Le MEDEF veut du libéralisme ? Voici du libéralisme ![Replay]

Où tailler pour faire des économies budgétaires ? Esquisse d’une solution qui ne plaira pas au MEDEF…

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Cigare (Crédits : Brian Auer, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

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Le MEDEF veut du libéralisme ? Voici du libéralisme ![Replay]

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 août 2016
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Par Emmanuel Bourgerie.

cigare credits brian auer (licence creative commons)

En ces temps de restrictions budgétaires, François Hollande n’a toujours pas documenté les 50 milliards d’économies promis à Bruxelles. Pour rappel, il s’agit de trouver 50 milliards sur 3 ans, soit 17 milliards par an, alors que la dépense publique s’élève à plus de 1200 milliards. Pour vous donner un ordre de grandeur, l’horrible austérité imposée par le dogme allemand représenterait pour un smicard 14 euros d’économies par mois. IMPOSSIBLE vous dit-on.

Difficile de tailler dans la dépense publique, puisque chaque euro dépensé ne part pas dans la nature mais atterrit dans la poche de quelqu’un. On pense bien évidemment aux salaires des fonctionnaires, mais il serait extrêmement réducteur d’imaginer que la dépense publique s’y limite. Chaque euro de subvention est de la dépense publique, chaque euro donné aux collectivités locales est de la dépense publique, chaque euro d’aide sociale est de la dépense publique et chaque commande d’avion militaire est de la dépense publique.

La dépense publique est omniprésente et est devenue indispensable pour un grand nombre de personnes et d’entreprises. C’est pour cela que la réduire ne peut être fait que dans un contexte de croissance, afin que celles et ceux qui ne reçoivent plus d’aides puissent avoir une autre source de revenus. Le problème auquel nous faisons face aujourd’hui est que l’on tente de réduire les déficits dans un contexte de croissance nulle. Autrement dit, réduire la dépense causera des pertes d’emploi et des pertes de revenus qui ne pourront pas être compensées par de nouveaux emplois qui proviendraient de la croissance économique.

Pourtant, si Hollande veut trouver 50 milliards sans mettre le pays à feu et à sang, il y aurait une solution : supprimer l’impôt sur les sociétés ET diviser par deux les aides aux entreprises (il y en a 110 aux dernières nouvelles, avant mise en œuvre du CICE). En gros, tailler dans la sécu des patrons.

L’impôt sur les sociétés est probablement le plus injuste qui existe. Il frappe les petites entreprises bien plus que les multinationales qui peuvent avec une aisance époustouflante le payer dans d’autres pays, il pénalise l’investissement au point de devoir créer le Crédit d’Impôts Recherche, et pour chaque euro prélevé aux entreprises il y en a 2 qui leur sont redonnées sous forme d’aides. Prenez dans la poche gauche de l’un pour mettre dans la poche droite de l’autre, au moins vous donnez l’impression de faire quelque chose d’utile.

Ce n’est certes pas la gauche qui ira pleurer une telle cure d’austérité. Et pour cause, c’est le patronat qui devra en assumer les conséquences : le même patronat qui demande sans relâche sa petite aide pour lutter contre la vilaine concurrence ultralibérale mondialiste. Le MEDEF veut du libéralisme et la fin de l’assistanat ? Grand-bien lui en face, mettons-le en première ligne.

Un tel choc permettrait enfin à la France d’aller voir Bruxelles avec ses objectifs remplis. Tant que la France continuera de chouiner alors qu’elle n’a pas encore fait la moindre réforme de fond, les Allemands continueront de se moquer de nous. En voici donc une qui lui clouerait le bec et qui ferait grincer des dents côté anglo-saxon.

Et surtout, cette mesure serait un énorme tremplin de croissance. La France pourrait envoyer un message au monde entier : Elle est devenue un paradis fiscal. Finies les subventions, finie la bureaucratie inutile, finie la taxation à tout va, les investisseurs sont les bienvenus ici. Imaginez pouvoir afficher un taux de 0%.

Le modèle français est un modèle qui a été conçu avec des hypothèses de forte croissance. Mécaniquement, si vous faites remonter la croissance, vous comblez le déficit et vous obtenez les marges nécessaires pour entamer toute autre réforme.

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  • Sauf que 50 milliards de moins, ça fait 2.5 points de PIB en moins certains, malgré une éventuelle compensation possible de 1.2 la première année et peut-être plus ensuite, mais trop tard (?). Donc une récession de -2.5 à -1.3%, dont nos simplistres pensent qu’elle créerait 1 million de chômeurs…

    • Non ca ne réduirait pas le PIB si on supprimait les subventions puisque cela serait compensé par une baisse d’impôt équivalente.

      • Le PIB est composé en gros de 900 GE de chiffre d’affaires des entreprises et de 1100 GE de dépenses de l’état. Si vous supprimez 50 GE de prélèvements et 50 GE de subventions, votre PIB se compose de 900 GE + 1050 GE, + le surcroît d’activité que les entreprises vont éventuellement faire parce qu’elles auront affecté les 50 GE qu’elles auront gardés à des trucs plus rentables qu’elles n’auraient utilisé les 50 GE de subventions. Même dans le meilleur des cas, la croissance de leur chiffre d’affaires ne sera pas de 50 GE, les optimistes l’évaluent à la moitié, les pessimistes à presque rien. On passe de 2000 à 1950+x, une récession entre 1.2 et 2.5%.

        • attention, vous faites avoir par le mode de raisonnement monétaire keynésien, donc foireux. il faut regarder la production, pas sa valeur. Les 50 G€ de prélèvement sont bel et bien produits, le fait que l’Etat se les arroge ne change rien à ce fait, et si l’état cesse de se saisir de cette production, elle subsiste néanmoins tout pareil.
          Alors, certes, on passe de 2000 à 1950+x, EN VALEUR, mais c’est une DEFLATION, pas une récession. La production réelle, en volume, augmente de x, soit une croissance de x/2000 (maximum : 50/2000 soit 2,5%, ce qui n’est pas rien).

          • En fait, on passe de 900 à 900+x, il est en effet urgent de publier le chiffre du PIB hors public. Bon, qu’il soit passé de 1025 à 905 en 5 ans explique sans doute des réticences, mais il faut regarder les réalités en face, et avoir des indicateurs significatifs.

            • certes, mais on ne peut pas faire ça, se serait compter pour rien la production publique. Ce qui serait économiquement faux (le secteur public est très divers, certains secteurs sont productifs pendant que d’autres sont des gouffres), et politiquement invendable.

              Par contre, ce qui serait possible, c’est de calculer la valeur ajoutée publique, au lieu de considérer qu’elle est nulle par principe. C’est évidemment difficile pour le secteur militaire-justice, qui n’a pas d’équivalent marchand, mais on peut le faire pour le médical, l’enseignement, l’assurance, les transports, etc.

              • On ne peut pas calculer la valeur ajoutée réel du secteur publique puisque les services publiques n’ont pas de prix, ils ne sont pas vendus et il n’y a pas de marché concurrentiel.

          • PIB = C+I+G +(X-M) ou C est la consommation, I l’investissement, G les dépenses courantes de l’état, X les exportations et M les importations.

            Donc diminuer les prélèvements de 50GE, ferait augmenter la consommation des entreprises ou l’investissement mais diminue d’autant les dépenses courantes de l’état. C’est un jeu à somme nulle, à court terme.

  • Pourquoi diviser par deux les aides aux entreprises? Dans la mesure ou il s’agirait d’une reforme un peu profonde, autant y aller franchement et supprimer l’integralite des aides. Et en plus, le choc de simplification ne serait plus un vain mot.
    Je vois toutefois un probleme : la gestion de l’IS et de toutes ces aides doit employer pas mal de monde… Mais il est vrai qu’un controleur des impots qui surfe toute la journee sur internet vaudra mieux qu’un controleur des impots qui pose des questions.

    Notez, je n’ai pas verifie les chiffres et ne suis d’accord avec la formule que si la coupe des subventions couvre effectivement le montant de l’IS non collecte (ou plus).

    • Oui d’autant que lorsque des rapports gouvernementaux prétendent qu’il y a 110 milliards d’aides aux entreprises, en réalité une bonne part de ce montant ne correspond pas à des subventions mais à des exemptions d’impôt et de cotisations sociales.
      Par exemple supprimé l’exonération de cotisation au niveau du smic serait catastrophique pour l’économie, nous voulons moins de charges sociales, pas d’avantage, n’est ce pas ?
      Les subventions au sens stricte ne représente pas au niveau de l’état 110 milliards, il faudrait regarder le détail, mais si ma mémoire est bonne, c’est plus tôt 20 ou 30 milliards.
      Donc si il faudrait vraiment tout supprimer si on voulait que ca représente quelque chose de notable.

      • Il faut amener les charges sociales au même niveau quel que soit le salaire. S’il n’est pas possible de le faire sans augmenter les charges du Smic, il faut les augmenter. L’économie française ne devra plus jamais sa compétitivité aux bas salaires, il faut l’admettre, bien payer les salariés plus qualifiés, regagner la compétitivité sur les produits haut de gamme et la qualité, et alors seulement les Français pourront, comme les Suisses, payer les emplois peu qualifiés bien plus haut qu’aujourd’hui.

        • Si vous augmentez les charges sur le smic, cela revient à une augmentation du smic lui même, donc à une augmentation du taux de chômage pour les moins qualifiés.

          • En première approche, en effet. Mais vous êtes bien conscient que l’alternative est d’augmenter dans les mêmes proportions le chômage pour les plus qualifiés, n’est-ce pas ? Or pourquoi les hommes ne sont-ils pas égaux, qualifiés ou non ? De plus, la compétitivité des entreprises qui emploient du personnel qualifié est au moins aussi essentielle pour l’économie que celle des moins performantes. Les indemnités à verser par le système d’assurances aux chômeurs qualifiés sont plus élevées que celles pour les moins qualifiés (non que j’approuve, mais c’est comme ça). Favoriser l’emploi des peu qualifiés en réduisant les charges sur les bas salaires, c’est en fait défavoriser l’emploi des plus qualifiés qui devront payer à leur place, c’est une distinction injuste et pleine d’effets pervers. Donc mêmes charges sociales quel que soit le salaire (en fait, le salaire complet y aboutit aussi, il est vertueux).

      • Il faut également interdire toutes les subventions au niveau locale. la plupart des mairies, communes font de gros cadeaux aux entreprises pour qu’elles viennent s’installer sur leur territoire, cadeaux pioches dans la poche des contribuables évidemment.

  • Ca ne sert à rien de prendre cette mesure libérale et de mesurer ses effets via une logique keynesienne comme le PIB ou les dépenses des fonctionnaires sont prises dans l’acroissement des richesses…(on en oublierait presque d’ou vient cet argent…).

    De telle mesure change tout simplement la logique. Il est fort probable que la plupart des mesures libérales vont réduire le PIB…puisque ça va tailler ferme dans les dépenses de l’état.

  • Pour plus de justice, on supprime les impôts et les aides, totalement.

    • Ca n’est pas une affaire de justice (si vous le soutenez, ne vous étonnez pas ensuite de voir Taubira s’en saisir), c’est une question d’efficacité. J’ai testé le truc à la machine à café, ça les stupéfie quand on leur dit : « on prend les impôts aux boites qui marchent, ce qui les empêche d’embaucher, afin de donner des subventions aux boites qui coulent pour les empêcher de licencier. Il serait plus simple de laisser les boites qui marchent embaucher ceux qui sont débauchés par les boites qui ne seront jamais rentables ».

      • C’est aussi une question de justice puisque comme vous le dites il s’agit de prendre de l’argent à ceux qui sont bien gérés pour aider ceux qui sont mal gérés…donc c’est immoral, et ca va contre le principe de la propriété privé et de la libre entreprise. C’est véritablement injuste pour les entrepreneurs qui travaillent dure et font leur job.

      • Tout est dit.

        Le seul problème c’est que les ensembles vides qui gèrent ces transferts ne pourraient plus exister, et que ce sont ces mêmes ensembles vides qui ont le pouvoir.

      • Non l’efficacité on s’en tape, voler c’est mal un point c’est tout, l’impôt c’est du vol, les subventions c’est du recèle.

      • D’autant que sans impôts sur les sociétés ou à un taux proche de l’Irlande on aurait un afflux d entreprises donc de création d’emplois et à terme augmentation du PIB. En voilà une bonne idée!!!!

  • Le déficit annuel est de 80 milliards. Il ne faut donc pas économiser 50 milliards sur 3 ans mais 80 milliards par an. Pour cela il faut en plus supprimer une bonne part des 1450 agences d état identifiées par la cour des comptes

    • C’est le robinet qu’il faut fermer. Si vous supprimez juste des agences, d’autres s’installeront à la place : il y a tellement de copains à recaser comme directeurs…

  • Bon déjà les 50 milliards d’économies réclamés par Bruxelles visent à réduire le déficit, et d’ailleurs la suppression de l’IS serait vraiment très mal accepté au niveau européen, il suffit de voir comment ils font chier les Irlandais avec leur taux à 12,5%.
    En suite, autant je suis tout à fait d’accord sur le fait que la suppression de l’IS serait une très bonne idée, puisqu’il s’agit d’une atteinte grave au droit de propriété, du principe de la libre entreprise, et d’une double taxation (l’entrepreneur étant déjà imposé sur ces bénéfices lorsqu’il les perçoit sous forme de dividende) qui impacte directement l’investissement des entreprises, autant la solution proposé n’est pas la bonne.
    En effet lorsque des rapports gouvernementaux prétendent qu’il y a 110 milliards d’aides aux entreprises, en réalité une bonne part de ce montant ne correspond pas à des subventions mais à des exemptions d’impôt et de cotisations sociales.
    Par exemple supprimé l’exonération de cotisation au niveau du smic serait catastrophique pour l’économie, nous voulons moins de charges sociales, pas d’avantage, n’est ce pas ?
    Les subventions au sens stricte ne représente pas au niveau de l’état 110 milliards, il faudrait regarder le détail, mais si ma mémoire est bonne, c’est plus tôt 20 ou 30 milliards.

  • vous vous êtes fait avoir. Une grosse partie des prétendues aides sont des exonérations , c’est à dire le résultats d’un calcul arbitraire : « j’ai fixé un barème qui me donne le droit de vous prendre 100, je ne vous prends que 20 et je vous fait cadeau de 80, dites merci »

      • C’est comme si le gouvernement décidait de diviser par deux l’ISF est qu’un rapport dise « le gouvernement distribue 2 milliards par an d’aide aux ménages »…

    • Oui et non. Là encore, les 80 non confisqués sont considérés comme une dépense de l’état pour le calcul du PIB. Donc simplement dire « je ne prends que 20 » revient à diminuer le PIB de 80.

      • C’est une autre question : celle de la comptabilité du PIB.
        Dans le calcul du PIB, le couple impôts-subvention est neutre : ce sont des transferts, pas de la production. L’INSEE ni personne n’est pas assez débile pour compter les subventions aux entreprises comme une production publique sans compter les impôts comme une charge réduisant d’autant la production privée. Alors j’avoue que j’ignore si l’INSEE ignore purement et simplement ce couple, ou si il le compte en plus d’un coté puis en moins de l’autre coté (pour un solde nul, évidemment), ou si il passe par de savants calcul de correction d’inflation, mais le résultat est le même :
        Le PIB n’est pas changé d’un iota quelque soit le niveau (arbitrairement donné) des « dépenses fiscales », que ce soit 80, 8 ou 800.

        • Je crois pourtant bien avoir vu sur le site de l’Insee la patte de Bercy, indiquant par exemple que les crédits d’impôts sont des dépenses publiques plutôt que d’être consolidés au niveau des comptes des ménages et entreprises. Je suis bien d’accord que c’est un artifice comptable qui permet de masquer la chute de la production privée, ceci à mon avis expliquant cela.

          • je crois que c’est un autre problème : en fait l’INSEE ne compte pas la production, il compte la consommation, l’import-export, et les variations de stock, le total étant par définition égal à la production.
            Ce qui donne cette autre monstruosité récurrente : la consommation présentée comme un des « moteur » de la croissance, ce qui est aussi malin que de présenter le poids de l’haltère comme la force de traction qui soulève l’haltérophile…

    • …mais… Cela ne change rien !

      Je vous demande 100, je vous exonère de 80, il vous reste 20.
      Je vous demande 100, je vous prends 100 et je vous subventionne de 20.

      Crédit d’impôt et subvention, c’est une mécanique différente, mais le même résultat in fine.

      • Le résultat est le même dans le meilleur des cas (*), mais le point que je soulève est ailleurs : la seule réalité se sont les 20 du solde net, contrairement aux 80, qui n’existent pas et ne sont donc pas un cadeau.

        (*)
        dans le premier cas, on ne prend que 20 ; la production est calibré au niveau qui permet de payer 20.
        dans le second cas, on vous prend 100 PUIS on vous rend 80. Encore faut-il pouvoir supporter d’avoir 100 à payer et les moyens de gérer la paperasse pour obtenir les 80 puis d’attendre qu’on vous les rende (ou pas … car la mécanique a des ratés, des retards, etc.). La production est calibrée au niveau qui permet de supporter de payer 100, niveau plus bas que le niveau précédent…

        • Sachant qu’il fait utiliser 10 pour gérer le prélèvement puis la redistribution (frais divers, salaire, Fisc…). Donc au mieux on prend 100, on utilise justement 20, on utilise 10 en frais de gestion pour redonner éventuellement 70.

  • Et si on supprimait aussi les 107 (de mémoire, mais je peux me tromper) niches fiscales en tout genre, tant qu’on y est?
    Ah zut, je crois qu’il y en a aussi pour l’art. Mais comment vont-ils faire?

  • difficile à faire vu la consanguinité MEDEF (CAC 40) – politiques – médias

  • 5eme paragraphe: de la conjugaison du verbe « faire » …grand bien lui en fasse….

  •  » Grand-bien lui en face ».
    Pile à côté.

  • Solutions possibles (toute autre idée est la bienvenue) :

    – supprimer les subvention à la presse ==> au moins +2,3 milliards (Azoulay croyant bon de les augmenter)
    et de manière plus générale suppression du Ministère de la Culture ==> +7,3 milliards

    – légalisation des drogues donc création d’un marché ==> on admettra +3 milliard (environ)

    – supprimer totalement les subventions aux associations, celles-ci ne devant être financées que par des dons, ainsi qu’aux collectivités locales ==> au moins +34 milliards

    – fin du financement des syndicats par l’argent public ==> +3,4 milliards environ

    Soit environ 47,7 milliards économisées sur 50 demandés (en théorie).

    • Accord avec le principe des suppressions mais par étapes afin d’éviter diverses pagailles

    • @Franck Fontaine
      « […]
      – fin du financement des syndicats par l’argent public ==> +3,4 milliards environ »
      J’ajouterai aussi :
      – fin du financement des partis politiques avec l’argent public. Je ne connais pas le montant des économies exactes, mais il me semble que cela est fort conséquent. On devrait ainsi se rapprocher encore plus de ces 50 milliards.

      • Oui.
        Ajoutons a cela le coût des bombes larguées au Moyen-Orient et je pense que l’on doit faire du 49,5 (ou un peu moins désolé mais je n’ai pas de chiffres précis).

        Bonne soirée.

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