Jeux Olympiques de Rio : quel bénéfice pour la population ?

Il faut souhaiter que Rio suive l’exemple de Londres plutôt que celui d’Athènes.

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JO de Rio : quel bénéfice pour la population ? Maracana stadium By: Pedro Lopez - CC BY 2.0

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Jeux Olympiques de Rio : quel bénéfice pour la population ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 août 2016
- A +

Par Nathalie Belhoste1.

JO de Rio : quel bénéfice pour la population ?
JO de Rio : quel bénéfice pour la population ? Maracana stadium By: Pedro LopezCC BY 2.0

 

Tous les quatre ans, à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques, c’est la même rengaine pour le pays organisateur. Que ce soit pour Athènes, Pékin ou Londres, les Cassandre sonnent toujours l’alerte. Mais il faut bien reconnaître que ces JO pourraient s’annoncer sous de meilleurs auspices.

Pourquoi ces Jeux sont-ils décriés ?

jo rené le honzecQuand l’aventure des JO de Rio a commencé en 2009, le Brésil connaissait un taux de croissance de 5,1 % (en 2008) et allait devenir en 2011 la sixième puissance mondiale. Peu de voix dissonantes s’étaient alors manifestées contre le choix de Rio comme ville organisatrice, le Brésil étant le premier pays sud-américain à accueillir les Jeux. Le soft power de ce nouveau BRICS était alors à son apogée, surpassant Tokyo et Madrid.

Mais sept ans plus tard, le contexte a bien changé. Depuis 2010, le PIB du Brésil est en chute constante, il est même entré dans une phase de récession fin 2014. Par ailleurs, le pays connaît l’une des plus grandes crises politiques de son histoire avec la destitution de Dilma Roussef en mai dernier.

Depuis le début de l’année, certains médias sont alarmistes et relatent de façon très précise comment l’organisation de ces Jeux a été jalonnée de problèmes et d’imprévus. Les critiques portent principalement sur les aspects organisationnels dans la mise en place des infrastructures, la question sanitaire, la question sécuritaire et les scandales de dopage. Qu’en est-il exactement ?

  • Sur les aspects organisationnels, les retards dans la construction des infrastructures ne sont pas plus importants que pour les autres villes organisatrices. Le vélodrome a finalement bien vu le jour malgré la banqueroute de l’entreprise constructrice. Certes, la nouvelle ligne de métro sera accessible de façon limitée, mais elle sera opérationnelle.
  • L’épidémie du virus Zika (apparue en 2014) est également une grande préoccupation de ces Jeux. Le ministre des Sports se veut rassurant à ce sujet en annonçant que des mesures préventives ont été prises et en s’appuyant sur le fait que ce n’est pas la saison des moustiques (puisque c’est l’hiver là-bas). Par ailleurs, en mai dernier, l’OMS a rejeté la demande qui avait été faite d’annuler les Jeux. Il n’y a finalement que quelques sportifs qui ont renoncé à venir pour cette raison (dont le champion de golf Jason Day).
  • Un des vrais enjeux reste la question sécuritaire. Les médias internationaux mettent en avant l’insécurité qui plane autour de ces Jeux en dénonçant le nombre d’attaques par armes à feu (plus de 70 depuis le début de l’année) ou de vols dans la ville. Si cette situation est préoccupante, elle n’est pas pour autant exacerbée par la présence des Jeux car le Brésil – et Rio en particulier – sont la scène d’une violence chronique depuis de nombreuses années, malgré les opérations de pacification de certaines favelas en 2010. En outre, la Coupe du monde 2014 a été considérée comme un succès vis-à-vis de la protection des visiteurs.La nouveauté porte sur l’arrestation, jeudi dernier, de dix Brésiliens, dont certains avaient prêté allégeance à l’organisation État islamique, susceptibles de fomenter un attentat terroriste. Dans le contexte actuel des attentats de Paris, de Bruxelles et de Nice, ces menaces sont bel et bien préoccupantes. En conséquence, les forces de police ont été renforcées par 35 000 hommes – soit un total d’environ 85 000 agents mobilisés. Néanmoins, les policiers sont en conflit avec l’État de Rio car beaucoup d’entre eux (comme d’autres fonctionnaires) n’ont pas été payés depuis des mois – ce qui explique la campagne de manifestation « welcome to hell » (bienvenue en enfer) organisée à la sortie de l’aéroport le mois dernier.
  • Enfin, le 24 juin, le laboratoire de contrôle du dopage brésilien a été suspendu par l’Agence mondiale antidopage pour non-conformité avec les standards internationaux – avant d’être réhabilité un mois plus tard. La possibilité (bien qu’éphémère) d’exclure les athlètes russes des Jeux suite à la révélation de dopage généralisé ne participe pas non plus à améliorer cette atmosphère pesante.

Reste à savoir si ces problèmes toucheront les 500 000 touristes attendus. En 2014, année de la Coupe du monde de football, le pays avait attiré plus de 6,4 millions de personnes dont plus d’un million pendant l’événement, soit 10 % de plus que l’année précédente. Actuellement, il reste encore 1,7 million de billets à vendre sur les 6,1 millions (en comparaison, Londres avait vendu presque 11 des 11,3 millions de billets disponibles).

Les enjeux périphériques

Pour beaucoup de Brésiliens, ces Jeux contribuent à exacerber des tensions préexistantes. L’organisation successive de deux événements mondiaux représente un coût important pour cette économie en récession qui doit faire face à des mesures d’austérité. Si l’on veut voir la coupe à moitié pleine, le coût de ces JO – estimé selon les sources entre 11 et 13 milliards de dollars – est moins élevé que ceux de Londres (15 milliards) et de Pékin (45 milliards), suite à de fortes coupes budgétaires dans le budget opérationnel (moins 20 %). Mais la Coupe du monde de 2014 avait déjà coûté 15 milliards de dollars.

Par ailleurs, l’État de Rio a décrété un « état de calamité publique » et a vu ses finances renflouées par l’État fédéral. Cette mesure inédite a été prise par crainte du gouverneur par intérim de ne pouvoir financer les services publics et ces Jeux (un déficit de 5 milliards d’euros est prévu pour 2016).

Les Brésiliens sont massivement descendus dans les rues cette année pour manifester leur hostilité au gouvernement (avant la destitution de Dilma Rousseff), couplée à une inquiétude liée à l’économie. Mais l’organisation de la Coupe du monde avait été beaucoup plus critiquée que ne l’est actuellement la préparation des Jeux. Néanmoins, c’est une population fatiguée de la récession et lassée de ses élites qui va assister à cet événement – le nouveau gouvernement de Michel Temer ayant déjà vu trois de ses ministres contraints de démissionner suite au scandale de l’affaire Petrobras.

Bien au-delà des dépenses et du marasme politique transparaît une nouvelle fois l’insatisfaction d’une grande partie de la population, qui est exclue du cœur de l’événement et n’en tirera certainement aucun bénéfice. Le Brésil compte encore, comme tous les pays organisateurs jusqu’alors, sur l’impact positif des Jeux sur l’économie. Pourtant, deux études américaine et anglaise montrent qu’il s’agit d’un mythe bien ancré, puisque dans la très grande majorité des cas, les Jeux coûtent plus qu’ils ne rapportent. En outre, le pays connaît de fortes inégalités territoriales que ces deux événements sportifs amplifient :

  • Au niveau national, la région du Sudeste (qui compte Rio et São Paolo) concentre les richesses, pesant environ 75 % du PIB et 50 % de la population.
  • Le Nordeste est la région du Brésil où la pauvreté affecte la proportion de population la plus importante. Même si quatre de ses villes avaient accueilli la Coupe du monde, les ressentiments séculaires de la périphérie vers son centre économique – et pendant longtemps politique – feront aussi partie de l’ambiance générale des JO.
  • Par ailleurs, au niveau local, les principales infrastructures des Jeux ont été construites dans le district de Barra da Tijuca, l’un des quartiers les plus favorisés de la ville, renforçant davantage les inégalités criantes – certains chercheurs parlent même d’un phénomène d’« accumulation par dépossession ».

L’allocation de l’argent à cet événement, au détriment des importants besoins du Brésil en termes d’infrastructures et de services sociaux, est donc véritablement au cœur de l’insatisfaction.

La question est désormais de savoir quel héritage les Brésiliens, et notamment les habitants de Rio, vont obtenir de ces Jeux. Le premier bilan de la Coupe du monde 2014 est en train d’être établi : outre de nombreux « éléphants blancs » (les coûteux bâtiments construits et qui ne serviront plus, comme probablement le stade de Manaus dans la région amazonienne), très peu d’infrastructures (mis à part quelques aéroports) bénéficieront à la population.

Les JO, en eux-mêmes, ne seront sans doute pas en demi-teinte. Comme en France avec l’Euro de football, il s’agira certainement d’un événement heureux dont le pays a bien besoin. Il ne reste plus qu’à souhaiter que Rio suive l’exemple de Londres et non celui d’Athènes… Ce qui, pour l’instant, n’en prend pas le chemin.

Sur le webThe Conversation-Article publié sous licence Creative Commons CC BY-ND 4.0.

  1. Enseignant chercheur, Grenoble École de Management (GEM).
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  • les JO ont toujours un impact économique positif sinon on ne se battrait pas pour les avoir sur son sol….bien sur , les pauvres auront leur part du gâteau …toute petite et c’est pour cela qu’ils sont pauvres… une opération comme les JO doit etre considérée comme une campagne de pub , couteuse mais qui rapportera beaucoup dans le futur à tout le monde si ils sont réussis et ils sont toujours réussis.

    • Je serai curieuse de connaître l’impact positif.
      Pour le moment je n’en vois pas.
      Demandez aux restaurateurs et cafetiers dont le matériel a été détruit par les sauvages ce que cela leur a rapporté. RIEN !
      Demandez aux villes dont le matériel urbain a été détruits de vous donner l’impact positif : rien voire même nettement déficitaire.
      Seule la FUFA et le CIO se dorent la pilule aux frais des contribuables.

      • la destruction est créatrice de richesse , une chaise vétuste détruite est une chaise neuve de construite et vendue ( de toute façon cette chaise aurait été détruite par le temps)
        ok ,il y a des gros bénéficiaires et des perdants ..mais ceux ci font partie de l’économie et la nourrissent , l’essentiel est de « bouger » pas de rester le cul sur la plage a regarder les mouettes voler en attendant sa fin inéluctable !

        • Mondieumondieu reactitude

          Chaque fois que je lis vos commentaires mes bras m’en tombent, des idées mal digérées, ‘la destruction créatrice de richesse’ en est bien une, un mixte improbable entre Keynes, Bastiat et Schumpeter.

      • A Rio, pour l’instant, l’économie du tourisme est gagnante. Cela permet à Rio de se faire un nom dans le monde. Ceci dit comme je l’explique plus bas, je suis d’accord sur le fait qu’au final, les pays organisateurs des JO sont pratiquement toujours perdants

      • Tout à fait de votre avis, mais comment le faire comprendre aux « sportifs » allongés sur leur canapé, une bière à la main devant leur télé.

    • Absolument faux. Des études ont déjà été menés et ont montré qu’en généra, l’impact des JO était négatif.

      Lisez ceci: http://www.businessinsider.com/2022-olympics-host-cities-2014-5?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+businessinsider+%28Business+Insider%29&IR=T

      D’ailleurs, vous noterez qu’organiser les JO est de moins en moins populaires (par exemple, la Pologne a rejeté par référendum (70%) la candidature de leur pays aux JO d’hiver 2022). Pratiquement, toujours le budget prévu pour les JO est très largement dépassé (et parfois, énormément).
      Les politicards organisant les JO sous estiment les effets sur le long terme. Par exemple, les Montréalais n’ont remboursé l’addition de leurs JO organisés en 1970 qu’en 2006 soit 36 ans après.

      Pour un politicard narcissique, les JO sont un rêve. On peut se mettre en avant. Sur le court terme, cela peut faire augmenter sa popularité. Mais ce n’est pas pour cela que c’est profitable pour la population. Si la population est favorable, c’est surtout parce qu’elle est mal informée. Elle ne se rends pas compte des coûts des JO. Le profit des JO est très visible mais le coût l’est beaucoup moins. Pratiquement toujours, on sous estime le coût.

      •  » organisés en 1970″ organisés en 1976 « soit 36 ans après. » soit 30 ans plus tard

      • on pourrait aussi supprimer ..le 14 juillet , cela nous coute les yeux de la téte…..sauf que , on aime le 14 juillet , le 14 juillet les gens sortent , dépensent , vivent , sont heureux..et en effet les politiques aiment se montrer ce jour là sur les champs Élysées…
        ton argumentation ne tient pas la route , il y a des dépenses qui rapportent bien plus des euros , du bonheur , et l’effet du bonheur est incalculable !

        • Ca montre notre force à ceux qui voudraient nous embêter (ok, ça ne dissuade pas les terroristes) et ça fait une pub pour nos matériels, bonne pour la balance commerciale.

        •  » on pourrait aussi supprimer ..le 14 juillet , cela nous coute les yeux de la téte…..  »

          Des comparaisons tellement idiotes que l’on devrait même pas s’y arrêter. Depuis quand le 14 juillet coûte des dizaines de milliards d’Euro à la collectivité en infrastructures construites juste pour l’occasion?

           » il y a des dépenses qui rapportent bien plus des euros , du bonheur , et l’effet du bonheur est incalculable !  »

          Le bonheur est une notion tellement subjective qu’au final ça ne veut pas dire grand chose à part de l’utiliser pour contourner les vrai problèmes quand les bilans économiques sont partout mauvais. c’était une idée de Sarkozy je crois de vouloir intégrer le bonheur dans le calcul du PIB. C’est tellement plus facile pour essayer de donner du baumes à l’économie que de faire de vrais réformes.

          D.J

    • Dans une étude consacrée au coût des JO, étalée de 1960 à 2012, deux chercheurs de l’université d’Oxford concluent tout simplement que « l’accueil des JO est un des projets les plus risqués financièrement au monde » http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2238053

  • « Il n’y a finalement que quelques sportifs qui ont renoncé à venir pour cette raison (dont le champion de golf Jason Day) » C’est faux. Les sportifs qui ont abandonné ne l’ont pas fait pour le virus Zika mais se sont servis de ce prétexte. La vraie raison de leur abandon vient surtout du fait qu’aux Jeux Olympiques, on ne gagne pas d’argent. Bien sûr, venir dire que l’on ne veut pas participé aux JO car il n’y a pas de fric ne serait pas bien vu. Raison pour laquelle ils ont inventé l’excuse du virus Zika (qui n’est pas très crédible soi dit en passant).

  • Les JO sont pratiquement toujours un gouffre financier même pour Londres. Les JO de Londres ont plus coûté que rapporté. J’avais lu dans un journal l’avis d’un expert qui disait que les JO étaient sans doute l’un des paris les plus risqués qui soient.
    Je pense que les pays qui veulent les JO doivent accepter que les JO ne leur rapporteront pas d’argent mais qu’ils se disent qu’ils sont suffisamment riches pour pouvoir accepter cela et pour pouvoir supporter les pertes sans encombres.
    La Grèce n’avait pas les moyens de supporter les pertes des JO ce qui était le cas pour le Royaume Uni. D’autant plus que dans un pays comme la Grèce où la corruption domine, une bonne partie du budget est parti dans la poche de gens véreux (même chose pour les JO de Sotchi).
    Les JO d’Athènes ont contribué à mettre la Grèce dans le gouffre et a provoqué la crise de la dette grecque. En plus, c’est un gâchis complet quand on voit que les infrastructures ont été laissés à l’abandon.

    A titre personnel, j’espère que la France n’organisera pas les JO en 2024

    •  » En plus, c’est un gâchis complet quand on voit que les infrastructures ont été laissés à l’abandon.  »

      Comme à Turin où les infrastructures ont été abandonnées au point que l’on va bientôt les confondre avec les ruines de la Rome antique. C’est aussi là que l’on voit le cynisme du CIO qui exige des infrastructures toujours flambants neuves même si certaine sont déjà là puisque c’est pas eux qui paie. Et c’est là que l’on voit aussi le cynisme des pouvoirs publiques qui se plient à chaque fois aux caprices du CIO sur le dos de la collectivité puisque c’est la condition pour obtenir l’organisation des jeux. Des milliards pour des joutes qui ne durent que 15 jours c’est pas du foutage de gueule ça?

      D.J

  • Remarquez que le CIO n’est pas responable si le gouvernement ne s’assure pas que les infrastrucutes seront réutilisées. À Montréal (Canada), on a transformé le village des athlètes en appartements. On utilises toujours le Stade. Le Vélodrome a été reconvertie pour faite place au Biodôme.

    •  » Remarquez que le CIO n’est pas responable si le gouvernement ne s’assure pas que les infrastrucutes seront réutilisées.  »

      Pas responsable mais cynique puisqu’il sait que dans la plupart du temps ces infrastructures sont soit inutilisés est entretenues par l’argent du contribuable ou carrément abandonnés faute de pouvoir organiser des joutes sportives faute de popularité indigène.

      D.J

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