quelque chose de normal. Le vrai problème de ce pays c’est que l’on ne crée pas assez d’emplois (à cause du matraquage fiscal, de l’éducation non adaptée, de la surréglementation, de la rigidité du travail,…).
        En France, quand une usine ferme, les ouvriers ne retrouvent pas de travail vu que l’on ne crée pas assez de travail mais dans un pays comme la suisse où on est dans une situation de plein emploi avec beaucoup de création d’emplois quand une usine ferme, il n’y a pas de problème en soi. Tout simplement parce que les ouvriers licenciés retrouvent très vite un travail. Là où en France en raison d’un nombre trop peu élevés de création d’emplois, les ouvriers ne retrouveront jamais d’emplois et resteront des années au chômage. Le socialisme fait que la fermeture d’une usine est un drame. Là où dans un pays libéral, cette fermeture n’aurait pas poser de problème vu que très vite les ouvriers auraient retrouvé un nouvel emploi.
        Les politiciens francais au lieu de vouloir garder à tout prix les emplois devraient réfléchir à comment créer des emplois.
        Comme disait Bastiat, il y a ce qu’on voit et ce qu’on voit pas. Ce texte est toujours d’actualité: http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html
        les socialistes sont prêt à sauver quelques centaines emplois au détriment de beaucoup d’autres emplois. Nationaliser l’usine fera fuir les investisseurs étrangers et par conséquent, il y aura encore moins de création d’emploi. De plus, l’argent publique dépensé dans cette usine aurait trouvé une meilleure utilisation ailleurs. Il s’agit de l’argent du contribuable qui aurait pu créer plus de richesses ailleurs. Cet argent aurait pu avoir une meilleur utilisation.

  • Bonjour à toutes et à tous,
    Il est vraiment urgent – et sain – de faire un peu d’explication concrète sur ces points : sans inégalités, pas de prospérité possible, tout simplement !
    https://www.contrepoints.org/2017/01/31/279420-lutte-contre-les-inegalites-comment
    Amitiés,
    Pierre

  • les riches construisent eux même leur patrimoine…….sauf les politiques qui construisent richesse et patrimoine via l’argent des contribuables ….donc sur notre dos et sans trop se fatiguer ….

    • oui et contre une foule en colère je suppose qu’il faudra faire intervenir l’armée pour protéger ce patrimoine 🙂
      pas bien d’aider un pauvre via l’Etat
      De meme qu’il est normal que les employés s’estiment lésés quand le boss se surpaye…
      Si vous avez l’esprit ouvert, regardez cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=oDQu_6PiAB4
      Si les libéraux ne voient toujours aucun problème ou à taxer untel de « jalousie social », soit ils sont idéologisés, soit des moutons. D’autant que ce sont les plus nantis qui se voient exemptés d’impots. On peut avoir un Etat le plus économique possible qu’il y aura toujours de l’évasion fiscale. Et plutot que de critiquer cette évasion fiscale, ça critique les « parasistes sociaux », les plus faibles d’entre nous.
      le libéralisme n’avouera jamais son penchant pour le darwinisme social…

      Et les riches devraient etre reconnaissants aux employés et à un tout qui leur permet de s’enrichir, du flic qui est là pour le protéger lui et son patrimoine (donc que le riche paye plus vu qu’il a davantage à protéger), jusqu’à l’éducation nationale qui lui a permis d’apprendre à parler et à compter, du chauffeur de bus ou du pilote de ligne qui l’a amené d’un point A à un point B.

      NB: et qu’on s’entende sur les riches. Je ne parle pas des millionnaires et meme pas de certains milliardaires. Il y a encore plus riche.

      • Bonjour Becurious, Bonjour à toutes et à tous,
        La « légende urbaine » des « 1% » est un peu fatigante à la longue …
        😉 🙂 😀
        https://www.linkedin.com/pulse/partageons-efficacement-notre-épargne-pierre-tarissi
        Amitiés,
        Pierre

      • « ..jusqu’à l’éducation nationale qui lui a permis d’apprendre à parler et à compter, »

        Vous m’avez fait bien rire, Soiscurieux

      • « pas bien d’aider un pauvre via l’Etat »

        L’état n’est pas capable d’aider les pauvres.
        En France, la très grande majorité des transfères sociaux se font sur les prélèvement obligatoires dont l’assiette est la masse salariale des entreprises.
        Ce sont donc les salariés du privé qui finance le modèle sociale français, pas l’état.

      • http://www.zerohedge.com/news/2014-11-18/60-households-get-more-benefits-they-pay-taxes
        Aux US, 60% recoivent plus en aides de l’Etats qu’ils ne paient en impots, 20% sont neutres, les 20% restants payant la totalite du systeme de redistribution et des depenses de l’Etat federal.
        Que 80% ne paient rien pour les services qu’ils recoivent de l’Etat – justice, police, armee, santé, education… est-ce normal? faudrait-il augmenter le nombre d’assiste encore plus pour que la societe soit juste? faudrait-il que seuls 10%, voire 1%, paient pour tous les autres?

      • Pour faire parti des 1% les plus riches de la planète, il faut avoir un revenu net de 34,000$ par personne.
        un français sur deux fait partie des 10% les plus riches de la planète.https://ordrespontane.blogspot.be/2016/04/la-moitie-des-francais-sont-plus-riches.html?m=1

      • Je parle de 34 000 dollars par an. Autrement dit une bonne partie des classes moyennes françaises font partie du fameux 1% à l’échelle mondiale.
        le site web Global Rich List ( http://www.globalrichlist.com/ ) permet d’évaluer sa richesse personnelle au niveau mondial. On peut ainsi voir que la limite pour faire partie du 1 % des personnes les plus riches du monde n’est pas très élevée.

      • on ne paye pas des impôts en fonction des services que l’on utilise. au contraire, ceux qui payent le moins d’impôts (voir pas d’impôts du tout) sont ceux qui utilisent en général le plus les services publiques, sont ceux qui profitent le plus de l’état (le meilleur exemple c’est les politiciens). les gens qui payent des impôts donnent plus d’argent à l’état que l’état leur donne de services. donc ils se font voler. ceux qui payent le plus d’impôts profitent en général moins des services publiques que les autres.

        Renseignez vous un peu. Les études de victimologie montrent que les premières victimes de la criminalité viennent des classes populaires. Ce ne sont pas les riches qui sont les plus victimes de la criminalité. En plus les dépenses publiques concernant la sécurité ( police, armée,…) ne représente pas grand chose dans le budget de l’état français ( compris dans le sens large).

        Beaucoup de riches préfèrent mettre leurs enfants dans le privé vu le niveau moyen de l’éducation nationale.

      • L’impôt est prélevé en fonction d’une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l’impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l’encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l’être humain et la propriété de l’individu. D’après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. L’impôt fondé sur le principe de la justice sociale et de la réduction des inégalités donne lieu aux spoliations les plus injustes. L’impôt n’a qu’un but: détourner l’argent des poches des citoyens (sujets), vers leurs élus (maîtres). L’État s’accapare de larges parts des ressources des citoyens, les laissant souvent dans une misère qui forcément fait d’eux une clientèle toute trouvée.

        Que fait l’impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l’épargne, pour l’employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l’épargne. Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. L’État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l’impôt, l’État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.

      • Les investissements ne représentent que 8% des sommes dépensées par l’état chaque année. Le reste, c’est 36% de social, 36 % de frais de fonctionnement pour faire tourner la machine étatique (en particulier les traitements des fonctionnaires). Par conséquent, les « services » que donne l’état, ne correspondent qu’à 8% de ce que m’extorque ce dernier.

        « Ainsi, 10% des foyers fiscaux (les 3,67 millions les plus aisés) ont payé 67% de l’impôt sur le revenu en 2013… »
        http://www.lefigaro.fr/impots/2014/12/02/05003-20141202ARTFIG00444-36700-menages-ont-paye-10-de-l-impot-sur-le-revenu-en-2013.php

        • Voici les chiffres de l’INSEE pour l’année 2013.
          Dépenses publiques : 1 176 milliards d’euros
          Dont
          Dépenses de fonctionnement : 398 milliards d’euros
          Prestations sociales : 542 milliards d’euros
          Investissement : 65 milliards d’euros
          Source
          INSEE Dépenses et recettes des administrations publiques
          http://img15.hostingpics.net/pics/787652INSEE20122013.pn

        • Les chiffres que j’ai cité étaient de mémoire. Donc désolé si je me suis trompé.
          Voilà les vrais chiffres (en reprenant les chiffres de l’INSEE pour 2013):
          frais de fonctionnement: 33.84%
          prestations sociales: 46.09%
          investissement: 5.53%
          Intérêts de la dette: 4.76%
          Autre transfert et subvention: 9.95%
          L’état francais est composé de l ‘administration publique centrale (état au sens administratif du terme), l’administration publique locale (collectivités territoriales) et de l’administration de sécurité sociale.
          Si on regarde juste pour l’administration publique centrale et pour l’administration publique locale, on voit que les frais de fonctionnement sont énormes. Pour l’administration publique centrale c’est 37% tandis que pour l’administration publique locale c’est 52 %.Les frais de fonctionnement pour l’administration publique locale sont juste catastrophiques. Tout cela à cause du clientélisme régnant dans les collectivités territoriales.

          http://economiepolitique.org/evolution-et-repartition-des-depenses-publiques-en-france/

        • Chiffres datant de 2005 (donc assez vieux) mais toujours intéressant à lire pour comprendre la répartition des dépenses publiques en France: https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280850

        • A lire: https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383672?sommaire=2383694
          Les étatistes francais veulent nous enfumer mais quand on regarde le fonctionnement des dépenses publiques en France, on comprends très vite que l’état francais dépense énormément d’argent là où ce n’est pas nécessaire. Oser dire que l’on ne peut pas réduire les dépenses publiques en France parce qu’après on aura plus de routes, plus de police, c’est juste des conneries. Il suffit de s’attaquer aux privilèges des fonctionnaires, d’en finir avec le clientélisme, de diminuer l’assistanat et de supprimer les subventions inutiles (aux syndicats, à la culture, aux médias,…) pour diminuer les dépenses publiques à 45 %. On pourrait même augmenter les dépenses publiques régaliennes (justice, police,…).
          Le meilleur moyen de réduire les dépenses publiques dans ce pays c’est diminuer le périmètre de l’état autrement dit faire que l’état se concentrent sur ses fonctions nécessaires et qu’il arrête de se mêler de tout. L’état francais s’occupe de pleins de fonctions inutiles qui seraient bien mieux gérer par le privé.
          Pour diminuer les dépenses publiques, il faut en finir avec les privilèges des fonctionnaires. Pour cela rien de plus simple faire comme la suède ou la suisse: supprimer le statut de fonctionnaire. Les fonctionnaires deviennent des travailleurs comme les autres. Ils ont des contrat comme dans le privé. Seuls certains fonctionnaires spécifiques (je pense aux magistrats ou aux militaires) méritent un statut spécifique. Au sinon, le statut de fonctionnaire est désuète. Il est temps de le supprimer. Les pays qui ont fait cela se portent bien mieux aujourd’hui.

      • le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. Personne ne me laisse le choix. Vous trouvez cela normal de payer pour des choses que je n’utilise pas ?? je n’utilise pas tous les services publics que je finance par mes impôts. Trouvez vous normal qu’en France et dans beaucoup d’autres pays, une partie de la population est persécutée par les impôts tout cela pour financer la clientèle électorale des partis politiques ? Quand la mafia rackette des commercants, elle offre bien un service en échange (une protection contre tous les criminels). Est ce que cela légitime le racket de la mafia ?? L’impôt c’est du vol et c’est immoral mais il faut être réaliste: l’impôt est quelque chose de nécessaire (même si c’est immoral), il faut un état minimum qui assure les fonctions régaliennes.

        De même, je suis contre l’état providence mais pour un filet minimum de survie pour permettre aux gens dans une situation difficile de survivre.

      • la solidarité n’existe que si elle est volontaire. la solidarité forcée des socialistes s’est du vol.

      • La solidarité c’est qui permettre et aider tout un chacun de se réaliser dans la vie, donc à devenir autonome.
        Par conséquent ce n’est pas uniquement en dépensant de l’argent qu’on va retirer d’on ne sait où, et en édictant des règles qui disent quoi faire ou pas, qu’on aide les gens à devenir autonomes.
        Il faut donc bien analysé aux cas par cas, trouver des solutions individualisées et il faut que les gens concernées y mettent du leur.

      • On veut combattre les inégalités au nom de la justice sociale qui est un mythe
        « Social » est devenu en quelques années, le mot fourre-tout de la langue politique française. Tout est social : la politique, les enjeux, la misère, les drames, la détresse, le mouvement, la souffrance et… la justice. Cette dérive n’est pas innocente. Dans le meilleur des cas, elle ne rajoute rien d’utile à la signification du mot affublé d’un « social » ; dans de nombreux cas, elle en transforme radicalement le sens tout en bénéficiant de son aura. Justice sociale appartient à cette dernière catégorie.
        Dans le langage parlé, le terme « justice sociale » est d’abord ambigu. Si la justice sociale c’est de permettre aux plus modestes d’avoir un accès à l’instruction, à la santé, à la retraite, alors le libéralisme est le meilleur allié, et de loin, de la justice sociale. La liberté et la propriété sont le meilleur moyen pour produire en masse ce dont les hommes, y compris les plus modestes, ont besoin pour vivre bien. La définition politique de « justice sociale » va, quant à elle, dans une direction très différente. La justice sociale est alors une norme supérieure écrasant la justice « simple » au nom de laquelle l’État peut légitimement tenter de fixer la place de chacun dans la société.
        Chez les penseurs antiques, la justice n’est pas une situation donnée, un état de choses fixe, c’est d’abord une vertu individuelle. Une action consciente est juste ou injuste, un objet inanimé ne peut pas être juste ou injuste. Une pluie estivale peut être plutôt bonne ou plutôt mauvaise pour une récolte, elle n’est ni juste ni injuste, sauf à retourner dans la pensée animiste donnant aux forces de la nature des intentions. Par raccourci de langage, on dit ensuite qu’une loi est juste ou injuste selon qu’elle encourage ou décourage une action juste ou injuste.
        S’appuyant sur cette tradition, la justice consiste alors à protéger les droits naturels de chaque individu (liberté, propriété, sécurité), à faire respecter les engagements et à dédommager les victimes en cas de violation des droits naturels. La justice est donc d’abord « restauratrice », elle permet de rétablir un équilibre qui a été rompu.
        Quelqu’un a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas (vol). Quelqu’un n’a pas tenu un de ses engagements (rupture d’un contrat). Quelqu’un a une responsabilité dans la violation des droits naturels d’un autre (accident, agression). La justice rétablit l’équilibre rompu. Elle oblige le coupable à dédommager la victime, et elle sanctionne le coupable.
        Cette définition classique se retrouve d’ailleurs dans toutes les oeuvres populaires. La veuve et l’orphelin ne demandaient pas la justice sociale, mais la justice. Le héros punissait le méchant – lui faisait assumer ses responsabilités – et restituait le butin aux victimes, il ne prenait pas aux puissants leur dû ni ne leur faisait assumer des responsabilités qui n’étaient pas les leurs en vue d’une image donnée de la société. Les Robin des Bois ou les Zorro ne défendaient pas la justice sociale, mais la Justice.
        Dans ce contexte, une société n’est donc pas juste parce qu’elle a un aspect donné, un état des choses fixe, mais parce qu’elle est régie par des lois justes, quel que soit l’aspect que l’application de ces lois justes lui donne ensuite.
        Le concept de justice sociale inverse complètement cette hiérarchie. La société n’est pas juste parce qu’elle est régie par des lois justes, elle est juste parce qu’elle a un aspect donné (égalité des revenus, ou des capacités ou des opportunités), aspect donné quelles que soient les lois qui ont permis de parvenir à cette situation.
        La justice sociale viole les principes de justice. Pour que l’apparence de la société soit ceci plutôt que cela, la place des individus doit être fixée – ou a minima favorisée ou défavorisée. C’est-à-dire que les lois ne doivent plus être justes, sans autre objectif que rendre à chacun son dû ou ses responsabilités, mais forgées en vue d’un objectif précis sur la situation des individus après l’application de la loi, sans considération particulière pour les responsabilités ou les droits de chacun.
        La justice sociale, pour exister, doit ainsi violer la justice. Elle doit prendre à Pierre pour donner à Paul, sans considération sur le fait que Pierre n’a jamais violé les droits naturels de Paul, n’a jamais rompu un contrat avec Paul, sans même que Pierre ne connaisse Paul. Pierre devient un moyen, au service de la justice sociale.
        Cela a plusieurs conséquences.
        Les principes de Justice permettent aux hommes de vivre en société, sans craindre pour leur sécurité ; ils permettent aux hommes d’échanger, de coopérer sans violence, ni incertitude. La justice sociale, en abîmant les principes de justice, détruit donc la source même de la société harmonieuse, les échanges justes entre individus égaux en droit.
        D’autre part, le « social » devient une sorte de nouvelle exigence morale, supérieure à la justice ou à la bonté. Un individu soucieux de respecter les principes de justice peut ainsi n’avoir aucune conscience sociale. Dans le même temps, on peut violer ces principes de justice au nom de cette nouvelle exigence morale majeure. Ainsi, brûler la voiture de son voisin pourrait ne pas être condamnable puisque ce ne serait que l’expression d’une révolte sociale.
        Désormais, les individus ne doivent pas agir avec justice ou bonté envers les autres, mais agir pour le bien d’une autre entité, manifestement distincte des individus et des liens qu’ils créent entre eux : la société.
        La justice sociale permettrait donc de construire une société « juste » sans individus justes – c’est inutile, ce qui compte c’est la place et les moyens de chacun dans la société – ni règles justes – cela empêcherait la justice sociale de passer.
        La justice sociale n’est donc ni « juste », ni « sociale ». Elle n’est qu’un prétexte pour augmenter le pouvoir de l’État et de la classe politique, contre les individus, contre la justice, et contre la société.

      • L’économiste Milton Friedman qui a consacré sa vie à démontrer de façon empirique que les programmes gouvernementaux sont invariablement inefficaces, explique qu’il y a quatre façons de dépenser de l’argent:
        1- Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez.
        2- Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment).
        3- Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.
        4- Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance.
        Avec les individus, ce sera invariablement les trois premiers qui primeront. Pour les gouvernements, c’est pratiquement exclusivement la quatrième méthode qui prime. C’est pour ça que pratiquement tous les programmes gouvernementaux aboutiront inévitablement avec des dépassements de coûts, du gaspillage et de la corruption.

      • Plusieurs questions à se poser: Tous les « services » rendus par l’État sont-ils nécessaires? Sont-ils rendus à un coût optimal? Et les fonctions régaliennes sont-elles bien remplies?

        Regardez un peu les dépenses publiques et la place que prenne les fonctions régaliennes (justice, police, routes, défense,..) dans les dépenses de l’état. Vous verriez que la majorité des dépenses publiques sont faites dans des domaines non régaliens

      • Le socialisme est basé sur le vol des richessses. Rien d’étonnant que les socialistes en profitent pour s’en mettre dans la poche. Soi disant les socialistes volent les riches ( riches pour les socialistes ça comprends aussi les classes moyennes ce qu’ils évitent soigneusement de dire) pour redonner aux pauvres. Le problème de cette logique c’est que l’on détruit les richesses. On incite les gens à ne pas s’enrichir, on transforme les pauvres en assistés au lieu de les inciter à devenir plus riches. Et puis taxer les riches n’est jamais suffisant alors on taxe les classes moyennes. Au final c’est elles qui payent le plus. Lors de ce vol des richessses les socialistes ont la fâcheuse habitude à se servir au passage. Redistribuer les richesses n’est qu’un euphémisme pour dire voler les richesses pour financer ses électeurs et se servir au passage.
        L’une des principales causes de la montée des inégalités dans les pays riches s’est l’immigration. Des études ont déjà montré notamment en Suède que sans l’immigration il n’y a pas de montée des inégalités. Alors franchement quel logique il y a prôné une immigration massive et a s’offusquer d’une montée des inégalités. C’est absurde. Pour moi, la lutte contre les inégalités n’est qu’un prétexte pour prôner la haine des riches. Le socialisme est motivé par l’envie et la jalousie. Les socialistes sont jaloux des riches. Marrant les socialistes préfèrent lutter contre les inégalités que contre la pauvreté. Les inégalités sont plus intolérable que la pauvreté. Vu que les socialistes ne savent pas comment régler le problème de la pauvreté ils préfèrent s’occuper des inégalités quitte à créer plus de pauvreté

      • Votre vidéo n’est que propagande aller lire mes commentaires en dessous de cet article: http://www.emploi-2017.org/cinq-mythes-a-propos-des-inegalites,a0781.html ( il s’agit de l’article original publié ici).
        Mes différents liens montrent que les riches sont des entrepreneurs créant des richesses et des emplois. Ce ne sont pas des héritiers ou des rentiers. Il y a une très grande mobilité au sein des riches et du fameux 1%. Pour faire parti du 1%, il ne faut pas être ultra riches. Les politiciens ou intellectuels ( mélenchon, Piketty, Hollande,….) critiquant le 1% en font parti. Autrement dit ils se critiquent eux-mêmes. Les politiciens de gauche vont parti du 1%.
        Lisez aussi mes commentaires en dessous de cet article sur contrepoints. Je montre que les résultats des études sur les inégalités sont faussées par différents facteurs (âge, transfert sociaux,….).

      • La solution: taxer les riches pour redonner aux pauvres a été essayé maintes et maintes fois ça toujours été un échec. Il suffit de voir ce qui s’est passé avec Hollande. Taxer plus les riches c’est pousser les gens à moins s’enrichir et cela incite aussi les riches à partir dans un autre pays. Taxer les riches c’est une recette qui rapporte politiquement mais qui économiquement nuit à tout le monde.
        Ça se serait s’il suffisait de prendre l’argent des riches pour améliorer le sort des plus pauvres. Les mesures anti riches finissent toujours par être reporté sur les classes moyennes. Les classes moyennes sont en général les vrais perdantes des mesures anti riches. Car une fois qu’il n’y a plus de riches ( vu qu’ils ont parti ou ont vu leurs revenus fondre) on est obligé de faire payer la classe moyenne.
        Les socialistes dans votre genre entretiennent la confusion sur ce qu’est un riche et sur qui fait parti du 1% tout ça au détriment de la classe moyenne.
        Les études prouvent l’efficacité de la flat tax par rapport à l’impôt progressif.

      • Quand une taxation marginale excessive incite les individus les plus riches à partir, ou du moins à exiler leur argent, les gouvernants dispendieux n’ont pas d’autre choix que de pressurer un peu plus les classes moyennes. Même le FMI, pourtant peu favorable à la flat tax , a reconnu que son adoption en Russie et dans les pays de l’Est avait effectivement augmenté la part du fardeau fiscal payé par les « riches » et les entreprises.
        http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2005/wp0516.pdf

      • http://www.iea.org.uk/events/a-discussion-with-alvin-rabushka-the-flat-tax-a-fair-simple-and-transparent-reform

        En vérité, il n’existe aucun argument économique contre la flat tax qui a prouvé son efficacité. L’opposition à la flat tax est purement idéologique et ce refus se fait au détriment de tous y compris des plus pauvres

      • Dire que les riches payent moins d’impôts est faux. Les riches ne sont pas exonérés d’impôts. http://contribuables.aubagne.over-blog.com/2014/11/les-riches-doivent-etre-chaties.html

      • La justice sociale est un anticoncept (qui empêche de comprendre le réel).
        http://www.lumiere101.com/2011/02/09/la-pretendue-justice-sociale/

      • Par évasion fiscale, vous entendez la fraude fiscale ou l’optimisation fiscale ? Il me semble que vous parlez de l’optimisation fiscale qui rappelons le est légal contrairement à la fraude fiscale qui est illégale. L’optimisation fiscale s’est mettre en place un système permettant de payer moins d’impôts tout en restant dans la légalité. L’optimisation fiscale est surtout pratiquée par les grosses entreprises bien plus que par les riches.
        Ce qui rends possible l’optimisation fiscal c’est la complexité du système fiscal. Donc, pour réduire grandement l’optimisation fiscal, il faudrait avoir un système fiscal simple avec des impôts bas. Ce que refusent de faire nos politiciens qui sont les principaux responsables de cette pratique. Ce sont eux qui en complexifiant sans cesse le système fiscal permettent l’optimisation fiscal. D’ailleurs, la plupart des Francais aussi refusent d’avoir un système fiscal simple. Je crois que très peu de personnes en France sont prêts à adopter la flat tax. Pourtant, il est indéniable que la flat tax est une excellente chose pour l’économie. Il y a suffisamment d’exemples montrant les bienfaits de la flat tax (et ce qu arrrivent aux pays l’abandonnant). D’ailleurs, il est intéressant de voir que l’argumentation des opposants de la flat tax n’est pas du tout économique mais moral (comme quoi, ils seraient scandaleux qu’un riche paye le même taux d’impôt qu’un pauvre). Ils sont prêts à nuire à l’économie de notre pays (et à l’ensemble de la population) par égalitarisme.
        Personnellement, je suis pour réformer le système fiscal en le simplifiant et en mettant des impôts bas de tel sorte que l’optimisation fiscal serait grandement réduit mais je doute que ces réformes seront mises en place un jour. Alors, à partir du moment où on vit dans e système actuel, je ne vois pas en quoi il est immoral de vouloir payer moins d’impôts surtout si on ne fait que respecter la loi. C’est même plutôt naturelle. Moi aussi, si j’étais riche ou si je dirigeais une multinationale, je pratiquerais l’optimisation fiscal. Il est même naturel pour une entreprise qui a les moyens de pratiquer l’optimisation fiscal de le faire. Une entreprise est là pour être efficace, pour être rentable.
        Ce qui me gêne profondément dans l’optimisation fiscal c’est que c’est injuste vis à vis de ceux qui n’ont pas les moyens de le pratiquer. Cela fausse la concurrence entre les multinationales qui ont les moyens de le faire et les PME n’ayant pas moyen de le pratiquer. Cependant, pour moi, le responsable de la situation c’est l’Etat c’est lui qui en complexifiant le système fiscal permet des failles dans le système. Il est normal que ceux ayant les moyens profitent de ces failles.
        Ce que je trouve assez drôle c’est que ceux qui s’insurgent le plus contre l’optimisation fiscal (les gauchistes) sont aussi ceux qui sont pour une politique causant cette optimisation càd qu’ils veulent tjs plus d’impôts et tjs plus complexifier le système fiscal. Il y a un problème de logique.
        D’ailleurs, il est aussi marrant de voir que les gauchistes refusent de mettre en place certains outils très utiles pour lutter contre la criminalité en col blanc. A savoir, ils refusent la transaction pénale pourtant très utile pour lutter contre cette criminalité. http://www.lopinion.fr/edition/economie/transaction-penale-recul-coupable-gouvernement-dans-lutte-anti-99769?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_content=content&utm_campaign=cm
        Ce qu’ils ne se rendent pas compte, c’est que la criminalité financière (et de manière plus large, l’atteinte au bien) n’est jamais puni dans les faits par de la prison sauf si récidive (en tout cas en Belgique mas je doute que cela soit fort différent en France). Un criminel en col blanc prendra de la prison avec sursis (à condition qu’il soit condamné car étant donné la complexité de ses affaires, les criminels en col blanc s’en sortent soit grâce au délai de prescription soit du délai raisonnable).
        Alors, autant frapper là où cela fait mal à savoir le portefeuille.

      • Il faut regarder les choses de manière plus large. Ce qui se passe dans le domaine fiscal avec l’optimisation fiscal existe partout où il y a une réglementation. Les entreprises qui ont les moyens de se payer de bons avocats (multinationales) contournent ces réglementations grâce à leurs avocats et utilisent ces réglementations à leurs avantages. La réglementation avantage systématiquement les multinationales aux PME car elles ont les moyens de se payer des avocats.
        Il a clairement une différence entre ceux qui peuvent échapper aux réglementations parce qu’ils ont les moyens et ceux qui subissent de plein fouet ses réglementations parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer des avocats.
        Je ne parle même pas du fait que les multinationales ont les moyens de faire du lobbying sur les politiciens pour que les réglementations les avantagent.
        La réglementation tends à fausser la concurrence en donnant un avantage aux multinationales.
        C’est pour cela qu’il faut une réglementation simple pas trop complexe et surtout ne pas trop réglementer. En Europe (et enore plus en France), on a la manie de tout réglementer. Cela en devient risible.

      • La fin des paradis fiscaux serait un désastre pour la France: en effet, aujourd’hui, les multinationales grâce aux paradis fiscaux investissent en France car elles peuvent contourner la fiscalité élevée en France mais s’il y a pas de paradis fiscaux, les multinationales iront là où l’imposition est la plus basse. Autrement dit, elles quitteront massivement la France pour s’installer ailleurs à moins que la France baisse massivement ses impôts.
        La fin des paradis fiscaux entraînera une concurrence fiscale entre les Etats. Les états à fortes fiscalités payeront très cher la fin des paradis fiscaux.

        La concurrence fiscale entre états existe déjà…. depuis le moyen âge. Cependant, la disparition des paradis fiscaux entraînera une augmentation sans précédent de la concurrence fiscale entre états. Si les multinationales sont obligés de payer leurs impôts là où elles sont effectivement installées. Vous pouvez être sûr qu’elles s’installeront dans les pays à faible imposition.
        Le jour où les étatistes arriveront à piger que ceux qui payent de manière effective les impôts des méchantes multinationales ce sont les clients et les travailleurs. Si les multinationales doivent payer plus d’impôts, les clients et les travailleurs trinqueront pour cela. Je trouve très hypocrite tous ces gens critiquant les multinationales pratiquant l’évasion fiscale tout en étant très content d’acheter les produits de ces multinationales à bas prix.

      • L’impôt des sociétés est payé de manière indirecte par le client et le travailleur.

      • il faut lire « La France injuste : 1975-2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus » de Timothy Smith qui est social démocrate, celui ci démontre comment le modèle social francais loin d’être redistributif envers les plus pauvres sert à certaines catégories de personnes (notamment les fonctionnaires). Cet ouvrage démontre, dans une perspective de centre gauche, que le modèle français est : premièrement, de manière générale, non redistributif envers les pauvres ; deuxièmement, il est lui-même la cause principale du chômage ; troisièmement, il est injuste pour les jeunes, les femmes, les immigrés et leurs descendants ; enfin, quatrièmement, il est intenable financièrement.
        Comme quoi, il n’y a pas que des libéraux pour critiquer le modèle social francais.

        « On peut avoir un Etat le plus économique possible qu’il y aura toujours de l’évasion fiscal » En effet seulement plus il y a un matraquage fiscal plus il y aura de l’évasion fiscal et de la fraude fiscal. Maintenant, cela existera toujours mais le niveau d’évasion fiscal et de fraude fiscal variera énormément selon le niveau de matraquage fiscal. C’est comme la criminalité. Il n’y a aucun pays au monde où la criminalité n’existe pas mais elle varie énormément selon les pays.
        Quand l’état vous prends 80 % de ce que vous gagnez, vous aurez beaucoup plus facilement tendance à frauder le fisc que si l’état vous prends 20 %.
        A noter que la fraude fiscale permet à certains secteurs économiques (je pense à l’horeca) de survivre dans les pays fortement imposées (comme la Belgique ou la France). Dans certains secteurs d’activité, s’il n’y avait pas la fraude fiscale, la plupart des entreprises du secteur feraient faillite. Ce qui veut dire que les travailleurs seront au chômage ce qui coûtera de l’argent à l’état.

        Manifestement, vous ne savez pas faire la différence entre un coût et un manque à gagner. Les assistés coûtent à l’état, là où l’évasion fiscale est un manque à gagner. La différence morale entre quelqu’un vivant de l’assistanat et quelqu’un pratiquant l’évasion fiscale. C’est que l’assisté vit de l’argent des autres. Il ne vit pas de son argent mais de celui d’autrui. Ceux qui profitent du système social généreux ne sont ni plus ni moins que des voleurs. Ils volent l’argent des autres. Et croyez moi les profiteurs professionnels qui profite abusivement du système, il y en a pas mal (comme par hasard, ce sont toujours les mêmes. Je n’en dirai pas plus pour ne pas être traité de raciste). A noter que je ne dis pas que tous les gens vivant de l’aide sociale sont des profiteurs. Certains ont des raisons valables d’être dans cette situation. De plus, il y a toute une catégorie de personnes vivant de l’assistanat à cause du système. L’état les pousse à être des assistés. Voir un excellent témoignage sur le sujet: https://www.contrepoints.org/2017/04/26/287719-cest-letat-pousse-a-lassistanat
        Les parasites vivant au crochet de l’état ne sont pas spécialement les personnes les plus vulnérables. Typiquement les politiciens et une partie des fonctionnaires (je ne dis pas tous les fonctionnaires). par exemple, en France, il n’est pas rare que les logements sociaux soient attribués selon des critères politiques (on donne un logement social à tel proche du maire).
        La personne faisant l’évasion fiscale ne vole personne. A moins d’être fasciste et de considérer que l’individu n’est rien face à l’état et que ce que produit l’individu revient à l’état.
        L’impôt n’est rien d’autre qu’une forme de racket. (Je reconnais la nécessité de l’impôt mais pas la moralité). Qu’y a t il d’immoral à échapper à l’impôt ? Surtout quand on voit le matraquage fiscal dans ce pays. L’individu fraudant le fisc ne vole personne, il garde juste ce qu’il a légitiment gagner pour lui au lieu de le donner au fisc. De plus, quand quelqu’un fait de l’évasion fiscale (que ce soit de la fraude ou de l’optimisation), il n’échappe jamais complètement à l’impôt (compris dans le sens large). Il payera toujours différentes impôts et taxes à l’état. Par exemple, quand il achètera quelque chose, il paiera la TVA. Il paiera une taxe habitation……

      • On s’apercoit que plus un pays est socialiste plus il y a d’économie souterraine. Le dirigisme économique a pour conséquences de pousser les gens dans l’économie souterraine. D’ailleurs, souvent les pays socialistes ont besoin de l’économie souterraine pour vivre. Un merveilleux exemple: le Venezuela. Ce pays est aujourd’hui au bord de l’effondrement. Pourtant, sans le marché noir, la situation serait bien pire.
        Pour l’évasion fiscale c’est le même principe. Plus il y a de matraquage fiscal, plus il y a d’évasion fiscal. Et aussi paradoxal que cela puisse paraitre l’évasion fiscal permets justement aux pays pratiquant le matraquage fiscal de vivre.C’est ce que j’ai expliqué plus haut dans mon commentaire sur les paradis fiscaux. Une bonne partie des entreprises délocaliseraient le travail hors de France s’ils devaient payer le taux normal d’impôt. Et cela va plus: certaines entreprises seraient dans une situation financière très difficile si elles ne faisaient pas d’évasion fiscal, elles devraient engager moins de personnes voire licencier ou carrément fermer. Que ferait un secteur comme l’horeca sans le travail au noir ? Il y aurait énormément de faillites sans cela.
        Quand un riche fait de l’évasion fiscal, ce n’est pas de l’argent perdu. En général, il ne laisse pas cet argent sur un compte en banque. Il faut arrêter avec le mythe les riches sont l’oncle piscou. Le riche va utilisé cet argent soit en l’investissant soit en consommant. Autrement dit, cet argent fera tourné l’économie malgré que le riche ait fait de l’évasion fiscal. Renseignez vous sur la théorie du ruissellement. http://ordrespontane.blogspot.be/2013/05/la-theorie-du-ruisselement.html

      • Ce qui n’est jamais expliqué, c’est que la richesse dépend du flux et non de la masse. Comme l’électricité, s’il n’y a pas de différence de potentiel,il n’y a pas d’énergie, et plus il y en a plus le cycle économique est dynamique.
        Donnez un million€ à un million de personnes, c’est un million de pauvres. Donnez les a 10, vous créez de l’activité et de la répartition de richesse, tout en l’augmentant.
        Renseignez vous sur l’équation de Friedman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
        La richesse vient de l’échange, pas du travail. En reprenant l’analogie avec l’électricité, la propriété est l’équivalent du potentiel et l’échange équivaut à l’intensité. La composante des deux indiquant la « puissance » économique.
        La répartition de richesse est opérée par l’échange et pour cela, il faut qu’il y ait une répartition inégale, sinon c’est l’appauvrissement généralisé et la sclérose de l’économie.

  • Rho, pourquoi l’article s’arrete en si bon chemin ?
    Vu le titre, je m’attendais à lire l’analyse sur ces 5 points.

    Est-ce que ça annonce une série d’articles détaillés ici sur Contrepoints ?

  • je vois les choses différemment..ou bien vous me démontrez que les riches s’enrichissent en lésant les autres..les riches sont alors des salauds et les gens lésés peuvent alors demander réparation et ou bien non et alors les riches sont avant tout des exemples à suivre et dont les richesses vont forcement bénéficier aux autres … via leurs investissements et leur dépenses.

    prendre une certaine somme à des riches méritants pour donner à des pauvres n’est pas a priori le rôle d’un état..
    la question est toujours la même…si vous estimez que les inégalités doivent être effacées…fort bien…de combien et pourquoi?
    faut il prendre 6,7 % donner 341 euros parmois aux plus pauvres? Je vous en prie expliquez comment doit on quantitativement traiter les inégalités de revenus. parce que sinon…vous pourrez TOUJOURS dire que les inégalités de revenus sont choquantes.

  • Les résultats des études sur les inégalités sont faussées car elles ne tiennent pas compte de certains facteurs notamment les transferts sociaux, l’âge des enquêtés ( un jeune travailleur aura toujours un patrimoine bien moindre qu’un travailleur en fin de carrière), l’immigration massive ( la principale cause des montées des inégalités dans les pays développés). http://www.emploi-2017.org/usa-enrichir-les-pauvres-accroit-il-les-inegalites,a0473.html

  • Tous les égalitaristes perdent toute crédibilité quand on voit qu’ils passent sous silence le rôle joué par l’état dans la montée des inégalités. Par exemple, les banques centrales jouent un grande rôle dans la montée des inégalités expliquée ici
    http://davidstockmanscontracorner.com/how-central-banks-cause-income-inequality-mises-org/
    Pourtant, les gauchistes ne parlent jamais de cela. Cela me fait marré tous les gauchistes qui sont immigrationnistes et qui sont favorable aux QE: les QE creusent les inégalités tout comme l’immigration dans les pays riches accroissent les inégalités dans ces pays. C’est incohérent de défendre l’immigration puis reprocher qu’il y a trop d’inégalités dans notre pays.

  • http://www.emploi-2017.org/quel-lien-entre-immigration-et-inegalites,a0478.html L’université de Linnæus a démontré que sans l’immigration les inégalités n’avaient pas augmenté en Suède. Je pense que dans bcp de pays riches, si on faisait de tels études, on arriverait à de tels résultats à savoir que sans l’immigration, il n’y a pas eu d’augmentation des inégalités.
    Attention, ce n’est pas pour cela qu’il faut être contre l’immigration. De nombreuses études ont montré le bienfait de l’immigration au niveau économique notamment les études du PNUD, de l’OCDE ou encore pour la France de l’université de Lille.

  • Le problème vient du fait que les socialistes ont tellement influencé les gens avec les inégalités sociales. ils ont fait des inégalités sociales un problème majeur d’aujourd’hui alors que le vrai problème vient de la pauvreté et non pas des inégalités sociales. les libéraux s’occupent du problème de la pauvreté mais pas de la lutte contre les inégalités car les libéraux sont pour l’égalité de droit. or l’égalitarisme s’oppose aux inégalités de droit. l’égalitarisme sous ses airs de bons sentiments charitables n’est que motivé par la jalousie et l’envie. http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux

    Ce que je trouve marrant c’est que les gens qui veulent combattre les inégalités ne parlent jamais de la mobilité sociale. que faut il mieux vivre dans un pays certes où il y a plus d’égalité sociale mais où les pauvres n’ont aucune chance de changer de classes sociales, de devenir riches. ils sont condamnés à rester des assistés toute leur vie, à dépendre de l’aide sociale. ou bien vivre dans pays où il y a plus d’inégalité mais où il y a une grande mobilité sociale, càd que les pauvres peuvent devenir plus riches, passer dans une autre classe. dans ce genre de société, le mérité personnel importe beaucoup plus et conditionne beaucoup plus notre condition sociale ?? perso, je préfère la seconde option que je trouve plus juste à la première. or comme par hasard, plus un pays est socialiste moins il y a de mobilité sociale. les économistes qui combattent les inégalités ne s’intéressent jamais aux effets secondaires négatifs qu’entraine leurs solutions pour lutter contre les inégalités. or la lutte contre les inégalités mènent en un appauvrissement général (y compris des pauvres). de manière plus général, l’égalitarisme mène au nivellement vers le bas ( regardez les politiques désastrueuses mises en place dans l’enseignement pour lutter contre les inégalités qui mènent à un abaissement général du niveau de l’enseignement). sans oublié le fait que la lutte contre les inégalités nuisent à la mobilité sociale.
    Imaginons qu’on est d’accord que les inégalités sociales sont un vrai problème. il y a plusieurs questions à se poser. 1 est ce que les inégalités s’accroissent ? à l’échelle de la France ce n’est pas le cas mais l’échelle mondiale, la réponse est ,sans doute, oui mais les socialistes comme piketty ont une tendance à exagérer fortement (voir très fortement) les inégalités. ils n’hésitent pas à truquer leurs chiffres, à prendre juste les statistiques qui les arrangent (en écartant les stats qui les dérangeraient). 2. qu’est ce qui cause les inégalités ?? là, les socialistes ont (en grande partie ) faux car ils ne parlent pas de certains facteurs (la politique des banque centrale, le capitalisme de connivence,….) et certains des facteurs qui ,selon eux, accroisseraient les inégalités sont plus que contestable. il n’existe aucune preuve concrète. 3. comment combattre les inégalités ? certaines de leurs solutions sont aussi très contestables. on risque de voir ce qui s’est passé dans les pays communistes avec d’un coté la population qui crève de faim et de l’autre, les dirigeants membre du parti qui sont milliardaires. 4. est ce que les solutions proposés pour combattre les inégalités n’ont elles pas plus d’effets négatifs que d’effets positifs ??? là, la réponse est clairement oui. ces solutions nt plus d’effets négatifs que d’éffets positifs. cela conduit à un appauvrissement généralisé.
    Les inégalités sociales ou régionales ne se sont et ne se résoudront jamais pas des moyens légaux ni par des manipulations financières.
    D’une part parce que certains ne veulent tout simplement pas quitter leurs positions de joyeux pauvres (artistes, certains SDF etc.), d’autre part parce que la richesse est une notion relative donc on ne peut tous s’enrichir de la même manière (exemple, un chômeur pour quitter sa condition aurait peut être davantage besoin de savoir « séduire » un patron qu’il aura besoin d’argent) et finalement, on revient en arrière, il faut que les gens créent le mouvement. Si le pauvre ne fait pas d’efforts pour s’en sortir tout l’argent et tous les mécanismes du monde ne le tireront pas de là. Pareil pour le riche, si vous le protéger alors que ces pratiques ne sont pas bonnes il ne changera jamais donc ne fera jamais avancer la société.
    À l’inverse on voit que l’État accroît les inégalités en distribuant à ces groupes favoris, en donnant des services uniformes qui ne sont pas adaptés à tous, en incitant à rester là où l’on est.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

La rupture conventionnelle est un dispositif de rupture du contrat de travail d’un commun accord entre l’employeur et le salarié. Contrairement à la démission, elle permet au salarié de bénéficier des allocations chômage.

Voici 5 raisons de conserver tel quel ce dispositif.

 

Sa remise en cause serait un acte de défiance envers le dialogue social

La rupture conventionnelle est issue de la négociation entre partenaires sociaux : sa création a été prévue par l’accord national interprofessionnel de 2008 (signé par l’e... Poursuivre la lecture

Vous pouvez lire cet article en anglais en cliquant sur ce lien.

Bonne nouvelle pour les partisans du bipartisme : malgré le contexte politique hyperchargé, un nombre sans cesse croissant de personnes de part et d'autre du spectre politique s'accordent sur un point ! Malheureusement, il s'agit d'une notion qui, mal comprise, pourrait saper les politiques et les institutions qui constituent le fondement même du monde moderne.

Ce point d'accord, c'est l'idée que le capitalisme, la mondialisation et le libre-marché ont échoué.

... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles