Le roman à lire absolument avant de voter à la présidentielle

Entretien avec Olivier Silberzahn, l’auteur du Journal d’un nageur de l’ère post-Trump paru aux éditions Maurice Nadeau.

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Le roman à lire absolument avant de voter à la présidentielle

Publié le 5 avril 2017
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Olivier Silberzahn, est nageur et ingénieur polytechnicien. Il travaille depuis plus de 25 ans pour de grandes sociétés informatiques, françaises et internationales, récemment dans le domaine du Cloud et du Big Data. Journal d’un nageur de l’ère post-Trump est son premier roman.

Contrepoints – Le héros du Journal d’un nageur de l’ère post-Trump est témoin puis victime de la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle. Prendre l’actualité immédiate pour proposer une dystopie, est-ce une manière de prévenir vos lecteurs des conséquences possibles du projet politique qu’elle représente, et que le populisme, plus généralement représente ? Peut-on dire qu’il s’agit du roman de la destruction possible de la mondialisation économique, politique et culturelle ? Dans votre livre, et sans trop dévoiler l’intrigue, la crise politique n’est que le début d’un enchaînement de crises beaucoup plus graves…

Olivier Silberzahn : J’ai décidé d’écrire ce roman dans les jours qui ont suivi l’élection de Donald Trump. Je me suis dit qu’après le Brexit, nous étions probablement en train de vivre un tournant décisif de notre histoire : après des siècles de mondialisation croissante, au cours desquels le consensus général était que le développement des échanges commerciaux entre les pays était favorable à la prospérité générale, nous entrions dans une époque dans laquelle le repli protectionniste avait de bonnes chances de devenir le modèle dominant – ce que semble d’ailleurs confirmer le dernier G20 du mois de mars (pour la première fois, sous l’influence de Trump, le communiqué final n’a pas mentionné un objectif de lutte contre le protectionnisme).

J’ai voulu alors écrire effectivement le « roman de la démondialisation », car autant tout le monde perçoit immédiatement les inconvénients de la mondialisation (les délocalisations, les usines qui ferment…), autant il est très difficile d’appréhender et de faire comprendre ses bénéfices sans tomber dans un langage technocratique, aujourd’hui complètement irrecevable par ceux qui s’en estiment victimes.

« Mon roman consiste (…) à prendre l’hypothèse (de plus en plus réaliste) d’une démondialisation générale »

Mon roman consiste donc à prendre l’hypothèse (de plus en plus réaliste) d’une démondialisation générale, et d’en montrer les conséquences inéluctables, non pas en termes économiques abstraits, mais en termes pratiques et matériels, sur notre vie quotidienne, afin que chacun puisse en appréhender les risques.

Évidemment, le calendrier n’est pas anodin : il était primordial pour moi que le livre sorte avant nos élections (ce qui m’a laissé très peu de temps pour l’écrire – commencé après l’élection de Trump, il devait être terminé avant Noël !). Nous avons aujourd’hui des candidats populistes, bénéficiant d’un fort soutien électoral, et qui sont clairement partisans de la démondialisation (M. Le Pen, JL Mélenchon…).

Si après les États-Unis (et en grande partie la Russie), la France succombe à son tour à la vague populiste de la démondialisation, je pense que ce sera la fin de l’Europe et de ses principes : le monde basculera dans un protectionnisme généralisé, et les choses pourraient réellement se passer comme dans mon roman –autant dire que ce n’est pas joyeux !

« oui, mon livre est une manière de prévenir des conséquences des projets populistes. »

Donc oui, mon livre est une manière de prévenir des conséquences des projets populistes. Mon souhait est juste qu’il fasse réfléchir quelques-uns qui seraient tentés par cette voie au moment de voter. Je le vois comme une modeste contribution au débat démocratique pré-électoral, une façon de faire mon devoir civique

Et si Marine Le Pen n’est pas élue, mon roman ne sera heureusement plus une politique fiction, une dystopie ou une prophétie, il deviendra une uchronie, un genre que j’apprécie beaucoup !

Le héros est un nageur, qui au fur et à mesure de ses entraînements, s’ausculte et ausculte la société dans laquelle il vit et qu’il voit se déliter. Cette écriture très descriptive, presque sociologique, n’est pas sans précédent dans l’histoire de la littérature, y compris celle contemporaine : on pense en France à Michel Houellebecq, et aux États-Unis à Tom Wolfe. Quels sont ces auteurs qui ont été vos sources d’inspiration ? Peut-être préférez-vous la compagnie des essayistes à celle des écrivains ? Il faut dire que vos références sont autant économiques (Schumpeter), que scientifiques ou historiques (Harari, Kurtzweil).

J’avais beaucoup lu de romans « classiques » pendant ma jeunesse, et j’avais progressivement abandonné la lecture. En vérité, je ne supportais plus ces livres où on met trois pages à décrire un coucher de soleil, ou le sourire de la jeune fille, à sonder l’âme et les tourments d’un personnage, à creuser la psychologie du héros, ou l’on s’écoute écrire… Tout ça m’horripilait profondément.

Et en lisant Houellebecq, j’ai découvert qu’on pouvait écrire différemment, s’intéresser à la société, aux faits, aux idées, en ignorant complètement le côté descriptif, dans un style débarrassé de tout effet littéraire trop visible ou classique. En lisant mes premiers Houellebecq, pour la première fois je me suis dit : moi aussi je pourrais écrire ce genre de livre. J’ai voulu faire un roman a-sentimental, a-psychologique.

« J’ai voulu faire un roman a-sentimental, a-psychologique. »

Dans la première version de mon manuscrit, j’avais même poussé l’imitation jusqu’à mettre, comme Houellebecq, des passages croustillants, un peu pornos, en me disant que ça ferait vendre, mais quand j’ai fait relire le manuscrit à ma femme, elle a tout rayé, en disant que ce n’était pas mon genre et que ça n’avait rien à voir avec l’intrigue. Elle avait évidemment raison, et du coup il n’en reste rien.

De Houellebecq, il y a le héros, informaticien comme dans Extension du domaine de la lutte, et bien sûr, j’ai été fortement influencé par Soumission : le point de départ d’une élection présidentielle avec un résultat imprévu, les conséquences qui en découlent, tout ça vu de la fenêtre très personnelle d’un héros pas très glorieux.

Aussi, lorsque j’ai cherché un éditeur, j’ai googlé pour savoir qui avait « découvert » Houellebecq, et c’est comme ça que j’ai envoyé mon manuscrit, par la poste, aux Éditions Michel Nadeau, qui a ma grande surprise l’ont accepté.

« Autant Houellebecq m’a inspiré sur la forme et la trame, autant je trouve qu’en général nous avons une vision trop franco-française dans nos débats politiques et philosophiques. »

Maintenant, autant Houellebecq m’a inspiré sur la forme et la trame, autant je trouve qu’en général nous avons une vision trop franco-française dans nos débats politiques et philosophiques.

J’ai découvert Harari grâce à des commentaires sur mon blog, et j’ai été très impressionné par sa vision de l’humanité. D’ailleurs, dans le livre, j’ai fait mienne sa thèse centrale, qui est que l’homme atteint à l’excellence (et se distingue des autres espèces animales) par sa capacité de collaboration flexible à grande échelle.

C’est cette capacité qui a été à l’origine de tout progrès humain, et qui a fait d’Homo sapiens, malgré ses faiblesses évidentes, l’espèce dominante de notre planète. J’ai voulu pousser cette idée dans ses retranchements, et montrer comment lorsque l’on remet en cause ce principe fondamental de collaboration flexible à grande échelle, par exemple par le protectionnisme et la remise en cause du libre-échange, alors on est irrémédiablement condamné à la régression technologique et sociale, et in fine à la misère et la violence.

Une autre influence est Ayn Rand, une auteure immensément populaire et influente aux États-Unis, mais pour ainsi dire taboue en France, et rejetée des milieux académiques. Bien sûr, j’ai eu l’occasion de lire les travaux d’économistes qui ont démontré depuis Ricardo la supériorité économique du libre-échange pour maximiser la production des richesses et le bien-être de l’humanité dans son ensemble, mais ce que je trouve fascinant chez Ayn Rand, c’est qu’elle prend le sujet sous un angle résolument moral et philosophique.

« Ce que je trouve fascinant chez Ayn Rand, c’est qu’elle prend le sujet sous un angle résolument moral et philosophique »

Opérant un retournement complet, outrageusement révoltant pour nos consciences européennes, sa vision est que l’échange commercial est supérieur à toute autre forme d’interaction humaine et sociale. Dans son système ultra-individualiste et libertarien, la transaction économique a une valeur infiniment supérieure à toute forme de don ou de solidarité, de même que l’argent et l’égoïsme ont une valeur très supérieure à toute valeur soi-disant morale (altruisme, compassion…).

Non pas pour des raisons d’efficacité économique que tout le monde pourrait à la limite comprendre, mais pour des raisons fondamentalement philosophiques et morales. Évidemment, tout ça va à rebours de tout ce qui nous est enseigné depuis toujours et de nos traditions religieuses et politiques, où l’on aime à opposer moralité et argent, et c’est donc particulièrement choquant et inaudible, pour nous qui avons inscrit fraternité et égalité sur les frontons de nos mairies et même, ironie suprême, sur nos pièces de monnaie.

« Il y a aussi dans le roman un aspect cybernétique, l’impact du numérique sur nos vies, voire notre espèce. »

Même si je n’adhère pas forcément à ces thèses, je suis surpris qu’elles soient à ce point ignorées, et que personne n’en discute chez nous. Mon livre est aussi une tentative de susciter la réflexion sur ce sujet.

Enfin, il y a aussi dans le roman un aspect cybernétique, l’impact du numérique sur nos vies, voire notre espèce. Les débats et les idées sur ce sujet se concentrent essentiellement aux USA, les Français se contentant généralement de pousser des cris d’orfraies devant la montée en puissance de l’impérialisme numérique américain.

J’essaye donc de suivre ce que racontent Ray Kurzweil, Mark Zuckerberg, Elon Musk, Jeff Bezos, Larry Page, Bill Gates… car en vérité, ce sont eux qui comptent, ce sont eux qui ont réellement changé nos vies ces dernières années, et ce sont eux qui vont probablement influencer notre avenir, beaucoup plus que les hommes politiques et les intellectuels qui encombrent nos écrans et nos journaux et veulent donner l’illusion d’un pouvoir qu’ils n’ont pas.

Si c’est un livre particulier d’actualité, c’est aussi parce qu’il est porteur d’une critique forte de la société contemporaine. Là encore, sans trop dévoiler l’intrigue du livre, qui se lit vraiment comme un roman policier, vous abordez des thèmes aussi variés que la critique des élites, les effets politiques du fractionnement de l’information via internet, les conflits au Proche Orient sur fond des jeux de puissance entre Poutine, Trump et Obama mais aussi la démondialisation, l’évolution humaine et le transhumanisme. Le roman est-il encore le meilleur moyen de faire prendre conscience des effets possibles de l’action humaine ?

Je pense qu’il y a deux façons de faire passer les idées : les expliquer ou les montrer, les illustrer.

Mais on voit bien les limites de l’explication didactique : une part grandissante, peut-être majoritaire de la population est aujourd’hui extrêmement réfractaire à toute tentative d’argumentation rationnelle économique ou sociale.

La victoire de Trump ou le Brexit se sont faits contre la quasi-totalité des experts, qui expliquaient en long, en large et en travers, avec force arguments raisonnés, pourquoi les options proposées étaient mauvaises. Le discours pédagogique, explicatif, passe de plus en plus mal, parce que les gens n’aiment pas avoir l’impression de revenir à l’école, d’être pris pour des gamins, et font preuve d’une hostilité croissante envers les élites, auxquels les experts de tous bords sont forcément assimilés.

« Le discours d’expert est devenu complètement inaudible, voire contre-productif. »

Vous aurez beau expliquer pendant des heures à un gars qui a perdu son emploi suite à une délocalisation les avantages du libre-échange, avec les meilleurs arguments et des démonstrations impeccables, vous repartirez à coups de pied au cul. Le discours d’expert est devenu complètement inaudible, voire contre-productif.

La seule chose que l’on peut essayer de faire, c’est d’illustrer très concrètement, très pratiquement, ce qui va se passer dans notre vie quotidienne si certains choix sont faits, et qu’on en décline les conséquences. Et pour ça, le roman est je pense le meilleur des vecteurs, bien meilleur en tout cas que n’importe quelle thèse ou essai d’expert.

D’ailleurs, sur l’efficacité du roman comme outil de prise de conscience, je constate que beaucoup de personnes considèrent, non sans raison, Houellebecq (encore lui !) comme notre meilleur sociologue, par sa capacité à capter l’air du temps. Et en lisant Piketty (même si je crois comprendre qu’il n’a pas bonne presse dans ces colonnes), je suis frappé de voir comme il cite Balzac ou Jane Austen comme source de sa réflexion économique, bien plus que tout économiste attitré.

Et puis il faut bien le dire, c’est plus marrant d’écrire (et donc de lire ?) un roman plutôt qu’un essai, et de toute façon je me voyais mal mêler politique, sociologie, économie, anthropologie, informatique et natation dans un essai !

À l’ère post-Trump, la liberté a-t-elle un avenir ?  

C’est une bonne question, que j’essaye de traiter dans le livre. Mon sentiment est que si la vague populiste anti-mondialiste continue de se répandre sur notre planète, par exemple avec l’élection de Marine Le Pen, la liberté telle que nous la connaissons, au sens politique, va disparaître.

Bien sûr, nous allons garder une démocratie d’apparence, avec des élections, des débats, des parlementaires élus, une constitution… mais tout ceci risque fort d’évoluer vers le modèle de la démocrature, dans lequel l’apparence de la démocratie et de la liberté individuelle est préservée, mais dans lequel, dans les faits, les vrais débats sont interdits, l’opposition est réduite au silence, et les élections sont jouées d’avance.

« Les médias libres et forts, un pilier traditionnel de nos démocraties, un contre-pouvoir essentiel, sont déjà en train d’être réduits à la ruine par le numérique. »

Ça semble complètement irréaliste en France, puisque notre sport favori est depuis 30 ans de sortir les sortants, mais il faut bien se dire que c’est déjà un modèle en vigueur dans un nombre croissant de pays : Russie, Turquie, Philippines, Hongrie… En fait, si on y réfléchit, il suffit de pas grand-chose pour basculer dans ce modèle.

Les médias libres et forts, un pilier traditionnel de nos démocraties, un contre-pouvoir essentiel, sont déjà en train d’être réduits à la ruine par le numérique. Une population angoissée (terrorisme, guerre…), se sentant menacée dans son identité, a naturellement le besoin d’un leader fort.

Une fois installé en démocrature, il est très difficile d’en sortir, car la démocrature excelle à générer les peurs, à contrôler les médias et à désigner un ennemi réel ou supposé (l’étranger, la finance, Bruxelles, le fameux « système »…) pour souder le pays derrière sa bannière.

On ne peut pas exclure, comme dans le livre, un effet domino : plus les démocratures montent en régime, plus les frontières se ferment et les murs s’érigent, et plus les tensions, les conflits entre États, les guerres, les troubles sociaux, les actes terroristes augmentent, ce qui fait augmenter le besoin d’un État fort, et ce qui fait encore augmenter le nombre de démocratures.

On est en présence d’une boucle de rétroaction positive qui peut être extrêmement puissante, et faire basculer les unes après les autres les démocraties les mieux établies. Extrême-gauche et extrême-droite sont en fait extrêmement proches dans leur rejet du capitalisme, de l’économie de marché, de la finance, de l’initiative privée, du libre-échange, des élites, de l’UE, de la mondialisation…

Si ces forces extrêmement puissantes, et même dominantes sur le net, arrivent à converger et se fédérer, il y a un vrai risque de voir s’écrouler le modèle actuel, à vocation universelle et fondé sur l’économie de marché et les droits de l’homme, au profit d’un modèle basé sur le protectionnisme, l’étatisme, le populisme anti-élite, les réalités alternatives, le nationalisme, et la real politik en politique étrangère. Ce serait véritablement la fin de la liberté politique telle que nous la concevons aujourd’hui.

Olivier Silberzahn,  Journal d’un nageur de l’ère post-Trump, éditions Maurice Nadeau, mars 2017, 157 pages.

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  • Hélas, il n’y a pas de version numérisée

  • intéressant, mais :
    « Les médias libres et forts, un pilier traditionnel de nos démocraties, un contre-pouvoir essentiel, sont déjà en train d’être réduits à la ruine par le numérique » : nos médias traditionnels ne sont pas libres du tout car financés entre autre par l’état et justement le numérique apporte une pluralité bienvenue et dont vous bénéficiez ici.
    A propos de « démocrature » où les dés sont pipés et les elections jouées d’avance : n’est ce pas ce que nous avons depuis 40 ans ?
    J’ai bien peur que votre livre ne fasse que décrire un mal que nous avons déjà contracté …

  • Quand on a lu toute cette longue entrevue, on a plus ou moins lu le bouquin non ? Il y a vraiment encore des choses à découvrir et à comprendre en plus ?

  • Si c’était les idées raisonnées qui influencent le monde ça se verrait… les libéraux devraient le savoir. De toutes manières la raison est fagotée par les émotions alors la solution est ailleurs.

  • qui peut croire que les médias français soient libres ? ils sont subventionnés , ils ont perdus leur indépendance depuis longtemps , ils rassurent grâce à leur histoire séculaire pour certains mais en sont réduit à reprendre des dépêches et à suivre l’idéologie dominante .

  • Les commentaires sont fermés.

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