Le capitalisme n’est pas l’ennemi des pauvres

Le mythe selon lequel les peuples s’appauvrissent a la vie d’autant plus dure qu’il fait partie désormais de la doxa. Nul n’a le droit de remettre en cause son bien fondé…

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Le capitalisme n’est pas l’ennemi des pauvres

Publié le 23 août 2016
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Par Thibaut Doidy de Kerguelen.

Le mythe du capitalisme ennemi des pauvres
By: Jacob BøtterCC BY 2.0

Combien de fois n’avons nous lu ou entendu de la part de nos médias formatés que « les inégalités s’accroissent », que « le nombre de milliardaires a explosé », que « les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ». Ces affirmations péremptoires ont toutes la même origine : l’idéologie marxiste qui a établi comme une vérité inébranlable la paupérisation du prolétariat.

Ce véritable tabou idéologique, établi par un philosophe du XIXe siècle n’entendant rien à la chose économique, est battu en brèche par le simple examen, a posteriori, des faits. Il ne doit sa survivance qu’à la flemme de ceux qui préfèrent avaler plutôt qu’apprendre et son enseignement à ceux qui ont en besoin pour tenter (désespérément) de maintenir la justification d’un rêve collectiviste qui, pourtant, partout où il a a été institué, n’a, lui, véritablement provoqué que la paupérisation des peuples.

L’examen des chiffres…

Tous les chiffres ici utilisés sont issus de la base de données Our World in Data, émanation de l’Université d’Oxford.

De manière à rendre les choses comparables, il faut normaliser les notions.

La viabilité

La première des richesses, c’est la vie. J’espère, au regard de l’évolution de la population (1 milliard d’êtres humains en 1800, 7 milliards aujourd’hui, espérance de vie 30 ans en 1800, 71 ans aujourd’hui) qu’il n’est contesté par personne que l’amélioration des conditions nutritionnelles, sanitaires, ne font que s’améliorer au fil du temps. Or ces améliorations sont-elles dues à autre chose qu’au développement économique ? Quel est le moteur de cette évolution, si ce n’est le système capitaliste qui permet de mobiliser des fonds nécessaires à la recherche et à l’élaboration de produits dont la vente permettra de réunir de nouveaux fonds, plus importants, à réinvestir ?

Le système capitaliste a ridiculisé les matérialistes malthusiens qui affirmaient que la terre ne supporterait pas 5 milliards d’individus sans que de grandes famines et de grands drames ne se produisent qui réguleraient le rythme. Il n’y a jamais, dans l’histoire de l’humanité, eu aussi peu de famines.

Le seuil de pauvreté absolue

La notion de seuil de pauvreté absolue que nous retenons ici est celle définie par la Banque mondiale. C’est la définition sur laquelle le consensus se fait, même si, comme toute norme, il est toujours possible d’imaginer des aménagements.

Cette norme s’évaluait monétairement à 1$ en 1995, date de sa première estimation et 1.9$ aujourd’hui. Ce chiffre est corrigé des écarts de pouvoir d’achat du dollar d’un pays à l’autre ainsi que de l’inflation.

Évolution de la pauvreté absolue dans le monde

En 1820, 40 ans avant que Marx n’écrive sa théorie du capitalisme paupérisant, on estime qu’environ 1,02 milliard d’individus vivaient sous le seuil de pauvreté absolue soit, environ 94% de la population mondiale qui se situe aux alentours de 1,09 milliard d’êtres humains.

En 1910, le nombre de pauvres augmente à 1,44 milliard d’individus… mais comme la population mondiale a augmenté, ils ne représentent que 82% de la population mondiale évaluée à 1,75 milliards. Nous avons gagné 12% de pauvres en moins en 90 ans.

En 1970, là encore le nombre de pauvres continue d’augmenter. On estime qu’ils sont 2,22 milliards à vivre sous le seuil de pauvreté absolue. Mais là encore, comme la population explose à 3,7 milliards, ils ne représentent plus, proportionnellement, qu’un peu moins de 60% de celle-ci. Nous avons gagné 22% en 60 ans. Ces 60 années sont marquées comme étant celles du début de la mondialisation des échanges économiques et de la colonisation.

En 1981, divine surprise, le nombre total de personnes vivant sous le seuil de pauvreté absolue passe, à la fois, sous la barre des 2 milliards et sous la barre des 50% de la population mondiale. Avec 1,9 milliard d’individus sur une population qui s’élève à 4,4 milliards, la proportion de pauvres ne représente plus que 44% de la population mondiale. Le mouvement s’accélère, nous gagnons 16% en 11 ans !

En 1990, soit dix ans plus tard, la pauvreté absolue recule encore et ne concerne plus que 1,96 milliard de personnes sur une population mondiale de 5,3 milliards d’individus, soit un peu moins de 37% ! Nous avons encore gagné 7% sur la pauvreté malgré un accroissement de la population mondiale qui s’accélère.

En 2002, c’est à dire 12 ans plus tard, le mouvement s’accélère : le nombre de pauvres sous le seuil de la pauvreté absolue tombe à 1,65 milliard. Soit, en proportion de la population mondiale passée à 6,2 milliards, moins de 27%… Nous avons gagné 10% de pauvres en moins en 12 années. 12 années qui furent marquées par la chute du communisme et le développement capitaliste de la Chine et d’un certain nombre de pays jusque là bridés par l’idéologie marxiste.

En 2012, date de la dernière estimation officielle de la Banque Mondiale, on ne comptait plus que 904 millions de pauvres à l’échelle planétaire, ne représentant plus que 12,7% de la population mondiale.

Une estimation récente qui devrait être confirmée dans les mois à venir, évalue en 2016 à environ 710 millions les victimes de la pauvreté absolue dans le monde, soit moins, largement moins, de 10% de la population mondiale.

Il aura fallu moins de 200 ans (sur plus ou moins 10 000 ans d’existence) à l’homme pour que la pauvreté absolue passe de la norme (94% de la population) à l’exception (10% de la population). Quand ce phénomène a-t-il commencé et avec quelle révolution économique ?

Avec l’apparition du capitalisme et son développement, son expansion à travers le monde. C’est la possibilité de réunir les moyens de plusieurs personnes physiques ou morales (au sein d’une société par actions cessibles), voire du public, pour constituer le capital nécessaire aux investissements dans un espoir de rentabilité qui a été le déclencheur et qui demeure aujourd’hui la base du développement et de l’expansion économique.

Conclusion

Contrairement aux affirmations idéologiques de ceux qui préfèrent croire les théories d’un philosophe du XIXe siècle plutôt que la réalité que pourtant ils ont sous les yeux, le capitalisme ne paupérise pas, au contraire, il enrichit les peuples et les individus, partout où il se propage, sans distinction de culture, de race, de religion.

PS. C’est volontairement que je n’ai pas abordé le sujet de la paupérisation relative (le fameux écart entre « les plus riches et les plus pauvres ») qui fera l’objet d’un autre article, ni la question de la réglementation du capitalisme qui fera l’objet d’un troisième article.

Pour l’instant, commençons par tuer ce vieil hoax qui voudrait que le capitalisme tue et qu’il n’y ait jamais eu autant de pauvres qu’aujourd’hui. De toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu autant d’humains sur terre et aussi peu de pauvres qu’aujourd’hui et nous verrons dans un prochain article que jamais les humains dans leur ensemble n’ont été aussi riches qu’aujourd’hui.

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  • Le capitalisme tend par nature à accroître les inégalités.
    Celui qui a plus, s’enrichi plus et plus vite que celui qui a moins.
    Le nier serait être aveugle et ne rien comprendre au capitalisme.

    Par contre tout n’est pas négatif dans le capitalisme, il y a bien eu une élévation du niveau de vie global.
    Il n’y est pas pour grand-chose, là encore c’est nier l’apport de l’énergie abondante et pas cher dans la croissance économique des ces 2 derniers siècles ce qui a permis la croissance démographique du monde.

    Par contre en ordre de grandeur, il y a toujours pratiquement autant de pauvres qu’avant 1820.
    Si le capitalisme était si vertueux, on aurait pu s’attendre à l’éradication complète de la pauvreté en 200 ans, non ?

    On n’a pas trouvé mieux que le capitalisme mais c’est juste que l’on manque d’imagination, ou que l’on a trop a perdre à abandonner ce système foncièrement injuste.
    Le capitaliste n’a pas soif de justice, il a soif de bénéfices au détriment des autres.
    Il se donne bonne conscience en saupoudrant les petits pour que leur niveau de richesse s’accroisse un peu tandis que le sien s’accroît beaucoup, grâce à ce qu’il ne leur a pas donné tout en sachant que l’accroissent de richesse est le fruit de tout le monde et non du capitaliste seul.
    Le capitalisme est la mesquinerie à l’état pur.

    Désolé mais j’aspire a mieux comme société, quel manque d’ambition intellectuelle et humaine que le capitalisme !

    • « Par contre tout n’est pas négatif dans le capitalisme » : c’est un grand soulagement.

      « Il n’y est pas pour grand-chose, là encore c’est nier l’apport de l’énergie abondante et pas cher » : parlez en aux Vénézueliens, hein.

      « Si le capitalisme était si vertueux, on aurait pu s’attendre à l’éradication complète de la pauvreté en 200 ans, non ? » : oui bien sûr, mais c’est sans compter sur l’aide précieuse des Communistes, socialistes et étatistes de tous poils, voyez vous ?

      « ou que l’on a trop a perdre à abandonner ce système foncièrement injuste » : et que nous suggérez vous comme système juste ?

      « Le capitaliste n’a pas soif de justice, il a soif de bénéfices au détriment des autres » : surtout lorsque cela peut permettre d’écraser des chatons ou des chtites nenfants d’ouvriers pauvres exploités, c’est vrai.

      « Le capitalisme est la mesquinerie à l’état pur » : tout le monde n’a pas, et c’est si regrettable, la générosité de Staline, PolPot ou Mao, d’ailleurs en ce 50ème anniversaire de la révolution culturelle rappelons nous tous comme Mao lui, n’était pas mesquin.

      « Désolé mais j’aspire a mieux comme société, quel manque d’ambition intellectuelle et humaine que le capitalisme ! » : c’est clair, nous ne vous méritons pas.

    • Bonjour Le hamster,

      Quelques explication peut-être:

      Certes, de grandes inégalité subsiste par nature: on ne nait pas tous beaux, riches, ou talentueux. C’est comme ça. Remarquez que parmi les milliardaires américains des 40 dernières années, une grande majorité n’était pas riche à la base. Les self made men ne sont pas minoritaires. De plus, les plus grosses fortunes du monde, sauf quelques exceptions ne sont pas les mêmes depuis 40 ans, ce qui prouve que les riches peuvent aussi se faire détrôner par des gens sortis de nul part, mais très talentueux.

      Pour l’apport de l’énergie abondante, vous avez raison, elle y est pour quelque chose. Mais cela signifie que derrière, il a fallu des montagnes de…capitaux (et oui entre chercher les sources d’énergie et l’acheminer jusqu’au client, ça coûte un bras).
      Mais baser notre croissance que sur l’énergie serait réducteur, les pays ayant le plus prospéré, et le plus longtemps, sont ceux dont la liberté économique est la plus grande. Ainsi, c’est surtout le fait d’avoir des règles simples et une fiscalité faible qui ont permis d’exploiter l’énergie pour un prix modique et de développer une infinité de services (industrie, tertiaire…), augmentant ainsi la prospérité des populations.
      Alors que ceux qui sont à la base de cela, à savoir les entrepreneurs puissent être extrêmement riches, ne me dérange pas du tout.

      Je tiens à souligner un bémol à cette réalité. Il est évident que le copinage entre grandes entreprises et État ne joue en faveur ni de l’économie, ni des populations ni de l’environnement. Mais le problème ne me semble pas venir du capitalisme (car le capitalisme s’adapte à tout) mais plutôt des gouvernements devenus tellement gros et ingérables que la corruption est possible.

      Sur la pauvreté, il y a plusieurs points:
      1/ les pays les plus pauvres et en proie à la famine sont ceux dont l’État de droit est inexistant, en guerre, ou dans le meilleur des cas, très peu libre économiquement (peu ouvert aux échanges par exemple).
      2/ Il existera toujours des pauvres, que ce soit dans les pays riches ou pauvres. Il y aura toujours des perdants, des gens qui feront faillite, des entreprises qui fermeront des gens aux chômage…Ce qui importe, c’est que ces gens puissent rebondir, s’arracher à leur situation, même si cela est difficile. Mais dans une économie administrée, ces possibilités sont foncièrement réduites.

      Enfin j’ai l’impression que vous vous trompez d’ennemi. Vous désignez le capitalisme comme une personne clairement définie.

      « Il se donne bonne conscience en saupoudrant les petits pour que leur niveau de richesse s’accroisse un peu tandis que le sien s’accroît beaucoup, grâce à ce qu’il ne leur a pas donné »
      –> J’ai l’impression d’entendre la propriété c’est le vol.
      Vous savez il y a une solution pour cela, qui existe: les coopératives. C’est une possibilité capitaliste. Tout le monde a une part égale de l’entreprise. Mais il y a plusieurs inconvénient: tout le monde ne veut/peut pas bosser aussi efficacement, l’appât du gain est différent selon chacun, et tout le monde n’a pas envie d’assumer les risques de l’actionnariat. Quand vous êtes salarié, vous êtes payés tous les mois. Lorsque vous êtes patron, vous vous enrichissez d’avantage si l’entreprise marche (et c’est plutôt juste moralement puisque vous avez pris bien plus de risques). Mais lorsque la boite ne marche pas…

      Enfin en matière de mesquinerie, ne croyez-vous pas que la palme revient aux politiques qui vendent tous les 5 ans du rêve sans en assumer les conséquences derrière?

      Après je suis ouvert à tout autre système de société, pourvu que vous pussiez en expliquer les rouages.

      Cordialement

      • Sur les coopératives :
        Ca tombe bien avec l’actualité du lait et des coopératives laitières en ce moment. Elles représentent maintenant 54% de la collecte
        Leur mot d’ordre depuis la fin des quotas c’est « la quantité qu’on veut au prix qu’on veut » et c’est ce qui a conduit à augmenter leur production de 9 milliards de litres à 14 milliards de litres entre 2010 et 2016… (source fncl.coop) sans se soucier du fait que cette surproduction allait entraîner une chute de prix globale sur les marchés.

        Ces mecs vivent sur une autre planète.

        Lait: «Pour être rentable, le producteur doit décider du prix et de la quantité»
        http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/08/23/29002-20160823ARTFIG00140-lait-pour-etre-rentable-le-producteur-doit-decider-du-prix-et-de-la-quantite.php

        • Voir d’ailleurs les commentaires de l’article du Figolu : c’est assez rare d’avoir une telle unanimité contre une telle ineptie économique.

        • Je suis d’accord sam player,
          Mais le fait que des gens hors des réalités prennent la tête des coopératives ne veut pas dire que ce genre de système ne peut pas marcher.
          Je prenais exemple des coopératives dans le sens que ceux qui concluent « méchants actionnaire, gentils salariés » peuvent y trouver une solution.
          Pour ce qui est des producteurs laitiers, il me semble que l’on trouve globalement 2 types de personnes:
          – les exploitants qui fustigent l’ultralibéralisme et les méchants industriels comme Lactalis
          – ceux qui se bougent le cul et innovent: fromages, crèmes glacées…et qui réussissent assez bien

    • @ lehamster

      Il semble que vous ne sachiez même pas ce qu’est le capitalisme : c’est avant tout la propriété individuelle et donc la propriété des moyens de production. Ca n’a rien à voir avec la planète finance.

      Quand vous dites que tous les bienfaits de notre civilisation sont dus avant tout à l’énergie et non au capitalisme, vous devriez aller vérifier vos principes au Venezuela : il y a les plus grandes réserves de pétrole mais personne pour l’extraire correctement car les entreprises ont été nationalisées et il n’y a donc plus de capitalisme sur ce secteur. Voyez le résultat.

      Le Venezuela importe même du pétrole léger d’Algérie car il n’est pas capable de transporter son pétrole lourd dans les pipelines alors que toute société pétro sait faire cela.

      Voyez aussi les brillantes innovations de la Russie communiste (donc non capitaliste) avec leurs super voitures et leurs files d’attente : vous croyez certainement que lorsque le mur de Berlin a été détruit tout le monde s’est empressé de fuir à l’Est ?

      Idem en Afrique qui compte une bonne part des mal nourris sur la planète : il n’y a pas de cadastre et pas de droit de propriété dans la plupart des pays de ce continent (ou pas de sécurité de la propriété) et c’est la raison pour laquelle peu de gens lancent des business ou pratiquent une agriculture moderne : à quoi bon se casser le c** si on est pas propriétaire de la terre ou de son business.

      Sinon, vous vous êtes mis hors sujet dès le début puisque si vous aviez lu l’article jusqu’au bout l’auteur a dit qu’il aborderait les inégalités dans un prochain article.

    • Les vrais libéraux ne sont pas pour le capitalisme tel qu’il est puisque tel qu’il est, le possédant prive de liberté ceux qui travaillent à son enrichissement personnel :
      Le contrat de travail est une cession de liberté contre rémunération.
      Il y a un lien de subordination entre l’employé et son employeur.
      L’employeur exige rendement de ses employés.
      Où est la liberté d’action de l’employé dans tout ça ?
      La liberté de posséder de l’un s’oppose à la liberté d’action et d’épanouissement de l’autre.
      L’argument de « tout le monde patron » ne tient pas non plus, car dans ce cas l’entreprise n’est plus.
      Pas d’entreprise sans 1 patron et des salariés.

      J’ai le droit de ne pas être content de ce qui existe, le dire et ne pas avoir de solution à proposer. J’en cherche plutôt.

      La coopérative ou coopération est peut être la voie, en effet.
      Personnellement je ne vois que cette voie pour l’instant.

      La liberté de posséder, pardon mais lol quelle liberté y a-t-il à être cramponné à des biens matériels.
      Liberté de ne pas être libre, dites plutôt cela.
      Tout ce a quoi vous vous attachez est d’un autre temps, tout ça va voler en éclat.

      • Mais si les salariés se sentent exploités ou aliénés par les patrons, alors qu’ils deviennent patrons eux-même. C’est aussi simple que cela.
        D’ailleurs, ceux qui veulent vraiment devenir leur propre patron le font généralement.
        Après le tout est de savoir ce que l’on veut. Pas de liberté sans responsabilité: on se plante, on assume.

      • Oui mes frère, par cette attachement aux choses matériels, vous avez tous péché, et moi, le pur qui n’aime rien d’autre que de vivre en ermite, je me propose de vous soulagez de toutes ces richesses qui polluent votre âme.
        Alleeeeeluuuuujaaaaa, AAAAALEEELUUUJAAAA !

  • Oui nourrir 7 milliards d’être humains , quel exploits ! Soigner les mots , remplacés par d’autre … Mais la terre il n’y en a qu’une , saignée à blanc .

    • M. Dupont, vous dites là que nous somme trop nombreux sur Terre, libre à vous d’en tirer toutes les conséquences et de mettre fin à votre si insupportable existence sur cette planète « saignée à blanc » par plus de 7 milliards d’êtres humains…

    • Les ressources sont certes limitées (si c’est cela que vous souhaitiez mettre en avant).
      Cependant, nous n’avons pas quitté l’âge de pierre par manque de pierre.

      Si les sols sont « surexploités » comme on le dit pour les terre arables, ne pensez-vous pas que cela soit du en grande parti par les règlementations ubuesques notamment la PAC? Ne pensez-vous pas que les entrepreneurs sont suffisamment intelligents ou rationnels pour faire des choix utiles, lorsqu’ils ne sont pas contraints par les gouvernements (dont la connaissance du terrain laisse souvent à désirer)?

      Que proposez-vous, une limitation démographique, avec tous les travers que cela comporte (dictature, vieillissement accélérée de la population…)?

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