L’élection de Trump est-elle vraiment une catastrophe ?

Une petite mise en perspective permet de se rendre compte que la victoire de Donald Trump n’est pas forcément aussi catastrophique qu’on le dit.

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Donald Trump By: Marc Nozell - CC BY 2.0

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L’élection de Trump est-elle vraiment une catastrophe ?

Publié le 13 novembre 2016
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Par Kamel Lama.

Trump
Donald Trump By: Marc NozellCC BY 2.0

Trump affole beaucoup ces jours-ci, il n’affole cependant plus les marchés financiers qui ont peut-être plus de mémoire qu’on le prétend généralement.

Donald Trump, le pire de tous les présidents ?

En effet, est-ce que Trump sera pire que le président Nixon (poursuite de la guerre du Vietnam et Watergate) ? Que Reagan (acteur médiocre et idéologue dur mais qui, au final, a laissé le souvenir d’un bon président alors qu’il déclencha en France les mêmes peurs qu’aujourd’hui lors de son élection) ? Que Bush fils (personnalité faible, diplômé de Harvard parce que papa payait très cher, sous la coupe du complet militaro-industriel américain) ? Ou même Jackson (déportation des peuples autochtones) ?

Les États-Unis nous ont habitué à l’émergence de candidats que personne n’attendait. C’est aussi le pays où un Clinton ou un Obama, politiciens obscurs avant leurs primaires respectives, peuvent arriver au pouvoir. Donc des surprises, impossibles en France, mais pas vraiment une nouveauté en soi.

Que va pouvoir faire Trump ?

Tout d’abord, remarquons qu’il ne doit pas le savoir lui-même tant il a dit tout et son contraire ! Mais il est important de se rappeler que le Président américain n’est pas le Président français : là-bas, la stricte séparation des pouvoirs n’est pas qu’un principe, le Congrès joue son rôle. Le fait qu’il soit contrôlé par les Républicains ne change rien : nombre d’entre eux n’ont pas soutenu Trump, il va donc avoir fort à faire, d’autant plus qu’une partie de son programme économique est d’inspiration keynésienne, comme les grands travaux par exemple.

S’agissant de la politique étrangère : considérons, par exemple, le fait que Trump a annoncé son intention de réduire le rôle des USA dans l’OTAN (et il est possible qu’il dise le contraire lors de son premier voyage en Europe !). En fait, cela peut être une bonne nouvelle du point de vue de l’Union Européenne. En effet, cette dernière est à un tournant en matière de défense. Avec le retrait du Royaume-Uni, c’est la perspective d’une défense européenne qui se profile, et qui sera encouragée par l’attitude américaine si les Américains exigent une participation plus importante au budget de l’OTAN.

Gageons que si Trump avait été élu il y a quelques semaines, le gouvernement polonais aurait regardé à deux fois avant d’opter pour des hélicos américains contre ceux d’Airbus. Les pays d’Europe centrale, qui jouaient un double jeu entre USA et UE vont peut-être se rapprocher encore plus de l’Union Européenne, ce qui renforcerait la cohésion de cette dernière.

Une personnalité typique des hommes de pouvoir

Enfin, s’agissant de la personnalité de Trump, il est tout simplement représentatif des hommes de pouvoir. Lorsqu’il peut coucher avec une femme, à cause de son argent ou de l’attraction qu’exerce son pouvoir, eh bien il le fait ! Même feu Michel Rocard disait : « c’est facile quand on a la notoriété et c’est difficile de résister ».

On peut être choqué par le fait que 53% des femmes blanches américaines qui ont voté, ont voté pour Trump, ce « mâle alpha » misogyne. Mais c’est ainsi, et ce n’est pas si surprenant. Trump va cependant découvrir que le Président des USA est autrement plus surveillé et contraint que le chef d’entreprise lambda. Il est fort probable qu’il se calme au cours des 4 à 8 années à venir…

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  • Si les marchés financiers avaient de la mémoire, ils se souviendraient de la grande crise précédente, crise aggravée et prolongée de plusieurs années par des mesures protectionnistes et de relance par la dépense publique et qui culmina par la 2ème guerre mondiale. Ils se souviendraient aussi que les dictateurs en graine, parvenus au pouvoir par les urnes, font toujours ce qu’ils avaient annoncé une fois élus. Je ne suis pas sûr que les marchés financiers possèdent de bonnes références économiques, eux qui se réjouissent lorsque les banques centrales manipulent les taux d’intérêt et la masse monétaire, eux qui se désolent lorsque les Etats coupent le robinet de la dette et de la dépense publique. Un ensemble d’individus abreuvés aux mêmes écoles, qui leur servent les mêmes théories économiques fallacieuses et qui, se parant de la dénomination de marché, se trompent en permanence et dégradent le tissu économique. C’est peut-être cela, la cause de la volatilité et non le fait que les entreprises soient réellement versatiles. Bref, les marchés financiers approuvent dans le fond le protectionnisme et les grands travaux, qu’a promis Trump. Ils n’ont de marché que le nom et leurs décisions sont biaisées en permanence par leur esprit moutonnier. Ils forcent ainsi les cours qui ne suivent qu’un temps, car la réalité du caractère antiéconomique des politiques publiques (états et banques centrales) finit par prévaloir. Ils recommencent et au lieu de réfléchir à leur propre folie, ils annoncent que c’est la réalité qui est devenu folle.

    • Trump est élu sans le soutien des lobbys, en théorie, Il a fait une campagne très habile. D’un côté des propositions très  » populiste  » pour focaliser Sur lui les médias traditionnels et ça a marché à merveille. Dans le même temp il laissait s’installer une campagne d’information Sur le net concernant les turpitudes de Clinton. Il a capté les électeurs qui ne votaient plus d’un côté et à dégoûté Les autres de se déplacer de l’autre…
      Résultat, Un taux de participation qui n’est pas si élevé que ça mais une victoire à la clef.
      Maintanant il va doucement changer ces positions, par petites touches, Pour ne pas brusquer ces électeurs et c’est temps mieux. Son programme de protectionnisme n’était pas sérieux il le savait. Lors de son premier discours, Il a surpris beaucoup de commentateurs. Moi ce que j’ai vu c’est un homme ému, Qui se disait, maintenant je ne peux plus faire marche arrière.
      Avec la propagande médiatique que nous avons connu, beaucoup de gens n’ont pas pris conscience qu’ils venaient de vivre une élection historique..Son principal défi va être de faire face à la plus grosse bulle financière jamais connu.
      Le jour où elle va éclater, croyez Moi elle ne va pas faire « pop » Ce jour là il sera le mieux placer pour dénoncer sans détour les responsables et ainsi éviter une escalade fatale des tentions entre gouvernements. Avec Clinton, cette marionnette cinglée, Nous aurions eu droit à la mallette et les codes dans ces mains…. Flipan !!! Sinon il y aurai beaucoup à dire, mais en résumé, C’est une chance pour l’Europe car nous allons pouvoir enfin travailler à construire une Europe forte et uni sans l’influence néfaste des américains jusque là.
      Nous allons pouvoir nous tourner vers la Russie et enfin avoir de vrais échanges commerciaux profitable à tous.
      Pour finir, Trump est un homme d’affaires, Si il doit détruire des milliers d’emplois dans l’armement pour en créer 100 fois plus à côté il le fera et c’est temps mieux. Il a commencé à s’entourer de gens très bien de mon point de vu
      Comme le Libanais Pharès pour sa politique étrangère par exemple. Non avant de l’envoyer sur le bûcher laissons lui le temps de nous montrer ces véritables intentions.☺

    • Pourquoi toujours personnaliser « les marchés », « les citoyens du Pays Profond », « les neo-capitalistes », « les patrons », les « arabes », les « sceptiques » ?

      C’est en général une tentative de nier des réalités en englobant de force les gens dans des catégories et en leur attribuant des buts. Il y a bien des problèmes réels dans tout ce que vous citez, mais personnifier des tendances, des dysfonctionnements ou jusqu’à des parties de chacun de nous ne mène nulle-part.

  • c’est une excellent président car il été élu conformément à la constitution et la loi…

    pour le reste catastrophe pour qui, bon président pour qui ou quoi…???
    On tombe aisément dans le piège de l’existence d’une grandeur monodimensionnelle qui permet de situer un président sur une échelle de qualité.

    Notez qu’on ne sait pas trop si la politique qu’aurait menée clinton aurait été bonne ou non..mais elle aurait plus prévisible, ce qui peut constituer un avantage pour les uns mais un désavantage pour d’autres…

    Pouvons nous dire sans contredit que la politique d’obama a été bonne pour les usa?? d’autant plus que on ne peut pas la comparer dans l’absolu mais imaginer celle qu’aurait mené kerry ou d’autre.. d’une certaine façon on peut dire que c’est le vote m^me qui sanctionne la politique!!!
    Horreur absolue imaginons que des savants éclairés puissent déterminer avec certitude si telle politique est bonne ou non…plus besoin d’élections, plus même besoin de président…

    on ne sait pas grand chose quoi…

    A la rigueur , trump est plus susceptible que clinton d’operer des changements radicaux donc trump est plus susceptible de changer significativement la vie de certaines personnes c’est tout ce que l’on peut dire…

    On peut réfléchir aussi sur l’argument de compétence avancé par clinton de pair avec un argument de continuité de la politique d’obama….on attend d’une personne compétente qu’ele puisse décider de ruptures à faire dans la continuité! Paradoxe??? Ou bien la compétence est ce qui permet de décider de l’indécidable qualité d’un politique menée…

    ça a toujours plu le changement dans la continuité ..comprenne qui peut.

    • La menace d’affrontement entre l’Otan et l’armée russe s’éloigne.
      Elle était alimentée par les gesticulations d’Obama provoquant Poutine en stationnant des troupes dans les pays baltes et aux frontieres de la Pologne et de la Roumanie.
      C’est aussi un espoir pour la fin plus rapide de la guerre en Syrie
      La promesse de suppression des sanctions économiques en direction de la Russie est aussi un bon signal
      Cela peut être aussi une bonne nouvelle pour l’Europe
      La piteuse politique étrangère française va sans doute apparaître à la lumière de ces changements

  • Nous venons de vivre une élection historique, mais devant des médias abasourdis par un résultat qu’ils n’avaient pas envisagés nous ne voyons pas l’essentiel. Beaucoup ont été surpris par le premier discours de Trump. Moi se que j’ai vu c’est un homme ému qui devait se dire, maintanant je ne peux plus faire marche arrière. Je n’ai jamais cru en son discours dit  » populiste  »
    Il ne l’a tenu que pour focaliser les médias traditionnels dessus et dans le même temps il dévoilait des vérités que les gens allaient chercher sur Internet. Il a remporté l’élection sans le soutient des lobbys traditionnels qui jusque là décidaient du président qu’ils souhaitaient avoir en fonction de leurs intérêts. Maintenant il va calmer le jeu avec les russes et chercher le meilleur compromis possible afin d’avoir des échanges commerciaux équitables. Si il doit détruire des milliers d’emplois dans l’armement pour en créer des centaines de milliers à côté il n’hésitera pas et temps mieux !! Maintenant son vrai défi va être de faire face à la plus grosse bulle financière de tout les temps. Ce jour là il sera le mieux à même de calmer l’escalade des tentions entre gouvernements en dénonçant Les coupables ouvertement car il ne leur devra rien….

  • Si à MARRAKECH Trump arrivait à faire triompher l’écologie scientifique sur l’écologie politique irrationnelle du GIEC et de l’ONU, il deviendrait ipso facto un héros mondial ! Si l’on considère l’énormité du cout de la campagne de Hillary contre Trump, il est probable qu’elle le considérait comme un adversaire très sérieux et qu’elle a jugé plus prudent de pousser les média et l’opinion contre lui…Jusqu’ici là il est très prématuré de penser que les américains ont fait le mauvais choix…. La médiocrité connue de son orgueilleuse concurrente étant probablement suffisante pour emporter leur choix…

  • Un catastrophe pour l’économie je ne sais pas, mais pour la science c’est bien possible !
    Trump est un climatosceptique son vice président un Créationniste !

    Selon Radio canada du 11/11 : « Nature et Science publient tour à tour un article exprimant leur désarroi face à l’élection de Donald Trump. « Trump sera le premier président antiscience que nous ayons jamais eu », déclare à Nature le directeur des affaires publiques de la Société américaine de physique Michael Lubell. « Les conséquences seront très très graves ».

    Le problème a été parfaitement décrit par Jean Rostand dans « Inquiétudes d’un biologiste », 1967 :
    « Ce qui est grave, ce n’est pas que tant de gens croient à l’astrologie, c’est qu’ils jugent de choses sérieuses avec des têtes qui croient à l’astrologie. »

    • je ne suis vraiment pas convaincu que nous soyons responsable du réchauffement climatique.
      Notre brave planète en a connu bien d’autres avant d’être plus de 7 Millard á la peupler. Par contre je suis très inquiet de savoir qu’en moins de huit mois, l’humanité a consommé la totalité du budget écologique annuel de la Terre. Voilà pour moi la vrai réflection à avoir. Les pays émergent demandent eux aussi à pouvoir bénéficier du confort dont nous ne prenons même plus la peine de prendre conscience. Perso j’estime qu’ils ont bien mérité d’y avoir accès. Seulement comment faire !??
      Alors pour moi la solution est simple, Il faut investir massivement dans la recherche et le développement. Arrêter de nous bassiner avec son petit panier à la main de produits bio quand on a les moyens de se le payer. Donner des lessons de moral a la terre entière quand on roule au biocarburant ou qu’on met ces courses dans un sac à base de biovegetal me donne envie d’hurler quand je pense à tous ces gens qui crève encore de faim dans l’indifférence. Alors on laisse la recherche sur le nucléaire , Les OGM et tout et tout et on se dit que la solution est de se côté là …

      • « Notre brave planète en a connu bien d’autres avant d’être plus de 7 Millard á la peupler »
        LE problème est là. Nulle part ailleurs. 7 milliards d’humains, c’est ingérable et conduit l’être humain à détruire la planète, l’environnement, le monde animal, de fait. Et conduira à des guerres terribles : l’être humain pouvant être vu comme un véritable parasite bouffant les ressources de notre monde de manière excessivement invasive.
        La faute aux religions, au objectifs de PIB et de croissance, et en France aux politiques familiales aberrantes

    • Boisneau ,

      Je suis climatosceptique ( mais pas créationniste ni intelligent design —) si je vous suis bien , je suis donc contre la science …un antiscience…( sachant que science sans conscience n’est que ruine de l’âme…comme disait Victor Victor (( bon , j’arrête là!!!))…
      Bred , tt ce qui est excessif est insignifiant…

    • Tout à fait d’accord avec vous. Trump a mis en question quatre choses parfaitement claires pour la communauté scientifiques. Plus de détails ici https://skeptoid.com/blog/author/briandunning/
      Je ne connaissais pas la phrase de Rostand qui, pour drôle qu’elle soit, ne correspond pas forcément à la réalité ; on peut souscrire à des croyances en dépit des preuves et être par ailleurs très intelligent. Notre intelligence ne nous permet pas nécessairement de savoir changer d’avis, préférant parfois nous aider à développer mille stratagèmes et autres sophismes pour éviter de devoir changer d’avis.

    • Un catastrophe pour l’économie je ne sais pas, mais pour la science c’est bien possible !

      Concernant le réchauffement climatique anthropique, il y a bien un problème scientifique.

      La « Transient Climate Response », une donnée cruciale de la théorie a été divisée par deux dans les rapports du GIEC en 7 ans. Pourtant ceux qui tempéraient cette donnée à l’époque étaient qualifiés de « climatosceptiques ».

      Selon la nouvelle TCR, nous somme très, très loin de risquer ce que les médias nous ont vendu et si on regarde les données de l’accord COP21, nous somme supposés claquer plusieurs fois le PIB de l’Europe entière pour une « limitation » de quelques centièmes de degrés. (en admettant que la théorie soit juste et que la TCR ne soit pas ENCORE révisée à la baisse).

      La catastrophe pour la science serait que le peuple s’aperçoive dans quelques années que « la science » a été détournée, falsifiée par le politique.

      « le réchauffement climatique est la fraude pseudo-scientifique la plus grande et la plus réussie jamais vue de toute ma carrière de physicien » – Harold Lewis, ancien directeur du département de physique à l’Université de Californie, Santa Barbara.

      Reid Bryson, professeur émérite de météorologie à l’université du Wisconsin, Ph.D. en météorologie, un des pères fondateurs de la climatologie moderne : « les variations climatiques ont toujours existé et que le réchauffement climatique depuis le XIXe siècle est dû à la sortie du Petit Âge Glaciaire. »

      Diane Douglas, paléoclimatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.

      Hans Jelbring, climatologie suédois, de l’Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l’Université de Stockholm. Selon Dr Jelbring, « la nature dysfonctionnelle des sciences du climat n’est pas autre chose qu’un scandale. La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l’a été par la communauté des sciences du climat. L’establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC ».

      Howard Hayden, professeur émérite de physique à l’Université du Connecticut. « les activistes du réchauffement climatique, comme des fourmis qui considèrent que le monde est fait de rochers de 1 mm de diamètre, regardent les 3 derniers millionièmes de 1% de l’histoire de la Terre et font des conclusions extravagantes sur le climat et en particulier sur leur compréhension du climat ».

      Richard Courtney, relecteur expert du GIEC, consultant en science du climat et de l’atmosphère, admet qu’aucune preuve convaincante d’un réchauffement climatique causé par l’homme n’a été découverte.

      Horst Malberg, professeur en météorologie et climatologie, ancien directeur de l’Institut de Météorologie de l’Université de Berlin. Il a été co-signataire d’une lettre ouverte de plus de 100 scientifiques allemands à la Chancelière allemande en juillet 2009 qui dénonce la croyance du réchauffement anthropique comme une pseudo-science.

      Patrick J. Michaels, climatologue américain, estime que le réchauffement se traduira par un modeste accroissement de trois quarts de degré sur les 50 prochaines années. Il estime qu’il n’y a aucune incitation pour un scientifique à sortir du catastrophisme actuel : « si vous faites ça, vous risquez d’être mis au pilori par vos collègues. Si le réchauffement n’est pas une menace, à quoi servent tous les fonds qui y sont consacrés ?

      Fred Singer, physicien et climatologue américano-autrichien, professeur émérite à l’Université de Virginie. « les preuves d’un réchauffement planétaire dû à l’activité humaine reposent sur du sable ».

      Augusto Mangini, paléoclimatologue et physicien à l’université de Heidelberg : sur la base de l’étude des climats anciens, il montre que les variations actuelles n’ont rien d’anormal : « Le GIEC estime que le CO2 a une influence déterminante sur les températures et que les variations naturelles sont négligeables. Or mes travaux montrent que le climat a toujours été soumis à des variations considérables, parfois lentes, parfois brutales. » Il accuse par ailleurs le GIEC de volontairement occulter ces variations passées pour faire naître la peur, ainsi que de nier le rôle du soleil, premier contributeur aux variations climatiques.

    • Non. Juste non. Trump ne nie pas le RC, il le considère comme anecdotique par rapport à l’enjeu économique. Il considère aussi les solutions des écologistes politiques comme dangereuses et économiquement non viables. Sérieusement, est-ce un problème ?

  • Bonjour
    Nous sommes très habiles pour nous voiler la face…
    Le terroriste de Nice avec un peu plus de temps serait passé pour un simplement déséquilibré si une revendication de l’EI n’était pas venue au bout de quelques jours
    Le Brexit était impossible et pourtant…
    Objectivement Trump avait beaucoup de probabilités d’être élu mais personne ne voulait le croire
    Maintenant qu’il est élu tout le monde se voile la face en le dépeignant comme finalement un candidat normal.
    Mais il faut arrêter .
    Nous sommes à un tournant énorme.
    Avec le Brexit et Trump les gens vont se rendre compte que n’importe qui peut diriger un état, n’importe comment, sans que ce soit pire qu’avant…
    Pourquoi ? Par ce que c’était déjà le cas… mais avec une belle devanture.
    C’est désormais la porte ouverte à tout.
    Tout le monde pourra prétendre à n’importe quelle responsabilité et aura des chances d’y parvenir.
    C’est le renforcement des idées simplistes à courte vue
    Et ce n’est pas bon…
    Trump fera ce qu’il a dit qu’il ferait dans le fond : porter des actions contre les immigrés, et replier l’Amérique st elle même .
    Ne nous voilons pas la face

  • L’éléction de Trum est d’abord une catastrophe pour les journalistes qui se veulent faiseurs d’opignon. Depuis 1945, dans toutes les démocraties, la statégie éléctorale des politiques est de s’attirer les bonnes grâces des journalistes. Trump est le premier a avoir été élu en prenant le contre pied des faiseurs d’opignon, qui tout a coup réalisent qu’ils viennent de perdre leur pouvoir. C’est en cela que cette éléction est historique.

    • Exact et c’est pour ça que la classe jacassante (journalistes, politiciens professionnels et universitaires) veulent désespérément qu’il se plante et même élu tentent de le faire « deselire » comme ils veulent faire annuler et planter le brexit. Si ces deux évènements se confirment sans tourner à la catastrophe intégrale, le pouvoir (déjà bien écorné par internet -c’est pour ça qu’ils vous disent de vous en méfier, de ne pas recourir à Wikipedia etc.) de cette classe jacassante ne sera plus qu’un fantôme tremblant.

  • Petit détail, George W. Bush est diplôme de Yale et a fait après un MBA à Harvard. Il est le seul président américain à avoir fait ce genre d’études et il a obtenu un GRE largement au dessus de la moyenne… Et comme vous devriez le savoir après des études en management, même si vous avez plein d’argent et un riche papa, vous n’entrez ni à Yale ni à Harvard sans avoir des performances académiques (dont des tests anonymes) de tout premier plan. Et si vous êtes pauvre et que vous avez ces performances, vous y entrez quand même sans problème, il y a des bourses en pagaille pour ça, qui commencent toutes par un « fee waiver ». L’argument du « c’est cher donc c’est une sélection par l’argent » est totalement bidon. George W. est et était un type brillant, habitué à écouter des analyses d’autres types brillants. C’est d’ailleurs le problème et ce qui l’a conduit à commencer quelques guerres (inutiles et néfastes comme pratiquement toutes les guerres).

    Néanmoins, puisqu’on parle de gens issus de Harvard et ayant provoqué et conduit des guerres, Barack Obama a fait pire encore… A été élu jeune et sans aucune expérience significative de gouvernance. Étrange, il n’est pas dans la liste des « mauvais présidents », serait-ce pour sa couleur de peau ?

    • Trump non plus n’est pas un imbécile inculte.

      Il est diplômé en économie de l’université de Pennsylvanie qui est une des plus anciennes universités américaines (1740) membre de la Ivy League qui regroupe les universités américaines anciennes et performantes

      Je le définirais comme un « indépendant reaganien ».

      C’est d’abord un entrepreneur prospère, un multimilliardaire, fervent supporter de Reagan qui a commencé à s’intéresser à la politique 1987 en adhèrant au parti républicain. Auparavant, en tant que new-yorkais de souche (il est né dans le Queens, quartier (borough) à la fois populaire et bourgeois, il était plutôt démocrate par tradition.

      En désaccord avec George H. W. Bush, il quitte les républicains en 1999 et soutient son ami Ross Perot, ancien officier de marine et fondateur de Electronic Data Systems (EDS) qui obtient comme indépendant plus de 19 millions de voix (18, 9 % des voix) contre 44 millions à Clinton et 39 millions à Bush. Ce parti des indépendants n’était pas un petit parti.
      Toujours critique envers Bush père et fils, il rejoint alors le parti démocrate, finance même Hilary Clinton contre Obama en 2008.
      Après l’élection d’Obama, il retourne alors chez les républicains.

      Quand on regarde son parcours, ce n’est pas un homme politique mais il s’est intéressé à la politique en finançant tel ou tel parti. Les milliardaires sont très sollicités.
      Deux hommes d’envergure ont compté pour lui, ce sont Reagan d’abord quand il était jeune puis Perot – voyez la bio du candidat sur google –
      Je pense donc que pour comprendre son programme, il faut voir ceux cités plus haut qui l’ont inspiré et qu’il a soutenu.
      En se rappelant qu’il était très proche du milieu politique mais sans en faire partie, il soutenait et finançait ceux qu’il appréciait.

      Ce n’est que cette année qu’il a franchi le pas et s’est lancé dans la politique, certainement parce qu’il ne trouvait personne de valeur à soutenir et peut-être parce que cela le démangeait depuis un moment : il a 70 ans, il a peut-être envie de décrocher de ses affaires en les confiant à ses enfants et partir en beauté en essayant de faire le bien de l’Amérique pendant les années encore actives qui lui restent.

      Mais je le redis, ses modèles sont certainement Reagan et Perot qui l’ont marqué.
      Pour le reste, il ne faut jamais oublier de DATER.

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