Niveau des élèves : une enseignante témoigne

Le témoignage édifiant d’un professeur de français : si vous pensiez que vos enfants allaient à l’école pour apprendre à lire et à écrire, vous vous trompiez !

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Niveau des élèves : une enseignante témoigne

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 décembre 2016
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Par ODE.

élèves
Photo by PhOtOnQuAnTIQuE(CC BY-NC-ND 2.0)

Après des années d’illusion durant lesquelles je me faisais une haute idée de mon métier (professeur de lettres), j’ai enfin compris – et ce fut rude, très rude – que je me trompais du tout au tout. Et cette évidence m’a sauté aux yeux : ni pour les parents, ni pour les « personnels » qui peuplent les rectorats et autres diocèses, l’école n’est un lieu de transmission d’un savoir. J’ai compris enfin cela et il faut le dire clairement : n’attendez pas de l’école qu’elle transmette à vos enfants ni un savoir ni une culture.

En interrogeant des parents j’ai pu constater que pour beaucoup, la « sociabilité » apportée par l’école était beaucoup, beaucoup plus importante que les savoirs.

Après avoir subi de nombreuses désillusions (par exemple lorsque je me suis fait sévèrement reprendre pour avoir proposé de réintroduire l’étude de la grammaire au primaire, ou quand on m’a obligée à retirer des notes du carnet pour complaire à des parents d’élèves fainéants), j’ai pris du recul et j’ai analysé les discours de mon directeur. Je parle d’un très gros établissement de province, qui draine des milliers d’élèves.

J’ai pu constater que les mots « savoir », « culture », « transmettre » n’étaient jamais prononcés par lui. En revanche on a droit à beaucoup de « vivre ensemble ». Il faut dire que c’est un ancien prof d’EPS : je n’ai rien contre ça mais quand je commence à lui parler littérature, il perd totalement pied. Du coup il s’énerve et campe sur ses petites positions.

L’école forme un « citoyen du monde »

Alors l’école n’est pas, n’est plus du tout un lieu de transmission des savoirs. C’est un lieu où on fait des « citoyens », selon la mode ambiante (qui est aujourd’hui un « citoyen du monde », tolérant, sympa et anti-fasciste).

Ainsi, au primaire, on consacre beaucoup de temps à la question de la gestion des déchets et de l’économie d’énergie. On a fait faire à ma fille un mini film dans lequel les enfants se moquaient de ceux qui consommaient trop d’eau ou qui oubliaient d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce. En CE1 et CE2, mon fils n’a fait en tout et pour tout qu’une dizaine de leçons de français (toutes matières confondues, grammaire, orthographe – je ne parle pas de l’analyse, il n’y en a plus). Mais on a passé du temps à évoquer la pollution et le tri des ordures.

Cela montre clairement quelles sont les priorités de l’école. Il ne faut donc pas que les parents en attendent autre chose qu’un formatage éco-citoyen. Est-ce que ce sont des préoccupations de Najat Vallaud-Belkacem que les élèves français sachent parler français ? Je peux en témoigner et vous dire que leur niveau dans leur propre langue est une vraie catastrophe.

Quant à la culture, n’en parlons pas. Sans compter les établissement catholiques qui craignent d’être rétrogrades s’ils parlent de Dieu, ça nous fait des élèves de seconde totalement idiots. Je ne rigole pas, c’est vrai. Des grands dadais totalement débiles. Ils ne savent pas écrire trois mots sans faute, ont de grandes difficultés à s’exprimer, connaissent peut-être trois noms de grands écrivains parce qu’ils ont recopié Wikipedia pour faire un exposé dessus (allez, Zola, Maupassant, La Fontaine).

Donc il s’agit bien d’en faire non pas des hommes et des femmes éduqués et intelligents mais des gentils citoyens tolérants et anti-racistes, homophiles et tout le toutim.

Violence à l’école sous toutes ses formes

Ce qu’on constate de l’intérieur c’est qu’il règne entre les enfants une grande violence : partage d’images pornographiques dégueulasses dès le CM2, discussions à tout-va sur les règles et le sexe entre filles en 6e (il faut dire qu’elles passent par les cours d’éducation « affective » où on leur apprend à se mettre un tampon). Vous pensiez qu’on leur apprenait à parler français ? Naïfs que vous êtes !

Les insultes type « putain » ou « fils de p… » à l’âge de 4 ans sont courantes. Mais on m’a expliqué que si un copain avait traité mon fils de « fils de p* » je ne devais pas aller gifler le gosse, c’était une expression ! Au collège, c’est tripotages dans les toilettes, insultes dégradantes des gars envers les filles et inversement (mais la mixité c’est le summum du progrès). Ça permet à des filles de rabaisser des pauvres gars un peu moins avancés que les autres et à des gars de traiter de pauvres filles de baleines : merci, voilà qui aide à grandir et devenir adulte et intelligent. Sans parler des bagarres, des histoires qu’on m’a racontées, quand tel établissement a été littéralement pris d’assaut par une bande de jeunes cagoulés ultra-violents, etc.

Voilà donc pour la « sociabilité » qui règne là. L’éducation des enfants et leur élévation n’est absolument pas la question. Ça n’intéresse personne. Tout le monde est « sympa » et tout le monde se satisfait de ce qu’il n’y ait pas de vagues.

Je me souviens m’être beaucoup inquiétée pour un gamin de 4e totalement nul. Il ne savait même pas écrire. Ça me prenait aux tripes. Je me suis proposée pour lui donner des cours particuliers, même gratuitement, je me sentais très concernée. On s’est foutu de moi, gentiment : qu’est-ce que tu vas chercher là ? Allez, sois cool. Le gamin est passé dans la classe supérieure, et puis encore la suivante. Toujours aussi nul, tout le monde continuait à le dire. À l’heure qu’il est il va probablement passer son bac de français.

Ah le bac de français… Non je ne vous raconte pas, ça serait trop long. J’ai adoré être obligée de remplacer, hop ! un 3 par un 10 dans l’ordinateur pour que le gamin ait son bac.

Donc ne pas croire que l’école est faite pour transmettre des savoirs : ce n’est pas vrai.

L’enseignement hors contrat : une bouffée d’oxygène !

Forte de ce constat, je suis passée dans l’enseignement hors contrat. C’est le jour et la nuit. Mes enfants sont heureux, leur intelligence est sollicitée, ce qui les motive beaucoup (évidemment). On ne les prend pas pour des idiots en refusant de leur apprendre tout un tas de choses qu’ils sont en réalité parfaitement capables d’apprendre et qui les intéressent beaucoup. Comment fonctionne notre langue par exemple (avec les règles de grammaire et d’orthographe). Ou des poésies qu’ils se délectent à réciter. Ou les quatre opérations et les fractions dès le primaire. Ou en catéchisme des définitions claires, enfin, au lieu d’un bla-bla débile sur « Dieu est mon bien-être » ou « Dieu est super tolérant ».

Et l’histoire ! À la maison cette année, le soir on écoute les enfants nous raconter l’histoire des descendants de Clovis. La géographie : on colorie au crayon des cartes de France au primaire, d’autres pays du monde au secondaire, on apprend les beaux noms des fleuves, des montagnes ou des climats. C’est tout un monde qui s’élève devant les yeux de notre intelligence et de notre imagination.

Et il y a du théâtre, de la peinture (pas des dessins de BD comme ce qu’on fait actuellement en « arts plastiques »), de l’histoire de l’art (avec dessins de perspective, apprentissage de la différence entre l’art roman et l’art gothique, etc.), de la morale ! Extraordinaires cours de morale où nous apprenons nous-mêmes des choses passionnantes, dont nous nous disons qu’elles feraient du bien à nos hommes politiques.

Quelle différence ! Tout le monde est heureux maintenant à la maison. Et financièrement c’est à peu près équivalent à ce que ça nous coûtait dans le privé (où ils allaient à la cantine tandis qu’actuellement je leur prépare leurs paniers repas).

J’ai compris que des gens comme nous n’étaient plus les bienvenus dans ce qu’est devenue l’école. Tant pis.

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  • A Constance : Où trouve t-on la liste des établissements catholiques hors contrats . Merci

  • Il y a à boire et à manger dans cet état d’âme.

    Mais il est hélas vrai que la contre-éducation nationale, dite aussi l’éducastration nationale n’apprends pas à lire, écouter, analyser, s’exprimer oralement ou par écrit français. Et encore moins à avoir le sens critique qui rendrait impossible à des politiciens de nous entuber à longueur de discours

    Sachant que dire qu’une femme est belle est une critique et qu’attribuer donner une médaille est une sanction, notre sens critique rendrait impossible de ne pas réagir quand un président de la république dit « Les Français m’ont élu » quand c’est une minorité d’électeurs inscrits; ou encore d’entendre dans la bouche du président de l’Association des maires de France « Nos 36000 communes  » quand il y en a environ 36 550 rien, qu’en métropole. . Plus généralement ce sens critique rendrait impossible ce que très abusivement et trompeusement nous appelons la démocratie en faisant parfois référence aux anciens Grecs qui ne l’ont pourtant jamais pratiqué au sens étymologique.

    Mais que faire ? Si un jeune « instit », même rebaptisé « professeur des écoles (primaires) , voulait en revenir, entre autres, aux très utiles analyses grammaticales et analyses logiques en compagnie de collègues aux pratiques routinières ? Les parents ne comprendraient pas « puisque vos collègues des autres classes ne le font pas ».

    Il est urgent d’apprendre au collège, sinon à l’école primaire le souci du juste mot pour la juste chose. Le souci des mots pesés pour éviter, sinon pour contribuer à réduire, les maux pesants .

    • Pardon, SVP, pour l’erreur d’orthographe, qui n’est pas une faute (héritage des Frères des écoles chrétiennes ?) à « n’apprend pas » et aussi à « pratiquée » .

  • Si je comprend bien la critique de l’école comme institution (la hiérarchie, le ministre, les conseiller de culture, le proviseur, etc.), j’ai un peu de mal avec les reproches sur les parents. Et je ne suis pas étonné que cette mère est également prof.

    L’attitude des parents face à l’école peut paraître surprenante. Une mère peut dans le même temps exiger des enseignants sévères et attaquer une matière où sa progéniture fait face à des difficultés.

    La raison est simple : L’école apparaît comme un lieu où l’avenir de leurs enfants se joue, surtout un lieu d’influence opaque si on ne fait pas partie du sérail des enseignants.

  • Il est grand temps de redonner de l’autonomie à ce système, pour qu’au moins les professeurs compétents puissent exercer leur talent. On va hurler à l’injustice, mais cela poussera à une alélioration générale. Le système actuel ne perdure que par le mensonge destiné à endormir la vigilance des parents et à marginaliser ceux qui sont conscients des dégâts.
    Il faut bien comprendre que ce programme de formatage touche plus ou moins tous les pays occidentaux.
    L’OCDE donne le programme: « Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment a un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »
    (Christian Morisson, cahier d’économie politique n°13 de l’OCDE)

  • Prof de primaire en zep niveau cm1: je fais de la grammaire, de l’orthographe, divisions, fractions etc .
    Je fais étudier des textes de mythologie adaptés, on prépare un journal de classe…
    Les lubies ministérielles n’ont pas passé l’école, j’imagine que l’influence de la direction d’un établissement joue un rôle important dans les inepties qu’on peut désormais voir dans certaines écoles.

    • Il y a directeur et directeur, inspecteur et inspecteur.

      Il faudrait pouvoir mettre une « réincarnation » de « Célestin » à la tête du ministère, et pas un politique.

  • Encore une fois les plus riches sont clairement avantagés comparé à ceux qui ne peuvent offrir ce genre d’éducation (privée/hors contrat) à leur progéniture. Merci bien pour votre conclusion.

    Ce genre de papier est totalement contre productif et nombriliste.

    De plus on reconnait bien l’influence catho-coincée de vos propos (soit disant l’école publique crée une population homophile, éduquée sexuellement, mixte, …Oui et alors ? Tant mieux ! Bienvenue en 2016 !).
    Désolé de vous décevoir mais la majorité de nos jeunes ne sont pas plus descendant de Vercingétorix qu’adepte du petit Jésus. Ils n’ont pas forcément beaucoup d’argent ni ne bénéficient de parents qui ont les moyens de choisir leur éducation, mais ils forment le futur de la France.
    Et malheureusement pour vous, vos enfants vont devoir vivre avec.

    Je suis totalement d’accord pour remettre l’étude des mathématiques, de la langue française, de la géographie, de l’Histoire, au centre des programmes, mais pas au mépris de cette diversité et mixité sociale qui fait aujourd’hui la force de notre France.

    Il est tout a fait possible de réussir ses études et cela jusqu’au plus haut niveau en sortant de l’école publique (si si, je vous l’assure), et la situation sociale de l’école publique est le reflet de la France actuelle (laïque, mixte, et de tous les horizons culturels). Tant qu’à faire, autant apprendre dès le plus jeune âge à évoluer en son sein, ne pensez-vous pas ?

    • Bonjour Jeremy M

      En effet il faut habituer dès le plus jeune age ses enfants aux bienfaits du racket et autres tournantes, puisque c’est la france actuelle..

      • Trouvez moi un exemple d’école publique où l’on autorise le racket et le viol et je vous donne un bon point..

        Mais je vous concède que vous n’avez rien compris à mon commentaire.

        • Vos commentaires montrent que vous n’avez pas compris non plus grand chose à l’article.

          A mon humble avis, le propos n’est pas de porter un jugement sur les homos mais une critique du fait que l’EN semble davantage préoccupée par l’ « éducation citoyenne » que par l’instruction. Et qu’en outre cette « éducation citoyenne » est ratée (paragraphe sur les violences constatées dans les collèges).

          Chacun aura pu s’amuser au passage de votre prétention à défendre la diversité et la mixité, avec une morgue haineuse et un discours intolérant à l’égard des cathos.

          Que l’école publique se contente d’essayer d’enseigner les fondamentaux et laissez les parents se charger de l’éducation de leurs enfants. Je préfère que les enfants soient ouverts d’esprit, c’est pourquoi je préfère qu’ils soient préserver de cette idéologie laïcarde intolérante que vous chérissez tant.

          • Je confirme que de mon point de vue, la religion est intolérante et liberticide, je préfère donc vivre dans une société laïque où chacun est libre d’adopter et de suivre les préceptes qui lui conviennent, plutôt que dans une société religieuse qui autorise ou non certain principes.
            Dans tous les cas, présenter la solution au problème de l’éducation à travers des instances religieuses (dieu est supérieur aux hommes) ou privée (l’éducation de mon enfant est supérieure à celle des autres grâce à mon argent) me révolte.

            Je partage votre opinion sur le fait que l’éducation revient aux parents et non à l’école, mais dans ce cas, que faire quand les parents sont absents ou se détachent de ce rôle ? Est-il acceptable que l’avenir d’un enfant dépende de son héritage social et de sa situation parentale ? Heureusement que l’école de la république est parfois là pour apporter les bases nécessaires à la vie en société.

            Vous parlez d’ouverture d’esprit, je pense qu’elle sera difficile à atteindre pleinement dans une éducation limitée aux personnes de même milieu culturel, renforçant inexorablement les écarts au sein de la population.

            • « Si mon enfant ne peut pas être instruit correctement, alors il est révoltant que d’autres le soient ». L’égalitarisme ne peut décidément être qu’un nivellement par le bas.

              PS: le remplacement du système éducatif actuel, quasi-monopolistique, étatiste, centralisé, liberticide, d’un niveau absolument déplorable, pourrait être avantageusement remplacé par le système de chèque éducation. L’État est le problème, la liberté éducative, des parents (choix de l’école), des profs (choix des méthodes), des dirigeants d’établissement (choix des profs et de leur salaire) est la solution. Ou plutôt la multitude de solutions, permises par la liberté, et faisant émerger avec le temps les meilleures pratiques.

              Que l’État finance l’instruction, OK, qu’il s’en charge, c’est hors de question. Comme disait Bastiat, c’est le pire des monopoles.

            • « Je partage votre opinion sur le fait que l’éducation revient aux parents et non à l’école, mais dans ce cas, que faire quand les parents sont absents ou se détachent de ce rôle ? Est-il acceptable que l’avenir d’un enfant dépende de son héritage social et de sa situation parentale ? Heureusement que l’école de la république est parfois là pour apporter les bases nécessaires à la vie en société. »

              Je suis désolé mais l’école ne change pas ça. A l’école les parents absents ou désintéressés laissent leurs gosses sécher les cours et/ou ne rien faire voire perturber les autres, et ça ne leur pose pas de problème. Dire que l’éducation nationale permet aux fils cas sociaux de s’en sortir c’est un mensonge. Il y a quelques exceptions mais ces exceptions pourraient largement être financées par des oeuvres philanthropiques privées. Dépenser des fortunes pour forcer des gamins à user leurs fonds de culotte sur les bancs d’une école qu’ils haïssent, qui les humilie, qui est dévalorisée dans leur milieu social, où ils s’aliènent le reste de la société etc… je ne sais pas à qui ça profite: Ca saoule les parents, les profs les élèves décrocheurs les élèves motivés, le contribuable etc…

              Alors certes il y a les belles phrases de Victor Hugo: Ouvrir une école c’est fermer une prison… Sauf qu’à l’heure actuelle, la phrase est devenue:
              « Ouvrir une école financée sous menace de prison et forcer tout le monde à se plier à son programme scolaire sous menace de prison, c’est former des élèves qui ne vont pas en prison même quand ils commettent un crime parce qu’il n’ya plus de place en prison pour les criminels. »

              La beauté de l’école et de l’éducation a une fois de plus été tuée par la coercition étatique. Avant, ouvrir une école c’était effectivement fermer une prison. Maintenant l’école ressemble de plus en plus à une prison, ou pour être plus précis à un camp d’endoctrinement. La coercition rends belliqueux des rapports autrefois pacifiques, et rend contraignantes des choses qui effectuées volontairement apparaissent comme formidables. La coercition étatique enlaidit tout, les hommes, les femmes, les enfants, les familles, les écoles.

              • Bonjour Mitch,

                Je trouve vos propos, comme la plupart des commentaires ici, exagérément pessimistes et défaitistes.

                De plus, vous ne proposez réellement aucune alternative, si ce n’est vos « exceptions [qui] pourraient largement être financées par des oeuvres philanthropiques privées ». Vous pensez bien que d’après mes précédents commentaires, c’est une réponse que j’abhorre.
                Je préfère que l’état, à travers mes impôts, continue de donner sa chance à tous les enfants de ce pays, et ce même si ça nous coûte cher. Cette chance donnée est parfois injuste, inefficace, à côté de la plaque, voir totalement inutile. Je l’admet. Mais cela reste une chance dont chacun peut bénéficier, peu importe son origine ou son milieu socio-culturel. A nos enfants de la saisir ou non.

                « La coercition […] rend contraignantes des choses qui effectuées volontairement apparaissent comme formidables. »
                Sans l’école publique, la plupart des enfants issus d’un milieu social défavorisé n’aurait même pas eu connaissance de ces « choses ». Alors les effectuer volontairement ? Jamais on ne leur aurait donné cette possibilité.
                Tout plaisir ou amélioration résulte du dépassement des contraintes.
                Certain n’arriveront jamais à les dépasser, mais d’autre sauront saisir l’occasion, ou tout du moins s’orienteront différemment dans la vie grâce à ces expériences.

                Je veux que nous améliorons l’école publique, plûtot que de souhaiter sa disparition, je veux que n’importe quel enfant qui naisse en France ait au moins une fois dans sa vie cette chance de sortir de sa condition, et ce, grâce à notre Etat et à l’ensemble de ses concitoyens.
                J’attends que vous me donniez des propositions, autres que l’école publique obligatoire que vous critiquez avec tant de ferveur, qui aideraient l’ensemble des enfants de notre république. Les solutions qui sacrifieraient une partie de la population en la laissant dans ce cycle pervers qu’est celui de la pauvreté intellectuelle et financière me sont pour le moment innaceptables.

                • « De plus, vous ne proposez réellement aucune alternative »

                  Vous, vous avez pas lu toutes les réponses que l’on vous a faites 😉

                  • J’attendais en particulier celles de Mitch, je suis d’accord pour les chèques éducation mais pouvez vous me développer le principe ?

                    • Je n’ai pas trop le temps, mais en bref, si comme beaucoup de libéraux on admet que l’État peut financer l’éducation (ou plutôt l’instruction, ce n’est pas à l’État « d’éduquer » les enfants) mais qu’il ne devrait pas forcément fournir lui-même service (à cause de ses piètres performances, de son coût exorbitant, de ses dérives idéologiques etc.), alors le principe général est de fournir à chaque parents / tuteurs un chèque éducation (*) qu’ils peuvent utiliser pour inscrire leur enfant dans l’école de leur choix (libre), qu’elle soit publique ou privée, plutôt que de financer directement les établissements eux-mêmes, d’accorder aux professeurs la liberté de choisir leur méthodes, d’accorder la liberté aux chefs d’établissement de choisir leur professeurs, leur rémunération, leur organisation etc. Bref d’accorder la liberté à tous les acteurs. L’État pourrait vérifier l’acquisition d’un socle de connaissances et compétences minimum à la fin de chaque cycle à l’aide d’un diplôme.

                      La liberté permet la diversité des solutions et la concurrence la sélection des meilleures, avec le temps.

                      (*) Le montant de ce chèque éducation peut être fixe, dégressif en fonction des revenus ou tout autre solution etc. Mais l’idée générale est de confier le budget actuel de l’Éducation Nationale aux parents, et non aux poly-tocards, aux haut fonctionnaires et autres idéologues qui ont noyauté le ministère.

                    • Cher Jérémy,

                      Ma proposition est la suivante: Cessez de prendre les parents pour des abrutis, arrêtez de croire que vous êtes mieux que la moyenne. Vous allez me dire que c’est faux, que vous êtes humble et généreux, mais il n’en est rien:

                      « Sans l’école publique, la plupart des enfants issus d’un milieu social défavorisé n’aurait même pas eu connaissance de ces « choses ». Alors les effectuer volontairement ? Jamais on ne leur aurait donné cette possibilité. »

                      D’après vous la majorité des français pauvres est une bande de crétins qui n’auraient jamais su ce qu’était l’école ni même que l’école existe, si le saint Etat ne les avait pas obligé à y aller. Ca reste à prouver. Moi je ne pense pas comme vous. Je pense que les parents aiment leur enfants en règle générale qu’ils soient pauvres ou riches, et qu’ils feront tout ce qu’ils peuvent pour que leurs enfants fassent de bonnes études. Je pense aussi que les français riches ne sont pas des fumiers égoïstes qui se satisfont de l’ignorance crasse de leur pays et que si on leur laissait 45% des impôts qu’ils payent, ils en consacreraient une partie à des oeuvres éducatives comme ça se fait beaucoup aux USA par exemple.

                      Je ne dis pas qu’il n’ y a rien à faire pour améliorer l’éducation. Je dis que votre solution est violente. Que vous le vouliez ou non, le pouvoir politique c’est la violence (Gewalt en Allemand). L’éducation ne se fait pas dans la violence ou alors c’est de la soumission. La nuance semble vous échapper, mais je pense plutôt que vous voyez les français comme une armée de cons qu’il faut éduquer. Tous vos messages dégoulinent d’une exécrable complexe de supériorité, vis à vis des gens défavorisés que vous voulez rendre otages de leur propre misère.

                      « Tout plaisir ou amélioration résulte du dépassement des contraintes.
                      Certain n’arriveront jamais à les dépasser, mais d’autre sauront saisir l’occasion, ou tout du moins s’orienteront différemment dans la vie grâce à ces expériences. »

                      Alors tantôt l’école publique obligatoire lève des contraintes indépassables comme la misère et tantôt elle est une contrainte favorable à l’épanouissement des élèves: En tout cas il y a une chose que vous semblez ne pas avoir appris à l’école: Se conformer au principe de non contradiction.

                      La vie est déjà pleine de contrainte, et les enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école ne sont pas tous des « ces enfants dont pas un seul ne rit » On peut travailler en étant gamin et en apprendre quelque chose. Et quand un gosse travaille pour payer son école, il est plus attentif en cours. Et il sait qu’il va à l’école pour e plus faire l’ouvrier spécialisé à l’usine ou récurer des sols.

                      Ma suggestion c’est de laisser chacun trouver SA solution et de laisser les individus payer le prix de leurs erreurs, apprendre, et transmettre leur expérience. Laisser les français constater que ceux qui se déchirent à l’école en retirent un bénéfice. Laisser les français voir que l’école n’est pas la seule voie de la réussite non plus (Richard Bronson: pas de diplôme). il faut dés-uniformiser, et pour ça il faut désétatiser. Laisser les profs se creuser les méninges pour faire des écoles moins onéreuses, les laisser creuser vers les technologies modernes pour proposer des cours magistraux en vidéo à des milliers de gens et ne faire ensuite plus que de l’aide individualisées ou en tout petit groupe quand c’est nécessaire. Ne pas perdre le temps de ceux qui peuvent s’éduquer tous seuls à la bibliothèque sans prof ni directives.

                      Votre école publique est arrivée à un moment où l’alphabétisation explosait parce que les gens voulaient apprendre. Elle a crée un effet d’aubaine pour des centaines d’adultes campagnards qui se ruaient dans les écoles pour apprendre de ce monde de la géographie, de l’histoire, de la poésie. Ils avaient soif de savoir. Ils allaient à l’école parce qu’elle représentait une valeur, pas une contrainte. Au mieux la mise en place de l’école publique a accéléré un phénomène d’alphabétisation qui se serait produit de toute façon. Et le véritable but de l’école publique a toujours été de faire des bons citoyens: Des bons soldats qui parent tous la même langue dans le cas de l’école de jules ferry, des bons contribuables bien dociles qui attendent tout de l’Etat dans le cas de l’école contemporaine. l’école a toujours parfaitement rempli sa mission réelle: l’endoctrinement. Et vous en êtes un parfait exemple. Les programmes et les institutions sont ainsi faites pour que l’endoctrinement prime sur toute vocation d’élévation des individus par les profs.

                      Ma suggestion: Mettre le citoyen face à sa liberté, et lui assurer qu’il sera toujours responsable de ses choix, qu’il profitera de tous ses succès et qu’il payera toutes ses erreurs au plein tarif dans les deux cas. Ma suggestion c’est de dire au citoyen que s’il veut améliorer le sort d’autrui, on le laissera le faire comme il l’entend au lieu de monopoliser toutes les ressources du pays dans UN projet UNIQUE d’éducation pédant, humiliant pour le citoyen, délétère pour les personnalités et les individualités, et peu efficace en terme de valeur/ressource investies.

                      Ma suggestion c’est d’arrêter cet égocentrisme maladif qui vous pousse à croire que tout le monde devrait faire comme vous, ou comme vous dites. Je vous cite:

                      « Je préfère que l’état, à travers mes impôts, continue de donner sa chance à tous les enfants de ce pays, et ce même si ça nous coûte cher. »

                      C’est VOS impôt mais ça NOUS coûte cher? On donne une chance à tous les enfants du pays? Vraiment? Entre ceux qui vont à H4 et les autres on donne vraiment UNE chance à tout le monde?

                      Alors clairement, vos impôts si vous êtes content de les payer, tant mieux pour vous. Je n’ai jamais parlé d’interdire d’aider autrui. Au contraire j’admire cet altruisme. En revanche ce dont vous parlez est différent, vous ne parlez pas d’altruisme. Vous parlez de soumission. si je ne paye pas mes impôts on m’expropriera à la pointe du fusil. Ce n’est pas de l’altruisme. Vous n’êtes pas en faveur de continuer à payer vos impôts. Vous êtes en faveur de continuer à obliger les autres à les payer. Il y a là une nuance énorme. Moi je ne vous dis pas ce que vous devez faire de ce que vous produisez. Vous en revanche ça ne vous

                      pose pas de problème venir ponctionner dans MES poches pour financer VOS bonnes oeuvres. Le seule raison pour laquelle vous invoquez l’Etat c’est PRECISEMENT la contrainte. L’Etat est central pour vous parce qu’il OBLIGE TOUT LE MONDE. C’est pas une question de générosité mais de contrainte, d’obligation. L’extorsion, quel que soit son but reste de l’extorsion. La Mafia aussi finance des bonnes oeuvres pour ne pas trop s’aliéner la population et la placer en dépendance. Un peu comme l’école.

                      Dire que l’on n’a pas de quoi se payer une école en France est un mensonge: La TVA payée par chaque ménage pourrait largement couvrir les frais de scolarité de chaque enfant dépendant de ce ménage, jusqu’à 16 ans. Alors effectivement une fois que l’Etat a appauvri le citoyen, ce dernier se trouve dans le besoin. Mais l’école n’est pas une quesiotn de ressource. C’est une question de volonté. Avec les outils modernes ça va devenir encore moins cher. Donc votre laius misérabiliste me fait bien rire.

                      L’Etat ne finance pas l’éducation. Il l’accapare. C’est comme prendre l’argent des citoyens et leur donner des tickets repas en leur disant qu’on finance leur bouffe… Oui, avec l’argent qu’on leur a pris.

                      Donc pour en revenir à ce que je propose: Je propose que vous essayez de voir si quelque part vous prenez vraiment vos semblables pour des incapables en éducation dans leur majorité.
                      Je suggère que si vous me dites que non, il s’agit d’aier une minorité, vous me disiez alors pourquoi il faut prendre TOUTE la population en otage de ces quelques cas sociaux et leur imposer à tous le même rythme.
                      Je suggère que si vous me répondez que c’est une majorité, vous me disiez en quoi des crétins incapables de s’occuper de l’éducation de leur enfants sont compatibles avec la démocratie et le fait que les citoyens sont supposés discerner et choisir les dirigeants les meilleurs malgré leur imbécillité crasse qui les rend inaptes à assumer leurs propres gosses.

                      j’ai pondu ce texte en deux deux dans ma pause de midi donc je ne me relis pas. Il y a des fautes, des tournures malhabiles etc… mais pour une fois vous ne ferez pas comme avec l’impôt: Vous prendrez ce que l’on CONSENT à vous donner au lieu de l’exiger à la pointe du fusil.

                      Allez, bonne journée petit bolchevik de l’éducation.

                      Mitch

                    • @Mitch le 7 décembre 2016 à 12 h 58 min

                      MERCI ! pas mieux !!!

                    • Tout a fait

                      L’alphabétisation des petits français était effective en 1880 avant la loi Ferry grâce à la loi Guizot qui organisait l’enseignement primaire (des garçons), les communes payaient le local et l’instituteur.
                      L’enseignement n’étaient ni obligatoire ni gratuit (sauf pour les pauvres) il était surtout libre.
                      J Ferry à rendu obligatoire et gratuit et laïc qquechose qui fonctionnait très bien.

        • Je ne vous parle pas d’autoriser, je vous parle d’exposer ses enfants à ce genre pratique.
          Ne vous inquiétez pas j’ai tout à fait compris votre commentaire, « Et malheureusement pour vous, vos enfants vont devoir vivre avec. »

          Je dis ça, je dis rien :).

          • Est-ce qu’avant la loi Ferry on apprenait déjà qu’il faut mettre une majuscule à « petits Français » ?

            Et ce n’est pas vraiment un détail de le savoir ou pas en 2016

            • Quand je pense qu’en 2016 il y a des gens qui ne savent pas répondre au bon endroit dans un fil.

              M’enfin j’dis ça j’dis rien.

              Et ce n’est pas vraiment un détail de le savoir ou pas en 2016.

    • Faites un de génétique, la majorité des français descendent essentiellement des gaulois.

  • « Je me souviens m’être beaucoup inquiétée »: vous avez dit « professeur de français » ?!

    • Voir wiki-dictionnaire ‘se souvenir de’ vs ‘se rappeler’
      Ce n’est pas fautif cependant.

    • Jean ,

      « Je me souviens m’être beaucoup inquiétée »: vous avez dit « professeur de français » ?! Il n’y a aucune faute de grammaire ni de français dans cette phrase…Désolé , il ne faut pas confondre réflexion et enfilage de mouche…

  • Vraiment dommage que ce texte sente un peu la catho vieille France, cela décrédibilise le propos général alors qu’il met en lumière de façon claire, sans ambiguïté et sans détour les plus gros travers de l’Éducation Nationale.

    • @mateo interrogez vous : remplacez catho par une autre religion . Question : puis je savoir quel est le pb avec les cathos ? Vous vous sentez attaque par les jupes plissés et les soutanes.

      • Je n’ai pas parlé des cathos (tout court). Relis. Suis les mots avec ton doigt pour t’aider à comprendre le sens du commentaire. Souligne en rouge les mots importants et discutes-en avec ton voisin.

        • à Mateo :

          Vous ne répondez pas à la question de Val. Remplacez « catho » par une autre religion. Je vais vous y aider :
          – Dommage que ce texte sente un peu la musulmane vieille Algérie
          – Dommage que ce texte sente un peu la juive vieil Israël
          – Dommage que ce texte sente un peu le bouddhiste vieux Tibet
          – Dommage que ce texte sente un peu le laïcard grand Orient
          Vous voyez ? Vous ne l’auriez jamais écrit comme ça pour les quatre autres religions données en exemple. Et épargnez-moi le couplet sur l’inexistence de l’expression « vieille Algérie » ou « vieux Tibet », je ne fais que vous aider à constater votre christianophobie (on en est réduit à singer les méthodes de l’ennemi, consistant en la création de néologismes dégueulasses). Ne vous en déplaise, la France est vieille et catholique, car fondée ainsi. Vous pouvez toujours en faire un lupanar planétaire, mais ce ne sera pas la France.

          • Je vois bien la débilité profonde de la remarque de Val et la tienne en effet. Je dois être christianophobe, ça doit être ça, je suis « anti-moi »… Mais toi aussi si ça peut t’aider, suis les mots avec ton doigt et à force de persévérance et de patience, tu arriveras peut-être à comprendre approximativement le sens des 2 lignes que j’ai écrites. Ne perds pas espoir, le travail finit toujours par payer, même pour ceux qui ne sont pas avantagés par la vie au départ.

            • Cher Monsieur,

              Ma débilité vous remercie par avance de bien vouloir lui indiquer le pré où vous avez, elle et vous, gardé les cochons ensemble.
              Je constate que vous refusez toujours d’en dire plus concernant le sujet de votre remarque désobligeante « catho vieille France ».

              Jean

              • Si je puis me permettre, je crois que ce que souligne Mateo c’est la montagne de préjugés qui aculent ce texte pourtant intéressant par ailleurs comme le mépris de la bande dessinée par exemple. Dans le genre « vieille France » cul pincé, ça se pose assez bien. La critique du fait qu’on explique aux filles comment poser un tampon hygiénique et que du coup elles en parlent (mon dieu, elles ont parlé de leurs vulves respectives), l’horreur totale devant la pornographie etc… Sont autant de choses qui malheureusement sont assez hors sujet, et ne font que révéler des opinions très subjectives de l’auteur alors qu’à coté elle semble avoir des réfléxions très objectives. Ses valeurs cathos puritaines sexuellement culpabilisantes, au mieux n’apportent rien au débat, au pire seront retenues contre elles comme attaques servant à détourner l’attention de ses propos les plus intéressants.

                la pornographie par exemple est un résultat d’internet. Ca se retrouve à l’école parce que TOUT se retrouve à l’école. Mais youporn n’est pas responsable de l’échec scolaire. C’est hors sujet. Les filles qui parlent de leur protection menstruelle non plus ça ne fait pas baisser les notes. Les propos gras genre « enfant de ribaude » c’est plus discutable, mais une fois de plus les enfants qui parlent gras ET qui sont travailleurs ça existe aussi.

                Donc oui il y a des bonnes choses, et beaucoup de ucidité dans ce texte, et c’est dommage que cette personne laisse ses convictions plus personnelles venir réduire la crédibilité de son analyse par ailleur pertinente.

                Alors oui, son catholicisme marqué est évident. En l’occurence c’est ça sa subjectivité. Au regard des propos de Mateo, si ça avait été des convictions protestantes musulmanes ou juives, il l’aurait nommé comme tel je pense. Souligner la subjectivité de quelqu’un ce n’est pas afficher du mépris pour ces convictions. Je pense sérieusement qu’avec mateo vous vous trompez d’ennemi. Après, peut être que je me gourre…

  • Les anecdotes sont sans doutes véridiques mais en faire une généralité me semble malgré tout excessif.
    Je préfère une analyse plus froide de la situation.
    Passé cela, il y a un problème, l’auteur fait la promotion qu’il existe un système éducatif qui devrait faire l’unanimité or si je lui reconnais à l’évidence le droit de choisir l’éducation de ses enfants et par conséquent d’agonir l’ed nat, elle n’a aucun droit à imposer ses vues à d’autres parents.

    Quelle est la mission de l’éducation nationale? ça devrait être la question que chaque parent pose en mettant son môme à l’école pour la première fois,
    et ça devrait être la façon dont il juge l’ed nat quand son môme en sort. Apprendre le vivre ensemble, être citoyen voire eco citoyen ..comment on mesure ça ?
    En fait j’ai regardé un peu et on peut trouver de fort belles choses http://www.education.gouv.fr/cid2770/le-socle-commun-de-connaissances-et-de-competences.html
    comprendre et s’exprimer en utilisant 4 types de langages….
    langue français, étrangère ou régionale, mathématique , langage du corps et des arts….voila…

    • @Jacques je n ai pas lu que l auteur prône un système qui fasse l unanimité et d ailleurs comme vous le suggérez c est impossible. Le problème est que ce système qui ne satisfait plus grand monde est payé (cher) par tous. Le chèque éducation serait une très bonne solution , non ? Ma foi si certain sont satisfaits du système actuel , ok ! Mais qu ils le payent eux mêmes.

  • Tout cela n’arrive pas quand les communes sont seules à organiser leur enseignement primaire de façon totalement autonome.

  • éducation , niveau des élèves ….pas la peine de se cacher la vérité , tout le monde sait , et les ministres de l’éducation également , que la france recule un peu plus tout les ans ; et pas seulement à ce sujet ; ce ne sont pas de futurs citoyens que l’on nous prépare , ce sont de parfaits abrutis dont une partie seulement s’en sortiront parce qu’ils l’auront bien voulu suite à un travail acharné ; ceux qui veulent sortir par le haut ; et la belkacem n’aura rien à voir la dedans ;

  • Je trouve que cette complainte est de très bas étage et manquant fortement d’arguments pertinents quant à la baisse du niveau des élèves.
    J’entends bien tout ce qui est critique du formatage obscurantiste écolo , le manque d’apprentissage correct du langage, le relativisme; exprimés avec quand même trop peu de précision et assez décousu, ce qui dessert …Mais de là à blâmer la mixité.

  • Constance, j’ai un autre parcours que vous, mais en gros, j’adoube votre article. J’ai quatre enfants (30, 28, 12, 7). Je connais donc parfaitement ce que vous décrivez. Pour les deux derniers, j’ai renoncé à me battre avec les programmes et ceux qui les appliquent. Mais j’envoie des CD remplis de témoignages et de solutions aux directions d’école, même venant de l’étranger. Ils en font ce qu’ils veulent ! Mes enfants ont été dans de petites écoles de province, mais aussi à Paris, en grande ville de province et à l’étranger. Mais en province (NW), quand j’ai parlé de mes exigences aux directeurs et professeurs des écoles, ils ont fini par les appliquer. Normal, mes enfants étaient premiers de classe… Quelles étaient celles-ci ? Dictée quotidienne, respect du maître, orthographe parfaite en fin de CM2, tables de multiplication par cœur, grammaire, langue étrangère en élémentaire, transmission de l’amour des livres et des arts, de la morale, du basique Jules Ferry, etc… Le seul reproche qu’on ait pu faire à ma fille : « brillante élève, mais pas très expansive ». J’ai répondu : « les chiens ne font pas des chats ». Ils m’ont répondu « c’est le programme ». Je leur ai répondu : « j’en ai rien à foutre des programmes ». Mes enfants ont tous eu de bons résultats à l’école, collège, lycée, sup. Notre méthode familiale : on prend ce que l’école donne. On rajoute à la maison entre 5 à 10 heures de conférences et de cours hebdomadaires sur tous les sujets, sans formalisme et avec souplesse en fonction de la demande et de l’offre (sujets d’actualité, demande des enfants), même grâce aux programmes télé qu’on explique (pas la télé poubelle bien évidemment) et il y a 7000 livres dans la bibliothèque bien entendu en libre accès, comme sur Internet via des sites d’excellence. Le sort de l’Éducation nationale, comme le dit ma voisine, ancienne de la maison profaga : « le bateau ivre ». J’en ai plus rien à battre de l’EN ! J’ai donné… Chacun fait ce qu’il veut. Les politiques qui votent ces lois scélérates et empilement législatifs inutiles font comme moi et vous, ils mettent leurs enfants en écoles privées, à l’École Alsacienne près du Sénat par exemple. A chacun de se démerder face au monstre bureaucratique de l’EN, qui coule tout seul. Tant mieux ! Si les profs veulent que le niveau baisse, ils en ont les moyens (syndicats, absences, mauvaise mentalité, je-m’en-foutisme, la trilogie glande-socialisme-extrême gauchisme, trotskisme, etc.). S’ils veulent que le niveau d’élève, de même… J’y arrive bien tout seul et pourtant, je ne suis pas prof ! Ce n’est qu’une question de mentalité et d’ambition pour ses enfants. Après, on a ce qu’on mérite quand on vote pendant 30 ans pour des politiques de gauche et qu’on vire pas manu militari les pédagogistes du Conseil de Programmes !

  • Ceux qui défendent l’Education Nationale française sont ceux la même qui vantent la réussite du système éducatif cubain qui est plus un système de propagande quotidienne à la gloire du régime (comme en Corée du Nord) qu’un vrai système d’éducation .
    C’est en ce sens que je trouve ce témoignage intéressant parce qu’il indique qu’elle est la vraie nature de l’Education Nationale française : un système politisé de sensibilité de gooooche destiné à fabriquer des idiots à la chaîne pour permettre aux cerveaux du Parti de piller le pays à leur profit.
    Après tout, le régime castriste a œuvre pour affamer son Peuple afin de mieux l’asservir – la propagande permanente mise en place et le développement de la Police secrète permettant d’utiliser les idiots « utiles » que le régime avait formatés.
    En France, c’est la même construction qui est mise en œuvre et la même catégorie « d’idiots utiles » qui défend cette construction.
    Ce qui est inquiétant, c’est que parmi tous les cerveaux qui se targuent d’œuvrer pour la France, il n’y en ait pas un qui ait dénonce cela (je ne parle pas des gens de goooooche, bien sûr).
    Pauvre FRANCE.

  • Petite pause facebook entre mes préparations… Cet article me donne juste la nausée. En effet, on apprend aux jeunes à devenir des citoyens et on leur fait prendre conscience des enjeux climatiques, mais ce n’est pas tout ! Tout ce qui soit-disant uniquement enseigné en école hors contrat, l’est aussi en école publique, et heureusement ! Mes élèves partent au collège en sachant lire, écrire, connaissant la géographie de la France et de l’Europe, en connaissant l’Histoire, en ayant travaillé les fractions en primaire et les 4 opérations et pourtant je en suis pas en milieu favorisé ! Ce sont simplement les programmes scolaires… Lire un article pareil, publié et partagé, est révoltant : les enseignants ne passent pas leurs journées à donner des coloriages de BD ! Evidemment on étudie l’histoire des arts, on récite les fables de la Fontaine (mais pas uniquement) et … J’arrête, je vais m’énerver.

    • Donc on avoue en toute décontraction que l’on fait de l’endoctrinement « citoyen », « éco-conscient », et ce qui est révoltant, ce n’est pas que des bacheliers soient incapables d’écrire 3 lignes dans un français à peu près correct, mais que l’on trouve sur internet des articles dénonçant l’endoctrinement et le niveau lamentable des élèves dans les connaissances de base…

      Faut pas s’étonner…

    • La nausée, c’est l’EdNat et ses mauvaises priorités.

    • Aurore,

       » Cet article me donne juste la nausée. En effet, on apprend aux jeunes à devenir des citoyens et on leur fait prendre conscience des enjeux climatiques, mais ce n’est pas tout ! » Ce simple laius montre que vous êtes très bien formatée vous aussi , en acceptant de former des citoyens , alors que votre travail de base est d’enseigner et de transmettre des savoirs et de faire prendre conscience à des élèves malléables des » enjeux climatiques  » alors que le Réchauffement climatique est très fortement contesté dans la population et les chercheurs…

      La cerise sur le gâteau est que vous envoyez en collège des élèves sachant lire , écrire , compter et certainement penser ( mais quoi , au juste) …Ce n’est pas l’avis des profs de collège qui s’arrachent leurs derniers cheveux , ni des classements Pisa , où le pays chute année sur année …

      Bref , on ne vit pas sur la même planète…

  • Étant enseignant dans le public secondaire, je confirme ce témoignage, à quelques trucs près. L’auteur doit avoir des élèves encore assez avancés pour prendre la peine de faire une recherche Wikipédia et de la recopier. Pour ma part j’ai rarement vu des élèves aller aussi loin. De mon côté ce sont les meilleurs qui prennent la peine de taper le nom d’un auteur sur Google pour recopier la première page venue.
    Sinon, les « dessins de BD » cela ne veut rien dire, la BD n’est pas un style graphique, mais un moyen d’expression au même titre que le cinéma, la peinture, la photographie, le théâtre, etc. Il y a dans la BD une multitude de style graphiques différents et la plupart d’entre eux nécessitent une grande maîtrise (mais en BD, c’est la narration qui prime sur le dessin stricto-sensus).
    Il y a bien des choses à redire sur la manière dont on enseigne les arts plastiques, mais il est tout à fait faux de prétendre qu’on enseigne un style graphique particulier, je n’ai jamais vu cela. En revanche, il est exact qu’on initie les élèves à la narration en image, et on peut le faire via la bande dessinée. Mais on fait (en tout cas pour ma part c’est ce que j’enseigne) aussi de la peinture (quand c’est techniquement possible) et de la perspective. En ce moment j’ai des élèves de quatrième qui réalisent une ville vue du ciel en perspective à trois points de fuite. Cela nécessite des savoirs précis.

    • Catholique pratiquant et étudiant boursier en M2 de relations internationales mes deux soeurs en M2 anthropologie culturelle sur le métier de résinier et l’autre en volontariat international dans le cas d’un M1 de psycho je confirme les commentaires sur le caractère vieille France de l’auteur.

      Aller dans des classes en Afrique francophone les eleves parlent en majorité mieux Français que vos enfant ne le feront jamais

      • « Et l’histoire ! À la maison cette année, le soir on écoute les enfants nous raconter l’histoire des descendants de Clovis. La géographie : on colorie au crayon des cartes de France au primaire, d’autres pays du monde au secondaire, on apprend les beaux noms des fleuves, des montagnes ou des climats. C’est tout un monde qui s’élève devant les yeux de notre intelligence et de notre imagination »

        C’est un troll ça j ai appris la même chose dans le public et même mieux historien de formation je bouquinais tous seules chez moi pas besoin de cours en histoire quand on s’ y interesse.

        Répéter betement les dates et les lieux sans comprendre ni approfondir quel intérêt : ah oui de belles têtes blondes pour les concours 35fonc…

        C’est ça le récit national: perso en 3eme en histoire j étais déjà formé au paragraphe argumenté et le prof nous diffusait toutes les semaines un Doc bien bourrin ou nous ramenait du matos de guerre

        • « j ai appris la même chose dans le public et même mieux historien de formation je bouquinais tous seules chez moi pas besoin de cours en histoire quand on s’ y interesse. »

          Ah, ah ! Voilà une sacrée défense de l’école publique !
          L’école publique c’est formidable, nous dites-vous, la preuve : le mieux que j’ai appris c’est seule chez moi en dehors de l’école !!! 😆

          • Ah, ah ! Voilà une sacrée défense de l’école publique !
            L’école publique c’est formidable, nous dites-vous, la preuve : le mieux que j’ai appris c’est seule chez moi en dehors de l’école !!! ?

            Vouz avez oublié « quand on s’y intéresse », je n’ai pas attendu que les profs nous donne des cours pour apprendre l’histoire, je lisais beaucoup de bouquin en dehors pour approfondir ma culture personnelle, l’école et la pour donner une formation de base privée ou publique libre à chacun de dépasser ce stade pour s’épanouir personnellement ou professionnellement idem pour n’importe quelle discipline la qualité du professorat ne fait pas tout et au contraire fais de moins en moins au fur et à mesure de la formation à vous de vous prendre en main lol…

          • public ou privé si vous n’avez pas d’investissement personnel en dehors du cadre scolaire c’est peine perdu.

      • Moi qui fais parfois aussi des erreurs …. d’inattention en fait (Cf. plus haut) Je préférerais qu’ils parlent et écrivent mieux français 🙂

        Les noms (« gentilés » ou « ethnonymes ») désignant les habitants d’un pays, d’une province, d’une localité…. (Note de l’expéditeur : et même donc d’un quartier de grande ville !!! Et aussi d’une fraction de continent, etc. ) prennent la majuscule initiale :  les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens.

        Les noms de langues correspondants gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le poitevin…

        L’adjectif garde la minuscule : la population française, la cuisine anglaise, le
        Marais poitevin, le Bassin parisien.

        Hélas, à la télé, qui donne souvent le mauvais exemple, encore aujourd’hui, on a pu lire « Les italiens ont viré Renzi »

      • Lazéarius ,

        Seriez vous un gentil catholique social ?

  • Les écoles catholiques ( selon les quartiers, bien-sûr) accueillent un nombre d’élèves musulmans supérieur à la moyenne nationale : cherchez l’erreur…

  • De nombreux clichés rétrogrades et fallacieux, l’ensemble sent un peu la naphtaline. 2/10.

  • Je doute fortement que les propos tenus dans l’article soient ceux d’une enseignante…Cela me semble plutôt être une propagande de catholique intégriste. Le discours est caricatural et grossier. Ayez au moins le courage de ne pas vous cacher derrière une fausse identité.

    • Totalement d’accord, ça pue a plein nez le discours nauséabond sur l’école publique qui place votre enfant entre les mains de l’industrie pornographique, des bandes de délinquants armés et violents et le pousse à devenir gay si ce n’est pire, apprendre à mettre un tampon hygiénique ?
      L’auteure représente une frange assez malsaine de la population qui n’a pas su évoluer avec son temps. Elle veut soustraire l’éducation des enfants au dictat de l’école publique pour les placer sur la bonne voie du seigneur ou je ne sais quelle autre connerie. On remplace ici un mal pour un mal.

    • Je suis athée militant, assez sensible à ces choses là et je n’ai pas lu du tout le même texte que vous.

      On dirait bien que vous avez pris quelques phrases qui sentent un peu le catho (effectivement) pour tout passer par perte et profits.

  • Bref témoignage d’Irlande, à la soirée portes ouvertes dans une école primaire (appartenant au diocèse mais gratuite ouverte à toutes les confessions et nationalités). Dans son discours la principale explique qu’ils séparent garçons et filles car ils n’apprennent pas de la même manière ni au même rythme, que leur priorité est de rendre chaque enfant exigeant avec lui-même, et que doit exister une continuité de l’instruction entre l’école et le foyer. Tout le contraire de la France !

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Jeudi 5 décembre 2023. L’ange Gabriel (Attal) descend sur la France, porteur d’une bonne et d’une mauvaise nouvelle.

Commençons par la mauvaise : les conclusions de la dernière étude PISA pointent les résultats catastrophiques des petits Français, en particulier en mathématiques. Une « baisse historique » des performances, peut-on lire çà et là. Rien de surprenant pourtant : l’enseignement public est en piteux état depuis des décennies. Il ne se relèvera pas spontanément de cette longue maladie.

Heureusement – et voilà la bonne ... Poursuivre la lecture

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Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques.

Mais le choix fondamental reste toujours le même.

Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine.

 

Pas d’instruction sans éducation

Que l’on se situe au ... Poursuivre la lecture

Le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (CSEN) a récemment mis en lumière un problème majeur dans l'enseignement des mathématiques en France : un énorme déficit de compréhension des fractions chez les élèves.

Dans sa dernière note d’alerte, il relève que seule la moitié des élèves qui entrent en sixième savent répondre à la question « Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? » : 22 % placent correctement la fraction 1/2 sur une ligne graduée de 0 à 5, confusion fréquente 1/2 avec 1,2, ou encore 2/1 avec 2... Poursuivre la lecture

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