À la demande générale, l’État lutte bravement contre la famille

Avec l'interdiction de la fessée, l'Etat fait un nouveau pas dans son intervention au sein même de la famille et de la vie privée.
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À la demande générale, l’État lutte bravement contre la famille

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 janvier 2017
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L’année 2017 commence donc dans le bruit feutré d’une fessée qu’on n’administre pas. Eh oui, ça y est, la fessée n’a plus le droit de cité en République Démocratique Populaire du Bisou Universel. L’État vient une nouvelle fois de faire progresser son territoire qui s’étend maintenant jusqu’aux fesses des citoyens.

Le terrain, il est vrai, avait été tripoté préparé depuis un moment.

Rappelez-vous qu’en 2009, France 2 avait décidé de nous culpabiliser un bon coup en se scandalisant, à la suite d’un sondage mal fichu de surcroît interprété n’importe comment par le scribouillard de permanence à ce moment-là, que les Français seraient pour la fessée et les châtiments corporels.

En 2011, les médias, notamment bien-pensants et a fortiori les médias publics, remettaient hardiment le couvert pour bien nous faire comprendre que la fessée est une abomination d’un autre âge. Avec force slogans ridicules, amalgames stupides (mais autorisés, ceux-là) et vidéos d’une insondable bêtise, ils entreprenaient de travailler l’opinion dans le sens du progrès, à savoir l’interdiction pure et simple de ce sévice corporel insupportable.

Évidemment, cela n’a pas suffi puisqu’en 2012, une nouvelle fournée de petits débats croustillants sur le même thème refit son apparition. Bien sûr, 2013 connut aussi son lot d’aberrations sur le sujet.

Le peuple, chauffé sur la question toutes ses années (et les suivantes encore), entendant partout le même son de cloches aux raisonnrésonnements creux, ses protestations, de plus en plus faibles, étouffées par les ligues de vertus, finit par sentir que l’abandonnait son bon sens qui lui avait pourtant permis de produire jusqu’à présent des générations d’êtres civilisés à la culture riche et reconnue de par le monde.

Déjà lassé par les nombreux combats qu’il devait mener contre ses insupportables élites pontifiantes, le peuple a abdiqué et laissé le champ libre aux habituelles racailles des couloirs dorés de la République. Les députés ont pu voter, en toute décontraction, l’interdiction officielle de la fessée.

Au passage, vous noterez l’intéressante progression du sujet qui, d’une vague crétinerie journaleuse en 2009, s’est faufilé, à force d’être débattu, jusqu’aux rangs de l’Assemblée pour avoir droit à son petit morceau de loi. On dirait vraiment la même progression politique et sociale que celle qu’emprunte actuellement le fameux « loyer fictif » qui n’existe pas mais qui revient gentiment, régulièrement.

Peu importe que les Français, dans leur écrasante majorité, ne comprennent pas cette interdiction : au final, la fessée est donc interdite, et étend très concrètement la judiciarisation de la société. Youpi ! Des parents vont enfin pouvoir se retourner contre leur conjoint (à tort ou à raison, peu importe) en l’accusant de pratiquer l’ignoble sévice ! Youpi ! Des enfants vont trouver là de nouveaux motifs de faire chanter leurs parents en les menaçant de les accuser de ces châtiments interdits. Youpi ! De nombreux cas tordus vont s’offrir à nous !

Pourtant, rappelons-le, les vrais sévices corporels, déjà largement interdits et largement couverts depuis des douzaines d’années, ne seront toujours pas mieux gérés ni par les tribunaux, ni par les institutions de placement et de veille dont les échecs pourraient à eux seuls remplir des milliers de pages d’articles médiatiques abominables.

Peut-être l’incompréhension des Français provient justement du fait qu’ils savent déjà que tout, absolument tout existe dans l’arsenal juridique actuel pour lutter contre la maltraitance et les abus sur les enfants. Et peut-être les Français sentent-ils, confusément, que ce genre de lois purement médiatiques (et aux effets indésirables évidents) ne fait que masquer le manque de courage d’appliquer cet arsenal ?

On peut soupçonner la simple recherche d’une victoire facile pour contenter certains « progressistes », idiots inutiles lamentablement persuadés qu’une nouvelle plâtrée de petits paragraphes serrés dans un Dalloz déjà fort épais permettra d’éviter de vrais drames, même si le bon sens laisse plutôt présager une belle tempête de facepalm…

Malheureusement, le soupçon d’une simple mesurette électoraliste facile ne résiste pas à l’analyse de la tendance de fond dans laquelle elle s’inscrit justement : oui, c’est bien d’une tendance lourde qu’il s’agit, celle qui consiste pour l’État à s’insinuer partout, et notamment dans le noyau familial.

Tenez, prenez le divorce : en 2017, celui-ci ne devient plus qu’une petite formalité faiblement facturée (50€). On pourrait s’en réjouir, on pourrait même éventuellement apprécier de voir que le mariage n’est plus qu’un contrat entre deux personnes adultes consentantes, mais on se demande alors exactement pourquoi, dans ce cas, l’État y intervient en premier lieu en insistant (par la loi) sur sa présence dès le début.

S’il fait tout pour que la contraction de ce contrat soit simple et que l’abandon dudit contrat le soit encore plus, quel est alors sa valeur ajoutée ? On en viendrait à croire que se marier n’est qu’une basse affaire fiscale (oh, allons donc !), dans laquelle l’éventualité d’enfants est à peine plus qu’un accident de parcours, pour le moment encouragé par les autorités qui y voient surtout la survenue d’un nouveau contribuable potentiel.

Ici, les habituels thuriféraires de la société toujours plus collectiviste dans laquelle nous nous enfonçons oublieront commodément de dénoncer un tel rabaissement de l’essence même de l’institution matrimoniale, qui ne sert plus du tout à assurer l’avenir des enfants (l’arrivée du mariage homosexuel permettant d’appuyer encore sur l’aspect avant tout fiscal de l’opération), et qui donne à l’action de l’État dans ce domaine un parfum de cynisme intéressé difficile à cacher.

Avec ces derniers éléments, l’offensive de l’État contre le couple, la famille et l’apport essentiel qu’elle permet pour l’édification des générations futures est bien lancé, et toujours présenté sous les meilleures intentions du monde. D’ailleurs, c’est assez régulièrement qu’on en trouve des traces dans des émissions radios ou des articles de « journaux » qui alimentent le petit murmure permanent de cette lutte maintenant presque officielle des institutions républicaines, des médias et d’une certaines « intelligentsia » contre ce qui a fondé l’Humanité sur (à la louche) le dernier million d’années.

Difficile de ne pas voir dans ces différents éléments la volonté claire d’insinuer d’abord puis d’imposer lourdement ensuite l’État partout entre les individus, même où l’intimité existait jusqu’alors (dans le couple, dans la famille et même dans la relation entre les parents et les enfants), cette intimité qui permet de séparer de façon essentielle ce qui fait partie de la vie privée de ce qui est vie publique, la vie personnelle d’un côté et la vie en communauté de l’autre.

Or, c’est cette différence qui permet à chaque individu d’être à la fois complet et complexe, de ne pas être qu’un insecte dans un collectif social. C’est le noyau familial, restreint, qui lui permet de se construire les bases essentielle du « soi ». Et si c’est éventuellement le collectif qui pourra lui donner un but plus grand que lui-même, c’est bien le cadre familial ou celui du couple qui lui permet de développer et conserver son autonomie et sa dissidence intellectuelle par rapport au reste de la société, cette dissidence sans laquelle il n’existe ni génie, ni opposition, ni révolte.

Mais soyons clair : l’État n’aime pas l’opposition, et la révolte, encore moins.

Qu’il la combatte dans sa racine familiale n’étonnera plus que les naïfs.
—-
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  • En attendant la chute, je vous propose de réciter cette litanie : jusqu’ici, tout va bien…

  • les députés ont pu voter……ces gens là ne représentent plus la france , et encore moins ses citoyens ; combien étaient t’ils pour voter cette énième conneries ? de quel droit s’insinuent ils dans nos vies alors qu’ils nous sont de plus en plus innutiles tout en nous coutant la peau des fesses ? il y a vraiment de grosses baffes et  » force coup de pied de par le cul qui se perdent « ;

  • Les « vrais » sévices corporels ??? C’est comme les « vrais » viols ou les « vraies » agressions ?
    Un enfant reste un individu, un humain. Dès lors l’agression physique, telle que la fessée (dont l’objet est bien d’infliger une douleur physique et psychique), n’est pas légitime y compris et surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant dont les capacités de défense et de rétorsion sont limitées.

    • Par contre un enfant en devenir, on a droit de le tuer. Cool.

    • Et allez, rangeons gaiement dans le même panier les gens qui donnent une tape sur la main de leur gamin et ceux qui lui déboitent l’épaule. C’est quel stratagème, ça, déjà ?

      • C’est dans les deux cas user de violence contre un individu sans défense. Aucun stratagème. Il n’y a pas besoin de violence pour éduquer, ah par contre c’est beaucoup moins facile, ça demande des efforts et de la patience. Un peu comme la liberté.

        • « Il n’y a pas besoin de violence pour éduquer » je n’ai jamais prétendu le contraire. Mais vous êtes peu sensible aux nuances, comme le laisse supposer la comparaison sidérante que vous osez au début de votre commentaire.

        • On ne peut plus donner de fessees, gifler, taper sur les doigts. OK. Ça ne m’a pas empêcher d’avoir une vie réussie, riche et équilibrée, comme des millions de personnes autour et avant moi, mais peut-être que les enfants d’aujourd’hui,ont un Code génétique plus moderne qui les rend insensibles aux châtiments physiques. Et pour c’est moral et tout et tout.
          Mais on ne peut plus non plus crier, réprimander, faire de reproche.
          On ne peut plus critiquer, faire une remarque désobligeante (comment, à ton âge tu ne sais pas encore lire ? Pourtant tu rentres en 6e, non ?)
          On ne peut plus évaluer convenablement, donner des notes (a fortiori mauvaises), ni des appréciations désobligeantes (0/20 : une copie blanche n’est pas une expression artistique ni philosophique).
          Bref, l’enfant roi c’est bien gentil, mais ce sont ces enfants qui vont devoir s’occuper de nous durant nos vieux jours.
          Et franchement, ça craint !

        • j’ai connu des enfants beaucoup plus stressé par l’autoritarisme calme et froid de leurs parents patients , que par une petite tape sur les fesses …

        • C’est dans les deux cas user de violence contre un individu sans défense.

          Les mots ont un sens. Si vous confondez une tape sur la main et une violence réelle, vous avez un gros problème de conceptualisation.

          J’ai une mauvaise nouvelle pour vous : d’une manière ou d’une autre la frustration et la colère d’un parent devant un enfant qui passe les limites de l’acceptable s’exprimeront et les violences psychologiques peuvent être absolument dévastatrices. Peut-être êtes-vous un ange dénué de toute violence et doté d’une patience infinie et dans ce cas tant mieux pour vous, mais ce n’est pas le cas des humains.

        • J’adore les sentences des « spécialistes » de l’éducation qui viennent donner des leçons, s’inspirant sans doute de leur père spirituel, Rousseau, ce minable qui a osé pondre un traité sur l’éducation après avoir abandonné à la misère sa nombreuse progéniture.

          Pour revenir au fond et surtout à la réalité, il y des enfants qui ne comprennent qu’un certain rapport de force pour avancer dans le droit chemin que les auteurs de leurs jours tentent de leur inculquer, quels que soient les efforts et la patience que ces derniers déploient. Ces enfants, s’ils ne sont pas marqués par des limites fermes et claires, deviendront de sales petits cons lorsqu’ils seront adultes. Et là, n’ayez aucun doute sur le fait qu’il s’écraseront contre un mur, le mur des autres qui ne veulent pas se laisser faire. Alors, rejetés, isolés, durement sanctionnés, ces enfants devenus adultes seront bien plus durement punis que s’ils avaient pris à temps une petite tape sur la joue ou la fesse. C’est pourquoi une punition (les gros yeux, un ton ferme et définitif, le coin, la privation, la gifle, la fessée) est généralement donnée par amour pour ses enfants lorsqu’ils testent les limites, afin qu’ils deviennent demain de bons adultes, d’honnêtes citoyens correctement éduqués et non ces cohortes d’abrutis égocentriques et décérébrés qu’on observe de plus en plus souvent et qu’il faudra bien mâter à l’âge adulte du fait du défaut d’éducation qui les caractérise, parce que le monde ne leur appartient pas et qu’ils n’y ont pas leur place.

          • Tout à fait. Rousseau est l’archétype du socialiste… Faites ce que je dis pas ce que je fais …
            Voltaire disait : « Voyez Jean Jacques Rousseau, il traîne avec lui la belle demoiselle Levasseur, sa blanchisseuse, âgée de cinquante ans, à laquelle il a fait trois enfants, qu’il a pourtant abandonnés pour s’attacher à l’éducation du seigneur Émile, et pour en faire un bon menuisier. »

            (Emile ou de l’éducation)

          • N’importe quoi de toute façon il n y a pas a débattre c’est interdit donc faut arrêtez par amour pour vos enfants si vous saviez ce que procure ce genre de comportement je doute que vous continuiriai sauf si vous etes dans le déni ….chose normal vu que la fessee et toutes autres veo marchent mais a quel prix pour votre enfant réfléchissez deux seconde c’est toxique pour leur développement…. Pour vous c’est anodin une tape une fessee pour eux c’est illogique ça le cerveau se bloqué situation de stress et l’enfant n’apprends donc rien a part que l’être qui est sencer le protéger lève la main sur lui et il apprendra que amour et violence vont ensemble

            • Vous résumez la violence au seul acte physique qui est très souvent exceptionnel, alors que les parents peuvent parfaitement détruire leurs enfants psychologiquement sans jamais les toucher.

              Pour vous c’est anodin une tape une fessée pour eux c’est illogique

              Illogique certainement pas, quand on transgresse une règle la conséquence logique est toujours violente que l’on soit petit ou grand : engueulade, punition, amende, prison sont des violences. Si ce n’est pas franc par exemple une bonne engueulade, ou en bas âge une (rare) fessée la colère et la frustration de l’adulte trouvera toujours une porte de sortie et ce n’est pas forcément plus joli.

              Rejet, dévalorisation, pressions émotionnelles, harcèlement moral, humiliation, désamour sont encore plus destructeurs, car la conséquence est sournoise et déconnectée de la faute.

              La lutte anti maltraitance, je suis évidemment pour et c’était déjà dans la législation. Mais dans les discours des activistes anti-fessée, il y a une énorme part d’idéologie complètement hors-sol qui contribue à remplir les cabinets de psy d’enfants perdus, sans repères, sans limites, violents, inadaptés ou incontrôlables.

        • Damien Vasse ,

          Vous avez raison pour l’enfant ( C’est dans les deux cas user de violence contre un individu sans défense) , ce noble principe doit être immédiatement élargi aux états avec interdiction de la guerre , des licenciements , des divorces , de l’avortement , des cyclones aux Antilles , des trains qui n’arrivent pas à l’heure …etc…

    • @Damien Vasse
      Bien sûr que la violence sur un enfant est à proscrire, mais la rigidité de votre propos m’amuse un peu : une bonne tranche de psycho socio socialo, vivre ensemble, le tout arrosé d’un militantisme touchant.
      Pour élever un enfant, on fait parfois honnêtement comme on peut. Si on peut y mettre de l’amour de l’autorité, oui je dis bien de l’autorité, du bon sens, du calme…cest parfait. L’enfant doit apprendre à comprendre quil y a des limites et que sil franchit ces limites, il s’expose comme il en a été calmement informé, a recevoir une petite claque. On est là dans le bon sens. Pas besoin à ce stade de psychologues de supermarchés, de lois pléthoriques votées par une poignée de députés en seance de nuit.
      On croit rêver devant cet envahissement de la sphère privée par l’état. Dans le même temps, des enfants victimes visibles de grandes violences ne font l’objet d’aucun signalement par indifférence, peur du qu en dira ton.

      • Le bon sens est l’excuse de ceux qui n’en ont pas 😉 Bref, le bon sens ça n’existe pas.
        Vous justifiez la violence par la violence : « L’enfant doit apprendre à comprendre quil y a des limites », oui évidemment ; « et que sil franchit ces limites, il s’expose comme il en a été calmement informé », oui évidemment ; « a recevoir une petite claque. », non. Le franchissement des limites peut exposer à des conséquences non violentes, vous manquez juste d’imagination. Asimov disait très bien : la violence est le dernier refuge de l’incompétence. Quand on est incompétent, il me semble bien de se l’avouer et d’aller chercher de l’aide de gens compétents. Ça existe, comme par exemple des formateurs en éducation à la paix ou en non violence.
        Nombre de parents se croient compétents à l’éducation d’enfants parce qu’ils ont réussi à faire se rencontrer un ovule et un spermatozoïde… quelle erreur.

        « des enfants victimes visibles de grandes violences ne font l’objet d’aucun signalement par indifférence » Sophisme, ça n’a rien à voir avec la choucroute.

        • Oui bien sûr, voilà, c’est ça, il faut retirer sans délai les enfants à tous ces parents incompétents. Il est certain que l’Etat et ses zélotes experts en tout sont bien plus compétents pour éduquer les enfants qui, de toute façon, appartiennent à l’Etat obèse et non à leurs parents porteurs à peine conscients de spermatozoïdes ou d’ovules aléatoires. D’ailleurs, qui ignore encore que la famille, cet immonde survivance d’un temps passé chrétien et bourgeois honnis, c’est complètement dépassé ? Qui ignore que les parents ne sont que des enfants comme les autres, qu’il convient de protéger, subventionner, contrôler, soulager (de leurs enfants) et éduquer tout au long de leur vie, jusque dans le tombeau ? Ah, je vous laisse, je dois m’enfiler mes 5 fruits et légumes quotidiens (le concombre dans l’oignon, ça compte ?), que je dépose un joli petit graph créatif sur le mur du voisin devant les passants admiratifs et enthousiastes, sans oublier de me laver les mains parce que la grippe, hein, ouh là là.

          • Vous devriez consulter, vous semblez souffrir de confusion mentale et de délire.
            Pourquoi le fait que l’État rende poursuivable devant un tribunal des violences commises envers les enfants, entraînerait-il « retirer sans délai les enfants à tous ces parents incompétents » et de les confier à « l’Etat et ses zélotes experts en tout bien plus compétents pour éduquer les enfants » ? Quand je vous parlai d’éducation à la paix, à la non violence, ce n’est pas auprès de l’État ni de ses sbires que cela se fait, mais bien auprès d’associations librement constituées ou d’entrepreneurs eux aussi librement actifs.
            Et depuis quand parce que l’on ne serait pas compétent on se verrait privé de droits sans même éventuellement avoir la possibilité de devenir compétent (par la pratique, par l’apprentissage, la formation) ?
            Comme je disais, le manque d’imagination n’est pas une excuse suffisante.

            Quant à la famille, laissez-moi rire, le modèle familial n’a absolument rien d’universel (tiens c’est pas un truc de socialiste ça, l’universalité ?). La famille un papa biologique + une maman biologique est déjà une caricature du modèle familial occidental (nombre d’enfants sont adoptifs, nombre de parents ne sont pas parents biologiques – remariage ou enfants d’autres couches). Dans d’autres modèles les parents biologiques n’ont qu’une place mineure dans l’éducation et la responsabilité des enfants, il y en a même où le père biologique n’est pas connu et son identité sciemment non recherchée. Et d’autres où tous les prétendants à la paternité sont reconnus pères. Bref. Redescendez de votre délire sur la parent(alit)é qu’on chercherait à honnir.

            • C’est vraiment stupéfiant la rapidité avec laquelle vous passez aux aveux. Et avec fierté en plus. C’est dire votre niveau d’inconscience.

            • Bonjour Damien Vasse

              C’est vous qui devriez consulter (puisqu’on en est rendu aux insultes comme arguments).
              L’article ne dit pas que maltraiter son enfant est légitime, juste que des lois existent déjà et qu’elles n’ont qu’à être appliquées. Cette loi sur les fessées n’est qu’une loi ‘politique’ pour des gogos comme vous qui sont dans la posture et s’y complaisent.
              Les enfants sont sous l’autorité des parents et ces parents sont légitimes pour ‘contraindre’ leurs enfants dans la limite de la maltraitance.
              L’état n’a pas le monopole de la violence légale (ce qui le chagrine).

  • Mais le problème est-il cet horrible sévice qu’est la fessée, ayant traumatisée des fournées entières d’enfants, ou alors plutôt l’existence de mauvais parents? Dans ce cas là ne vaudrait-il pas mieux interdire les mauvais parents pour régler le problème de manière socialement responsable et durable?

    • Wahoooo « remplacer les mauvais parents » ! Par qui ? L’état ? => Bienvenue dans le communisme !!

      • Je sais pas lequel de vos commentaires est le plus consternant… je ne crois pas que tous les courants communistes prônent un Etat paternaliste (askip le stalinisme n’est qu’un très très lointain dérivé du communisme). S’agirait de diversifier ses lectures un peu… (Ah et avant de me sauter à la gorge Bapt, je ne soutiens pas non plus cette idée de « mauvais parent »)
        *Petit moment où je me demande pourquoi j’interviens dans ces débats stériles*

  • Merci pour ce beau final sur la famille…
    « les Français seraient pour la fessée et les châtiments corporels ». Dans notre République, c’est ainsi: on est pour ou on est contre, pas de place pour la nuance. Pas sûr que l’on construise ainsi la « République du Bisou »!

  • A la maison, la loi c’est moi et ma femme uniquement. Donc, cela ne changera rien à l’éducation, heureusement d’ailleurs. Encore un truc symbolique qui ne sert à rien, n’en déplaisent aux pleureuses constructivistes. Sinon, cher H16, cette loi n’est qu’un chapitre de la terrible loi « égalité et citoyenneté ». Tu devrais y trouver bon nombre de sujets d’inspiration 🙂

    • Vous n’avez pas le droit de tuer qui que ce soit chez vous, ni même d’ailleurs d’agresser quelqu’un. Pourquoi en serait-il différemment pour vos enfants ?

      • Parce que ce n’est pas une agression et que cela ne vous regarde pas ! J’élève mes enfants comme bon me semble et ni vous ni l’état êtes suffisament qualifiés pour m’expliquer comment je dois faire. On vous l’a assez dit sur Facebook où vous vous êtes assez ridiculisés, rappelez-vous !

        • « Parce que ce n’est pas une agression »
          Mais qu’est-ce donc une agression alors ?

          « cela ne vous regarde pas »
          Ah oui, ce que vous faites chez vous ne regarde personne, quoi que vous fassiez ? Principe bien intéressant qui n’a rien à voir avec le libéralisme. Par contre je vous déconseille de sortir de chez vous alors, si tout le monde peut se prévaloir de ce principe.

          « J’élève mes enfants comme bon me semble »
          Vous traitez votre femme comme bon vous semble aussi ? Et vos animaux aussi ? Et vos amis aussi ? Et vos parents aussi ? Le PNA ne s’applique donc pas à vos proches ? Mais alors à qui s’applique-t-il donc, puisque nous sommes tous les proches de quelques uns ?

          • Damien Vasse: Vous traitez votre femme comme bon vous semble aussi ? Et vos animaux aussi ? Et vos amis aussi ?

            C’est parfaitement exact et vous faites exactement la même chose.
            Vous ne signez pas des formulaires officiels avant de prendre des décisions concernant vos proches ?

            Où est le problème ?
            Pourquoi pensez-vous que les gens libres vont forcément mal agir, avez-vous des choses enfouies en vous que vous devez constamment surveiller ?

            • « Pourquoi pensez-vous que les gens libres vont forcément mal agir »
              Je ne le pense pas, bien au contraire. Seulement, deux choses : l’enfer est pavé de bonnes intentions (en témoignent les propos ici tels que « une bonne claque/fessée n’a jamais fait de mal, ça apprend l’autorité/les règles/la vie »), il est naïf de croire que le pire ne se produira pas. Pour le deuxième point, c’est tout l’intérêt de l’existence de tribunaux, de lois, d’assurances, de contrats même. Voudriez-vous prétendre que nous pouvons nous dispenser de toute cela, de police, etc ?

              « C’est parfaitement exact et vous faites exactement la même chose.
              Vous ne signez pas des formulaires officiels avant de prendre des décisions concernant vos proches ? »
              Je ne comprend pas de quoi vous parlez, sincèrement. Et du coup ne vois pas le rapport avec le propos. Vous pourriez développer, éclaircir, svp ?

              • Damien Vasse : Je ne comprend pas de quoi vous parlez, sincèrement.

                Littéralement que vous faites aussi tout ce que vous voulez chez vous exactement comme Waren.

                Évidemment que vous composez avec votre morale et vos notions du bien et du mal, pourquoi pensez-vous que Waren est un animal qui ne fait pas pareil et que sa morale à lui ne vaut pas la votre ?

                Damien Vasse : les propos ici tels que « une bonne claque/fessée n’a jamais fait de mal, ça apprend l’autorité/les règles/la vie »), il est naïf de croire que le pire ne se produira pas.

                Il est parfaitement idiot de dire que le pire se produit et d’entretenir la confusion entre la violence réelle et de légères punitions sans reconnaître en aucune manière les violences psychologiques et affectives.

                Sur les faits:
                Les punitions corporelles n’ont cessé de baisser et les cabinets psy de se remplir. Les français, très inhibés sont parmi les plus pessimistes et les plus consommateurs de psychotrope au monde alors que les pays du nord encore plus avancés dans la « non-violence » battent des records de suicide juvénile.

                Je ne dirais pas qu’une bonne paire de claques est ce qui manque à la jeunesse, jamais je n’en donnerais une à mes ados, mais ces faits démontrent que vous êtes complètement hors-sol en faisant des quelques fessées l’alpha et l’oméga de l’éducation et en amalgamant des choses qui n’ont rien à voir.

                • « en amalgamant des choses qui n’ont rien à voir »
                  Sur l’amalgame vous vous débrouillez bien, en confondant corrélation et cause. Qui vous dit que ce ne sont pas justement ces générations de punis corporellement qui consultent ? Qui vous dit que ce n’est pas l’état de la société et du monde, sabotés par les plus vieux qui s’arrogent le droit en plus de traiter les plus jeunes de fainéants et d’incompétents, la perte de la perspective d’un avenir clair, tracé, ou à tout le moins enchanteur et non qui déchante, qui conduit ces fournées de jeunes à ce suicider ? Les cabinets de psy sont remplis de burnoutés, dans leur soixantaine, vous allez nous dire qu’ils n’ont pas reçu assez de fessées ou alors ça pourrait avoir un rapport avec l’état du monde, là aussi ?

                  « Évidemment que vous composez avec votre morale et vos notions du bien et du mal, pourquoi pensez-vous que Waren est un animal qui ne fait pas pareil et que sa morale à lui ne vaut pas la votre ? »
                  Je n’ai jamais conclu que Waren était un animal, je vous laisse ces mots. Je disais simplement qu’il me semble improbable qu’il considère avoir le droit légitime de frapper sa femme ou ses amis ou son papi un peu sénile. Et que si nous avions totale souveraineté chez nous, c’est à dire sans limite, alors il ferait bien mauvais de sortir de chez soi, soumis que nous le serions aux caprices des uns ou des autres qui comme Waren estiment qu’ils ont tous les droits même les pires, dès lors qu’ils sont chez eux.

                  • Qui vous dit que ce ne sont pas justement ces générations de punis corporellement qui consultent ?

                    Les statistiques.

                    les plus vieux qui s’arrogent le droit en plus de traiter les plus jeunes de fainéants et d’incompétents

                    Les Grecs, les Égyptiens et les Mésopotamiens le faisaient déjà bien avant Jésus-Christ (Polybe,Hésiode…) pendant que les jeunes traitaient les anciens de vieux cons, quel nouveauté !

                    On ce suicide principalement pour des problèmes affectifs, familiaux, rupture, solitude, maladie, échec personnel, pas parce qu’un inconnu a fait une généralisation idiote.

                    Qui vous dit que ce n’est pas l’état de la société et du monde

                    C’est dans les pays riches, sociaux et « non-violent » qu’on se suicide prioritairement.
                    Quant au monde, pitié quoi ! Éteignez votre télévision et voyagez un peu.

                    En fait vous semblez bougrement jeune et immature d’après vos écrits, vous avez quel âge 17, 18 ans ? Vous avez des enfants au moins ?

                    qui comme Waren estiment qu’ils ont tous les droits même les pires, dès lors qu’ils sont chez eux.

                    C’est bien ça…Vous le considérez comme un animal sans morale simplement parce qu’il vous a déclaré qu’il était libre chez lui.
                    Paul Éluard doit se retourner dans sa tombe.

                    Je n’ai jamais conclu que Waren était un animal

                    Tout et son contraire sur deux lignes. Respectez-vous un peu quand même.

      • Damien Vasse: Vous n’avez pas le droit de tuer qui que ce soit chez vous

        Vous êtes grave…
        Les violences réelles, la maltraitance et le meurtre sont déjà interdit, il n’est absolument pas question de ça.

        • Et estimez-vous heureux qu’il ne ait pas encore ressorti une de ces sordides histoires de pédophilie ou d’inceste pour nous expliquer que nous sommes des parents indignes et violents !

      • Merci Damien 🙂

  • Du point de vue législatif, on ne peut que déplorer que les députés légifèrent en tant que représentants du peuple français tout en ne tenant aucun compte de son opinion, ni du du bon sens et parfois de nos principes fondamentaux.
    A ce propos, une contestation de la notion même d’héritage est dans les « tuyaux » de la franc maçonnerie depuis longtemps et transparait dans certains propos du candidat Peillon.
    Exit le droit de propriété…

  • C’est bon je suis rassuré, le gouvernement et nos députés travaillent d’arrache-pied à lutter contre le chômage, relancer la croissance, rétablir les finances publiques..

  • Le principe de non agression ne doit-il pas s’appliquer aux enfants également?

    • 2/3 de divorces en France bien avant le mariage pour tous et la fessée pour tous…
      Qu’elle attachement à la valeur du mariage quand certains se marient 2/3 fois ? L’auteur confond famille et mariage alors que la fin du 20ème et le début du 21ème les ont largement décorrélés..
      On se marie à l’Eglise si on defend vraiment les valeurs du mariage. N’est ce pas hypocrite de demander à ce que l’Etat n’interfère pas dans le mariage pour ensuite toucher les allocs et bénéficier du quotient familial : les deux formes un tout en France à tort ou à raison.

      Le bon sens ça ne veut rien dire et le peuple n’a pas d’opinion par contre : un bobo, un catho, un conservateur, un libéral ont une opinion indivifuelle sur le sujet faut faire avec

      • « On se marie à l’Eglise si on defend vraiment les valeurs du mariage »

        Il va falloir développer cette partie…

        De plus le taux de divorce est de un peu moins de 50% me semble t-il (44%? Ce qui est quand même conséquent je vous l´accorde).. Qui plus est le mariage peut avoir une valeur d´engagement auprès de la personne et le remariage prend son sens à ce moment là, sans pour autant manquer de respect a la valeur mariage si tenté qu´il y en ai une.
        . Pour ce qui est des allocs, n´étant moi-même pas marié je ne fais que supposer mais en quoi le mariage ouvre des allocs? une décalaration commune certe mais au delà de ça je ne vois pas trop bien le rapport.

        • @Yael
          Il n’y a en effet aucun rapport. Les parents non unis légalement (PACS, Mariage) touchent des allocations suivant le nombre d’enfant.

        • On aimerait pouvoir se marier à l’Eglise sans passer par la case grand guignol, à devoir subir le regard torve du comique en écharpe tricolore.

          Quant au quotient familial, il devrait effectivement être réservé à ceux qui se marient à l’Eglise, parce que le mariage devant le maire, on sait ce que ça vaut… Rien en tout cas qui mérite une aide fiscale d’un Etat minimal recentré sur l’essentiel, l’essentiel étant ici les couples mariés à l’Eglise qui ne divorcent pas, ceux qui ont encore le sens de l’honneur et du respect d’une parole donnée.

          Proposition identique pour les congés encadrant les fêtes religieuses : strictement réservées aux pratiquants, les autres n’ayant aucune raison objective de s’arrêter de bosser. Pour ces derniers, 15 jours en été sont largement suffisants.

      • L’auteur, h16, confondrait famille et mariage ? Sérieusement ? Sans rire ? Réjouissante affirmation du petit mec qui ose tout du haut de sa colossale prétention… C’est même à ça qu’on le reconnaît.

    • @Sylvain
      « Le principe de non agression ne doit-il pas s’appliquer aux enfants également? »
      Bonjour,
      Si, il doit s’appliquer bien évidemment. Mais il s’agit « d’agression légitime » dans le cadre familial. Tout comme l’Etat qui a le monopole de la violence légitime. L’Etat vous dira qu’il s’agit d’une sanction. La fessée, c’est pareil.
      Pour être clair et net, il y a un monde entre donner une fessée (telle qu’on l’entend c’est -à-dire main ouverte donc vide) et un père alcolo qui gifle outrancièrement à répétition la main fermée sur un outil ou non. Il y a évidemment un monde entre ce dernier et les raclures pires que lui.

      • J’aime bien le principe « d’agression légétime », on doit pouvoir justifier pas mal de chose avec ça.

        • JBB: on doit pouvoir justifier pas mal de chose avec ça.

          Non, puisqu’il vous explique plus bas et de manière limpide ce qu’il entend par là.

          J’aimerais bien croire que tous ces « non-violents » ne font pas payer leurs enfants par d’autres moyens psychologiques tordus quand ils ressentent de la colère et de la frustration, mais j’ai moyennement confiance. Quand on détourne le langage et n’arrive pas à faire preuve de discernement entre des comportements totalement différents, c’est plutôt mal parti.

          En tout cas le seul exemple « militant » que j’ai connu a très mal fini : à 10 ans le fils insultait sa mère devant tout le monde. À 17 ans il est maintenant déscolarisé et suivi par un psy.

          • Papa était un adepte de la manière forte et j’en ai reçu des belles. Quand j’ai eu 30 ans, je suis allé le voir et je lui ai dit: « Papa, tu sais toutes les baffes que je me suis prises quand j’étais gamin, et bien tu avais parfaitement raison … »

            • « Papa, tu sais toutes les baffes que je me suis prises quand j’étais gamin, et bien tu avais parfaitement raison … » On appelle ça le syndrome de Stockholm 🙂

              • Le syndrome de Stockholm est consécutif à un état de stress permanent. Ce qui correspond plus à de la violence psychologique (diffuse et continue), qu’à de la violence physique (ponctuelle).

                • « tu sais toutes les baffes que je me suis prises quand j’étais gamin »
                  Ça ressemble bien à de la violence psychologique aussi, diffuse et continue. Savoir que l’on peut s’en prendre une, arbitrairement, exerce une pression psychologique sous-jacente dont témoigne Waren.
                  Mais je vous l’accorde, c’était seulement une manière de poser une image connue (et moins un diagnostic, je ne suis pas psy 😉 ).

                  • Damien Vasse: exerce une pression psychologique sous-jacente dont témoigne Waren.

                    Les parents avec ou sans fessée exercent TOUS une pression psychologique plus ou moins délétère suivant les engrammes des parents. Les désirs d’un enfant sont égoïstes et égocentristes, l’apprentissage du social EST une frustration de ces désirs qui engendre des conflits, de la colère, des affrontements et des transgressions volontaires pour tester les « limites » et les capacités de l’enfant à agir sur les émotions des autres. Première année de psy.

                    C’est cette faculté de déclencher ces émotions qui donnent de la « puissance » et de la valorisation à l’enfant. Forcé de composer avec les désirs des autres, il n’en est pas le simple jouet mais une personne qui peut agir tout en apprenant les limites à ne pas dépasser.

                    C’est pour cela que je crie au fou quand vous parlez de réprimer toute colère devant votre enfant, il la recherche, elle est essentielle, il la teste et il regarde comment vous la gérez pour apprendre comment gérer la sienne et ou sont les limites des autres.

                    Ne pas la montrer est soit du désamour soit de la dévalorisation. Vous êtes inatteignable émotionnellement ce qui le rend impuissant et vos mots d’amours sont éventuellement pris comme des mensonges puisqu’il est incapable de vous atteindre.

                    Les émotions négatives sont essentielles à la psyché, elles doivent être comprises, canalisées mais les nier c’est de la pure névrose destructrice.

                    • Vous caricaturez encore mon propos, je n’ai jamais dit qu’il était proscrit d’être en colère ou de me montrer à ses enfants, relisez moi. Vous voulez m’imputer une recherche d’alpha et d’oméga alors que vous déformez systématiquement mes propos en noir vs blanc.
                      Bref je partage totalement le fait que les enfants testent, et je souligne que toute colère n’est pas forcément justifiée (et donc toute rétorsion qui serait infligée à l’enfant), et également qu’il est sain de ne pas être froid ou monopolaire (les laxistes quelque part le sont).
                      Et il n’y a pas de raison d’infliger une douleur physique à un enfant qui casse votre collection Ming, ça n’a juste aucun rapport. Pratiquer le talion n’est guère mieux (quelle image de la justice et de la réparation ?). Toujours ce manque d’imagination à l’œuvre.

                      Et tout comme on ne débarrasse pas une société de son État, sa police etc du jour au lendemain en se disant que tout va bien se passer, on ne passe pas avec ses enfants d’un coup d’une éducation autoritaire et recourant à la violence à une sans violence, idem pour son propre développement personnel de parent.

                    • Vous caricaturez encore mon propos, je n’ai jamais dit qu’il était proscrit d’être en colère ou de me montrer à ses enfants

                      Dans ce cas, vous avez un gros problème de formulation ou de conceptualisation, je vous cite:

                      « La colère ça se dompte, et surtout ça se désamorce, c’est à dire que l’on peut apprendre à ne pas en arriver à la colère. Par exemple, apprendre à regarder une situation qui nous met en colère et se demander pourquoi l’on éprouve cette émotion, et si elle est vraiment proportionnée, et se rendre compte que l’enfant n’est pas la cause de cette colère »

                      Si la première partie « dompter sa colère » est ce que font tous les parents, on reste pantois sur la deuxième… « Ne pas la ressentir » et « Se rendre compte que l’enfant n’est pas la cause de votre colère » !?? WTF ?

                      La transgression fait partie du développement, l’enfant va chercher délibérément à vous mettre en colère en passant un interdit et en n’obéissant pas aux mises en garde, c’est une forme de violence qu’il exerce sur vous. La seule manière de n’infliger aucune douleur psychologique ou physique à l’enfant c’est de laisser tomber.

                      Dans le cas où vous exercez une douleur psychologique, il y a autant de chance que vous alliez trop loin que les parents qui usent de la fessée. Même plus, parce que ça ne fait pas de bruit et que vous niez que ce soit aussi une violence.

                      Et il n’y a pas de raison d’infliger une douleur physique à un enfant

                      Vous confondez encore maltraitance et punition et la sanction est forcément une « douleur », psychologique ou physique.

                      on ne passe pas avec ses enfants d’un coup d’une éducation autoritaire et recourant à la violence à une sans violence

                      certains veulent tout contrôler, d’autres s’assurent juste que l’enfant ne passe pas les limites. Ça ne dépend pas de la méthode de punition mais de l’affectif propre à chacun.

                      Des enfants peuvent parfaitement être terrorisés par leurs parents sans que ceux-ci n’aient jamais exercé la moindre violence physique.

                    • « je souligne que toute colère n’est pas forcément justifiée »
                      Que ne comprenez-vous pas dans cette phrase ? Apparemment vous ne pouvez pas penser autrement qu’en noir et blanc, car vous y réduisez tous mes propos.

                      « « Ne pas la ressentir » et « Se rendre compte que l’enfant n’est pas la cause de votre colère » !?? WTF ? »
                      Là encore, désolé que vous ne compreniez pas, peut-être n’avez-vous jamais exploré la question des émotions. D’abord, je n’ai pas dit « ne pas la ressentir ». Vous ne pouvez pas vous en empêcher, et c’est même important d’entendre ses émotions. Rien ne vous oblige par contre à y succomber, à part vous-même. Et quand je dis que l’enfant n’est pas la cause, je ne dis évidemment pas que ça n’est jamais le cas, je dis qu’une émotion c’est d’abord une cause personnelle sous-jacente, c’est la lecture d’un évènement à travers ses propres filtres qui amènent à la colère ou à d’autres émotions chez différentes personnes.
                      Vous pouvez donc travailler votre rapport au monde, vos filtres, ça demande du temps et des efforts, du lâcher-prise, ce qui vous amène à vous trouver moins en colère face à certaines situations, par exemple ressentir plutôt seulement de la tristesse. Vos vases Ming par exemple, c’est probablement de la tristesse qui vous amène toute de suite à de la colère, cette deuxième étape n’est pas obligatoire, elle résulte de votre recherche d’un responsable, d’un coupable, de quelqu’un à punir (une habitude qui vous a été inculquée)… Et si vous aviez la sagesse de vous dire que vous avez été imprévoyant, mal avisé de les laisser à porter, ou de vous dire que ce ne sont que des objets après tout ?
                      D’ailleurs vous faites preuve d’une certaine clairvoyance que vous ne poursuivez pas : « La seule manière de n’infliger aucune douleur psychologique ou physique à l’enfant c’est de laisser tomber. » Oui, effectivement, lâcher prise. Et alors l’enfant constate que ses transgressions n’ont pas les prises qu’il « espérait », et peut apprendre lui aussi à lâcher prise. Vous quittez le jeu de rôle où vous vous affrontez habituellement (jetez un œil du côté du Triangle de Karpman si vous ne connaissez pas).

                      « parce que ça ne fait pas de bruit et que vous niez que ce soit aussi une violence. »
                      Absolument pas, je le disais dans un autre commentaire je crois (la recherche n’est guère aisée sur cette interface) que la violence psychologique reste de la violence. « Des enfants peuvent parfaitement être terrorisés par leurs parents sans que ceux-ci n’aient jamais exercé la moindre violence physique. » Oui tout à fait ; violence psychologique, menaces, chantages, manipulations, accusations, culpabilisations etc sont des bons moyens aussi d’obtenir l’obéissance servile…

                    • Damien Vasse: je dis qu’une émotion c’est d’abord une cause personnelle sous-jacente, c’est la lecture d’un évènement à travers ses propres filtres qui amènent à la colère ou à d’autres émotions chez différentes personnes.

                      Psy relativiste à deux euros entre captain obvious et décorticage de nombril.

                      Ilmryn: « La seule manière de n’infliger aucune douleur psychologique ou physique à l’enfant c’est de laisser tomber. »
                      Damien Vasse: Oui, effectivement, lâcher prise.

                      Quelques commentaire plus haut vous reconnaissez que le laxisme est néfaste quelques lignes plus bas c’est votre recommandation…. :facepalm:

                      Damien Vasse: Vos vases Ming par exemple, c’est probablement de la tristesse qui vous amène toute de suite à de la colère, cette deuxième étape n’est pas obligatoire, elle résulte de votre recherche d’un responsable, d’un coupable, de quelqu’un à punir

                      Un type vous pisse sur les pompes malgré vos avertissements et le problème c’est vous votre tristesse et votre recherche du coupable ?
                      On reste sans voix….

                      Damien Vasse: Et si vous aviez la sagesse de vous dire que vous avez été imprévoyant, mal avisé de les laisser à porter

                      Une chambre capitonnée et une camisole éviteront tout risque de conflit puisqu’il ne peut plus rien toucher, c’est clair…

                      Au tout début je me disais que vous aviez une position défendable sur la fessée avec quelques slogans un peu extrémistes, mais plus ça va plus vous avez l’air d’être authentiquement timbré.

                      La confrontation est une communication affective dans le cadre familial ! La psyché de l’enfant a aussi besoin de confrontation pour bien grandir.

                      En vous dérobant comme un poisson mort vous lui envoyez ceci comme signaux : il est incapable d’avoir prise sur l’affectif des autres, incapable de trouver des repères solide, incapable d’avoir votre confiance et incapable de trouver votre amour puisque même ses pires actions ne déclenchent chez vous rien de ce qu’il constate comme normal chez tous les autres humains.

                  • @Damien Vasse
                    « « tu sais toutes les baffes que je me suis prises quand j’étais gamin »
                    Ça ressemble bien à de la violence psychologique aussi, diffuse et continue. Savoir que l’on peut s’en prendre une, arbitrairement, exerce une pression psychologique sous-jacente dont témoigne Waren. »
                    Ce serait arbitraire s’il ne les avait pas méritées. C’est ce que Warren reconnaît : « … et bien tu avais raison. » N’importe quelle sanction arbitraire provoque une pression psychologique. Justement parce qu’elle est arbitraire. Ce qui ne semble pas être le cas des baffes prises par Warren. Perso, j’en ai prises un wagon aussi, et j’ai eu affaire au martinet (milieu des années 80), auquel j’ai pensé que lui faire une tresse adoucirait son claquement. Il a fini mystérieusement avec les lanières coupées nettes. J’étais caractériel, épris de liberté, turbulent, insensible au chantage et insupportable (dixit ma mère). 99% des claques, fessées et coups de martinet que j’ai reçus étaient absolument fondés. Ceux qui ne l’étaient pas m’ont appris que le monde était injuste, et que je n’étais pas le seul à subir l’injusitce. Les claques et autres fessées ne m’ont pas éduqué : elles m’ont recadré. J’ai su ce qu’était la violence dès la maternelle, et chez moi il n’y en avait pas.

      • En quoi cette agression serait-elle légitime ? Qu’est-ce qui fonde sa légitimité ?

        • La loi (la vraie pas celle votée par un suis échantillon de 577 guignols). La fessée est effectivement éducative du et seulement si elle est une punition pour une transgression d’une règle établie. Dans ce contexte le principe de non agression est respecté, il n’y a que réponse de l’autorité responsable (chose qui d’ailleurs donne davantage de justification aux « violences » des parents sur les enfants par rapport à celle de l’état contre les citoyens : d’un côté ils payent et sont responsables, de l’autre c’est l’inverse) à une transgression.

    • Sylvain: Le principe de non agression ne doit-il pas s’appliquer aux enfants également?

      Je vous signale que les mots détruisent tout autant, à témoin le nombre d’enfants qui sont affectivement détruits une fois à l’âge adulte.

      À ce sujet ou passe la frustration et la colère des parents soi-disant « non violents » devant la désobéissance d’un enfant ?

      Soit vous n’êtes pas humain, soit votre colère et vos émotions trouvent d’autres moyens d’expression qui sont potentiellement aussi, voir plus destructeurs qu’une fessée pédagogique ou une tape sur la main qui ont au moins le mérite de l’absolue franchise et de désamorcer les émotions des deux parties rapidement.

      Votre colère rentrée, frustrée risque d’être payée au centuple par des moyens psychologiques et affectifs vicieux et tordus.

      • Je vous signale que les mots détruisent tout autant, à témoin le nombre d’enfants qui sont affectivement détruits une fois à l’âge adulte.

        Tout à fait. C’est destructif.

      • Ilmryn, le manque d’imagination ou d’éducation n’est pas une excuse.
        Vous parlez de colère qu’il faudrait rentrer, d’enfants qui doivent obéir. Pour la première, il est possible d’apprendre (de découvrir) ce qui génère votre colère, de la désamorcer (et non de l’enfouir), c’est à la base d’une éducation sans violence par les parents (ça demande un travail de développement personnel donc) ; pour la deuxième vous êtes dans le registre de l’autorité, du code, de l’imposé, or un enfant peut tout à fait comprendre les raisons d’un code, son sens, voire les conséquences de ne pas en tenir compte (je ne parle pas de la fessée comme une conséquence), ce qui veut dire aussi laisser l’enfant faire des erreurs, goûter aux conséquences (c’est là où les parents maternant se plantent autant que les parents violents). Car un code qui est appris sans qu’il fasse sens, sera ultérieurement rejeté ou retransmis avec les mêmes moyens (ici donc l’arbitraire, la violence).

        Pour faire court, un acte violent n’a aucune vertu pédagogique positive, il ne fait qu’apprendre que la violence est un moyen de communiquer et d’imposer des règles. L’enfant recourra donc plus tard à la violence lorsqu’il voudra communiquer ou imposer ses règles voire ses désirs.

        • c’est à la base d’une éducation sans violence par les parents

          Le conflit est inhérent aux rapports humain, la violence est multiforme.

          Vos discours moralisateurs sont extrèmement violent par exemple: soit on est de votre avis, soit on est un barbare, violeur et maltraitant. Ce manque de compréhension et ce jugement radical, manichéen, absolu fait de vous un être dictatorial et intolérant qui n’est pas du tout à l’écoute des autres.

          Pour la première, il est possible d’apprendre (de découvrir) ce qui génère votre colère, de la désamorcer (et non de l’enfouir)

          Que vient faire ce mantra new-age ici ? Relisez, la situation est clair.

          ce qui veut dire aussi laisser l’enfant faire des erreurs, goûter aux conséquences

          La conséquence d’un enfant qui mange tout le gâteau… c’est qu’il a eu tout le gâteau. La seule conséquence est la colère des autres qui comme je l’ai démontré peut s’exprimer de multiples manières.

          On a eu un avant gout de la « tolérance » de vos jugements, je pense qu’une bonne engueulade avec une punition pédagogique (genre pas de gâteau la prochaine fois) pose des limites clair et n’est absolument pas traumatisant. C’est juste la vie en société.

          J’ai connu des parent qui « désamorçait » leur colère, il n’y avait jamais de « conséquences » et donc, aucune limites : a 10 ans l’enfant insultait sa mère devant tout le monde, a 17 il est déscolarisé et suivi par un psy.

          Sur la fessée on peut s’entendre, j’ai du en distribuer trois dans toute ma vie, mais c’est tout ce qu’il y a derrière qui fait peur: Vos discours hors-sol, votre fausse tolérance et non-violence sont à mes yeux hautement suspecte, dans ma famille ils sont tous prof (militants de gauche) et n’ont pas de mots assez dur pour les pédagogies délétère que les gens comme vous poussent depuis des décennies.

          contestée par un nombre croissant de pédiatres et de psychothérapeutes, constatant chaque jour dans leur cabinet les dérives d’une éducation laxiste, centrée sur le seul désir des enfants.

          Et si, en libérant les enfants, Françoise Dolto avait aliéné les parents ? Du credo « l’enfant est une personne », on aurait ainsi subrepticement glissé vers l’enfant roi, puis l’enfant tyran.

          Ses nombreux défenseurs jurent que Dolto n’a jamais prescrit l’effacement de l’autorité parentale, bien au contraire, et que si la place de l’enfant est au centre de la famille, il ne doit pas occuper le centre tout entier de la vie familiale.

          Mal comprise, peut-être. Piégée par une vulgarisation excessive de son discours, certainement. Françoise Dolto, dont on célèbre le centenaire de la naissance ces jours-ci *, serait en tout cas stupéfaite d’assister aujourd’hui à une déferlante d’ouvrages sur le retour de l’autorité et la multiplication des appels à la sévérité. Sans parler de la réapparition de l’instruction civique à l’école et des polémiques qui ont secoué la classe politique sur la détection de la délinquance dès l’âge de 3 ans.

          Simple retour de balancier ? Tout le monde s’accorde à dire en tout cas que les parents n’ont jamais été aussi perdus face à des enfants qui, enivrés de liberté et d’autonomie, ne vont pas très bien non plus.

          • Vous plongez dans la caricature de mon propos, et dans le sophisme de la dichotomie du type mauvais us ou choléra (ou autre infamie).
            Les parents non violents, qui éduquent dans la paix, peuvent tout à fait faire preuve d’autorité (mais pas celle qui ressemble à celle exercée par l’État et que nous dénonçons tous ici, celle issue de la peur et de la menace, de la violence). Comme je disais plus haut, le manque d’imagination n’est pas une excuse suffisante pour la violence.
            De la même manière, vous voulez faire croire que si l’on éprouve de la colère, alors la seule solution est la pire, c’est à dire la frustration. Je vous souligne que non, et cela n’a rien de New Age. La colère ça se dompte, et surtout ça se désamorce, c’est à dire que l’on peut apprendre à ne pas en arriver à la colère. Par exemple, apprendre à regarder une situation qui nous met en colère et se demander pourquoi l’on éprouve cette émotion, et si elle est vraiment proportionnée, et se rendre compte que l’enfant n’est pas la cause de cette colère mais son propre rapport personnel à la situation. Ça peut amener à ne plus ressentir de colère parce que l’enfant a agi de telle ou telle façon, et alors il n’y a pas non plus de frustration.

            « J’ai connu des parent qui « désamorçait » leur colère, il n’y avait jamais de « conséquences » et donc, aucune limites : a 10 ans l’enfant insultait sa mère devant tout le monde, a 17 il est déscolarisé et suivi par un psy. »
            Et moi je connais des parents qui éduquent dans la paix et qui n’ont pas besoin de voir leurs enfants suivis par un psy ni qui sont mal éduqués. Par contre ça demande du travail, de l’apprentissage, de l’aide extérieure parfois, davantage que de se montrer laxiste – ce qui est un non-travail. Bref, vous confondez laxisme et manque d’éducation avec éducation non violente. D’ailleurs le laxisme comme vous le soulignez est particulièrement violent, psychologiquement.

            • Réaffirmons les points ou nous sommes d’accord pour être clairs:

              La punition corporelle pour moi est bannie, j’ai dû donner trois fessées dans ma vie quand ils étaient en bas âge et continuaient une bêtise malgré mes avertissements répétés. C’est le cas de la grande majorité des parents ici.

              La maltraitance est déjà punie, il n’y a pas lieu de légiférer, d’une part c’est inapplicable et d’autre part dans un cadre raisonnable ce n’est pas plus violent que les rétorsions ou les violence psychologique.

              Damien Vasse: et moi je connais des parents qui éduquent dans la paix et qui n’ont pas besoin de voir leurs enfants suivis par un psy ni qui sont mal éduqués.

              On est parfaitement d’accord donc: quelques fessées raisonnable ou leur absence ne sont pas l’alpha et l’oméga de ce qui fait une éducation. Des milliards de parents en distribuent quelques unes et ont des enfants parfaitement équilibrés aussi.

              Damien Vasse: et se rendre compte que l’enfant n’est pas la cause de cette colère mais son propre rapport personnel à la situation.

              La psychiatrisation à deux balles et la négation des sentiments et émotions des adultes ont rempli les cabinets de psy.

              Si votre enfant vous casse exprès plusieurs vases Ming (c’est une image), vous avez autant le droit d’être en colère que votre enfant si vous lui explosiez ses jouets. Nier cette colère c’est lui mentir, lui envoyer le signal qu’il faut mentir ou que vous ne l’aimez pas puisque ses transgressions ne vous touchent pas du tout en apparence.

              C’est tout l’enjeu: on a le droit, et c’est humain, de ressentir et exprimer sa colère de manière raisonnable. Vous, vous êtes carrément dans la négation de cette colère, c’est un mensonge tordu et Il n’y a rien de pire pour la psyché que les mensonges et les discours en totale contradiction avec ce que l’enfant voit et ressent.

              Damien Vasse: Bref, vous confondez laxisme et manque d’éducation avec éducation non violente.

              A ce propos:
              Vous et vos amis « non-violent » déferlez ici en traitant tout le monde de tueur et de psychopathes, vous êtes intolérants, radicaux, violents. Vous n’êtes même pas capable de détecter cette part de violence en vous ce qui donne l’image de gens qui mentent à eux-mêmes et à leurs enfants et sont donc susceptibles d’user de violences psychologiques sans les reconnaitre.

              Je peux parfaitement entendre le discours sur la fessée qui doit rester une exception, mais vos conneries new-age sur les émotions qui sont des choses déviantes, endogènes artificielle a réprimer plutôt qu’a admettre et canaliser me font penser qu’il vous manque une case beaucoup de lucidité et de sagesse.

            • @Damien Vasse
              « Les parents non-violents, qui éduquent dans la paix, peuvent tout à fait faire preuve d’autorité (mais pas celle qui ressemble à celle exercée par l’Etat et que nous dénonçons tous ici, celle issue de la peur et de la menace, de la violence)
              Faire preuve d’autorité c’est de ces moyens que vous avez mis entre parenthèses. Les utiliser à tors et à travers c’est être autoritaire. Même non-violents, des parents doivent user de la menace pour cadrer leurs enfants. Mais une menace non suivie de sanction c’est du flan. Par sanction je n’entends pas une fessée au moindre manquement ou désaccord, pour un oui ou pour un non. Une privation de console (très à la mode) de quelques heures à quelques jours est une bonne mesure. Et si cette sanction a été présentée avant, elle n’était qu’une menace. Une fois appliquée, elle devient un fait. Cependant, au vu des cris et des larmes des sanctionnés, privés de leur console, vous pourrez demander à ce que cette sanction soit interdite via une loi, à cause de la violence générée envers les bambins.

              De plus, cette loi est comme celles sur le renseignement ou sur la suppression du billet de 500€ : elles font de nous des suspects patentés et des criminels potentiels en puissance. Nous sommes TOUS supectés d’être d’abominables malotrrus malveillants. Ce qui m’exaspère d’autant plus.

  • Cette loi est nécessaire. Enfin, les enfants sont protégés contre les violences physiques, comme tous les autres humains en France. Il y a deux sortes de parents. Les premiers vont se dire : « tiens, pourquoi une loi? Pourtant une fessée ce n’est pas maltraiter ! Je vais me renseigner ». Et ils vont lire « pour une enfance heureuse » de Gueguen, « la fessée » de Maurel, « c’est pour ton bien » de Miller. Et ils vont réaliser l’absurdité de taper plus petit que soi, de taper sur ceux qu’ils aiment plus que tout, et prendre la mesure des effets néfastes des VEO. Et vont chercher et trouver des solutions alternatives à cette violence. Puis il y a la deuxième sorte de parents, ceux qui vont se dire « m’en fous, pas de sanction, je continue à taper ! ». J’espère de tout coeur que vous faites partie de la première catégorie…

  • En 1981, une écrasante majorité de français (environ 80% comme les pro-fessées, marrant…) étaient CONTRE l’abolition de la peine de mort. En 1972, plus de 50% des français voulaient que l’avortement reste illégal. Parfois le Droit précède les mentalités

    • Et tiens bizarrement, aujourd’hui une majorité de Français est de nouveau POUR la peine de mort. De toutes les manières, cette loi idiote contre la fessée ne changera strictement rien à l’éducation que les parents ont choisi pour leurs enfants. Lorsque la porte du domicile se ferme, il y a certaines choses où l’état n’a aucune légitimité pour intervenir. Et croyez-moi que les portes se ferment de plus en plus face à son action néfaste.

  • Le droits de tout humain au respect de s’arrête pas devant la porte des maisons. Ce discours de vouloir faire ce qu’on veut avec ses enfants était le même quand les violences envers les femmes ont été interdites..
    On peut avoir de l ‘autorité sans passer par des gestes humiliants et violents qui ont de lourdes conséquences pour le développement de l’enfant et qui lui apprennent à réagir à un problème par la domination et l’irrespect…
    On est en 2017! 51 pays ont déjà voté cette loi et ont eu de bons résultats. Il était temps que le pays des droits de l’homme soit aussi celui des droits de l’enfant !

  • Il faut rendre à César…

    C’est le Conseil de l’Europe qui est derrière cette mesure, et il la pousse, comme un tas d’autres, depuis fort longtemps. Elle est contenue dans la version révisée en 1996 de la Charte Sociale Européenne (ETS 163), mais faisait l’objet de diligences bien avant.
    Si vous avez le courage de faire de longues recherches, vous serez assez étonnés de ce que vous allez découvrir de cette organisation et de notre soit-disant souveraineté. Vous remarquerez au passage que les représentants français (sénateurs et députés) ne voient jamais leur mandat auprès du Conseil de l’Europe mentionné dans leur CV, que ce soit sur wikipedia ou celui de l’Assemblée ou du Sénat… allez savoir pourquoi.

  • Eh oui.
    Brave New World : 1984.

    L’Autorité va diriger nos vies ; et seuls les idiots continueront à pérorer sur le sexe des hannetons.

  • Libérer l’individu de la tyrannie de la famille est l’un des principaux objectifs de l’Etat providence, n’est pas?

    • « Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix.  » Vincent Peillon

  • je ne comprends pas qu’on doit faire une loi pour interdire les châtiments corporels, ça devrait être logique de ne pas frapper son enfant, je suis maman bienveillante on discute on explique on montre l’exemple . Comment un enfant peut comprendre qu’il ne faut pas frapper en voyant ses parents lever la main sur eux il faut être cohérant bon sang! Avoir reçu des fessés petits nous autorise pas à nous venger sur nos enfants, c’est de la lâcheté . Et a ceux qui disent « ça tue pas « je leur réponds que j’ai d’autres objectifs de juste maintenir en vie mes enfants

  • De la connerie tout cela. laisser l’État socialisant régler nos façons de vivre et d’éduquer nos enfants, c’est se rabaisser à la condition de veaux comme disait De Gaulle.
    Demain, ce même État socialisant, nous obligera à avoir des autorisations diverses et variées pour faire ceci ou faire cela. Et toujours taper dans le porte feuille du contrevenant pour appliquer son droit de violence (financière) légitime (qu’il s’est octroyé).
    Moi, personnellement, je serai « CHEF de BANDES » si la fessée, la retenue, le piquet, la punition, la douche froide n’avaient pas été la norme d’éducation appliquée dans le collège d’enseignement catholique des Frères des Écoles Chrétiennes en Ardèche, en cas de manquement aux règlements, en cas de vol, en cas de dégradations, en cas de bagarres avérées, et en cas de mauvaise volonté à suivre l’enseignement, et surtout l’enseignement « religieux ».
    Alors, la fessée, je suis pour. Pour son application dans le cadre familial, Et l’État de Gauche ou de Droite, n’a rien à m’interdire en ce qui concerne la méthode d’éducation d’une très grande majorité de français que les moins de 40 ans ne peuvent pas comprendre.
    Et cette fessée, ou d’autres méthodes d’éducation coercitive exercées par nos parents dans les années 1950, 1960 et 1970, n’ont pas fait de nous des « parents indignes ».
    Et l’on a vu ce que nous a donné le laisser faire généralisé éducatif après mais 1968. Suivi par l’égalitarisme socialiste forcené de Mitterand à Hollande aujourd’hui.
    Alors, venant de la Gauche (de gouvernement), une telle loi, doit être à ranger dans les mesures destinées à saper tout ce qui faisait la grandeur de la France.
    Ne dit-on pas : « Qui aime bien, châtie bien ». Et moi, j’aime bien mes petits enfants. Donc je les « corrige bien ». Surtout quand ils font la pantomime au sortir du marchand de journaux.
    Alors, mesdames et messieurs le censeurs bien pensants, de Gauche et d’extra Gauche, de Droite ou d’extra Droite, garder pour vous vos réflexions, et laisser aux parents et grands parents le soin d’éduquer leur progéniture comme bon ils leur semblent.
    Encore une mesure socialisante du président renonçant, qui n’était pas prévue dans son programme de 2012. Et qui sera « dissoute » après la disparition des roses-verts-rouges à l’Assemblée Nationale.

  • Très drôle que l’ironie de cette loi échappe à ceux qui l’ont votée et à ceux qui la défendent.
    « Si vous usez de violence contre ceux qui dépendent de vous et ont violé une règle, c’est que vous qui dépendez de nous avez violé notre règle, donc nous userons de violence contre vous. »

    La logique et la cohérence sont des choses précieuses et de plus en plus rares. Vivent l’école de la République et la presse bien pensante. Et pour être sûrs que rien n’en reste, interdisons toute autre forme d’éducation.

    Comme les monopoles supposés mauvais sauf ceux de l’État… (En fait sens les monopoles d’État existent réellement et seuls deux sont mauvais).

  • Les partisans de la suppression de la fessée confondent « agression » et « châtiment ». Ils ne sont pas foutu de faire la différence.

  • Les commentaires sont fermés.

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