Cachez ce nucléaire que je ne saurais voir !

Le dernier bilan énergétique du Réseau de Transport d’Électricité national minore curieusement ce qui saute aux yeux : l’énergie électrique en France marche essentiellement grâce au nucléaire !

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Cachez ce nucléaire que je ne saurais voir !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 août 2016
- A +

Par Michel Gay et Gérard Petit.

Cachez ce nucléaire que je ne saurais voir !
By: EurritimiaCC BY 2.0

Le Réseau de Transport d’Électricité national (RTE), filiale à 100% d’EDF, produit chaque année un « bilan électrique ». La version 2016 est stupéfiante1 ! Le nucléaire, pourtant acteur majeur de notre système électrique avec plus de 75% de la production, y est marginalisé.

Est-ce un tour de magie cousu de fils verts, ou une suggestion du nouveau patron de RTE, l’ex député socialiste François Brottes ? Ce dernier a été un pilier de la nouvelle loi de transition énergétique pour une croissance verte, avant d’être directement promu directeur de RTE mi-2015 par le pouvoir politique, peut-être pour impulser une orientation verte dans ce secteur.

La contribution nucléaire n’apparaît que dans un seul graphe et chiffre clé de 76,3% de la production nationale n’est assorti d’aucun commentaire. En revanche, les productions minoritaires des énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques (PV), sont abondamment commentées pour en souligner la croissance et l’importance.

Dans la synthèse en début de document, les productions renouvelables sont à dessein rapportées à la consommation intérieure (qui est d’environ 15% inférieure à cause des exportations et des pertes), ce qui revient à les gonfler.

Ainsi,  il est annoncé 4,5% pour l’éolien, 1,6% pour le solaire PV et 18,7% pour l’ensemble des renouvelables…, mais le nucléaire n’y figure pas !  Sans doute parce que le chiffre de 87,5% ferait désordre pour tomber sur un total de 100%.

Production nationale avant tout nucléaire

nucléaire rené le honzecIl faut attendre la page 13 pour que le nucléaire soit inscrit simplement dans un tableau. Le seul commentaire concernant le nucléaire se trouve page 18 et vaut d’être cité : « La capacité de production nucléaire n’évolue pas en 2015 et la production nucléaire reste stable (+0,2%) ». Et puis,… plus rien. Aucun graphe, aucune analyse sur le moyen de production qui, rappelons-le, a fourni 76,3% de la production d’électricité nationale en 2015.

En revanche, le document s’attarde longuement sur le déploiement de l’éolien et du solaire PV (respectivement 3,9% et 1,4% de la production) avec des graphes dédiés et des développements spécifiques.

Les bilans en production « renouvelables » incluent naturellement les 10,8% de l’hydraulique (la seule formidable énergie renouvelable) ce qui permet d’annoncer qu’on atteint déjà 17,5 % ! Et même 18,7% (page 13) en comparant la production des renouvelables à la… consommation en France.

Les valeurs relatives permettent de mettre en valeur la transition énergétique (antinucléaire ?) « en marche » et d’occulter ce qui dessert le dogme en vigueur (vive les renouvelables, à bas le nucléaire).

Ainsi, la puissance éolienne installée qui dépasse les 10 000 MW, (la puissance moyenne de 10 réacteurs nucléaires sur les 58 en service) doit être comparée à sa modeste proportion dans la production nationale : 3,9 % !

Pour le PV, il faut, là encore, rapprocher les 6200 MW du parc national fin 2015 (l’équivalent de six réacteurs nucléaires) à sa contribution énergétique nationale : 1,4%.

Le parc fossile (charbon, fioul et gaz), avec 6,2% de la production, a joué un rôle équivalent à celui de l’ensemble des renouvelables (hors hydraulique) qui est de 6,7%.

Malgré cette ode aux renouvelables de RTE, ramener la contribution nucléaire à 50% en 2025 semble une utopie qui n’engage que ceux qui veulent y croire. D’autant plus qu’une augmentation des besoins en électricité se profile (démographie, nouveaux usages, …). La consommation des particuliers, des PMI / PME et des professionnels est en augmentation en 2015…

Moins de nucléaire, plus de dépendance énergétique

Selon la Cour des Comptes (prenant logiquement la loi pour hypothèse), arrêter une vingtaine de réacteurs nucléaires obligerait donc au développement coûteux d’un important parc thermique fossile (gaz ou charbon)… comme nos voisins allemands. Cette politique serait contraire aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et accroîtrait notre dépendance énergétique.

Le développement de l’éolien et du solaire PV a déjà coûté des dizaines de milliards d’euros (Mrds€) aux consommateurs et aux contribuables. En pure perte, et ce n’est qu’un début : Peter Altmaier, ministre allemand de l’environnement, a déjà évoqué le coût de 300 Mrds€, et il estime que la transition énergétique allemande coûtera 1000 Mrds€ (!).

Ce Bilan RTE 2015 cache volontairement la forêt nucléaire derrière des mats éoliens et des panneaux PV. Il s’apparente à une imposture pour masquer la réalité et couvrir ce nucléaire que monsieur Brottes, Président du Directoire de RTE, ne saurait voir.

Les Tartuffe qui précipitent le système électrique dans le caniveau feignent de ne pas voir ce qui gêne leur rêve antinucléaire. Ils s’attardent sur ce qui les fascine (le vent et le soleil) dans une démarche techniquement vaine et économiquement suicidaire.

Cachez donc ce nucléaire que je ne saurais voir !

 

  1.  RTE : bilan électrique 2015 publié en janvier 2016.
Voir les commentaires (17)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (17)
  • Qui refuse le feu nucléaire au XXIè siècle, troisième millénaire, aurait refusé le feu de bois au temps des Cro-magnon.

  • Comme d’habitude Michel Guy obsédé par sa croisade anti renouvelable ne voit pas les problèmes du nucléaire français.

    En ce moment où plus de 40% du parc nucléaire est à l’arrêt (dont plus de 10GW en bord de mer … heuresement qu’on n’a pas de canicule cet été) la France n’équilibre sa position grace au solaire …… http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
    hier 17/8/2016 13 h
    3.4 GW gaz, 6 GW d’hydro 36.7 GW de nucléaire sur 63 GW et 3.1 GW de solaire et 0.5 GW d’éolien et 0.2 GW d’exports

    Je suis d’accord avec lui c’est que les subventions au solaire et à l’éolien pèsent sur la facture d’électricité … mais il est intéressant de voir ce qu’évite EDF de dépenser du fait de cette production

    La lecture des notes de la CRE est intéressante en ce sens …. la subvention de l’éolien est nettement plus faible par MWh du fait que la production a lieu surtout l’hiver Par contre la subvention pour le solaire reste très élevé (pour ne pas dire prohibitif …mais on va me taxer d’antiécolo …ce qui est un peu vrai d’ailleurs)

    Le fond du problème du nucléaire français est
    – la perte de compétences d’EDF qui ne sait plus exploiter des réacteurs nucléaires (ni les construire)
    – son indadpatation au profil de consommation à savoir une consommation essentiellement dépendante de la température (le nucléaire est adapté à un pays avec une forte composante industrielle et donc une demande de base)

    Le nucléaire est un outil pour la demande de base soit en France environ 30-40GW avec un facteur de charge de 90% (et non le facteur de disponibilité dont se gargarise la France). Cette année, on se dirige vers une production de 405 TWh seulement soit un facteur de charge de 70%, avec un facteur de charge de 90% cela correspondrait à la production de 51 GW seulement (12 GW de nucléaire « gaspillé » l’addition est encore plus sévère que pour le solaire)

    Il serait temps que ce pays tue son mythe de l’excellence nucléaire …… c’est la condition sine qua non pour que le nucléaire puisse revivre en France

    • « ce qu’évite de dépenser EDF »

      Si dans le paragraphe suivant, vous écrivez que la subvention des EnR est moins faible en hiver, c’est que le bilan est toujours négatif !

      Encore une fois, la solution des EnR n’est pas destinée à compenser la production de base mais à diminuer la production de CO2 pour les écolos, et pour les économistes universitaires en chambre collectivistes, « à préparer le passage à la transition énergétique ».

      Or, aujourd’hui et demain, on n’arrive à convaincre ni pour l’un, ni pour l’autre. Donc on nous montre un pis aller, un tour de passe passe pour faire passer la pilule.

      A mon tour:
      – Supprimer toute nouvelle subvention aux EnR
      – Développer les centrales nucléaires de petites capacités (le rapport RTE (2014) montre aussi que des régions comme le SO ou la Bretagne sont déficitaires). Penser à la co-génération (récupération de la chaleur), cela coutera globalement moins cher que les EnR.
      – Construire des centrales à gaz, puisqu’on ne peut plus trop compter sur l’Allemagne, pour couvrir nos pics de consommation.

      PS: Si le principe de co-génération avait été prévu au départ dans les centrales nucléaires, plutôt que de chercher à vendre au plus cher de l’électricité, le problème des pointes de consommation en hiver n’existerait pas.
      PS2: Alternative, les pompes à chaleur, mais c’est le consommateur qui paie…

      • pour la cogénération nucléaire-chaleur le problème avec les réacteurs actuels c’est que la température de sortie après les turbines est trop faible pour être distribué sur de longues distances. Les rares applications concernent des activités piscicoles ou agricoles à proximité ou dans le cas de Gravelines l’utilisation de l’eau chaude pour accélérer le réchauffement du LNG dans la nouvelle de station de gazéification.

        dans les années 70-80 cela avait été envisagé de chauffer les villes avec une sortie haute température mais cela impliquait d’avoir un réacteur nucléaire à coté des villes (projet Thermos à Grenoble et à Saclay)

        tout à fait d’accord pour des réacteurs de plus faible taille, le réacteur le plus rentable est le 900 MW (bizarre c’est la variante la plus construite encore actuellement en particulier en Chine qui en construit 6 par an …. version dérivée du 900 MW français elle-même dérivée du 900 MW de Westinghouse de la fin des années 60)

        tout à fait d’accord pour la suppression des aides aux ENR car si elles doivent se développer uniquement si elles sont compétitives avec les autres sources

    • Oh là, restons calme. Il ne s’agit pas de défendre ou d’attaquer tel ou tel type de production

      si on devait résumer l’article il suffirait de citer cette phrase :
      « Ce Bilan RTE 2015 cache volontairement la forêt nucléaire derrière des mats éoliens et des panneaux PV. Il s’apparente à une imposture pour masquer la réalité et couvrir ce nucléaire que monsieur Brottes, Président du Directoire de RTE, ne saurait voir. »

      Voilà, c’est tout. Ça serait pareil si le nucléaire était vraiment affreux, non ? ne seriez vous pas alors le premier à dénoncer le manque de transparence de RTE et ses efforts pitoyables pour en masquer les défauts ?

      • J’ai pu observer le même biais idéologique dans un livre de physique de 3e: presque rien sur le nucléaire sauf ses inconvénients, et pour les renouvelables, que les avantages. Celui qui ne connaitrait pas le mix énergétique français pourrait croire que les ENR sont majoritaires. Le seul pourcentage concernant le nucléaire est sa proportion au niveau mondial…
        Atterrant de voir comment on instruit les jeunes en matière scientifique: où sont la rigueur et l’objectivité?

    • @pongo
      Votre argumentaire n’est pas sérieux. On peut s’en douter dès le début qui attaque l’auteur plutôt que de présenter des arguments objectifs, et la suite le confirme. Il est logique que la maintenance se fasse lorsque les besoins sont réduits, donc en période estivale. Le fait que 40% du parc nucléaire soit à l’arrêt ne permet donc que de déduire que le bon sens prévaut dans la gestion de l’entretien de ce parc. Quant à affirmer que la France n’équilibre sa production que grâce au solaire en se référant à 13 heures un des jours les plus chauds de l’année où elle exporte encore un chouia et sans afficher les prix spot du marché libre et les prix contractuels effectifs en face, ça n’est pas honnête.

      • pas sérieux …. parlons chiffres
        mercredi 178/16
        heure 12 36.4 € en Fr / 27.5€ en De
        heure 13 35.8 € en Fr/ 27.7 en De

        je remarque seulement que 3.3 GW de CCGT tournait en brulant du gaz
        spot gaz @16/8/16 11.6 €/MWh rendement 50% marginal cost à 23.2 €/MWh plus 2 € pour le CO2 cela fait 25€/MWh

        ce que je dit c’est si 4 GW de nucléaire était disponible en plus, le cout marginal aurait proche de celui du nucléaire soit 10 € et la c’était 25 €

        le même jour de 2015 il y avait presque 10 GW de disponible en plus ……. 4 GW n’était pas un objectif déraisonnable

        Juillet 2016 : production nucléaire 28.2 TWh soit le plus mauvais résultat depuis 1997 (et à l’époque les 4 N4 ne tournaient pas soit 5.2 GW de moins).
        en juillet 2014 on était à 33.4 et en juillet 2015 on était à 33.5TWh de production nucléaire
        si je suis votre raisonnement EDF gérait mal son parc les années précédentes

        avant de qualifier mon argumentaire de fantaisiste …. regardez les chiffres et dépassez votre fixisme doctrinal

        • C’est sensé prouver quoi ? qu’à EDF ils ont fait une erreur de gestion le mercredi 17/8/16 ? C’est possible, je suppose … encore que, a posteriori, moi aussi je peux faire des jugement précis de ce qu’il aurait fallu faire la veille…

        • A priori, les 3.1 GWh de solaire ont été achetés par EDF entre 54 et 243 €/MWh pendant cette heure où le prix spot était de 36 €/MWh. Comment en déduisez-vous qu’on n’aurait pas pu se passer du solaire ?

          • En tant que zélote du nucléaire votre aveuglement vous empéche de réfléchir. Est ce que mon développement était un plaidoyer pro solaire ? Non, c’était une analyse sur la catastrophique disponibilité du nucléaire depuis plusieurs mois. C’est la que réside le problème. Pourquoi EDF n’arrive pas ou plus à exploiter le nucléaire correctement ? Si le but d’EDF est d’arriver aux coupures de courant en cas d’hiver froid, alors pas de problème on y va ….. entre un nucléaire aux performances catastrophiques, la fermeture anticipée des tranches fioul, la quasi disparition du palier charbon ….. sans parler que les voisins de la France sont dans une situation similaire et on ne pourra pas faire appel à eux de la même manière qu’en février 2012.

            EDF étant rémunéré en tant qu’acheteur unique des obligations d’achat, cette production est prise à un cout marginal nul. Les tarifs de rachat sont une décision politique …. et je n’ai pas entendu de politique de droite comme de gauche s’attaquer à ces subventions. Idem pour les autres subventions liées à l’ex CSPE …. Un changement passé inaperçu … suite à la visite de FH à Wallis et Futuna les habitants de W&F vont avoir droit à l’électricité au même prix qu’en métropole ….. Giscard avait fait de même pour les DOMs en 1974 ….

            Les zélotes du nucléaire à la française sont des fossoyeurs du nucléaire bien plus efficace que les écolos …..

            • En tant qu’internaute anonyme — et quelque peu hautain –, vous échappez à la possibilité d’adapter les explications à votre personne.
              Si votre question porte sur le taux de disponibilité du nucléaire, il me semble que a) c’est une diversion par rapport au sujet de l’article, en particulier quand vous y venez par le biais de la production solaire que l’opérateur public est légalement dans l’obligation de racheter quand on la lui présente ; b) ce taux est essentiellement impacté, en France et en Allemagne, par les conséquences de choix politiciens, clientélistes et émotifs qui n’ont pas grand-chose à voir avec une analyse rationnelle des risques et des manières de les réduire ni des investissements et des manières de les valoriser.
              Le principal problème du nucléaire français est un problème de gouvernance. C’est sans doute ce que veut masquer le rapport en évitant de s’appesantir sur la principale source de production électrique du pays. Si vous voulez une proposition concrète pour en sortir, c’est celle de rendre la production électrique indépendante de l’Etat que je propose : suppression des tarifs régulés, des obligations d’achat, des monopoles, privatisation des centrales avec de simples obligations de démonstration de niveaux de fiabilité et de sûreté plutôt que des kilomètres-cubes de règlements. Et vous, que proposez-vous ?

              • Et vous, que proposez-vous ?

                Plus d’état Tata, de gouverne Maman, voire d’état Papa. Avec une flopée d’interdiction, pas mal pour des soixante huit Tards selon qui il était interdit d’interdire et qui s’empressent d’interdire arrivés au pouvoir :mrgreen:

              • Je vous rejoins sur le problème de gouvernance. J’ajouterais le comportement sectaire d’une partie d’EDF persuadée de détenir la Vérité.

                La solution serait simple …. séparer le parc nucléaire en deux, les 900 MW d’un coté, les 1300 MW et les N4, les rendre autonomes d’EDF, puis privatiser le deuxième en faisant une augmentation de capital suffisante pour doter cette structure d’un niveau réaliste de provisions

                Si comme je le pense, cela devrait conduire à une augmentation de la production, cela permettrait non seulement de montrer que le nucléaire est compétitif mais aussi d’inciter peut-être (c’est mon coté optimiste) l’autre entité de se transformer

                Mais qui aura le courage de mettre en oeuvre une telle mesure, y compris à droite ? Fillon avait, lors de la nomination de Proglio, demandé une amélioration sensible des performances d’EDF dans le domaine du nucléaire ….. On a gagné 2-3 points de facteur de charge seulement sur les 20 potentiels.

                Si en même temps on en profitait pour régionaliser EDF (hors RTE) cela serait parfait (la chose marrante c’était dans le programme de la Libération de créer des EDF régionaux c’est pour cela que EDF a été désigné pendant pas mal d’années EDF Service National). L’électricité se transportant mal …. il faut autant que faire se peut faire des équilibres régionaux

  • Dommage que l’industrie nucléaire, et spécialement française, n’ait pas pris le temps d’étudier sérieusement la filière thorium.
    Oui, je sais, c’est à cause de la « bombinette », mais ce n’est pas une raison !
    Autres pistes inexplorées (en France) les SMR (je crois ?) ou « petits modules », bien plus souples, décentralisés et sûrs, autant qu’on peut l’être dans ce domaine.
    Quant aux ENR (vent et soleil) OK, ils peuvent servir à faire l’appoint de temps en temps, et pas toujours quand il faudrait, mais les subventions qu’elles reçoivent, directement ou indirectement, ne sont elles pas complètement exagérées ?
    Ah, pardon, ce sont des « filières d’avenir », alors on se tait et on se soumet (il est bien connu que les moulins à vent représentent l’avenir, et qu’on découvre que le Soleil réchauffe la Terre et lui fournit de la lumière);

  • Selon le «Canard Enchaîné» de mercredi, la moitié des éoliennes françaises tournent dans le vide et ne sont pas raccordées au réseau.

    C’est un superbe éclat de rire : mmmmmmmmmmmmmmmmmmoooooooooooooooooooooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ❗

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
5
Sauvegarder cet article

Comme chaque année, les chiffres de la balance commerciale sont minorés et présentés en retirant les frais de transport du montant de nos importations.

Les frais de transport sont pourtant une partie intégrante du coût de revient et sont répercutés sur le prix de vente au consommateur. Mais pourtant, ils sont retraités afin de les comparer aux chiffres des exportations qui, eux, n’intègrent pas les frais de transport. L’opération semble contestable…

Les « vrais » chiffres de la balance commerciale de 2022 avaient ainsi frôlé les... Poursuivre la lecture

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Entre désamour de son parc nucléaire, illusions renouvelables, pressions allemandes et injonctions de l’Europe, la France, dont le puissant parc de production d’électricité était décarboné avant l’heure, a lentement sapé la pérennité du principal atout qu’il représentait. Après des fermetures inconsidérées de moyens pilotables, l’apparition du phénomène de corrosion sous contrainte qui a affecté les réacteurs d’EDF dès 2021 a cruellement révélé l’absence de renouvellement du parc depuis que l’ASN en avait exprimé la nécessité, en 2007. En ent... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles