Journée de la femme : l’émancipation des femmes passe par la liberté

Le classement de la liberté économique des femmes ne coïncide pas complètement avec celui de la liberté économique tout court.

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Journée de la femme : l’émancipation des femmes passe par la liberté

Publié le 8 mars 2017
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Par Marie-Josée Loiselle et Pascale Déry [*]
Une analyse de l’Institut économique de Montréal

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La Journée internationale de la femme qui arrive ce 8 mars est une occasion de revenir sur les politiques qui sont susceptibles d’améliorer la condition des femmes dans le monde. Alors que le débat récent dans les pays riches s’est concentré sur la parité homme-femme dans certaines fonctions, dans plusieurs pays les femmes doivent toujours lutter pour l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux emplois. De nombreuses études démontrent que ces objectifs sont plus facilement atteints lorsque les femmes profitent des bénéfices qu’entraîne la liberté économique.

La liberté économique et le bien-être des femmes dans le monde

La Journée internationale de la femme est une occasion de revenir sur les politiques qui sont susceptibles d’améliorer la condition des femmes dans le monde. Alors que le débat récent dans les pays riches s’est concentré sur la parité homme-femme dans certaines fonctions, dans plusieurs pays les femmes doivent toujours lutter pour l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux emplois. De nombreuses études démontrent que ces objectifs sont plus facilement atteints lorsque les femmes profitent des bénéfices qu’entraîne la liberté économique.

Liberté économique et conditions de vie des femmes

Les indicateurs du rapport Economic Freedom of the World permettent d’évaluer quelle latitude est laissée dans divers pays aux choix personnels, aux échanges volontaires et à la liberté d’entreprendre, ainsi que de mesurer la protection des personnes et de leur propriété1.

Il a été démontré à plusieurs reprises que la liberté économique avait un effet positif sur les indicateurs sociaux et individuels du bien-être humain en général – la santé, l’éducation et le bonheur, par exemple2. C’est aussi le cas pour plusieurs indicateurs de la condition des femmes3.

Le constat est sans appel : les femmes vivant dans l’un des 25 pays avec le moins de liberté économique ont 33 % moins de chances d’être alphabétisées lorsqu’elles atteignent l’âge adulte, comparées aux femmes vivant dans l’un des 25 pays les plus libres4. On observe aussi qu’une plus grande liberté économique mène à une plus grande scolarisation des femmes, à la fois dans l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. De plus, la liberté économique est associée à une réduction de l’écart de scolarisation entre les sexes au niveau universitaire5.

Le même type d’effet est observé lorsqu’on s’intéresse à la santé des femmes, même après avoir pris en compte les différences de niveau de vie. La femme vivant dans l’un des 25 pays les moins libres a quatre fois plus de possibilités d’avoir son premier enfant lors de son adolescence, 25 % moins de chances d’avoir accès à des soins prénataux et postnataux, et a 20 fois plus de risques de mourir au cours de l’accouchement6.

Un aspect crucial de l’autonomie et du bien-être des femmes est la possibilité d’avoir un emploi et un revenu, ce qui nécessite des droits et libertés économiques fondamentaux. Par exemple, la reconnaissance du droit des femmes mariées d’ouvrir un compte bancaire, de conclure des contrats, ou d’engager des procédures juridiques sans la permission de leur mari a augmenté la participation des femmes au marché du travail pour la faire passer en 10 ans de 48 % à 57 % en Namibie et de 46 % à 63 % au Pérou7

Quels sont les pays où les femmes ont la plus grande liberté économique ?

La culture peut elle aussi limiter la liberté économique des femmes. Dans certains pays, bien que les femmes soient égales au regard de la loi, les normes sociales et culturelles peuvent les empêcher d’exercer ces droits pour avoir une propriété privée à leur nom, posséder un commerce, ou échanger librement. Ainsi, les lois et institutions formelles du Japon suggèrent un haut degré d’égalité entre les sexes, mais sa culture y est fortement inégalitaire, limitant dans les faits les droits des femmes.

Pour déterminer les endroits où les femmes sont les plus libres au regard de la loi, le Tableau 1 montre les résultats du rapport Economic Freedom of the World ajustés avec des mesures tirées de la base de données sur l’égalité homme-femme établie par l’OCDE. Pour déterminer ceux où les femmes ont la plus grande liberté économique au regard de la culture, le même indice est ajusté avec certains résultats du World Values Survey8.

Le rang de plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique chute dans les deux classements du Tableau 1 lorsque comparé aux données globales pour les hommes et les femmes contenues dans le rapport Economic Freedom of the World. La liberté économique des hommes y est en général bien supérieure à celle des femmes.

En outre, pour plusieurs pays asiatiques, les deux indices du Tableau 1 ne concordent pas, démontrant le fossé entre le fait d’avoir des droits formels et la possibilité d’effectivement exercer ces droits. Le territoire de Hong Kong, champion du classement au regard des droits pour les femmes (et aussi en tête du classement Economic Freedom of the World pour les hommes et les femmes), chute ainsi au 14e rang dans le classement au regard de la culture. Le Japon passe quant à lui de la 15e place dans le classement au regard de la loi à la 44e place dans le classement basé sur la culture.

Ces deux mesures établissent par ailleurs le Canada comme étant l’un des pays où les femmes jouissent de la plus grande liberté économique, autant au regard de la loi que de la culture.

Conclusion

La liberté économique est désirable, non seulement parce qu’elle rend toutes les couches de la société plus riches, mais aussi parce qu’elle accompagne presque tous les objectifs humanitaires qui ne sont pas à proprement parler économiques. Le bien-être des femmes dans le monde illustre bien cette relation. Pour toutes ces raisons, il s’agit d’une notion économique qui devrait être au cœur des politiques de développement.

[*] Marie-Josée Loiselle est économiste associée à l’Institut économique de Montréal. Pascale Déry est conseillère principale, communications et développement à l’IEDM.

Sur le web

  1. James Gwartney et Robert Lawson, « The Concept and Measurement of Economic Freedom », European Journal of Political Economy, vol. 19, no 3, 2003, p. 405-430.
  2. Yanick Labrie et Bradley Doucet, « La liberté économique améliore le bien-être humain », Note économique, Institut économique de Montréal, 12 février 2015.
  3. C’est par exemple le cas de la totalité des indicateurs de l’Indice sexospécifique du développement humain publié par le Programme des Nations unies pour le développement, et de plusieurs des indicateurs touchant la femme et faisant partie des Objectifs du millénaire pour le développement des Nations Unies.
  4. Michael D. Stroup, « Economic Freedom Key To Advancing Global Women’s Rights », Forbes, 20 novembre 2011 ; Michael D. Stroup, « Does Economic Freedom Promote Women’s Well-being ? », dans James Gwartney, Robert Lawson et Joshua Hall (dir.), Economic Freedom of the World : 2011 Annual Report, Institut Fraser, 2011.
  5. Rosemarie Fike, Economic Freedom and the Lives of Women : An Empirical Analysis, Thèse de doctorat, Université d’État de Floride, 2015, p. 98-146.
  6. Op. cit., note 4.
  7.  Christian Gonzales et al., « Fair Play : More Equal Laws Boost Female Labor Force Participation », IMF Staff Discussion Note, no 15/02, février 2015, p. 20.
  8.  James Gwartney, Robert Lawson, et Joshua Hall, Economic Freedom of the World : 2014 Annual Report, Institut Fraser, 2014 ; Organisation de coopération et de développement économiques, Base de données Égalité homme-femme, Institutions et Développement, 2009-2014 ; The European Values Study Foundation and World Value Survey Association, World Value Survey, 1996-2008. Pour les détails méthodologiques sur la façon dont ces indices ont été construits, voir Rosemarie Fike, op. cit., note 5, p. 10-41.
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  • « La culture peut elle aussi limiter la liberté économique des femmes. Dans certains pays, bien que les femmes soient égales au regard de la loi, les normes sociales et culturelles peuvent les empêcher d’exercer ces droits pour avoir une propriété privée à leur nom, posséder un commerce, ou échanger librement. Ainsi, les lois et institutions formelles du Japon suggèrent un haut degré d’égalité entre les sexes, mais sa culture y est fortement inégalitaire, limitant dans les faits les droits des femmes. »

    Le genre de vérité que les libéraux culturellement conservateurs veulent pas entendre.

    • en plus de ça il y a une autre chose que ne veulent pas entendre les libéraux, au nom même de leur idéologie, qui les fait s’arrêter de réfléchir à mi-chemin… C’est chose exacte qu’au départ la dépendance économique de la femme est la négation de sa liberté. Mais la lutte contre le tort fait à la femme, dans les domaines les plus divers (on pourrait ici rappeler que ces pionnières que furent les femmes de 1848 ne luttaient pas seulement pour le droit au travail mais celui à l’instruction, à la formation, etc.) devient ensuite inséparable de la LUTTE CONTRE L’OPPRESSION -notion qui heurte les oreilles sensibles de nos libéraux. En revanche la lutte pour la « parité » leur convient parfaitement puisqu’elle s’inscrit dans le cadre de la course au PRIVILEGE, quel que soit les justifications gauchisantes qu’elle se donne parfois.

      • @luc nemeth : J’aime taquiner les libéraux culturellement conservateurs, mais je suis moi-même libéral, hein ! Du coup j’ai pas trop compris votre message. D’une part, c’est faux d’insinuer que les libéraux sont favorables à la parité forcée. D’autre part, qu’entendez-vous par « lutte contre l’oppression » ? Vous parlez d’oppression économique ?

        • commando je me moque, à la limite, de savoir si vous êtes libéral ou non : seul m’intéresse de savoir ce qui est vrai, ce qui est faux !
          Par ailleurs vous êtes un peu roublard avouez-le, lorsque vous nous dites que « les libéraux sont favorables à la parité forcée » : les libéraux sont (officiellement) contre tout ce qui est… « forcé », c’est une chose bien connue !
          Enfin je suis navré si vous n’avez pas compris mon message mais il me paraissait clai. Si tant est que le terme « féminisme » recouvre un spectre politiquement assez large il me semble que les libéraux, de par l’idéologie inégalitaire dont ils sont porteurs -ben oui, c’est comme ça…- sont plus sensibles à la revendication de la parité, en tant qu’elle est synonyme de privilège, qu’à toutes revendications basées sur l’égalité des êtres humains : c’est celles-là que je désignais sous le nom de lutte contre l’oppression (sous toutes ses formes, et pas seulement économique).

  • « La culture peut elle aussi limiter la liberté économique des femmes. Dans certains pays, bien que les femmes soient égales au regard de la loi, les normes sociales et culturelles peuvent les empêcher d’exercer ces droits pour avoir une propriété privée à leur nom, posséder un commerce, ou échanger librement. Ainsi, les lois et institutions formelles du Japon suggèrent un haut degré d’égalité entre les sexes, mais sa culture y est fortement inégalitaire, limitant dans les faits les droits des femmes. »

    C’est très politiquement correct de citer le Japon plutôt que tout un tas de pays d’Afrique ou du moyen orient qui sont dans leurs constitutions officiellement démocratiques et pour les droits des femmes mais tout autrement dans la réalité.

    • il faudrait aussi que l’on parle de ce qui en tout lieu et en tout temps se doit de constituer une priorité (et dans l’esprit même de solidarité avec celles et ceux qui luttent ailleurs) à savoir le ici-et maintenant.

      Dans le cas de la France le principe de l’égalité FORMELLE des femmes est acquis mais déjà, l’argument le plus courant utilisé pour le rappeler -elles ont le droit de vote- ne manque pas de quelque mépris… Si par ailleurs la discrimination est sanctionnée par la loi, encore faut-il qu’elle soit reconnue ; or on sait bien qu’au nom de l’épouvantable idéologie qui sévissait dans cette sanisette qu’était la défunte ‘Halde’ des cas de discrimination non contestés peuvent très bien rester impunis et ce parce que la plaignante n’a pas rapporté la preuve que c’était… parce que femme, qu’elle a été discriminée ! Enfin il y a les formes légalisées de discrimination, celles qui font qu’à travail égal un même poste sera qualifié de ‘concepteur-rédacteur’ (et avec le salaire qui en découle) pour un homme, tandis qu’une femme aura droit à ‘secrétaire’.
      Reste donc à parler de l’égalité REELLE, et ça, c’est une autre histoire. Pour en donner un exemple trivial et qui est celui de la bagnole il y a encore un tas de ces messieurs qui supportent mal qu’une dame puisse en avoir une aussi belle que la leur, et surtout, la conduire aussi bien ! Encore heureux lorsqu’ils ne trépignent pas dans l’attente du premier écart de conduite et dont c’est bien rare s’il ne donne pas droit à des propos à forte connotation sexiste.

      • « Si par ailleurs la discrimination est sanctionnée par la loi »
        et c’est bien dommage, car discriminer = choisir et si,on y réfléchit, celui qui se prive d’embaucher des femmes parce que ce sont des filles se tire une balle dans le pied en se privant de candidates potentiellement excellentes. Donc pourquoi interdire une pratique qui devrai se résorber d’elle même tellement elle est un désavantage pur ceux qui la pratiquent?
        « encore faut-il qu’elle soit reconnue ; or on sait bien qu’au nom de l’épouvantable idéologie qui sévissait dans cette sanisette qu’était la défunte ‘Halde’ des cas de discrimination non contestés peuvent très bien rester impunis et ce parce que la plaignante n’a pas rapporté la preuve que c’était… parce que femme, qu’elle a été discriminée ! »

        En gros vous nous dites qu’un employeur a reconnu avoir refusé d’embaucher une perosnn e parce que c’était une femme et qu’on l’a acquitté par manque de preuve? Outre le fait que je pense que discriminer sur n’importe quel critère même les plus farfelus devrait être parfaitement légal pour des contrats privés, je crois qu’on parle surtout de dysfonctionnement judiciaire ici. Ce délit de discrimination qui ne devrait pas en être un, a été avoué. Dès lors pourquoi chercher des preuves, on se le demande…

        L’égalité réelle ça n’existe pas. Quoi qu’on fasse les femmes seront toujours moins costauds que les hommes et leur transport d’oxygène moins efficace que celui des hommes rendant ainsi leur puissance musculaire inférieure à masse égale. La biologie n’a cure de vos désidératas politiques.

        Par ailleurs des études ayant comparé les salaires des femmes dans des emplois similaires aux hommes et n’ayant jamais arrêté de travailler pour faire des enfants ont remarqué qu’elles étaient mieux payées. Sources? Allez les chercher vous même.

        Les etudes qui disent qu’à niveau d’étude égale les femmes gagnent moins oublient de dire quand on a un DESS en sociologie, ou un doctorat de psychologie, on gagne moins bien sa vie que quand on est plombier. Vos études oublient aussi de dire que les hommes se suicident plus que les femmes, que les clochards sont bien plus nombreux à être des hommes et que l’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes partout dans le monde. Alors vos discours larmoyants sur la condition des femmes en France me fait bien rire. Une femme qui a envie de se bouger peut réaliser ses ambitions en France. On a eu des femmes premier Ministe, on a eu Marie Curie (double prix Nobel en Sciences dures, inégalée tous sexes confondus) on a des femmes à l’académie française, des femmes chef entreprise, des femmes soldat, des femmes pilotes etc… Donc arrêtez de larmoyer sur des femmes pour qui la vie n’est pas beaucoup plus dure que pour un homme, et parfois plus facile selon les situations.

        L’égalité réelle est un concept fumeux qui fait fi du fait que nos différences sont selon les contextes, des avantages ou des inconvenants et que bien avant le sexe c’est l’intelligence, l’empathie l’intelligence sociale, et la volonté qui nous sépare. Alors que les féministes arrêtent de se plaindre et qu’elles se mettent à concourir contre des hommes qu’elles peuvent battre ou au moins égaler dans de nombreux domaines avant de nous casser les noix.

        Les japonaises vivent dans un milieu match? Et Alors qu’elles se cassent. Seiko Fukuoka Naville, est japonaise d’origine aujourd’hui elle vit en France, et elle est l’un des pilotes de parapente les plus réputés au monde. En compétition elle est toujours la première femme parce qu’elle est souvent première tout court, et elle ne nous casse pas les pieds pour des âneries de féminisme. Elle se contente d’être excellente sans se demander si ça tient à la position de ses organes génitaux ou à son second chromosome X. Le féminisme moderne (pas celui des femmes qui réclamaient l’égalité en droit) a quelque chose de puéril. On dirait des gamines capricieuse qui pensent qu’en piquant leur crise on va leur donner leur bonbons. Désolé c’est un monde cruel où il faut bosser pour avoir ce que l’on veut et où les cartes sont inégales à la distribution et au décompte des points.

        • … apparemment elle ne vous a pas gâté, la « biologie » !

          • J’imagine que si c’est tout ce que vous avez à répondre c’est que vous êtes d’accord avec le reste? Enfin si c’est là le sommet de votre éloquence je crois que je vais vous laisser le dernier mot. Allez y répondez moi, je ne vous répondrez pas. C’est l’aumône que je jette aux pieds de votre misère intellectuelle.

            • je sais pas si c’est le correcteur orthographique ou moi mais je corrige: je ne vous répondrAI pas.

              • Vous prenez votre désir, pour la réalité : je n’ai aucune envie de discuter avec les gens qui se revendiquent de « la biologie »…

  • La France est mal classée du point de vue de la loi. Mais je n’arrive pas à trouver un exemple de loi qui donne plus de droits aux hommes qu’aux femmes ?

    • @Jsimian : à mon avis ce ne sont pas des lois qui ont pour intention de favoriser les hommes, ce sont juste des lois qui ont involontairement pour résultat de favoriser les hommes. Du moins c’est ce que j’ai cru avoir compris de l’article.

  • Certains combats féministes laissent songeur.
    Ce matin, j’entendais comparer le budget consacré à l’égalité homme-femme au montant des fonds du Téléthon… De là à penser que les femmes sont des handicapées qui ont besoin de dispositions particulières pour les favoriser… Ainsi la parité qui est une parfaite négation de l’égalité en droit.
    La liberté économique est un facteur positif pour tous, et donc pour les femmes. Mais le respect du droit fondamental est encore plus nécessaire.
    On a tout ce qu’il faut pour punir les violences, et donc celles qui s’exercent à l’encontre des femmes. Personne n’empêche une femme de devenir militaire ou ingénieur, mais elles ont le droit de choisir autre chose que de singer les hommes. Je doute que les groupuscules féministes favorisent la liberté des femmes…
    Le reste est une affaire de culture et d’évolution des mentalités, et donc de temps. Il ne me semble pas que le législateur soit le mieux placé pour ce faire.

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