La dette publique, enjeu majeur de la présidentielle

L’enjeu majeur de la présidentielle de 2017 est là : ou nous nous décidons à redresser enfin nos finances publiques en acceptant les efforts que cela suppose, ou nous continuons dans la fuite en avant en sacrifiant l’avenir au présent.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La dette publique, enjeu majeur de la présidentielle

Publié le 9 décembre 2016
- A +

Par Pierre Deruby.

La dette publique, enjeu majeur de la présidentielle
By: _Gavroche_CC BY 2.0

Les Grecs anciens ont ouvert la voie de la démocratie dans laquelle nous les avons suivis avec bonheur. Les Grecs modernes se sont, eux, engagés sur celle d’un endettement public insensé. C’est un mauvais exemple auquel nous avons le devoir moral de renoncer sans plus attendre. Car ce serait perpétuer un égoïsme générationnel vieux déjà de plusieurs décennies, et laisser à nos descendants une situation financière catastrophique, en sus d’autres périls et menaces bien connus dont il n’est pas nécessaire de faire ici l’inventaire.

N’en doutons pas, l’enjeu majeur de la présidentielle de 2017 est là : ou nous nous décidons à redresser enfin nos finances publiques en acceptant les efforts que cela suppose, ou nous continuons dans la fuite en avant en sacrifiant l’avenir au présent. Ou pour le dire autrement : soit nous persistons à confier notre destin à un des candidats – majoritaires dans notre pays – qui défendent sans le dire la politique de l’autruche, soit nous acceptons les vérités qui dérangent.

Dans son dernier rapport de conjoncture, moins lu par les Français que les savoureuses pages de la presse people, l’INSEE nous indique : « À la fin du 2ème trimestre 2016, la dette publique s’établit à 2 171 milliards d’euros (Md€), en hausse de 32 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (P.I.B.), elle augmente de 0,9 point par rapport au 1er trimestre 2016, à 98,4 % ».

En 1998, la dette nationale était de 303 Md€ (33.3% du P.I.B). En 2007, soit il y a moins de 10 ans, elle était de 1 212 Md€ (64.2% du P.I.B.). Depuis 1975, la France accumule les budgets en déficit. Nous vivons collectivement au-dessus de nos moyens depuis plus de 40 ans. Mais peu de nos compatriotes en sont conscients, manipulés qu’ils sont par des « élites » plus soucieuses de leur élection (ou leur réélection) que de l’intérêt du pays. Allons-nous un jour mettre fin à cette dérive vertigineuse qui ne reste supportable qu’autant que nos créanciers – étrangers pour les 2/3 – l’acceptent ? Nous sommes à leur merci.

Les choses sont claires : tant que le budget annuel présentera un déficit (après amortissement d’emprunts et versement d’intérêts), la dette publique augmentera d’autant. À fin 2015, le dernier déficit connu des comptes publics était de 77.5 Md€ (3.6% du P.I.B.). Le seuil d’un endettement équivalent à 100% du P.I.B. sera franchi dans les mois qui viennent, alors que nous nous étions engagés, en 1992, envers et avec nos partenaires européens à ne pas dépasser la limite jugée dangereuse des 60%.

Continuer à ce rythme, c’est nous placer, à un horizon rapproché, dans une situation comparable à celle de la Grèce d’aujourd’hui. La menace est d’autant plus grande que les taux d’intérêt, au plus bas depuis plusieurs années, sont désormais orientés à la hausse. Non seulement tout nouvel endettement nous coûtera plus cher, mais la part de nos dettes actuelles à taux indexé générera un surcroît d’intérêts à payer.

L’État peut-il augmenter ses recettes ?

Avec une croissance faible et un taux de prélèvements obligatoires qui frôle les 45%, il n’y a plus de levier fiscal possible. Au contraire, il faudrait redonner des marges de manœuvre au secteur privé pour espérer un développement profitable à l’emploi, qui diminuerait les charges d’indemnisation du chômage, et augmenterait à terme les recettes fiscales sur des résultats en hausse.

Il reste par contre des possibilités de céder certaines participations financières dans des secteurs où la présence de l’État ne s’impose plus aujourd’hui. Celle de Renault par exemple : 20% du capital, soit 4.5 Md€. L’évaluation du potentiel global que présentent ces options de cession ne semble pas encore avoir été faite par les candidats qui envisagent de l’actionner. Mais la vraie campagne n’a pas commencé.

L’État peut-il diminuer ses dépenses ?

De ce côté, les éventuelles actions pourraient, en théorie, être conduites sur trois grands postes : la rémunération des salariés, les prestations sociales, et les investissements. Écartons d’emblée le dernier car le niveau déjà faible de l’investissement public ne peut être davantage abaissé face aux défis stratégiques de ce début de siècle (numérique, nanotechnologies, énergies nouvelles, recherche médicale et toute recherche…), sauf à accentuer notre déclin sur la scène mondiale.

Sur les prestations sociales : 567 Md€ en 2015, soit 46% des dépenses publiques totales, la simple annonce d’un examen de la situation pour trouver des voies d’économie déclenche des torrents d’indignation. Peut-on raisonnablement penser qu’il n’y a aucun excès dans certaines prescriptions (ex : écographie mensuelle pour des grossesses sans risque), dans certaines aides (A.M.E.), dans certains remboursements (aux plus aisés notamment) ? S’interdire a priori toute réflexion sur le sujet est tout bonnement irresponsable.

Reste la rémunération des agents de la fonction publique : 282 Md€ en 2015. Ah, le merveilleux sujet à polémique, la belle matière à tabou ! Ils sont légion en tribune les justiciers autoproclamés pour dénoncer les intentions malsaines des exécuteurs du SERVICE PUBLIC à la française. Soyons sérieux. Les excès en tout sens ne nous font pas avancer. Aussi bien du côté des inconditionnels de la « fonctionnarophobie » que de celui des défenseurs du statu quo absolu.

Comment douter qu’il existe des marges de manœuvre à la lumière des données suivantes ?

• Entre 2000 et 2014, l’emploi dans la fonction publique a augmenté de 20% (de 4,70 millions à 5,64 millions) tandis que la population progressait de 10.3% (de 60.1 à 66.3 millions). Une période qui a pourtant vu le développement spectaculaire de l’informatique dans l’économie.
• La semaine de travail est de 35 heures, voire parfois de 32 heures dans le public alors qu’elle est souvent supérieure dans le privé (non officiellement), et à 41,5 heures en moyenne chez nos voisins.
• Avec 80 fonctionnaires pour 1 000 habitants, la France se situe loin devant la médiane européenne : 61/1000, et loin devant tous les autres pays européens à population d’importance comparable : Allemagne (59/1000), Royaume-Uni (45/1000), Italie (58/1000), Espagne (57/1000).
• Une étude réalisée sur la Fonction Publique Territoriale (près de 2 millions de salariés) nous donne 3 indicateurs sur l’absentéisme desquels il n’y a lieu de retenir que les arrêts pour maladie ordinaire : le nombre d’arrêts pour 100 agents employés (49 en 2012, 54 en 2014), la proportion d’agents absents au moins une fois dans l’année (29.1% en 2012, 30.6% en 2014), le nombre moyen de jours par arrêt (21 j en 2012, 22 j en 2014).

L’explication : au 1er janvier 2012, le gouvernement précédent avait institué 1 j de carence pour maladie dans la fonction publique. Au 1er janvier 2014, il a été supprimé par le gouvernement actuel, alors que dans le secteur privé une carence de 3 j subsiste.

Prétendre au vu de ces éléments, et des évolutions organisationnelles que chacun connait, que l’emploi dans la fonction publique ne peut être réduit, relève de la plus évidente mauvaise foi. Verrons-nous enfin en 2017 « le crépuscule des magiciens, la déroute des illusionnistes » qu’avait annoncé Raymond Barre en 1982 ? C’est hautement souhaitable pour notre pays et pour ses nouvelles générations.

Voir les commentaires (16)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (16)
  • Et les subsides aux associations inutiles… qu’en fait on ?

  • Il y a peut-être une certaine quantité de fonctionnaires à réduire, surtout ceux qui , par application du principe de Peter sont dans les « rayons » du haut comme dans les bibliothèques privées

    Mais il y a une nécessité vitale de créer des emplois dans les écoles publiques, les hôpitaux publics, (là au sens premier) de vital les commissariats (aussi souvent au sens premier de vital) , les tribunaux, et même les prisons

    Une nécessité qui ne saute pas aux yeux quand on est assez riche ou protégés pour ne pas avoir affaire à ces lieux

    • Pas forcément d’accord avec vous.
      L’Education Nationale n’a pas besoin de fonctionnaires supplémentaires, la moyenne nationale d’agents par élève est déjà une des plus élevées du monde, avec des résultats catastrophiques.
      Tant qu’on raisonnera en « service public », on raisonnera en déficit public.
      Ce n’est presque jamais une question de moyens, mais de responsabilité morale et civique, d’avantages acquis, de corporatisme outrancier, de lâcheté politique, de syndicats idéologues.

      C’est « on veut casser nos jouets », chanté en coeur par toute la gauche pourtant désunie.
      C’est « il faut relancer l’économie, car c’est elle qui finance le service public », dixit un certain Valls, entre premier ministre et candidat.
      Je croyais que l’économie devait relancer le pays et réduire le chômage et le déficit public, mais non, faut d’abord financer la fonction publique.

      Nous sommes dans un pays communiste, majoritairement de droite mais plombé par une fonction publique omniprésente qui a pris le pouvoir de l’enseignement devenu un endoctrinement de masse des élèves, de la Haute Administration carriériste qui navigue entre poste de fonctionnaire / élu politique / fauteuil doré dans les fromages de la république / et retour au poste gardé bien au chaud, tout cela au gré du vent politique et toujours sans sanction réelle.

      Et depuis la glorieuse époque mitterrandienne qui a mis la France sur la paille, le système socialiste a su récupérer les idoles des Arts? en finançant le cinéma avec les deniers publics, et les sous-fifres en inventant le statut d’intermitant du spectacle, sans oublier nos grands penseurs, de gauche bien sûr, qui ont droit aux meilleurs fauteuils dans nos illustres instances comme la Sorbone ou autres.

      Rappelons enfin nos Ecoles de Journalisme, dont les élèves sont à 100% de gauche, et qui ses font ensuite un devoir de désinformation.

      • A l’école y compris la moyenne ça ne veut rien dire du tout…… comme les statistiques et les sondages.

        Les pieds dans le frigo et la tête dans le four, ça donne quelle moyenne ?

        Réduire un peu les vacances, certes; mais 20 élèves « normaux » par classe serait très réaliste, car ça et permettrait de bien meilleurs résultats souhaitables pour le pays si on peut encore le sauver. Et je parle en connaissances professionnelles de causes .

    • Dans les écoles publiques? 90 000 enseignants ne voient pas un élève dans l’année. J’en connais qui attendent qu’on leur propose un remplacement tandis que des absences ne sont pas remplacées. Et quand ils protestent, les syndicats leur demandent de quoi ils se plaignent!

    • Confrondre
      « mission de service public » et
      « des postes de fonctionnaires »
      est l’origine de notre situation.

  • Dette/Population active = 2171 000 000 000 / 26 000 000 = 83 500

    Il pèse donc sur chaque actifs de notre pays une dette de 83 500 Euro.

    Incontestablement une Épée de Damocles, à la prochaine crise économique, la France sera l’Argentine du début des années 2000.

    Les keynésiens qui nous auront vendu la dette comme quelque chose de positif devront payer de leurs responsabilités …

  • La dette pourrait sensiblement être réduite en privatisant la SNCF, EDF, GDF, France télécommunication, les chaines de télévision publiques, la sécurité sociale.
    Faire des économies en réduisant la longueur des congés payés(il n’y qu’en France qu’ils sont si long), déduire les congés maladies des congés payés, supprimer le SMIC, sortir de l’Europe bureaucratique…

  • « À fin 2015, le dernier déficit connu des comptes publics était de 77.5 Md€ »
    « L’État peut-il augmenter ses recettes ? »
    Bien sûr que Oui!
    La fraude fiscale est évalué à 80 Mds € par an soit plus que le déficit.

    Les niches fiscales (légales) sont elles évalués à 75 Mds €.

    On a donc 155 Mds d’euros de manque à gagner pour l’Etat.

    Ce n’est pas en réduisant les dépenses de quelques Mds qu’on aura des résultats. Mais bien en s’attaquant enfin aux vrais problèmes de fraudes et de privilèges fiscaux en tous genres.

    • La fraude fiscale est due pour beaucoup au travail au noir, donc à la fraude à la TVA. La vraie question est: pourquoi y a-t-il une économie parallèle si importante? On ne peut sépare cette question de celle de chages et des réglementations sur le travail.
      Les niches fiscales sont dues a des intrusions de l’Etat dans les décisions des acteurs économiques pour les inciter à certaines dépenses. Si on supprime les niches fiscales, il y aura un déplacement des achats et des investissements, mais rien ne dit que cela augmentera les recettes fiscales.

    • Les niches fiscales sont aussi celles qui permettent à plus de la moitié des contribuables de ne PAS payer d’impôts. Ce sont celles qui font tourner les Restos du Coeur. Celles qui permettent des donations aux enfants sans taxation. Celles qui permettent de payer une aide à domicile quand on est une personne âgée. Celles qui permettent de déduire en partie les titres de transport public, les tickets restaurants. Celles qui permettent à une famille de payer moins d’impôts qu’un célibataire. C’est sans fin.
      Moi je veux bien supprimer toutes les niches fiscales, mais dans ce cas on met une flat tax sur tous les revenus, au premier euro, pour tous.

      Et au passage, il ne faut pas inverser le sens ne la réflexion : ces sommes ne sont nullement un « manque à gagner » de l’Etat. Ce concept ne peut concerner un État, justement…
      Cet argent n’est nullement dû à l’Etat, considérer le contraire revient à justifier l’augmentation incessante des prélèvements, sans efficacité ou « service » supplémentaire mesurable…

    • Bonjour David, Bonjour à toutes et à tous,
      Attention aux illusions d’optique !
      Même en admettant que la « fraude fiscale » soit vraiment de 80 Mds par an, l’éradiquer ne résoudra RIEN DU TOUT …. Depuis 2010, on voit les effets d’une augmentation massive de la pression fiscale : peu convaincants, c’est le moins que l’on puisse dire. Or, éradiquer la fraude revient concrètement à augmenter la pression fiscale : il n’y a aucune raison pour que les effets produits soient meilleurs !
      La vraie question de fond est celle de l’éfficacité de la dépense publique par rapport à la dépense privée …
      🙁
      .https://www.linkedin.com/pulse/sur-quels-fondements-limp%C3%B4t-est-il-l%C3%A9gitime-pierre-tarissi
      Amitiés,
      Pierre

  • Et si l’on parlait de notre système politique qui nous coûte une fortune mais dont les heureux bénéficiaires s’exonèrent d’impôts ?
    Quant à vendre nos participations, je crois que , discrètement, nos gouvernants ont dèjà bradés quelques fleurons de la richesse française comme la Française des jeux par exemple, ou de l’immobilier…
    Tout ça pour mettre dans un trou sans fond et rien pour construire l’avenir.
    J’appelle cela tuer la poule aux oeufs d’or …

  • Car ce serait perpétuer un égoïsme générationnel vieux déjà de plusieurs décennies, et laisser à nos descendants une situation financière catastrophique

    Il s’en cogne le capitaine de turbo-rétro pédalo : il a mis ses mômes à l’abri du besoin, donc les vôtres peuvent se démerder…

    À la fin du 2ème trimestre 2016, la dette publique s’établit à 2 171 milliards d’euros (Md€), en hausse de 32 Md€ par rapport au trimestre précédent.

    32000000000 / 65000000 soit 492 Euros par français
    32000000000 / 21000000 soit 1523 Euros par travailleur. Une paille juste pour un trimestre !

    Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (P.I.B.), elle augmente de 0,9 point par rapport au 1er trimestre 2016, à 98,4 % ».

    Un petit parfum de Grèce… les 100% c’est pour demain : chouette, je vais me tordre de rire.

    Allons-nous un jour mettre fin à cette dérive vertigineuse qui ne reste supportable qu’autant que nos créanciers – étrangers pour les 2/3 – l’acceptent ? Nous sommes à leur merci.

    Nos éléves de l’École Nationale d’Aristocrates se prennent pour les rois français, le bon temps ou l’on coupait la tête des créanciers récalcitrants. Ils se disent que vu qu’ils ont porte-avion nucléaire, des Rafales et la bombinette atomique, les créanciers céderont…

    Non seulement tout nouvel endettement nous coûtera plus cher, mais la part de nos dettes actuelles à taux indexé générera un surcroît d’intérêts à payer.

    Pensez donc, ils croient avoir trouvé le moyen de plumer l’oie sans qu’elle crie. Une petite guerre, par exemple avec la Syrie, et le tour est bien joué. Une imposition à plus de 100% du revenu au nom du sacrifice national, et hop, on se représente en sauveur socialiste de la nation.

    Avec une croissance faible et un taux de prélèvements obligatoires qui frôle les 45%

    Sans compter la paye des fonctionnaires qui n’est pas provisionnée. On dépasse les 50%. Sans parler de la part de l’état au PIB, qui frôle les 65%.

    Un conseil : stockez les packets de PQ, cela s’échangera toujours, comme au Vénézuéla…

  • Objet: Documentation requise dans le cadre de la Norme commune de déclaration
    Madame,
    Dans le contexte de la loi du 18 décembre 2015 relative à la Norme commune de déclaration transposant la Directive
    européenne 20141107 concernant l’échange automatique et obligatoire d’informations dans le domaine fiscal,
    communément connue sous le nom de « CRS» ou « Common Reporting Standard », les établissements financiers
    luxembourgeois sont tenus d’implémenter de nouvelles mesures d’identification de leurs clients à partir du 1er janvier
    2016.
    Ainsi, la Banque et Caisse de l’Epargne de l’Etat, Luxembourg (ci-après « BCEE ») doit identifier tout titulaire de
    comptees) et/ou bénéficiaire effectif de certaines entités présentant des indices de résidence dans les juridictions
    participant à la Norme commune de déclaration.
    Pour ces clients, la BCEE transmettra annuellement leur identité, le(s) numéro(s) de compte, les soldes ainsi que les
    revenus financiers encaissés à l’Administration des Contributions Directes luxembourgeoise (ci-après « ACD ») qui
    se chargera de les communiquer aux autorités fiscales compétentes du / des pays de résidence de la / des personne(s)
    soumise( s) à déclaration.
    En conséquence, la BCEE vous demande de bien vouloir:
    prendre connaissance du « Formulaire d’Autocertification de Résidence Fiscale» (ci-après « Formulaire »)
    en annexe;
    compléter, corriger si nécessaire, et signer le Formulaire en spécifiant la / les résidence(s) fiscale(s) ainsi que
    votre Numéro d’Identification Fiscale (« NIF ») ;
    inclure une pièce justificative de votre résidence;
    nous retourner tous les documents au moyen de l’enveloppe préaffranchie ci-jointe.
    Veuillez noter que sans réponse de votre part, nous sommes légalement tenus de reporter vos informations à l’ACD
    qui les communiquera à toutes les juridictions partenaires pour lesquelles des indices de résidence ont été trouvés.
    Pour toute question quant à l’identification de votre statut fiscal, veuillez contacter votre conseiller fiscal ou l’autorité
    fiscale compétente.
    Pour toute autre question, votre conseiller BCEE ou votre agence sont à votre disposition.
    Nous vous prions d’agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

    • La c’est au Luxembourg, autre pays socialiste, que la banque nosu adresse une petit « CERFA » sauce UErss!
      Il faut se faire chier avec un NIF pour être en règle aves le(s) CRS(S). Sinon l’ACD s’en occupera… PIF PAF POUF :mgreen:
      Un petit parfum d’eugénisme qui monte…
      Qu’ils transmettent donc aux suisses, cela les occupera. Même aux frouzes, ils manquent de fonctionnaires… Créer de l’emploi hyper utile…
      Dénoncez camaradovitchs, dénoncez, transmettez, c’est bon pour la morale à défaut de moral…
      On est ponctionnés à la source sur les revenus, habitons Luxembourg, ce genre de formulaire délirant attendra bien janvier ou février.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un article de l'IREF.

En janvier dernier, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, annonçait la fin du « quoi qu’il en coûte ».

L’examen parlementaire en cours des projets de loi de finances de fin de gestion pour 2023, et de loi de finances pour 2024 montrent à l’inverse que, loin d’être fini, le « quoi qu’il en coûte » se poursuit. Et ce en dépit d’un goulet d’étranglement appelé à se resserrer du fait de l’aggravation de la charge de la dette dans les prochai... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

En 2022, pour alimenter un fonds pour le climat et la transformation énergétique  – KTF – de 212 milliards d’euros, le gouvernement allemand avait puisé à due concurrence dans les réserves non utilisées d’un autre compte, constitué en 2021 pour contribuer à l’amortissement de l’impact du coronavirus. Mais celui-ci avait bénéficié d’une suspension des règles du « frein à l’endettement », en raison de la pandémie. Ce qui ne pouvait plus être le cas du fonds KTF.

La CDU/CSU, les conservateurs dans l’opposition... Poursuivre la lecture

gouvernement électricité carburants taxes remaniement Bruno Le Maire
1
Sauvegarder cet article

Un article de l'IREF

La dette publique française a dépassé le seuil de 3000 milliards d'euros.

Elle a atteint 3013,4 milliards d’euros le 31 mars 2023, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Le gouvernement voudrait réduire le déficit public de 4,9 % en 2023 à 4,4 % dans le budget 2024. Mais le défi est considérable, alors qu’en août 2023 les taux d’emprunt de l’État français à dix ans ont dépassé le seuil de 3,25 %.

Selon les prévisions de Bercy, la charge annuelle de la det... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles