Euro : la BCE sort l’arme monétaire lourde

Il y a tout lieu de s’inquiéter devant la politique monétaire menée par la BCE de Mario Draghi.

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Hélicoptère Apache (Crédits : mashleymorgan, CC-BY-SA, via Flickr)

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Euro : la BCE sort l’arme monétaire lourde

Publié le 11 avril 2016
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Par Thierry Godefridi.

Hélicoptère apache
Hélicoptère Apache (Crédits : mashleymorgan, CC-BY-SA, via Flickr)

Qu’en l’absence d’efficacité des mesures actuelles de relance de l’économie, l’idée de l’hélicoptère monétaire puisse être évoquée et être jugée intéressante par Mario Draghi, le président de la BCE (Banque centrale européenne), son économiste en chef et d’autres adeptes de l’économie fantasmatique est symptomatique de l’époque déboussolée que nous traversons.

Une politique monétaire de la BCE ahurissante

L’argent est un facteur d’intermédiation à l’indicatif présent et au futur. Il compose l’espace de liberté individuelle que procure, en principe, son propre travail, ou celui d’autres travailleurs quand il s’agit d’allocataires, et permet à chacun selon son gré de participer à l’échange de biens de consommation et d’en épargner une partie pour la réserver à des dépenses plus conséquentes. L’intérêt sur l’épargne et les autres revenus qui en découlent compensent l’inflation et la perte résultante de pouvoir d’achat dûs au caractère différé de ce dernier et le risque de confier le fruit de son travail à des tiers, fût-ce aux banques dont le passé récent a démontré qu’elles ne sont pas à l’abri d’un accident, voire aux États et aux entreprises via les obligations et les actions.

Il ne devrait donc échapper à personne, alchimistes à la solde d’institutions financières ou simples citoyens, qu’allouer 1000 euros (par an ? par mois ?) à chaque citoyen en créditant son compte en banque de ladite somme sans la moindre contrepartie constituerait une modification radicale du contrat social dans le sens de la collectivisation et de la déresponsabilisation qu’a malheureusement emprunté la société occidentale européenne sous la houlette d’un pouvoir politique qui semble avoir pour seules ambitions et compétences sa survie et ses prébendes.

Le mantra de notre époque est qu’il faut booster l’inflation. Naguère à proscrire (ne parlait-on pas de « spirale » à son sujet ?) car aucun État au monde n’a jamais réglé ses problèmes économiques grâce à l’inflation, elle constituerait aujourd’hui la panacée pour relancer l’économie à défaut d’avoir réussi à le faire par les autres moyens de répression financière mis en œuvre, notamment le maintien des taux d’intérêts à des niveaux artificiellement bas générant des rendements négatifs pour l’épargne, et donc une captation de cette dernière.

Concrètement, ça implique quoi cette politique monétaire de la BCE ?

rené le honzec bceImaginez ce marché de dupes à l’échelle de la petite Belgique : PIB de 400 milliards d’euros, dette publique d’environ 110 %, soit 440 milliards d’euros (les attentats de Bruxelles n’amélioreront pas les paramètres). En distribuant 1000 euros à chacun (soyons généreux, il s’agit de l’argent des autres) de ses 11,2 millions d’habitants, on ne créerait jamais que 11,2 milliards de liquidités sans contrepartie, une obole. Si l’on mensualisait le cadeau, il s’élèverait à 134,4 milliards d’euros au bout d’une année et dépasserait les 400 milliards au bout de trois ans, chiffre fatidique puisqu’il correspond tout à la fois à celui de la dette publique de la Belgique et de l’épargne des Belges.

Ce n’est pas innocent : en trois ans, l’hélicoptère monétaire aurait pulvérisé la dette publique de l’État belge de moitié en termes réels et bien sûr d’autant l’épargne privée tant convoitée ; ainsi, accessoirement, c’est vrai, que les dettes des bons citoyens qui dépensent sans compter. Certes, l’État ponctionnant plus de la moitié des revenus via l’impôt et les autres prélèvements, les 400 milliards de dettes pourraient fondre plus rapidement mais, n’en doutez pas un seul instant, la marge de manœuvre sera vite récupérée et consacrée à d’autres usages plus ludiques. Et pourquoi donc, en toute logique, ne pas continuer à s’endetter dès lors qu’il serait devenu si facile d’effacer l’ardoise ?

Bref, en quelques années, vos 1000 euros ne vaudront plus que 500 euros, voire 100, 10, un euro… Les épargnants se précipiteraient-ils sur l’immobilier (comme le conseille notamment Marc Fiorentino dans Immobiliez-vous !), il sera facile à l’État de se le réapproprier via l’impôt foncier, les taxes en tous genres et les droits de succession. Les épargnants accorderaient-ils leurs faveurs aux actions, leur valeur de refuge n’est pas garantie (voir notamment ce qu’en dit Benjamin Graham dans The Intelligent Investor) car les perspectives des entreprises dépendent de l’économie réelle et il est douteux que celle-ci ne soit servie, tant au niveau de la production qu’à celui de l’investissement, par l’inflation galopante qui sévirait et plongerait les responsables d’entreprises dans l’incertitude la plus complète et la confusion la plus totale.

Cette hérésie qui consisterait en une expérimentation collective de dilution des actifs au nom de la ritournelle du bien-être commun priverait les acteurs économiques individuels de leur libre choix et assurerait la mainmise d’une classe dirigeante unidimensionnelle sur tous les leviers de pouvoir, politique et économique. Que la société civile entière en bénéficie paraît plus aléatoire.

Ce ne sont plus Fiorentino, Benjamin Graham ni même Marx qu’il conviendrait de relire, mais La Ferme des animaux de George Orwell.

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  • Comment peut-on être si niai pour écrire un tel article !
    Le contrat social rompu et l’argent des autres ! Il serait temps que ce journaliste de mes deux se renseigne sur la création monétaire et le revenu de base.
    Tiens va voir se site : http://www.monnaiehumaine.org, cela complètera ton ignorance profonde.

    • Vu votre arrogance, votre impolitesse et votre orthographe approximative ce site n’a peut-être pas en vous son meilleur ambassadeur !

      • Je suis allé parcourir le site en question suite à un commentaire propagandiste sur un autre sujet, issu du même Robinien. Hallucinant ! Ma bonne éducation ne me permet pas de dire en quoi, mais trouver autant d’idéologie, d’exemples biaisés, de mauvaise compréhension des mécanismes monétaires, de mauvaise foi et d’idées proprement dictatoriales dans un seul site m’a terrifié. Rien de liberal là dedans. URssien plutôt, si je puis me permettre. Allez, je retourne me,coucher avant de me faire insulter par Tao Robin.

        • Votre bonne éducation vous dispense de trouver un seul argument valable? Rien que des accusations infondées! Et vous pensez comprendre les mécanismes monétaires? Lesquels? Ceux issus du système mafieux que vous défendez? Trouvez-moi seulement une raison logique pour laquelle, dans une démocratie, le pouvoir absolu qu’est celui de la création monétaire devrait appartenir à des banques privées, en ce compris les banques centrales qui sont aussi privées? Les avons-nous élues pour ce faire? Sont-elles moins chères qu’un simple logiciel qui pourrait remplir leur rôle gratuitement et avantageusement? Ont-elles démontré une quelconque expertise qui nous aurait épargné de les sauver en 2008?
          Concernant l’article, Tao Robin a raison de relever cette petite phrase « soyons généreux, il s’agit de l’argent des autres » qui est hors de propos. Cet argent ne sort de la poche de personne.

          • Sophisme. Ce n’est pas parce que je critique votre proposition que je valide pour autant le système existant.
            A titre de logiciel, celui du bitcoin éviterait tout interventionnisme.

            Quand l’article parle de l’argent des autres, c’est en rapport avec une inflation et dévaluation qu’entraînerait inévitablement une telle offre monétaire.
            On a déjà abordé et critiqué 100 fois ici le revenu de base quelque soit le nom qu’on lui donne et quelque soit la poche d’où paraît venir l’argent c’est en réalité de la poche de celui qui travaille qu’on l’extorque. Mettez 100 tonnes d’abricots « gratuits » sur le marché fera chuter la valeur de l’abricot. Maintenant remplacer abricot par monnaie.

            • Parfaitement d’accord avec vous, Sam player.

            • Ils vont loin tout de même les robiniens, et Jean-Marc Flament (l’administrateur du site) : ce sont des collectivistes de haute volée.

              Quelques exemples sur le fonctionnement du système Robin :

              Tout citoyen a deux comptes : un compte ML (ou Monnaie Libre) et un compte MS (ou Monnaie Solidaire). Le fonctionnement du second est celui-ci : « Le compte Monnaie Solidaire est un compte porteur d’un intérêt annuel de 7,5% sur 10 ans. Sa particularité est qu’il est impossible d’alimenter ce compte de l’extérieur. Ce compte n’est crédité que par une création monétaire ex-nihilo égale à 75% d’un don effectué au bénéfice d’une association sans but lucratif active dans le domaine de l’écologie, de l’humanitaire, du social, de la pédagogie, de la culture, du sport amateur ou de la recherche médicale. »

              Ensuite, on a la mise en place festive du revenu de base (les montants sont donnés dans un monnaie dont la valeur est égale à celle de l’euro lors de son introduction) : « Le revenu de base ou dividende universel sera de 100 ML de la naissance à l’âge de 11 ans inclus, 200 ML à 12 et 13 ans, 300 ML à 14 et 15 ans, 500 ML à 16 et 17 ans, 1.500 ML de 18 à 59 ans inclus et 2.000 ML à partir de 60 ans. » (oui, vous avez bien lu : 1500€ pendant la période d’activité, et 2000€ à la retraite). Et comment fait-on pour justifier le recours à un tel revenu de base ? C’est simple, on fait appel à une liste de droits créances qui s’allongent à perte de vue :

              « Ce revenu de base se justifie par le respect des droits de l’homme. Chaque être humain a droit à un logement, au raccordement à l’eau, à l’électricité, au chauffage, au téléphone, à l’éducation, à une information objective ou contradictoire via une connexion Internet, à un moyen de locomotion ou aux transports publics, à des loisirs et, bien sûr, aux soins de santé et à une alimentation qualitativement et quantitativement suffisante. Pour assurer à chacun ces droits, les montants mentionnés plus haut ne sont pas exagérés. »

              Last but not least, Proudhon est de retour : le crédit sans intérêt !

              « La dernière forme de création monétaire, dans le système Robin, est le crédit sans intérêt. Citoyens, associations, entreprises et instances publiques représentatives peuvent y avoir recours si, et seulement si…

              Pour les citoyens si la durée de remboursement ne dépasse pas l’espérance de vie et si le montant des mensualités n’excède pas le tiers des revenus mensuels.

              Pour les instances publiques représentatives si la durée de remboursement n’excède pas 80 ans ou la durée du mandat (à déterminer par voie démocratique) et si les remboursements annuels ne dépassent pas le tiers de la dotation annuelle.

              Pour les entreprises et associations, le crédit est automatiquement accordé sans conditions mais les comptes sont définitivement bloqués, sans possibilité d’en ouvrir un autre, après 6 mois de défaut de remboursement. C’est donc la faillite. Aux chefs d’entreprises de se responsabiliser. »

              Bon je m’arrête là, mais j’ai bien ri ! 🙂

              • Votre relation de certains aspects du système Robin est objective puisque vous reprenez mes textes. Mais vous avez oublié de mentionner la suppression totale des taxes, impôts, droits d’accises, cotisations patronales et sociales parce que, sans doute, cela irait à l’encontre de votre accusation de collectivisme.

                Vous omettez aussi de préciser que le revenu de base remplace les diverses allocations actuelles (avantageusement, certes) mais s’ajoute aux salaires et bénéfices ce qui augmente la différence de revenus et motive donc au travail mais en s’assurant que personne ne tombe jamais sous le seuil de pauvreté puisque le revenu de base est indexé. Collectiviste, ça?

                Dans une société où l’argent est au service de l’homme, c’est à la banque (personnelle et gérée par un logiciel) de payer pour que chaque être humain puisse bénéficier de ce dont il a besoin et pour que les pouvoirs publics puissent fonctionner correctement. Dans la société actuelle, que vous semblez soutenir, quand une communauté estime nécessaire ou indispensable de procéder à certaines dépenses et qu’elle doit y renoncer faute de budget, vous trouvez cela normal? Seul un dégénéré trouverait normal que l’argent ait une valeur supérieure à la personne humaine.

                Moi, vous ne me faites pas rire, plutôt pleurer. J’ai toujours eu énormément de compassion pour la pauvreté humaine, fût-elle intellectuelle.
                Je comprends que vous n’osiez pas signer de votre nom… Difficile d’assumer vos propres propos.

                • Ah, vous supprimez les impôts ? Donc vous supprimez aussi l’État dans la foulée. Moi, ça me va tout à fait.

                  Cependant, comment comptez-vous imposer ce système monétaire, le revenu universel et toutes ces choses sans l’État pour contraindre ceux qui souhaiteraient éventuellement vivre différemment ?

                  • Je ne supprime pas l’État, je lui interdis toute immixtion dans la vie privée des gens et dans la création monétaire, sachant que tout pouvoir est corruptible. L’État n’est, dans mon esprit, que l’exécutant des décisions prises par la communauté humaine présente sur un territoire donné. Et son rôle est d’assurer les services qu’un individu ou une famille seuls ne peuvent assurer: construire et entretenir des routes, des aéroports, assurer l’enseignement, les soins de santé, la protection des citoyens… Je ne lui reconnais pas le droit de prendre la moindre décision sans l’approbation de la population.

                    Dans le système Robin, tout pouvoir public, dispose comme chaque habitant, d’une banque personnelle. Celle-ci lui verse une dotation annuelle calculée sur le nombre habitants, le PIB par habitant et la proportion des charges incombant à ses responsabilités. Cette dotation dépasse très largement ses recettes actuelles mais le solde inutilisé en fin d’exercice est effacé pour maintenir l’équilibre entre création monétaire et création de richesses (il en est de même pour le revenu de base non utilisé) .

                    Dans ce contexte, celui qui ne veut pas de banque personnelle n’a qu’à s’en passer et à vivre sous les ponts… car je vois mal les travailleurs souhaiter voir leur salaire amputé des cotisations sociales et soumis à l’impôt, les commerçants accepter de continuer à s’embarrasser de calculs de TVA et les entreprises renoncer à leur chance d’être enfin compétitives parce que quelques attardés veulent absolument payer des intérêts à leur banque.

                    L’instauration du système Robin peut être décidée par l’UE ou par des gouvernements (ce dont je doute parce que le pouvoir financier filtre les différents partis pour ne laisser arriver au sommet que les plus dociles et les plus corrompus) ou venir de la société civile avec distribution de banques personnelles dans la population, un peu comme la marche du sel de Gandhi. On peut déstabiliser les banques en les attaquant en justice pour escroquerie (de telles décisions ont été rendues mais peu ébruitées) et les membres de gouvernement pour association de malfaiteurs. On peut aussi lancer des manifestations, des grèves et des actions de désobéissance civile.

                    • Cette dotation dépasse très largement ses recettes actuelles mais le solde inutilisé en fin d’exercice est effacé pour maintenir l’équilibre entre création monétaire et création de richesses (il en est de même pour le revenu de base non utilisé) .

                      Arf arf, toutes les armées faisaient tourner les moteurs à vide pour épuiser la dotation non reconductible en fin d’année. Une administration ne procédera pas autrement.

                    • Pas si vite ! Éclaircissons déjà le sujet de l’État si vous le voulez bien, avant de lancer d’autres sujets ; mais j’ai l’impression que nous ne sommes pas tellement au clair sur les définitions. Aussi, définissons donc :

                      Or donc, vous dites que vous supprimez tous les impôts. Mais pas l’État.

                      L’État est une structure dont le seul moyen d’action est la coercition, c’est à dire la violence. L’État ne négocie pas, il impose sa volonté.

                      L’impôt est l’argent que collecte l’État en le retirant de force à la population. C’est donc de l’extorsion de fonds pure et simple et c’est le mode de financement préféré des États actuellement.

                      Je pense que vous ne pouvez que reconnaître que ces deux définitions sont vraies.

                      Maintenant, imaginons une ne structure qui se finance entièrement par le volontariat.

                      Si cette structure, ainsi financée, se sert de ses capitaux pour acheter et vendre des trucs sur le marché libre, c’est à dire qu’elle ne pratique ni la vente forcée ni le vol, alors, cette structure ne peut pas être un État, puisqu’elle ne pratique pas la coercition. Une telle structure ne pourra pas construire de route ou d’hôpital sur un terrain dont le propriétaire refuse qu’il soit vendu. Cette structure est une entreprise, une famille, une association, une religion ou que sais-je… Mais ce n’est pas un État.

                      Si cette structure se met en tête du jour au lendemain de changer de comportement et se met à rançonner les gens et à exproprier les propriétaires légitimes (pour y construire des routes ou des hôpitaux, par exemple), alors, cette structure vient de devenir un État, puisqu’elle vient de lever ses premiers impôts, sous la forme de une rançon ou de vol de terrain.

                      État et impôts existent ensembles. Quand l’un cesse d’exister, l’autre disparaît.

                    • A JDN et Baba

                      JDN : « L’État est une structure dont le seul moyen d’action est la coercition, c’est à dire la violence. L’État ne négocie pas, il impose sa volonté. »
                      Cela, c’est votre définition basée sur votre observation quotidienne et je ne vous donne pas tort. Effectivement, nous ne vivons pas dans une démocratie mais dans la dictature de l’oligarchie financière et nos gouvernants ne sont que les larbins de celle-ci. Le privilège de la création monétaire, c’est le pouvoir absolu. Si nous le laissons aux banques nous n’aurons jamais de démocratie car nous en serons toujours dépendants. Si nous le donnons à l’État, ce sera pareil car l’homme est corruptible. C’est pourquoi je propose de confier la création monétaire à un logiciel dont le programme (le système Robin) aura été approuvé par referendum par la population. Quand chacun aura sa banque personnelle, plus aucun retour en arrière ne sera possible. Toute tentative pour les récupérer provoquerait une émeute dans le quartier et il sera d’ailleurs difficile d’obtenir des forces de l’ordre qu’elles collaborent avec un quelconque pouvoir pour les récupérer. Les policiers et soldats eux-mêmes ne voudront pas s’en séparer et en priver leur famille.
                      Ma vision de L’État est celle qui naîtra de cette situation. Devenu indépendant de la finance mondiale, et n’ayant plus aucun pouvoir de contrainte financière à l’égard de sa population, l’État pourra redevenir ce qu’il aurait toujours dû être: l’émanation de la volonté des citoyens. Il faudra sûrement que nous réécrivions la Constitution pour l’empêcher de déraper à nouveau mais là je sors de mon champ d’études : la politique monétaire.
                      JDN : « L’impôt est l’argent que collecte l’État en le retirant de force à la population. C’est donc de l’extorsion de fonds pure et simple et c’est le mode de financement préféré des États actuellement. »
                      Je suis tout à fait d’accord avec cette affirmation. Aucune fiscalité n’est légitime. Si la monnaie n’était pas créée pour enrichir les gros actionnaires des banques avec des intérêts tout aussi illégitimes, aucune fiscalité ne serait nécessaire car la banque aurait vocation de créer la monnaie au profit de l’ensemble des humains : permettre à chacun de vivre décemment, aux plus actifs de gagner davantage et aux pouvoirs publics d’assumer leur tâche au profit de tous.
                      Je préfère cela au financement par le volontariat que vous évoquez car ce dernier pénalise à nouveau les plus altruistes au profit des plus égoïstes. Une route ou un hôpital servent à tout le monde et ne doivent pas être financés par les seuls volontaires mais par la banque (logiciel) à partir du moment où une majorité se dégage pour la juger nécessaire. La structure qui gérera le tracé de la route, que vous l’appeliez entreprise ou État, aura de toutes façons à gérer le délicat équilibre entre décision de la majorité et respect de la minorité. Il y a souvent moyen de détourner le tracé pour éviter d’exproprier un propriétaire et si ce n’était pas le cas, une négociation devrait déboucher sur une compensation acceptable.

                      Baba: Le fait que l’État exige le paiement d’impôts ne donne pas de la valeur à la monnaie. Elle vous assure simplement que votre voisin commerçant l’acceptera… s’il a l’intention de payer ses impôts. Mais s’il existe une alternative, s’il existe un système monétaire incontrôlable par l’État grâce auquel il échappera aux taxes et impôts, il serait fou de ne pas en accepter la monnaie (sa clientèle passerait à la concurrence) et, progressivement, le nouveau système remplacera l’ancien.

                      Déjà maintenant, rien ne vous empêche de payer en nature (par un travail ou un échange) et ça ne changera pas avec un nouveau système. Toutefois, une monnaie s’impose par ses qualités : celles du système Robin sont supérieures à toute autre : entreprises hyper-compétitives, boom économique assuré, pouvoir d’achat en hausse pour tous, plus personne ne paie pour les autres (plus de travail au noir, de fraude fiscale ou d’évasion de capitaux, plus de chômage, plus d’URSSAF, plus de pauvreté et donc moins d’insécurité, plus d’intérêts bancaires à répercuter dans les prix, plus de lourdeurs administratives; de contrôles intrusifs). Boom économique (retour des capitaux évadés, installation sur le territoire d’une quantité phénoménale d’entreprises étrangères soucieuses d’exporter au meilleur prix,) et progrès social en même temps avec, cerise sur le gâteau réorientation de l’épargne vers les associations humanitaires, écologiques et sociales en charge de réparer les dégâts provoqués par le système actuel et disparition du surendettement.

                      Vous avez intérêt à lire le livre à paraître dans les jours prochains : « Électrochoc ». Tous ceux qui ont traité le système Robin de « collectivisme » ne sauront plus où se cacher. Tout en étant social, le système Robin est le plus libéral qui ait jamais existé.

                    • Sur la définition que je donne de l’État (une entité qui vole les honnêtes gens pour perdurer), êtes vous sûr qu’il ne s’agisse que de ma définition et pas à quelque chose de plus objectif ?

                      Par ailleurs, je crains que la démocratie, comme n’importe quel système de coercition, ne repose jamais sur autre chose que la pensée magique.

                      Ainsi, pouvez-vous vous saisir personnellement du terrain d’Anatole qui ne veut pas le vendre pour y construire une route ou un hôpital, par exemple ? Pouvez-vous vous rendre chez lui avec un fusil (parce qu’il faudra au moins ça) pour le forcer à céder son terrain ?

                      La réponse est évidemment « non ». Vous ne pouvez pas faire ça, c’est du vol et c’est mal.

                      Maintenant, si les habitants du village se réunissent pour voter l’expropriation d’Anatole, cela cesse-t-il d’être un vol ? En d’autres termes, les habitants ont-ils le droit de faire ce qu’ils font ?

                      La réponse est évidemment « non ». Les habitants du village ne peuvent pas faire ça, car c’est du vol (en bande organisée) et c’est mal.

                      La démocratie est donc bien un État comme les autres. Elle ne connaît que la violence comme moyen d’action. Cette violence se décide simplement sur un autre mode que dans une oligarchie comme la nôtre. Le fait que la coercition soit décidée par la majorité ne change rien à l’affaire. La démocratie, c’est le vol (en bande organisée).

                    • A Turing.  » Et votre dividende universelle vous le financez comment ? par de la création monétaire ? Le taux d’inflation de votre Monnaie Libre risque d’être proprement stupéfiant ! Et en moins de deux, en Monnaie Libre constante, les 1500ML vaudront 1ML soit une obole. »

                      Cela c’est la tarte à la crème de tous ceux qui n’ont rien compris. Lors du 1er QE de la FED, la chronique Agora (dont j’apprécie souvent les commentaires) criait au risque de l’hyper-inflation. Trois QE plus tard, et malgré les taux négatifs pratiqués par la BCE, c’est plutôt la déflation qui menace… Ah! Les experts!
                      En fait, l’inflation est provoquée quand un crédit est accordé pour rembourser un autre crédit (donc généralement quand on passe des taux hauts à des taux bas parce que les emprunteurs veulent remplacer leur crédit existant par un autre moins cher) Cela provoque une création monétaire sans lien avec une création de vraie richesse. Dans le système Robin, le revenu de base non dépensé à la fin du mois est effacé, justement pour garantir que la création monétaire soit toujours liée à une production de richesse.

                      Mais cette analyse du système actuel ne doit pas vous épargner un minimum de réflexion personnelle dans le cadre du nouveau paradigme que je propose. A votre avis, quand il n’y aura plus d’intérêts bancaires, de taxes, d’impôts et de cotisations patronales et sociales à répercuter dans les prix, ceux-ci vont-ils monter ou descendre? Dans la configuration des prix, aujourd’hui, les intérêts répercutés varient entre 30 et 65% selon les produits. La TVA est aux alentours de 20% selon les pays et c’est loin d’être la seule taxe. Les droits d’accises sur certains produits… Dois-je continuer ou avez-vous compris?

                      Même avec des marges bénéficiaires améliorées de 200% les prix chuteront d’environ 50%. Les entreprises du monde entier voudront s’établir sur notre territoire pour bénéficier d’une compétitivité maximale à l’exportation ce qui réduira nos besoins d’importation. J’ai même été amené à temporiser l’évolution de l’adaptation du revenu de base à l’indice des prix à la consommation pour éviter de trop grandes variations en une année. Par la suite, les prix seront, comme toujours, déterminés par la loi de l’offre et de la demande. Vous aurez plus de pouvoir d’achat, donc vous dépenserez plus, ou bien, constatant que tout le monde a un plus grand pouvoir d’achat, vous lancerez votre entreprise pour en prendre votre part. Les deux réactions peuvent progresser simultanément ce qui maintient un équilibre entre l’offre et la demande. Et en cas de déséquilibre, l’indexation du revenu de base et des salaires au coût de la vie résout les problèmes.

                      « Depuis quand toutes ces droits relèvent des droits innés de l’homme ? Et honnêtement, pour fixer à l’heure actuelle le seuil de pauvreté à 1500€, il faut avoir une drôle de conception de la pauvreté. »
                      Lisez la Déclaration des Droits l’homme des Nations-Unies. Les études les plus récentes situent le seuil de pauvreté entre 1424 et 1464 € par mois selon les régions.

                      « Je juge anormal que l’on veuille vivre au-dessus de ses moyens. »
                      Il aurait fallu étrangler le premier qui a prononcé cette phrase d’une affligeante stupidité. Car des tas de perroquets la répètent sans réflexion aucune.
                      Nous vivons EN-DESSOUS de nos moyens puisque nous travaillons 7 mois sur 12 pour l’État et pour les actionnaires des banques !
                      Oser dire que nous vivons au-dessus de nos moyens est une insulte d’un cynisme inacceptable.
                      Et ceux qui la prononcent ne songent même à protester contre le fait que 1% de l’humanité possède plus de 50% des vraies richesses mondiales qu’ils n’ont pourtant pas produites. Ce 1% là vit au-dessus de ses moyens puisque c’est pour lui que nous travaillons. Et sa voracité est sans limite.
                      Mais au lieu de faire cesser cette injustice dont vous êtes aussi victime, vous mettez des bâtons dans les roues de ceux qui veulent la faire cesser.
                      Et je n’aurais pas le droit de relever que ce comportement est stupide?

                      Les politiques ont des conseillers en communication et un discours bon chic, bon genre et politiquement correct. Cette image est construite pour vous tromper et vous faire passer dans leur camp. Il n’y a rien de vrai dans leurs discours mais le peuple se fait toujours avoir.

                      Je ne peux pas les affronter dans leur langage. Leur témoigner le moindre respect, ainsi qu’à ceux qui répètent leurs discours, c’est les crédibiliser. C’est passer outre l’énormité de l’escroquerie dont ils sont complices, c’est banaliser les crimes dont ils se rendent coupables.

                    • J’ai vu un reportage, tourné en Chine, dans lequel un particulier refusait toute compensation pour l’expropriation de sa propriété située sur le tracé d’une autoroute. Il a conservé sa maison. Le reportage montrait l’autoroute passant à gauche et à droite de son domicile. Pas sûr qu’il y trouve son compte mais il n’y a pas de vol. La vraie démocratie, ce n’est pas seulement l’application de la décision majoritaire, c’est aussi le respect des minorités. Tout peut être négocié tout de même !

                • Petite question, histoire que je comprenne bien votre position:

                  Le fait que l’euro ait une certaine valeur tient en grande partie a ce que l’Etat oblige tout le monde a utiliser cette monnaie pour payer ses impots.
                  S’il n’y a plus d’impots a payer a l’Etat, suis-je libre d’utiliser la monnaie que je veux dans mes echanges avec les autres? Ou le troc?

                • « Mais vous avez oublié de mentionner la suppression totale des taxes, impôts, droits d’accises, cotisations patronales et sociales parce que, sans doute, cela irait à l’encontre de votre accusation de collectivisme. »

                  Et votre dividende universelle vous le financez comment ? par de la création monétaire ? Le taux d’inflation de votre Monnaie Libre risque d’être proprement stupéfiant ! Et en moins de deux, en Monnaie Libre constante, les 1500ML vaudront 1ML soit une obole.

                  Cela étant, une personne qui écrit : « Chaque être humain a droit à un logement, au raccordement à l’eau, à l’électricité, au chauffage, au téléphone, à l’éducation, à une information objective ou contradictoire via une connexion Internet, à un moyen de locomotion ou aux transports publics, à des loisirs et, bien sûr, aux soins de santé et à une alimentation qualitativement et quantitativement suffisante. Pour assurer à chacun ces droits, les montants mentionnés plus haut ne sont pas exagérés. » est un collectiviste. Dans votre liste vous avez oublié le classique droit au travail et, soyons fous, le droit à une vie sexuelle épanouie. Depuis quand toutes ces droits relèvent des droits innés de l’homme ? Et honnêtement, pour fixer à l’heure actuelle le seuil de pauvreté à 1500€, il faut avoir une drôle de conception de la pauvreté.

                  « Dans la société actuelle, que vous semblez soutenir, quand une communauté estime nécessaire ou indispensable de procéder à certaines dépenses et qu’elle doit y renoncer faute de budget, vous trouvez cela normal? »

                  Je n’ai pas bien compris ce que je suis sensé soutenir dans la société actuelle, mais assurément je trouve anormal que l’on veuille vivre au-dessus de ses moyens. Que Robinson sur son île n’ait pu se construire un palace ne me choque absolument pas.

                  Au sujet de la gratuité du crédit, je vous conseille la lecture de cette dispute entre Bastiat et Proudhon, et plus généralement sur la monnaie le pamphlet : Maudit argent !

                  En ce qui concerne le ton général de vos messages, comme ceux de Tao Robin, ce n’est jamais bon signe lorsque l’on arrive aussi rapidement à faire usage de l’ultime stratagème ou argumentum ad personam.

            • Votre erreur est de croire qu’une monnaie a une valeur! Elle n’en a aucune et n’en a jamais eu, même quand elle était constituée de pièces d’or. Le support monétaire peut avoir de la valeur mais la monnaie non. Les seules valeurs réelles sont produites par la nature et par le travail de l’homme. La monnaie n’est qu’un instrument comptable mesurant, via la loi de l’offre et de la demande, la valeur du bien ou du service qu’elle cherche à acquérir. Dans le désert, il n’est pas sûr qu’avec un lingot d’or vous puissiez acheter un verre d’eau à votre compagnon d’infortune qui aurait encore une gourde pleine. Et même sans entrer dans des cas extrêmes, vous savez aussi bien que moi que vos euros valent moins sur une aire d’autoroute que dans votre supermarché de banlieue puisqu’il en faut plus pour acheter la même bouteille de Coca. La banque crée cette illusion de valeur de la monnaie parce qu’elle vous offre (je devrais dire offrait) un intérêt pour l’argent que vous y bloquiez mais ce n’est pas l’argent qui produit de la valeur, il n’en produit que s’il est investi dans la production de biens ou de services réels et certainement pas quand il sert à la spéculation.
              Inversement, une monnaie sans la moindre valeur (les nombres sortis du néant en échange d’une dette et qui circulent de compte à compte sous forme numérique, les colonial scripts utilisés par les 13 colonies américaines quand elles dépendaient encore de l’empire britannique, les greenbanks d’Abraham Lincoln ne sont adossés à aucune valeur et ont montré leur efficacité à faire fonctionner l’économie.
              Ceux qui ont critiqué le revenu de base sont, soit des profiteurs du système actuel, soit des ânes ou des perroquets qui n’ont pas relevé l’arnaque. Tous les travailleurs, entrepreneurs et commerçants ne demandent qu’une chose : pouvoir vendre leur force de travail ou leur production afin de pouvoir, à leur tour, acheter les biens et services produits par les autres. Cela nécessite une création monétaire à hauteur des productions de richesses. Et plus la monnaie est abondante, plus il y aura des productions de richesses. Je parle bien entendu d’une création monétaire utilisable dans l’économie réelle, tout le contraire de la création monétaire à destination des banques et de l’argent rare qui en résulte parce que ces dernières l’utilisent dans la spéculation. La spéculation, c’est la destruction des richesses. Les fonds de placement anglo-saxons qui, sous l’impulsion de Georges Soros, ont provoqué la crise grecque et les politiques d’austérité de l’UE et ont détruit toute l’économie grecque.
              font un usage de la monnaie absolument ignoble. Ils ne créent pas la moindre richesse. Tout comme les banquiers, ils font main basse sur les richesses produites par les autres. La monnaie est à la société ce que le sang est au corps humain , elle doit irriguer toutes les couches sociales, tous les organes publics. Elle n’a rien à faire dans les mains de parasites tels que les banquiers et les fonds de placement.

              • Et plus la monnaie est abondante, plus il y aura des productions de richesses.

                Assertion gratuite. Quel igNobel prétend cela ❓

                • MichelC : Je pourrais vous parler des avis de Keynes ou de Maurice Allais mais je préfère m’adresser à votre propre réflexion
                  Que feriez-vous si vous étiez deux fois plus riche? Vous ne dépenseriez pas davantage? Ou n’épargneriez pas davantage?
                  Dans le premier cas, en votre qualité de bon libéral, vous connaissez la loi de l’offre et de la demande et savez que l’offre tant toujours à s’adapter à la demande. CQFD
                  Dans le second cas, au lieu de bloquer votre argent, votre épargne commencera par un don créant une richesse sociétale. Vous aurez droit directement à une création monétaire de 75% de ce don et à un intérêt de 7,5% sur ce montant. Pour un don de 100 ML, vous récupérez 154,57 ML au bout de 10 ans.
                  Dans les deux cas, vous participez à la création de plus de richesses.

              • Pour ce qui est de la valeur on ne va pas jouer sur les mots, la monnaie a une valeur pour ceux qui ont une certaine confiance en elle.
                En partant de ce principe la monnaie permet d’échanger (contre-valeur) et de stocker de la valeur.

                Dire que « Seul un dégénéré trouverait normal que l’argent ait une valeur supérieure à la personne humaine. » c’est faire l’impasse sur la réalité mais cela vous semble normal car nous ne sommes pas dans la même réalité car dans votre monde la ressource en monnaie est infinie. Avec cette logique vous répondez donc « non » à la question de savoir s’il y a une limite aux dépenses pour sauver une vie humaine. Et donc en cas d’accident le responsable doit indemniser à l’infini les victimes (enfants) puisqu’il n’y a pas de limites. On doit donc si nécessaire monopoliser les moyens de tout un pays pour sauver une seule personne. et donc on laisse crever les autres ?
                Voyez vous où ça vous mène ?

                Sur la canette de coca dans une station d’autoroute c’est simplement une rareté organisée.

                Sur la bouteille d’eau dans le désert c’est l’utilité et la rareté qui fait le prix. Utilité : dans la même ville une bouteille de gaz n’a aucune valeur pour moi mais en a une pour mon voisin.

                La valeur de la monnaie ne vient pas de l’intérêt que paie la banque mais de la confiance qu’ont les utilisateurs dans ce système qui leur est souvent imposé. Dans des pays tel que le Venezuela ou l’Argentine les gens ont plus confiance dans le dollar que dans leur propre monnaie et ce quelque soit le taux d’intérêt délivré. Si le bitcoin fonctionne bien c’est parce que les utilisateurs ont confiance dans le système plus que dans leur monnaie légale. Il y a bien une échelle de valeurs basée sur la confiance.

                Sinon pour le reste vous avez exactement la même arrogance que votre collègue, ça doit être une marque de fabrique de votre site : ceux qui ne sont pas d’accord sont des ânes ou des profiteurs du système.

                Il y a une grande différence entre les libéraux et vous : les libéraux vous laisseraient mettre en place votre système dans votre clan si cela vous fait plaisir, mais la réciproque n’est pas vrai : vous aussi voulez imposer votre système à tous.

                • Sam Player : Savez-vous par qui, comment et dans quelles conditions la monnaie est créée? Elle est créée par les banques privées exclusivement par le crédit en échange d’une reconnaissance de dette assortie d’intérêts et d’un dépôt de garantie en béton. Elle est effacée au fur et à mesure du remboursement de votre crédit de sorte que la seule monnaie en circulation est de la monnaie qui doit encore être remboursée. Dès lors, les intérêts ne peuvent être payés qu’avec de la monnaie que d’autres doivent rembourser. Le paiement d’intérêts par les uns prive donc d’autres de la possibilité de rembourser leur principal. C’est un jeu de chaises musicales qui induit une concurrence féroce entre particuliers, entreprises et nations, les plus solides excluant progressivement les autres. C’est la cause profonde de toutes les guerres, des coups d’états, de la misère de pays écrasés par la dette, du chômage, de la pauvreté, d’une grande partie de la petite et grande criminalité, de l’immigration économique, du terrorisme, du réchauffement climatique, de la pollution, de la malbouffe …parce que ceux qui ont compris la règle du jeu doivent absolument maximaliser leurs profits pour éviter l’exclusion.

                  Ce système est une escroquerie parce que la banque, par son exigence d’intérêts, empêche elle-même la bonne exécution du contrat de crédit par la majorité des contractants. Et elle le fait pour saisir des vraies richesses. C’est ainsi que 1% de l’humanité contrôle déjà 50% des richesses réelles.

                  En quoi consiste t-elle cette monnaie? Simplement en des nombres électroniques pour 95% de la monnaie existante et en pièces et billets pour encore 5% (seulement 3% aux USA) et ce taux de monnaie fiduciaire ne cesse de diminuer. Ces nombres sont tirés du néant. Cette monnaie n’existait nulle part avant l’instant où, après avoir recueilli votre reconnaissance de dette, La banque fait donc payer des nombres sans valeur qui ne lui appartiennent même pas. C’est un autre chef d’escroquerie.

                  L’inflation est provoquée par cette exigence d’intérêts. Il est clair que quand elle accorde un crédit pour permettre le remboursement d’un autre crédit, il y a une création monétaire sans contrepartie de production de richesse.

                  C’est donc un système vicié à la base, responsable de tous nos problèmes de société, du plus grand au plus petit, comme par exemple, le retardement de l’âge d’accès à la retraite. Vous cotisez pendant des années pour vous récompenser vous-même des services rendus à la communauté et le gouvernement vous dit qu’il n’a plus d’argent alors qu’il en a pour payer des intérêts aux banques.

                  Ma colère, comme celle de Tao Robin, est dirigée contre le système bancaire dont je viens de dénoncer les tares et, dans la foulée, contre ceux qui le défendent, les uns parce qu’ils en profitent, les autres parce qu’ils refusent d’entendre la vérité ou de la chercher. Depuis 1996, je cherche un moyen de mettre la monnaie au service de l’humanité et, en vingt ans, j’en ai rencontré des gens aux idées toutes faites, râlant contre le système dans lequel ils vivent mais refusant d’en voir la cause profonde et cherchant des boucs émissaires, ne comprenant jamais rien à rien et capables de traiter de collectiviste le système le plus libéral jamais conçu. Quand vous défendez bénévolement les droits et les intérêts des gens contre une association de malfaiteurs (financiers- médias et partis politiques) et que vous les entendez vous critiquer et vous coller des étiquettes pour baiser la main de leurs oppresseurs ou s’en prendre à d’autres victimes, il est très difficile de ne pas voir en eux de parfaits imbéciles.

                  Ce que je veux imposer, c’est le retrait du droit de création monétaire à toute forme de pouvoir et sa remise aux mains de la population sous forme de banques individuelles gérées par un logiciel dont le programme serait approuvé par referendum. Je ne cherche donc pas à imposer le système Robin mais à l’expliquer pour que la population juge en connaissance de cause. Sinon, on finira par avoir une révolution à laquelle succédera un système encore plus asservissant. Il y a un moment où il faut s’arrêter pour réfléchir. Je le fais depuis 20 ans et j’ai la faiblesse de croire que ma réflexion est plus fondée que celle de certains intervenants « qui ont bien ri » sans même avoir actionné leur cerveau.

                  • « Ce que je veux imposer »

                    Lapsus révélateur.

                    • Oui, bien vu… t’auras pas le choix… c’est pour ton bien ! Le monsieur il sait ce qui est bon pour toi.
                      Ce qui est drôle c’est qu’il écrit cela juste après mon dernier paragraphe au-dessus commençant par « Il y a une grande différence entre les libéraux et vous… ». Totalitarisme assumé.

                    • gillib Ce n’est pas un lapsus, je l’assume. Je VEUX retirer aux banques le droit de création monétaire que rien ne justifie et dont les conséquences sont criminelles! Donc, je veux imposer le retrait de ce droit car il a provoqué la misère et les guerres sur toute la planète. Et J’ACCUSE de collaboration avec l’ennemi coupable de crimes contre l’humanité toute personne qui s’opposera à ce retrait. Suis-je assez clair ?
                      En revanche, j’ai inventé le système Robin et je suis prêt à le soumettre à l’approbation du peuple par un referendum pour autant que l’information quant à son contenu soit complète et non déformée. Si quelqu’un trouve mieux, tant mieux. Si c’est pour revenir au système actuel, je ne l’accepterai pas.

                    • « Ce que je veux imposer », « je veux imposer le retrait de ce droit « , »Et J’ACCUSE de collaboration avec l’ennemi coupable de crimes contre l’humanité toute personne qui s’opposera à ce retrait. », « Si c’est pour revenir au système actuel, je ne l’accepterai pas. »
                      Bien sûr, bien sûr… La dictature du peuple par le peuple que vous et vos amis saurez représenter avantageusement car 1/ vous avez la connaissance de se qui est bon pour le peuple, 2/ vos intentions sont pures bien évidemment.
                      Ah, euh, ahem… Je crois qu’on connait la méthode. Cela a déjà été essayé…

                  • Et hop, on efface tout et on recommence avec un autre sujet vu que le précédent n’a pas pris.

                    Les intérêts qui ne seraient pas remboursables : merci de dire à vos adeptes que la production de richesses est un flux et non un stock. Le même billet de 100€ peut participer à la production de 500€ de richesse dans la même année, même s’il y rétention de 20% de la somme par chaque agent économique : dans ce cas 12 transactions permettent d’avoir les 500€. Et donc les intérêts dans tout ça ont été à la base du deal crédit-richesses. Imaginez que ce billet de 100€ avait pour origine un crédit et vous comprendrez qu’il a créé 500€ de richesses…
                    Dire que le paiement des intérêts bloquent du remboursement de capital ça serait comme dire qu’une entreprise qui fait une grosse marge empêche les autres de vendre leur production. Les intérêts comme les grosses marges retombent dans le circuit économique.

                    Ce ne sont pas les intérêts qui créent l’inflation. L’économie est naturellement déflationniste : une machine à laver coûte de moins en moins cher en heures de travail. Mais comme il serait mal venu de baisser les salaires (voire même impossible) l’inflation provoquée permet d’y remédier.

                    Sinon pour la part d’argent fiduciaire dans l’économie et donc les transactions ça dépend uniquement des besoins des agents suivant leur besoin de cash (vs les transactions en scriptural). Vendredi le jour du marché il faut plus d’argent dans les distributeurs de billets mais cet argent viendra au débit des comptes en scriptural. On l’a vu en Grèce : les besoins en cash sont venus compenser les moins dans les écritures en banque, l’un équilibrant l’autre et la BCE a transmis les liquidités nécessaires mais sans pour autant augmenter la masse monétaire.

                    Ca serait bien d’être honnête avec vos adeptes.

                    Bon je passe sur le crédit qui est de la création monétaire a volo, mon gosse avait déjà compris le principe quand il avait 10 ans.

                    • C’est vrai que j’avais oublié de répondre à la première partie de l’un de vos commentaires, celui dans lequel vous parliez de mobiliser tous les moyens d’un pays pour sauver une vie humaine. C’est fait maintenant. Pour le reste, vous ne disiez rien du tout. Par exemple quand vous reprenez mon exemple du verre d’eau dans le désert et que vous dite que c’est la rareté et l’utilité qui en font le prix, ou quand vous dites que le prix d’une bouteille de Coca sur l’autoroute est de la rareté organisée, vous ne dites pas autre chose que moi. Vous le dites simplement autrement. Ce que j’ai affirmé et n’avez pas réfuté est que la monnaie n’est qu’un instrument d’échange qui mesure la valeur du bien ou service qu’elle cherche à acquérir selon la loi de l’offre et de la demande.

                      Venons en à votre nouvelle tentative de désinformation. Je sais fort bien, merci, qu’un même montant en nombres électroniques ou un même billet peut permettre plusieurs transactions. C’est ce qu’on appelle vitesse de rotation de la monnaie. Cela compense le fait que les biens achetés sont consommables, conçus pour se dégrader et à être remplacés, et peuvent être volés ou accidentés. Maintenant, quand vous dites « et donc les intérêts dans tout ça ont été à la base du deal crédit-richesse », vous nous prenez pour des cons. Si j’achète une maison 200.000 € et que je dois en rendre 400.000 dont 200.000 seront effacés et dont les autres 200.000 iront dans la poche des actionnaires, c’est avec les 200.000 que j’ai reçus en principal que l’entrepreneur, les maçons, le plombier et autres intervenants dans la création de richesse qu’est ma maison vont pouvoir à leur tour payer leurs fournisseurs qui paieront les leurs, etc…

                      Quant aux autres 200.000 qui iront dans la poche des actionnaires et dont vous aimeriez faire croire qu’ils reviendront dans le circuit de la production de richesses, ayez l’honnêteté de reconnaître devant les pigeons que vous formatez, qu’ils seront plus probablement utilisés pour corrompre les politiques à travers l’un ou l’autre lobby, pour racheter des médias en vue de désinformer la population et l’amener à voter toujours pour les alliés du capital, pour parier au sein des fonds de placement sur l’effondrement d’un pays comme la Grèce afin de réaliser de juteux bénéfices après avoir saigné à blanc le pays et ses habitants et provoqué par contre-coup une vague d’austérité dans toute l’UE, pour filtrer les partis politiques qu’ils financent afin de ne permettre l’accès au sommet qu’aux plus dociles et aux plus corrompus, pour financer des groupes terroristes en Libye, Syrie et Ukraine afin de déstabiliser les gouvernements et provoquer par ricochets des attentats terroristes chez nous dont l’avantage sera de remonter la cote des gouvernements et de leur permettre de faire passer toujours plus de lois liberticides, d’affamer les pays du sud en spoliant leurs richesses et en les écrasant sous la charge de la dette avec, pour conséquence, l’immigration massive que nous connaissons, pour, enfin, parier en bourse contre les entreprises qui supportent encore une masse salariale importante, ce qui aura pour effet de provoquer des licenciements et de permettre la saisie des biens des licenciés par impossibilité d’honorer les termes de leur crédit. La boucle est bouclée. Le public branché prend de plus en plus conscience de ces faits car toutes les preuves et aveux figurent sur Internet.

                      « Ce ne sont pas les intérêts qui créent l’inflation. L’économie est naturellement déflationniste : une machine à laver coûte de moins en moins cher en heures de travail. Mais comme il serait mal venu de baisser les salaires (voire même impossible) l’inflation provoquée permet d’y remédier. » J’ai démontré que les intérêts créent l’inflation en parlant de la création monétaire pour rembourser un autre crédit ce qui n’est lié à aucune création de richesse. Dans ce cas, il n’y a pas que les intérêts qui ne sont pas liés à une création de richesse, le principal ne l’est pas davantage mais ce sont bien les intérêts qui, mathématiquement, empêchent d’autres de rembourser le principal.

                      Et à propos de votre machine à laver qui coûte de moins en moins cher en heures de travail, il faut être gonflé pour dire qu’on n’oserait pas baisser les salaires alors qu’on les supprime tout simplement en remplaçant l’homme par de la technologie. Mais cette technologie, c’est l’ensemble de la population, en finançant l’enseignement, qui l’a financée. Le capital s’empare ensuite de cette technologie pour évincer la main d’œuvre humaine et augmenter ses profits, privatisant les bénéfices mais socialisant les pertes en laissant le chômage à charge des contribuables. Rien que cela justifie déjà le revenu de base car si la technologie financée par la population aboutit à supprimer des postes de travail, elle ouvre le droit à vivre décemment sans travailler.

                      Et, en matière de privatisation des bénéfices et de socialisation des pertes, vos petits amis les gros actionnaires des banques, de fait leurs propriétaires, ont battu tous les records de cynisme en 2008 en obligeant les contribuables, qu’ils n’ont cessé d’exploiter, à renflouer leurs poules aux œufs d’or, lesquelles leur avaient permis d’engranger des milliards à la pelle. Face à des monstres aussi lâches, cachés derrière des sociétés anonymes en forme de poupées russes, et aussi dépourvus de morale, seule la fureur est de mise car un discours poli banalise leurs actes , les faisant apparaître quasi normaux.

                      Et pourtant, je me contrôle. Le système Robin ne les exproprie pas, leur offre même la rédemption en leur permettant d’augmenter leur fortune à condition d’en faire profiter d’abord l’humanité en vue de réparer les dégâts provoqués par leur système. Mais qu’ils ne poussent surtout pas le peuple à bout, qu’ils arrêtent d’essayer de dresser les gens les uns contre les autres (chômeurs contre travailleurs, autochtones contre immigrés, gauche contre droite) car nous sommes assez nombreux désormais pour décoder leur stratégie et la retourner contre eux. .

                    • « Lisez la Déclaration des Droits l’homme des Nations-Unies. »

                      Je connais la déclaration de 1948, pas besoin de la lire et je conchie (comme tout libéral) les articles auxquels vous faîtes références (article 23 alinéa 1 : droit au travail; article 25 alinéa 1 : droit au minimum de ressources pour logement, habillement, alimentation, santé…; article 26 alinéa 1 : droit à l’éducation). Ce genre de droits créances sont des droits opposables dont on peut bien se demander : à qui incombe le devoir d’y satisfaire ?. Leur présence dans la déclaration est due à l’influence des communistes : quand je vous dis que vous êtes un collectiviste qui s’ignore. Pour les libéraux, la référence c’est la déclaration de 1789.

                      « Ce que j’ai affirmé et n’avez pas réfuté est que la monnaie n’est qu’un instrument d’échange qui mesure la valeur du bien ou service qu’elle cherche à acquérir selon la loi de l’offre et de la demande. »

                      Jusque là nous somme d’accord.

                      « Quant aux autres 200.000 qui iront dans la poche des actionnaires et dont vous aimeriez faire croire qu’ils reviendront dans le circuit de la production de richesses […] »

                      Donc, si je vous comprends bien, les créanciers du prêt sont nécessairement les actionnaires de la banque : intéressant… Ne serait-ce point plutôt, en grande partie, des possesseurs de capitaux clients de la banque qui a octroyé le prêt ? Et ces capitalistes ne rendent-ils point un service en prêtant leurs capitaux, service qui mérite rémunération comme tout service, rémunération que l’on nomme intérêt ? Pour quelles raisons obscures ces intérêts seraient probablement utilisés à des fins illicites ? Cela se rapproche fortement du procès d’intention, et si je pousse votre logique on ne devrait pas produire de marteau car certaines personnes s’en servent pour fracasser la tête d’autrui.

                      « J’ai démontré que les intérêts créent l’inflation en parlant de la création monétaire pour rembourser un autre crédit ce qui n’est lié à aucune création de richesse. Dans ce cas, il n’y a pas que les intérêts qui ne sont pas liés à une création de richesse, le principal ne l’est pas davantage mais ce sont bien les intérêts qui, mathématiquement, empêchent d’autres de rembourser le principal. »

                      Où avez-vous démontré une telle proposition ? J’ai l’impression que vous faîtes votre comptabilité comme Proudhon dans sa lettre 11 (voir partie sur le système de l’intérêt), et que votre solution à votre pseudo-problème est identique à la sienne : la planche à billet et la monnaie de singe. Ma réponse est identique à celle de Bastiat.

                      « Le système Robin ne les exproprie pas, leur offre même la rédemption en leur permettant d’augmenter leur fortune à condition d’en faire profiter d’abord l’humanité en vue de réparer les dégâts provoqués par leur système. »

                      Alors si le système Robin offre la rédemption : Hallelujah ! 🙂

                    • Le monde ne connaît que la Déclaration des Droits de l’homme des Nations-Unies, contresignée aussi par la France. Si les libéraux français s’excluent des Nations-Unies, qu’ils ne s’étonnent pas de voir le monde se construire sans eux. Le devoir de satisfaire aux articles de la Déclaration de 1948 incombe à tout être humain. Si vous chiez sur les droits des autres, c’est que vous manquez de ce qui distingue les individus normaux des psychopathes : la compassion. Vous ne vous situez pas seulement en retard sur l’échelle de l’évolution de l’espèce humaine mais de l’univers tout entier. La seule réalité dans l’univers, ce sont les particules élémentaires et la physique quantique nous apprend que deux particules corrélées ne sont plus qu’une seule et même particule. Or, toutes les particules présentes dans l’Univers au moment du big-bang étaient corrélées. L’évolution de l’univers au sens spirituel (et il n’y en a pas d’autre puisque la matière n’est formée que de particules immatérielles) passe par la compréhension que nous ne faisons qu’un. Si vous êtes capable de vous émouvoir pour les victimes innocentes des attentats de Paris mais pas pour celles que vos gouvernements ont provoquées en Libye et en Syrie ni pour les enfants qui meurent de faim sans même savoir que c’est à cause de la charge de la dette due à Rockefeller & Co , c’est qu’il vous manque quelque chose.

                      « Donc, si je vous comprends bien, les créanciers du prêt sont nécessairement les actionnaires de la banque : intéressant… Ne serait-ce point plutôt, en grande partie, des possesseurs de capitaux clients de la banque qui a octroyé le prêt ? »
                      Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles ! Jamais la banque ne débite un compte d’épargne pour accorder un crédit. Les accords de Bâle stipulent que la banque doit disposer en fonds propres (et les dépôts font partie des fonds propres de la banque) 8% des crédits qu’elles accordent. Ce qui signifie forcément que 92% des crédits, au moins, sont de la création ex-nihilo. Et les 8 autres % , la banque n’a pas intérêt à les prêter car cela diminuerait ses fonds propres et donc sa capacité à accorder des crédits ex-nihilo qui lui permettent de percevoir 100% des intérêts qu’elle réclame.

                      « Pour quelles raisons obscures ces intérêts seraient probablement utilisés à des fins illicites ? »
                      Obscures? Tout le monde peut les observer! Leur but est de prendre le pouvoir et de le cadenasser. Vos médias vous ont-ils informé du fait qu’en Islande les banquiers sont en prison pour avoir fait la même chose que les nôtres en 2008? Qu’au Canada, la Banque Nationale a été condamnée pour avoir appliqué la même loi que celle connue en France sous le nom de loi Rothschild et en Europe sous le nom d’article 123 du traité de Lisbonne? Ont-il braqué leurs caméras sur le projet suisse de monnaie pleine? Avez-vous le sentiment de commander votre gouvernement comme il se doit dans une démocratie ou est-ce lui qui vous commande? N’obéit-il pas plutôt aux lobbies qu’à la population? Qui a instauré la dictature de Pinochet, de Mobutu? Qui a financé Hitler? Croyez-vous que la finance mondiale n’a pas continué à commercer avec l’Union soviétique? Elle divise les peuples mais finance les deux camps. Qui a créé Al Qaïda et Daesh? Les aveux figurent sur le web, dans des vidéos. Il suffit d’aller sur YouTube ou Google pour s’informer.

                • C’est vrai que j’avais oublié de répondre à ceci : « Avec cette logique vous répondez donc « non » à la question de savoir s’il y a une limite aux dépenses pour sauver une vie humaine. Et donc en cas d’accident le responsable doit indemniser à l’infini les victimes (enfants) puisqu’il n’y a pas de limites. On doit donc si nécessaire monopoliser les moyens de tout un pays pour sauver une seule personne. et donc on laisse crever les autres ? »
                  Effectivement, je ne vois pas de limite aux dépenses nécessaires pour sauver une vie humaine. Mais la phrase suivante est hors de propos: elle est du ressort de la justice, pas du système monétaire. A partir du moment où une vie est perdue, aucune indemnisation ne la ressuscitera. Les victimes (enfants) peuvent être pris en charge par une association sans but lucratif à caractère social. Leur financement par la réorientation de l’épargne est prévu dans le système Robin. Enfin, la dernière phrase est dépourvue de sens. Mobiliser les moyens de tout un pays (vous savez très bien que dans mon système l’argent vient des banques-logiciels et que plus personne n’est à la charge des autres) pour sauver une vie humaine (bien sûr!) et donc on laisse crever les autres (non-sens : tous les moyens doivent aussi être mobilisés pour sauver les autres puisque ce sont aussi des vies humaines.) C’est bien pourquoi les dotations des pouvoirs publics sont si élevées dans le système Robin. La monnaie ne peut jamais manquer.

            • En théorie pure (j’insiste!), je ne serais pas opposé à un système qui REMPLACE toutes les aides, allocations diverses et variées, chômage, remboursements sécu, système de répartition de retraites, niches fiscales, exonérations diverses etc … etc … d’ordre et de gestion publique, par un forfait mensuel général individuel, tout en sachant que cela ne sera en rien « égalitaire » comme la gauche pourrait l’espérer. Je crois aussi que ce système ne peut être pratiqué qu’avec une population « close » pour éviter tout effet d’aubaine (ce serait contraire à la libre circulation: on voit déjà les résidents étrangers obtenir des droits de vote locaux et, évidemment, payer des impôts dans le pays de résidence). Ce système supprimerait une grosse part d’administration par cette simplification radicale. Les politiciens n’auraient quasi plus l’occasion de faire « une faveur ». Le système ne serait évidemment pas autorisé à être en déficit et il serait condamné, à terme, au fur et à mesure qu’on diminuerait puis supprimeraient les cotisations, retenues, impôts …

              Ce serait donc, en toute JUSTICE, un retour en arrière vers un « chacun pour soi », les seules ressources pour éviter cela étant la participation volontaire généreuse, responsable et bénévole pour ceux qui, pratiquement, ne pourraient pas s’en sortir sans aide, touchés par la malchance ou une de ces catastrophes naturelles qui réduit une vie honnête et responsable à néant, malgré l’intervention tardive et insuffisante de l’assurance privée souscrite.

              En médecine (mon domaine professionnel), on prévoit que les futurs médicaments « personnalisés » (génétiquement suivant l’ADN de chaque malade) vont faire croître les dépenses médicamenteuses de la sécu au moins de X5, dans moins de 10 ans! Qui est prêt à y renoncer?

              Notre monde est hautement imparfait mais il se débrouille, vaille que vaille. Si déjà on pouvait créer un ministère EFFICACE de l’abrogation des lois et règlements désuets, de la simplification drastique administrative et de l’informatisation efficace (y compris l’intelligence artificielle)!

              On pourrait supprimer le pouvoir de l’administration (non élue!) et « rendre enfin le service public au service DU public! » au lieu de soumettre la population aux caprices, exigences et dysfonctions de l’administration. Ce serait déjà un pas. Il restera du pain sur la planche du plan politique pour diminuer ce « train de vie de l’état », actuellement intouchable (mais impayable).

              • A Miky Stouff Merci pour votre effort de compréhension. Effectivement, mon système n’est pas égalitaire puisque le revenu de base s’ajoute aux salaires et bénéfices mais remplace les allocations. Il augmente donc le fossé entre ceux qui travaillent et ceux qui se contentent du revenu de base. Donc il motive au travail mais garantit la fin de toute pauvreté puisque le revenu de base est indexé au coût de la vie.

                Mais cela ne devient pas un chacun pour soi car, tous ceux qui seraient touchés par la malchance pourraient compter sur les associations sociales, humanitaires, écologiques, pédagogiques, culturelles, sportives amateur et liées à la recherche médicale alimentées par l’épargne selon le système monnaie solidaire du système Robin.

                Ces associations sans but lucratif n’auront plus besoin de bénévolat. Tous les flux financiers de l’épargne se dirigeront vers elles qu’il s’agisse de dons consentis par les particuliers ou par les pouvoirs publics pour éviter l’effacement de la partie inutilisée de leur revenu de base ou de leur dotation annuelle ou de grosses fortunes cherchant un investissement sûr pour les accroître. Par exemple si Rothschild veut augmenter sa fortune de manière certaine sans le moindre risque, il lui suffit de la donner à des associations. Cela provoque immédiatement une création monétaire de 75% de celle-ci sur son compte monnaie solidaire porteur d’un intérêt annuel de 7,5 % sur 10 ans au bout desquels il aura 154,57% de sa fortune initiale.

                Le même procédé permet aussi de résoudre les problèmes de surendettement que ce soit au niveau des entreprises, des particuliers ou des Nations pour le plus grand bien des créanciers et des débiteurs. Le créancier peut annuler la dette de son débiteur et bénéficier immédiatement de 75% de sa créance et 154,57% à terme de dix ans. Cela évite des faillites en chaînes, souvent responsables de licenciements, de séparations de ménage et de délinquance des jeunes et permet au débiteur de repartir sans dettes sur des bases saines, épargnant toute souffrance aux membres de sa famille. Ce procédé aurait évité l’expropriation des petits propriétaires américains lors de la crise des subprimes et probablement la crise mondiale qui en a découlé. Il aurait également solutionné la crise grecque.

                Un petit mot concernant les associations sans but lucratif liées à la recherche médicale puisque c’est votre domaine professionnel. En plaçant ces associations dans la liste des associations bénéficiaires des dons, je pensais précisément aux maladies rares et aux recherches permettant de réduire les frais des médicaments étant entendu que les travailleurs de ces associations ne pourraient pas réclamer un brevet pour leurs découvertes. A vous de voir si une telle recherche à propos des médicaments personnalisés ne pourrait pas en réduire sensiblement les coûts.

                D’une manière générale, pour les « libéraux » qui ont toujours méprisé le « social », je voudrais préciser que les activités de ces associations sont aussi des créations de richesses (et bien plus durables que les produits de consommation) parce qu’elles évitent des coûts. Éviter un coût, c’est une richesse. Si le covoiturage vous permet d’économiser 200 € par mois, il vous rapporte plus que les 100€ par mois que vous pourriez toucher en corrigeant des textes.

                Or, toutes ces associations et annulations de dettes permettent d’éviter des coûts en matière d’immigration clandestine, de catastrophes naturelles, de police, de justice, de détention, d’éducation et/ou de santé.

                • @ Jean-Marc Flament

                  Mais je vous en prie! Il est vrai que je suis curieux de nature et que donc, je m’intéresse à toute nouvelle idée en m’informant avant de forger mon seul avis: personnellement, sachant bien que je ne sais pas tout et ayant côtoyé de très nombreuses personnes dans leur intimité, dans une relation de confiance, j’ai une idée de la variété individuelle infinie, sans compter que les gens peuvent modifier leur pensée au fur et à mesure de leurs expériences de vie.

                  Celui qui comprend que dans la vie, rien n’est écrit dans le marbre (si ce ne sont des constats non contredits depuis leur découverte) comprend aussi que nos « prévisions » sont rarement exactes.

                  Comment allez-vous indexer votre « salaire universel » (autre appellation de cette idée) si ce n’est par des prélèvement de plus en plus importants sur la richesse réellement produite (fruit de la nature et du travail des hommes, j’en conviens même si ce sont les termes utilisés à la messe pour parler du pain et du vin! : -) ).

                  Vous reconnaissez que le système, non égalitaire, risque de creuser le fossé entre celui qui gagne déjà sa vie et le chômeur; vous admettez enrichir le déjà +/- riche mais empêcher le pauvre de crever. Vous prétendez encourager celui qui travaille alors que vous allez le plumer plus encore plus pour empêcher les pauvres patentés qui toucheront une somme indexée suffisante. En tout cas dans le système monétaire actuel, et encore (n’oubliez pas que l’état l’administration et les politiciens sont de plus en plus gourmands sur les ressources nationales dont ils prélèvent déjà 57,5 %, sans scrupule).

                  Bien que je ne pourrais pas le réexpliquer, il est clair que je ne pourrai jamais adhérer à votre système de « double monnaie »: vous n’ignorez pas, j’espère, que le nombre de malhonnêtes qui tenteront de transformer les € d’un système dans l’autre qui vont se bousculer au portillon est inimaginables! Et comme toujours en informatique, un hacker y parviendra rapidement. De plus les autres pays de l’€-zone ne va l’accepter et si ils l’acceptent, c’est le marché du change qui refusera. Et Mr Rothschild, avec sa fortune en monnaie solidaire, il peut acheter des dollars ou autre monnaie pour investir ailleurs? Sinon, il fait quoi avec cet argent placé à un taux champion toute catégorie? (Qui pourra empêcher d’utiliser un « homme de paille » pour placer des sommes à 7,5%/an, taux inaccessibles, en sécurité relative, dans le monde actuellement!)

                  Supprimer le surendettement, ce serait bien, si ça ne signifie pas que la morale de l’histoire, c’est que le surendetté ne paie pas, que les Grecs ne paient pas l’argent gagné pour leurs années de corruptions. Si faire faillite ne devrait pas condamner le faillitaire (comme en Europe et en France mais pas aux U.S.A.), qu’une faillite soit indolore, c’est la porte ouverte à toutes les aventures: bref une totale indulgence: pourtant tout le monde n’est pas fait pour être patron! Il est clair qu’en supprimant ainsi la responsabilité personnelle, vous vous opposez de front aux libéraux et « l’état » n’a pas pour mission d’essuyer et réparer les fautes et erreurs des citoyens en assumant à leur place avec l’argent de tous moins 30% pour ses menus frais! Est-ce étonnant?

                  Je pense que je suis libéral dans mon échelle de valeurs après avoir regardé dans mon rétroviseur, je me rends compte avoir régulièrement préféré ma liberté de conscience à la soumission pour plus de profit, de conservation d’emploi, ou d’autres avantages qui m’auraient amené à me trahir moi-même, même si marié (à l’époque) et père de famille, je n’ai pas agi sous l’impulsion mais avec une patience parfois pénible acceptée pour préparer une réaction réfléchie.

                  Forcément, comme soignant, négliger le social est juste impossible (comme médecin U.E., je n’avais pas d’autre choix que le secteur 1: trahison française à l’équivalence européenne: une de plus). Quand j’ai travaillé en France, ce qui m’a le plus déçu dans les soins de santé, ce n’est pas la médecine, les personnels ou les cliniques et hôpitaux et leurs personnels, c’est bien l’administration et « la désorganisation » médicale de l’état, les deux devenant totalement pléthoriques et inefficaces, malgré des remboursements assez généreux. Heureusement, ça fonctionne pour les malades mais cela complique fort le travail des professionnels! (comme dans d’autres domaines professionnels) qui sont pourtant assez occupés.

                  En temps de pénurie de médecins pratiquants, obliger chaque clinique ou hôpital à payer un médecin DIM et tous les médecins à traduire en codes informatiques, la pathologie et tous les traitements pour les envoyer à des administratifs qui n’y pigent que pouic mais n’ont plus à s’en faire car ils n’ont plus qu’à contrôler si l’addition correspond au chiffre produit par l’ordinateur, histoire de ne pas payer aux soignants 1 cent de trop: il est comique qu’on ait pas viré 90% du personnel de contrôle, nommé et syndiqué mais détaché puisqu’ils sont les plus nombreux, professionnellement, députés à l’assemblée nationale et ailleurs, sans doute!

                  Enfin, avec votre exemple de covoiturage, il va de soi que comme le système Uber, l’état veut taxer le covoiturage qui apporte un bénéfice: normal, vu les dépenses que vous laissez prévoir! (je parle toujours en valeurs pas en monnaie de singe!)

              • @ sam player

                commentaire ci-dessus déplacé répondant à votre post commençant par « Sophisme! Ce n’est pas parce que je critique …
                MAIS se terminant par « Mettez 100 tonnes d’abricots « gratuits » sur le marché fera chuter la valeur de l’abricot. Maintenant remplacer abricot par monnaie. »

                Pourtant, c’est bien le problème à l’ordre du jour: comme dit dans plusieurs commentaires le Q.E. excessif (en Europe, aux U.S.A. mais ailleurs aussi!) fait que la valeur de la monnaie est dévaluée (sans le dire, puisque les autres ont fait de même!).

                Quand la monnaie était adossée à l’or, avoir de l’or protégeait de la dévaluation: ce n’est plus le cas. On a donc adossé la monnaie à la « confiance », elle même proportionnelle à la santé de l’économie évaluée par le P.I.B. qui en était le le reflet et le « thermomètre ».

                Le Q.E., avec, pour prétexte, de relancer l’économie, voulait recréer de fait une inflation qui ne s’est pas produite. La croissance restant très modeste, il y a une dévaluation de fait que les intérêts négatifs corrigent légèrement: tout argent qui n’est prêtée par les banques aux entreprises et aux particuliers revient à la B.C.E. et y subit une décote avec le temps: démonstration que toute monnaie détenue vaudra moins demain. Ceux qui ne veulent pas voir leur épargne essuyer une moins-value n’ont plus qu’à l’injecter dans l’économie en l’investissant ou en la consommant. En espérant que « l’abricot » d’aujourd’hui coûtera plus cher demain en somme d’ €, non pas par « prix plus cher » mais par « € valant moins d’abricots »: je sais, ça parait confus! Mais si la masse d’ € mis en circulation par la B.C.E. a été multipliée par 4 quand le P.I.B. de la zone € a été multiplié par 1.02 ou 1.03, la valeur faciale du billet ne représente plus du tout autant qu’avant le Q.E.! Cette nouvelle construction (inédite) est censée réparer la précédente bêtise! (Bien sûr, c’est plus facile de prêter à la Grèce de l’argent qu’on a la seule peine d’imprimer et maintenant que les Grecs remboursent leurs créanciers avec du papier qui, avec le temps, a de moins en moins de valeurs!

                Je suis d’accord qu’il y a de quoi en perdre son latin! Et dire que la B.C.E. est indépendante, c’est gonflé! Le mystère plane toujours sur cette gestion de la BCE et son président (dans lequel je n’ai nulle confiance, son passé (encore présent?) chez Goldman-Sachs étant un critère d’intellectuellement « tordu » diplômé complètement amoral!). À ce propos, oui Goldman -Sachs est un groupe qui pratique un « ultralibéralisme » qui malgré un usage commun très répandu n’est pas reconnu par les libéraux qui ont tort car leurs adversaires, eux, profitent pleinement de cette malheureuse confusion pour jeter l’oprobe populaire sans discrimination sur l’ensemble. C’est dommage car Goldman-Sachs (et consorts) qui a des problèmes en justice, tant il a dépassé les bornes, n’est pas libéral, évidemment: l’agression, quand ce n’est pas simplement la dépradation ne leur font pas peur.

          • Lesquels? Ceux issus du système mafieux que vous défendez?

            Ou l’a-t-il prétendu ❓

            Sont-elles moins chères qu’un simple logiciel qui pourrait remplir leur rôle gratuitement et avantageusement?

            Vous ne penseriez pas à Bitcoin (and co.) par hasard:?:

            • Je pense plutôt à un système genre U-coin , également une monnaie cryptée mais dont le minage repose sur des liens de reconnaissance mutuelle, des nœuds qui permettent que les transactions à distance s’effectuent par paquets fragmentés suivant des itinéraires de nœuds différents pour se reconstituer sur la banque personnelle du destinataire. Il sera donc impossible d’intercepter une transaction.

          • Historiquement et économiquement rien ne justifie qu’un État ait le monopole de la création monétaire. Seuls ceux qui veulent imprimer de la fausse monnaie légale (planche à billet) argumentent ainsi. Quant à moi, oui, je comprends ces mécanismes monétaires.

    • C’est un site pour cas sociaux ça, et c’est aussi la recette pour finir plus ou moins comme le Zimbabwe…

    • « la courtoisie pour les nuls », un livre à lire absolument :mrgreen:

      L’auteur va faire fortune, merci à vous :mrgreen:

      • @ MichelIC

        Tout à fait d’accord avec vous!

        Il y a un paradoxe, sur Contrepoints: si le libéralisme a tout de même pour principe premier la liberté individuelle la plus large avec pour corollaire, la libre acquisition de biens dont on dispose librement: la propriété (théoriquement tous les « libéraux » devraient adhérer à cet énoncé de base, me semble-t-il), alors,
        – soit on se retire sur ses propres terres où on peut pratiquer cette liberté, n’en sortant que pour des échanges avec le marché,
        – soit on accepte de vivre en société en tolérant que d’autres exercent leur liberté de penser … autrement.

        Comme ces « autres » disposent aussi de leur liberté de parole, ils ont le droit d’exprimer leur théorie non libérale: mais ils n’ont pas plus le droit d’imposer leurs idées que les libéraux. Toute agression, même verbale, me semble non libérale, d’où qu’elles viennent. la seule bonne réponse, me semble: « je respecte vos idées mais je ne les partage pas. ».

        Si on passe au niveau politique, c’est encore plus complexe: d’abord faire une politique libérale PEUT déjà être paradoxal, dans la mesure où on se trouverait à la tête d’un « état » qui (en France, particulièrement) n’est pas spécifiquement libéral: on devrait donc se satisfaire de modifications lentes et progressives (on sait que toute « réforme » un peu plus radicale entraine la résistance de 50 % de la population).

        L’auteur de l’article est donc belge. Je suis l’actualité de ce pays où je suis né, voisin de mon pays autant que de la France: actuellement, il est gouverné au « centre droit », en coalition, avec deux partis se disant explicitement « libéraux » mais, comme toujours en coalition, obligés de composer avec d’autres et avec les réalités existantes.

        La tendance, pourtant, existe bien: preuve en est que l’opposition socialiste est manifestement critique, mobilisée et active. Il est clair que, même critiqués pour n’en faire pas assez, par les lecteurs de Contrepoints, ils devraient être plus suivis par « Les Républicains », seul espoir raisonnable actuel d’être représentés au pouvoir en 2017 pour les « libéraux français ».

  • A Tao Robin : contrairement à ce vous dites, cet article est très intéressant. Il soulève de sérieux problèmes que nous n’ignorons pas, certes, mais qu’il est bon de rappeler afin d’anticiper des conséquences dommageables que nous ne manquerons pas, hélas, de découvrir sous peu. Quant au revenu de base que vous semblez défendre, je n’ai jamais connu, pour ma part, d’idée aussi inepte et déresponsabilisante. Si vous pensez que vous valez bien plus que l’auteur, j’attends impatiemment de lire vos propres articles. Un conseil cependant : faites les bien relire avant par quelqu’un qui maîtrise l’orthographe.

  • Visiblement le lobby des communistes sovétiques maoistes est présent sur le site, normal ils essaient de s’infiltrer chez les libéraux, et bien évidemment le KGB de l’époque était très efficace…
    Je me dis quand je lis des personnes pareilles, que notre évolution est en train de régresser, autant de bêtises est sidérant.
    L’histoire ne leur a pas suffit ?? Normalement on ne fait pas deux fois la même erreur, mais non ici on répète encore et encore les mêmes idioties dictatoriales de tous ces pays communistes.

    • Lekahn, vous écrivez sans rien connaître. du système Robin mais bon, s’il vous plaît de continuer à travailler 7 mois sur 12 pour l’Etat, continuez à le dénigrer.

      • Je ne vais pas perdre mon temps en des dialogues stériles et inutiles, surtout avec des personnes au QI diminué…vous nous sortez un système totalement idiot, basé sur des règles en pagaille totalement dictatoriales, exactement comme le font les systèmes communistes et fascistes (qui à chaque fois pensent bien évidemment détenir la vérité, or curieusement les résultats n’aboutissent jamais)….
        Lorsque vous comprendrez que justement le liberalisme c’est le moins d’Etat possible, les individus sont à même controler leur destinée, et n’ont pas besoin d’une élite de gourous illuminés pour dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ce qui est bien ou mal…..

        • Lekahn, vous êtes incorrigible. Mon QI se porte très bien par rapport au vôtre. Je ne vous le citerai pas pour ne pas vous décourager mais sachez tout de même qu’un homme normal (entre 90 et 110) comprend qu’il est nécessaire de s’informer d’abord et de ne donner son avis qu’ensuite.

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Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

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