4 fausses justifications des crimes de Fidel Castro

Alors que Ségolène Royal en déplacement à Cuba, défend le bilan de Fidel Castro, voici 4 arguments fallacieux avancés par les défenseurs du régime dictatorial.

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4 fausses justifications des crimes de Fidel Castro

Publié le 4 décembre 2016
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Par Ferghane Azihari.

Fidel Castro
Cuba By: christy267 – CC BY 2.0

Quiconque s’est un peu renseigné sur le régime politique cubain sait que la philanthropie n’est pas le propre d’un gouvernement qui pratique l’esclavage de masse. Mais certains avancent toujours les mêmes mauvaises excuses.

De Jean-Claude Juncker à François Hollande en passant par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, la plupart des dirigeants du monde ont participé à un rituel navrant en saluant la mémoire d’un tyran tout en crachant, par la même occasion, sur celle de ses victimes.

Il n’y a guère que Donald Trump et son aversion pour le politiquement correct qui a détonné dans cette mascarade diplomatique. Donald Trump a évoqué la mort d’un « dictateur brutal » qui a opprimé sa population durant des décennies en la maintenant dans la pauvreté. Quand Trump incarne la voix dissidente de la raison, c’est que quelque chose ne tourne pas rond sur la scène internationale.

L’académicien Jean-François Revel écrivait en 2000 :

« … contrairement à la carte postale touristique gobée par les jobards, Cuba abrite non point une dictature bon enfant édulcorée par le climat tropical, mais une réplique des méthodes staliniennes dont la dureté ne s’est jamais relâchée. Depuis 1959, quinze à dix-sept mille prisonniers politiques ont été fusillés dans l’île. Au cours du seul été 1994, sept mille fuyards cubains ont péri en mer, ces balseros qui ‘votent avec leurs rames’ et dont Castro fait bombarder les frêles embarcations par des hélicoptères. » (Jean-François Revel, La Grande Parade. Essai sur la survie de l’utopie socialiste, 2000)

L’annonce de la mort de Fidel Castro a été pour la gauche radicale l’occasion d’exceller à ce petit jeu orwellien qui consiste à subvertir le langage en employant un lyrisme justicier pour vanter des pratiques totalitaires.

C’est ainsi qu’elle s’est empressée de rendre hommage à un personnage sanguinaire érigé en héros de la liberté. Fort heureusement, cette gauche hétéroclite comporte aussi parmi ses rangs des intellectuels lucides comme Michel Onfray qui a entrepris de rétablir quelques vérités occultées par la mythologie castriste dans une vidéo postée le 26 novembre.

Mais comment expliquer ce relativisme vis-à-vis des crimes perpétrés par le régime de Fidel Castro ?

 

Castro mieux que Batista ? Pourtant, un crime reste un crime

Le premier argument généralement utilisé est celui du contexte historique et géopolitique. Fidel Castro a chassé du pouvoir un dictateur du nom de Batista, nous dit-on.

Très bien. Mais chasser un bandit ne justifie pas que l’on prenne sa place pour perpétrer des crimes tout à fait similaires, si ce n’est plus cruels encore.

 

La faute au méchant blocus américain ?

Le second argument concerne la résistance face au méchant blocus américain qui serait la véritable cause de la misère du peuple cubain. Il est toujours amusant d’entendre la gauche marxiste brandir ce prétexte. Elle ne cesse en effet de dénigrer le libre-échange et la mondialisation capitaliste qu’elle accuse de répandre la pauvreté, tout en nous expliquant, dans le cas cubain, que le blocus américain a entravé l’essor économique de l’île. S’il fallait une preuve de plus de l’inconsistance de ces gens…

Toujours est-il que non, il n’y a jamais eu de blocus. L’île n’a jamais été isolée du reste du monde par les Américains qui se sont contentés de décréter un embargo, ce qui n’est pas la même chose. Cet embargo relevait d’une initiative unilatérale qui n’a jamais été suivie par les autres pays.

L’embargo américain, bien qu’injustifié, n’empêche pas Cuba de commercer avec l’Europe, l’Amérique latine ou l’Asie. Cependant, le régime castriste s’est attaché à réprimer toute activité entrepreneuriale.

L’île ne produit hélas pas grand-chose. Difficile, donc, de commercer avec une population quand l’entrepreneuriat est réprimé et quand le marché noir constitue la norme. L’argument de l’embargo est d’autant plus ridicule qu’une économie peut produire de la richesse en autarcie pour peu qu’elle se dote des bonnes institutions. Ce n’est pas le cas de Cuba pour les raisons qui viennent d’être mentionnées.

Au contraire : loin d’avoir ennuyé Castro, l’embargo américain a constitué un puissant alibi au service de son pouvoir. Le dictateur s’est habilement servi de ce prétexte pour expliquer la misère de ses sujets tout en se posant en défenseur de leurs intérêts pendant qu’il vivait dans l’opulence.

 

La popularité de Fidel Castro

Le troisième argument utilisé pour disqualifier les détracteurs de Fidel Castro est relatif à sa popularité. D’accord, mais saviez-vous qu’Hitler était lui aussi très populaire en son temps ? Et je ne doute pas qu’une certaine frange de la population nord-coréenne éprouve une certaine sympathie à l’égard de Kim-Jong Un. Le talent d’un dictateur consiste généralement à s’appuyer sur un certain charisme, tout en ayant de fortes aptitudes à la séduction sans lesquelles il aurait du mal à se maintenir au pouvoir.

Naturellement, quand vous contrôlez le système éducatif, les médias, et que vous emprisonnez vos opposants politiques, il est assez simple d’obtenir l’allégeance de vos sujets. Mais puisqu’on parle de la popularité d’un régime politique, permettez-moi de proposer un autre indicateur plus pertinent pour l’évaluer : le vote avec les pieds, l’émigration.

migration sous Fidel Castro
Source : Groupe Banque mondiale

L’énergie déployée par les autorités pour entraver l’émigration ne suffit visiblement pas à endiguer la volonté des Cubains de fuir cette île prétendument paradisiaque. À la différence des régimes totalitaires, le marché ne ment que très rarement.

 

L’État-providence et la qualité de ses services ? Un argument de colonialistes !

Le dernier argument est sans doute le plus intéressant. C’est celui des services publics et de l’État-providence. Quand on fait remarquer que Fidel Castro est un esclavagiste, on nous rétorque qu’il met à disposition de la population des hôpitaux de qualité.

Cet argument rappelle un peu les postures des nostalgiques de la colonisation qui nous invitent à modérer notre indignation sous prétexte que le colon a apporté avec lui quelques infrastructures au service des populations soumises.

Bien sûr, on sait que les services gouvernementaux sont toujours moins productifs que ceux des entreprises soumises au régime de la libre concurrence. Quiconque s’est penché sur l’économie cubaine au-delà de la propagande castriste sait également que la pénurie y est la norme, et que l’industrie de la santé n’y échappe pas, sauf peut-être pour quelques oligarques.

Ces arguments montrent à quel point le culte des services publics peut constituer une idéologie dangereuse, utilisée pour enraciner chez les populations un sentiment de dépendance vis-à-vis de leurs gouvernements. Lorsqu’un État monopolise une activité utile, il nous pousse naturellement à croire qu’il est indispensable et que sans lui, cette même activité s’évanouirait. Dans ces conditions peu importent les crimes qu’il commet. Peu importe également le fait que ces mêmes services publics reposent sur l’exploitation des populations locales.


Pour plus d’informations de ce genre, c’est ici et c’est gratuit.

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  • Merci pour cet argumentaire. J’ajouterai cependant que, pour avoir vécu dans un pays socialiste pendant 8 ans (la Hongrie des année 80), le mythe du dirigeant populaire ne résiste pas un seul instant à mon vécu. Kadar, à l’époque à la direction de la Hongrie, ne devait sa minuscule popularité (bien moindre que celle de Flamby) qu’à une certaine résistance qu’on lui prêtait vis à vis de l’occupant russe. J’ai tellement vu de gens de ma belle-famille afficher leur enthousiasme pendant le défilé du 1er mai, ou celui du 7 novembre (révolution d’octobre), alors qu’ils détestaient être contraints à y participer et qu’ils ruminaient leur haine du communisme en privé … que je ne crois pas un seul instant à un appui autre qu’opportuniste ou intéressé à ce tyran tropical. Quant au guignol nord-coréen, je suis sûr de la haine absolue et universelle et tous à son égard, y compris de son entourage le plus proche …

    • On peut surtout s’interroger sur l’honnêteté intellectuelle d’utiliser de tels procédés, dans la mesure où, de toute manière, se déclarer mécontent d’un dictateur relève souvent de l’erreur fatal, létal clairement….

  • Ségolène Royal n’éprouve aucune gêne à représenter la France aux obsèques du dictateur cubain .
    La fierté …d’être en représentation …rend aveugle …à cela ,si on ajoute une bonne dose de déni en refusant d’admettre que Castro était un dictateur sanguinaire …on obtient un cocktail politiquement correct : bon mojito Mme Royal !

  • Cet article est un chapelet d’inepties sur le fond bien que sur la forme, il cite un certain nombre de défaut du régime autoritaire castriste.

    Si on appliquait cette méthode d’analyse sélective et de mauvaise foi, on pourrait « prouver » que les Etats unis sont un enfer: prisonniers politiques, torturés, détenus sans jugement et hors tout droit à être jugé, peuple indiens exterminés ou parqués pour faire de la place aux immigrants européens, esclavages des noirs, discriminations diverses … on peut y mourir sur le trottoir devant l’ hôpital si on n’a pas les moyens de payer ! Faut-il rappeler tous les crimes de guerres: Corée, Vietnam … etc et pourtant il y a aussi des choses moins noire au USA … comme au Cuba de votre description malhonnête!

    • Pourquoi ça vous gêne tant que ça que le régime castriste était aussi pourri ?

    • @ Marty

      C’est vrai que les États-Unis sont un pays très pauvre, dont des millions de personnes cherchent à fuir la misère. Qu’il n’y a pas d’élections, et que le développement économique et technique s’y est arrêté dans les années 50. Bel exemple d’aveuglement idéologique !

      • Et il ne faut pas oublier qu’ils ont construit un mur pour empêcher les gens de sortir. Ce mur est tombé en 89. On en trouve des bouts dans les musées.

    • @Marty
      Devant tant d’aveuglement et de bêtise, on reste pantois.
      Sortez de votre cellule, voyagez un peu plus dans le monde, parlez avec les populations, etc…
      Mais je doute que la vérité vous apparaisse, vos oeillères sont totales.

      • @ Winch

        Non! Évidemment! Il n’y a pas de « régime parfait »! Et aucunes de nos démocraties européennes qui ont évité la dictature depuis plus de 70 ans ne peuvent être considérées comme des régimes « criminels »! Sans pour cela qu’il n’y ait pas eu, sans doute des actes criminels mais restés inconnus sauf la maladresse connue du meurtre de Fernando Pereira, en Nouvelle Zélande, par un président de la République. dont la responsabilité est pleine et entière.

        Mais on ne peut déduire du régime castriste, des vertus d’autres pays! Ce n’est pas une compétition! Et condamner l’un ne doit pas « sanctifier » les autres!

        Maintenant, tout état qui enterre son chef, reçoit une délégation diplomatique (« diplomatique » est quasi synonyme d’ « hypocrite »: « ça se fait »! Une autre habitude admise est de ne plus critiquer un mort: même la justice de nos pays abandonne les poursuites!) Fidel Castro est mort! Dont acte; voyons ce que fait Raul! Déjà le rapprochement avec les USA laisse augurer un virage: regardons si il est positif. Et ne condamnons pas (dans l’avenir) un peuple même si il a suivi suivi son dictateur dans le passé!

        Nous n’avons pas « libéreré » les cubains de FIdel Castro: laissons donc les Cubains décider pour Cuba.

        • « laissons donc les Cubains décider pour Cuba » sauf que Cuba est une dictature où le peuple décide de rien. Donc comment vous faites pour les laisser décider ????
          Pour que le peuple décide, il faut un minimum de liberté et des élections. Ce qui n’est pas le cas à cuba.
          Cuba est dirigé par des vieillards qui eux-mêmes sont très riches et complètement déconnecté de la réalité.

          Il faut obligé Cuba à abandonner le narcotrafic et ses liens avec des organisations terroristes tel que le hezbollah avant de lui accorder quoi que ce soit.
          Les dirigeants Cubains savent que l’économie de leur pays repose sur l’aide du Venezuela qui est aujourd’hui ruiné. Donc ce n’est qu’une question de temps avant la fin des aides voilà pourquoi ils veulent se rapprocher des USA. Rien de noble là dedans.

    • Bonjour serge Marty

      C’est typique d’une certaine pensée de gauche qui voit le monde avec une grille de lecture binaire, le bien/le mal, le communisme/le capitalisme, Cuba/USA. Si on critique Cuba, on est pro-USA forcement.

      Les libéraux ne sont pas pro-USA, pro business, ils sont pour le respect des droits individuels, que ne respectent pas Cuba ainsi que (dans une moindre mesure) les USA.

    • non je ne pense pas, en outre nous parlons du présent, il faut comparer le présent pas faire la liste des atrocités du passé..

      Le problème que j’ai à discuter avec des gens comme vous est relativement simple , je n’admets pas sans les critiquer des critères statistiques ou macroéconomiques pour juger d’un système, je regarde les individus..
      Même si cuba était une « réussite économique » un pays sans « crimes », avec une « santé » de point une « éducation » de pointe, je demanderais aux gens non pas si ils sont heureux mais si ils sont libres. Et si dans un pays, un seul homme est privé de ces es libertés fondamentales alors qu’il n’a commis aucun crime, , on a déjà atteint l’inacceptable. C’est pourtant le cas dans beaucoup de démocratie mais c’est amendable, défendre cuba où la privation de liberté est la règle est incompréhensible.
      C’est bien simple, pour vous le peuple est constitué de bétail et vous appartenez à une caste qui doit décider pour lui pour le meilleur rendement de ce bétail selon des critères qui vous conviennent.
      On voit bien la base de votre raisonnement, prouver que l’homme est faillible , oh le vilain, il a colonisé fait la guerre, massacré, pour justifier sa mise sous tutelle sauf que vous êtes un homme!!!!
      La relativisation des crimes du castrisme est sans objet surtout si vous choisissez les points de comparaison qui vous plaisent.

      Cuba est un dictature, Castro est ordonnateur d’assassinats…

      Les usa, comme la majeure partie des démocraties dites occidentales,sont un pays essentiellement libre et dans lequel si tout ce passe selon les règles constitutionnelle le président même n’a pas le droit de condamner un innocent…

      J’entends pas crime des crimes contre les individus pas contre « l’etat », pas le crime de publier un journal, d’échanger entre individus, de dire son opinion, de vouloir quitter le pays, de promouvoir la liberté de faire les précités….

    • Ben alors mon Sergio….
      T’a encore oublié de prendre tes pilules ce matin ?

    • Allez vivre à Cuba et vous feriez ce que c’est une vraie dictature et la différence avcec les USA. Vous êtes seulement de mauvaise foi ou juste débile ? Une chose, vous ne savez manifestement pas ce qu’est une dictature.
      Le régime castriste a assassiné plus de 73 000 personnes entre 1959 et 1987
      https://www.hawaii.edu/powerkills/COM.TAB1.GIF
      Sources : https://www.hawaii.edu/powerkills/COM.ART.HTM
      Allez expliquez à tous ces gens que cuba n’est pas plus dictatoriale que les USA
      « on peut y mourir sur le trottoir devant l’ hôpital si on n’a pas les moyens de payer » merci de montrer que vous avez juste des préjugés sur les USA sans rien connaître à ce pays. Ce niveau d’ignorance est inquiétant

    • 2,1 millions de cubains ont fui rien qu’aux états unis. https://esa .un.org/miggmgprofiles/indicators/files/Cuba.pdf (chiffres datant de 2013). Cuba a perdu près de 20 % de sa population qui s’est exilé. Pourquoi tant decubains sont partis pour aller vivre dans la dictature américaine ?
      Pourquoi inversement, il n’y a pas eu d’immigration américaine vers cuba ?
      Vous n’avez pas peur du ridicule. Heureusement pour vous que le ridicule ne tue pas contrairement à castro

    • C’est d’ailleurs pour ça que nombre d’Américains, sur de frêles embarcations au péril de leur vie, on tenté de fuir l’enfer capitaliste US pour se réfugier dans le paradis socialo-communiste cubain !

  • Étonnant, les excès en moins, les parallèles que cet article permet de faire avec d’autres paradis socialistes, dont cette France à la démocratie formelle que nous connaissons si bien !

  • « lyrisme justicier pour vanter des pratiques totalitairesl »

    « quand on abat la forêt, les copeaux volent » dit l’adage, lsystématiquement repris par les bolchéviks de toute espèce pour justifier terreur et exécutions de masse.

    • oui,et il ne faut d’ailleurs pas passer à ce niveau de mort anonyme, il faut exiger des comptes pour le premier innocent qui tombe!!!

  • Beaucoup de Latino-Américains, notamment dans l’intelligentsia, éprouvent une certaine jalousie de la prospérité et de la puissance des USA, voisin qui fut parfois brutal et méprisant. Le seul fait que Castro ait fait un bras d’honneur à Washington pendant 50 ans suffit à expliquer sa popularité persistante hors de Cuba. Sinon, ce serait incompréhensible, tant le caractère dictatorial de son régime est évident. Mais la ranceur, l’envie font accepter beaucoup de choses.

  • Pour rappel, l embargo ne concernait ni le blé ni les produits pharmaceutiques, pour lesquels les usa furent le principal fournisseur pendant de nombreuses années. (Voir les statistiques de l OMC )

  • L’embargo américain demeure finalement assez flou dans son application réelle.

    Prenons l’exemple de l’article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/international/2014/12/17/01003-20141217ARTFIG00433-cuba-un-embargo-en-vigueur-depuis-plus-de-cinquante-ans.php : on peut supposer que toutes les entreprises (américaines ou pas) sont concernées. D’où l’utilité générale, ce qui ne manque pas de piment, des comptes panaméens.

    Pourtant, le texte Helms-Burton évoque uniquement les biens ou entreprises américaines nationalisées entre 59 et 61.

    La France fait commerce avec Cuba (Ségolène Royal est peut-être au fond bassement pragmatique, les dirigeants cubains étant assez susceptibles). Je suppose, vu les coûts, que ses entreprises ne subissent pas directement ou indirectement les effets de l’embargo, ni ne tombent sous la loi Helms-Burton ?

    https://www.tresor.economie.gouv.fr/13921_le-commerce-bilateral-entre-la-france-et-cuba-en-2015

    Cela mériterait d’être précisé (un dossier ?) car je crois que beaucoup de français de bonne foi sont convaincus que les USA bloquent toutes les transactions, directement ou indirectement.

  • Depuis 1959, quinze à dix-sept mille prisonniers politiques ont été fusillés dans l’île. Au cours du seul été 1994, sept mille fuyards cubains ont péri en mer, ces balseros qui ‘votent avec leurs rames’ et dont Castro fait bombarder les frêles embarcations par des hélicoptères. » Jean-François Revel

    C’est pour mieux nous enfumer qu’ils célèbrent ce régime socialiste, alors que le syrien lui aussi socialiste est vomi encore et encore. L’incohérence de nos régimes gouvernants socialistes sert à embrouiller l’esprit.

  • E
    Arguments recevables mais aussi tronqués. C’est dont une malhonnêteté intellectuelle de présenter le régime castriste en l’état. S’il est vrai que c’est un tyran privant de liberté bon nombre de ses concitoyens, il a laissé une éducation, une santé gratuite et de très grande qualité. Pas de discussion sans fin à ce sujet. Comparez donc la médecine et l’instruction américaine à celle de Castro. Si vous n’avez pas de flouze aux paradis us que faites vous?

    • Vous vous êtes ignorant. Je conçois que cet article est réellement pourri au niveau de son argumentation mais arrêtez la propagande castriste. Lisez mes commentaires en dessous de cet article: https://www.contrepoints.org/2016/11/27/273100-fidel-castro-de-vibrants-hommages-froid
      J’ai mis un long article démontant la propagande du merveilleux système santé cubain (il est l’un des commentaires les plus bas). Je mets des liens.
      En gros, le système de santé cubain repose sur un système à deux vitesses: l’un très bon pour l’élite, les militaires et touristes. L’autre médiocre pour le reste du peuple. La gratuité du système lol. Essayez d’être soigné si vous faites parti du peuple cubain sans payer de pots de vins. Vous n’y arriverez pas. Les Cubains doivent payer des pots de vins pour être soigné.
      N’oublions pas qu’à la base avant castro, Cuba avait l’un des meilleurs système de santé au monde, meilleur que bien des pays européens.
      Lisez mon commentaire dans le lien que je vous ai donné. Et n’hésitez pas à lire mes autres commentaires qui sont sans vouloir me vanter bien plus argumenté et convainquant que cet article.

      • « J’’ai mis un long article » J’ai mis un long commentaire
        Voilà un lien direct vers le bon commentaire (celui sur le système de santé): https://www.contrepoints.org/2016/11/27/273100-fidel-castro-de-vibrants-hommages-froid#comment-1253394

      • Soit je suis ignorant, mais et aussi prudent. D’après vos dires, vous êtes la science infuse connaissant tout sur tout. Si vous le dites, c’est que cela doit être vrai. C’est la marque des esprits n’ayant pas exercé le pas de recul pour réfléchir. Cependant, avant de condamner en bloc, je vous encourage à essayer la comparaison. Quoique vous insinuiez, je suis très loin d’applaudir ou de louer le régime castriste. Comparez donc certains régimes du bloc occidental. On peut en retirer certaines leçons. Entre le blanc et le noir, il existe toute une gamme de gris.

        • Je n’ai pas prétendu avoir la science infuse juste que prétendre que le système de santé est un système de qualité est totalement faux. C’est juste reprendre la propagande castriste.
          Je remets le commentaire de ca suffit venant de l’article sartre et castr une histoire d’amour:
          « Je confirme qu’il existe à Cuba de rares hôpitaux bien équipés auxquels n’ont accès que la classe dirigeante.
          A l’opposé, je conseille aux voyageurs de rentrer dans une pharmacie en dehors de la Havane et bien sur de Varadero. Vous n’y verrez probablement comme je l’ai constaté jusqu’à il y a 10 ans (je n’y suis pas retourné depuis) , de Cardenas à Santiago, en passant par Trinidad, que des bocaux de graines et plantes dites médicinales, parfois et au plus 5à 6 boites de médicaments.
          Lire nos commentateurs et idéologues qui n’ont jamais mis les pieds à Cuba, prétendre la santé des Cubains une priorité pour les frères Castro est une hérésie.
          À Cuba, le salaire d’un médecin était 12 fois moins que celui d’un policier en moto.
          Si Castro a voulu former des médecins, ce n’était que pour les expatrier en monnaie d’échange et certainement pas pour les Cubains »

          En effet, j’ai oublié que de préciser que les médceins avaient un salaire misérables (raison pour laquelle ils demandent des pots de vins). Il arrive très souvent que les médecins Cubains doivent cumuler avec un autre métier. Je connais quelqu’un qui a été à cuba, il a pris un taxi où le taximen était un chirurgien obligé d’avoir plusieurs boulots.

          Vous me croyez mais il suffit de vous renseigner par vous même (en anglais ou espagnol c’est sûrement pas en francais que vous trouverez de bonnes informations).

          Marre du relativisme. Les faits n’ont plus d’important. Chacun a le droit à avoir sa propre opinion mais on n’a pas le droit de nier les faits. Cela s’apppelle du négationnisme. Je suis presque sûr que je connais bien mieux l’amérique latine que vous. J’ai pendant des années été traité de propagandiste, d’ignorant par les gauchistes arrogants quand je leur expliquais que le venezuela chaviste n’était pas un paradis. Aujourd’hui, la situation du venezuela est tellement désastreuse qu’ils peuvent plus la nier. Il y a des faits que l’on ne peut pas nier. La nature dictatoriale du régime cubain. Les exactions de ce régime. La misère du peuple cubain. Le fait que le modèle cubain a totalement échoué comme tous les pays communistes. Et comme aujourd’hui, le modèle chaviste a échoué au Venezuela. N’importe quel économiste y compris de gauche peut vous expliquer l’irréalisme des politiques économiques de Cuba.

          Et du régime nazi on peut en tirer des lecons ? Est ce que vous trouvez aussi que tout n’est pas blanc et noir dans le régime nazi ? Où bien c’est juste pour les dictatures de gauche ?
          On voit direct le deux poids deux mesures. Quand, il y a une dictature de droite, il faut parler de ses exactions (quitte à les exagérer dans certains cas) mais quand c’est une dictature de gauche, il faut juste parler des soi disants bienfaits (qui sont en général imaginaires).
          La gauche promeut l’égalitarisme mais considère que la vie humaine n’a pas la même valeur selon que l’on soit victime d’une dictature de droite ou d’une dictature de gauche. Un cubain victime de castro a moins de valeur aux yeux de la gauche qu’un Chilien victime de pinochet. Et après la gauche se prétends humaniste et dit défendre l’égalité.

          • Je ne vois pas l’utilité de la comparaison sur Chavez. Ce dernier a commis une erreur d’appréciation sur l’économie que bon d’autres, tous régimes confondus, ont commise également. Tout axer sur le pétrole, oublier l’agriculture, industrie, etc… Baser toute l’économie sur une seule ressource. Diantre! Les exemples ne manquent pas et ce n’est pas l’idéologie qu’en est la cause. Comparez l’Arabie d’avant et actuelle, Libye itou, et encore, encore. Plus près de chez nous: la prétendue réussite de Tatcher, alors qu’elle n’a profité que de la mer du nord. Elle a viré du mineur à tour de bras en les transformant en invalides et elle a multiplié les fonctionnaires. Retirez la place financière de Londres, que reste-t-il de son « génie » libérale économique? Une montagne de merde. Y a qu’à voir comment vivent les condons hors City et dans les campagnes.
            Mon propos est juste de ne pas condamner sans appel Castro, certes un tyran de gauche, mais ni plus, ni moins que d’autres « héros » prétendus démocratiques libéraux ou néo-cons. Il n’avait pas tout faux. Les prétendus libéraux modernes et néo-cons ( je ne me renie pas en vous avouant que je suis libéral, mais pas de cette espèce) sont source de bien plus de malheurs, de pauvreté et de morts. Pas un seul de ces pays sociaux démocrates ou libéraux modernes ne peuvent afficher un résultat probant. C’est, à mon avis, une des causes de la profonde grogne populaire qui ne fait que commencer. Et tant que nous y sommes, dites moi si vous voyez une différence entre l’UE et les soviets???

            • Quant à Pinochet, là aussi, il faut faire la part des choses. Il n’a pas que laisser des morts revendiqués comme martyrs par la gauche. Il a réamorcer une économie chilienne bien malade. Pour moi, Pinochet est surtout un mec qui a tué de l’indigène comme les Maputche pour leur piquer leurs terres et les donner à des grands propriétaires terriens qui les ont transformés en bonne terres agricoles. Malheureusement, les Maputche ont été poursuivis par tous les régimes chiliens, inclus le brave S. Allende. Ils ont le tort d’avoir le cul sur de bonnes terres. Voyez aussi la guerre des trois pays. Tous régimes confondus. Une fois de plus.
              Non je ne connais pas Cuba. Cuba n’est pas l’Amérique du sud. Pas plus le Vénézuela, c…o.

            • Encore une fois vous montrez votre ignorance. C’est sûr que le Venezuela avant Chavez ne dépendait pas du pétrole. Vous allez nous expliquer que la chute du pétrole est responsable du désastre économique ? désolé mais c’est faux. La chute du prix du pétrole a accéléré le désastre économique et l’a empiré mais ce n’est pas la cause Il est aussi important de souligner que déjà quand Chavez était au pouvoir avant sa mort la situation économique était mauvaise.
              en 2003 (début des pénuries) le cour du pétrole était de 31$ le baril. En 2006 (les pénuries s’aggravent), le cour du pétrole était à 66$ le baril.
              Étrange de voir que le doublement du prix de vente de la principale ressource d’exportation ne suffise pas à remplir les rayons des magasins???

              « Depuis 1998, le Venezuela est gouverné par Hugo Chavez, un président populiste qui dénonce régulièrement les élites économiques de la nation et adopte des mesures favorisant les pauvres et les classes ouvrières. Parmi ces mesures figuraient les contrôles de prix des biens alimentaires de base comme les haricots, le sucre, le boeuf, et le poulet, destinés à contenir le coût de la vie. Ces mesures entraînèrent des pénuries sporadiques à partir de 2003, mais ces pénuries devinrent bien plus graves en 2006. D’un côté, des mesures gouvernementales généreuses entraînèrent des dépenses plus élevées des consommateurs et des augmentations des prix importantes pour les biens qui n’étaient pas soumis au contrôle des prix. Le résultat fut une augmentation très importante de la demande des biens dont les prix étaient contrôlés. D’un Autre côté, une baisse importante de la monnaie du Venezuela entraîna une diminution des importations de biens étrangers. Le résultat fut des rayons vides dans les magasins alimentaires du pays.
              Le gouvernement réagit en accusant les producteurs de biens alimentaires, les distributeurs et les petits commerçants de profiter de la situation, menaçant de prendre le contrôle des supermarchés s’ils ne fournissaient pas davantage de nourriture. Mais même Mercal, une chaîne de magasins publics, avait des rayons vides.
              Le gouvernement imposa également des rationnements, restreignant les achats de sucre notamment. De manière prévisible, un marché noir du sucre se développa avec des vendeurs de rue.
              Finalement les pénuries alimentaires au Venezuela offrent un cas d’école: pourquoi les gouvernements pensent parfois que les prix plafond sont une bonne idée, et pourquoi ils se trompent généralement. »
              Ce texte, est disponible dans le livre « Microéconomie » de Paul R. Krugman (l’un des économistes préférés de la gauche) et Robin Wells pages 231 et 232)
              https://books.google.fr/books?id=A_CVjVouaigC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

              En 2010, le pétrole est à 80$ du baril, et Chavez dévalue le Bolivar pour stimuler les exportations de pétrole et surtout financer ses dépenses publiques:
              http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/11/venezuela-pour-financer-ses-depenses-publiques-hugo-chavez-devalue-le-bolivar_1290107_3234.html

              2003: Pénuries: 31$, 2006: Pénuries: 66$, 2008: Pénuries: 99$, 2009: Pénuries: 61$, 2010: Pénuries: 80$
              Même en 2012 et 2013, avec un pétrole tutoyant les 120$ du baril, nous avons quoi? Des pénuries alimentaires!!
              http://www.directmatin.fr/monde/2013-10-24/venezuela-importation-massive-daliments-contre-les-penuries-591719
              article datant de 2013: http://www.economist.com/news/americas/21571445-cost-postponing-inevitable-devaluation-out-stock

              De 91 à 99, le baril de brent était sous les 20$. Il est même tombé à 9,80$ en Décembre 1998. Chavez était au pouvoir de 99 à 2013. Sur cette période, le baril est passé de 10,20$ (au moment de son accession en février 1999) à 108$. Oui, une multiplication par 10 !
              Aujourd’hui, le baril de brent est à plus de 50 dollars. Soit bien plus haut que dans les années 90 où la situation économique était bien meilleure.

              le contrôle de prix, les nationalisations,…n’ont donc rien à voir avec le désastre économique du Venezuela ?

              Savez vous que si Chavez nationalise des entreprises en 2007, c’est parce que PDVSA commencait à devenir un très mauvais payeur vis à vis de ses sous-traitants ?

            • « dites moi si vous voyez une différence entre l’UE et les soviets??? » Cela se voit que vous ne savez pas ce qu’est une dictature pour dire une connerie pareille. Je suis pas fan des technocrates de l’UE mais les comparer à l’URSS s’est ridicule. Il y a des goulags en UE ? une police secrète ? Merci de me l’apprendre

              Thatcher a juste redressé son pays qui était dans une situation comparable à la Grèce. Elle a redressé la situation d’un pays en ruine. Pour les mineurs, il s’agissait d’un gouffre financier. Il s’agissait d’emplois situés dans des secteurs et des entreprises non rentables (en particulier les mines de charbon) et qui donc détournaient des sommes considérables de l’argent du contribuable britannique, lequel était utilisé pour subventionner ces emplois au lieu d’être alloué dans des secteurs productifs. Par ailleurs, ces destructions d’emplois doivent être mises en perspective avec le fait que Margaret Thatcher a diminué de moitié le taux de chômage anglais entre 1983 et 1990 (de 13 à 6%). la part de l’industrie dans l’économie britannique était de 23% en 2011 contre 17% pour l’économie française. Mais selon vous, l’industrie britannique n’existe pas à cause de Thatcher.
              Les mines anglaises auraient de toute facon fermées. Thatcher a juste évité que le contribuable se fasse trop avoir en financant quelque chose qui n’avait plus d’avenir et qui était condamné à être fermé. Quand on regarde le bilan de Thatcher, il faut toujours mettre en perspective avec la situation d’avant. Et il est indéniable qu’elle a améliorée les choses même si la situation du GB est loin d’être parfaite.

              « Pas un seul de ces pays sociaux démocrates ou libéraux modernes ne peuvent afficher un résultat probant. » Ha bon ? Pour avoir travaillé en Suisse, la situation est pas si mal là bas. Bien sûr qu’il y a toujours des problèmes. Le paradis terrestre n’existe pas. Il n’y a pas de pays parfait mais franchement, venir dire que tout val partout c’est une vision bien pessimiste des choses. Petit rappel, la situation de la France n’est pas spécialement celle de tous les pays au monde.
              « libéral moderne » cela veut dire ? C’est quoi la différence avec les libéraux anciens ?

              • Votre défense Tatcher c’est du vomi déjà donné par l’imMonde et c° C’est absolument un faux total. Dans l’interprétation et les chiffres.
                Revoyez votre leçon. On en reparlera.
                Votre défense de l’UE est déviante.
                Le sujet n’est pas le goulag ou la police secrète. Quoique, cette dernière, on peut s’interroger.
                Mais chez les Soviets: pas d’élections, décisions en dépit de la volonté populaire, le pouvoir aux main d’une minorité de non élu, cela ne vous rappelle rien? de même que la doxa pousser à l’extrême.
                Aaah si Brexit, catastrophe. Aaaah, si pas de TAFTA, le soleil ne se lèvera pas demain. Référendums… interdits au peuples, cela leur donne des idées, etc, etc..
                Euuuh c’est quoi le TAFTA?, Circulez, il n’y a rien à voir.
                Moi, je trouve que cela a quand même l’odeur du soviet, sauf qu’il n’est plus russe, mais teuton à présent. Y qu’à voir comment ils agissent avec les pays du club med. Tiens cela ressemble encore aux républiques soviétiques éloignées de Moscou.

                Suisse, ok, j’abonde totalement à votre exemple. Mais un pays fabuleux ne cache pas les marigots des autres.
                34% de chômage réel à chiffres constants aux USA, cela vous dit?

                • La Suisse a voté la suppression du secret bancaire sous pression us .
                  Le secteur financier suisse– banques et assurances comprises – représente environ 11,5 % du PIB, à comparer avec les États-Unis par exemple où le secteur pèse environ 8%, un chiffre un peu plus imposant, certes, mais très loin des 18,1% que représente le secteur industriel suisse à lui seul.
                  Dire que les richesses de la Suisse vient du paradis fiscal c’est faux. En plus, la Suisse n’est plus un paradis fiscal.

                  Le parlement européen est élu. Qui possède les vrais pouvoirs au sein de l’Europe ? Les gouvernements qui ont été élu à ce que je sache. C’est au sein du conseil européen que se prennent les décisions importantes. Le problème de la déconnection des élites par rapport aux peuples est réel mais pas besoin d’accuser l’ue ça existe d’abord en France.
                  L’économie de la GB risque fort de pâtir du brexit. J’ai de sérieux doutes sur l’économie de la GB. Regardez le brexit à déjà provoquer des problèmes au niveau du budget de l’état britannique. Tout dépend de l’accord négocié. Mais ça semble mal parti. May semble totalement dépassé. Cette femme a l’air extrêmement incompétente. Ça fait peur. J’espère qu’il y aura un bon accord bon pour les deux parties. Le brexit est une connerie. La GB avait tous les avantages dans l’ue et s’était arrangé pour ne pas avoir les inconvénients. Ils avaient déjà négocié des exceptions, des privilèges spéciaux.
                  Bcp de gens ont voté pour le brexit par rejet de l’immigration, de l’islam et du multiculturalisme. Ce qui est idiot car c’est pas la question posée. Je suis moi-même très critique vis à vis de l’immigration massive mais la GB faisait pas partie de schengen. Donc sortir de l’Europe pour cela c’est ridicule.
                  Le brexit illustre bien que les référendums sont autorisés. Il y a aujourd’hui un référendum en Italie. Donc il faut arrêter de dire que les référendums sont interdits.

                  • Le parlement ne décide de rien. la commission décide tout. Les commissaires sont CHOIS par les gouvernements. Juncker a poliment demandé de ne plus utiliser les référendums car je cite » cela nuit à l’UE! » Le brexit:on nous avait que le soleil n’allait plus se lever si les condons quitaient l’Europe. La GB a pâti avant de quitter l’Europe des suites de 2008 et c’est pas fini, la catastrophe arrive comme pour nous. Ce n’est en aucun cas le brexit qui en est la cause. Déjà un procès d’incapacité à May? Comme pour Trump pas encore installé, tout est de sa faute? Ah non, c’est Putine qui est derrière cela. De Gaulle n’en voulait des condons. Une fois de plus, il avait raison. Un pied dedans et un pied dehors. Situation embrouillée.
                    Quant à la Suisse, pays vertueux, je ne pensais pas à ses banques, mais à son type de démocratie et les consultations populaires et respectées comme telles.

                • simplet demidoux: Aaah si Brexit, catastrophe. Aaaah, si pas de TAFTA, le soleil ne se lèvera pas demain. Référendums… interdits au peuples, cela leur donne des idées, etc, etc..

                  Vous n’êtes pas chez les conservateurs de droite ici, mais chez les libéraux, vous pourriez bien découvrir que sur bien des points comme le brexit, les USA ou les référendums nous avons exactement la même opinion que vous.

                  Par exemple sur le referendum du Brexit:
                  https://www.contrepoints.org/2016/06/28/258548-brexit-politiciens-nont-toujours-compris

                  simplet demidoux: Votre défense Tatcher c’est du vomi déjà donné par l’imMonde et c° C’est absolument un faux total.

                  Le royaume uni était qualifié « d’homme malade de l’Europe » en phase de désindustrialisation rapide et sous perfusion du FMI avec une inflation de 15%. Le PIB par habitant avait chuté de -42% comparé à la France entre 1960 et 1978 certains parlaient de « pays en voie de sous-développement » avant Thatcher.

                  Le pays était en faillite à courte échéance, si vous voulez voir ce que ça donne en termes de pauvreté, regardez la Grèce ou l’Argentine.

        • Ha oui, vous pourriez nous dire que comme bienfaits du régime de castro, il y a la lutte contre l’obésité. Vivre comme un Cubain, pendant 30 jours, avec 15 dollars : une expérience tentée par Patrick Symmes. Tout n’est pas négatif : à la fin du séjour, il avait perdu 6,25 kilos. http://www.penultimosdias.com/wp-content/uploads/2010/10/Harper-Havana-Oct2010.pdf

        • Je n’ai pas la science infuse mais je me suis renseigné sur le sujet. Je suis peut être pas un spécialiste de cuba mais je connais suffisamment le sujet pour savoir à quel point ce que disent les apôtres de castro est ridicule. Un pays que je connais mieux c’est le Venezuela. Alors, j’ai pu voir à quel point la gauche radicale ment et tient un récit n’ayant rien à voir avec la réalité.

          Plus de deux millions de cubains sont partis aux USA comment expliquez vous cela si Cuba est si bien par rapport aux USA ? Pourquoi inversément, il y a pas eu d’immigration américaine vers Cuba ?
          Quand au système américain, il est médiocre et je le reconnais mais cela veut pas dire que cuba a un système de santé merveilleux. Si vous voulez plus de renseignements sur le système de santé américain et pourquoi il est aussi mauvais. Lisez mes commentaires en dessous de cet article: https://minarchiste.wordpress.com/2014/05/23/8-raisons-expliquant-le-ralentissement-des-couts-des-soins-de-sante-aux-etats-unis/

          Moi, je commente que les commentaires où j’ai une connaissance sur le sujet. J’ai mis plusieurs liens dans mon commentaire sur le système de santé cubain, preuve que ce que je dis n’est pas une invention venant de moi. Bien sûr, pour ce qui est de la partie de ce que m’ont dit mes connaissances ayant été à cuba, je peux difficilement mettre des liens.

        • Comparez donc certains régimes du bloc occidental.

          Ciel, un instant de lucidité ❗ Merci mille fois de souligner les dérives du régime français. je vous en suis très reconnaissant.
          Oh que je suis d’accord avec votre propos 🙂

        • Pour ce qui est de l’éducation, quand on sait que c’est à travers l’éducation que l’état « éduque » les esprits afin qu’ils soient manipulés et qu’ils pensent conformément à la voie du gouvernement, on comprend alors pourquoi Castro a tout fait pour que les Cubains soient parfaitement « éduqués » et pensent correctement.

    • Dans tous les pays communistes, j’en viens, le régime se vantait de l’éducation , de la santé de très grande qualité et des gogos le croyait. La péalité est tout autre. L’éducation servait à embrigader les jeunes pour en faire de parfait suppôts du régime. Quant à la santé, certes gratuite, mais dépourvue d’hôpitaux modernes et de médicaments. A part celui de la Havane réservé aux apparatchicks et aux touristes, à condition qu’ils payent, tous les autres sont dans l’état lépreux des bâtiments cubains!
      Si ce que vous dites était vrai, les cubains ne fuiraient pas leur paradis pour l’enfer capitaliste US! Mais il faut réfléchir pour cela et donc en être intellectuellement capable. A moins que vous niez également les Balseros, flingués par la marine et l’aviation de Castro en pleine mer! Quand on est ignorant on ne vient pas écrire des falsification honteuse qu’un enfant même ne goberait pas!

  • Y’a des jours comme ça, où j’aime Onfray…
    NB : Staline a été chaudement pleuré à sa mort, même, paraît-il, par des personnes qui avaient eu à subir quelques « désagréments » du temps de sa dictature…

    • Au moins, à cette époque, je veux encore que l’on puisse croire à la propagande communiste qui était très puissante. Les exactions de Staline étaient peu connus du public en France. Aujourd’hui, les exactions de Castro sont connus, prouvés et documentés. Donc, on peut pas dire que l’on lui rends hommage par ignorance. Il s’agit d’un soutien délibéré à un dictateur responsable de crimes de masse.

    • @ pastilleverte
      Tout à fait d’accord avec vous: M.Onfray est, je le crois, un gars honnête, certes, clairement « de gauche » (notion qu, pour ma part, je trouve désuète et bien trop « globale » pour dire quelque chose de précis, hors de ce système ridiculement binaire « gauche »- « droite » qui manque sérieusement de définitions et de limites précises mais bon, les Français aiment le « binaire » sans nuance entre noir et blanc, et oubliant toute l’échelle de la nuance des gris! C4est plus facile pour la polémique!).

      Non je n’ai pas eu les témoignages et les expériences de M.Onfray. Mais j’ai tendance à croire quel lui, au moins, cherche la « vérité », au-de là des apparences de façade, des modes, des propagandes.

      On ne va plus faire le jugement de J.Staline, ni celui de F.Castro: Ils sont mort: même notre justice ne les poursuivrait pas au pénal!

      Nous n’avons pas condamné le peuple allemand pour l’éternité: inutile de le faire pour le peuple cubain. S.Royal ou J.L.Mélenchon déco…: attendons le verdict des historiens.

      Et occupons nous de « demain »! À quoi bon tenter de vouloir convertir un communiste convaincu? C’est du temps perdu! Et ne croyons pas que le libéralisme « pur » et « parfait » exposé sur Contrepoints soit applicables dans la vie ni qu’il recueillera l’assentiment général des Français, tel quel!

      Il serait temps que sa traduction dans un parti politique engage ce libéralisme dans la réalité plus que dans les discussions livresques, théoriques, en fait inutiles sans réalisation concrète!

  • La Floride abrite une très importante diaspora cubaine. Je viens de communiquer avec un ami qui vit à Miami. C’est la fête! La liesse! Les gens dansent dans les rues!
    A Cuba ils ne peuvent pas, bien sûr, mais ailleurs!!!!!

  • Les gauchistes confondent blocus et embargo. Ce « blocus », terme servant plus de propagande au régime Castriste, est en réalité un embargo décrété par les Etats-Unis concernant les produits Américains à destination de Cuba. Cet embargo fut pris en représailles contre la Nationalisation des entreprises Américaines par le régime Castriste. Cela n’a jamais empêché le régime Castriste de commercer avec les autres pays de la planète, et notamment, dans le cadre du COMECON, et de bénéficier de zones franches, comme le Panama par exemple, fournissant ainsi les dirigeants Cubains en produits de haute technologie « made in USA ». D’autant plus que jusqu’en 1991, le régime Castriste fut financé et équipé par sa « société mère » Soviétique, de manière ininterrompue. Cet embargo n’a pas empêché non plus les frères Castro, d’envoyer des troupes militaires (toujours avec le soutien matériel et financier de l’U.R.S.S.) « Communiser » entre autres, des pays d’Afrique. »
    À noter que l’embargo a été fortement réduit au fil du temps ce qui explique que depuis des années, les Etats-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires vers Cuba.
    Je pige pas la logique des gauchistes. Ils critiquent l’embargo américain alors qu’ils sont pour le protectionnisme. Pas très cohérent . Ils critiquent l’embargo américain à cuba mais dans le même temps, ils critiquent la mondialisation et le commerce international.

    Je me permets de remettre le commentaire d’Henri trouvé sur un autre article de CP:
    « Quand les américains commercent avec nous, les gauchistes sont pas contents car selon eux, c’est une forme d’impérialisme économique. Ils accusent les méchantes multinationales américaines de nuire au peuple, de détruire notre santé,…. Selon eux, il faut nous protéger des multinationales américaines qui nous asservissent. Mais à cuba, l’embargo s’est mal. Vous soulevez toute l’incohérence de la gauche radicale. Ils devraient se réjouir de l’embargo américain à cuba. Le peuple cubain est libéré des multinationales américaines. Celles-ci ne peuvent pas détruire Cuba. Dire que l’embargo à cuba a appauvri le peuple cubain revient à reconnaître les vertus du commerce international avec les Etats-Unis.
    Autre incohérence dans la logique des dirigeants Cubains : être antiaméricain, haïr les usa et les accuser de tous les maux et puis après reprocher aux usa de refuser de commercer avec nous.
    Contrairement aux mensonges dans la presse, l’embargo est encore justifié aujourd’hui. Tant que Cuba participeras au narcotrafic et sera lié à des organisations terroristes, l’embargo sera justifié. »

    •  » Ils critiquent l’embargo américain alors qu’ils sont pour le protectionnisme. Pas très cohérent . Ils critiquent l’embargo américain à cuba mais dans le même temps, ils critiquent la mondialisation et le commerce international. »
      Qu’est-ce encore que ce salmigondis. Vous êtes invité à mon dîner annuel.
      La mondialisation, c’est votre ordinateur que vous avez payé au plus cher au près d’une multinationale qui l’a fait fabriqué pour rien dans un paradis de main d’oeuvre bon marché ( souvent et encore communiste) et donc laisse une marge considérable à des actionnaires qui veulent un retour à deux chiffres sur leurs mises. Sans compter un abandon complet du bon sens quant au de gaspillage d’énergie qu’occasionne le transport pour ce faire.
      Ce n’est pas du commerce cela.
      Le protectionnisme américain ? On l’a vu en Irak. Trump sera peut-être protectionniste. Certainement pas ses prédécesseurs.
      Il y a quand même une petite différence entre amener dans un pays des ressources qu’il n’a pas et des échanges de produits pouvant être fabriqués partout, mais dont l’intérêt est basé sur le seul différentiel du coût d’une main d’oeuvre et laisse une colossale marge.

      • une colossale marge

        Sauf que la colossale marge, elle fond comme la banquise au soleil 🙁

      • eh..si vous connaissez des entreprises dont les actions rapportent des mille et des cents, je présume que vous êtes riche ,au passage je vous propose de suggérer au gouvernement français d’acheter des actions pour financer les retraites…car ça rapporte un max…du moins selon vous…
        moi aussi je voudrais un retour à deux chiffres sur mon épargne pourquoi pas trois…

        quand on parle de salmigondis… vous récitez une leçon
        commencez par dire les choses de façon exacte, le posteur n’a pas payé son ordinateur « au plus cher « ( à moins qu’il soit idiot) mais vous vouliez dire plus cher que si les ouvriers qui le fabriquent avaient été payés plus cher, tout en espérant que d’autres ouvriers ne leur auraient pas piqué le boulot ( pour moins cher) mais moins cher que si on instaurait une taxe sur les transports en gros « au plus cher  » dans votre monde imaginaire…et alternatif…

        on fait tous aussi des raccourcis en tous les cas j’en fais souvent par paresse… mais parfois je ne saisis m^me pas le sens de ce que vous écrivez…:

        Il y a quand même une petite différence entre amener dans un pays des ressources qu’il n’a pas et des échanges de produits pouvant être fabriqués partout, mais dont l’intérêt est basé sur le seul différentiel du coût d’une main d’oeuvre et laisse une colossale marge.
        En effet…il y a une différence… mais où diable voulez vous « en venir?

        Pour les marges il y a un truc qui s’appelle la concurrence …

        • Je suis donc votre conseil au ton pour le moins suffisant et autoritaire:
          – au plus cher = le prix maximum que la multinationale dans ce cas impose et obtient par différents procédés de gestion, étude de marché, comportements du consommateur.
          – « vous vouliez dire plus cher que si les ouvriers qui le fabriquent avaient été payés plus cher, tout en espérant que d’autres ouvriers ne leur auraient pas piqué le boulot ( pour moins cher) mais moins cher que si on instaurait une taxe sur les transports en gros « au plus cher » dans votre monde imaginaire…et alternatif. » Pas du tout. Le différentiel de coûts directes ( transport inclus) étant tellement important entre une production exotique et nationale permettrait des prix nettement plus bas que ce qu’ils sont. L’objectif de la multinationale étant de faire du profit, elle vend ledit produit au consommateur national à un prix légèrement inférieur que s’il était produit en France, étant entendu qu’elle se réserve naturellement une belle marge. Triples peines pour la France: balance commerciale – pas de main d’oeuvre national – pas d’impôt sur une grande partie de la marge nette. Voilà pour votre monde réel, copulatif et mondialisé.
          – « Il y a quand même une petite différence entre amener dans un pays des ressources qu’il n’a pas et des échanges de produits pouvant être fabriqués partout, mais dont l’intérêt est basé sur le seul différentiel du coût d’une main d’oeuvre et laisse une colossale marge.
          En effet…il y a une différence… mais où diable voulez vous « en venir? » C’est une réponse à un autre intervenant dont la comparaison commerciale n’était pas à mon sens pertinente.
          – Concurrence ? Oh oui, si seulement! Un tas de marques sous le même chapeau ou des accords d’entente même illégale. Mondialisation n’est pas pour l’uniformité légale. Le protectionnisme est appliqué partout, sauf en Europe. Belle concurrence.
          Enfin, merci de votre conseil quant aux leçons et à mon tour je vous encourage vivement d’éviter de parler de ce que vous ne connaissez pas et par là de commerce international avec de tels arguments inappropriés.

      • simplet demidoux: qui l’a fait fabriqué pour rien dans un paradis de main d’oeuvre bon marché

        80 millions de Chinois accèdent à la classe moyenne chaque année, ils seront 400 millions en 2020:
        http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7193552.html

        Ce pays qui était un des plus pauvres de la planète sous le communisme est en train de rattraper les plus riches grâce au commerce libre.

        Grâce au commerce, l’extrême pauvreté mondiale à diminué de 40% en 1960 à moins de 10% actuellement. On ne peut que se réjouir de cette égalisation et répartition des richesses mondiale ainsi que de la disparition de l’extrême pauvreté.

        Exception: L’Afrique très peu mondialisée justement et dont la population va être multipliée par 4 d’ici 2100, c’est une bombe écologique qui va exploser alors que dans les pays riches et mondialisés la population pourrait diminuer de 40% dans la même période (hors immigration).

        Natalité en fonction de l’émission de CO2:
        http://tinyurl.com/natalite-co2

        simplet demidoux: un abandon complet du bon sens quant au de gaspillage d’énergie qu’occasionne le transport pour ce faire.

        Avec le transport maritime par porte-conteneurs gigantesque le plus coûteux à la tonne en termes d’énergie et de pollution c’est de très loin le trajet par camion jusque chez vous.

        Le « bon sens », c’est que le commerce enrichi les peuples et que leur natalité se réduit alors dans d’énormes proportions. Si vous regardez le graphique plus haut la Guinée émet autant de Co2 que la Suède, mais c’est parce qu’ils arrachent et brûlent leurs forêts… et ils vont être 10 fois plus nombreux en 2100.

        Le protectionnisme américain ? On l’a vu en Irak.

        Les mots ont un sens précis, sinon toute discussion est vaine.
        L’Irak c’était une guerre d’agression (que les libéraux condamnent)
        Le « protectionnisme » ce n’est pas « protéger » une population, mais mettre des barrières douanières, des entraves au libre-commerce.

        • « 80 millions de Chinois accèdent à la classe moyenne chaque année, ils seront 400 millions en 2020: » Cela fait encore 1.1 milliards de pauvres.
          Uniquement la bande côtière, mégalopoles. Campagnes et centre zéro. Pour un bon moment encore. Avez vous jamais mis les pieds en Chine????
          Pas au Shangrila, mais en zones industrielles ou agricoles ou encore les mines de charbon ( qui ferment les unes après les autres, du reste, vu l’état de l’économie)?
          « Avec le transport maritime par porte-conteneurs gigantesque le plus coûteux à la tonne en termes d’énergie et de pollution c’est de très loin le trajet par camion jusque chez vous. » Rassurez vous les grandes compagnies maritimes possédant les super panamax sombrent sans jeu de mots. Toutes en (très) mauvaise posture. Les projets de chemin de fer Eurasia leurs donneront l’estocade, si toutefois, la faillite de la mondialisation ne le fait pas avant.
          « Si vous regardez le graphique plus haut la Guinée émet autant de Co2 que la Suède, mais c’est parce qu’ils arrachent et brûlent leurs forêts… » Encore un qui ne connaît l’Afrique que par la fenêtre du bungalow du club. (Hé oui, j’ai passé toute ma vie professionnelle à voyager et vivre dans le monde entier à l’époque ou l’aïephone n’existait que dans les bandes dessinées)
          Trop pauvres pour enrichir à coup d’engrais une terre pauvre qui est sensée les nourrir. Il ne reste que la culture sur brûlis. Ils doivent aussi cuisiner. Comment?
          « Le « protectionnisme » ce n’est pas « protéger » une population, mais mettre des barrières douanières, des entraves au libre-commerce. »
          Je n’ai rien dit d’autre. Le commerce avec l’Irak n’a-t-il pas été réservé aux sociétés américaines? L’embargo sur l’Iran n’a-t-il pas été une barrière pour le commerce d’autres pays? Si ledit embargo iranien tombe, quelle sera la première nation en a profité? Pourquoi Peugeot export a-t-elle tant souffert?

      • Bonjour, je vous ai répondu mais ma réponse s’est mis tout en bas. C’est le dernier commentaire ( à l’heure actuelle). Regardez là. Désolé pour ce bugg.

        (suite de ma réponse)
        L’argument central en faveur du protectionnisme qu’avancent ses partisans est le plus souvent la préservation des emplois nationaux : un pays à haut niveau de vie et salaires élevés ne pourrait soutenir la concurrence de pays où les salaires sont beaucoup plus bas, et par conséquent où les produits et services sont moins chers. Des droits de douane (droits d’entrée pour les marchandises importées) ou des quotas d’importation seraient donc nécessaires pour rétablir l’équilibre vis à vis de cette concurrence « déloyale ».
        En réalité, le protectionnisme accélère le déclin. Il permet certes de sauver temporairement quelques emplois et industries, mais en réduisant le niveau de vie et le revenu des consommateurs de produits étrangers (car ce sont eux qui payent les droits de douane !), en augmentant les coûts de production interne (les producteurs employant des produits du secteur protégé, plus chers), en rendant par conséquent moins compétitifs les producteurs au niveau international. Finalement, il diminue l’attractivité du pays pour les étrangers qui, ne pouvant y vendre leurs produits, ne disposent pas en retour de fonds dans la monnaie du pays protectionniste.
        Le résultat est que, pour sauver quelques emplois inefficaces, un bien plus grand nombre d’emplois efficaces sont détruits ou non créés. Au lieu de profiter de la loi des avantages comparatifs en se spécialisant dans des secteurs à forte valeur ajoutée, le pays préfère prolonger la survie de secteurs non rentables.
        Les politiciens protectionnistes ne mettront évidemment en exergue que les côtés positifs, visibles (« on a sauvé des emplois ») sans insister sur les côtés négatifs (voir aussi la parabole de la vitre cassée). Quand le coût des emplois « sauvés » devient excessif et ne peut plus être assumé, on assiste à des reconversions douloureuses : le protectionnisme n’a servi qu’à repousser le problème à un peu plus tard, au bénéfice des politiciens du moment.
        Si la logique protectionniste était poussée jusqu’au bout par les politiciens, on aboutirait à des pays qui vivraient en autarcie totale et emploieraient des techniques complètement dépassées : n’aurait-il pas fallu protéger l’emploi des charrons, sabotiers, forgerons, conducteurs de diligence, vendeurs de bougies, porteurs d’eau, allumeurs de réverbères, etc. Le rêve secret du protectionniste, c’est d’aboutir à un monde figé pour toujours, en contradiction avec toute réalité. Le protectionniste est un réactionnaire !
        Il est d’ailleurs étonnant de voir resurgir, de la part de certains intellectuels (par exemple Emmanuel Todd, et avant lui Maurice Allais), la préconisation d’instaurer un « protectionnisme continental », cela plus de deux cents ans après le Blocus Continental napoléonien qui avait réussi à appauvrir davantage le continent…
        Si le but affiché du protectionnisme est d’entraver les importations étrangères et de favoriser l’exportation des produits nationaux (mercantilisme), on peut dire que le protectionnisme est contradictoire puisqu’il va à l’encontre même de ce but, les étrangers ne disposant pas de suffisamment de monnaie nationale pour acheter les produits nationaux (du fait de la barrière protectionniste qui les empêche de vendre leurs produits). Le protectionniste, méconnaissant la nature de l’échange économique, croit qu’exportations et importations sont déconnectées, et qu’on peut agir sur les unes sans impact en retour sur les autres.

  • Cuba n’a survécu à l’effondrement de son économie que grâce aux subsides de l’ex-URSS, qui lui accorda 65 milliards de dollars sous forme de « prêts et aides » jusqu’à 1990. Je ne parle même pas de l’aide des autres pays d’obéissance communistes. Si il y aujurd’hui un dégel des relations entre cuba et les usa c’est grace au fait que le vénézuela est ruiné. Et que les dirigeants castristes craignent la fin des aides venezueliennes. Donc ils veulent normaliser les relations avec les usa. le vénézuela apporte de l’aide à Cuba sans l’aide vénézuélienne cuba s’effondre.
    la russie a annulé 90% de la dette cubaine envers l’Union soviétique, soit $29 milliards. En 2010, La Havane est parvenue à restructurer sa dette d’un montant total de $6 milliards envers la Chine. En 2012, le Japon a accepté d’annuler 80% de la dette cubaine envers Tokyo ($1,4 mds).

    Castro était milliardaire. plusieurs gens de son entourage ont racontés son train de vie (ce mec vit dans le luxe le plus total).
    Cuba s’est l’exemple type de la dictature communiste: une poignée d’oligarches vivent dans le luxe tandis que le peuple crève de faim.
    La dictature castriste ne fonctionne que grace à la pauvreté. c’est justement grâce à la faim et à la misère que le régime tient. Il a mis un système de rationnement qui lui permet de controler sa population. le livret de fourniture est un moyen pas du tout subtil de contrôle social et une manière contondante d’obliger à l’obéissance. La dictature castriste serait inimaginable sans la pauvreté du peuple cubain : elle a consacré plus d’un demi-siècle à « résoudre » la pauvreté, en la maintenant et en l’augmentant, au lieu d’implémenter des institutions qui canalisent les incitants pour éliminer la dépendance et créer de la richesse. Le castrisme n’a rien fait de tout cela en 50 ans, plus préoccupé à ce que les pauvres continuent d’être pauvres et, par conséquent, vulnérables et dépendants du pouvoir politico-militaire qui soutient et administre la laisse autour de leur cou.
    Fidel castro a publiquement reconnu que le modèle cubain ne marchait pas. je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus. http://www.forbes.com/2006/05/04/rich-kings-dictators_cz_lk_0504royals.html
    http://m.rfi.fr/mfi/20140606-cuba-fidel-castro-revelations-luxe-garde-corps
    Île privée, yacht, majordomes… retour sur la vie de Fidel Castro http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-sud/la-vie-de-nabab-de-fidel-castro_1545125.html
    Il existe deux Cuba.
    http://www.therealcuba.com/?page_id=235

    Cuba est le seul pays latino-américain qui a vu diminuer son apport calorique diminué pour la population, en passant de 2.700 calories/jour/hab. en 1957 à moins de 2.500 après la fin des subventions soviétiques. De même Cuba doit être le seul pays au monde qui a vu son nombre de voitures par habitant diminuer depuis 1957. regardez le salaire moyen: http://www.one.cu/publicaciones/03estadisticassociales/Salario%20Medio%20en%20Cifras%20Cuba%202013/II.pdf
    Au marché payable en devises, le pain coûte $0,80, le kilo de blanc de poulet, plus de $3. Ce qui veut dire qu’un Cubain ne peut même pas s’acheter un pain par jour et qu’il ne peut que subsister que grâce au système de rationnement.

  • pour la santé et l’éducation, il faut rappeler que Cuba disposait déjà des meilleurs standards latino-américains (et même meilleurs que dans beaucoup de pays européens) en la matière avant 1957, et avant la prise du pouvoir par les castristes. Malheureusement, depuis, la qualité n’a cessé de diminuer dramatiquement au point que, par exemple, les patients sont obligés d’apporter leur propre savon et très souvent leurs médicaments et leur literie quand ils se font hospitaliser. il ne suffit pas de nationaliser les hôpitaux et réquisitionner de force les médecins pour faire « des soins gratuits, naïf. Tout ce que ça a accompli, c’est faire fuir les médecins (d’ailleurs, chaque fois que Fidel ou Raul en envoie comme main d’oeuvre taillable et corvéable à ses potes Chavez ou Ahmadinejad, il y en a qui disparaissent vite fait dans la nature) et laisser les infrastructures pourrir sur place.
    La « santé » à laquelle les vrais Cubains ont réellement accès sans se ruiner en pots de vin et marché noir (et encore, à condition de ne pas avoir la peau trop foncée !), ce sont des immeubles vieillissants et souvent insalubres, des équipements obsolètes, datant presque tous d’avant la révolution, et pas assez de personnel ni de médicaments et de fournitures pour les faire fonctionner.
    Juste pour t’illustrer l’ampleur du désastre: en 1957, le taux de mortalité infantile de Cuba était le 13e plus bas au mode selon les chiffres de l’ONU, devançant des pays comme la France, la Belgique, l’Allemagne de l’Ouest, Israël, le Japon, l’Autriche, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal. Aujourd’hui elle est passée 40ème, tandis que le taux de mortalité des mères à l’éccouchement est passé à 33 pour 1000 (quatre fois le taux des USA !). Le taux de suicide a triplé depuis la révolution. Le taux d’avortement s’est envolé.
    Alors, merci les « soins gratuits », surtout que ce sont les plus pauvres qui en pâtissent en priorité. Quant à l’éducation à Cuba, c’est du même tonneau.l’apartheid médical à cuba: http://www.minarchisteqc.com/2010/09/dossier-sante-3ieme-partie-cuba-lapartheid-medical/
    Si vous prenez le système de santé cubain, il y a un réelle aparatheid entre d’un coté,les dirigeants, les militaires, les touristes et de l’autre, le reste du peuple (qui a un système de santé déplorable)
    Stossel démonte les mensonges de moore sur le système de santé cubain: https://m.youtube.com/watch?time_continue=1&v=cvmQHo8I9TI

    Marrant, les gauchistes luttent contre les inégalités mais encensent le système de santé cubain qui est profondément inégalitaire et repose sur un système à deux vitesses. Quand à la gratuité, si vous faites partie du peuple, vous devez payer des pots de vins pour être soigné.

    Lisez ceci: http://www.therealcuba.com/?page_id=77 http://www.nationalreview.com/article/432680/myth-cuban-health-care
    https://panampost.com/belen-marty/2015/10/06/inside-the-cuban-hospitals-that-castro-doesnt-want-tourists-to-see/ http://www.journaldemontreal.com/2016/11/28/castro-violence-sante-et-contreparties
    https://es.panampost.com/belen-marty/2015/09/30/sistema-de-salud-cubano-una-mentira-forrada-en-propaganda/

    Je constate juste l’immense hypocrisie de la gauche. Ils dénoncent les méchants dictateurs de droite mais rendent hommage aux dictateurs de gauche. Quelle cohérence, il y a de dénoncer pinochet et de rendre hommage à castro. Quand on voit que le groupe des sociaux démocrates rendent hommage à castro, qu’un député ps le compare à Mandela,.. cela donne envie de vomir. Le traitement de la presse est aussi ultra partial. Imaginons que c’est pinochet qui soit mort. Il y aurait eu un scandale à juste titre si un homme politique de droite lui avait rendu hommage. Quand pinochet est mort, la presse était beaucoup moins élogieuse. On voit la partialité des médias. Il suffit de comparer le traitement de la presse à la mort de pinochet et à celle de castro pour se rendre compte à quel point nos médias ont un parti pris à gauche.
    Mieux vaut être un dictateur de gauche que de droite. Les exactions d’une dictature de gauche sont toujours minimisés, justifiés ou simplement passés sous silence au profit des bienfaits ( souvent imaginaires soi dit en passant) qu’ont apporté cette dictature. Quand il y a une dictature de droite, on mets en lumière les exactions de cette dictature quitte à les exagérer.
    Une dictature qu’elle soit de droite ou de gauche reste une dictature. L’une ne vaut pas mieux que l’autre. Soit on condamne les dictatures soit on les condamne pas mais on peut pas faire une condamnation à la carte comme le fait la gauche en fonction de l’idéologie de la dictature. Au final, j’ai l’impression que la gauche hait les dictateurs de droite pas tant pour leurs exactions que pour leur idéologie. Si ces mêmes dictateurs avaient été de gauche et avaient commis les mêmes exactions, ils auraient été loués par la gauche. La mort de castro illustre l’hypocrisie de la gauche. La gauche promeut l’égalitarisme mais considère que la vie humaine n’a pas la même valeur selon que l’on soit victime d’une dictature de droite ou d’une dictature de gauche. Un cubain victime de castro a moins de valeur aux yeux de la gauche qu’un Chilien victime de pinochet. Et après la gauche se prétends humaniste et dit défendre l’égalité.
    Taubira, Melenchon, Hollande,…. Tous rendent hommage à castro et « oublient » les victimes de castro.
    La mort de castro a définitivement détruit la crédibilité de la gauche et des médias.
    La gauche a toujours soutenu les pires dictatures. Elle a été indirectement complice de massacres de masse. J’ai eu la faiblesse d’esprit de croire qu’elle avait évolué et qu’elle avait ouvert les yeux. Je me suis trompé. Elle soutient toujours les dictatures. La majorité des dictatures étaient communistes ou socialistes ( par exemple, le parti baas au Moyen-Orient était socialiste. Bcp de dictatures en Afrique étaient dirigés par des socialistes. Même le régime de l’apartheid considéré comme symbole du capitalisme par les gauchistes a été créé par les syndicalistes blancs.)
    Alors voir des socialistes dénoncé des dictatures c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Il y a eu tellement de dictatures à idéologie socialistes qu’ils feraient bien de la fermer.
    La gauche n’a vraiment honte de rien. J’ai jamais entendu des gauchistes s’excuser pour avoir soutenu des régimes dictatoriales ayant commis des massacres de masse. Pire, certains dictateurs ont été influence par les intellectuels de gauche occidentale car ils ont été formés dans les universités occidentales. Par exemple, les dirigeants khmers rouges ont été formés dans les universités françaises. Les intellectuels français ont une part de responsabilité dans le génocide des khmers.

  • Les mensonges et les contre vérités ne changent rien à la réalité !

    Oui il y a et il y a eu des atteintes aux Droit de l homme a Cuba.

    Mais gardons les pieds sur terre, avant Castro, Cuba était dans la même situation se Sous Développement , d illettrisme, de situation sanitaire que certaines îles des Caraïbes telles que Haïti, faisons une comparaison aujourd’hui !

    La différence s est nettement creusée en faveur de Cuba … même dans les domaines des libertés et de l arbitraire.

    Je préfère bien sûr vivre en France qu a Cuba.
    Mais si j étais ne aux Caraïbes, j aurais préféré naître a Cuba qu à Haïti!
    Castro n as été un ange, ni le BON Dieu, et les États Unis et lEurope, ont des fréquentations bien pire et biens plus sanguinaires que lui!
    Ce qui pour moi n excuse pas les atteintes aux libertés.

    Soyons honnêtes intellectuellement!
    Les jugements à l emporté pièce sont souvent erronés.
    Les insultes et les réponses méprisantes ne déteignent que sur ceux qui les pratiques.
    Pour être clair jusqu’à au bout je ne suis ni adhérent du PS ni du PCF.
    JE SUIS DU PARTI DU BONS SENS.

    c

    • Votre propagande pour défendre un régime liberticide et sanguinaire, y’en a marre !

      Non seulement cet horrible dictateur a bafoué les libertés individuelles et les droits de l’homme, mais il a aussi par la même occasion placé et maintenu les Cubains dans un état de misère économique catastrophique.

      « avant Castro, Cuba était dans la même situation se Sous Développement »
      Cessez vos mensonges. La vérité est tout autre comme l’analyse cet article d’une revue académique (il s’agit d’une revue scientifique avec comité de lecture) : http://eres.lndproxy.org/edoc/FacPubs/loy/WardM/TheRoadNotTaken-12.pdf

      Je vous traduis le résumé :
      « Nous faisons une analyse du PIB cubain à travers le temps et l’espace. Nous constatons que Cuba était jadis une économie prospère à revenu intermédiaire. À la veille de la révolution, les revenus étaient de 50 à 60 pour cent des niveaux européens. Ils étaient parmi les plus élevés en Amérique latine à environ 30 pour cent des États-Unis. En termes relatifs, Cuba était plus riche plus tôt. Le revenu par habitant pendant les années 1920 était très proche du niveau de l’Europe occidentale et du sud des États-Unis. Après la révolution, Cuba a glissé dans le bas de la distribution du revenu mondial. Les niveaux actuels de revenu par habitant apparaissent sous leurs pics pré-révolutionnaires. »

      Autre exemple :
      Dans les années 50, les standards de niveaux de vie étaient rigoureusement identiques à Cuba et Hong-Kong. Mais ces deux pays ont conduits deux expériences économiques radicalement différentes : le laissez-faire capitaliste à Hong-Kong, le communisme à Cuba. On peut voir dans le graphique ci-dessous les résultats : Hong Kong a connu des décennies de forte croissance de son revenu par habitant tandis que Cuba a connu la stagnation économique et la misère.

      null

    • « JE SUIS DU PARTI DU BONS SENS. »

      Mais vous avez tort. Haïti c’est quand même une histoire unique même dans les Caraïbes. Cuba sans Castro aurait surement un modèle économique entre la République Dominicaine et Puerto Rico. Mais on ne le saura jamais.

      Les commentaires précédents ont bien résumé la situation des cubains. Pour les derniers crédules, vous pensez vraiment qu’un pays où le revenu mensuel est de 20 USD (8 USD pour certains retraités) peut se targuer d’être développé. Je vais de temps en temps à Cuba et la réalité c’est :

      – une capitale en ruine faute d’infrastructure avec des immeubles dans un état lamentable faute d’entretien (pas de propriété privée pas de travaux)
      – de la propagande à tous les coins de rue
      – une prostitution généralisée à la Havane et Varadero. Étant donné le salaire, les gens se vendent pour tout
      – une agriculture misérable (sans tracteurs ou outils modernes mais avec des chevaux rachitiques)
      – une population qui vit au jour le jour dans la crainte pour certains
      – une médecine souvent sans médicament (même générique), des hôpitaux de campagne délabrés où les médecins n’ont même pas de stéthoscope ou de lampe de poche pour vous examiner.
      – les gens sont très sympathiques mais les arnaques sont nombreuses et on se fait régulièrement harcelé dans la rue.

      • Je constate que pour vous le Libéralisme c’es dire n’importe quoi et même le droit de comparer des graphiques qui ne veulent rien dire!
        Et surtout éviter de répondre avec bons sens et raison afin d’engager un dialogue. Vous ne savez qu’essayer d’imposer votre vision des choses, bêtement et sans aucun respect pour l’avis de ceux qui ne pensent pas comme vous! Vous me faites penser à une mauvaise plaisanterie que faisaient certains touristes au Maroc. « le Maroc c’est un pays sympas, dommage qu’il y ait autant d’arabes! »

        Pour dialoguer échanger, il faut être au moins deux et respecter les idées différentes. Vous vous critiquer les manières autoritaires de Fidel Castro, le manque de liberté de penser etc … et vous pratiquez intellectuellement de la m^me manière.

        Je pensais que Contre points avait des lecteurs et des rédacteurs plus ouverts au monde et aux idées!

        Je constate que ce n’est pas le cas.

        Je me tais et vais aller vers d’autres revues plus intéressantes et surtout moins sectaires.

        J’espère que je ne serai pas censuré comme je le serai sûrement à cuba en n’épousant pas la « ligne ».

        • hein? des graphiques qui ne veulent rien dire?
          votre point c’était cuba n’est pas la paradis mais ça aurait pu être pire…si j’ai bien compris…et vous avez raison d’ailleurs.

          je vous cite…pour dialoguer il faut être deux…et vous commencez par dire que de comparer les gdp/capita ne veut rien dire ,, curieux…

        • Cher Marty,
          Oh oui je vous y accompagne bien volontiers. La bêtise de la pensée unique et le sectarisme n’appartient décidément pas qu’à la gauche.
          Notre société est bien mal en point vu les capacités cognitives de certains.

          • Attaque en dessous de la ceinture 🙁

          • Notre société est bien mal en point vu les capacités cognitives de certains.

            Défendre un système collectiviste dont tous les chiffres, témoignages, études, données indiquent qu’il est un des pires ayant jamais existé dans l’histoire c’est effectivement désolant.

        • Serge MARTY: Vous vous critiquer les manières autoritaires de Fidel Castro, le manque de liberté de penser etc … et vous pratiquez intellectuellement de la m^me manière.

          Quelle confusion dans votre esprit.
          Ils explose vos âneries en vous exposant la réalité de la vie des gens sous une dictature, mais il n’a employé aucun moyen de coercition, répression ou censure ni ne vous a dénié votre liberté d’aimer les dictatures de penser ou d’expression.

          Serge MARTY: Je me tais et vais aller vers d’autres revues plus intéressantes et surtout moins sectaires.

          Murs et miradors, meurtres tortures et fosse communes, si vous aimez ça, il y a des tonnes de forums ou on regrette aussi les dictatures paradis communistes.

    • « Cuba était dans la même situation se Sous Développement » Cuba était pas trop mal loti par rapport au reste de l’Amérique latine. C’était l’un des pays les plus riches d’Amérique latine. Aujourd’hui l’un des plus pauvres. Les constructions, les voitures, l’infrastructure,…. datent de l’avant castro. Des années 50. Cuba castriste vit encore de l’héritage de l’avant révolution. Cuba était bien plus riche qu’haiti dans les années 50.

      Vous voulez juste justifié le régime Castriste car de gauche. Arrêtez avec cet argument que la réalité est complexe que les choses ne sont pas binaires. Cet logique marche juste quand c’est une dictature de gauche. Je vois mal quelqu’un avoir la même logique pour le nazisme. Selon votre logique, on devrait arrêter les jugements hâtifs contre les nazis. Ils ont fait des tas de choses biens. Tant pis pour les 6 millions de juifs.
      C’est juste ignoble. Le pire c’est que les soi disant bienfaits que vous citez sont surtout imaginaires. Voir mes commentaires plus haut.

  • Le seul crime qu’on aurait pu pardonner à Castro eut été son suicide. Dommage pour lui, il a loupé le coche. Mais son frère peut encore le racheter : Raúl, tu dois savoir ce qu’il te reste à faire.

  • La pauvreté mondiale ces vingt dernières années a été divisée par deux grâce à la mondialisation. C’est surtout dans les pays servant d’usines du monde que la pauvreté a été le plus réduite. C’est même assez spectaculaire. Les usines occidentales dans les pays pauvres permettent à ces pays de se développer. Il suffit de voir l’exemple de la Chine. Il faut lire les travaux de Krugman sur la mondialisation. Il montre les bienfaits de la mondialisation. Krugman a reçu le prix Nobel pour cela. On peut difficilement l’accuser d’être libéral. C’est l’économiste préféré des gauchistes.

    Le libre échange profite aux consommateurs. Cela permet aux consommateurs d’acheter des produits à des prix plus bas et donc d’avoir plus de pouvoirs d’achat.
    Le problème des gens qui veulent le protectionnisme s’est qu’ils disent vouloir le protectionnisme pour protéger les producteurs nationaux contre les producteurs étrangers ce qui est faux le protectionnisme ne se fait pas au détriment des producteurs étrangers mais bien au détriment des consommateurs qui payent le prix du protectionnisme. le libre échange est toujours bénéfique en volume total mais il se fait toujours au détriment d’une catégorie de personnes soit les consommateurs (exportations) soit les producteurs (importations). en général, c’est plutôt au détriment des producteurs. c’est l’un des gros problème en france: quand il y a le libre échange, pour que cela profite à tout le monde, il faut restructurer l’économie ce qui demande bien sur une période transitoire où une catégorie de personne est perdante mais en France, on est incapable de restructurer l’économie voilà pourquoi les francais détestent tant la mondialisation. le marché du travail est beaucoup trop rigide en France ce qui fait qu’un ouvrier qui perd son boulot parce qu’un secteur d’activité (par exemple sidérurgie) n’est plus assez compétitif sur le marché mondiale restera au chomage sans avoir de chance de retrouver en un emploi là où dans un pays comme la suisse qui a un marché de l’emploi flexible, l’ouvrier aurait assez facilement retrouvé un emploi. aujourd’hui, beaucoup de gens inversent la logique du commerce international. ils croient qu’il faut exporter un maximum et importer un minimum alors que le but du commerce international est justement d’importer. bien sûr, il faut payer les importations et pour les payer, il faut exporter. si un pays ne fait qu’importer (exemple la grèce) et n’exporte rien, il n’a d’autre choix que de s’endetter.

    Le problème de la mondialisation s’est que ses bienfaits sont invisibles. Les gens ne se rendent pas compte qu’ils achètent des produits moins cher grâce à la mondialisation. Par contre, ils voient les delocalisations. Les effets négatifs ( delocalisations) sont très visibles, là où les effets positifs sont invisibles. Sur les delocalisations, il faut lire ce commentaire extrêmement intéressant sur le sule problème des gens qui veulent le protectionnisme s’est qu’ils disent vouloir le protectionnisme pour protéger les producteurs nationaux contre les producteurs étrangers ce qui est faux le protectionnisme ne se fait pas au détriment des producteurs étrangers mais bien au détriment des consommateurs qui payent le prix du protectionnisme. le libre échange est toujours bénéfique en volume total mais il se fait toujours au détriment d’une catégorie de personnes soit les consommateurs (exportations) soit les producteurs (importations). en général, c’est plutôt au détriment des producteurs. c’est l’un des gros problème en france: quand il y a le libre échange, pour que cela profite à tout le monde, il faut restructurer l’économie ce qui demande bien sur une période transitoire où une catégorie de personne est perdante mais en France, on est incapable de restructurer l’économie voilà pourquoi les francais détestent tant la mondialisation. le marché du travail est beaucoup trop rigide en France ce qui fait qu’un ouvrier qui perd son boulot parce qu’un secteur d’activité (par exemple sidérurgie) n’est plus assez compétitif sur le marché mondiale restera au chomage sans avoir de chance de retrouver en un emploi là où dans un pays comme la suisse qui a un marché de l’emploi flexible, l’ouvrier aurait assez facilement retrouvé un emploi. aujourd’hui, beaucoup de gens inversent la logique du commerce international. ils croient qu’il faut exporter un maximum et importer un minimum alors que le but du commerce international est justement d’importer. bien sûr, il faut payer les importations et pour les payer, il faut exporter. si un pays ne fait qu’importer (exemple la grèce) et n’exporte rien, il n’a d’autre choix que de s’endetter.
    Le problème de la mondialisation s’est que ses bienfaits sont invisibles. Les gens ne se rendent pas compte qu’ils achètent des produits moins cher grâce à la mondialisation. Par contre, ils voient les delocalisations. Les effets négatifs du libre échange (delocalisations) sont très visibles tandis que les effets bénéfiques sont invisibles. Je vous conseille de lire ce commentaire extrêmement intéressant sur les delocalisations: https://www.contrepoints.org/2016/08/10/184867-francais-nayez-pas-peur-de-la-mondialisation#comment-946488
    C’est l’un des meilleurs commentaires que j’ai jamais lu sur le sujet. Il montre que le chômage massif en France n’est pas causé par les delocalisations. Les delocalisations représentent peu de destructions d’emploi en France.

    Plus de 90% des économistes sont favorables au libre échange. L’économie n’est pas une science exacte sur presque tous les sujets les économistes ont des désaccords entre eux mais il existe quelques vérités en économie. Les bienfaits du libre échange en sont une. Il y a un consensus parmi les économistes qu’ils soient de droite ou de gauche pour dire que le libre échange est une bonne chose. Seuls les économistes idéologues d’extrême gauche le nient.

    • Ce commentaire est une réponse à simplet demidoux pour son commentaire sur la mondialisation. Désolé pour le bugg. Ce commentaire s’est mis au mauvais endroit.

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Par Juan Diego Rodríguez et Olea Gallardo. Un article de 14ymedio

 

Il y a quelques années, à l'occasion d'une de ces divertissantes conférences TED qui se répandent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, Barry Schwartz a popularisé l'expression "le paradoxe du choix" qui peut se résumer ainsi : choisir entre trop d'options produit de la paralysie et de l'insatisfaction, ce qui peut provoquer une sorte de stress très négatif dans les sociétés industrielles modernes.

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Fidel Castro
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L’époque soviétique est le couteau suisse de Vladimir Poutine. D’un coté, elle lui permet d’idolâtrer l’impérialisme russe à travers la victoire sur le nazisme ; de l’autre, l’idéologie communiste lui sert de repoussoir : il se présente comme l’homme qui ne la laissera jamais reprendre le pouvoir au Kremlin. Enfin, elle lui lègue en sous-main toutes sortes de techniques de gouvernement, de manipulation, de corruption, dont il a besoin pour structurer sa tyrannie. Si bien que selon les moments il utilise le passé soviétique soit comme un totem... Poursuivre la lecture

Nous pensons souvent que le consensus est gage de certitude. On évoque le consensus des experts sur tel ou tel sujet pour avancer avec confiance dans une direction donnée. C’est oublier les leçons de l’histoire qui a régulièrement démenti, parfois brutalement, cette croyance un peu naïve. Un bon exemple est celui de la crise des missiles de Cuba. C’était il y a soixante ans, mais les mêmes mécanismes jouent encore aujourd’hui.

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