Mitterrand, il y 35 ans : de la lumière à l’ombre

La politique de François Mitterrand a plus détruit qu’elle n’a construit.

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Mitterrand, il y 35 ans : de la lumière à l’ombre

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 mai 2016
- A +

Par Patrick Simon.

By: Christian PierretCC BY 2.0

La France de Pompidou était gaie et insouciante. Elle avait de bons résultats : plein emploi, immigration de travail, finances publiques en ordre et même excédentaires, industrie performante et exportatrice.

Elle était respectée dans le monde entier, avait une influence partout surtout en Afrique, une réglementation pas trop contraignante (ou du moins qui ne se faisait pas sentir encore), un taux de prélèvement sur la richesse nationale, inférieur à 40 %, un secteur public contenu même s’il était déjà très important.

 

François Mitterrand désavoué

La France de Mitterrand, au début euphorique, s’est vite réveillée avec la gueule de bois et ce réveil signa, plus rapidement qu’on ne le dit, le désaveu.

Les mesures prises avec la loi Auroux de 1982 pour faire entrer des syndicats politisés dans l’entreprise accentuèrent une atmosphère conflictuelle déjà commencée dès l’accession au pouvoir en mai 1981 avec de nombreuses agressions contre les entreprises qui les fragilisèrent.

La retraite avancée à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés, la relève des minimas sociaux tels que le SMIC furent autant de mesures démagogiques d’achat de voix visant à corrompre les Français. Elles s’accompagnèrent, c’est classique avec la gauche française, d’une augmentation de la fiscalité, en particulier avec l’institution d’un impôt sur la fortune qui ne rapportait rien ; mais pour Mitterrand, le symbole importait plus que l’utilité. Les nationalisations de grandes entreprises affaiblirent l’efficacité de celles-ci et coûtèrent cher à l’État.

De façon plus générale, l’application du programme commun des partis de gauche fut caractérisée par une politique keynésienne de relance de la consommation avec ce qu’ils appelaient « la reconquête du marché intérieur » et qui n’a finalement donné que des achats de magnétoscopes japonais. Tout cela révélait l’ignorance, la désinvolture et l’incompétence du nouveau chef de l’État en matière économique car ces politiques contracycliques étaient mises en œuvre au moment où les autres pays du monde occidental s’engageaient dans des politiques inverses.

Les résultats ne se firent pas attendre : la dégradation du cours du franc rendit nécessaires deux dévaluations successives de la monnaie à neuf mois d’intervalle, dans l’impréparation et la précipitation au lieu d’être faites dans le calme et la maîtrise, ainsi que le renforcement du blocage des prix et des salaires. Le chômage monta inexorablement et rien ne l’arrêta, les nouveaux pauvres réapparurent (après 25 ans d’absence), les entreprises perdirent des marchés et en dépit des belles promesses, les inégalités sociales se creusèrent.

Au bout de deux années François Mitterrand fut obligé de mettre fin à la politique de relance, de poudre aux yeux et de distribution de faveurs pour revenir à ce qu’il appelait la « rigueur ». Mais comme toujours avec la gauche, cette rigueur-là n’était guère que la conséquence de la démagogie socialiste.

 

Mitterrand et la querelle scolaire

mitterrand rené le honzecÀ ces multiples erreurs s’ajouta la renaissance de la querelle scolaire.

Un projet de loi visait à mettre la main sur l’enseignement privé et en particulier confessionnel. Il fut voté par la majorité de gauche, sectaire comme d’habitude sur ce sujet et désireuse d’uniformiser encore davantage école publique et école privée. Mais à la suite d’une immense manifestation, le projet fut retiré.

Si cette tentative de captation échoua, la mise au pas des journalistes dans les médias a mieux réussi et en particulier la mise au placard de ceux qui ne pensaient pas bien. Dans l’ensemble la quasi-totalité des mesures prises engendra des conséquences négatives, par exemple l’abolition de la peine de mort, l’extension des peines de substitution, l’abrogation de la loi « anticasseurs » de 1970 et de certains articles de la loi « sécurité et liberté » de 1981 furent perçues comme des signes de laxisme et furent assez vite suivies par une augmentation de la délinquance.

Le remboursement de l’avortement par la Sécurité sociale et l’essor d’une immigration de peuplement à cause du regroupement familial autorisé sous des gouvernements précédents accentua encore la baisse de la démographie française et la modification de la population du pays. Toutes ces erreurs ont marqué le début du déclin français. Elles se sont produites dans tous les domaines, à l’exception peut-être de la politique étrangère où le discours du Bundestag et quelques autres choses ont constitué les seuls points où François Mitterrand ne s’est pas trompé et a été éclairé par la lumière qui lui a fait défaut à peu près partout.

En effet, cette politique faite de laxisme, d’incohérences, d’ignorance des réalités a davantage détruit qu’elle n’a construit, plus désillusionné qu’elle n’a amélioré, plus corrompu qu’elle n’a libéré, plus appauvri qu’elle n’a enrichi. Elle marquera le passage de la France de la lumière à l’ombre. La prédiction de Jack Lang s’est donc révélée fausse.

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  • Voici l’homme qui a ruiné la France
    Un petit rappel du passé et des 14 années de POUVOIR de François MITTERRAND
    > Sacré Tonton…ou plutôt sacré salaud: POUR NE PAS L’OUBLIER…
    > L’histoire ne s’efface jamais !
    > Le sublime Mitterrand a pu tout se permettre. SI la PRESSE parlait « Elle », elle risquait de gros problèmes et ses journalistes avaient peur (Jean-Edern Hallier n’a-t-il pas été assassiné par une mauvaise chute en vélo sans témoin pour avoir voulu révéler l’existence de Mazarine ?).
    > C’est du passé, mais qu’on ose encore le citer en exemple ! (En fait il n’y a plus que Hollande et son équipe et tous les bobos de gauche)
    – Il ne faut surtout pas oublier qu’il a « demandé » (et obtenu) le changement de l’itinéraire du TGV dans la Drôme afin de protéger la maison à Marsanne de son ami Henri MICHEL, le château La Borie dont un des actionnaires était Roger HANIN son beau frère, ainsi que des truffières appartenant à Mme Danielle MITTERRAND du côté de Suze-la-Rousse.
    > Ce changement a fait passer le TGV au-dessus du Rhône et a coûté au contribuable la bagatelle de 5 milliards de francs liés aux nouveaux ouvrages d’art (ce montant n’était que le devis initial et ne comprend pas le surcoût). Je n’ai pas la valeur finale qui probablement doit faire au moins 50 % de plus que le devis initial.
    > Mariette CUVELIER qui a mené la révolte antidéplacement du TGV connaît bien toute cette histoire.
    > Un petit rappel concernant celui qui nous a tant escroqués pendant quelques années.
    > Ce n’est qu’une petite partie de ce que l’on sait aujourd’hui, dont la presse aux mains de la gauche ne parle jamais, la partie émergée de l’iceberg oubliée dans la brume du mensonge permanent, et dont voici quelques-uns des faits et méfaits :
    > – Faux évadé des camps allemands, Mitterrand a été membre de la Cagoule en 1935, antisémite et antirépublicain, ce mouvement est de tendance fasciste.
    > – Sous-secrétaire d’État aux anciens combattants en 42, il a été décoré de la Francisque (l’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain par le gouvernement de Vichy en 1943, (il faut savoir que c’était valorisant, comme la Légion d’Honneur actuellement, et qu’il fallait la demander (contrairement à l’ordre de la Légion d’Honneur), et se faire parrainer.
    > – il en fut le récipiendaire numéro 2202 donc cela implique tout de même une certaine volonté et un certain désir…
    > – Il était ministre de l’Intérieur quand il a fait envoyer le Contingent en Algérie.
    > – Il était Garde des Sceaux pendant la Bataille d’Alger, et c’est lui qui a organisé les bandes de barbouzes, ce qu’il reniera plus tard. C’est lui aussi qui a présidé au fonctionnement de la guillotine à cette époque et il en a fait couper des têtes. Pris par le remord, il fait supprimer la peine de mort.
    > – Il a organisé un faux attentat rue de l’Observatoire à Paris pour focaliser sur lui les regards de la presse.
    > – Il a fait financer le PS par des pratiques frauduleuses (affaires Urba, Graco, et autres).
    > – Il a appris qu’il avait un cancer de la prostate métastasé aux vertèbres lombaires quelques semaines avant les élections présidentielles de 1981, et n’a rien dit alors que l’aspiration à la fonction de chef d’État l’y obligeait, tout comme les fausses déclarations de fortune en omettant ses possessions en forêt deTronçay (défiscalisables évidemment).
    > – Il a fait entrer les communistes à son gouvernement.
    > – Il a fait nationaliser les banques et les industries françaises, obligeant la France à dévaluer sa monnaie 3 fois de suite en quelques mois.
    > – Il a fortement élevé le nombre des chômeurs en France (moins d’un million en mai 1981 à 3 millions dès 1983).
    > – Il a protégé un ancien collaborateur des nazis, son ami René Bousquet.
    > – Il a protégé Bernard Tapie et l’a élevé au rang de ministre, et a plombé chaque contribuable de 2 500 francs sur 5 ans mini.
    > – Il entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans un appartement parisien appartenant à l’État, et les week-ends passés dans les palais de la République aux frais de celle-ci.
    > – Il se rendait chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l’État, et emmenait avec lui une soixantaine de personnes lors de ses déplacements.
    > Il descendait tous les ans à l’Old Cataract (un hôtel somptueux sur le Nil) avec « sa petite famille », dont Françoise Sagan emmenée aussi en Amérique du Sud et qu’il fallut rapatrier d’extrême urgence par avion spécial, victime d’une overdose de cocaïne !
    > – Il a augmenté la dette de la France de plus de 250 % durant sa mandature.- Il a fait racheter l’entreprise de son ami Roger-Patrice PELAT (déjà largement mouillé de recel de délit d’initié dans l’affaire Péchiney-Triangle), la société « Vibrachoc », par une société d’État pour 5 fois sa valeur réelle.
    > – Il a obligé son médecin personnel à publier durant 14 ans de faux certificats sur son état de santé (pauvre médecin, disparu lui aussi).
    > – Il a couvert ses sbires gendarmes qui ont inventé une histoire de terroristes à Vincennes.
    > – Il a totalement délaissé un de ses fidèles proches, François de GROSSOUVRE, qui a fini par se suicider (d’une balle…dans la nuque !!!) avec un 357 Magnum dans un bureau à l’’Élysée…
    > – Il a affirmé qu’il ne savait rien sur la destruction à l’explosif d’un bateau de Greenpeace en Nouvelle Zélande, pourtant organisé par les services secrets français et sur son ordre !
    > – Il a mis sur écoute sans justification plus de 150 Français, dont Carole BOUQUET et Jean EDERN-HALLIER (avez-vous lu son livre sur le propos ?)…et il a osé affirmer à la Télévision qu’il n’a jamais commis ce forfait.
    > – Curieusement, le capitaine de gendarmerie, Pierre-Yves Guézou, qui branchait « les fils » s’est lui aussi « suicidé ».
    > – Les associations décomposées tenues par « tatie Danielle », et qui lui survivent, lourdement subventionnées par l’État, ou encore le fric donné aux amis comme Guy LIGIER pour ses charrettes bleues (payées par la Seita et le Loto) : c’est encore « Tonton ».
    > – Il a fait nommer un de ses fils à un poste de conseiller en Afrique, rôle qu’il n’a jamais exercé.
    > – Il a laissé tomber son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy qui allait tout déballer mais s’est « suicidé » lors d’une promenade un dimanche après-midi, avec l’arme de service de son garde du corps ! Curieux non ….
    > – Bérégovoy était redevable du copain de Tonton, toujours Roger Patrice Pelat qui a fait un infarctus mortel au moment où on allait lui poser les bonnes questions.
    > – Son secrétaire ami François de Grossouvre qui allait tout déballer et qui se serait “suicidé” non sans s’être fracturé l’épaule durant la manœuvre (on l’a un peu aidé) et ses archives et ses biens disparus, sa veuve les attend toujours .
    Ne pas oublier l’affaire du Rainbow Warrior, entièrement supporté par son ministre de la défense Charles Hernu
    Et on voudrait le faire passer pour un grand homme d’Etat.

  • Comment peut on admiré Mitterand ? Je me le demande vraiment. Bcp de gens ont des sérieux problèmes de mémoire, ils ont oubliés: l’échec des nationalisations, la corruption à grande échelle, les suicides étranges, les écoutes illicites, la culture aux ordres, le rôle de Mitterand dans la montée du FN, le contrôle de la presse par le pouvoir,……
    Mitterand montre bien ce que sont les vrais valeurs de la gauche: rappelons nous de Vichy , du Rwanda, de la guerre d’Algérie,….
    Mitterand était un collabo avec des tendances dictatoriales et n’hésitant pas à recourir à des méthodes « radicales ».

    Mais le pire c’est le mépris qu’avait Mitterand pour l’économie tout cela, parce qu’il n’y comprenait rien à l’économe (et qu’il ne s’en cachait même pas). Mitterand est le plus grand responsable du désastre économique de France. Les problèmes de la France acutelle viennent de lui (et de sa politique désastrueuse) . Le déclin a commencé avec Giscard mais c’est accéléré avec Mitterand, le plus grand artisan du déclin francais. Mitterand est l’exemple du politicien méprisant ceux qui créent de la richesse en France (entrepreneurs,..). Il était coupé du monde de l’entreprise et de la réalité économique.
    Aujourd’hui, on privilégie le romanesque du récit politique à l’implacable réalité des bilans de Mitterand.
    Le pire s’est que Mitterand n’avait même pas de convictions de gauche, il s’est servi de la gauche pour servir ses intérêts (arriver au pouvoir) tout comme la gauche s’est servi de lui. Mitterand était un mégalo, cynique, arriviste, profondément manipulateur et calculateur. Je lui reconnais volontiers un génie stratégique mais il a exercé au détriment de la France. C’était un politicien de génie mais un piètre homme d’état qui a mené une politique désastreuse. Politiquement, il excellait dans son art (la politique) mais pour ce qui est de gérer un pays, il était profondément incompétent.

    Mitterand était un vrai socialiste: généreux avec l’argent des autres (tout en oubliant pas de se servir au passage et de servir ses copains)
    La table 83 du Fouquet’s était en permanence réservé par Mitterand quand il était président.

  • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_l%27Observatoire

    De la part d’un homme capable de ce genre de manoeuvre politique foireuse, il ne fallait pas s’attendre à des miracles…

  • Mitterand a ruiné la France
    Un petit rappel du passé et des 14 années de POUVOIR de François MITTERRAND:
    Le sublime Mitterrand a pu tout se permettre. SI la PRESSE parlait « Elle », elle risquait de gros problèmes et ses journalistes avaient peur (Jean-Edern Hallier n’a-t-il pas été assassiné par une mauvaise chute en vélo sans témoin pour avoir voulu révéler l’existence de Mazarine ?).
    C’est du passé, mais qu’on ose encore le citer en exemple ! (En fait il n’y a plus que Hollande et son équipe et tous les bobos de gauche)
    Il ne faut surtout pas oublier qu’il a « demandé » (et obtenu) le changement de l’itinéraire du TGV dans la Drôme afin de protéger la maison à Marsanne de son ami Henri MICHEL, le château La Borie dont un des actionnaires était Roger HANIN son beau frère, ainsi que des truffières appartenant à Mme Danielle MITTERRAND du côté de Suze-la-Rousse.
    Ce changement a fait passer le TGV au-dessus du Rhône et a coûté au contribuable la bagatelle de 5 milliards de francs liés aux nouveaux ouvrages d’art (ce montant n’était que le devis initial et ne comprend pas le surcoût). Je n’ai pas la valeur finale qui probablement doit faire au moins 50 % de plus que le devis initial.
    Mariette CUVELIER qui a mené la révolte antidéplacement du TGV connaît bien toute cette histoire.
    Un petit rappel concernant celui qui nous a tant escroqués pendant quelques années.
    Ce n’est qu’une petite partie de ce que l’on sait aujourd’hui, dont la presse aux mains de la gauche ne parle jamais, la partie émergée de l’iceberg oubliée dans la brume du mensonge permanent, et dont voici quelques-uns des faits et méfaits :
    Faux évadé des camps allemands, Mitterrand a été membre de la Cagoule en 1935, antisémite et antirépublicain, ce mouvement est de tendance fasciste.
    Sous-secrétaire d’État aux anciens combattants en 42, il a été décoré de la Francisque (l’ordre de la Francisque gallique est attribuée en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain par le gouvernement de Vichy en 1943, (il faut savoir que c’était valorisant, comme la Légion d’Honneur actuellement, et qu’il fallait la demander (contrairement à l’ordre de la Légion d’Honneur), et se faire parrainer.
    il en fut le récipiendaire numéro 2202 donc cela implique tout de même une certaine volonté et un certain désir…
    Il était ministre de l’Intérieur quand il a fait envoyer le Contingent en Algérie.
    Il était Garde des Sceaux pendant la Bataille d’Alger, et c’est lui qui a organisé les bandes de barbouzes, ce qu’il reniera plus tard. C’est lui aussi qui a présidé au fonctionnement de la guillotine à cette époque et il en a fait couper des têtes. Pris par le remord, il fait supprimer la peine de mort.
    Il a organisé un faux attentat rue de l’Observatoire à Paris pour focaliser sur lui les regards de la presse.
    Il a fait financer le PS par des pratiques frauduleuses (affaires Urba, Graco, et autres).
    Il a appris qu’il avait un cancer de la prostate métastasé aux vertèbres lombaires quelques semaines avant les élections présidentielles de 1981, et n’a rien dit alors que l’aspiration à la fonction de chef d’État l’y obligeait, tout comme les fausses déclarations de fortune en omettant ses possessions en forêt deTronçay (défiscalisables évidemment).
    Il a fait entrer les communistes à son gouvernement.
    Il a fait nationaliser les banques et les industries françaises, obligeant la France à dévaluer sa monnaie 3 fois de suite en quelques mois.
    Il a fortement élevé le nombre des chômeurs en France (moins d’un million en mai 1981 à 3 millions dès 1983).
    Il a protégé un ancien collaborateur des nazis, son ami René Bousquet.
    Il a protégé Bernard Tapie et l’a élevé au rang de ministre, et a plombé chaque contribuable de 2 500 francs sur 5 ans mini.
    Il entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans un appartement parisien appartenant à l’État, et les week-ends passés dans les palais de la République aux frais de celle-ci.
    Il se rendait chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l’État, et emmenait avec lui une soixantaine de personnes lors de ses déplacements.
    Il descendait tous les ans à l’Old Cataract (un hôtel somptueux sur le Nil) avec « sa petite famille », dont Françoise Sagan emmenée aussi en Amérique du Sud et qu’il fallut rapatrier d’extrême urgence par avion spécial, victime d’une overdose de cocaïne !
    Il a augmenté la dette de la France de plus de 250 % durant sa mandature.- Il a fait racheter l’entreprise de son ami Roger-Patrice PELAT (déjà largement mouillé de recel de délit d’initié dans l’affaire Péchiney-Triangle), la société « Vibrachoc », par une société d’État pour 5 fois sa valeur réelle.
    Il a obligé son médecin personnel à publier durant 14 ans de faux certificats sur son état de santé (pauvre médecin, disparu lui aussi).
    Il a couvert ses sbires gendarmes qui ont inventé une histoire de terroristes à Vincennes.
    Il a totalement délaissé un de ses fidèles proches, François de GROSSOUVRE, qui a fini par se suicider (d’une balle…dans la nuque !!!) avec un 357 Magnum dans un bureau à l’’Élysée…
    Il a affirmé qu’il ne savait rien sur la destruction à l’explosif d’un bateau de Greenpeace en Nouvelle Zélande, pourtant organisé par les services secrets français et sur son ordre !
    Il a mis sur écoute sans justification plus de 150 Français, dont Carole BOUQUET et Jean EDERN-HALLIER (avez-vous lu son livre sur le propos ?)…et il a osé affirmer à la Télévision qu’il n’a jamais commis ce forfait.
    Curieusement, le capitaine de gendarmerie, Pierre-Yves Guézou, qui branchait « les fils » s’est lui aussi « suicidé ».
    Les associations décomposées tenues par « tatie Danielle », et qui lui survivent, lourdement subventionnées par l’État, ou encore le fric donné aux amis comme Guy LIGIER pour ses charrettes bleues (payées par la Seita et le Loto) : c’est encore « Tonton ».
    Il a fait nommer un de ses fils à un poste de conseiller en Afrique, rôle qu’il n’a jamais exercé.
    Il a laissé tomber son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy qui allait tout déballer mais s’est « suicidé » lors d’une promenade un dimanche après-midi, avec l’arme de service de son garde du corps ! Curieux non ….Bérégovoy était redevable du copain de Tonton, toujours Roger Patrice Pelat qui a fait un infarctus mortel au moment où on allait lui poser les bonnes questions. Son secrétaire ami François de Grossouvre qui allait tout déballer et qui se serait “suicidé” non sans s’être fracturé l’épaule durant la manœuvre (on l’a un peu aidé) et ses archives et ses biens disparus, sa veuve les attend toujours .
    Ne pas oublier l’affaire du Rainbow Warrior, entièrement supporté par son ministre de la défense Charles Hernu
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