La France du XXe siècle en sept tableaux

La France du XXème siècle, meurtrie par deux guerres mondiales et des millions de morts, est aussi une France du progrès technique, économique et social. Démonstration en 7 tableaux.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La France du XXe siècle en sept tableaux

Publié le 4 juin 2016
- A +

Par Patrick Aulnas.

Paris
Paris By: Moyan BrennCC BY 2.0

Le XXème siècle est le plus contrasté de l’histoire de l’humanité. Guerres mondiales et génocides coexistent avec une élévation du niveau de vie jamais atteinte auparavant pour des centaines de millions de personnes à travers le monde. L’homme a ainsi donné le meilleur et le pire de lui-même. Limitons-nous au meilleur sans oublier l’esprit critique.

Les évolutions économiques et sociales ont bouleversé les conditions de vie depuis 1900. Une société essentiellement agraire a été remplacée par une société industrielle puis fortement tertiarisée. La croissance de la population a été plus élevée que jamais, mais la croissance économique également. Nous nous sommes considérablement enrichis individuellement et collectivement. Nos ascendants de 1900 avaient un mode de vie plus proche de celui du Moyen Âge que du nôtre. Paysans et ouvriers vivaient dans une grande précarité, et certains d’entre eux se trouvaient parfois en situation de survie.

La France du XXème siècle, meurtrie par deux guerres mondiales et des millions de morts, est aussi une France du progrès technique, économique et social.

 

Beaucoup plus nombreux

PA tableau 1

La population française a augmenté de plus de 50% depuis 1900. Mais jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, on observe une quasi-stagnation. Le fameux baby-boom de l’après-guerre a conduit à une augmentation très rapide de la population et à son rajeunissement. Un fort ralentissement apparaît à la fin du XXème siècle et au début du XXIème, mais la croissance de la population se poursuit.

 

Beaucoup plus riches

PA tableau 2

La croissance économique, mesurée par l’augmentation du PIB, est phénoménale au XXème siècle. Le PIB de 2010 est 13 fois plus élevé que celui de 1913. La croissance a presque toujours été au rendez-vous, mais avec une période particulièrement faste, que Jean Fourastié avait qualifiée de Trente Glorieuses en détournant l’appellation des trois journées révolutionnaires de 1848 (27, 28 et 29 juillet) connues sous le nom de Trois Glorieuses. La période 1945-1975 représente un épisode historique exceptionnel, avec un taux de croissance moyen annuel dépassant 5%. Nous ne retrouverons pas un tel chiffre dans un avenir prévisible car les conditions qui ont permis cet exploit ne sont plus réunies. Il convient donc de ne pas abuser du mot crise, constamment ressassé, comme si la situation normale était une très forte croissance. Il n’en est rien. Cette posture n’est bien souvent qu’une simple manipulation politique permettant de trouver des excuses à une gestion défaillante. En réalité, nous sommes revenus à des taux de croissance plus bas et plus fréquents historiquement.

 

Évolution du PIB par habitant de la France en euros 2010

pa tableau 3

Le PIB ayant augmenté beaucoup plus fortement que la population, chaque habitant dispose en moyenne d’une richesse plus grande. Le PIB par habitant de 2010 est presque 9 fois plus élevé que celui de 1913. Toutes les couches de la population ont bénéficié de cette richesse supplémentaire. Certains économistes spécialisés effectuent des études minutieuses sur les inégalités de répartition sur telle ou telle période. Elles ne manquent pas d’intérêt. Mais il ne faut jamais perdre de vue l’essentiel : la croissance économique ne peut pas être captée par un petit groupe de privilégiés. Il n’y a croissance de la production que s’il y a croissance de la consommation. Là encore, mettre l’accent sur la répartition permet de produire un discours politique et bien souvent même électoraliste.

PA tableau 4

Les salaires nets augmentent moins vite que le PIB par habitant. La principale raison se situe dans la captation par l’État d’une partie croissante du PIB sous forme d’impôts, taxes et cotisations sociales (46% aujourd’hui). Pour être juste, il faudrait tenir compte des salaires indirects que représentent les prestations sociales financées par prélèvements obligatoires (couverture maladie, maternité, retraites, prestations familiales, prestations chômage). Macro économiquement ce sont des montants considérables. Il n’empêche que l’impression de stagnation des revenus ressentie aujourd’hui résulte largement du poids des choix collectifs, qui, par définition, limitent d’autant la capacité de choix individuels.

