6 règles pour réussir à travailler avec un caractériel, en manager ou en subordonné ?

6 conseils pratiques pour gérer des personnalités difficiles dans le cadre professionnel.

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6 règles pour réussir à travailler avec un caractériel, en manager ou en subordonné ?

Publié le 12 avril 2017
- A +

Par Alain Goetzmann.

Les gens caractériels défient la logique. Ils ne voient pas les répercussions négatives qu’ils provoquent sur ceux qui les entourent et semblent prendre un malin plaisir à créer le chaos. Éloignez-les ! Comme vous êtes la moyenne des 5 personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps, ne choisissez, pour constituer votre entourage direct, que des personnes positives et dont la réussite peut vous servir d’exemple.

Éliminez les toxiques, les briseurs de rêves, les râleurs, les éternels insatisfaits, les « c’était mieux avant… ». Quittez-les tout de suite et rejoignez les optimistes et les enthousiastes.

Mais il peut arriver, pour des raisons historiques ou liées à une contrainte hiérarchique, que vous deviez supporter, dans votre entourage l’un de ces cas qu’on qualifie pudiquement de difficile. Dans ce cas, adoptez une attitude cohérente sur la durée.

1. Fixez bien les limites.

Ces caractériels ne voient souvent que leurs problèmes et ne parviennent pas à se concentrer pour trouver des solutions. Comme ils ne vous apportent rien, prenez de la distance. Demandez-leur de résoudre leurs problèmes eux-mêmes et n’entrez pas dans leur jeu. Si vous restez ferme, ils trouveront une autre victime.

2. Élevez-vous

Les gens difficiles vous rendent fou parce que leur comportement est souvent irrationnel. Laissez les émotions de côté. Elles ne serviront qu’à vous faire piéger. Seul le maintien d’une distance émotionnelle vous permettra de rester hors du champ de manipulation de votre interlocuteur. Souriez et passez votre chemin.

3. Quittez les débats stériles

Lorsque vous vous rendez compte que le raisonnement ou l’attitude de votre interlocuteur entre dans une phase surréaliste par rapport au sujet, que ce soit par provocation ou par délire intellectuel ou caractériel, rompez la discussion ou interrompez la réunion. Ne montez surtout pas sur vos grands chevaux. Votre objectif n’est pas d’avoir raison, c’est de gagner. Or on ne gagne jamais face à l’irrationnel.

4. Concentrez-vous sur les solutions, pas sur les problèmes.

En situation de stress, face à un interlocuteur qui a déclenché chez vous une colère sourde, évitez de vous laisser submerger par l’émotion. Elle est mauvaise conseillère. Quittez mentalement votre interlocuteur pour vous concentrer sur la réponse au problème que son intervention a dévoilé, en l’excluant totalement du cheminement de votre réflexion.

5. N’oubliez jamais

Ceux qui disposent d’une intelligence émotionnelle, c’est le cas de tous les leaders qui réussissent, sont prompts à pardonner. Vous avez autre chose à faire que de chercher à vous venger d’un incident avec une personne caractérielle mais cela ne signifie pas que vous allez continuer à le supporter longtemps. Préparez-vous à l’éloigner à la première occasion.

6. Mettez votre équipe à contribution

Quand vous avez une personne toxique dans votre équipe, il est probable qu’elle tentera aussi de contaminer toutes les autres. Il ne faut donc pas hésiter à vous servir de votre autorité morale pour demander à chacun d’observer le même comportement que vous face à ce caractériel. De deux choses l’une : ou il fera progressivement amende honorable, ou il partira, le traitement lointain et détaché que vous aurez observé lui rendant alors la vie insipide.

Les toxiques, les caractériels sont une plaie pour la cohésion des équipes. Soyez vigilant. La réalisation de vos objectifs peut en pâtir gravement.

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  • Bonjour,

    merci pour cet synthèse.

    Après 25 ans d’expérience en PME-ETI du secteur industriel à des postes entre « le marteau et l’enclume », je suis tout à fait en accord avec vos 6 points.
    C’est d’ailleurs à ma façon et partiellement ce que j’ai appris à enseigner aux personnes que j’accompagnais pendant leur intégration dans mes derniers jobs.
    Je pense que ce sujet est une une des bases du stress au travail et donc des risques psycho-sociaux.
    La crainte du changement nécessaire à toute adaptation face aux marchés est démultipliée par cet aspect comportemental.
    Pour ma part, j’ai décidé de créer une entreprise pour aider les gens sur cette voie de l’apaisement (j’ai encore bien des choses à apprendre, je me forme).

    Donc pour l’instant le seul caractériel que je manage, c’est moi!!

    Bien cordialement.

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