Le clivage droite/gauche est dépassé, il faudra vous y faire

Aux États-Unis comme en Europe, la frontière entre droite et gauche s’efface pour laisser la place à l’opposition entre partisans et opposants à la société ouverte.

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Le clivage droite/gauche est dépassé, il faudra vous y faire

Publié le 6 août 2016
- A +

Par Guy Sorman.

Le clivage droite/gauche est dépassé
By: Marc NozellCC BY 2.0

À suivre les élections américaines, il est ardu d’y appliquer la distinction Droite Gauche comme grille de lecture. Le partage à l’européenne entre libéraux et socialistes ne fonctionne pas non plus, puisque le socialisme n’est pas représenté aux États-Unis et que tous les candidats, ou à peu près, sont favorables à un capitalisme plus ou moins réglementé. Probablement devrait-on adopter un nouveau mode d’intelligence de la politique, distinguant les partisans de la société ouverte d’un côté – celui de Hillary Clinton qui se trouve être Démocrate – face aux adeptes de la société fermée, derrière Donald Trump qui se réclame vaguement du Parti Républicain. Ces deux conceptions permettent, je crois, d’introduire un minimum de clarification dans les positions de l’un et de l’autre.

Trump ou la société fermée

Trump, qui ne manque pas de cohérence à défaut de connaissance, est contre l’immigration, contre les religions non américaines (l’Islam), contre les non blancs (les Mexicains), contre les importations (chinoises surtout), contre les engagements de l’armée américaine en dehors des États-Unis. Sa vision de la société est quasi tribale, il est partisan d’un État centralisé, fort, qui prendrait toutes les décisions sans trop de concertation ni avec l’opposition ni avec la société civile.

Sans surprise, Trump manifeste de la sympathie pour les dictateurs qui partagent ses conceptions nationalistes, autarciques, étatistes, à commencer par Vladimir Poutine. À quoi on peut opposer, point par point, le programme de Hillary Clinton, ouverte à la diversité culturelle, ethnique, religieuse, sexuelle de la nation, plutôt favorable aux échanges internationaux et à l’activisme diplomatique et militaire. Elle est également disposée à la négociation avec ses adversaires politiques qu’elle ne dénonce pas comme ennemis ; elle n’est pas pour autant une libérale classique, puisqu’elle penche pour un État interventionniste et régulateur.

Les deux candidats illustrent un reclassement des normes politiques, chacun empruntant un peu à la Gauche, un peu à la Droite, un peu à la tradition Républicaine, un peu à la tradition Démocrate, sans coïncider complètement avec les partis dont l’un et l’autre se réclament. Donald Trump rompt avec la préférence des Républicains traditionnels de Ronald Reagan à Jeb Bush, pour l’immigration, le commerce international et la propagation internationale de la démocratie. Hillary Clinton rompt aussi, mais de manière moins spectaculaire que son adversaire, avec la prudence des Démocrates (Obama en particulier) sur l’usage de l’armée pour résoudre les conflits internationaux.

Ouverture contre fermeture

On m’objectera que ce reclassement entre société ouverte et société fermée est un accident de parcours circonstanciel, spécifique aux États-Unis, une conséquence de la personnalité extravagante de Donald Trump. Cette interprétation est envisageable, mais pas certaine ; on peut aussi deviner dans cette élection une sorte de laboratoire du futur qui vaudrait pour l’Europe. Ainsi, le récent référendum britannique sur la sortie de l’Union européenne n’a pas opposé la Droite conservatrice à la Gauche travailliste, mais les partisans de l’ouverture à ceux de la fermeture. En Espagne, demandons-nous si la fragmentation du Parlement, pour la seconde fois consécutive, n’est pas due à un système de partis à l’ancienne qui ne reflètent plus le nouveau partage, entre ouvert ou fermé.

Pour l’Espagne, Mario Vargas Llosa, entre autres, a suggéré une coalition de gouvernement entre les partisans « ouverts » de l’Europe, contre les tenants « fermés » du tribalisme. Il en va de même en France, où les militants de l’ouverture ou de la fermeture se trouvent dispersés entre des partis archaïques, hérités du passé révolutionnaire, à qui l’on doit les termes de Droite (partisans du Roi en 1792) et de Gauche (partisans de la République), mais qui ne sont plus le reflet des enjeux et des tempéraments contemporains.

En vérité, les candidats aux élections parlementaires ou présidentielles ne se rangent plus sous la bannière des partis anciens que pour des raisons pratiques et d’opportunité : ces partis contrôlent encore l’organisation et les ressources qui permettent d’être candidat. Les électeurs ? Ils ne s’y retrouvent plus et les résultats ne permettent pas de constituer des gouvernements cohérents : on le constate en Grande-Bretagne autant qu’en Espagne et en France.

Comment sortir de cette grisaille et restaurer des options claires en démocratie ? On peut créer de nouveaux partis : Podemos fermé, Ciudadanos ouvert en Espagne. En France, telle est la tentation d’Emmanuel Macron, ni Droite ni Gauche, mais ouvert. Aux États-Unis, le parti Républicain a été tué par Donald Trump et devra renaître nécessairement sous une autre forme, après avoir choisi entre ouverture et fermeture. À peu près partout en Europe, les appellations des partis ne correspondent plus au choix ouvert ou fermé : la distorsion est générale.

On fera une suggestion qui permettrait peut-être, en Europe, de restaurer une continuité entre les partis et l’opinion : profiter des prochaines élections du Parlement européen en 2019, pour que les listes de candidatures se classent sur cette échelle allant de l’ouverture à la fermeture. Cet exemple venu d’en haut pourrait se diffuser parmi les nations membres. À terme, on y arrivera. Si on n’y parvenait pas, la démocratie ne serait plus viable.

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  • L’hebdomadaire TheEconomist parlait du même sujet la semaine dernière : une nouvelle division politique entre les partisans d’une société ouverte et ceux d’une société fermée.

  • Ce sujet est en effet une grille d’analyse qui devient indispensable, et complémentaire de celle du libéralisme (rôle de l’Etat vs rôle des individus et de la société). Elles sont distinctes, mais la prééminence actuelle de la première tend à oculter les débats sur la liberté.
    A entendre nos médias manichéens, il n’y a pas d’autre choix que la dilution d’identité ou le repli sur soi, pas d’autre alternative que l’ouverture totale ou le nationalisme, et finalement pas d’autre voie que le suivisme des dogmatiques européens et mondialistes, puisque le populisme est réputé méprisable. Ce mépris et la pression psychologique qu’il exerce est la dernière arme de nos élites. Mais de quelle ouverture parle-t-on? L’ouverture forcée au mépris de la liberté d’être soi-même est-elle souhaitable?
    La peur (le refus?) de l’échec du projet de gouvernance mondiale concocté par les élites les empêche de considérer la troisième voie, celle qui réhabilite l’homme en tant qu’acteur responsable de sa vie, en corrélation avec des nations fortes mais ouvertes sur le monde.

    • +1

      Que les liberaux ne tombent pas dans la vision actuelle assez gerbante qu’il existerait lees « phobes » et « les gens normaux » ,car bien sure les « philes » naïfs n’existent pas hein …

  • Maheureusement tout n’est pas si simple !
    Je ne veux pas plus d’une société totalement fermée à la FN que d’une France ouverte à tous les vents à la Hollande. Quelles que soient les appellations données aux partis politiques, la réalité est bien là. Quant à Macron, vous me faites rire. Jusqu’à maintenant, il ne fait que parler. Qu’a t-il prouvé de plus que les autres ? Les médias font sa propagande pour lui… N’oublions pas qu’il s’est acointé avec FH et qu’il est toujours dans le gouvernement…

  • « Le clivage droite/gauche est dépassé » … Bien évidement puisqu’il s’agit des mêmes socialistes à quelques nuances près.
    Par contre concernant Trump et d’autres, là où vous faites erreur cher Auteur, c’est qu’ils ne sont pas contre l’ouverture, mais contre certaines ouvertures.
    Et surtout sur l’immigration, ils ne sont pas contre l’immigration, mais contre certaines immigrations … Ce qui change tout, en étant plus subtil qu’il n’y parait.
    Le sujet ne se résume donc pas, comme un simple problème binaire, entre celui d’une société ouverte ou fermée.

    • +1
      Je trouve que cet article est très binaire dans son interprétation.

      • @ Bobjack

        Et « binaire », c’est comme le gars qui dit: « je vous passe les détails » alors que tout le monde sait « que le diable se cache dans les détails! ».
        Donc oui, « droite » et « gauche », c’est fini (ou est le FN?)

        et il est sans doute temps de passer aux « coalitions » comme dans les démocraties sociales, multiples sur notre continent! Tout se négocie et on ne « détricote » plus le boulot du précédent pouvoir: c’est pragmatique, réaliste, donc pas « parfait » mais pas « nul » non plus et les intérêts de chacun, bien plus nombreux au pouvoir, sont mieux protégés, dans la NUANCE! Et ce n’est évidemment pas moins démocratique (« le pire des régimes à l’exception de tous les autres »).

      • Oui effectivement complètement pro-clinton

    • @ Citoyen

      J’approuve votre point de vue!!! La division m’est toujours apparue comme « idiote »! Comme tout système binaire qui mépriserait (apparemment et seulement apparemment) toutes les nuances de gris entre le blanc et le noir: LR ou PS ne sont, c’est vrai, que des conglomérats pour l’influence et les moyens. À l’intérieur, que de bagarres entre des égos hyper-individualistes! Donc gauche-droite: folklorique, désuet… ridicule!

      L’informatique nous a habitué aux algorithmes: on voit bien que le citoyen, au bout de l’arborescence est bien lui dans une case définie (un « pixel ») qui lui, sera toute blanche ou toute noire(avantage ou désavantage): or c’est évidemment son cas qui le préoccupe: les idéologies ne font plus recette! Le « tout pognon » et l’individualisme qui défend ses droits et oublie ses devoirs, c’est confirmé tous les jours! (Combien de CGTistes croient encore au « Grand Soir »?).

      Or les gens aiment à faire confiance à 1 homme ou 1 femme, ce qui n’est évidement pas réaliste! Un dictateur peut remporter des élections par adhésion (irrationnelle) à sa personne: cela ne dit rien de la politique qui sera menée et son programme, on le sait, n’est qu’un chiffon de papier qui ne l’engage en rien: il n’y a évidemment aucun procès pour « abus de confiance », pourtant habituellement caractérisé!

      L’aventure d’un D.Trump n’est, ce me semble, qu’un défi qu’il s’est lancé « d »y arriver », pas forcément pour un programme (qui paraît absurde et peut-être dangereux) mais pour se rassurer, lui-même, sur ses méthodes pour convaincre! Du pur narcissisme! Et il y a fort à parier qu’H.Clinton n’a pas d’autre but! De même pour la quarantaine (?) d’aspirants à l’élection présidentielle française!

      Toute tentative pour réduire les humains à un système intellectuel simplificateur est vouée à l’échec! Et il suffit d’un seul « électron libre » pour déclencher la guerre, comme en  » ’40 »! Forcément: c’est absurde!

    • Je partage votre point de vue ! Vouloir sa souveraineté n’est en rien du fascisme bien au contraire et cela ne veut pas dire non plus : on ferme tout , on s’isole … Non on se protège nuance

  • C’est un peu ce que disait Deleuze pour différencier gauche et droite. Voir sa conférence sur youtube. Est de Gauche celui qui laisse ouvertes les possibilités, qui n’est a priori sûr de rien sauf des impératifs moraux qui le fonde. Est de Droite celui qui est engoncé dans ses certitudes à partir desquelles il construit sa stratégie de vie et ses opinions.
    Une autre idée est que la « gauche » fonde l’individu en interaction avec son milieu, avec en point ultime les procès staliniens et la biologie de Lyssenko. La Droite fondant l’individu sur sa génétique et l’histoire qui en découle, avec l’ultime des exterminations racistes.
    Tout cela converge effectivement vers « ouverture » et « fermeture ». et Georges Soros tenant de la « Open society » serait … de gauche. Why not ?

    • Bonjour Christian

      Je dirais plutôt, qu’être de gauche, c’est une posture de générosité, d’être dans le camp du bien (la France est passée de l’ombre à la lumière dixit le titulaire de la francisque), que d’être de droite c’est d’être dans la réalité (pragmatique), que d’être d’extrême-droite c’est nazi (dixit les coco pour faire oublier leurs crimes).

      • Salut Gillib !
        Votre position est « sympathique » : on est « de gauche » si on est « dans le camp du bien » et « de droite » si on est « dans la réalité ». Alors on vire de « la gauche » tous les massacres commis en son nom, et ils sont multiples. le Goulag, la Lubianka, Pitesti, Budapest, Mao, Pol Pot, marins de Kronstadt, guerres coloniales, j’en passe car la liste est interminable. Ou alors on tâche (pas simple ! ) de définir « Gauche » dans son acceptation la plus large possible et on aboutit à son extrême, le communisme dans ses conséquences monstrueuses. Idem pour « Droite » avec ses extrêmes et ils sont aussi nombreux. Et les deux extrêmes n’ont rien à s’envier, ni dans l’espace ni dans le temps. La seule différence est peut-être dans les idéologies de base.
        UN peu comme les religions qui portent TOUTES le meilleur et le pire
        L’intérêt de la distinction « société ouverte » versus « société fermée » est qu’elle semble pertinente pour guider notre engagement. Ce fut je crois introduit par Bergson, puis développé après la seconde guerre par Karl Popper dans ‘ »la société ouverte et ses ennemis », (1945) et mis en pratique notamment par le financier Georges Soros qui fonda le « Open Society Institute » après la chute (temporaire ou définitive ?) du communisme en Europe de l’Est.
        Pour moi, toute certitude est déjà le début de l’oppression, …. et c’est ma certitude ! Et « l’ordre est la vertu des médiocres » (Ettore Scola).
        Bonne journée et … un avenir radieux !

  • Hilary la corrompue qui doit tout à ses lobbyistes financeurs de campagne…. Je ne vois pas d’ouverture…

  • « Il faudra vous y faire »… J’adore cette expression qui veut faire l’économie d’un débat de fond sur les avantages et les inconvénients d’une économie « ouverte » ou « fermée ». En réalité, monsieur Sorman, ce que vous voulez nous imposer et pérenniser une bonne fois pour toutes, au nom d’un hypothétique « sens de l’Histoire », c’est une société foncièrement déséquilibrée, entièrement au service de ceux qui possèdent la plus grande partie de la richesse mondiale et dont le seul souci est de se prémunir contre les inévitables retours de balancier afin d’accroître encore leur fortune en établissant au besoin par la force des règles mondiales tout exprès taillées pour cela…Libre circulation des capitaux et des touristes (mais certainement pas des réfugiés ni même des citoyens de pays à faible niveau de vie), baisse des prélèvements obligatoires, baisse du coût du travail, baisse des normes environnementales et suppression des entraves à l’exploitation illimitée des ressources de la Planète. Toutes vos préoccupations humanitaires sont ainsi démenties par les effet de la politique autoritaire des Etats dont les missions régaliennes n’ont jamais été aussi mises en exergue…On peut même dire que l’industrie de la coercition, de la surveillance et de la répression et de l’exercice de la « violence légitime » est la seule qui soit en expansion grâce à vos choix économiques et philosophiques désastreux. Car il s’agit, monsieur Sorman, d’imposer de gré ou de force la vision de la « mondialisation heureuse » chère à monsieur Minc, votre confrère en société ouverte à tous les vents, mais sûrement pas au progrès et à la justice sociale ! Si vous voulez contribuer à l’avènement d’une société « ouverte » mais vivable pour le plus grand nombre, monsieur Sorman, alors il faut militer pour un monde où des règles sociales, fiscales, environnementales, s’appliquent à tous les habitants de la Planète, quel que soit leur statut social et économique, et que vous abandonniez une fois pour toutes la chimère de la « concurrence libre et non faussée » qui n’est que l’autre nom du dumping social, fiscal et environnemental Remettre la coopération et la solidarité au coeur des politiques publiques, permettrait plus sûrement l’avènement d’une société « ouverte », et profitable à tous, beaucoup mieux que ce fantastique gaspillage d’énergie que constitue cette absurde et perpétuelle compétition de tous contre tous, qui nous entraîne tous (sauf quelques dizaines de gloutons insatiables) dans la spirale infernale du moins-disant social. Alors si être de gauche signifie se battre pour la primauté de la solidarité sur la compétition ad vitam aeternam, alors oui la gauche a plus que jamais raison d’exister, et elle a encore de beaux jours devant elle, et… » il faudra vous y faire », monsieur Sorman !

  • A vous, auteur&lecteurs

    un autre angle de partition des citoyens: les « pour » et les « contre »?
    Sur un sujet que je vis tous les jours: le projet d’aéroport de NDdL:
    De chaque coté j »ai entendu des paysans, des ouvriers, des patrons, des profs, des jeunes, des agés…ceux là même qu’on disait de droite ou de gauche il y si peu de temps.

    Belle journée à tous

  • Je préfère qu’on parle de sociétés d’hommes libres vs sociétés esclavagistes.

  • Contrepoints se perd en laissant publier de tels pamphlets.
    Le texte n’est tout simplement pas à la hauteur des prétentions de son auteur ou de la nécessité du sujet. Et c’est récurrent.
    C’est verbeux, manipulatoire, orienté et sans intérêt pour un public de libéraux. C’est du niveau de la presse d’influence de masse sur fonds publics. Quant à la décontraction de l’auteur pour asséner ses poncifs et jusqu’à son titre, elle en dit long sur les conséquences de l’imprimatur du discours officiel et de ses porteurs d’eau, qui sombrent dans une facilité et une suffisance sans égal.

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