L’accablant déclin français

Blocages, grèves à répétition, clientélisme d’État, justice à la dérive… Il est parfois dur de ne pas voir la France décliner…

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Facepalm By: andronicusmax - CC BY 2.0

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L’accablant déclin français

Publié le 3 juin 2016
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Par Philippe Bilger.

Facepalm
Facepalm By: andronicusmaxCC BY 2.0

Il y a des jours où la certitude du déclin français est accablante.

Même si on cherche à se défendre contre le déclinisme qui, systématique, fait du pessimisme un réflexe.

Tout se mêle pour le pire et n’est pas loin de susciter cette nausée très particulière qui naît du constat sans espoir de l’impuissance.

La RATP. La régie autonome des tracas parisiens

La règle est qu’entre les retards, les incidents techniques, l’écoulement du trafic, le caractère chroniquement perturbé de certaines lignes, le service public soit de moins en moins un service et le public de moins en moins satisfait. La normalité efficace, dorénavant, est une exception et la multitude des messages qui sont adressés aux usagers pour qu’ils patientent ne change rien à l’affaire. La dégradation suit son cours.

Le clientélisme d’État

Comme il faut à toute force compenser l’expression d’une fermeté ciblée et ponctuelle, la faiblesse et la démagogie s’en donnent à cœur joie partout ailleurs.

Les crédits de la recherche, coupés, sont rétablis par le président de la République (Le Monde). Ce qui a changé entre ces deux démarches contradictoires est seulement la victoire d’une protestation. Qui pourrait dans ces conditions résister à la tentation d’une fronde, aussi absurde qu’elle puisse être ?

Les enseignants, qui ont définitivement perdu toute illusion sur le socialisme à la François Hollande qu’ils ont en masse fait advenir en 2012, vont bénéficier, en cette période où l’intérêt national est passé à la trappe, d’un plan de revalorisation de leurs carrières d’un milliard d’euros, dont 500 millions dès 2017 (Le Monde). Si une minorité de professeurs, par reconnaissance, se ravise et revient au bercail, ce sera déjà cela.

Le ministre des Transports, Alain Vidalies, est intervenu et se bat pour que le statut des cheminots ne soit pas réformé, pour complaire à ceux-ci et contre le président de la compagnie. Il ferait beau voir qu’à un an de l’élection présidentielle, on s’accrochât à une audace pourtant nécessaire ! Ce gouvernement n’est pas kamikaze. Il est patent que tomber, mais au champ d’honneur, n’est pas sa préoccupation principale.

Le Premier ministre, qui devrait avoir pourtant d’autres priorités, va financer à nouveau le régime des intermittents du spectacle. Impossible de laisser en déshérence cette catégorie dont l’unique constance est d’abuser du terme de « résistance » à l’encontre d’ennemis fantasmés et d’exiger de la gauche qu’elle stipendie des convictions et des soutiens qui ne lui ont jamais fait défaut !

Le fiasco pénitentiaire, le désastre de l’exécution des peines

Un rapport transmis à la Chancellerie par la Cour des comptes confirme l’intuition de beaucoup ou le savoir de certains sur l’état de déréliction du dispositif de prise en charge et de suivi des détenus (Le Figaro).

Que ce soit en milieu carcéral – « la surpopulation des maisons d’arrêt, la diversité des durées de détention et les rigidités de l’organisation en détention sont des freins puissants au développement des activités » – ou en milieu ouvert « avec une prise en charge lacunaire », « l’absence générale d’évaluation initiale, complète et objective du condamné », le caractère inadapté des aménagements de peine et du régime de semi-liberté et l’incertitude sur leur coût réel.

Ce tableau est déprimant mais il montre à l’évidence que pour la droite et la gauche, discuter des philosophies et des concepts est totalement inutile parce que l’essentiel ne se trouve pas là, mais dans l’apport de moyens et la conscience professionnelle des agents, des surveillants, des conseillers d’insertion et de probation et des juges de l’application des peines.

Un exemple scandaleux de ces incuries a été fourni lors du procès de Sofiane Rasmouk où un commandant de police, ayant relevé que l’accusé n’était pas inscrit au fichier des personnes recherchées et que depuis plusieurs jours il ne rentrait plus le soir à la maison d’arrêt malgré sa semi-liberté, s’entendait répondre par un responsable de la prison : « On ne va quand même pas signaler tous ceux qui ne rentrent pas ».

Si, justement.

Ce laxisme, cette négligence généralisés capables de se trouver des motifs pour se donner bonne conscience, à supposer que la mauvaise ait pu s’insinuer en eux, représentent la cause principale des multiples dysfonctionnements qui, durant ces dernières années, ont sévi pour le gravissime comme pour le moins important et abouti trop souvent à la facilité et au confort de nouvelles lois quand il aurait fallu condamner des comportements défaillants ou exclure des incapables.

Les espérances trompeuses ou non.

Face à ces ruines effectives ou menaçantes, de quelle légitimité pourrait se targuer l’État actuel pour donner des leçons, alerter, admonester ou mettre en garde ? Où est son exemplarité ? Son éthique ? Ses succès ?

Aussi il ne devrait pas s’étonner et encore moins s’indigner de la montée d’une hostilité collective extrême qui en grande partie s’amplifie au quotidien à cause de lui.

Qu’il s’agisse de la CGT, du Rendez-vous de Béziers ou du FN, l’arrogance de la première, la focalisation sur les deuxièmes et l’avancée du dernier sont la conséquence d’un pouvoir qui libère un immense espace pour la contestation et offre de quoi nourrir celle-ci sans répit.

Pour Emmanuel Macron dont on critique la démarche parce qu’il ne serait pas ministre à plein temps mais rêverait d’une destinée présidentielle, il faut admettre que l’adhésion forte que suscite cette personnalité et les élans qu’elle inspire révèlent moins peut-être ses qualités intrinsèques, pourtant indiscutables, que le besoin d’une large fraction du pays de croire que quelque chose d’autre est possible, que quelqu’un d’autre serait une chance et qu’il y a une vie après cette présidence.

Cette dernière est responsable des maux ou des illusions qu’elle crée.

Si tout fout le camp, elle ne peut pas s’en laver les mains, l’esprit et la conscience.

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  • Je vous le dis et vous le répète « LA FRANCE VA MIEUX » ! Vous dénoncez, M. Bilger, (je cite) : « des multiples dysfonctionnements qui, durant ces dernières années, ont sévi pour le gravissime comme pour le moins important … » et vous ajoutez : « pour Emmanuel Macron … il faut admettre que l’adhésion forte que suscite cette personnalité et les élans qu’elle inspire révèlent moins peut-être ses qualités intrinsèques, pourtant indiscutables, que le besoin d’une large fraction du pays de croire que quelque chose d’autre est possible, que quelqu’un d’autre serait une chance et qu’il y a une vie après cette présidence ». Ces dysfonctionnements que vous énoncez découlent directement de la politique de coquins/copains menée par les hommes et les femmes du « front républicain » aidé par la gauche gauchisante depuis 4 décennies maintenant. M. Macron est un enfant de ce « front républicain » et il ne fera rien de mieux que ce qu’ont fait ses aÎnés qui ont tout fait pour affaiblir la souveraineté nationale, la démocratie, la souveraineté du peuple, l’économie et les finances publiques de la France pour livrer cet ex-beau et puissant pays à la finance et aux banques via l’Europe et l’euro. Il existe des partis politiques tels le Front National et Debout la France qui dénoncent ces dérives et proposent des solutions : eux et leurs propositions sont stigmatisés, diabolisés, caricaturés et voués aux gémonies ! Pourtant, tout démontre, ici et en France et un peu partout en Europe, qu’ils avaient et qu’ils continuent à avoir raison. Au lieu de faire la promotion de cet enfant « front républicain » qu’est M. Macron, ou ce meneur « front républicain » qu’est M. Juppé (que les Françaises et les Français ne connaissent que trop bien), il est temps pour ce « front républicain » qui a échoué, de laisser la place à d’autres hommes et femmes porteurs d’une autre politique qui jusqu’à présent n’a pas failli ! Ne sortez surtout pas les « études » menées par des spécialistes qui démolissent cette politique, ces spécialistes ont déjà prêté la main au « front républicain », et qu’en est-il sorti ? Oui, et là je suis d’accord avec vous, il y a une autre chance pour la France après cette président « hollandaise », mais elle n’est pas dans celle éculée du « front républicain ». Plus que 5 ans, 40 ans, ça suffit !

    •  »il est temps pour ce « front républicain » qui a échoué, de laisser la place à d’autres hommes et femmes porteurs d’une autre politique qui jusqu’à présent n’a pas failli !  »

      La bonne blague ! La politique nationale-socialiste a été testée de nombreuses fois à travers l’Histoire, cela a toujours échoué, d’ailleurs les idées du FN sont actuellement testées au Venezuela et en Russie dont les économies sont dans un état calamiteux !

      Seule une politique libérale assumée sauverait le pays.

    • Non : 33ans, depuis 1983 et le changement d’orientation politique. Vous confondez avec le déficit public qui a commencé en 1974 ou le fait que VGE est encore vivant. On peut noter que si Mitterrand n’était pas arrivé en 81, la France serait certainement parvenue à une période non déficitaire.

      Le mythe des « 40ans », cela marche comme le RCA : on peut le mettre à toutes les sauces !

    • Bonjour Delor,

      Je vous cite « Il existe des partis politiques tels le Front National et Debout la France qui dénoncent ces dérives et proposent des solutions »
      Oui, il en existe aussi d’autres, comme les partis libéraux qui, vous le savez, ne sont pas du tout membres de votre « front républicain ». Ne citer que le FN (à de rares exceptions près) n’est pas vraiment un signe d’ouverture d’esprit et de sentiment démocratique. Mais passons, votre propos reste juste.
      Dénoncer les dérives est in constance sur Contrepoints et de très nombreux médias en ligne, et dans de nombreux petits partis peu médiatisés. Sans pour cela qu’il soit besoin pour eux de virer au populisme ou au radicalisme intégriste.

       » eux et leurs propositions sont stigmatisés, diabolisés, caricaturés et voués aux gémonies !  »
      Non, ce n’est pas le cas. Pour reprendre votre parti de prédilection, le FN, il est clairement spécialiste de la propagande (au sens historique et germanique du terme, vous vous souvenez…). Sa phraséologie est formatée, son vocabulaire est stigmatisant (il fallait quand même un peu de créativité pour fabriquer UMPS, non ?). Son mépris affiché pour la presse en général, son refus de répondre aux questions des journalistes quels qu’ils soient, le blocage des mécanismes démocratiques dans les instances ou ses Elus ne sont pas majoritaires est la aussi un signe fort de l’absence de sentiment démocratique : refuser le débat sous de faux prétexte est indigne d’un parti qui aspire au pouvoir. Ca laisse présager un musèlement de la presse et des libertés d’expression en cas de victoire… Et du peu de cas que les partisans actifs de ce Parti ont des citoyens et de la démocratie représentative…

      Pour ce qui est des propositions, avez-vous au moins lu et compris le programme politique, social et économique du FN ? Moi, je l’ai fait. A quelques détails idéologiques près (fermeture des frontières, sortie de l’OTAN, ségregation raciale et sociale, retour au Franc, etc), la politique sociale et économique est celle d’un grand parti interventionniste a tendance marquée pour le socialo-communisme. Sans chercher à me mettre en défaut vis-à-vis de ce parti procédurier, je rappèlerai une nouvelle fois « socialisme » et « nationalisme » ont déjà été expérimentés ensemble il y a quelques décennies. Avec le succès que l’on sait…
      Quant aux propositions nationalistes, elles n’ont qu’une portée idéologique et électorale, tant elles sont éloignées des contingences planétaires actuelles.
      Donc, que le FN ou ses membres, voire ses services d’ordre officieux aux crânes rasés et aux matraques bien huilées soient voués souvent aux gémonies, on peut éventuellement considérer que c’est un choix politique délibéré de se faire stigmatiser. Mais ce serait oublier que son fond de commerce est bien en premier lieu la stigmatisation de l’Autre.
      La différence avec 1933 est que pour une fois, actuellement, l’Autre n’est pas le Juif. C’est l’Arabe, le Riche, le Journaliste, le Banquier, le Républicain, l’Europe, l’Euro, le Syndicat, l’Homosexuel, etc. Une liste qui est quand même assez proche de celle mise en place en Europe il y a une soixantaine d’année, non ?

      Je cite encore : « Pourtant, tout démontre, ici et en France et un peu partout en Europe, qu’ils avaient et qu’ils continuent à avoir raison. »
      Et bien non, rien ne démontre ça. Nos maux ne proviennent pas des Arabes, des Banques, des Riches, des Entreprises ou de tous les ennemis du Front. Chacun le sait. Et les têtes pensantes du FN aussi. Mais pas leurs militants. « Ils » n’avaient pas raison. Et si vous pensez que c’est le cas, ce qui est légitime dans un débat ouvert, au moins faites comme moi ‘ essayez d’étayer un peu et d’illustrer votre propos. Vous aurez plus de liberté de rédaction que moi qui cherche difficilement à éviter l’injure, la diffamation, la critique gratuite souvent source de tracasseries judiciaires ou physiques quand il s’agit du Front.

      Nos problèmes ne sont pas ceux d’une monnaie unique mais de politiciens qui ne cherchent qu’à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Et en ce sens là politique monétaire du Front est significative : revenir à une monnaie nationale pour pouvoir en fabriquer à la demande histoire d’arroser largement les électeurs et de financer les programmes industriels pharaoniques envisagés. Et taper largement dans le portefeuil des « riches », qui seront désignés à la vindicte publique par la minorité des Elus, ca va de soi… Rien de plus, rien de moins que ce qui est fait actuellement avec l’Euro et les politiciens actuels. Et ca produira les mêmes effets, à ceci près que le jour du retour au Franc la population perdra immédiatement 20 à 30% de son pouvoir d’achat hors les frontières (ça correspond en gros à la valeur de l’€ « francais », rapporté à son PIB, sa dette, sa croissance, ses investissements, etc, par rapport à l’€ « européen »)
      Nos machines à laver, nos boîtes de maïs, nos visseuses, nos tracteurs nos moteurs d’avion deviendront hors de prix. Sans parler des TV, des pneus, des piles, des câbles électriques, et en gros d’une bonne partie de ce que la population et les tissus économique consomme chaque jour.
      Les tenants du Front clament a qui veut l’entendre que ces explications sont fausses, assujetties au lobby de la finance, mais ne débattent jamais de ces sujets avec de vrais arguments. Quels qu’ils soient. Encore une fois le rejet de l’Autre… Le déni de démocratie par l’absence de débat et la diabolisation des opposants. Mais sans démonstration : que des peurs agitées comme la muleta devant le taureau que l’on cherche à tuer en définitive !

      Je vous cite enfin : « Au lieu de faire la promotion de cet enfant « front républicain » qu’est M. Macron, ou ce meneur « front républicain » qu’est M. Juppé (que les Françaises et les Français ne connaissent que trop bien), il est temps pour ce « front républicain » qui a échoué, de laisser la place à d’autres hommes et femmes porteurs d’une autre politique qui jusqu’à présent n’a pas failli ! »
      Oui, le FN actuel n’a pas failli : ce n’est pas encore un parti de gouvernement.
      Ses Elus n’ont pas failli ? Hummm, je vais éviter de chercher les ennuis…
      Par ailleurs dans la vraie vie, en province, la plupart des Elus du « Front Républicain » n’ont pas failli non plus. Vous généralisez les comportements condamnable de quelques-uns tout comme vos opposants le font avec les Diables du Front. Mais les militants, les électeurs, les citoyens et une bonne partie des Elus ne sont pas des mauvais bougres.

      Les communes où votre parti favori est aux manettes ne font finalement ni mieux ni moins bien. Et quand les Elus sortent du rang (comme à Béziers) ils sont curieusement isolés du Mouvement. Nettoyage politique, pour le coup ça rappelle des pans historiques situés un peu plus à l’Est. Mais globalement le régime politique dictatorial socialo-communiste était le même, non ?

      Mais surtout les partis tels que ceux que vous soutenez ont déjà été expérimentés en Europe. Plusieurs fois. Encore aujourd’hui. Et ils ont toujours failli. C’est factuel.
      Mais récrire l’histoire est là encore une caractéristique forte de ces professionnels de la propagande que Joseph G. Lui-même n’aurait pas reniée.

      Ma conclusion ? Je sens venir le jour où vos amis mettront en place des polices privées dans leurs villes, leurs quartiers leurs régions. Puis en feront des milices alternatives des forces de l’ordre officielles. La suite est déjà écrite. Leur haine de l’Autre ne s’éteindra que dans un bain de sang. Comme toujours.
      Et j’en suis malheureux…

  • quand une entreprise , quel que soit sa taille , est dirigé par un incapable , elle périclite puis fait faillite , méttant son personnel au chomage ; il en est de même quand un pays est mal dirigé , la différence est que ce sont des millions d’individus qui paient l’addition au sens propre comme au sens figuré ; et concernant macron , il ne vaut pas mieux que les autres ;

    • S’il n’y avait que lui ! La solution serait facille mais en réalité c’est toute la France qui est perdue. Les quelques soubresauts ne font quele mettre en relief.

  • Pour les quelques rares qui ont pu suivre des études en classe, la France, et même l’Europe ne vous rappellent donc pas la chute de l’empire romain; y compris l’arrivée en masse des « Barbares » ? Une bonne relecture ici:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_de_l%27Empire_romain_d%27Occident
    Bon courage à tous

  • Le poisson pourrit par la tête : grands médias vendus aux oligarques, institution judiciaire de couleur rouge écarlate, hauts fonctionnaires hors sol frayant avec leurs copains de promo dans un capitalisme de connivences, élus plus ou moins carriéristes dans le meilleur des cas où corrompus dans le pire, idéologues fous à lier : comment voulez-vous que les sans dents réagissent cher monsieur Bilger ? Quand la soit disant élite est pourrie jusqu’à l’os, elle ne donne pas le bon exemple donc il n’est pas étonnant que chacun défende sa gamelle et ses prébendes !

    • Totalement d’accord, mais alors qu’est ce qu’on fait ? On attend je ne sais pas quoi. .
      A 80 ans, je suis encore un peu naïf, mais j’assume.
      Peut-etre qu’un Macron, Lemaire. .. ou d’autres pourraient avoir assez de force, de clairvoyance, de désintéressement, pour nous sortir de ce bourbier.

  • Plutôt que de tout projeter sur les politiques, la clair-voyance ne demande t’elle pas que chacun se projet sur lui-même, pour éviter que le ciel lui tombe sur la tête.

  • SCHNEEBERGER le 3 juin 2016 à 13 h 36 min
    Répondre

    La CGT, qui représente de moins en moins de monde, c’est un peu une force d’occupation dont la vocation est de faire du butin. Ce n’est pas la Wehrmacht, certes, mais l’équivalent des Ostrogoths, des Wisigoths. Ces hordes, autrefois, s’installaient dans des places-fortes d’où elles contrôlaient toute la population. Aujourd’hui, les places-fortes, c’est la SNCF, la RATP, EDF, Air France… De là, ils peuvent sévir à la moindre tentative de résistance.
    Quant à François Hollande, c’est un peu un roi fainéant. Il se prélasse dans sa litière élyséenne avec un sourire béat. De temps à autre, il verse un tribu aux occupants pour être tranquille quelque temps. De toute façon, c’est le petit peuple qui est rançonné. Quel beau modèle que ce royaume des Francs !
    Et Sarkozy, on pensait que c’était Pépin le Bref. Mais, bof, même pas…

    En savoir plus sur https://www.contrepoints.org/2016/06/03/255328-loi-travail#ypISLAoJl28kKq1I.99

    • Ce que vous décrivez n’est, ni plus ni moins, que « la démocratie à la française » gérée par les barons « républicains » qui exercent un pouvoir discrétionnaire sous l’autorité d’un homme providentiel élu pour 5 ans !

  • http://youtu.be/T5WdpSPeQUE

    Tout va très bien, madame la marquise,
    Tout va très bien, tout va très bien !

  • Un sage local d’ici fit :  » fuyez pauvres fous »

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