Non, le travail ne va pas disparaître et le revenu universel n’est pas nécessaire

La révolution numérique va-t-elle entraîner la raréfaction du travail, et donc la nécessité de créer un revenu universel, comme le soutient Benoît Hamon ? Certainement pas ! Et voilà pourquoi.

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Benoit Hamon (Crédits philippe grangeaud-solfé communications licence Creative Commons)

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Non, le travail ne va pas disparaître et le revenu universel n’est pas nécessaire

Publié le 8 février 2017
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Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’Iref-Europe

Non, le travail ne va pas disparaître et le revenu universel n'est pas nécessaire
Benoit Hamon (Crédits philippe grangeaud-solfé communications licence Creative Commons)

Il faut reconnaître à Benoît Hamon une certaine habileté pour avoir mis au centre des débats cette question.

L’idée a séduit les électeurs de la primaire socialiste, mais elle est parfois aussi soutenue par des libéraux. L’IREF, par les analyses de Jean-Philippe Delsol et de Nicolas Lecaussin, a montré en quoi la thèse n’avait rien de libéral et n’était qu’un assistanat généralisé, un étatisme infinançable. C’est une dévalorisation du travail et un retour aux sources du marxisme, avec le « droit à la paresse » du gendre de Marx, Paul Lafargue !

Mais il y a un argument auquel certains ont été sensibles. B. Hamon évoque « la raréfaction du travail liée à la révolution numérique » : l’automatisation détruirait massivement des emplois, ce serait peu à peu « la fin du travail » (Jeremy Rifkin), et le revenu universel serait une réponse sociale à cette loi inéluctable.

La thèse n’est pas nouvelle.

Chaque étape du progrès technique a été marquée par la peur de la disparition des emplois. Les révoltes des canuts de Lyon, dès 1831, brisant les machines par peur du chômage, ne sont qu’un exemple de la peur de la machine « mangeuse d’homme », dénoncée il y a cinquante ans par Alfred Sauvy (La machine et le chômage).

 

La destruction créatrice visible à moyen et long terme

Le progrès technique détruit des emplois ; c’est ce qu’on voit. Mais il crée du pouvoir d’achat qui va s’employer ailleurs, et la main-d’œuvre ainsi disponible permet de produire des biens et services nouveaux : c’est ce que l’on ne voit pas immédiatement.

C’est la fameuse destruction créatrice de Schumpeter, qui manifeste le fait que l’économie, c’est le changement permanent : le progrès technique libère du facteur travail, ce qui permet de produire autre chose et d’accroître production et consommation, tout en réduisant pour ceux qui le veulent la durée du travail. Il n’y a aucune raison que cela s’arrête.

Le phénomène est visible à très long terme.

Le tableau ci-dessous, qui retrace deux siècles d’évolution des emplois, montre que l’immense majorité des Français travaillait en 1800 dans l’agriculture ; le progrès technique a permis de produire beaucoup plus dans ce secteur, avec une main-d’œuvre extrêmement réduite (moins de 3 % aujourd’hui). Mais les anciens agriculteurs ou leurs enfants, passés dans le secteur secondaire, ont permis le développement des secteurs de l’industrie et du bâtiment. Le même phénomène s’est produit ces dernières décennies : le progrès technique a réduit l’emploi industriel et permet à la main-d’œuvre de se tourner vers les services : le tertiaire occupe aujourd’hui plus des trois quarts des emplois.

Répartition de l’emploi par secteur d’activité de 1962 à 2007.

Sur la période plus récente, une étude de l’INSEE a montré que cette évolution s’accentuait. Or, dans la période retenue, la population active occupée, celle qui a effectivement un emploi, est passée de 19 à 26 millions : il y a donc eu plus de créations que de destructions. Sous l’effet du progrès technique et de l’évolution des choix des consommateurs, le pouvoir d’achat ainsi créé a permis de diversifier nos consommations.

Source : INSEE, 50 ans de mutations d’emplois, INSEE première N°1312

 

Des destructions à venir pas si massives que cela

La question qui est posée par les débats actuels, c’est de savoir si le numérique change la donne. Il détruirait tellement d’emplois qu’inéluctablement le chômage de masse deviendrait la norme.

C’est oublier un peu vite l’ampleur des évolutions passées, les millions d’emplois disparus dans l’agriculture, grâce à la mécanisation, et retrouvés ensuite dans l’industrie, et plus tard le même phénomène entre l’industrie et les services.

C’est aussi exagérer l’ampleur du phénomène. Une étude de Carl Frey et Michael Osborne estimait que 47 % des emplois américains auraient disparu d’ici 2020. L’OCDE a contesté leur méthodologie et montré en 2016 que seuls 9 % des emplois seraient détruits par le numérique et la robotisation. Un ordre de grandeur guère différent de celui des mutations précédentes.

Cela ferait en France trois millions d’emplois menacés en dix ans, ce qui est inférieur aux mutations d’emplois d’une seule année, puisque Pôle emploi enregistre en moyenne 500 000 entrées et sorties du chômage chaque mois (571 000 en décembre 2016, catégories A + B + C) ! L’emploi ne cesse de bouger.

 

Mais des mutations majeures qui nécessitent davantage de liberté

L’OCDE montre aussi que, sans disparaître, 30 % des emplois vont évoluer sérieusement.

Voilà le fond de la question : l’automatisation va modifier les tâches effectuées, plus que détruire l’emploi. Le numérique accélère les mutations. Cela souligne avant tout l‘importance de la capacité de réaction des uns et des autres, et donc la flexibilité nécessaire pour s’adapter : seule la liberté économique peut le permettre.

D’où le rôle de la formation, pas tant aux techniques, vite obsolètes, mais à l’adaptabilité, qui repose sur une bonne culture générale et une capacité à faire face aux changements. Parmi les emplois d’aujourd’hui, une large part n’était même pas imaginable il y a dix ou vingt ans.

Si l’on peut évaluer les emplois qui vont disparaître, en revanche les nouveaux emplois de demain ne sont guère imaginables aujourd’hui.

 

Et donc la solution passe par moins d’État

C’est dire que l’État et ses techniques de prévisions et de planification sont totalement disqualifiés pour prédire ce qui n’est pas prévisible.

Les emplois de demain seront imaginés par des entrepreneurs créatifs, pourvu qu’on les laisse libres de créer, et par les libres choix des consommateurs, ce qui nécessite moins d‘État, et non davantage d’État comme le pense M. Hamon ! Les besoins humains en santé, loisirs, éducation, culture, voyages, communication, services à la personne, etc. sont illimités, donc les emplois aussi.

Reste un autre argument de M. Hamon : le revenu permanent permettrait à ceux qui le veulent de s’orienter vers des services non marchands et le bénévolat. Celui-ci est nécessaire et crée du lien social. Mais il relève du libre choix de chacun, et ne saurait être étatisé et rémunéré via le revenu permanent, au risque de perdre son âme et sa créativité, et de transformer les solidarités de proximité en une immense bureaucratie.

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  • Pourtant le programme Hamon n’est -il pas celui du 21*siecle ?
    Tout le monde perçoit chaque mois du Gouvernement entre 800 et 1200 euros et peut fumer du cannabis à satiété.
    Pour peu que Madonna promette aux électeurs de Marcel Hamon une petite gaterie comme elle l’a promis aux électeurs d’Hillary, on est pratiquement arrive au paradis socialiste.
    On appelle à, enfin, les socialistes appellent ça : le Progrès,
    Je suis impatient de découvrir le nombre des gens qui vont voter pour ce Progrès.

  • Nous sommes tous d’accord : Schumpeter nous l’a théorisé avec la destruction créatrice.
    Avec ce revenu universel on est dans la pire politique et la démagogie. Le but était d’éliminer Vals du PS. C’est fait.

  • SI les raisons données par hamon sont érronées, « indemniser les gens qui perdent leur emploi à cause de la robotisation de leur emploi, se situe dans la droite ligne de toute aide sociale de charité étatique à une personne sans ressource.
    Il est absurde de chercher dans la robotisation la cause d’un chomage structurel presque spécifique en ampleur à la France…Il est dangereux de le faire par un revenu universel qui n’est pas vraiment un revenu et pas vraiment universel.
    J’adore ces journalistes qui traquent les fake news mais reprennent des éléments de langage qui induisent en erreur.
    En outre…on arrive à se demander si des gens comme hamon arrivant sur une ile déserte ne commencerait pas par légiférer pour créer un ru afin d’assurer à chacun un revenu décent.

    • Il serait plus sérieux de regarder les écrasements des deux autres courbes, industrie et agriculture.
      Les délocalisations des unités de production sont à l’origine des plus importantes pertes d’emplois des 25 dernières années.
      Si vous voyagez dans les pays de l’Europe de l’est, vous constatez que l’énorme évolution de la qualité de vie, parallèlement à celles des facteurs consommation et taux d’emploi
      Alors effectivement, je crois pas que le numérique soit le plus grand danger.

      Pour ce qui est du droit à la paresse, où à un pseudo assistanat, par le R U c’est de la fumée:
      je ne crois pas que mon voisin, abonné au RSA à 26 ans, paresserait plus avec un 200€/mois supplémentaires.Il est assez courageux au point de prendre les job saisonniers de serveur, ou homme de ménage, malgré sa maîtrise de sciences sociales.
      Et il y en a des millions de jeunes qui profiteraient de cette manne pour financer une idée, créer leur job,ou simplement les dépenser, ce qui relance la machine économique. Ceux qui veulent travailler trouveront alors des outils, des moyens, alors que les autres, que vous les assistiez ou pas, trouveront toujours des moyens de paresser!
      Le financement d’une telle mesure (si vous lisez les rapports de la cour des comptes) pourrait se faire par de meilleurs choix (la perception de la totalité des amendes de la grande distribution+ les impayés fiscaux de 12 multinationales par exemple)
      Il faux changer notre image de la société, et redistribuer la richesse au plus grand nombre. Le risque étant d’arriver à une étouffement dangereux, si on continue à concentrer les moyens dans les mains de ceux qui tiennent les finances.

      Je en suis ni socialiste ni le penniste, ni Les R. Je ne me retrouve dans aucuns des partis français.
      Restons simplement logique: ce qui a fait la croissance, ce n’est ni l’austérité, ni la concentration des biens, des richesses et des pouvoirs.
      C’est exactement l’inverse!

      • « Je ne suis ni socialiste » => « Et il y en a des millions de jeunes qui profiteraient de cette manne pour […] simplement les dépenser, ce qui relance la machine économique. » Facepalm.
        « relance » « machine » : vocabulaire socialiste

        • Mr Goupil, intéressante réponse, ça fait un peu de nostalgique des années 80, mais quelque part constructif 😉 (sais pas où ?)

      • Je serais pour le revenu universel s’il était… Universel. C’est à dire, que les pays du monde entier offraient un revenu universel. C’est impossible ! Les pays pauvres ne peuvent pas se le permettre.
        L’argent provenant du revenu universel dépensé par les pauvres ne va pas remplir les caisses des entreprises françaises. Il ne créera pas d’emplois français, mais plutôt des chinois, des taïwanais, des allemands, des… Il s’agit ni plus ni moins d’une dilution du PIB français à l’échelle mondiale.
        Le revenu universel national n’a aucun intérêt pour relancer l’économie d’un pays. Il n’a aucun intérêt pour les pauvres car, vivez avec 800 euros par mois sans être étudiant et on en reparle… Et s’il est trop haut, il sera trop coûteux et néfaste à l’économie du pays car les riches voudront partir. (Et non, on ne violera pas les droits de l’homme en faisant un mur de France ou une connerie du genre)
        Et les pauvres vont tous venir en France profiter du revenu universel.

      • Et moi , je suis libéral , voir libertarien, je m’en fous de la croissance, je m’en fous des jeunes qui ont des rêves, la seule chose qui compte pour moi c’est le mérite et une grosse dose de Darwinisme.

        • Il faut lire Albert Jacquard pour comprendre que Darwin c’est beaucoup plus subtil que la loi du plus fort. A l’échelle de l’espèce, c’est la diversité de ses membres qui la rendra plus apte à s’adapter globalement à son environnement. Qu’est-ce que c’est le « mérite » ? Ce n’est rien d’autre qu’un jugement de valeur complètement subjectif. Dans l’absolu ça ne signifie rien. Le progrès pour l’humanité serait de sortir du système de compétition pour entrer dans celui de la collaboration. Il faut lire Laborit aussi, très éclairant sur ce sujet.

          • La collaboration ne peut pas être contrainte mais volontaire. Le RU, c’est une tentative de collaboration contrainte qui échouera, puisqu’il faut bien le financer.

            • Le RU n’est pas une aide, ce n’est pas la charité, c’est un revenu, comme son nom l’indique, afin que chacun puisse vivre dignement. La solidarité devrait être volontaire ? Oui elle devrait. Mais vous croyez que ce serait le cas ? Vous êtes sérieux ? Vous voulez supprimer les allocations chômage et faire vivre les demandeurs d’emploi en faisant un gros crowdfounding sur kisskissbangbang ? Vous pensez que ça peut marcher ? Et la sécurité sociale ? Si vous êtes cohérent vous souhaitez sans doute la supprimer. Et puis on fait un crowdfounding pour les gens malades…

              • @Olivier
                Le RU serait une aide, pas un revenu. Un revenu découle d’une activité, un travail, une rente, et donc à la limite imposable. Taxer une aide me semble une ineptie.
                Si vous avez une feuille de paye, un salaire donc, vous devriez voir que vous êtes taxé/ponctionné deux fois sur votre revenu : tous les mois avec les charges dites sociales, et l’IR annuel. Je trouve cela absolument injuste. Le chômage ne diminue pas, les pensions retraites diminuent, et certains rétraités doivent retourner bosser, la sécu rembourse de moins en moins, et ne s’occupe pas de certaines maladies. (Je connais deux personnes différentes, dont la meilleure option d’amélioration de la vie pour leur enfant est d’aller au U.S.A.) Donc, la Sécu, peut se rhabiller. Sans la supprimer totalement, on devrait pouvoir choisir d’y rester affilié ou pas, et de souscrire à une sécurite/assurance santé privée, et même de pouvoir revenir à la Sécu si elle survit. Et avec un marché du travail moins bloqué, les chômeurs retrouveraient du taff plus vite.

          • Folie que de vouloir sortir du système de compétition. La compétition c’est ce qui a remplacé dans la DDH les privilèges et c’est intimement lié à la liberté par laquelle nous effectuons des choix, donc nous discriminons de manière parfaitement subjective car nous sommes des individus libres. La collaboration ne peut être qu’un choix libre et individuel , non un système, sauf à fouler aux pieds la DDH.

            • Justifier la domination de l’homme par l’homme sous prétexte de défendre la liberté individuelle… liberté de faire du profit sans travailler en spéculant sur les matières premières, liberté d’exploiter son prochain, liberté de mourir de froid sous un pont de la 5ème puissance mondiale… la liberté est un concept suspect comme dirait Henri Laborit : la liberté commence là où s’arrête notre connaissance des lois qui régissent nos comportements. Et pour revenir au RU, il garantit simplement un plancher commun, un seuil en dessous duquel on considère qu’on ne peut pas vivre dignement. « Libre » à ceux qui veulent de continuer à faire le plus de profit possible… « Libre » à ceux qui veulent d’occuper leur vie autrement.

              • Merci pour cette réponse claire qui montre clairement que vous êtes un petit totalitaire en culotte courte. Avant d’inonder ces pages de commentaires aussi effarants, vous devriez apprendre le sens des mots et éviter d’écrire des choses comme « justifier la domination de l’homme par l’homme sous prétexte de défendre la liberté individuelle » Pour dominer il faut contraindre ce qui est simplement contraire à la liberté individuelle. Bref vous ne connaissez simplement pas le sens du mot liberté mais vous l’employez et surtout dans la pratique vous souhaitez sa destruction pour vos fins.

                • Arrgg je suis démasqué, oui mon but est de conquérir le monde !!! Cela dit vous ne répondez pas sur le fond. Éclairez-moi sur le sens du mot liberté. Et expliquez-moi en quoi le RU va détruire la liberté.

                  • Bah , ceci pourrait vous aider : https://www.wikiberal.org/wiki/Libert%C3%A9 Quant à expliquer en quoi violer la liberté de tous pour financer un machin pour tous détruit la liberté, je dirai que si vous posez la question c’est que votre idéologie fait que vous ne pouvez comprendre la réponse.

                    • Vous êtes contre la sécurité sociale ?

                    • Ouvre un budget pour une fois dans ta vie:
                      La sécu, très mal gérée, est en faillite comme le pays et vous allez tous vous retrouver comme en Grèce. 60% de taux de chômage, une pauvreté effrayante. Oui je suis contre les faillites qui laissent les peuples pauvres et exsangues comme en Grèce, en Argentine ou au Venezuela.

                      Il y a des pays qui s’en sortent merveilleusement bien avec leurs systèmes social, pays du nord, Pays-Bas, suisse, ils sont tous infiniment plus libéraux que la France, ceux parmi les plus efficaces ont même des assurances privées et TOUS offrent bien plus de prestations réelles que la France.

                      Je te repose ta question, mais correctement avec toutes les données :
                      Es tu réellement pour un système soi-disant « solidaire » qui plonge les gens dans le chômage, prétend ensuite les aider en leur donnant quelques clopinettes et qui va faire faillite en laissant tomber les plus pauvres ?

                      Stats INSEE et fonction publique: en France, 1 personne productive doit en faire vivre 3,6 autres avec son travail et encore, cette personne ne travaille que la moitié de sa vie. 11 millions d’euros d’emprunt par heure, 100 milliards par années, Game-Over !

      • @Patou

        « Les délocalisations des unités de production sont à l’origine des plus importantes pertes d’emplois des 25 dernières années.
        Si vous voyagez dans les pays de l’Europe de l’est, vous constatez que l’énorme évolution de la qualité de vie, parallèlement à celles des facteurs consommation et taux d’emploi. »

        Pertes d’emplois, chez nous, mais créations dans les pays de l’Europe de l’Est. Et vu que la création et l’offre de travail ont ouvert le marché de l’emploi dans ces pays, tout le monde y a gagné ce que nous avons perdu, les employés comme les entrepreneurs. D’ailleurs, pourquoi ces derniers sont-ils partis ? Pourquoi Apple n’est pas venu s’installer en France, et a préféré l’Irlande ? Pourquoi le créateur d’Ikea n’est pas venu s’exiler en France non plus ?
        En Pologne, de mémoire, le taux d’imposition est de 20%, il est de 57% en France. Pour 1000€ gagnés, vous en rendez 200 en Pologne, 570 en France, lequel des deux est le plus profitable à celui qui perçoit le fruit de son labeur ?
        Dans le contexte actuel, « Renault », « Peugeot », « Michelin » ne pourraient devenir ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.
        Ce qui fait la croissance, c’est la liberté, et le libre échange.

  • Le dernier tableau donne une idée du futur: le service fera 100% des emplois.
    C’est-à-dire que chacun consommera du service en echange d’un service……donc aucun changement…alors pourquoi en parler ?
    Pour une simple raison, la boulimie de service a des limites atteintes bien plus rapidement qu’avec des objets a duree de vie limitée, d’un service on peut se passer mais du dernier îphone ou de la derniere voiture ?

    • Oui sauf qu’on sera de mieux en mieux servi par le logiciel. Pas certain qu’on ait besoin d’êtres humains dans le tertiaire ou dans l’administration. Pour trouver un plombier ou une aide soignante sans doute car ces métiers ne seront pas automatisés de sitôt mais pour l’essentiel vous ferez beaucoup de choses avec votre smartphone y compris aller faire les courses dans une grande surface alors que vous n’avez pas de voiture : la Google car on demand et le drive complètement automatisé existeront.

  • L’auteur a-t-il lu le très réaliste à l’époque (1978) « Travailler deux heures par jour » qu’il faudrait réécrire avec des lunettes de 2017 ?

    On pourrait aussi poser la question à Hamon … et aux autres candidats

    Si l’activité créatrice semble nécessaire à l’homme, travailler pour de l’argent n’est pas une fin en soi.

  • Le problème de la destruction créatrice, c’est que la destruction et la création ne sont sont pas du tout liées en terme de quantité d’emploi crée/détruite, et il n’y a aucune raison pour que ça soit le cas. Une innovation peut permettre de rationaliser la production sans pour autant qu’il y ait en face d’autres innovations créatrices de besoin en compensation. Sinon, il n’y aurait pas de réduction constante du temps de travail partout dans le monde, ni de temps partiels subis.
    Ce à quoi nous assistons, en l’absence d’innovations majeurs ces 10 dernières années (depuis la fin du déploiement du net 2.0), c’est que l’épargne à beaucoup de mal trouver des investissements d’avenir à fort impact. Par conséquent, la seule manière de maintenir les marges, c’est la modération salariale et la rationalisation de la production.

    • +1 et rien ne dit que la destruction ou la mutation d’emploi temps plein sera compensée par du temps plein.

      L’auteur oublie complètement que les différentes révolutions industrielles ont permis le travail de masse des non ou faibles qualifiés. Ce qui n’est absolument pas le cas des innovations d’aujourdui.

      Et en terme d’impact dsl mais je ne vois pas au moins à 50 ans un apport aussi spectaculaire que le pétrole ou la vapeur à l’époque.

      Vapeur charbon électricité pétrole nucléaire : à chaise transitions les gains sont monstrueux par leur nature même , aujourd’hui ont optimisent des techniques qui ont de 50 à 100 ans.

      La révolution internet n’en fait pas du tout une révolution industrielle

      • Lazarius: L’auteur oublie complètement que les différentes révolutions industrielles ont permis le travail de masse des non ou faibles qualifiés.

        Pour passer à côté de toute formation dans nos pays, il faut vraiment avoir un QI d’huître. 3,8% de la jeunesse suisse est au chômage seulement, c’est le socialisme qui empêche le travail des « faiblement qualifiés » en France.

        Lazarius: Ce qui n’est absolument pas le cas des innovations d’aujourdui.

        C’est clair que les 494 millions de conteneurs de 26 tonnes transportent tous chaque année des biens qui demandent un doctorat pour être manufacturés.
        On s’assied sur des PC, se brosse les dents avec des iPhone et les iPad nous servent de tuiles sur nos toits.

        L’innovation est partout je vous signale, même dans les tuiles:
        https://www.google.ch/search?q=innnovation+tuile

        Lazarius: La révolution internet n’en fait pas du tout une révolution industrielle

        Faux: « La révolution industrielle désigne le processus historique qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. »

        Science, entreprise, commerce, formation, art, loisir, l’accélération de la communication est phénoménale et les gains que ça procure dans tous les domaines sont inestimables.

        Lazarius: je ne vois pas

        Pas grand-chose effectivement.

  • Un raisonnement qui se base seulement sur le fait que dans le futur tout se passera comme dans le passé me laisse sceptique. Avec L’intelligence artificielle en particulier nous entrons dans un environnement complètement inconnu (et si vous croyez au changement climatique, c’est comme si vous disiez il y a déjà eu des variations de température dans le passé et tout s’est bien passé alors que les variations de température actuelles sont 100 fois plus rapides que danns le passé et la nature n’a pas le temps de s’adapter.

    • Avec L’intelligence artificielle en particulier nous entrons dans un environnement complètement inconnu

      Les meilleures n’ont même pas l’intelligence d’une souris ce qui cantonne les IA à des environnements et tâches spécifiques. En bref ce sont des outils un peu moins aveugles qu’un tournevis, mais beaucoup moins universels.

      Un raisonnement qui se base seulement sur le fait que dans le futur tout se passera comme dans le passé

      En tous cas la France ultra-socialiste s’enfonce dans la faillite pendant que le pays libéral d’à côté pète la santé. Pour l’instant en tout cas, tout se passe exactement comme dans le passé.

      Franchement, quel que soit l’avenir, la liberté sera toujours, et de très loin, le meilleur moyen pour que l’homme s’y adapte. Le contrôle de quelques élites qui n’ont comme agenda que leur pouvoir et leur miroir ne peut que mener à la catastrophe.

    • Mais c’est justement pour cela qu’il faut le faire pour faire table rase de l’existant et ouvrir la voie à autre chose (et tant pis si 80% de la population y passe, ils n’ont cas s’adapter)

      • et tant pis si 80% de la population y passe, ils n’ont cas s’adapter

        S’il y avait un brevet d’humanité vous seriez recalé.

    • seulement sur le fait que dans le futur tout se passera comme dans le passé me laisse sceptique: qu’entendez vous par là? en terme d’intensité du gain oui il est logique de s’appuyer sur des exemples passé? Dsl mais depuis le nucléaire rien de révolutionnaire sur terre, l’IA est telle une révolution ou une innovation?

  • Il y aura toujours du « travail » parce qu’il y aura toujours de l’activité : les gens seront là et détesteront s’ennuyer. Par contre du travail permettant de gagner décemment sa vie, ça c’est très discutable. Comment ose-t-on s’engager sur le fait que chaque adulte pourra décemment gagner sa vie en travaillant ? Il ne faut pas manquer d’air pour promettre ça ! Sans parler de ceux qui ne trouvent pas de travail du tout, aujourd’hui déjà un agriculteur ou un auto entrepreneur a bien du mal à survivre en travaillant. Alors le RU est une évolution naturelle du système socialo fiscal. Ce n’est pas une révolution en France car il existe déjà partiellement (RSA, prime d’activité…) même pour les riches (crédit d’impôt par part lié au quotient familial). Il s’agirait donc surtout d’une simplification de l’existant ayant pour objectif de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs pauvres.

    • Allez dire ça à l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre, et les pays du nord en général, qui ont tous un chomage très bas, donc des gens qui travaillent, une économie en expansion et leur salaire moyen et médian qui progressent joliment.

      Vous ne faites que décrire la France malade. Payez-vous des impots ? Souhaitez-vous être davantage ponctionné pour financer les mauvaises décisions politiques françaises ? Il a été maintes fois démontré que le RU n’est pas tenable et constitue un formidable outil de démagogie.

      • Les pays du Nord expérimentent le RU, mais absolument pas celui de Hamon : suppression de TOUTES les allocations et remplacement par un impôt négatif.

        En gros, ce qu’ils font c’est suppression des allocations chômage, de l’invalidité, des pensions de retraites, etc … et tout le monde au RSA activité.

        Résultat des courses : big économies !

        En plus, pour éviter les bricolages démagogiques, le montant est fixé à 60% du revenu médian, soit le seuil de pauvreté, et c’est un impôt négatif, donc les revenus additionnels sont partiellement défalqués, donc aucun moyen de partir en vrille.

    • @ Théophile
      Je suis d’accord avec vous: il y a des sophismes dans l’article qui a des intentions préconçues exprimées qu’on peut simplifier en:
      1) N’ayez pas peur de l’avenir
      2) B.Hamon a tort
      3) L’avenir est au Libéralisme
      4) Le principe du revenu universel*** est une mauvaise idée.

      On peut poser des hypothèses plus vraisemblables:
      – « gagner son pain à la sueur de son front » est un principe qui ne risque pas de disparaitre rapidement
      – l’avenir est très imprévisible
      – la soif de pouvoir de l’homme sur ses semblables (certains hommes – dont quelques femmes -, en tout cas) ne risque pas de disparaitre
      – l’amélioration de la productivité est la clé du « progrès économique »
      – la « redistribution » par l’état a prouvé son manque (en tout cas son retard sur la réalité) d’augmentation de sa créativité et de sa productivité et donc sa part grandissante de consommation des ressources est inadéquate et imméritée, en France.

      ***Le revenu universel, que je sache, n’est à l’essai (très partiel) qu’en Finlande. Cette idée souffre encore de multiples interprétations et idées d’application pratique différentes. Qui peut en concevoir le résultat et les conséquences sans quelques années de pratique? Il est donc raisonnable d’en définir les contours stables avant de la proposer à la « vox populi », en campagne électorale. C’est certainement prématuré.

  • Argumentation absolument creuse. Jugements de valeur. « Les besoins humains en santé, loisirs, éducation, culture, voyages, communication, services à la personne, etc. sont illimités, donc les emplois aussi. » Wouhaou. Et les ressources de la planète elles aussi elles sont infinies ? Donc tout le monde doit devenir entrepreneur ? Et ceux qui n’ont pas le goût de l’entrepreneuriat ? Les gens doués en affaires doivent être libres de devenir toujours plus riches, et les autres ? Bonjour les inégalités qui sont déjà ahurissantes en France et dans le monde. Oui le revenu universel est dans l’ordre des choses et une condition de l’émancipation des êtres humains, que chacun puisse être libre de choisir sa vie, son activité, sans contraintes économiques.

    • L’égalitarisme c’est 100 millions de morts, 2 milliards de personnes pauvres et 34 pays qui ont fait faillite.

      Relisez la déclaration de l’homme et du citoyen de 1789 et essayez de lire plus loin que le titre pour une fois.

      sans contraintes économiques.

      Si vous ne levez pas le petit doigt pour vous nourrir, vous loger et payer vos besoins ça veut dire que quelqu’un d’autre travaille pour vous gratuitement

      Je vous signal que l’esclavage a été aboli en 1848 en France.
      Décidément vous ne choisissez que les pires idéologiques.

      • Passer du revenu universel à l’égalitarisme et à Staline, il fallait oser. Sur la déclaration des droits de l’homme, justement il me semble que l’esprit de la déclaration est de garantir à chacun une vie libre et juste. Vous trouvez que c’est le cas aujourd’hui ? Le revenu universel est justement le moyen de mettre en oeuvre les valeurs de la révolution. Personne ne travaillera gratuitement, celui qui produit de la nourriture sera payé, votre raisonnement n’a pas de sens. Et nous arrivons dans l’économie du coût marginal zéro, il faut lire Jérémy Rifkin. Sur l’esclavage, j’avoue que je ne comprends pas bien le rapport…

        • Sur l’esclavage, j’avoue que je ne comprends pas bien le rapport…

          Réfléchissez bien : si vous avez quelque chose gratuitement, c’est que la personne qui l’a produite quelque part en a été privée en échange de… rien.

          Passer du revenu universel à l’égalitarisme et à Staline

          Le revenu minimum pour vivre existe déjà dans nos contrées (La France est championne mondiale de la dépense sociale) et vous ne combattrez aucune inégalité avec 1000 euros par mois.

          Ce que vous imaginez dans votre commentaire, c’est bien plus que ça .
          Ce qu’il faut combattre, c’est la pauvreté et le seul moyen d’avoir une économie efficace qui produit des tas de richesses c’est la liberté et le droit.

          Regardez où on vit bien et ou règnent la misère et la répression:
          Indice liberté économique – Classement des pays

          Et nous arrivons dans l’économie du coût marginal zéro, il faut lire Jérémy Rifkin

          Rifkin est un formidable raconteur d’histoire merveilleuse, mais il n’a strictement rien compris aux échanges dans les sociétés humaines et pas grand-chose au logiciels ou aux énergies renouvelables non plus.

          Vous avez l’air très jeune, je me trompe ? Vous apprendrez que quand un type vous promet tout pour rien, c’est forcément un escroc ou un ahuri.

      • Et quel idée vous vous faites de vos concitoyens ! Vous pensez sérieusement que la plupart des gens, avec un revenu de survie, qui leur permet juste de vivre dignement, vont se dire « oh super, je vais passer ma vie à ne rien faire en regardant Patrick Sébastien à la télé » ? J’a une plus haute estime et une plus grande confiance en l’Homme.

        • Olivier: Vous pensez sérieusement que la plupart des gens, avec un revenu de survie, qui leur permet juste de vivre dignement, vont se dire « oh super, je vais passer ma vie à ne rien faire en regardant Patrick Sébastien à la télé » ?

          Le revenu de survie ça existe déjà, c’est le RSA, le chômage et d’autres aides qui sont ciblées. Pourquoi filer 1000 euros à un avocat qui en gagne déjà 20’000 par mois ?
          Expliquez-moi ça.

          Olivier: Vous pensez sérieusement que la plupart des gens, avec un revenu de survie, qui leur permet juste de vivre dignement, vont se dire « oh super, je vais passer ma vie à ne rien faire en regardant Patrick Sébastien à la télé » ?

          Non, je vous explique le problème:

          Dans une société humaine quoique vous fassiez actuellement, pour pouvoir en vivre vous devez l’échanger avec quelqu’un qui trouve que votre travail vaut l’échange. Ça peut être quelque chose d’aussi simple qu’un joli colifichet ou une poésie, mais cette nécessité comble mutuellement les besoins de chacun dans tous les domaines. Les talents sont exploités au mieux, vous n’allez pas acheter une poésie à un garagiste quasi illettré ni faire réparer votre voiture par un poète passionné, mais maladroit.

          Le prix mon cher, c’est avant toute chose une information vitale pour la société humaine. C’est le prix qui assure le juste nombre de chaque chose, la rencontre d’une production et d’un besoin et ça fait quelques centaines de milliards de biens chaque année d’échangés rien qu’en France.

          C’est clair que les gens ne resteront pour la plupart pas inactifs, mais que vont-ils produire d’utile aux autres et dans quelle proportion, là est le problème.

          Surproduction de mauvais rock, bière artisanale, broderie et poterie et rien à manger, ni toits ni voitures ??

    • non on peut admettre une charité étatique si elle est limitée est « sous contrôle », foutre dans la tête des gens que de prendre l’argent gagné par les autres est un DROIT me semble périlleux…
      et le nom de revenu universel pouah…
      et pour la simplification de la charité publique…combien de jours après le ru pour que la mécanique complexogène ne se remette en marche…ou bien les aides actuelles sont « socialement injustes » et on nous explique pourquoi ( j’aime rire) et on les réforme.. ou bien on aura pas un ru…mais des ru…
      je n’ai pas écouté hamon avec grande attention mais j’ai eu l’impression que d’abord il propose d’étendre les aides sociales ,qu’il les appelle RU si ça le chante. mais si ce n’est pas acheter des voix , ça y ressemble…votez pour moi vous aurez des sous.

      • Je retrouve partout ce même argument du « chacun pour soi », du « on ne va quand même pas travailler pour faire vivre ceux qui ne travaillent pas ». Je trouve que la solidarité est quelque chose qui anoblit l’humain et c’est la seule chose qui pourra le sauver de la crise écologique. Lisez « Effondrement » de Jared Diamond, c’est édifiant. Et garantir à chaque citoyen que quoi qu’il arrive il vivra de manière décente, ça me semble être un droit très juste.

        • Olivier: Je trouve que la solidarité est quelque chose qui anoblit l’humain

          La solidarité volontaire oui, vous avez parfaitement raison.

          En France le taux de taxation des PME est de 65%, si le chef d’entreprise ne paie pas on lui envoie les flics, il aimerait bien engager des gens pour les sortir du chômage ou les payer mieux, mais c’est impossible avec un tel racket. Les entreprises françaises ont le taux de marge le plus bas d’Europe, les PME ne grossissent pas 25% de la jeunesse est au chômage et le salaire moyen est de 2400 euros.

          Je ne trouve pas ce bilan « merveilleux » d’autant plus que l’état français qui détient plusieurs records mondiaux en matière de poids, taxation et redistribution sociale est totalement en faillite. (24% de déficit, 246% de dette réelle selon la Cour des Comptes, game-over)

          Si vous regardez dans le pays libéral juste à côté de la France que vous trouverez sans peine dans ce classement:
          Indice liberté économique – Classement des pays

          Le chômage y est de 3.5%, le salaire moyen de 6000 euros, on engage une caissière débutante à 4000 euros, la dette est à 35% en réduction, il n’y a aucune zone de non-droit, pas de désert médicaux, pas de trou de la sécu et le social y est excellent aussi.

          Une société libre, qui fonctionne très bien et qui fournit autant à ces citoyens, c’est ça que je trouve « noble » pour ma part.

          Et cerise sur le gâteau: on y est plus solidaire volontairement qu’en France:
          Indice de la charité – Classement des pays

        • « la solidarité est quelque chose qui anoblit l’humain » : la solidarité socialiste obligatoire dégrade l’humain. La charité volontaire (chrétienne) anoblit l’humain. Ne confondez pas les deux approches qui n’ont rien à voir.

          « ça me semble être un droit très juste » : ce ne peut pas être un droit pour quelqu’un dès lors qu’il s’agit d’une obligation (de financer) pour un autre. Un droit véritable n’impose aucune obligation à personne. Un droit existe indépendamment d’autrui. Imaginez vous sur une île déserte, analysez votre situation dans cet environnement et vous saurez alors ce qui est un véritablement droit et ce qui ne l’est pas.

  • Le travail va disparaître, il disparaît avec l’enrichissement et le déplacement du kwatt humain en kwatt machine. C’est un fait, une conséquence normale du progrès technique. Et c’est tant mieux. Qui regrette les lessives au lavoir et le labourage à la bêche ?

    La création de richesse augmente au fil du temps, c’est une conséquence de l’augmentation des échanges et de la vélocité monétaire.

    L’emploi par contre, se transforme et le modèle salarié à vie payé mensuellement à 8 heures par semaines sauf le week end avec 5 semaines de congés payés (cet emploi qui est une invention assez récente en fait, le salariat mensuel date de la fin du XIX° et qui est avant tout un carcan légal) a de forte chances de disparaître.

    Le problème de l’article est qu’il mélange allégrement ces trois concepts et se cantonne au bon vieux principe marxiste de la valeur travail comme source de richesse. Le modèle d’emploi actuel est un héritage socialiste et clairement pas libéral (d’ailleurs les socialistes le revendiquent clairement : front populaire, 39 et 35 heures, programme du CNR, modèle social, etc…)

    Friedman comme Hayek ont défendu le modèle alternatif de l’impôt négatif, en remplacement de l’Etat providence. L’idée originale est de Locke et l’argument principal est que si on veut accélérer et rendre supportable le principe de création-destruction, il faut un mécanisme pour diminuer les dégâts collatéraux et faire en sorte que le revenu soit lissé en évitant les variations de court terme car c’est un des principaux facteurs d’équilibre de l’économie (théorie du revenu permanent de Friedman)

    Ce qui est terriblement ironique, c’est qu’en proposant son RU, Benoît Hamon ouvre la boite de Pandore et annonce le massacre d’un siècle de socialisme et de syndicalisme qui ont abouti dans l’usine à gaz d’allocations, de formalisme de rémunérations, de réglementation du travail etc…

    Le débat sur le RU sonne donc bien la mort de ce « système social que le monde nous envie ».

    • Benoît Hamon ouvre la boite de Pandore et annonce le massacre d’un siècle de socialisme

      Oui, il va se transformer en communisme, au moins les choses seront claires.

      Comment croire une seule seconde qu’en France, les politiques vont supprimer les autres aides alors que c’est précisément la source de leur énorme pouvoir ?
      Comment croire une seule seconde qu’en France on va laisser des avocats, notaires ou entrepreneurs à 20’000 euros par mois toucher leur RU tranquillos comme le plus humble des pauvres ?

      Comment croire qu’il s’écoulera plus de quelques heures avant que les premiers articles et les premières pancartes parlant de « cadeau aux riches », « d’injustices », « d’inégalités » déferlent pour demander des « aménagements » ?

      « Vous avez voulu le RU sans les aides sociales, vous aurez les deux »

      • Je crois que vous n’avez pas compris comment fonctionne l’impôt négatif.

        X est chômeur, il touche 600 euros de RU
        Y est avocat et gagne 20 000 euros. Il paye 6 000 euros d’impôts – 600 euros de RU = 5 400 euros d’impôts
        Z fait des petits boulots, il gagne 500 euros par mois, il paye 150 euros d’impots – 600 de RU : il a une aide de 450 euros.
        W travaille et gagne 2 000 euros par mois, il paye 600 euros – 600 euros de flat tax = 0

        Les chiffres donné ici sont faux : ils doivent être calculés automatiquement : le RU = 50% du revenu médian et le % est calculé pour que le système soit à l’équilibre.

        C’est un système par répartition, mais qui ne sort jamais des clous.

        Ca m’éclate, parce que les libéraux hurlent depuis des années pour la flat tax, on leur propose la flat tax et ils hurlent en voulant conserver l’Etat providence.

        • Ca m’éclate, parce que les libéraux hurlent depuis des années pour la flat tax, on leur propose la flat tax

          Dans votre exemple votre avocat a encore des impôts, le RU est bien un dispositif supplémentaire et le tout n’a strictement rien d’une « flat tax ».

          Vous semblez oublier que vous êtes dans le pays ou un maigre allégement des 280 milliards que paient les entreprises se transforment en « cadeau aux riches » pour les étatistes. Et les étatistes ont tous les pouvoirs.

          J’ai fait vos calculs: le salaire médian était de 1712 euros en 2012 admettons 2000 euros en 2017. Le chômeur va toucher 1000 euros et rien d’autre… vous croyez que ça va rester combien de temps comme ça alors que le « riche » a lui un « cadeau » de 1000 euros ?

          Cadres, avocats, chef d’entreprise, libération va sortir la facture en gros titres « L’état offre 144 milliards par an à ces riches pendant que les autres ont à peine de quoi vivre avec leurs 1000 euros chacun »

          Espérance de vie de votre rêve: Le temps de fabriquer quelques pancartes.

  • Ce raisonnement serait valable si l’économie pouvait s’analyser à la lumière du passé, en particulier dans une optique de croissance permanente et exponentielle des PIB.
    Or, la raréfaction des énergies fossiles implique une croissance aujourd’hui uniquement soutenue par une dette qui croît de concert.
    Le travail dans cette économie de transition est écartelé entre injonction au productivisme/consumérisme (votre article) et sobriété/partage (qui n’est PAS dans le programme HAMON).

    • letanuki : Or, la raréfaction des énergies fossiles implique une croissance aujourd’hui uniquement soutenue par une dette qui croît de concert.

      Les pays libres, riches et développés ont une natalité brute décroissante ou au mieux stagnante, l’Allemagne ou le Japon verrait ainsi leur population diminuer de moitié d’ici 2100. Avec les gains énergétiques encore à venir : problème réglé en toute liberté et avec un haut niveau de vie.

      Le continent le moins libéral, mondialisé, capitaliste et donc riche, l’Afrique, va voir sa population quintupler d’ici 2100 pour atteindre 6 milliards d’humains, soit un peu moins de la population actuelle. C’est une véritable bombe écologique :
      http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-demographie-6-milliards-d-africains-en-2100-36658.php

      .Indice liberté économique – Classement des pays
      Indice de démocratie – Classement des pays
      Indice liberté de la presse – Classement des pays
      Indice de la corruption – Classement des pays

      Graphique co2 vs natalité:
      http://tinyurl.com/statistics-co2-natalite

      Si vous vous demandez sur ce graphique pourquoi la Guinée équatoriale a un bilan Co2 aussi haut que l’Allemagne c’est parce qu’eux arrachent leurs forêts tellement ils sont pauvres.

      Le travail dans cette économie de transition est écartelé entre injonction au productivisme/consumérisme

      le « productivisme/consumérisme » c’est nos besoins et nos envies a vous et à moi et il se trouve qu’avec toutes ces richesses nous n’avons plus envie de faire des bébés, la « sobriété et le partage » forcé ont été essayés dans 34 pays et ça a été 34 échecs désastreux humainement ET écologiquement.

      • bel effort llrym mais l’écolo dépose son petit cadeau…fronce les sourcils quand on lui démontre que les faits ne vont pas dans son sens…mais il ne change pas d’avis..

        au fait…
        Apparu au début du xxe siècle, le productivisme est « un système d’organisation de la vie économique dans lequel la production est donnée comme objectif premier »1. Il ne doit pas être confondu avec la recherche de la productivité.
        j’entends souvent des injonctions à augmenter la productivité rarement des injonctions à augmenter le production… et le plus risible que le seul qui vous FORCE à consommer c’est l’etat…

        • Comment une entreprise privée peut-elle vous forcer – forcer, oui, avec la contrainte que ça implique – à consommer ? Elle ne rédige pas les lois, et la police n’est pas sous ses ordres. L’Etat, lui, ayant le monopole de la violence, vous force. La sécurité sociale et les cotisations chômages en sont un exemple.

          • La sociologie vous est étrangère. Nous ne sommes pas des électrons libres, nous faisons partie d’une multitude de systèmes imbriqués les uns dans les autres avec chacun leurs valeurs, leurs croyances, leurs codes, etc. Il est déjà extrêmement difficile de prendre conscience de toutes les choses qui nous influencent, de là à s’en libérer… les industrie ont un pouvoir énorme, l’industrie du lait à réussi à faire croire à tout le monde pendant 50 ans que le lait était bon pour la santé… pour en vendre évidemment. Que dire de la publicité qui inondent nos cerveaux à longueur de journée… et pour terminer vu la collusion des lobbys avec le monde politique, il est pour moi évident qu’ils pèsent sur les lois. Et c’est dramatique, car les lois sont là pour défendre l’intérêt général, pas l’intérêt particulier des industries.

            • et pour terminer vu la collusion des lobbys avec le monde politique, il est pour moi évident qu’ils pèsent sur les lois.

              Oui, c’est notre constat et nous sommes totalement contre aussi: le capitalisme de connivence se développe d’autant plus que l’état à un pouvoir démesuré sur l’économie. Il devient plus efficace pour une entreprise de faire du lobbyisme pour avoir une rentre protégée de la concurrence par la loi que de devoir fournir simplement de bons services.

              Ce classement est corrélé avec celui des libertés dans nos contrées:
              Indice de la corruption – Classement des pays

              car les lois sont là pour défendre l’intérêt général

              C’est une légende. La France est un des pays recordman en matière de législation (12’000 lois, 280’000 décrets), or l’état est totalement en faillite. Il emprunte 100 milliards d’euros juste pour survivre chaque année.

              Comme un travailleur sur trois est salarié avec de l’argent public, devinez ce qui va arriver aux gens, à ce pays et à « l’intérêt général » quand la dette va devenir insoutenable.

              l’industrie du lait à réussi à faire croire à tout le monde pendant 50 ans que le lait était bon pour la santé

              On boit du lait dans nos contrées depuis des milliers d’années au point que notre ADN en porte la trace. Vous prenez vraiment les autres êtres humains pour des abrutis décérébrés.

              • et ils vous ont obligé à boire du lait?
                Mon boucher m’assure que la viande est bonne pour la santé qu’en pensez vous?

            • Les mots on un sens  » injonction au productivisme et au consumérisme » n’invoquez pas la complexité des choses reformulez.
              En outre ce que vous dites n’est pas faux….mais pas entièrement déterminant ..ce qui explique un chose et son contraire n’explique rien.

        • bel effort llrym mais l’écolo dépose son petit cadeau…fronce les sourcils quand on lui démontre que les faits ne vont pas dans son sens…mais il ne change pas d’avis..

          C’est clair, mais je n’écris pas pour eux en général. Ma tactique c’est de ne pas laisser une connerie dans l’air sans réponse pour d’éventuels lecteurs.

          Ex-socialo (père prof, pas de bol) J’ai adhéré au libéralisme en lisant contrepoints, j’ai autant appris des commentaires que des articles et je retrouve maintenant sur le forum liborg d’ancien « troll » socialiste avec qui j’avais « croisé le fer » longuement.

          • Et un grand merci de le faire, j’en suis à un petit fascicule de vos commentaires qui sont bien utiles pour clouer le bec de ci de là.

            • Ça me fait plaisir merci.

              J’ai un document texte facilement accessible avec toutes les données et des tonnes de liens dans mes marque-pages.

              Il faut juste leur balancer des doses de réalité pour qu’il redescendent des hauteurs stratosphériques ou leurs slogans ineptes les ont portés. Ça fait au moins réfléchir certains des moins atteints.

              • So cute <3 <3 <3 #love

                • Tu ne fais pas partie des moins atteints visiblement. 🙂

                  Quelque chose à répondre aux données factuelles ?

                  Tiens mon petit, instruit toi déjà sur le lait « que les méchantes industries nous forcent à consommer »
                  http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=vrai-faux-digestion-l-homme-ne-sait-pas-digerer-le-lait

                  Et un peu d’archéologie qui nous informe sur le Nestlé d’il y a 7000 ans:
                  http://www.nature.com/news/archaeology-the-milk-revolution-1.13471

                  • A ce stade il vaut mieux en rester là, je déclare forfait, bonne chance pour la suite ! C’est toujours périlleux de discuter lorsqu’on a des positions opposées, mais c’était un plaisir.

                    • Merci quand même 😉

                      J’ai été d’abord marxiste et ensuite socialiste pendant une bonne partie de ma vie… et puis j’ai vu ce qui se passait en France et j’ai décidé d’apprendre l’économie, parce que les flux d’argents ne mentent pas et que les mots ne sont que ça… des mots.

                      Quand on a compris comment les humains échangent et comment une économie marche, on se rend compte de la quantité phénoménale d’imbécillités que racontent les socialistes et les marxistes. TOUT est faux, les quelques trucs vrais sont complètement tordus pour arriver à la même conclusion invariable: Les humains sont méchants, Il faut contrôler les humains, leur prendre leurs richesses, les redistribuer.

                      Et on engage … des tas d’humains pour ça… Epic fail !
                      Et à leur tête on met des humains qui ont d’autant plus de pouvoirs qu’ils distribuent de l’argent qui ne leur appartient pas… Double fail !
                      Et les humains qu’on vole se tirent, fraudent ou arrêtent de faire des efforts.
                      Alors les premiers humains resserrent leur contrôle, fliquent tout le monde, traquent la moindre richesse.

                      34 essais par des gens aussi enthousiastes que vous, 34 faillites désastreuses. Pensez-y et roulez prudemment allez-y mollo avec les utopies.

                      Surtout celles qui promettent le miel et la myrrhe gratos. Ce sont les plus meurtrières.

              • « J’ai un document texte facilement accessible avec toutes les données et des tonnes de liens dans mes marque-pages. »

                Très intéressant, avez vous déjà songé à mettre toutes ces informations en partage ?

                • C’est un foutoir innommable, trois ans de copier/coller brut et des tonnes de lien, je ne suis pas sur que ça intéresse grand monde sous cette forme la…

  • article excellent, bien écrit avec rigueur et clareté. On pourrait ajouter que Lafargue disait l’ouvrier devait travailler trois heures par jour, fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. En outre de Lafargue, nous avons eu le luddisme qui s’opposait aux machines. Le numérique entraine les mutations, mais il apprend aussi la flexibilité dans le travail ..
    Ps: mon notaire n’a pas voulu me prendre car mon dossier ne lui rapportait que 800 euros( c’est son choix) , ce qui n’est pas beaucoup par rapport A ses nombreux clients opulents.

  • Bonjour,

    Utiliser les chiffres de l’INSEE c’est bien, les comprendre ou à tout le moins ne pas les travestir c’est mieux.
    Vous expliquez dans votre article que le progrès technique et l’innovation ne détruisent pas d’emplois mais en créent à moyen terme (la destruction créatrice !).
    Mais pour cela vous vous appuyez sur des données INSEE entre 1962 et 2007 en confondant la quantité de travail utilisée par l’économie et le nombre d’emploi occupés dans l’économie ; ce qui n’est pas du tout la même chose.

    Première erreur, vous confondez actifs occupés et actifs occupés en équivalent temps plein (ETP) … 2 mi-temps font 2 actifs occupés mais seulement 1 poste à temps plein. Or il y a bien plus de temps partiel en 2007 qu’en 1962. Ainsi le nombre d’ETP en 1962 est de 20,2 millions contre 25,3 en 2007.
    Tous ces chiffres et leurs sources sont consultables dans la thèse « Dynamique démographique de la population active occupée en France » (voir lien en fin de post).

    Deuxième erreur, en économie (et même pour Schumpeter) créer de l’emploi c’est augmenter la quantité d’heures travaillées … si on réduit de 25% le temps de travail on va créer des emplois, mais pas de travail. Or, en 1962, la durée annuelle d’un ETP est de 2201 heures contre 1564 heures en 2006 (je n’ai pas les données 2007 mais on peut admettre qu’elles doivent être proches).

    Ainsi, l’économie française utilisait 44,5 milliards d’heures de travail en 1962 et seulement 39,6 milliards d’heures en 2007. Soit près de 5 milliards d’heures de moins ou 3,16 millions d’ETP, soit au passage peu ou prou le nombre de chômeurs supplémentaires par rapport à 1962.

    On peut donc s’interroger raisonnablement sur la quantité d’heures de travail qui sera nécessaire au fonctionnement de l’économie compte tenu des possibilités d’automatisation qu’offrent les NTIC dans les emplois du secteur tertiaire et on peut imaginer que les heures travaillées vont plutôt avoir tendance à diminuer que le contraire.

    Le lien vers la thèse :
    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjd9JHxw4HSAhXExRQKHV9NBEcQFggjMAE&url=https%3A%2F%2Ftel.archives-ouvertes.fr%2Ftel-00814734%2Fdocument&usg=AFQjCNFX-cAbsPTzJXYoBmcl8pD2kciarg&sig2=SHx4FSYpk4fzKluuN9pGOg

    • Le statiticien est un historien numerique , il ne peut pas prevoir l’avenir , juste servir de guide.oubli regrettable qui nous a donné en France les 35h,la retraite a 60 ans…..

    • Christophe Angelopoulos: Soit près de 5 milliards d’heures de moins […] peu ou prou le nombre de chômeurs supplémentaires par rapport à 1962.

      Non parce que dès les années 80 la France s’est enfoncée dans le socialisme.

      Il ne reste plus que 19% de la population qui travaille dans le privé en France contre 55% dans le pays d’à côté.
      L’état mange 60% du PIB, il contrôle tout, taxe à mort et comble de l’ironie claque 24% de trop chaque année malgré un record mondial pour la taxation.

      Le pays d’à côté a le plein emploi avec 3.5% de chômage et 3.8% chez les jeunes depuis des décennies, les salaires sont presque le triple des salaires français et il n’a quasi pas de dette et aucun des problèmes de la France.

      Le socialisme a totalement flingué la « destruction créatrice », les emplois et la richesse ce qui explique aussi la stagnation des revenus des classes moyennes. Rapporté au nombre de salariés du privé le budget de la France représente 67’000 euros par an et par salarié.

      D’autres pays d’Europe ont eu exactement le même problème, la Suède en 1980, l’Angleterre en 1976 (qui était sous tutelle du FMI comme la Grèce actuellement) mais ces deux pays ont changé de cap radicalement avant le mur.

      L’économie française est moins libre que celle du Rwanda ou du Kazakhstan :
      Indice liberté économique – Classement des pays

      L’état qui est infiltré partout est plus corrompu que celui des Émirats arabes unis :
      Indice de la corruption – Classement des pays

      Et la presse massivement subventionnée par l’état est moins libre que celle du Botswana :
      Indice liberté de la presse – Classement des pays

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