Climat : vers la fin de l’inquisition politique ?

La chasse aux sorcières contre ceux qui osent questionner le « consensus » climatique pourrait bientôt être obligée de battre en retraite.

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Climat : vers la fin de l’inquisition politique ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 août 2016
- A +

Par Pierre-Guy Veer.

Climat : vers la fin de l'inquisition politique ?
By: Rory FinnerenCC BY 2.0

La fièvre de la planète continue d’augmenter ! La NASA affirme que juillet fut le mois le plus chaud jamais enregistré. Et tel qu’on « peut » le voir avec les inondations en Louisiane, on se doit d’agir courageusement pour empêcher l’extraction du pétrole, des gaz de schistes, forcer la venue d’énergies « propres » et ainsi éviter que le réchauffement/changement/dérangement climatique devienne irréparable.

La pause du réchauffement climatique

Mais est-ce vraiment le cas ? Selon les plus récentes données satellites, la pause du réchauffement planétaire est encore en cours. Donc, malgré un pic indéniable en février dernier, la température moyenne stagne depuis février 1997.

Qui plus est, cette stagnation pourrait bien devenir une diminution dans les conditions actuelles. Vous ne pourriez le deviner en écoutant les médias majeurs d’Amérique du Nord, en français ou en anglais, puisqu’aucun d’entre eux n’ont parlé des taches solaires dans la dernière année (après 100 résultats Google). On les retrouve parfois à la surface du soleil, et elles semblent avoir une forte corrélation avec les températures terrestres. Un soleil moins fort, ainsi que d’autres facteurs, risquent d’entrainer une chute des températures et des hivers plus froids.

Toutefois, les « scientifiques » dépendant du maintien du dogme climatique ne s’en laisseront pas imposer. Certains auraient tenté de bloquer la publication d’une recherche de la Britannique Valentina Zharkova, où elle affirmait qu’on se dirigeait vers une ère glaciaire. Heureusement, la Royal Astronomical Society a refusé cet acte de censure.

Une inquisition criminelle ?

Parlant de censure, la chasse aux sorcières des attorneys general (ministres de la Justice) étatiques envers les « négationnistes » qui osent questionner le « consensus » climatique pourrait bientôt être obligée de battre en retraite.

Premièrement, ils ont sciemment tenté de contourner les lois d’accès à l’information afin de garder leur pacte secret. L’Energy & Environment Legal Institute affirme même que cette coalition informelle tente de cacher toutes leurs discussions au sujet de l’utilisation de la loi pour imposer « l’agenda » climatique. Cela comprendrait même de parler avec des groupes environnementaux et des donneurs.

Deuxièmement, ils pourraient avoir commis une collusion illégale. Le « Common Interest Agreement » qu’ils ont signé ne rencontre pas les critères habituels d’un tel accord. D’après un récent jugement de la Cour suprême de l’État de New York, un CIA est digne de ce nom si un procès, raisonnablement anticipé ou en attente, est en jeu. Dans le cas présent, ce n’est pas du tout le cas. Le CIA semble plutôt un exercice de promotion pour le Clean Power Plan du président Obama, qui vise notamment à diminuer sauvagement les émissions de CO2.

Finalement, les AG pourraient carrément agir de façon illégale selon des experts légaux. Ces derniers affirment que les actions des AG constituent un abus de pouvoir patent qui n’a rien à voir avec une quelconque fraude financière – le Martin Act dans l’État de New York. Son AG, Eric Schneiderman, l’avait invoqué afin de pouvoir envoyer une citation à comparaître à Exxon sans devoir attendre un ordre de la cour.

Et n’allez pas croire que ces actions sont limitées aux États. La plateforme du parti Démocrate veut agressivement promouvoir les énergies vertes en implantant le projet d’Obama mentionné plus haut. Si jamais ils « réussissent », les prix de l’énergie vont exploser – surtout là où on utilise plus d’énergies fossiles – et l’activité économique va diminuer.

Tout cela au nom d’un mal imaginaire – le CO2 n’est pas un polluant, c’est de la nourriture pour plantes. Sans oublier que des pays comme la Chine et l’Inde construisent/vont construire des centaines de centrales au charbon dans les années à venir. Alors pourquoi saccager sa propre économie si l’effet net sur le climat sera nul et que les autres continuent de grandir ?

 

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  • Vous avez oublié « chaos » et « bouleversement » (climatique), et applaudissons au très fameux « c’est comme une poêle à frire » du regretté ancien premier ministre français Michel Rocard (pourtant le fils d’un scientifique réputé).

    • En mai, fait ce qu’il te plait dit le dicton.

      Cause toujours, il y a gelé plus nuits dans ma ville, par des -4 ou -5 C. Juin, juillet, seulement +0.5 C de plus que la moyenne 1981-2010. Alors la poêle à frire… me fait rire 🙂

      • Vous parvenez à établir des conclusions sur le climat mondial car il aurait gelé chez vous? Quelle rigueur.
        L’hiver dernier a été le plus chaud jamais enregistré, or vous n’en tenez aucune rigueur.. vous préférez retenir des gelées ponctuelles banales.
        Vous mentionnez aussi le fait que le début de l’été a été contrairement à ce que beaucoup pensent (!), légèrement plus chaud que la moyenne. Vous voulez quoi, des +2 ou +3 chaque été? Et encore par rapport à une normale déjà « réchauffée »(81/10).
        Je pourrais faire vos sophismes grossiers avec ce mois d’aout pour prouver un réchauffement démesuré…

        • Vous parvenez à établir des conclusions sur le climat mondial car il aurait gelé chez vous? Quelle rigueur.

          Vous n’en avez strictement aucune. Dans plusieurs régions, nous n’avons pas observé vos flambées de poêle à frire. Voilà pour étendre la simple observation que je faisais de fait avérés.

          Je pourrais faire vos sophismes grossiers avec ce mois d’aout pour prouver un réchauffement démesuré…

          Et les vôtres de sophismes, ils sont ultra-grossiers. Parce que vous prétendez gloser à cause des températures actuelles ❓ Vous êtes comme les autres cr.t.ns, vous n’avancez que ce qui va dans votre idéologie.

          • Essayez de répondre objectivement et point par point.
             » Dans plusieurs régions, nous n’avons pas observé vos flambées de poêle à frire « ; non mais sérieusement, qu’est ce que cela veut dire?

            « vous n’avancez que ce qui va dans votre idéologie. » . Mais alors « Cause toujours, il y a gelé plus nuits dans ma ville, par des -4 ou -5 C. »
            Vous plaisantez? Vous avancez ce qui vous arrange, n’est ce pas?
            Tout ce que vous dites n’est en rien sérieux. J’essai de raisonner et de vous raisonner mais rien y fait.

      • Je vous assure qu’avec des raisonnements pareil, un réchauffement de 5°C pourrait rester inaperçu avec vous.

  • Ce que je ne comprends pas c’est la raison pour laquelle les gouvernements s’attachent à trouver de faux prétextes pour intervenir. Leurs interventions sont au pire néfastes et au mieux relativement neutres (ils font ce qu’on aurait fait de toute façon)… Donc quitte à intervenir de manière peu efficace pourquoi ne pas s’attaquer à de vrais problèmes écologiques comme la prolifération des déchets plastics dans la nature, le déversement d’eaux de vidange de fosse sceptiques dans les réseaux d’eau de pluie, la réinjection d’eaux industrielles polluées dans les nappes phréatiques (banal dans l’industrie fruitière), le rejet des eaux de scrubbers des navires en mer, les décharges sauvages… Ces problèmes nous touchent directement, par des odeurs pestilentielles, des contacts avec des métaux lourds des contacts avec des bactéries et de produits chimiques agressifs etc… Je ne comprends pas l’utilité de se perdre dans des combats contre des chimères. Je n’en vois pas l’avantage politique non plus. Un seul ennemi c’est mieux pour manipuler les masses?

    • Les déchets plastiques sont un problème dans les pays les plus pauvres. En tout cas, c’est un problème pour nous, pas trop pour les populations autochtones car elles ont d’autres priorités pour l’instant.
      Par contre, dans nos contrées, ils ont quasiment disparu, si l’on compare à la situation d’il y a 30 ou 40 ans.
      Avec l’élévation du niveau de vie, ces déchets disparaitront peu à peu. Encore faut il que le niveau de vie augmente.

      • La pollution,, résultat de la tragédie des communes, est un VRAI problème auquel il faut s’adresser. Celui du climat, par contre, n’en est pas un

    • La lutte contre le pseudo réchauffement climatique est un des chevaux de Troie d’un gouvernement mondial (pour faire accepter ce dernier par les populations).
      Si vous avez du temps: http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/31/89/29/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes.pdf

      • D’accord Dominogris, il faut vraiment diffuser le document dont vous donnez l’adresse du site. Ce n’est pas « si vous avez du temps », c’est prenez le temps, c’est essentiel.

    • Mitch
      Vous parlez de quel(s) pays ?
      Les analyses d’eau en france ne reflètent pas ce que vous dites ou alors à la marge et ponctuellement.

      En 2012, l’eau du robinet en France est globalement de bonne qualité microbiologique et physico-chimique :
      – 96,7 % de la population est alimentée par une eau de bonne qualité microbiologique (absence d’Escherichia coli et d’entérocoques dans un échantillon de 100 ml) ;
      – 99,1 % de la population est desservie en permanence par de l’eau respectant la limite de qualité pour les nitrates (50mg/l) ;
      – 95,5 % de la population est alimentée par de l’eau conforme en permanence aux limites de qualité pour les pesticides (0,1 μg/L par molécule et 0,5 μg/l pour la somme de substances mesurées) ;
      – 98,4 % des analyses d’aluminium sont conformes à la référence de qualité en vigueur (200 μg/l) ;
      – 98,9 % des analyses en arsenic respectent la limite de qualité (10 μg/l) ;
      – 99,2 % des analyses en sélénium respectent la limite de qualité (10 μg/l) ;
      – 98,2 % des analyses de plomb sont conformes à la limite de qualité de 25 μg/L (depuis décembre 2013 la limite est de 10µg/l).

      Données : SISE-Eaux (Ministère chargé de la santé) – DGS, ARS, 2012 / Source : La qualité de l’eau du robinet en France, Ministère chargé de la santé, 2014

      • Vous nous parlez de l’eau du robinet je vous parle de l’eau des nappes phréatiques: Elle est traitée votre eau… Donc forcément, après traitement elle est potable. C’est pour ça qu’on la traite… Par ailleurs il ne faut pas confondre les sites de captage, bien choisis avec l’Etat général de l’hydrologie du pays qu’est la France.

        A l’heure actuelle les pompeurs de fosses sceptiques ont le choix entre faire la queue pendant des plombes a la station d’épuration pour vider les camions de vidange ou déverser sauvagement dans les canaux de collecte des eaux. D’ailleur ça ne va pas dans les nappes mais dans les rivières dans ce cas.

        Le cas de la réinjection des eaux usées dans les nappes est un cas que j’ai rencontré au taf dans l’industrie fruitière. C’est pas de la grosse grosse pollution. Juste de la réinjection d’eau pleine de glucides de bactéries et de pesticides. Dilué dans le reste c’est pas si grave, mais ça peut aboutir à des proliférations locales. On ne parle pas de dangers majeurs ici, juste de gens un peu crades qui s’approprient un environnement qui n’est pas le leur. Je parle de problème relativement faciles à résoudre, pas de grand plans de protection subventionnés. Juste une banale application de la loi de la propriété privée. Tu salis chez le voisin tu nettoies. Tu salis l’espace public, l’Etat de demande de nettoyer et de fermer le robinet à crasse.

        • Les pompeurs de fosses septiques sont la solution trouvée par les édiles pour obliger à des travaux dispendieux de raccordement au tout-à-l’égout et faire perdurer les entreprises de vidange dans leurs communes. Une fosse septique a besoin d’être entretenue (notamment face aux nettoyants anti-septiques modernes déversés dans les sanitaires), pas vidangée !

        • @ Mitch

          Oui, en fait vous parlez de la la lutte contre la « pollution », ce « bon côté » de « l’écologie » qui commence à faire consensus dans nos pays, auprès des citoyens: il y va de leur santé et de leur bien-être et ils s’en rendent bien compte, donc, forcément, ils adhèrent et sont prêts a faire leur effort puisque c’est la condition sine qua non du résultat!

          Organiser un « trajet » des déchets vers un recyclage n’a rien de stupide comme diminuer tous les excès de la civilisation de consommation et améliorer le rendement des matières premières pour diminuer le « prélèvement »: tout cela va dans le sens d’une logique humaniste du « milieu » (meilleur terme qu’ « environnement », plus proche du cercle tracé au compas dont JE représenterais immanquablement le centre!). Si la « nature » existe, alors nous en faisons intégralement partie.

          L’ « écologie » n’est donc pas que toxique, c’est sans doute l’idéologie qu’elle cache mal qui est nuisible et que certains instrumentalisent au profit de leur notoriété, de leur pouvoir ou de leur enrichissement personnel: c’est tellement clair!

          Difficile de ne pas rapprocher cet article de celui sur la décision « politique » de fermeture prématurée de la centrale électrique thermique au charbon du Havre dont la « pollution » devait être une des plus faibles!

    • les gouvernements se sentent obligés de justifier leur utilité en intervenant partout où ils peuvent et de convaincre ainsi l’électeur !

  • Il est vrai que l’écologisme veut imposer ses dogmes foireux à tous les citoyens de la planète, et ce par tous les moyens… Cela rappelle furieusement l’Inquisition, mais cette fois c’est à l’échelle mondiale. Lyssenko était un amateur…

  • Je trouve le graphique pas très concluant : « la température moyenne stagne depuis février 1997 ». Déjà on voit que ce n’est pas vrai, sur cette période ça augmente légèrement. De plus pourquoi avoir pris depuis février 1997? soit même pas un chiffre rond? Parce que le pic qu’il y a eu début 1997 minimise l’augmentation moyenne. Si on avait pris 1995 ou ou 2000 ça aurait donné une augmentation plus marquée. Personnellement quand je garde cette courbe j’ai plutôt l’impression que ça monte…

    • Statistiquement, l’augmentation est non significative (2 millièmes de 1 degré ou moins). Aussi les températures sont-elles à la BAISSE depuis le début du siècle

      • « Aussi les températures sont-elles à la BAISSE depuis le début du siècle »
        Dans votre univers parallèle, peut-être, mais dans le monde réel, régi par les lois de la physique, les températures sont en hausse depuis le début du siècle …

        • C’est vrai, je m’excuse: sa hausse est marginale, sinon non significative (UAH, RSS) https://bobtisdale.files.wordpress.com/2016/08/08-comparison-2001-start.png?w=720

          • Il y a tout de même une importante évolution notamment depuis le début de la décennie… Vous minorez l’évènement, mais qu’auriez vous dit si en cas de baisse de même intensité? On aurait eu droit à une inondation d’articles contrepoint dans cette rubrique.

          • lemoutongris : On progresse. Donc les températures n’étaient pas en baisse, elles étaient en hausse, depuis le début du siècle (en puriste, vous avez choisi 2001 !). Et de façon significative pour les températures de surface, moins pour les estimations par satellite. Faut-il rappeler que les satellites ne mesurent pas la température de la terre, mais bien le rayonnement micro-onde des molécules d’eau des 800 kms d’atmosphère situés sous eux (à l’exclusion des pôles, Nord et Sud). Ils en tirent une estimation, avec force modèles, hypothèses et approximations, de la température moyenne des 8 premiers kms environ de la basse troposphère. Si ces mesures sont certainement intéressantes pour l’étude du climat, il faut néanmoins les prendre avec une grosse pincée de sel. D’autant plus que, jusqu’à preuve du contraire, nous vivons à la surface de la terre, et non en altitude.
            Mais la question principale reste celle-ci : pourquoi donc avoir choisi comme point de départ de votre « analyse » l’année 2001 (ou février 1997 comme dans l’article ci-dessus, voire 2002 comme notre ami Jean-Pierre Bardinet) ? Alors que l’on dispose de mesures par satellite depuis fin 1978, et de mesures terrestres depuis près de deux siècles ? Parce que la période retenue est particulèrement intéressante d’un point de vue physique, atmosphérique, océanique, … ? Ou bien parce que c’est la seule période qui vous permette de prétendre, en gardant un semblant de serieux, que les températures globales n’augmentent plus ? Poser la question, c’est, je le crains, y répondre.

            • les températures de surface, surtout celles choisies par la NASA, sont constamment ajustées pour on-ne-sait-trop-quoi. 2016 est désormais plus chaud que le « Dust Bowl » des années 30, où l’indice Palmer montrait que plus de 60% du pays était dans une sécheresse exceptionnelle; ce n’est même pas 20% aujourd’hui. SI les températures satellites sont à prendre avec une grosse pincée de sel, celles de surface sont à prendre avec la mine de sel au complet

    • C’est évident, il s’agit de sélectionner soigneusement une période qui commence par un pic. De cette manière, il est possible de montrer que la température ne monte pas entre janvier et juillet en choisissant des intervalles judicieux..

      • C’est évident, il s’agit de sélectionner soigneusement une période qui commence par un pic.

        Vous et vos alcooliques, vous ne vous gênez pas pour faire strictement la même chose :mrgreen:

      • Les réchauffistes ne font-ils pas la même chose, en choisissant la fin du mini ère glaciaire (1850)? Ou en prenant comme point de départ 1979 plutôt que 1974 pour la superficie de l’Arctique?

        • « Ou en prenant comme point de départ 1979 plutôt que 1974 pour la superficie de l’Arctique?
          Ces fourbes scientifiques qui refusent de démarrer leurs séries de données quatre ans avant que le premier senseur soit embarqué sur un satellite ! Quelle duplicité.
          Ceci dit, puisqu’ils sont curieux, les scientifiques ont réussi à reconstruire les données de superficie de la glace de mer arctique, par différentes méthodes, jusque 1850 (Walsh et al. doi:10.1111/j.1931-0846.2016.12195.x). Et les données sont édifiantes. Et 1974 n’a vraiment rien d’exceptionnel : http://imgur.com/TUYZBUS, sauf que la superficie diminuait déjà à ce moment.

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