[Tribune] « Pourquoi, moi, je préfère Macron à Fillon »

Une tribune de Jérôme Dubus, spécialiste de l’économie et élu à Paris, en contrepoint de l’article de Pierre Chappaz.

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[Tribune] « Pourquoi, moi, je préfère Macron à Fillon »

Publié le 5 avril 2017
- A +

Par Jérôme Dubus.

Dans cette campagne présidentielle atypique, on a jusqu’à présent peu parlé du projet tant le fond a été couvert par les turpitudes de certains candidats.

Et pourtant, jamais notre pays n’a fait face à autant de difficultés, à autant de problèmes non résolus faute de volonté et de courage. Le « mal français » est là, plus présent que jamais.

Les deux quinquennats, dont celui de François Hollande s’achève dans quelques jours, n’ont pas permis de redresser notre pays : ils se sont d’ailleurs traduits par l’éviction du sortant : l’un directement au suffrage universel en 2012 ; l’autre incapable de se représenter compte tenu de son impopularité record.

Pas de troisième échec possible

Les Français ne supporteront pas un troisième échec : ils attendent enfin que les questions économiques, les questions sociétales et la question de la place de la France en Europe et dans le monde soient abordées et résolues.

Parmi les cinq candidats dits « sérieux », deux s’affichent réformistes en matière économique : Emmanuel Macron et François Fillon.

L’inspiration est la même, même si les méthodes semblent différentes ; la priorité doit être donnée à la politique de l’offre, pour relancer la croissance par la compétitivité. Il faut remiser au grenier des antiquités les politiques de relance par la demande qui ont échoué partout et qui ne pourraient provoquer en France qu’une hausse des importations, conséquence de la faiblesse de notre appareil productif.

La démagogie à l’œuvre

Bien sûr, dans cette campagne, la démagogie est à l’œuvre pour faire croire l’inverse : le salut de l’économie française se situerait dans l’augmentation massive des salaires, des dépenses publiques avec pour corollaire celle des impôts et de la dette.

De vieilles lunes keynésiennes qui ne peuvent éventuellement fonctionner de manière conjoncturelle que lorsque le pays a déjà mis en œuvre des réformes profondes comme ce fut le cas en Angleterre ou en Allemagne.

Dans ces conditions, le programme d’Emmanuel Macron correspond le mieux à la situation actuelle de la France car il est à la fois réformiste et équilibré.

Outre son incapacité à appliquer un programme de rigueur alors que son comportement personnel ne l’est pas, François Fillon veut dupliquer des recettes économiques à l’anglo-saxonne. Mais, la France n’est pas l’Angleterre et sa situation actuelle n’a rien à voir avec celle de notre voisin d’Outre-Manche quand Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1980.

La spécificité de la France

La France a une histoire, un corps social actif, une tradition qui imposent une méthode particulière pour pouvoir enfin réformer en profondeur.

La brutalité ne peut servir de guide : elle aboutirait au même résultat qu’en décembre 1995, jetant notre pays dans les bras de l’extrémisme lors de l’élection présidentielle de 2022.

Réformer n’est pas brutaliser : réformer c’est convaincre et c’est trouver des consensus en démontrant la logique des changements.

Le programme d’E. Macron s’inscrit dans cette démarche : réforme profonde du marché du travail pour davantage de flexibilité et de sécurité ; transformation de l’assurance-chômage pour une équité enfin effective et une efficacité supérieure ; bouleversement du système de retraite vers une unification des régimes et la mise en place d’une retraite par points ; baisse de l’impôt sur les sociétés à 25 % ; baisse des charges sociales et salariales ; taxation du capital à 30 %. Et le programme d’E. Macron serait « tiède », « timide » dans la « continuité du quinquennat qui s’achève » ?

Ces critiques bien partisanes ne résistent pas à l’examen sérieux du projet Macron.

Quant à sa réalisation, il n’y a aucun doute : E. Macron aura une majorité à l’Assemblée s’il est élu Président.

De par sa jeunesse et sa capacité d’entraîner, de par son optimisme communicateur, il possède tous les atouts pour enfin réformer notre pays, ce qui n’est plus le cas de F. Fillon, décrédibilisé par son comportement personnel et son bilan de Premier Ministre particulièrement faible en la matière.

Lire en contrepoint l’article de Pierre Chappaz « Pourquoi je préfère Fillon à Macron »

— Jérôme Dubus est conseiller de Paris Les Républicains du 17e arrondissement. Il a décidé de soutenir le candidat d’En Marche !

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  • merci pour le lien, l’auteur de cet article devrait ouvrir les yeux devant le vide consternant de Macron

    • Ce que je lis au sujet de l’auteur de cet article : <> Le moins que l’on puisse dire est que ce M. Dubus est une sacrée girouette !
      Je rejoins François56, son article tient plutôt de la groupie enamourée que de l’argumentaire solide.
      Malgré tout, je comprends ceux qui ne souhaitent pas voter Fillon en raison de sa personnalité, et malgré un programme qui semble aller dans le bon sens – en tout cas plus que tous les autres qui nous sont proposés.

      • Au sujet de M. Dubus : « Pour la primaire des Républicains, en février 2016, il soutient Juppé puis se rallie à Copé en septembre 2016 avant de s’engager derrière Fillon en novembre 2016.
        N’obtenant pas l’investiture de LR pour les élections législatives de juin 2017 dans la 3e circonscription de Paris, il rejoint Macron fin février 2017. » Fichtre !

    • L’auteur n’a que faire du vide consternant des paroles de Macron. Les Macronistes vivant actuellement du système sont prêts à revêtir n’importe quel habit politique pourvu qu’il garde l’accès à la gamelle républicaine.

      Un assainissement de la vie politique française, contrairement aux propos de Macron, consisterait justement à liquider politiquement toutes les troupes l’ayant rejoint.

  • Par défaut, je serais enclin à voter pour Macron. Par défaut, parce qu’aucun candidat, et pour personne d’autre non plus, n’aura le programme parfait et utopique dont on rêve…
    Macron, par défaut et sans me faire violence, parce que oui je m’identifierais comme « social-libéral » (progressiste-libéral, centre-gauche etc…).
    Je ne veux immobilisme (Hamon), ni révolution (extreme-gauche) ou un souverainisme-colbertiste. C’est mon opinion.
    Economiquement, Fillon était audacieux (un peu trop ? ou ce qu’il faut ?) mais son conservatisme, sa tentation de céder à une vision traditionnelle de la société, me rebute.
    Et oui, pour moi la politique sociétal et aussi importante que celle économique.
    Oui, je rêve de révolution comme tous et chacun, mais la réalité est qu’on va forcément devoir y aller par palier.

    • Par défaut, je serais enclin à voter pour Fillon, mais je trouve que la note pour ce commentaire est trop sévère.
      G.L. n’a fait qu’exprime son opinion qui n’est pas la mienne, de manière posée et argumentée.

  • « la France n’est pas l’Angleterre et sa situation actuelle n’a rien à voir avec celle de notre voisin d’Outre-Manche quant (sic!) Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1980 » Vous avez parfaitement raison. Votez Macron, attendez 2 ans maximum et le FMI sera à nos portes. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous serons dans la situation de la GB avant l’arrivée de Thatcher.
    Quand Macron dit qu’il va économiser 60 milliards par rapport à la trajectoire naturelle des dépenses, c’est du Hollande pur jus, et on sait que cela correspond en réalité à une augmentation des dépenses.

  • Bonjour

    Vous parlez de brutalité du programme de Fillon, vous verrez la brutalité de la crise majeure qui risque d’arriver si la dette devient hors contrôle.

    Vous êtes bien gentils les politiques, mais la politique ce n’est pas que de distribuer de la guimauve.

    Et puis 500 000 fonctionnaires en moins en 5 ans cela ne fait que 2% par an sur 5 ans sans licenciement.

    Alors en effet Macron à une bonne gueule, il est lisse, il sera élu, et vous pourrez continuer comme avant.

  • Réformer, c’est garder en tête l’intérêt national au-dessus de l’intérêt de son parti ou même des citoyens du moment. Ça peut choquer, mais c’est ça, réformer. C’est avoir un projet sur la durée, c’est avoir à cœur la France, c’est voir à long terme et être capable de faire abstraction des clientélismes. Je ne suis pas français. Hier, j’ai regardé votre grand débat, simulacre de débat aux antipodes de la façon dont le monde avance. Onze candidats, neuf communistes. Je ne suis pas français, mais j’ai mal à la France. Au-delà des affaires, j’espère que vous aurez le bon sens de voter pour François Fillon, seul candidat crédible et sérieux de cette foutue élection qui a pris hier l’allure d’un cirque.

  • « Quant à sa réalisation, il n’y a aucun doute : E. Macron aura une majorité à l’Assemblée s’il est élu Président. »

    J’aime votre optimisme, mais je crains qu’hélas ça ne soit pas aussi facile que ça.
    Les législatives n’ont rien à voir avec la présidentielle.
    Sur la présidentielle, un homme « seul » peut parvenir à se faire élire (Macron y arrivera-t-il ?) : il n’a qu’un peuple à convaincre, pour une place.
    Pour la législative, il faut composer avec *toutes* les circonscriptions locales, dont de nombreux fiefs jalousement gardés par les partis en place.
    Ce genre d’immobilisme qui fait que le 3e parti de France ne décroche que 3-4 sièges malgré 20% de votes au niveau national (Modem en 2007, FN en 2012).

    Le plus dur pour Macron ne sera pas de se faire élire président.
    C’est de parvenir à faire élire une assemblée de centaines de députés…

  • Moi je préfère mille fois Fillon à Macron parce que Macron ce n’est que du pipeau, comme Hollande en 2012… qui a d’ailleurs été élu de la même façon : les médias ont massacré N.Sarkozy, qui, je vous le rappelle, n’a encore jamais été condamné malgré l’acharnement de la justice et des médias, et nous avons eu Hollande, modèle de probité, de responsabilité et d’efficacité…
    Dès la première minute (seconde…) et c’était couru d’avance, où Fillon a été déclaré élu à la primaire, médias et justice se sont acharnés sur Fillon … et nous aurons Macron, sauf si les Français réfléchissent un peu à ce déni de démocratie qu’est la campagne actuelle…
    Macron c’est une girouette qui va dans le sens du vent. Oh ce n’est pas innocent. Il dit à chacun ce qu’il a envie d’entendre ! Quelle confiance peut-on avoir dans ce monsieur qui a « égaré » par ailleurs quelques millions d’euros depuis son passage chez Rothschild ? qui accuse la France de crime contre l’humanité ? qui croit que la Guyane est une île ? que les ouvriers sont alcooliques et les ouvrières illettrées ? qu’il n’existe pas de culture et d’art français… Que monsieur Dubus, qui se dit républicain et a été élu comme tel, ose abandonner par intérêt personnel le candidat choisi par les français pour les représenter, est une honte et fait preuve d’un grand mépris pour nous les électeurs. Nous nous en souviendrons !

  • Mini-moi-président est un « soft-cialiste ». Il applique aux français le principe de la grenouille dans la casserole d’eau froide, mise à chauffer jusqu’à cuire l’animal qui ne s’en rend pas compte.
    Je dirais même qu’il a mis la grenouille dans de l’eau tiède pour que l’animal soit à l’aise.
    Médiatique, jeune, adoubé et encensé par les médias, d’accord avec tout le monde, pratiquant une arithmétique budgétaire telle qu’enseignée a l’ENA (« un diminution de la hausse tendancielle s’appelle une baisse ») : ce jeune homme à toutes les vertus que les électeurs majoritaires attendent. C’est en effet un excellent candidat « par défaut ». Et c’est bien ainsi que nous élisons nos présidents depuis des lustres : par opposition aux autres candidats plus que par choix.
    Pour ma part, le jeune Emmanuel n’aura pas ma voix. Pas plus que les autres. Un bulletin de vote est un signe de respect, de confiance, c’est un mandat confié à quelqu’un, qu’on devrait pouvoir lui retirer à volonté.
    Hors, dans nos élections françaises, il n’y a plus personne digne de ce bulletin.
    Je ne participerai donc plus à cette mascarade. Sans regret, quel que soit l’Elu…

  • Nous vous remercions pour votre topo mais l’analyse parait tout de même assez superficielle, ce qui paraît surprenant pour un « spécialiste de l’économie ». Pourriez-vous commenter l’analyse comparée des programmes faite par l’IFRAP ? http://www.ifrap.org/evaluation-des-programmes-economiques-des-candidats-lelection-presidentielle

  • Spécialiste de l’économie, soutenant Macron et son programme – en disant long sur ses connaissances économiques – écrivant « De par », a été un soutien de Juppé, puis Coppé, puis Fillon et enfin Macron, tout cela en un an.

    La clique Macronienne ne serait-elle constituée que des médiocres opportunistes de notre république, ne cherchant que prestement à se recaser ?

    Tout ceci constitue une énième raison de ne pas voter pour EM – le narcissique qui osa donner à son parti ses initiales.

    • On avait un capitaine de pédalo, maintenant on a le commandant du radeau de la Méduse. Dans un mois, ils vont tous se bouffer entre eux pour avoir une investiture.

  • Ah, la « brutalité de 1995 » ! (harmoniser les retraites du public sur celles du privé qui avaient été réformées en 1993…)
    Si l’auteur trouve que ce genre de réforme est « brutale », on ne peut qu’en conclure que Macron ne fera rien de structurel ni d’intéressant et que la brutalité effective dont nous allons souffrir risque bien d’être la faillite et le déclassement international qui nous attendent tôt ou tard.

  • « Ces critiques bien partisanes ne résistent pas à l’examen sérieux du projet Macron. » Examen sérieux que nous nous dispenserons donc de faire, croyez moi sur parole.

    « Quant à sa réalisation, il n’y a aucun doute : E. Macron aura une majorité à l’Assemblée s’il est élu Président. » Pensée magique ? Ou bien, pensez-vous à une majorité socialiste ?

    Vous avez oublié de mentionner, dans l’inanité de ces « arguments » aussi creux que les discours de votre candidat, le plus solide : « je n’ai jamais été filloniste, balançant entre Juppé et Copé, et vu que je n’ai pas été investi par LR aux législatives je préfère me barrer chez Macron » ? Ce n’est pas plus convaincant pour emporter le choix d’un électeur, mais c’est plus crédible.

  • De toute manière il faut arrêter de vouloir réformer « en douceur »…le pays est dans un état catastrophique et attendez de voir une remontée des taux….
    La majorité de la population est ignorante niveau économie et/ou profondemment égoiste….
    Donc si ils ne sont pas capable de comprendre que l’on va droit dans dans le mur, tant pis pour eux..

  • Votez pour le conseiller économique de Hollande responsable de la politique qui a donné 1,1% de croissance et 1 million de chômeurs supplémentaires, démontre bien la stupidité des français!

    • Que dire de ceux qui entendent voter pour M. 600 Milliards ?

      • Argument fallacieux: vous semblez oublier la crise financière de 2008, juste un détail.
        Tandis que ce quinquenat avait, normalement tout pour réussir, le fameux « alignement des planètes ».

        • Ah oui, la fameuse crise ! Son dos est aussi large qu’un porte-avion !

          Les déficits structurels c’est un coup de la crise ou du cabinet noir ? En tout cas, on comprend bien qu’avec seulement 40 ans de politique au compteur : M. FILLON n’y pour rien. C’est pas lui. Lui, il devait être aux toilettes (petite vessie sans doute) pendant que sa famille politique avait les manettes et qu’il était premier sinistre.

          Pas sa faute. Oui, madame. Circulez, y’a rien à voir.

  • Monsieur, vous omettez de préciser que vous souteniez François Fillon jusqu’en février cette année.
    Mais comme il ne vous a pas donné l’investiture pour les législatives, vous vous êtes retourné vers Emmanuel Macron, il y a seulement 2 mois donc.
    Votre propos en perd beaucoup de poids…

  • L’auteur de l’article préfère MACRON à FILLON…Si l’on vénère l’originalité d’une nouvelle technique d’imposture, le choix de MACRON me semble justifié.
    Dans l’inconscient de beaucoup de français on assiste actuellement au syndrome du mouton de panurge.
    Après 10 années de déconvenues, les français éprouvent le besoin de nager en milieu inconnu.
    Le programme proposé de l’épreuve de natation c’est: faites moi confiance, élisez moi, vous verrez bien ce dont je suis capable.
    Promis, juré, il y aura autre chose que la libération des voyages en autocars….

  • Il est sidérant de constater que l’on prête à 25% de la population d’élire « oui-oui » à la fonction suprême.
    Ce personnage, d’accord avec tout le monde, est une caricature de décideur. Comment confier son destin à un type incapable de dire non aux multiples pressions dont il sera l’objet.
    Son absence de colonne vertébrale (restons polis) est à l’image de la composition de son équipage hétéroclite. Ni bâbord, ni tribord ! Droit dans le mur…
    Mon pays n’a pas besoin de causeux, mais de faiseux !
    QUELLE IMPOSTURE !

    • « Comment confier son destin à un type incapable de dire non aux multiples pressions dont il sera l’objet. »

      Tu me mets quelques montres, quelques costumes et peut-être quelques souliers ?

  • Et le rétablissement du service militaire (que propose Macron) qui ne sert à rien et qui prive les jeunes de leurs liberté, vous ne trouvez pas ça injuste et brutal ? D’autant plus que les jeunes qui le feraient n’auront jamais pu voter dessus… Fillon lui a eut le courage de dire qu’il ne le rétablirai pas.

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