 

Une pathologie contemporaine : l’hypertrophie de l’État

pa tableau 5

Cette évolution concerne tous les pays riches. De 1900 à 2010, les États-Unis passent de 6% à 31%, la Suède de 9% à 54%. La forte croissance a conduit à des dépenses publiques nouvelles (infrastructures de transport, éducation, santé, retraite,  etc.) nécessitant une augmentation des impôts, taxes et cotisations sociales. Passer d’une société agraire à une société industrielle et tertiaire suppose en effet des investissements multiples pour amener les infrastructures (routes, chemin de fer, aéroports, télécommunications, production d’énergie, etc.) mais aussi le capital humain (santé, éducation, etc.) au niveau requis.

Libéraux et sociaux-démocrates se sont opposés sur le statut juridique de ces investissements : publics ou privés ? En réalité, les deux ont coexisté. Nous sommes sans doute au bout du chemin pour le poids relatif des prélèvements obligatoires. Aller au-delà conduirait nécessairement à une société du tout collectif où l’individu ne serait plus qu’un élément du groupe, une sorte de particule élémentaire. Cette question de philosophie politique n’est pas vraiment abordée dans les campagnes électorales. Personne ne s’en étonnera étant donné le niveau des débats. Elle constitue pourtant la question fondamentale des temps présents.

Les dépenses publiques ont augmenté plus rapidement que la richesse du pays, représentant ainsi une fraction croissante du PIB. D’environ 10% du PIB en 1900, elles sont passées à 57% aujourd’hui. Cette croissance de l’État représente aussi une croissance du politique. Tout est désormais politique car santé, éducation, retraites, transports, énergie, banques sont dépendants financièrement de la puissance publique. De très nombreuses entreprises ont à leur passif de bilan des subventions publiques représentant une ressource non négligeable. Beaucoup de PME vivent des commandes des communes, des départements, des régions, des établissements publics.

 pa tableau 6

Composition des dépenses publiques en pourcentage

L’avènement de l’État-providence après la seconde guerre mondiale se manifeste par une augmentation considérable des dépenses de protection sociale (santé, maternité, retraite, famille, chômage). Ce sont désormais les dépenses publiques les plus importantes, représentant plus de 45% du total. Leur gestion très électoraliste a empêché leur maîtrise après le ralentissement de la croissance économique dans le dernier quart du XXème siècle. Les dépenses de retraite et de santé ne sont plus couvertes par les cotisations et sont donc financées par l’endettement. Les dépenses de l’État, elles non plus, ne sont pas couvertes par les impôts et taxes, les déficits succédant aux déficits depuis des décennies.

pa tableau 7

Aucune justification sociale ou économique de cette dérive ne peut être fournie. Comment expliquer que l’un des pays les plus riches de la planète se laisse aller à accumuler de tels déficits publics ? La seule réponse réside dans les pouvoirs financiers exorbitants que se sont octroyés les politiciens et dans l’absence totale d’encadrement juridique de l’endettement public. Cette lacune gravissime conduit la classe politique à user et abuser de l’argent public, c’est-à-dire de notre argent, à des fins démagogiques. Il s’agit de promettre toujours plus pour conquérir ou retrouver un siège de député, de sénateur ou un mandat de Président de la République. Une question essentielle n’a toujours pas trouvé de réponse : quand adoptera-t-on une règle constitutionnelle, effectivement contrôlée par le conseil constitutionnel, encadrant strictement le pouvoir des élus de nous endetter ? Quand pourra-t-on juridiquement ramener à la raison la cohorte d’irresponsables qui accumule sur les épaules de nos enfants une dette sans cesse croissante ?

 

 

Voir les commentaires (19)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (19)
  • Tss, Tss, Tss!!! Les Trois Glorieuses sont datées de 1830 dans tout bon livre d’histoire qui se respecte!

  • les dettes….mais ce sont des investissements et si nous en sommes là c’est grâce a notre endettement !
    il ne faut surtout pas réglementer l’endettement (aucun investissement n’est inutile, une faillite n’a aucune importance pour l’économie globale, ce n’est qu’un risque que l’économie peut sans problème absorber ) sous peine de freiner voir faire disparaitre la croissance.
    il ne faut pas oublier le principe des vases communicants , on peut s’endetter car quelqu’un a de l’argent a prêter et qu’il ne sait pas quoi en faire de plus utile et qu’il joue sur le long terme . (voir les annulations de dettes pour les pays africains suivies de prêts !)

    • Et l’endettement pour couvrir les dépenses de fonctionnement? Ce qui revient à asseoir notre niveau de vie actuel sur ce que produira la génération suivante. Vous trouvez ça moral?

      • n’est ce pas la définition d’un investissement ?
        un investissement est une dépense qui enrichie la société au présent , cette enrichissement provoque ..un investissement qui lui même…effet boule de neige.
        la génération future n’est pas assise sur des dettes mais sur le fruit de l’investissement de la génération précédente sinon elle n’existerait pas. si j’en crois les courbes de l’article la France et surement le monde a réellement vu son pib s’accroitre lorsque les pays ont pu s’endetter avec la fin de la parité de la monnaie avec l’or physique.la prochaine étape , car on a actuellement un blocage , est encore a inventer..mais elle viendra

        • « Et l’endettement pour couvrir les dépenses de fonctionnement?  »

          « n’est ce pas la définition d’un investissement ? »

          On ne doit pas avoir le même dictionnaire ni avoir fait les mêmes études d’économie. Sans déconner, on comprend mieux pourquoi la France va à la ruine, nombre de français sont des illettrés en économie. Mais là, on atteint des sommets.

    • @reactitude « les dettes….mais ce sont des investissements » : ???? pas franchement non … l’état s’endette surtout pour couvrir ses dépenses de fonctionnement, à la manière d’une personne sur endettée qui emprunte pour remplir sons caddie mensuel rempli d’alcool et de cadeaux . Il fait subir cela aux entreprises gérées par lui : ex : EDF à qui l’état fait cracher de gros dividendes depuis des années (l’empêchant ainsi d’investir) EDF qui est obligé d’emprunter pour payer ces gros dividendes et donc n’investit pas . Votre commentaire montre l’ignorance crasse dans laquelle vous êtes, ignorance qui fait que nous en sommes là. Ignorance qui asservira vos enfants et petits enfants . Bonne journée

      • je ne pense pas que la gestion d’un état soit a la porté de tout le monde, même de toi ,c’est bien trop complexe .bien entendu on peut douter qu’un état socialiste et corrompu gère ça en « bon père de famille » et l’EDF est un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire mais comment faire autrement sans casser l’entreprise du jour au lendemain et foutre le chaos en France , hein , une idée ?

        • @reactitude on peut douter qu’un état socialiste et corrompu gère ça en « bon père de famille » : la on est d’accord . Et c’est bien tout le problème.
          Et la mauvaise gestion d’EDF détenue pas l’état en découle directement . Comment faire autrement ? Nous ne le pouvons pas tant que nos dirigeants sont tous fonctionnaires et donc bénéficiaires de la situation actuelle , tant que la majorité des gens bénéficient de la manne étatique via la redistribution de l’argent des enfants à naître . Tant que l’argent gratuit arrive à flot .

    • @reactitude « on peut s’endetter car quelqu’un a de l’argent a prêter et qu’il ne sait pas quoi en faire » LOL bon réactitude , j’ai besoins de 10KEuros à 50 ans merci de me les envoyer SVP 😉
      Pour l’annulation des dettes africaines et autres , croyez vous sincérement que c’était sans contrepartie ? Vous prenez les états pour des imbéciles.
      Croyez vous que nous pourrons dire , »bon les gars , on ne paye pas » sans conséquence pour nous ou nos enfants ? Prenez vous les nations arabes, chinoises pour des imbéciles ?

      • pour l’Afrique….on prête pour rendre dépendant les états , un pot de vin legal en quelque sorte , est ce que la france s’y retrouve ou/et les multinationales , mystère…mais surement
        je veux bien te prêter 10keuros..si tu m’assures un bon rendement et un risque minimal !

        • @reactitude « on prête pour rendre dépendant les états » et à votre avis pourquoi les autres nous prêtent -ils ? Vous voyez bien que l’on vend la liberté de nos enfants . et merci pour les 10K 😉

    • @Reactitude, vous ne devez pas avoir d’enfants… ou vous devriez avoir honte, comme nos gouvernants d’ailleurs, de leur laisser une dette de plus en plus lourde pour payer à notre place nos retraites ( alors qu’eux n’en auront peut-être plus), notre système social… Quant aux investissements réalisés, parlons-en !
      L’état, qui veut réglementer nos vies jusqu’à notre façon de manger, laisse disparaître nos hôpitaux et laisse au privé le soin de créer des maisons de retraite, des grandes écoles… Aujourd’hui il va même faire disparaître le train au profit de bus alors que nos routes sont déjà engorgées de poids lourds, etc, etc…

      • aucune honte , l’état s’endette..c’est son problème et le problème des gens abusant de la générosité de l’état :
        donc les assistés et les fonctionnaires..et malheureusement les retraités…les enfants….ils s’en fichent, l’Europe , le monde est fait pour eux.

  • La progression du PIB et celle de la population sont très étroitement corrélées à la progression de la consommation d’énergie, ce qui est logique, car il ne peut y avoir production de biens matériels sans utiliser d’énergie, tout comme un organisme ne peut vivre et croître sans l’énergie de son alimentation. Les 30 Glorieuses correspondent à la croissance très rapide de cette consommation, en particulier de pétrole. Cette évidence physique n’est pas encore parvenue au cerveau des dinosaures de l’économie classique. L’épuisement des réserves de combustibles fossiles au cours de ce siècle, vont brider, brident déjà l’économie mondiale car le pic pétrolier est en cours, et sera la cause de transformations sociales traumatisantes dans les pays développés, si la parade n’est pas très vite trouvée. La chance de la France sera le nucléaire, si elle arrête de le mettre à la casse comme actuellement.

  • Excellent article sauf.. la conclusion, simpliste et discutable ! Un seul coupable : l’ensemble du personnel politique qui refuserait tout encadrement juridique de l’endettement public pour disposer de fonds pour se faire réélire ? Pas un mot sur les minorités qui n’hésitent pas recourir à la violence et au chantage pour défendre leurs intérêts : agriculteurs, dockers, cheminots, ZADistes, lycéens, étudiants manipulés, professions libérales, routiers, écolos-gauchos, intermittents, aiguilleurs du ciel, pilotes d’Air France, etc… En France, la violence est payante ; pour éviter que cela ne dégénère, le pouvoir cède toujours. Lorsqu’il veut faire preuve d’autorité, l’opinion et la rue se retourne contre lui ; et ce depuis toujours. Alors, pour ramener le calme, le pouvoir cède et l’endettement augmente. Nous sommes tous coupables et nous avons le personnel politique que nous méritons !

    • Si production = consommation, il y a stabilité.
      Si production > consommation, le surplus peut être investi, pour produire encore d’avantage.
      Croissance = investissement du surplus de production.
      Il y a possibilité de tenter de devancer ce résultat, par l’emprunt.
      L’endettement est un pari.
      Pour l’emprunteur, le pari que l’enrichissement produit sera supérieur aux intérêts payés.
      Pour le prêteur, que les intérêts reçus seront supérieur à un investissement direct.
      Il y a double pari, dépendant de la situation économique des parties.
      Emprunter pour payer les intérêts d’une dette antérieure, ou pour payer des frais de fonctionnement, ne semble pas être le fait d’une bonne gestion, mais la marque d’une marche vers l’écroulement: tout endettement doit amener une augmentation de la richesse produite.
      Dans le cas où cette situation de mauvaise gestion se produit, le prêteur peut avoir intérêt à accélérer le processus pour récolter les fruits de l’écroulement prévu.Il s’ensuit qu’il prête même si les intérêts perçus sont inférieurs à un investissement direct.

      • Emprunter pour financer un investissement ou de la recherche ou de la formation des hommes, oui ! cela devrait se traduire par une augmentation de la production ou de la productivité et de la compétitivité ! Mais emprunter pour donner un petit coup de pouce à l’indice des traitements de la fonction publique quelques mois avant les élections, non ! Pour financer des emplois aidés dans l’administration sans mise en place de programmes de formation qualifiante, non ! Pour verser des subventions aux agriculteurs bretons pour qu’ils cessent de démolir les portiques d’autoroute ou les sous préfectures et pour payer le dédommagement à l’entreprise italienne qui installait ces mêmes portiques ! pour financer les pertes du crédit lyonnais nationalisé, etc, etc, etc…
        S’endetter pour rembourser ses dettes, non !
        S’endetter pour améliorer la compétitivité du pays, oui ! S’endetter pour financer le déficit de l’Etat incapable de se réformer, Non !

  • Très bon article, assis sur des chiffres incontestables.
    Il pose clairement le problème de l’irresponsabilité de nos élus et j’adhère totalement à la mise en place d’une instance suprême (si c’est le conseil constitutionnel, il faut alors ne pas y nommer les anciens présidents !) capable de veto face à des décisions non budgétées, et même capable de sanctionner un élu qui abuse de l’argent public.
    C’est par ex. le cas actuellement avec les Energies dites Renouvelables, financées « à l’insu de notre plein gré » par des taxes alourdissant notre facture EDF (de 15% en 2016) alors qu’elles n’apportent strictement rien en matière d’environnement ou d’indépendance énergétique.
    Le fond du problème, c’est que la grande majorité des candidats aux élections présidentielles, régionales et même locales, sont préoccupés par des intérêts partisans quand ce n’est pas personnel, et que l’intérêt général passe souvent au second plan. Résultat : une inflation de promesses jamais tenues, des mensonges (« on a redressé la France !) et malheureusement pas d’autre sanction que le verdict des urnes : c’est très insuffisant, car les électeurs ont la mémoire un peu trop courte.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles