Le programme fiscal de Jean-Luc Mélenchon, c’est jurassik park !

La seule politique fiscale sociale qui vaille est celle qui favorise la croissance et l’emploi. De ce point de vue-là, s’il venait à être appliqué, le programme de Jean-Luc Mélenchon constituerait une terrible machine à fabriquer de la pauvreté.

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Le programme fiscal de Jean-Luc Mélenchon, c’est jurassik park !

Publié le 23 février 2017
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Par Victor Fouquet.

Dans la course numérique à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon excelle.

Les cinq heures d’émission menée d’une main de maître sur YouTube l’auront confirmé. L’aride technicité du sujet, en l’occurrence la fiscalité et les finances publiques, avait a priori de quoi rebuter. Mais, bien huilé, l’exercice fut d’autant plus efficace qu’il a paru intelligible à tous.

Pourtant, sur le fond le programme de Jean-Luc Mélenchon oscille dangereusement entre jusqu’au-boutisme keynésien et collectivisme pur. Le chef de file autoproclamé de la France insoumise prétend, conformément à la vulgate keynésienne, stimuler l’activité économique par une augmentation massive de la dépense publique : 273 milliards d’euros sur cinq ans, dont 100 milliards d’investissements seraient financés par un grand emprunt souscrit en début de quinquennat.

L’équation économiquement absurde est bien connue : si l’économie française est anémiée par une croissance faible et un chômage élevé c’est donc qu’il est nécessaire de favoriser ex nihilo la demande globale au moyen d’une hausse de la dépense publique (aujourd’hui déjà pléthorique à 57 % du PIB).

Or, un financement par l’emprunt – mais ceci est pareillement vrai d’un financement par l’impôt – ne se traduit jamais que par un déplacement de la demande au détriment des capacités d’investissement retirées au secteur privé pour le financement de l’économie.

 

Le poids des prélèvements obligatoires

De même, il n’y a aucun fondement logique à vouloir relancer l’économie en écrasant encore davantage les contribuables sous le poids des prélèvements obligatoires (49,1 % du PIB à échéance 2022 d’après le cadrage financier rendu public), alors que la France détient déjà un niveau de pression fiscale (44,7 % du PIB) qui fait d’elle l’un des pays les plus socialisés et les plus désincitatifs au monde.

En réalité, la promesse d’une « révolution fiscale » se nourrit chez Jean-Luc Mélenchon d’une conception purement collectiviste de la société où dans une sorte de jeu à somme nulle l’économie produirait par miracle un montant immuable de revenus qu’il suffirait de redistribuer de manière arbitraire sans tenir compte des talents et efforts individuels, le seul dessein étant de faire advenir une société homogénéisée – et finalement déshumanisée…

D’où le double postulat mélenchonien : d’une part, renforcer drastiquement la progressivité de l’impôt en fusionnant, dans un « nouvel impôt citoyen » flanqué d’un barème à quatorze tranches, la CSG aujourd’hui proportionnelle avec l’actuel impôt sur le revenu à cinq tranches ; d’autre part, surtaxer le capital – qui l’est déjà en cascade – en renforçant l’ISF et les droits de succession et en plafonnant les héritages.

 

Sanctionner les hauts revenus

La surimposition des plus riches et la surtaxation du capital procèdent l’une et l’autre de l’idée fausse hélas répandue par-delà la gauche radicale, selon laquelle il serait possible d’améliorer durablement le sort des plus démunis en sanctionnant les détenteurs de hauts revenus. Or, l’impôt extrêmement progressif sur les revenus défendu par Jean-Luc Mélenchon aurait pour principal effet de rendre l’impôt improductif, limitant ainsi la mission « redistributrice » qui lui est assigné.

En bas de l’échelle progressive, l’application de taux légers à des assiettes réduites entraînerait des coûts de recouvrement supérieurs aux recettes fiscales obtenues en raison des coûts de fonctionnement induits par la mobilisation des fonctionnaires de Bercy. En haut de l’échelle, l’application de taux confiscatoires (jusqu’à 90 % !) détruirait l’assiette fiscale, en poussant à l’exil les contribuables et leurs ressources.

S’appropriant les mots de Proudhon sur le « bilboquet » de la progression, l’économiste libéral du XIXe siècle, Paul Leroy-Beaulieu, qualifiait à son tour l’impôt progressif de « joujou fiscal » qui, financièrement, « promet sans tenir et fait du bruit sans faire de besogne » (Traité de la science des finances, 1877).

De ce constat, l’impôt sur le revenu à quatorze tranches de Jean-Luc Mélenchon serait une illustration désolante. Chacun serait en effet d’autant moins incité à créer des richesses que le rendement correspondant serait amputé par la fiscalité progressive.

C’est du reste pourquoi, ajoutait Leroy-Beaulieu :

« Tout porte à croire qu’un impôt léger et uniforme sur le revenu produit autant, avec moins de récriminations et de dangers, que l’impôt progressif le plus rigoureux ».

La seule politique fiscale sociale qui vaille est celle qui favorise la croissance et l’emploi. De ce point de vue-là, s’il venait à être appliqué, le programme de Jean-Luc Mélenchon constituerait une terrible machine à fabriquer de la pauvreté.

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  • Il a de quoi pouffer sur cette article quelque arguments pour appuyer les allégations seraient les bienvenus.

  • Faire appel à un économiste illustrement inconnu du XIXème siècle pour qualifier le programme de Mélenchon d’archaïque, c’est osé !

    Et ne faites pas semblant, où se trouve la collectivisation dans ce programme ? Y a-t-il le projet de faire une vague de nationalisation ? Il propose même de diminuer l’impôt sur les sociétés à 25%, on est quand même pas dans du bolchevisme.
    Faire un grand emprunt de 100 milliards, on peut le comparer à ce qui s’est décidé durant le quinquennat Hollande (Grand Paris Express : 25 Mds€, plan fibre 20 miliards€, ligne Lyon-Turin : 20 milliards€). Ajouter 35 Mds€ de dépense publiques par an (et oui, 175 milliards c’est sur 5 ans), soit moins de 2 points de PIB, on est loin du collectivisme. Pour rappel, Fillon propose d’enlever 100 Milliards chaque année à la dépense publique, soit une somme en jeu bien supérieure à celle qu’évoque Mélenchon. Enfin, le CICE c’est 41 milliards € chaque année en baisse de cotisation sociale pour les entreprises, financer par 20 milliards de taxe (TVA) en plus et 20 milliards de baisse de dépense publique. Les sommes sont comparables.

    • Avant de commenter un article, peut-être faudrait-il le lire (ou le comprendre) ?
      Cet article ne critique pas le niveau des dépenses publiques du programme de Mélenchon, mais le poids et la logique du système fiscal prôné par le leader d’extrême-gauche.

      La hausse des dépenses publiques de Mélenchon est un autre sujet. Mais si vous voulez en parler, parlons-en. Mélenchon promet :
      – 102 Mds d’investissement, effectivement sur 5 ans, soit 20,5 Mds par an
      – 173 Mds de dépenses à vocation sociale (chaque année !!) : augmentation des salaires et lutte contre le chômage
      – l’embauche de 1,5 million de fonctionnaires (sur le quinquennat) soit une dépense supplémentaire en salaires de fonctionnaires qui progressera au fur et à mesure des embauches jusqu’à 60 Mds la dernière année

      Bref une hausse des dépenses publiques entre 200 et 250 Mds par an
      Rapporté au PIB, environ 9%
      Aujourd’hui, la dépense publique est de 57,5% du PIB. Avec la folie dépensière de Mélenchon, ça nous amènerait à un niveau de dépenses publiques d’environ 66%.
      2/3 du PIB. Oui je crois qu’avec un tel niveau, on peut parler de collectivisation.

  • Mélenchon démontre que pour lui, la politique c’est l’art de faire passer ses intérêts personnels pour des intérêts généraux.

  • comprendre les flux financiers et se présenter à la présidentielle. cela devrait être une obligation.
    pour Mélanchon et autre Hamon, se n’est pas utile à leurs yeux. 15% de Français ont leur niveaux; donc ils se comprennent.
    faut dire que le calcul à l’école est délaissé depuis 4 décennies…voilà le résultat.
    nous somme le dernier pays « démocratique » dont une partie de la population peut croire encore au jésus soviétique.

    quel pays..;et dans quel état!!!

  • Il y a un gros enfumage sur les prélèvements supportés par les entreprises françaises, car un effort considérable a été fait sur les dernières 20 années.
    Il y a t il eu des emplois créés en masse à cause de ces baisses, de ces arrangements, de ces cadeaux fiscaux ? NON
    Et pourtant la France est la championne des versements de dividendes aux actionnaires, avant la GB.
    Sauver les banques à coup de milliards a t il créé des emplois ? Non, même pas préservé les emplois existants!
    Elles sont reparties dans leur orbite erratique, suppriment des emplois à la louche, confortent leurs positions exclusives.

    Il y a simplement une perversion du cycle investissement – création d’emploi.
    A mon avis, ni Fillon, ni Macron, ni Le Pen ne sont capables d’assainir ce cycle. Je me demande si ça les intéresse.
    J’aime par contre l’approche de Bill Gates: Si vous remplacez les employés par des automates, vous perdez à long terme votre clientèle:
    Moins d’emplois = moins de pouvoir d’achat = moins de clients = moins de dividendes.
    C’est pas socialiste, pas communiste, pas de droite, c’est simple et logique!
    Mais la logique on s’en méfie, et la simplicité encore plus.

    • Aucun effort particulier n’a été fait sur les 20 dernières années, bien au contraire: multiplication des taxes vexatoires, des normes, étouffement administrative, harcelement fiscal,etc.. Et si vous nous parlez du CICE, en voilà une belle histoire: je vous tape 60 milliards de nouveaux impôts et après, je vous en reverse 20 milliards. Ou encore dernièrement, une bien bonne: une nouvelle taxe régionale prélevée sur les entreprises pour justement aider les entreprises; du délire !
      Ce sont les PME et les TPE qui créent l’emploi et certainement pas les grosses sociétés dont vous faites allusion. Et cela fait des années que les premières sont systématiquement détruites par l’administation au nom de notre sacro-saint modèle social que tout le monde nous envie mais que personne ne copie.

    • @Patou
      bonjour,
      « ’J’aime par contre l’approche de Bill Gates: Si vous remplacez les employés par des automates, vous perdez à long terme votre clientèle:
      Moins d’emplois = moins de pouvoir d’achat = moins de clients = moins de dividendes.
      C’est pas socialiste, pas communiste, pas de droite, c’est simple et logique! »
      Henry Ford payait ses employés plus cher pour que justement ils puissent acheter les produits qu’ils fabriquaient. Et Boom la Ford T1 : voiture de l’année !

      Aucun ne veut assainir le cycle. Parce qu’ils sont dans l’optique « anti propriété ». Dès lors les banques possèdent l’argent que vous y déposer, alors que vous ne faites que le leur confier, et qu’il DOIT rester vôtre. Si je confie une Porshe ou mon R5 à un tiers, il n’a pas à aller faire du stock-car avec.

      • « Henry Ford payait ses employés plus cher pour que justement ils puissent acheter les produits qu’ils fabriquaient. Et Boom la Ford T1 : voiture de l’année »
        C’est un mythe tenace: s’il payait mieux ses salariés, c’était pour mieux les conserver. Le turn over dans une entreprise est coûteux et contre productif.

    • Quel est le rapport entre le fait de verser des dividendes et la non création d’emploi ? Et comment fonctionne le versement des dividendes ? D’où viennent-ils ?

    • Patou: Il y a t il eu des emplois créés en masse à cause de ces baisses, de ces arrangements, de ces cadeaux fiscaux ? NON

      Allo la réalité ?

      La fiscalité des entreprises c’est une augmentation de 75 milliards en 15 ans.
      Ce que vous appelez un « cadeau » c’est une baisse de 15 milliards du au CICE du coup ça ne fait plus que 60 milliards de plus en 15 ans, youpie, vraiment !

      En une image, un graphique voila ce que les socialistes appellent un « cadeau » :
      http://img4.hostingpics.net/pics/731485prelevementsenplus.jpg

  • « (aujourd’hui déjà pléthorique à 57% du PIB) » Les parenthèses sont les ilôts dans grands discours sans argumentation….

    L’inverse aurait pu tout aussi bien être dit, aujourd’hui assez faible au regard d’autres pays….

    • Vous avez raison, pour un Etat totalitaire, se contenter d’une mainmise de 57% de la richesse nationale, ça paraît assez faible…

  • « en poussant à l’exil les contribuables et leurs ressources. »

    J’adore.

    • Vous pouvez : c’est déjà le cas.
      Sans les « gros » contribuables, déjà partis dans quelque pays voisin ou ayant choisi de ne plus investir en France, plus de construction de logements, plus de financement privé des entreprises (vous savez, ces horribles structures capitalistes qui sont les seules à créer des emplois et des produits et services utiles).
      Adam, vous êtes trop drôle…

  • Article puant la caricature. Votre engagement pro-libéral et votre mauvaise foi vous retire tout sens critique.

    Juste pour illustrer votre emballement : « en poussant à l’exil les contribuables et leurs ressources. »
    Sachez que ce spectre agité par la plupart des « journalistes » de droites n’est pas un problème. Car l' »impôt universelle » ne moque de l’endroit où vous êtes. Allez vous cacher derrière la Lune, vous continuerais de payer les impôts que vous devez à la France.

    • L’impôt universel, comme vous dites, est en partie ce qu’utilisent les USA qui taxent leurs citoyens sans tenir compte de leur résidence. Mais les USA, contrairement à la France, ne sont plus un pays socialiste. Du moins depuis janvier dernier…
      Peu importe que l’article vous semble caricatural, il n.est que le reflet d’un projet caricatural.
      Le concept même d’impôt universel pour les citoyens français incitera-t-il à entreprendre, à créer des nouveaux produits, à proposer de nouveaux services, à embaucher ? Non. À partir d’un certain niveau de revenu et de patrimoine (bien en dessous des revenus et du patrimoine du Mélanchon en question au passage, vous le savez bien), il n’y a plus aucun intérêt à chercher à améliorer les choses.
      Et puis il existe quelques pays qui donnent la citoyenneté définitive à qui le demande sus des conditions largement accessibles aux méprisables riches que vous détestez. Et même à pas mal de personnes au patrimoine et aux revenus très moyens…
      Franchement, abandonner ma nationalité française me ferait mal au coeur. Mais le pays dans lequel je vis aujourd’hui et que vous me promettez pour demain n’est pas la France dans laquelle j’ai grandi. C’est un pays à l’image de ceux qui se trouvaient à l’époque de l’autre côté du rideau de fer : vous devez être trop jeune pour savoir de quoi il s’agit…

    • C’est simple j’abandonne la nationalité française, plus d’impôt universel pour moi, merci tchao.

    • « Allez vous cacher derrière la Lune, vous continuerais de payer les impôts que vous devez à la France. » Mais bien sûr, vous croyez vraiment que la France a le même pouvoir de cohércition que les Etats-Unis ?.C’est typique de ceux qui croient encore que la voix et l’action de la France pèse encore beaucoup, qu’elle est encore au centre du monde. Flamby n’a même pas pu renegocier quelques malheureux traités avec l’Allemagne, alors vous croyez franchement qu’ils arriveront à imposer un tel machin au hasard, à la Russie ou à la Chine par exemple ?

  • Lamentable de juger le programme fiscal de JL Mélenchon, des économistes renommés et des milliers de gens qui ont participé à l’élaboration de ce programme. Comme il l’a expliqué, les gens qui gagnent 4000 euros par mois et moins paieront moins d’impôt qu’actuellement. Par contre les millionnaires, multi millionnaires, milliardaires et toute cette mafia de la finance ne seront pas épargnés mais ils seront loin de tomber dans la pauvreté vu les beaux restes qu’on va leur laisser

    • Ils vont se barrer surtout, et personne n’en retirera rien.
      « You can only confiscate the wealth that exists at a given moment. You cannot confiscate future wealth — and that future wealth is less likely to be produced when people see that it is going to be confiscated »
      Thomas Sowell

    • il ne suffit pas de dire mafia pour prouver une accusation, vous avez le droit d’être scandalisé par la richesse d’un tel mais de quel doit vous estimez vous fondé à lui prendre ce qu’il a gagné si il n’a gagné honnêtement?
      La pauvreté n’est pas encore une vertu, et la richesse un crime. Il y a des financiers criminels et il y a des pauvres criminels.
      quelle âme de curé faut il avoir pour s’arroger le droit de dire aux autres qu’ils ne doivent pas bosser pour gagner de l’argent…
      expliquez moi pourquoi vous estimez avoir le droit de prendre x % de la richesse d’une personne, parce que vous en avez besoin?parce qu’elle vous fait envie?
      parce que si vous estimez que du jour au lendemain sans raison aucune vous pouvez accaparer ce qu’ont gagné les autres ou bien ils se barrent ou bien ils arrêtent de bosser..

      Ne vous réfugiez pas derrière la renommée de quelques économistes…c’est pathétique; ou bien vous comprenez les raisons de la spoliation que vous voulez mettre en place et vous les expliquez ou bien vous avouez que vous êtes sensibles à leur projet par pur interet.

      Et ne me donnez pas des exemple à la noix de médecins renommés , les médecins renommés le sont parce qu’ils ont prouvé leur qualité…les économistes renommés ont vu leur id »es prouvées foireuses par l’histoire.

    • Decrop Jean-claude: Lamentable de juger le programme fiscal de JL Mélenchon

      Venez faire un tour dans le réel une fois.

      Il suffit de passer la frontière est et vous avez le plein-emploi, des salaires de caissière chez Aldi à 4200 euros contre 1203 euros en France, aucune zone de non-droit, aucun désert médical, pas de « trou » de la sécu, quasi pas de dette ni de déficits et le tout avec deux fois moins d’états et d’impôts.

      L’état y est à 32% du PIB soit le même niveau que l’état français pendant les « trente glorieuses ».
      En France on est à 60% et le pays est totalement en faillite, la dette de 100% et le déficit de 100 milliards par année fait même craindre un défaut avec une situation qui deviendrait socialement dramatique.

      Decrop Jean-claude: : des économistes renommés et des milliers de gens qui ont participé à l’élaboration de ce programme.

      Pitié quoi, ils ont tous la même idéologie, la même que Mélenchon, montrez-moi dans la réalité comment ça s’est passé pour les pays qui ont essayés ces idées-là ?
      La réponse est là:
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_communiste#.C3.89tats_communistes_actuels

    •  » Par contre les millionnaires, multi millionnaires, milliardaires et toute cette mafia de la finance ne seront pas épargnés mais ils seront loin de tomber dans la pauvreté vu les beaux restes qu’on va leur laisser  »

      Les beaux restes ils iront les chercher ailleurs. Encore un qui n’a pas compris que chasser ceux qui ont les moyens d’investir c’est de faire passer à la caisse au final les pauvres contribuables à 4000 euro et moins par mois. Les suisses ou les britanniques accueilleront à bras ouvert ceux que vous méprisez et qui sont indispensables à l’économie.

  • Lol quand tu critique mélanche les cyber commandos de trolls gauchos te tombent dessus a la vitesse de l’éclair, ils trustent les premières places des commentaires!… Quel efficacité!!… Un des rares domaines ou ils sont efficaces : la propagande, l’insulte et l’intimidation des ennemis politiques.

    • Et en général ils démontrent leur imbécillité en avançant comme argument, : il existe des gens intelligents quelque part qui connaissent la réponse et ça leur suffit, ça atteint à la posture religieuse ,fort étonnamment, ils n’ hésitent pourtant pas à vous qualifier vous même d’idiot.

    • Mélenchon est un gourou comme Jim Jones, David Koresh ou Charles Manson. Toucher à Mélenchon, pour ses adeptes, c’est toucher au Christ, c’est blasphématoire. Et si vous tentez de leur expliquer que leur Guide est un escroc, un menteur, un manipulateur, un accapareur et un baltringue, vous renforcerez leur foi.

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