Circulation alternée : l’administration décide pour nous

En circulation alternée, les véhicules des services publics ont liberté de rouler. Les simples citoyens, eux, sont estimés incapables d’une telle sagesse et se voient imposer de ne circuler qu’un jour sur deux.

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Circulation alternée : l’administration décide pour nous

Publié le 20 décembre 2016
- A +

Par Jean-François Bauer.
Un article d’Emploi 2017

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C’est la conséquence de l’idée bien ancrée en France que le citoyen ordinaire ne peut être laissé à lui-même ; sans le contrôle de l’administration et le soutien d’une réglementation précise et tâtillonne, il risquerait de faire trop de bêtises ! L’évolution dramatique du rang de la France dans l’évaluation des connaissances à la sortie de l’école ne peut que renforcer cette idée.

Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

  • lorsque nos centrales nucléaires sont en arrêt écologique d’hiver, plutôt que d’appeler les citoyens à modérer leur consommation, on pourrait demander aux « compteurs intelligents » des logements non sociaux et des entreprises privées, de couper l’électricité une heure sur deux selon la parité du 13e chiffre de leur numéro de contrat ;
  • en période de sécheresse la même chose serait possible sur les compteurs d’eau ;
  • lorsque le chômage augmente, au lieu de réductions mesquines à 35 ou 32 heures, on pourrait passer directement au travail alterné ;
  • etc., etc.

Cet appel au hasard des chiffres n’est pas nouveau. Au 19e siècle, l’appel au service militaire résultait d’un tirage au sort, et de nos jours le même système est conseillé pour les admissions dans les universités très demandées.

Ces mesures simplistes ne devraient être qu’une étape : aujourd’hui internet a accéléré les échanges d’informations et on pourrait créer un service capable de répondre rapidement à une demande d’autorisation de circuler en voiture pendant les pics de pollution. Le formulaire de demande simplifié ne comprendrait que l’heure, la durée, le motif, le lieu et la consommation de carburant. On pourrait même instaurer une autorisation tacite si le service n’a pas répondu dans la semaine.

Pour notre bien, il se pourrait que l’administration rende les critères de pollution tellement stricts que peu à peu le système exceptionnel de l’autorisation de circuler devienne la règle ; l’administration sait si bien gérer la pénurie qu’elle la rend éternelle ; il n’y a qu’à regarder le logement, la crise du logement due aux destructions de la guerre a été si bien prise en main par l’administration en 1945 qu’elle dure encore !

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  • Je suis l’un des auteurs de cette mesure de circulation alternée, au printemps 1997 en application de la loi sur l’air. Pour mémoire, c’est un gouvernement de droite qui l’a instituée.
    Il y a 20 ans, cette mesure se voulait éducative et exceptionnelle, et elle pouvait être efficace (seules les grosses cylindrées de moins de 5 ans étaient équipées d’un pot catalytique et les diesels étaient beaucoup plus polluants qu’aujourd’hui). Elle n’a été alors appliquée qu’une seule fois, le 1er octobre 1997 et il n’y a plus eu besoin de la mettre en oeuvre par la suite.
    Elle a récemment été déclenchée une fois en 2014, une fois en 2015, puis cette semaine. Nous ne sommes plus en 1997, le pic de pollution est moins grave qu’au 20è siècle et, en tout état de cause, il ressort principalement du chauffage, qui ne fait pas l’objet de mesures de restrictions.
    Je peux donc assurer que cette mesure ne sert plus à rien aujourd’hui, alors qu’elle coûte excessivement cher à la société (perte de PIB) et au contribuable francilien (compensation de la gratuité des transports).
    En particulier, le samedi 17 fut lamentable: les relevés d’Airparif montrent que seul le seuil d’alerte par les particules était dépassé, et non pas les seuils d’oxydes d’azote et d’ozone. Cela signifie que l’interdiction de circulation des voitures à essence (voire des diesels récents munis de filtres à particules) était inutile, donc attentatoire à la liberté de circulation et catastrophique pour les commerçants.

  • 50 millionième de gramme pour un mètre cube…….cela mérite , au minimum, un tirage…..de moustache du type qui a décidé que c’était dangereux pour la santé

  • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Salle_blanche
    Pour information….. alors que cela soit en gramme est choquant et si c’est en nombre de particules….totalement débile mais il suffit de connaître les chiffres pour un logement pour considérer cette affaire comme une escroquerie…. rentabiliser autolib peut-être, déverser des subventions aux copains…..rien que l’investissement dans les prises a recharge rapide est incohérent, elles necessitent un investissement équivalent a l’électrification d’un million de logements pour quelques milliers de voitureselectriques…c’est donc une escroquerie.

  • En France aujourd’hui tout est fait pour gêner ou empêcher la circulation automobile : Limitations de vitesse, largeur des rues de plus en plus réduites, fermeture de certaines à la circulation, ralentisseurs de plus en plus nombreux, de plus en plus dangereux et cerise sur le gâteau pas ou peu de parkings dans les nouvelles zones urbanisées et les établissements publics, hôpitaux compris…
    Prenez les transports en commun qu’ils disent… Eux ont voiture de fonction avec chauffeur, voire escorte …
    La France d’aujourd’hui n’est plus faite pour les gens qui travaillent, qui ont de multiples rendez-vous et des horaires à respecter, qui ont une famille à gérer (enfants à emmener chez la nounou, à différentes activités, courses…), madame ou monsieur tout-le-monde quoi !
    J’aimerais aussi savoir si les limitations de vitesse sont vraiment bénéfiques pour lutter contre la pollution étant donné que l’on reste plus longtemps sur les routes…
    Quant aux embouteillages créés par les restrictions de circulation, dans Paris en particulier, personne ne se préoccupe de la pollution engendrée…

    • Il s’agit d’une expérience politique de manipulation des masses pour la détermination du seuil d’acceptabilité des directives des édiles. Nom de code « Reines et Rois Soleil verts »

    • Réponse au dernier § d’Odidole: ça dépend !
      Il est clair que, sur autoroute (nonobstant les questions de sécurité), il est beaucoup moins polluant de rouler à 90 km/h qu’à 150 km/h. En effet, on est dans le même rapport de la boîte de vitesse et le moteur tourne beaucoup moins vite (les émissions polluantes progressant beaucoup plus vite que la vitesse, ce n’est pas linéaire).
      En ville, c’est plus complexe car la limitation de vitesse s’accompagne souvent d’un rapport moindre au niveau de la boîte de vitesse, donc il n’est pas sûr que le moteur tourne moins vite. Et il faut tenir compte que l’effet sur la circulation.
      A mon humble avis, deux mesures permettraient de diminuer la pollution à Paris: l’optimisation du réglage des feux (ondes vertes) et l’augmentation du nombre de places de stationnement (quand on perd une demi-heure à tourner pour chercher une place, on pollue). On pourra rétorquer que ces mesures conduiront à fluidifier la circulation donc à augmenter le nombre de voitures.
      Dans ce cas, la solution ultime, c’est celle de Londres et Milan: on fait appel aux mécanismes de marché, et non à la contrainte réglementaire, en mettant en place un péage urbain dans les centres villes. En 1997, à l’époque de la loi sur l’air, cette solution était quasi-impossible à mettre en place sans déployer un dispositif de perception et de contrôle hyper-coûteux. Aujourd’hui, c’est très facile, je l’ai expérimenté à Milan: on s’inscrit sur Internet et on paye 5 euros pour une journée, et les caméras de reconnaissance des plaques permettent de verbaliser les véhicules dont le conducteur n’a pas payé. C’est nettement moins cher que le dispositif policier de la circulation alternée, et nettement plus efficace (on pourrait même faire varier le péage selon le niveau de pollution voire selon la vignette Crit’Air, qui est liée au niveau de pollution).
      Seulement, voilà, les khmers verts ne veulent pas faire payer car ils donnent l’impression de pénaliser les pauvres et ils haïssent tout ce qui ressemble à un mécanisme de marché. Ils préfèrent agir sournoisement, avec des règles d’interdiction anti-démocratiques. Ainsi, ils interdisent les vieilles voitures polluantes dans Paris en se voilant la face quant au fait que leurs propriétaires sont généralement pauvres (ce dispositif est en outre impossible à contrôler sans déployer un dispositif policier lourd).

      • Un des problèmes des « solutions de type mécanisme de marché », c’est qu’elles demandent de faire apparaître de manière transparente et se réguler entre eux les différents coûts, celui de la pollution automobile, de la congestion des transports en commun, de l’expulsion de certaines activités des centres-villes et celui du temps de vie perdu par les individus. Aujourd’hui, c’est fixé dans un tarif arbitraire, en supposant par exemple qu’il vaut mieux faire perdre chaque jour une heure dans le métro à un Parisien pour lui faire gagner 15 jours d’espérance de vie au bout de 40 ans de ce traitement…
        Le mécanisme de marché, c’est du tout ou rien : les prix ne peuvent s’équilibrer à un optimum que s’ils sont efficacement confrontés ;et s’il est possible de rouler à 130 km/h sans à-coups sur autoroute, les constructeurs optimiseront les boites de vitesses et les moteurs pour 130 km/h. N’oublions pas qu’à 90 km/h, on pollue peut-être un petit peu moins, mais 50% plus longtemps qu’à 135 !

        • @MichelO
          « N’oublions pas qu’à 90 km/h, on pollue peut-être un petit peu moins, mais 50% plus longtemps qu’à 135 ! »
          –> Comme je l’ai indiqué, la pollution croit beaucoup plus vite que la vitesse. En première approximation, la pollution croit comme le carré de la vitesse: on fait 270 km en 2 h à 135 km/h et en 3 h à 90 km/h; la pollution sera donc de 3 x p à 90 km/h (p = pollution émise en 1 h à 90 km/h) et de 2 x (135/90)^2 x p à 135 km/h soit 4,5 x p, soit 1,5 fois plus qu’à 90 km/h.
          Quand je parle de mécanismes de marché, je ne cherche pas le Saint-Graal, mais j’essaye de proposer des moyens pour améliorer la situation, certes imparfaits mais qui ne sont pas des réglementations attentatoires aux libertés fondamentales comme la liberté de circuler.

          • Approximation beaucoup trop simpliste et en fait totalement erronée. La pollution est fonction certes de la résistance à l’avancement dont une partie varie comme le carré de la vitesse, mais aussi et surtout du régime moteur, des accélérations (et des freinages), etc. Je consomme trois fois moins sur voie express fréquentée à 110 en 5e avec régulateur que sur une voie urbaine déserte à 30 avec ralentisseurs, ronds-points, bordures de trottoir agressives. Et si l’on ajoute les particules des plaquettes de freins et quelques autres polluants, je pollue peut-être 10 fois moins.

            Vérifiez vos hypothèses de départ, la pollution au km parcouru ne croît pas comme le carré de la vitesse, loin de là. Voir par exemple les graphes de
            http://catalogue.setra.fr/documents/Cataloguesetra/0005/Dtrf-0005666/DT5666.pdf

            … ou bien laissez le marché déterminer l’optimum de la courbe.

            • N(oublions pas que le problème est l’impact sur la santé publique, ce qui intéresse c’est la pollution à un endroit donné, compte tenu de la population et on peut compliquer pour être plus réaliste et regarder le devenir de vos émissions polluantes…. fort compliqué.
              une petite remarque certains qui interdisent à des véhicules anciens de circuler les qualifient de polluants…. a autrement dit dans l’esprit de certains un véhicule polluant n’est pas un véhicule qui contribue effectivement à la pollution …
              d’autres qui congestionnent le trafic , limitent les places de stationnement et qui contribuent de fait à l’augmentation de la pollution se voient comme des bienfaiteurs de l’humanité…curieux non…

              Comme souvent avec les trucs verts, on oublie les causes initiales et on se focalise sur un bouc émissaire..

              On doit se poser la question aussi de savoir pourquoi on fait un foin pour 3 jours par ans de pic de pollution… pure communication.

            • @MichelO
              Je vous invite à lire ce que j’ai écrit !!
              Il est normal que vous consommiez beaucoup sur une voie urbaine à 30 car vous n’êtes certainement pas en 5ème.
              Ma dernière comparaison était entre le 90 et le 135 toutes choses égales par ailleurs (en 5ème sur autoroute avec une circulation fluide).
              Pour la ville, j’avais écrit dans mon post précédent « c’est plus complexe car la limitation de vitesse s’accompagne souvent d’un rapport moindre au niveau de la boîte de vitesse, donc il n’est pas sûr que le moteur tourne moins vite. Et il faut tenir compte que l’effet sur la circulation. »

              • J’ai lu ce que vous avez écrit, mais je crains que vous n’ayez ni regardé les graphes du Setra, ni compris que le problème n’est pas de me faire entendre ce qu’est une progression quadratique « toutes choses égales par ailleurs ». Il est au contraire de saisir que rien n’étant égal par ailleurs et le modèle quadratique étant donc totalement déconnecté de la réalité, le mécanisme de marché ne peut être utilisé comme argument pour une régulation « top-down » en substitution de l’observation réelle d’un marché fonctionnant librement.

              • les gens payent déjà une taxe sur le carburant et on une prime au véhicule moins émetteurs.. combien de niveaux de taxes et de justifications loufoques et arbitraire va t il falloir créer?
                On peut rire d’ailleurs en rappelant que beaucoup de gens touchent des indemnités de déplacement par ailleurs…
                quid des différence de fiscalité entre les villes incitant aux déplacement ? des choix publiques de transport…
                On pourrait m^me taxer toute personne voulant créer une nouvelle activité urbaine attirant du trafic…
                cohérence…!?

                si on raisonnait à partir d’une feuille blanche , on pourrait, fort difficilement, imaginer DES systèmes de taxation qui ne créent pas trop d’injustices à savoir faisant payer de façon « proportionnelle, celui qui cause une nuisance ( quoique, chiffrez donc un mois de vie perdue) … mais compte tenu des multiples incitations fiscales qui se sont empilées au cours du temps, certaines en compensant d’autres! on est dans le n’importe quoi….
                Notez que le système de freinage, les pneumatiques devrait aussi être taxés différentiellement.

                Si il s’agissant de justice…alors toute activité pouvant causer une émissions de particules serait taxée de la même façon…

                On a quoi ? On va taxer les vieux diesels…parce que…

                La réalité c’est que de temps à autre, un machin un peu nuisible qui était parfaitement toléré socialement ne l’est plus, on a eu le tabagisme passif, . vous pouvez mettre de jolis chiffres là dessus pour justifier…mais on ne peut pas être rationnel à demi.. si on taxe les émissions de particules il faut le faire..pour toutes les sources d’émissions de façon différentielle et compte tenu de l’effet réel sur la santé.
                Petite remarque…il y aurait alors des mesures de pollution de l’air pour les appartements car tel propriétaire a fait des choix qui conduisent à une pollution plus grande que l’autre… On va se marrer…c’est la faute à qui???

                Vous avez là le parfait exemple de ce qu’est la pire des écologies…on choisit une tête de turc..et on lui fait porter le chapeau…méchant, méchant diesel!!!

                La majeure partie d’entre nous regarde les effets sur la santé publique avec un certain scepticisme…il me semble que les effets pourraient autant être le double que la moitié…car telle est la difficulté épidémiologique..alors rationaliser la taxation….

                mais prenons l’exemple d’un asthmatique qui souffre de la pollution… qu’est qui est responsable? les causes première de son asthme ou la pollution qui en accentue les crises?

                D’un autre coté la majeure partie d’entre nous sont convaincus que diminuer les émissions de particules ne peut pas faire de mal….

                méchant méchant diesel!!!

            • En fait oui on pollue plus à rouler en ville à 30, à stagner sur place et chercher à se garer, même en province cela devient impossible de se garer, donc les voitures sont sur les trottoirs … Plus polluant avec une essence qui fera 200000km qu’une diesel qui en fera 400000 ! Là je parle de déchets…

      • « en mettant en place un péage urbain dans les centres villes »

        Et pourquoi pas dans les faubourgs ?
        Il faut bien des avantages et des inconvénients (qu’il reste à prouver dans le cas de la pollution automobile) à vivre en centre ville…
        Prenons Paris : 14 lignes de métro, un tramway, 4 ou 5 lignes RER, la plupart des centres de décision du pays… Combien de centrales d’énergies pour faire fonctionner tout cela ? ZERO!
        De l’eau à profusion… Combien d’usines de retraitement des eaux ? ZERO!
        Des déchets par milliers de tonnes par jour… combien d’usines d’incinérations ? ZERO!
        Tous les produits alimentaires que l’on veut… Combien de producteurs de quoi que ce soit? ZERO!

        Les services, les produits, l’hygiène, etc. pour Paris… La merde, c’est pour les autres.
        Paris est une VILLE, il y avait même des usines où y travaillaient des ouvriers autrefois (aujourd’hui les usines ont été éliminées des villes) et ceux qui sont incommodés par les quelques inconvénients de la ville (comme la circulation) peuvent se barrer et aller vivre dans le Larzac!
        Paris est la Capitale d’un pays ultra centralisé et quand je pense que certains veulent faire payer ceux qui veulent s’y rendre où la traverser, cela me fait penser au temps des territoires seigneuriaux où l’on devait payer un octroi, un droit de passage pour traverser leur fief.

        Si la mairie de Paris continue dans cette direction, je formule le voeu que les villes périphériques ferment leurs portes aux Parisiens et décide de ne plus s’occuper des saloperies des mêmes parisiens.

        Alfred le parisien.

  • … et pourquoi ne pas fabriquer des réacteurs athmosphériques, recyclant et dépolluant l’air de nos grandes villes ?
    En plus de régler définitivement le pb de la pollution, ça nous donnerait un excellent produit à exporter (les chinois vont aimer), donc augmenterait notre richesse…

    (Oui j’ai revu le film « la Zizanie » il y a peu)

  • J’ai une suggestion qui ne va pas plaire, ni aux uns ni aux autres …
    Puisque l’on incrimine les voitures et que ce débat n’en finit plus chacun brandissant ses arguments non appuyés par des données précises,
    du genre poluttion = 48.000 morts par an alors que personne n’est capable de produire un certificat de décès indiquant comme cause de la mort : POLLUTION automobile !!!
    je propose … qu’on stoppe toute circulation automobile à Paris pendant 2 ou 3 jours !
    On verra alors si ça a un effet et on pourra effectivement affirmer que oui la circulation auto pollue ou non elle n’a pas d’effet réel (ce que je crois) !
    Bon ça bloque l’économie régionale pendant ce temps … et les banlieusards vont hurler !

  • ça s’inscrit dans un probleme bien plus global, d’un ensemble de mesures « à la con »

    on ne fait pas d’etudes d’impact, ni de mise en place de test en condition réel (ce derni pourrait expliquer l’absence du premier)
    Il n’y a pas de conditionnement au resultat : on poursuit inlassablement la meme experience en espérant qu’un jour, le resultat sera different.

    il n’y a pas de contre pouvoir, il n’y a pas de compte à rendre; alors on fait des trucs sans rien n’avoir à assumer.

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