Macron, Juppé : des libéraux, vraiment ?

Le libéralisme, c’est « tendance » ! Mais regardons de plus près en quoi il consiste avant d’affirmer que Juppé ou Macron est libéral.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Macron, Juppé : des libéraux, vraiment ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 juin 2016
- A +

Par Simone Wapler.

Alain Juppé By: Foreign and Commonwealth OfficeCC BY 2.0

Récemment, pour attirer l’attention, il faut se déclarer libéral. Le libéralisme est devenu tendance. Macron est libéral. Juppé est libéral.

Le libéralisme est à la mode

« La révolution culturelle qui dérange », sous-titrait magazine Le Point. Le Cercle des Échos publie un Manifeste libéral pour la jeunesse. Challenges analyse la « nouvelle vague libérale pro-Macron. (…) Ils détestent l’État obèse, les normes, les impôts, et chérissent les entrepreneurs. Certains sont libertaires, d’autres conservateurs. Qui sont ces jeunes loups du libéralisme qui disputent le buzz au phénomène Macron ? »

Un vent étrange souffle sur notre France étatiste et centralisée, c’est indéniable. Toutefois, si les énarques Juppé et Macron sont libéraux, je suis moi-même carmélite…

Dans le domaine économique, le degré de libéralisme d’un pays peut assez bien se mesurer en comparant la taille du secteur privé et celle du secteur public. Tout sur le secteur privé, c’est l’anarchie, avec zéro État et aucune police ni justice. Le tout-État, c’est le communisme avec zéro secteur privé.

À cette aune, avec 57% de l’économie appartenant au secteur public, force est de constater que la France est plutôt socialo-communiste que libérale. Ceux qui voient dans l’ultra-libéralisme ou néolibéralisme les origines de nos maux actuels ont probablement abusé de psychotropes ou autres substances hallucinogènes.

Nous continuons à tourner le dos au libéralisme car notre PIB national augmente très peu tandis que les dépenses de notre secteur public gonflent. Il serait intéressant que nos étatistes néo-socio-libéraux Macron et Juppé placent leurs propres curseurs et dosent leur « libéralisme ». Nous serions ainsi fixés.

Le véritable libéralisme

Le véritable libéralisme s’appuie sur le marché — au sens de la concurrence –, et sur des transactions nouées librement. La liberté de contracter est la seule garantie que l’échange soit juste et profitable aux deux parties. Car quel bipède serait assez fou pour accepter de commercer s’il est perdant ? En revanche, si l’acheteur est forcé d’acheter ou si le vendeur est contraint de vendre, ou encore si le prix est fixé par un tiers… où sont l’équité et la liberté ? L’échange n’est plus libre, il est faussé, il y a un gagnant et un perdant. Où sont le marché et la concurrence dans le pays champion du « capitalisme d’État » ?

Au-delà des échanges marchands, le libéralisme s’appuie sur le triptyque liberté-propriété-responsabilité. La liberté est inconcevable sans propriété et sans responsabilité. La propriété implique la responsabilité.

Nous arrivons au coeur de la tragédie.

Rendre les gens irresponsables renforce le rôle du politicien

Le métier d’un politicien est de se rendre important, indispensable. Pour y parvenir, il faut pousser les gens à se défausser de leurs responsabilités. C’est assez facile car l’irresponsabilité est toujours dans un premier temps confortable, reposante. Notre renoncement permet alors aux politiciens d’administrer en lieu et place de chacun pour le plus grand bonheur de tous. Ils nous protègent contre les méchants qui sont les autres, tous les autres…

« Pour améliorer la société, ils commencent par anéantir l’individu, sous prétexte que tous les maux en viennent comme si tous les biens n’en venaient pas aussi ». (Frédéric Bastiat)

Les politiciens ont pris en main nos retraites. Résultat : en France, le système de retraite par répartition coule. Des fonctionnaires et des économistes ont pris en main la monnaie et les taux d’intérêt. Ils sont en train de torpiller le système de retraite par capitalisation.

Les réponses étatiques et collectivistes aux questions d’assurance sociale sont en train de faire naufrage.

Le technocrate Juppé ou le financier Macron cautionnent ces vols tout en s’autoproclamant libéraux.

Nous quittons la tragédie pour la farce.

Le premier, condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour financement occulte de son parti, reste persuadé qu’il faut « sauvegarder le modèle social français » qui est pourtant la cause de notre appauvrissement continu.

Le second pense que « le libéralisme est une valeur de gauche ». Cette remarque prouve que Macron ne sait pas vraiment de quoi il parle. Le libéralisme, qui s’appuie sur l’humanisme, n’est en réalité ni de droite ni de gauche, ni progressiste ni conservateur.

L’État ne nous rendra jamais plus que ce qu’il nous prend. Ne croyez pas ces boniments.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Voir les commentaires (41)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (41)
  • juppé reste pour moi le mec qui a essayé (sans y parvenir, heureusement) de faire passer l’idée qu’il fallait contrôler le niveau du réservoir de gaz oil des camions qui traversaient la france de l’allemagne vers l’espagne ou de la belgique vers l’italie à l’entrée et à la sortie du territoire national pour obliger ceux ci à acheter leur carburant et leurs taxes en france. rien de libéral chez lui.

  • Personne n’est assez libéral pour les ayatollahs du libéralisme que vous êtes. C’est bien beau votre fidélité à votre dogme mais il y a aussi le principe de réalité.

    • Un libéral a une vision de l’homme et de la société, mais ne peut être dogmatique: cela voudrait dire qu’il impose sa vision aux autres, ce qui est parfaitement antilibéral. Ce que veut montrer l’auteur, à mon sens, c’est que ce que disent et font les deux politiciens évoqués cadre mal avec le libéralisme. Mais c’est vrai que le réalisme que vous invoquez peut amener à considérer qu’il y en a de pires…

      • @ Dominogris

        « Il y en a de pire »

        Oui et c’est bien là que se situe le débat!

        À défaut d’une révolution débouchant sur une république à la fois démocratique et 100% Libérale, la France n’est pas près de connaitre un régime libéral.

        En cela, il faut voir la loi sur le travail comme un premier pas difficile, évidemment insuffisant, mais d’autant plus réjouissant de la part d’un gouvernement socialiste même si le pouvoir a dû reculer pour ne pas connaitre le blocage syndical national ou wallon comme connaissent les Belges, nos voisins communs!

        Il n’est donc pas utile de critiquer ceux qui ont une chance aux élections présidentielles et qui ont manifesté d’abord la constatation de l’échec actuel et une tentation plus libéralisante pour en sortir!

        Il n’y a pas, dans la France actuelle, un candidat purement libéral capable de l’emporter en 2017.

        Il faudra donc bien que vous utilisiez la technique des petits pas pour arriver à un peu plus de libéralisme pendant la prochaine présidence. Et ce ne sont que les conséquences de ces pas (économie, emploi, croissance … ) qui peuvent convaincre des électeurs plus nombreux! Je ne crois pas qu’il y ait d’autre chemin!

      • « Un libéral a une vision de l’homme et de la société, mais ne peut être dogmatique ». Toute schéma de pensé, vision, philosophie, même liberale, peut être amener à devenir dogmatique si elle ne se remet pas en question. C’est un penchant humain, l’homo liberal n’est pas au dessus du lot. Rien que dans ce forum, on en trouve à la pelle, y compris dans la rédaction de certains articles : par exemple, les marxistes en prennent pour leur grade, mais à part dire que leurs électeurs sont des ânes, rarement on se pose la question sur les raisons de leur arrivée au pouvoir, ou pourquoi Sanders fait des scores monstrueux dans les campus américains, à croire que faire des étudié rend bête.

    • Vous devriez lire  » la pétition des marchands de bougies contre le soleil » écrit par F.Bastiat. Votre commentaire est dogmatique.

      • Quelle arrogance ! Ça veut dire que l’on ne peut pas être libéral si on n’a pas lu Bastiat ?

        La tolérance (accepter ce que l’on désapprouve) est à la base du libéralisme.

        Alors commencez par accepter ce que vous désapprouvez : la critique.

        • Ca veut dire qu’on ne peut pas être anti-libéral si l’on n’a pas lu Bastiat. C’est de la simple logique.

          • @MichelO

            Jolie réponse, une fois de plus!

            Je considère que l’habitude très française de s’adresser si spontanément aux textes de « penseurs de référence » peut être utile mais en aucun cas une base pour juger des personnes de maintenant, moins encore leurs idées, sur un écrit du passé qui n’a forcément pas pris en compte les réalités du monde actuel: ce ne serait autre chose que « refaire une idéologie ou une religion », ce qui et loin de la liberté individuelle!

        • « Quelle arrogance ! Ça veut dire que l’on ne peut pas être libéral si on n’a pas lu Bastiat ? »

          Bien sur que si, et on peut aussi être communiste sans jamais avoir lu Marx ou Lénine. Ou être catholique sans jamais lire l’évangile selon Jean.

          La différence, c’est que les libéraux, pour la plupart lisent les auteurs à l’origine de leurs idées (et des idées contradictoires pour comparer) et sont en moyenne moins illettrés économiquement que les socialistes qui eux le plus souvent ne le font pas.

          Et cette différence tu la vois là avec un libéral qui dit à un tiers d’aller lire les auteurs, en l’occurrence Bastiat.

          Moi quand je discute avec les socialistes, ils ne me conseillent pas de lire tel ou tel auteur, ils vocifèrent, m’insultent et finissent par vouloir me pendre haut et court, la bave de la rage aux lèvres et l’oeil rouge de haine.

          • La politique n’est pas un sport d’intellectuels Si le libéralisme est aussi confidentiel en France, c’est qu’il a pris dès Condorcet; la forme d’un système, ce qu’il n’est pas.

        • La tolérance libérale concerne uniquement l’expression ou les actes d’ordre privés ou publique tant que l’on ne cherche pas à imposer ses propres idées au autre. Les libéraux ne sont pas tolérant avec les fossoyeurs de la liberté et les voleurs.

    • Étonnamment votre commentaire me fait penser à ces gens qui prônent l’immobilisme sous couvert de pragmatisme.
      Bref, Juppé et tous les branleurs qui nous gouvernent n’ont jamais créé de richesses par eux-même, se sont toujours entretenus grâce à l’argent des autres et surtout, SURTOUT, se permettent de la ramener alors que certains ont un casier judiciaire. Ce dernier point les écarterait à vie de la politique dans bien d’autres pays.
      Enfin, point important rejoignant les autres, ils ont eu suffisamment de pouvoir (députés, ministres) pour changer les choses…mais ne l’on pas fait. Et là, ils se ramène avec 2-3 propositions « chocs » en se qualifiant de « courageux ». Il y a une expression pour ça…Ah oui: le foutage de gueule.

      • @ Koris

        Il n’est pas forcément intrinsèque à tout humain la possibilité, l’envie ou la capacité d’apprendre autrement que par sa propre expérience, tissant ainsi son « idéologie » personnelle, fruit de son vécu, forcément original, et de ses expériences.

        Et il y a sur terre, et même en France, d’autres humains que des « libéraux » et des « socialistes », pratiquant pourtant le commerce compétitif comme la solidarité et le partage d’une certaine façon comme un devoir, sans pour autant, légitimement, se sentir irresponsable ni empiéter sur la liberté d’autrui.

        Toute personne ne cherche pas à accroître son pouvoir sur la pensée des autres ou à devenir « chef » comme tout humain n’a pas pour obsession de s’enrichir au-delà du nécessaire pour vivre.

        Donc tout humain n’a pas à lire les textes de votre auteur favori.

        Alors même que le terme « libéral », aujourd’hui galvaudé en France, n’a pas la même signification dans tous les pays ni à toutes les époques, personne ne peut avoir l’obligation de lire F.Bastiat, auteur français: et en cela, il n’est pas déplacé de parler d’arrogance.

    • Encore du grand n’importe quoi. Le libéralisme est une philosophie. On ne peut pas pas être un peu libéral ou moyennement libéral, on l’est ou on ne l’est pas. C’est comme les communisites, on l’est ou on ne l’est pas. il n’y a pas de demi-mesures.

      Juppé, Fillon, Macron & consort surfent sur une vague. Ils soupoudrent du libéralisme comme je suis en train de le faire avec le sel sur mes frites.
      Baisser quelques impots, assouplir le code du travail sont de bonnes idées, qui seraient reprises par un vrai libéral mais ça ne fait pas d’eux des libéraux pour autant.

      BREF

  •  » L’État ne nous rendra jamais plus que ce qu’il nous prend. Ne croyez pas ces boniments. » Alors la seule solution serait de lui reprendre de force ?

    • L’état rend plus qu’il ne prend à des millions de gens c’est d’ailleurs pour ça que la France reste collectiviste.

  • les politiques sont des insectes nuisibles ; vous en doutez ? regardez ce que leurs nuisances ont fait au pays ; c’est flagrant et innaceptable ; il va falloir faire un grand remplacement à ce niveau si on veut garder la tête hors de l’eau ;

    • j’ai un serpent dans mon jardin , on s’ignore et c’est parfait..ignore la politique et tu verras que la vie en France n’est pas mal du tout malgré tout ces nuisibles ses gréves ses lois merdiques …considères les comme des aléas climatiques inévitables , il fait beau , bain de soleil , il pleut, parapluie et bottes en caoutchouc .

      • Si le serpent était politicien, il te mordrait tous les jours et, lorsque tu es proche de la mort, te donnerait un remède.
        Puis il te demanderait de le remercier et de le vénérer car il vient de te sauver la vie.
        C’est beau les aléas climatiques 😉

  • La force des politiciens, aidés par les médias, est de jouer sur les mots. C’est comme pour la justice sociale qui n’est ni juste, ni sociale, mais injuste et bureaucratique…

  • Il faut bien commencer quelque part.

    Au fait : « avant d’affirmer que Juppé ou Macron SOIT libéral. »

  • pour être libéral en France et le montrer , il faudrait être fou et suicidaire , ces 2 zigotos ne sont pas fous !

  • Croire dans la liberté c est deux olibriu ne croit déjà pas dans les gens alors allez jusqu’à la liberté

  • Les Carmélites ont fait vœux de silence. Il ne semble pas que ce soit le cas pour Simone Wapler ? Bastiat, au nom des valeurs du libéralisme, critique durement l’étatisme et le collectivisme, sans vraiment proposer de modèle libéral. Bastiat est à l’étatisme ce que Marx est au capitalisme. Ils en démontent le fonctionnement sans aller plus loin dans les propositions. Il ne faut pas définir le libéralisme comme le contraire de l’étatisme ou du collectivisme mais plutôt comme son dépassement. On attend de Juppé et de Macron qu’ils mettent en évidence les contradictions de l’étatisme – pour le collectivisme, Chavez, Kim Jong-un, Castro, Staline, la RDA, le programme commun, l’éducation nationale, etc s’en sont occupés – Le passage de l’étatisme au libéralisme ne se fera pas en un grand soir. Juppé et Macron sont ce que nous avons de mieux en stock pour assurer la transition qui sera longue et difficile, de l’étatisme jacobino-franchouillard vers un libéralisme qui n’est pas seulement le contraire du premier.
    Le passage vers le libéralisme ne sera pas initié d’en haut par des « chefs » ou des « hommes providentiels » mais d’en bas, de la société civile. Les Juppé et Macron devront accompagner cette transition, la justifier.
    Le livre de Luc Ferry mérite d’être lu et relu [La révolution transhumaniste : Comment la technomédecine et l’uberisation vont bouleverser nos vies] chez Plon démontre avec force que le changement vient d’en-bas, qu’il est irrésistible.
    Nous attendons de nos dirigeants futurs qu’ils l’expliquent et l’accompagnent : Juppé et son entourage, Macron et son parler-vrai sont peut-être les hommes de la situation ?

  • Cet article est un condensé de dogmatisme anti-liberal.

    Quelle valeur à l’argument de regarder l’Etat actuel la France pour juger des positions des gens ?

    C’est à la fois intolérant et ridicule.

    Ni Juppé ni Macron ne sont libéraux : la seule chose qui importe est que les gens (les citoyens, les gens normaux…) pensent que Macron et/ou Juppé soient libéraux.

    Le reste, c’est de l’entrisme d’intellectuels qui coupent les ailes de mouches en confettis.

    On ne juge pas les gens à leurs intentions, mais à leur résultats. Si ils arrivent à ce que les gens deviennent fiers d’être libéral (comme un Renaud peut être fier d’être gauchiste), si ils font changer d’avis ne serait-ce qu’une seule personne, ça sera déjà cela de pris.

    Et ça sera bien plus constructif que de se poser des questions sur le sexe des anges.

  • Le respect de la Loi du Marché et le Droit de Propriété. Tout le reste ce n’est pas autre chose que du pipeau, politique de préférence pour mettre en place un clientélisme populiste. Et qu’ils soient de Gauche (la pire espèce) ou de Droite avec un libéralisme d’illusion. Seule actuellement la Société civile peut faire émerger au dessus de ce « panier de crabes » un Candidat crédible. Hélas ce n’est pas demain la veille de ce jour que je souhaite personnellement.

  • Tout sur le secteur privé c’est l’anarchie, ni police ni justice ??? L’état ne s’occupe pas de la production de voiture, et nous manquons donc de voiture ??? Voyons… Une justice et une police privée et en concurrence existerait et serait bien plus efficace….

    • J’avoue qu’en matière de Justice je suis un peu perplexe. Qui fait les lois dans une société anarcap? Si les assurance de Justice font leur propres règles, qui gagnent dans un procès.
      Par exemple, j’ai une couille avec mon voisin, on a deux société de service juridique différents, avec des règles différentes qui gagne?
      Je pense plus à des règles de base homogènes sur une ville entière que tout le monde doit respecter. Puis, s’il y a besoin, une modification des lois via référendum.

      • @ koris: de quelles lois parlez-vous ?!? Le respect des droits de l’individu suffisent amplement !

        Ce sont les seules règles, communes et absolues.

        Sur cette base, vos sociétés juridiques se mettront d’accord comme actuellement des sociétés d’assurance.

        • Je suis d’accord sur que l’individu et sa propriété est le socle de base du droit. Cependant, avec la langue française on peut faire dire au droit ce que l’on veut.

          Par exemple, on peut faire dire que l’article 13 de la DDHC soutient une flat tax ou un impôt progressif selon le sens que l’on donne aux mots.
          Et c’est comme cela qu’on a commencé à inventer des droits comme le logement&Cie. Par exemple, si je construit une maison et que mon voisin construit un immeuble me cachant le soleil, je peux lui dire qu’il nuit à ma propriété puisqu’elle va perdre de la valeur si je veux la vendre.
          Je conçoit totalement l’aspect tordu de la chose mais je pense humblement que si on ne pose pas de lois claires (c’est à dire qui ne peuvent porter à confusion), il risque d’y avoir un sacré bordel.
          D’autant qu’il y a un autre problème: qui va vérifier si les sociétés juridiques respecteront ces dit droits. Pour les sociétés d’assurance, il y a le code des assurances (plus de 600 pages, elles ne peuvent pas n’importe quoi).

          Mais après je ne suis pas devin, ni économiste, ni juriste.

          • C’est bien comme ça qu’on se rend compte que la France se base continuellement sur le « Verbe » en laissant bien de côté la réalité des chiffres que beaucoup d’intéressés citent sans beaucoup de risque d’être contredit.

            Exemples: – il y a une différence entre chômeur et sans emploi (combien de l’un et de l’autre?)
            – Il y a une différence entre un vrai soignant et un administratif des « soins » (combien …)
            – Il y a une différence entre un politicien et un fonctionnaire du ministère ou d’une « instance » quelconque du millefeuille (combien …)
            – Il y a une différence entre un budget et ce qui réellement entre et sort (combien … )
            – Et il y a bien une différence entre les promesses électorales et ce qui a réellement abouti (nombreuses et vastes questions !!!)

            Je n’oublierai jamais les communications de N.Sarkozy, à Bruxelles, exclusivement en Français et à destination de la seule presse française où il a prétendu, au moins une dizaine de fois, avoir sauvé DÉFINITIVEMENT l’Europe et la Grèce, sans citer aucun chiffre.

            Pour info: le problème n’est ps encore résolu alors que le Brexit menace pendant que la France ne s’approche toujours pas des critère de convergences décidés par la France et les autres en … 1992!

            Évidemment non: on ne peut se fier au « verbe » d’un politicien, même rapporté par un journaliste!

          • L’article 13 est très clair c’est flat tax. Égalité en proportion, c’est flat tax, si on en déduit autre chose c’est simplement de la malhonnêteté intellectuelle

    • Stéphane, connaissez-vous une nation avec une justice privé, sinon demandez-vous pourquoi !

  • Je suis désolé mais prenons la sécurité sociale: ce n’est pas les politiciens qui le font mais les gens qui cotisent donc rien avoir avec les politiciens. D’ailleurs je pense qu’il faudrait une plus grande indépendance des politiciens, ces cancers de la société, pour les services ou les grande entreprises étatique (y compris la police et l’armée qui devrait pouvoir refuser des ordres qu’elle juge stupide). Le problème réside surtout en les politicard qui mette tout à terre car ils ne comprennent pas ce qu’ils font et ne savent pas travailler: ce sont des cancers.

    • C’est bien les politiques qui ont imposé la sécurité sociale. c’est bien l’état qui vous oblige à la payer.

  • Je ne comprends même pas qu’on pontifie sur leurs éventuelles différences comme si elles existaient. Voyons, voyons, qui préférez-vous le carriériste de droite finalement de gauche ou l’arriviste de gauche finalement de droite? Juppon ou Macré, c’est du pareil au même.
    .

  • Se poser la question de Juppé libéral c’est simplement burlesque! Quant à imaginer ce personnage à la tête de l’Etat…
    Mon résumé favori sur ce monsieur: Juppé : un vieillard, énarque, fonctionnaire depuis toujours, n’ayant aucune connaissance scientifique ou de l’entreprise, chiraquien (donc socialiste déguisé), étatiste, psychorigide, politicien de carrière depuis 40 ans (donc responsable de la situation actuelle du pays), repris de justice …. Oui exactement ce qu’il faut pour sauver la France !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Le fait pour un gouvernement de solliciter et d’obtenir la confiance de l'Assemblée contribue à la prévisibilité, la stabilité et la sincérité de l’action publique, et cela devrait être reconnu comme indispensable.

Le 30 janvier dernier, Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale, sans solliciter la confiance de l’Assemblée, avant qu’une motion de censure soit soumise, puis rejetée le 5 février. Le gouvernement Attal, comme le gouvernement Borne avant lui, a donc le droit d’exister, mais sans soutien de la chambre.

... Poursuivre la lecture

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles