Brexit : faut-il punir le Royaume Uni ?

Avec la condamnation presque unanime du Brexit, en arrive-t-on au point de donner un avertissement aux populations qui votent « mal » ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
David Cameron puni par l'Europe ? By: Medill DC - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Brexit : faut-il punir le Royaume Uni ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 juillet 2016
- A +

Par Stéphane Montabert.

David Cameron puni par l’Europe ? By: Medill DCCC BY 2.0

Il n’aura fallu qu’une semaine après le scrutin fatidique du Brexit pour que la donne change au sein de la construction européenne. De nombreuses illusions sont tombées – sur la démocratie, le sens du projet européen, et les valeurs dont se réclament les élites.

Voici un petit tour d’horizon de l’hypocrisie ambiante et de ce qui attend l’Union Européenne.

Démocratie à géométrie variable

Le Brexit a sans aucun doute libéré la parole, mais pas dans le sens où on aurait pu l’entendre. Le grand public du continent eut donc la joie de découvrir des facettes inédites des médias et d’élites mécontentes du résultat, s’adonnant ouvertement aux manœuvres les plus cyniques sans la moindre retenue.

Oubliée la majorité de citoyens ayant voté pour le Brexit ! La parole ne fut jamais donnée qu’aux vaincus du jour, et si par malheur un micro s’égarait devant un partisan du Brexit, c’était pour lui faire dire qu’il avait peur, regrettait son vote, et finalement n’avait pas vraiment souhaité tout cela. Sur Sott.net, un article hilarant intitulé Brexitinérance nous dévoile preuves à l’appui les quatre étapes suivies par l’ensemble des rédactions francophones du continent: « Tout le monde a perdu » ; « Ils ne savent pas ce qu’ils font » ; « Les pro-Brexit regrettent déjà » ; et enfin, « Et si on revotait ? »

Évidemment, en cas de victoire du Remain, on ne serait pas plus allé chercher des indépendantistes du Pays de Galles que des pro-européens soudainement pris d’un doute. Tout est dans le résultat.

Derrière ce traitement médiatique hallucinant pour contourner le résultat des urnes, la perspective d’un deuxième vote n’est qu’une hypothèse de travail parmi d’autres. Le Parlement écossais cherche à opposer un veto. On conseille au gouvernement britannique de se retrancher derrière le caractère « purement consultatif » du référendum. De repousser sine die le déclenchement du fameux article 50 entérinant le départ du Royaume-Uni de l’UE.

Bien entendu, ce déni de démocratie est assorti de toutes les excuses possibles ; le camp du Brexit aurait menti, dépassé ses prérogatives, n’était pas prêt à assumer la victoire. Un jour, Boris Johnson n’est qu’un « ambitieux » faisant campagne pour avancer sa carrière ; le lendemain, il devient un « lâche » en renonçant à postuler comme futur Premier ministre. Toutes les décisions et toutes les circonstances sont portées au passif du Brexit.

Jean-David Sichel, juriste, s’émeut de ces manœuvres dans Le Figaro en pointant les contradictions du camp Remain. Qui n’a jamais employé de slogan simplificateur dans une campagne politique? Libération rêve d’une oligarchie éclairée au lieu du vote démocratique, mais monte sur les barricades lorsqu’il s’agit de lutter contre l’adoption via le 49.3 d’un projet de loi en France. David Cameron est pointé du doigt comme l’artisan de l’échec alors que l’Europe a boudé ses propositions de réforme. On reproche aux xénophobes le résultat mais en évitant d’évoquer le moindre lien avec la politique d’accueil de Mme Merkel…

Dernière approche, et non la moindre, il faudrait changer les règles de la démocratie elle-même. L’abolir pour donner le pouvoir à une caste éclairée, par exemple. Les moins extrêmes suggèrent tout de même plus de poids pour les jeunes, qui ont voté dans le bon sens sur ce scrutin, une majorité qualifiée à 60%, une participation de trois quarts des électeurs pour valider le résultat… D’autres enfin, sans doute nostalgiques des guerres de sécession, visent la piste institutionnelle : supprimons tout simplement l’article 50 permettant de quitter l’Union Européenne et les problèmes seront réglés !

Tous ces gens se comportent en parfaits fascistes mais ils n’ont même plus assez de recul pour s’en rendre compte.

Le véritable projet européen se dévoile

L’Europe doit-elle redevenir l’espace de libre-échange qu’elle était au début des années 1980, ou pousser plus avant le long du chemin de l’intégration jusqu’à devenir le fameux super-État dont rêvent les étatistes de tout poil ?

Le départ du Royaume-Uni, fervent adepte de la première solution, est effectivement une mauvaise nouvelle pour le camp libre-échangiste. Les étatistes se sentent pousser des ailes, incapables de comprendre que leur vision a précisément contribué à faire fuir les Anglais et en fera fuir d’autres. Des documents de travail commencent à filtrer dans la presse – mais sont rapportés uniquement dans les journaux anglais comme l’Express ou le Daily Mail. Ne comptez pas sur les médias du continent pour faire le moindre travail d’information.

Comme le rapporte l’Express, la solution préconisée pour sortir de la crise existentielle de l’Europe post-Brexit consiste à concrétiser un plan prévu de longue date pour fusionner tous les pays du continent en un seul super-État. La proposition, radicale, consistera à demander aux pays de l’Union de renoncer au droit de posséder leur propre armée, à leur Code pénal, à leur système de taxation et à leur banque centrale, toutes ces prérogatives étant désormais transférées à Bruxelles.

Selon le Daily Express, ce rapport de neuf pages aurait « suscité un outrage » auprès de certains leaders de l’UE en prenant connaissance. Le Ministre tchèque Lubomír Zaorálek aurait exprimé des réserves contre la politique de sécurité commune ; Lorenzo Condign, l’ex-ministre du Trésor italien, aurait quant à lui affirmé que ce plan était trop ambitieux pour une Europe en proie à la crise interne actuelle (notez bien qu’il ne dit pas qu’il était contre).

Les prochains mois seront critiques alors que l’agitation politique est à son comble. L’époque est propice à des ajustements de grande ampleur qui définiront le futur des institutions européennes. La volonté de centralisation est d’autant plus forte que les autorités de Bruxelles entendent aller vite, prenant de vitesse les mouvements eurosceptiques de plusieurs pays de l’Union avant leur accès au pouvoir.

Prochaine étape, la crise européenne ?

Le Royaume-Uni est perdu pour l’Europe. Reste à le lui faire payer.

Nous en avons un aperçu grâce à la vidéo de la première intervention post-référendum de Nigel Farage, le bouillant leader du UKIP, devant le Parlement européen (les sous-titres en anglais sont disponibles dans les paramètres).

Cette séquence a valeur de témoignage non à cause des propos tenus par le leader du UKIP mais bien par la réaction de l’assemblée. Malgré son style corrosif, M. Farage ne demande rien d’autre qu’un comportement constructif de la part des autorités de l’UE face au futur départ du Royaume-Uni. Le Parlement Européen n’est certes qu’un théâtre de marionnettes au sein des institutions européennes, mais reste emblématique de l’humeur qui règne à Bruxelles.

L’hostilité est palpable. La bronca des parlementaires survient à chaque fois que M. Farage évoque la possibilité d’une future entente cordiale profitable entre l’UE et le Royaume-Uni. Il a beau rappeler qu’un conflit commercial endommagerait autant, voire davantage, l’industrie européenne que son pays, l’assemblée n’en a cure. Elle réclame vengeance.

Les parlementaires européens n’ont que faire de l’économie privée. Pour la plupart, ils n’y ont jamais mis les pieds. Le sort des ouvriers automobiles d’Allemagne leur importe donc peu, et moins que l’idée de pénaliser l’économie anglaise à titre de rétorsion. Nous avons finalement un aperçu de la trajectoire du prochain divorce entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne : côté européen, on œuvrera à provoquer une crise économique pour punir le Royaume-Uni en faisant porter le blâme au Brexit, peu importe ce que cela coûte au reste de l’Union Européenne.

Le Brexit et la crise économique qui lui succédera seront érigés en exemple de ce qui attend les populations qui votent mal – un avertissement adressé tant aux citoyens mécontents qu’à des dirigeants qui oseraient leur poser la question de leur avenir au sein d’une Union Européenne toujours plus centralisée.

Sur le web

Voir les commentaires (21)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (21)
  • Encore faudra-t-il qu’il y ait une crise économique…Londres est à son plus haut depuis le début de l’année…et de nombreux pays du commonwealth (quelques milliards d’habitants – une paille) appellent le royaume à une collaboration économique renforcée…si l’Europe essaie de « punir les anglais », ces derniers pourraient jouer de leur influence pour interdire aux entreprises du continent l’accès à certains marchés…

    Et en parlant d’interdiction ou de restrictions d’accès à certains marchés, l’autre nouvelle c’est que les entreprises allemandes demandent la levée des sanctions imposées à la Russie car elles commencent à souffrir de ces dernières…

    Après, on verra jusqu’où le jusqu’au boutisme des fonctionnaires qui nous gouvernent ira…mais un autre membre d’UKIP avait bien une solution à leur sujet…

  • faire payer aux anglais…..c’est un peu tard , c’est l’une des premières place financière du monde , c’est elle qui va nous faire payer , l’UE n’est plus rien et ne ressemble plus a rien d’autre qu’à une bouillie politique de gens se tirant dans les pattes.

  • Punir !!!!!
    NON !!! un merci et un grand merci aux britaniques.
    Un politique « digne de ce nom » ne bouge et n’évolue QUE quand il reçoit un coup de pied au c..
    Belle opportunité de faire évoluer cette Europe.

    • Il n’est plus temps de répéter les slogans des uns et des autres, d’avant le vote.

      Déjà, je trouvais curieux qu’on intervienne dans le débat comme si les continentaux avaient droit d’ingérence: seul, B.Obama a osé prendre, sur le sol Britannique, un avis tranché, avant le vote sur la question (pour quels motifs suffisamment importants?): ce qui doit plus impressionner les Britanniques que toute la presse natinale des autres pays membres de l’U.E. (On sait que les U.S.A. se sont arrogés un droit d’ingérence mondial!)

      Les résultats d’un vote démocratique, dans un autre pays, ça se respecte: vous êtes satisfait ou pas: cela peut se dire. Pour le reste, de quel droit intervenir? Les diplomates sont là pour ça. Et les prévisions d’avenir ne peuvent être qu’un ensemble d’hypothèses optimistes et pessimistes, toutes 2 possibles.

      Belle opportunité de faire évoluer l’Europe? Certainement et l’avertissement n’est pas passé inaperçu! Comme on sait, l’Europe n’a jamais n’évolue jamais autant qu’en temps de crise: c’est quasi devenu la règle, malheureusement!

      Et Fr.Hollande a une carte à jouer: ça, c’est bien votre problème à résoudre. De là à reprendre la barre (« être à la manoeuvre » comme je l’ai entendu dire de sa bouche: dans sa position actuelle, c’est légèrement présomptueux. Qui a oublié son « Le Changement, c’est Maintenant »? M.Renzi me semble mieux placé, avec A.Merkel, obligatoirement, mais le travail doit rester collectif pour ne pas diviser plus).

      Qu’on le veuille ou non, il faut bien constater que ces résultats ont aussi « secoué le cocotier » en Grande Bretagne et les politiciens se posent sans doute plus de questions qu’ils n’ont actuellement de réponses. Ils ont intérêt à prendre conscience de la répartition des votes, géographiquement, sociologiquement ou démographiquement, puis de cette pétition à plus de 3 millions de signataires: on comprend bien qu’ils prennent leur temps! Là aussi, il faudra trouver des réponses pour un avenir incertain.

      On en est là! Et il faut reconnaitre que les médias, devenus reporters de l’immédiat, ne sont plus adaptés pour des réflexions plus profondes et à plus long terme, sans pouvoir imposer des idéologies précises et rigoureuses, forcément incompatibles avec des fractions importantes de population, dans un ensemble de pays, comme l’U.E. (qui dès la conception de ses fondations, n’a pas eu pour unique but le libre échange) ou comme le Royaume-Uni qui n’a plus vocation à « régner » sur le Commonwealth.

      Comme on dit chez moi (où la population est polyglotte vu le nombre d’étrangers): « Wait and see! »

      • Que vient faire une pétition de 3 millions de personnes non identifiées face à un oui de 17 millions de personnes clairement identifiées ?

        • Ils sont 3,8 millions aux dernière nouvelles, de personnes à avoir signé non pas pour ou contre le brexit mais pour revoter, ce que demandent aussi les britanniques de l’étranger exclus du scrutin: c’est donc largement plus que le nombre de voix séparant les voix leave et les voix remain. C’est donc un fait significatif que je ne veux pas interpréter mais qui n’est pas un facteur d’apaisement.

          Comme ne le sera pas pas le cortège de demain à Trafalgar square, pas plus que la ruée d’Irlandais demandant un passeport de l’Éire (formulaires de demande épuisés, en réimpression), ni la visite de J.Kerry à D.Cameon, venu enfoncer le clou que B.Obama avait planté.

          Donc non, tout ne va pas mieux dans le meilleur des monde pour la Grande Bretagne. Et pour le successeur de D.Cameron, la première tache ne sera pas la plus facile!

          • Ah parce que pour vous, ceux qui demandent de revoter sont tous des repentis du Leave.
            Imaginez que vous ayez voté pour le Remain, vous ne signeriez donc pas cette pétition pour demander un vote à nouveau en espérant un résultat différent (participation en hausse, campagne différente etc…) ? Moi si.

          • Le problème de cette pétition est que n’importe qui peut la signer du moment qu’il a une connexion internet, il n’y a pas besoin d’être britannique, car les deux seuls garde-fous sont :
            – Cocher une croix dans la quelle vous promettez que vous êtes britannique, mentir est donc facile.
            – Fournir un code postal anglais, c’est trouvable en 30 secondes chrono grâce à Google.

            Le vote en faveur du Brexit représente un million de voix d’avance sur celui du non, le reste est de la poésie médiatique.

    • Pas besoin de punition de l’UE, l’UK se punit elle même :), Farrage out,le Brexit n’aura été au final qu’un piètre tour de prestidigitation, le chien aboie, on lui donne un os et il retourne gentiment dans sa niche.

      • Ah Lazarius connait l’avenir, il sait !

        • je ne connais pas l’avenir et n’est aucune prétention prospective, en revanche sans vouloir paraître immodeste il se trouve que la réalité politique britannique corrobore en partie certains commentaires que j’avais posté sur le sujet quelques mois auparavant les résultats.
          Et sinon à part l’invective permanente vous amenez quoi d’intéressant à la réflexion?

          • On en reparlera dans 1 ou 2 ans… et là on pourra comparer. Ne changez pas de pseudo.
            Vous avez juste toujours aussi peu d’arguments. L’UK a plein de traités à négocier, c’est ce qu’elle ne pouvait pas faire en étant dans l’UE par exemple.

  • Selon Baptiste Protais, le 23 juin 2016, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union Européenne à 51,9% des suffrages exprimés. Il ne s’agira donc pas de réfléchir considérément aux conséquences du Brexit pour l’Europe et pour le Royaume-Uni, mais de réagir sans excès au premier divorce entre l’UE et l’un de ses membres. Retrouvez son article sur le blog Trop Libre : http://goo.gl/7zpC1E

    • Second divorce : le Groenland a quitté la CEE en 1982 sans que ça n’émeuve personne. Si tous les clébards européistes aboient autant, c’est entre autres à cause des milliards anglais qui vont leur échapper.

      Quand on les voit cracher à longueur de journée sur les Anglais, qui sont les xénophobes au final ?

      • Le Groenland est un pays constitutif du Danemark de 58 000 habitants, associé à l’Union Européenne car devenu « autonome » et n’ayant pas participé à la CECA (dissoute) ni à l’Euratom mais bien à Schengen (cela aurait pu être une solution pour l’Écosse mais pas de chance, l’Écosse n’est pas autonome).

        Quant à la xénophobie, le maire de Londres a quand même mis la police en alerte vu le nombre d’incidents anti-polonais et anti-réfugiés.

    • « …réagir sans excès… » : comme Koenig ?

  • Vous avez rauson, il ne faut pas sous-estimer la volonté des élites européennes (et plus encore mondiales) d’arriver à une gouvernance centralisée semi-totalitaire. Ces gens-là ne reculeront devant rien…

  • Faire payer la GB en se débrouillant pour qu’elle entre en crise économique, en voilà une riche idée ! Je ne vais prendre que l’exemple de la France, si demain elle cesse ses échanges avec ce pays, elle devra se passer d’une balance commerciale excédentaire de 13 milliards d’euros. Une fois ceci posé, quand Hollande nous raconte que cela n’aurait aucun impact sur le chômage, je me marre. Je sais qu’il n’y crois pas lui-même mais il est tellement obnubilé par Marine le Pen, ravie du Brexit, qu’il préférera malgré tout « punir » la GB, tant pis pour les dommages collatéraux que subiront de nombreux Français.

    • Il y a 2 solutions quand vous êtes à plusieurs à avoir les pieds dans la m3rd3 :
      – soit vous vous entraidez pour en sortir et vous êtes contents dès que le premier s’en sort.
      – soit, y a pas de raison que certains s’en sortent et d’autres pas et vous vous agrippez donc à tous autour de vous. Au besoin vous alpaguez d’autres passants pour qu’ils viennent vous rejoindre dans la fange, nan mais !.

  • « Tous ces gens se comportent en parfaits fascistes mais ils n’ont même plus assez de recul pour s’en rendre compte. »

    Je crois aussi que c’est une équation du problème. Comme tout groupe sociale ils ont tendance à cultiver l’entre-soi et auto alimenter les normes et points de vue de leur groupe ; ce qui aboutit à un frein pour ce qui est de la remise en question, l’ouverture aux idées nouvelles et la compréhension de ceux qui ne pensent pas comme eux. En d’autres termes ils se rassurent qu’ils ont raison et que les autres ont tord (difficile de ne pas dévier vers un autoritarisme abusif dans ce cas et cette situation).

    D’un autre côté sans une structure adéquat permettant un mélange de groupes sociaux différent au sein des lieux de prise de décision c’est difficile d’aboutir à un autre résultat.

    http://www.contrepoints.org/2016/03/08/241993-ce-que-trump-nous-apprend-sur-les-surprises-strategiques
    http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs

  • C’est peut-être cette UE fasciste qui va finir dans un bain d’acide …..

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Après avoir déclaré qu’il fallait absolument un accord sur le projet de Loi immigration, et avoir tout fait pour y parvenir dans sa négociation avec les élus Les Républicains, le gouvernement se renie.

 

La mauvaise foi macroniste

Le mercredi 20 décembre au matin, Emmanuel Macron déclarait en Conseil des ministres : il y a dans ce texte « des choses que je n’aime pas, mais qui ne sont pas contre nos valeurs ». Le soir même à la télévision, il justifie le compromis et l’« assume totalement » par... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles