Pourquoi une grève des infirmiers anesthésistes ?

Le 22 mars, les infirmiers anesthésistes seront en grève.

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Pourquoi une grève des infirmiers anesthésistes ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 mars 2016
- A +

Par Bernard Kron.

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Après le collectif de mars 2015 et les manifestations de novembre contre la Loi santé les soignants se mobilisent à nouveau le 22 mars contre l’irréalisme du ministère de la Santé et de la CNAM.

Toutes les corporations sont concernées. Depuis les étudiants jusqu’aux chefs de service de l’Assistance Publique.

Des chirurgiens démissionnent

Le différentiel financier de plus en plus important avec les autres métiers de même durée de formation ou de même responsabilité décourage les plus motivés et les pousse à la routine à l’hôpital.

La démission de 57 chirurgiens de l’AP-HP en trois ans est un signal fort qui est pourtant passé inaperçu.

Le chirurgien est devenu un simple acteur social qui se sent de plus en plus maltraité par l’administration et les tutelles. Le chef de service est absorbé par les tâches administratives et son autorité diluée par les rouages de l’administration (Direction, Directoire, Conseil de surveillance, CME, Pôles et ARS).

Les IADE sont frustrés

Les infirmiers anesthésistes (IADE) sont leurs compagnons de tous les jours. Leur présence au bloc est permanente, mais leurs responsabilités vont au delà. Leurs 7 ans de formation ne sont pas reconnus par les tutelles. Ils seront dans la rue le 22 mars.

Les CHU ayant formé des chefs de clinique hyper spécialisés et performants ont vu de nombreux  postes désertés car nombre de ces derniers sont partis en clinique.

Les salaires

dessin politique322La revalorisation des salaires est malheureusement impossible car le budget hospitalier représente déjà près de la moitié des dépenses de santé.

Les hôpitaux continuent pourtant de faire l’objet de toutes les attentions. Le manque de postes valorisants en CHU et la dégradation des conditions de travail à l’hôpital public entraînent ces départs. La relative faiblesse des salaires en comparaison avec ceux d’autres professions du secteur public, entraîne actuellement nombre de praticiens à démissionner pour partir à l’étranger ou dans le privé.

Certes, sur le plan juridique l’administration protège les médecins hospitaliers, mais ils sont de plus en plus tracassés par le poids administratif, par les difficultés de carrière et les coteries.

Les contraintes horaires annexes sont de moins en moins compatibles avec l’activité chirurgicale au bloc opératoire.

Les Commissions Médicales d’Établissement (CME), les staffs de services ou de pôles, l’enseignement des internes et des jeunes chefs de clinique sont chronophages.

Dans leur exercice professionnel les chirurgiens prennent rarement les patients dans leur globalité. Les soins sont partagés ou délégués et on leur attribue en moyenne trois fois plus de personnel pour une activité moitié moindre qu’en libéral.

La productivité est pourtant inférieure, conséquence d’une gestion trop lente des blocs opératoires et de l’inertie de la chaîne. Le pouvoir infirmier, celui de l’administration et des urgentistes participe à cette évolution où le chirurgien n’est plus qu’un rouage de la lourde machine hospitalière. Avec un département d’anesthésie désormais indépendant et l’augmentation des tâches administratives le rôle du chef de service devient marginal. La difficulté de constituer un secteur privé à l’hôpital  s’ajoute à tous ces problèmes.

Les médecins libéraux

Nombre de cliniques envisagent d’assurer un service public, auquel cas les tutelles leur imposeraient d’interdire les compléments d’honoraires à leurs praticiens. Des cliniques privées ferment et se transforment, ce qui va priver certains chirurgiens de leurs lieux de travail et d’une patientèle qui ne les suivrait pas en cas de départ.

L’État décrète, légifère, impose des normes, crée de nouvelles structures qui paralysent le système libéral. L’accréditation des chirurgiens a été imposée dans notre société normative. Les quotas imposés en cancérologie empêchent des chirurgiens compétents d’opérer ces patients en dehors des centres accrédités. Or, les praticiens de ces établissements ne sont pas tous chevronnés

Les responsabilités du chirurgien

Les responsabilités sont de plus en plus écrasantes, ce qui change totalement le paradigme. Le chirurgien a été formé en milieu hospitalier avec une responsabilité avant tout administrative, la responsabilité juridique personnelle étant des plus limitées.

Des chirurgiens dénoncent cette situation comme le Pr Laurent Hannoun, chirurgien à la Pitié-Salpêtrière et auteur d’un rapport interne présenté la semaine dernière à la direction de l’AP-HP et Philippe Cuq, co-président du syndicat de chirurgiens «  le Bloc ».

Les IADE, avec Gérald Delarue et l’UFML avec le Docteur Marty vont mettre au premier plan ces défaillances de notre système de santé.

Les étudiants en médecine

Le numerus clausus est dénoncé car avec 13,5 de moyenne on est éliminé en PACES (première année) alors que 350 étudiants de l’UE ont été reçus à l’ECN (Examen National Classant) dont 8 avec un zéro.

La médecine doit sortir de l’emprise des tutelles. Cette machine accomplit la tâche ruineuse pour laquelle elle a été mise en place. Elle secrète ses propres services, développe ses systèmes, sans se rendre compte qu’elle stérilise la médecine. Elle enlève l’envie à nos enfants de choisir ces métiers qui ont cessé d’être attractifs et prestigieux pour devenir trop pesants.

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  • Les IADE sont « frustrées » ou « frustrés »: on pourrait le dire au masculin car les infirmiers anesthésistes sont nombreux!
    7 ans d’études les rendent « indépendants ».
    Les tutelles envisagent de compléter cette corporation par des infirmier avec formés sur un cycle de 5 ans et cela au dépend de la sécurité pour les quelques 12 millions d’actes pratiqués chaque année.
    C’est la sécurité anesthésique qui est en jeu!
    Toutes les raisons de cette crise sont développées dans le livre »Chirurgie chronique d’une mort programmée »
    Éditions L’Harmattan

  • Texte assez abscons pour le clampin moyen.

    • Bravo pour le »légèreté » de votre commentaire!
      C’est grâce à ce genre de message que vous aurez demain un système de santé »bas de gamme » à l’Anglaise avec listes d’attentes…sauf hors convention.

      • Bon Dr Kron

        De toute façon on va vers une médecine à deux vitesses, avec les médecin compétents hors convention.
        L’assurance maladie remboursera de moins en moins et les mutuelles prendront le relais.
        Etre en secteur 3 ne sera plus un parie suicidaire, l’assurance maladie deviendra l’assurance pour les ALD et autres précaires.

        • gilib votre analyse est bonne…il reste à savoir si mes confrères auront les c….s de facturer la vraie médecine (interrogatoire, examen clinique etc) aux vrais tarifs…

      • M. Kron vous vous êtes fourvoyé sur mon commentaire.
        Abscons signifie « très difficile à comprendre, obscur, inintelligible ».

        Pour vous permettre de mesurer mon incompréhension je vous cite :

        « Le différentiel financier de plus en plus important avec les autres métiers de même durée de formation ou de même responsabilité décourage les plus motivés et les pousse à la routine à l’hôpital. »

        >> je passe sur le salaire qui devrait être proportionnel à la durée de formation… oops !

        Mais d’un autre coté vous écrivez :
        « Les CHU ayant formé des chefs de clinique hyper spécialisés et performants ont vu de nombreux postes désertés car nombre de ces derniers sont partis en clinique. »

        >> Donc ils restent à l’hôpital ou ils partent ?

        Et le reste est à l’avenant. On comprend bien que l’administratif devient pesant mais pour comprendre le reste il semble qu’il faille être du métier surtout que vous faites un constat statique (d’où l’on vient, où l’on va?). Votre propos serait très certainement compris dans un tract ou une revue médicale, mais ce n’est pas le cas ici.

        Bonne journée.

        • Je préfère votre nouveau commentaire..
          Pour plus de compréhension il suffit de lire l’une de mes 200 publications.
          Ou un de ces articles récents:

          « Moderniser le système de santé… en le dégradant !
          Les infirmiers anesthésistes sont en colère
          Santé : arrêtez de harceler les soignants !
          Le cri des médecins libéraux et des soignants
          Que sont devenues les études de médecine ?
          Loi Santé : la colère des médecins
          Ou mon livre dans lequel toutes les raisons de cette crise sont développées:
          Livre « Chirurgie chronique d’une mort programmée » Éditions L’Harmattan.

          On en reparle après si vous voulez!
          Ct

    • « ABSCON » n’étant pas synonyme de con, je suis d’accord. C’est assez technique comme article et un clampin moyen comme moi, comprend juste qu’il y aurait trop de bureaucratie dans le système de santé publique…

  • Des fonctionnaires qui réclament encore un peu plus d’argent public pour leur subsistance.. Rien de très original donc..

    • Mr Kron, je n’ai pas compris l’histoire des quotas en cancérologie et des centres accrédités ? un chirurgien est il limité dans le nombre de cancers qu’il a le droit d’opérer ou à l’inverse, estime t on que s’il n’opére pas assez de cancers, il est mauvais en oncologie.

      je suis d’accord qu’il faille des réunions pluridisciplinaires pour gérer un cancer, mais disons que pour certains cas simples, dans le temps, le chirurgien opérait, ordonnait la chimio par ex, était responsable de son patient… et cela allait plus vite.

      dernier souvenir de bloc de mon mari ex chirurgien dans un hopital : autrefois, les interventions commençaient à 8h30, 9H.. et ca roulait comme cela toute la matinée.. les petits enfants étaient amenés en premier, pour ne pas être stressés et ne pas attendre .. puis un jour, aprés les 35 h, un nouveau chef anesthésiste est venu… les horaires étaient élastiques… à un point qu’un jour, mon mari, ne voyant rien bouger à 10h.. désespéré, a fait mine de partir ( il avait des consultations à 14H…. plusieurs interventions prévues et le  » bloc » ne démarrait pas ).l’anesthésiste est alors sorti de son bureau, et lui a couru aprés pour qu’il reste opérer..
      il y a un moment où ca fatigue de  » glander » et d’attendre le bon vouloir de certains.. donc au revoir définitif.. et pourtant, la chirurgie était une passion pour lui.. et avait tout donné pour se former dans le privé ( en plus de ses heures de travail hospitalier , de ses gardes etc… seul un chirurgien comprendra )

      médecine à l’anglaise : j’ai peur.. quand on voit la tête des anglais que nous soignons.. leur reconnaissance quasi excessive d’avoir été écoutés, examinés, soignés… on se demande comment on les  » mal traite » dans leur pays…

      • Anne vous avez totalement raison »on marche sur la tête!
        Je commençais tôt par les enfants et par la chirurgie aseptique…
        Les quotas sont une folie:
        Ex chirurgie du colon:
        J’ai opéré 1200 colons soit une 40 par an
        Les 2/3 étaient des lésions infectieuses(sigmoïdites) pathologie plus difficiles que le K
        Les quotas sont fixés pour le cancer du colon à 30 /an
        J’ n’aurais donc actuellement plus le droit de les opérer si j’étais en activité.
        Pourtant avec un rétablissement 100% sans anus artificiel mon taux de fistule était de moins de 1%..
        Une des meilleures statistiques françaises!
        Je connais surement votre mari…transmettez lui mes amitiés…
        Ct

        • ah, j’aurais cru l’inverse : un peu comme pour les accouchements: fermer les maternités qui ne font pas assez d’accouchements et dont le personnel n’est donc par conséquent pas assez  » entrainé »
          je ne comprends pas la limitation à 30…
          la logique intrinséque est ? 🙂

          ceci dit, j’ai toujours été fascinée il y a deja 20 ans, par le fait qu’un administratif pense qu’un chirurgien en vaut un autre et est interchangeable…. ( idem pour les infirmiéres etc… les gens pensent qu’une infirmiére de pneumo fera des merveilles aussi en néphrologie… ou en pédiatrie)

    • Faux:
      Le statut est celui de fonctionnaires mais les responsabilités et les gardes non!
      Votre commentaire est désobligeant pour nos compagnons IADE qui font 7 ans d’études et sont de grands professionnels!
      C’est le chirurgien libéral qui vous parle en connaissance de cause!

  • Comme pour l’éducation par exemple, les métiers à forte « valeur ajoutée humaine » sont laminés par les interventions de l’Etat et de l’administration. Mais je doute que des manifestations résolvent le problème. Hélas…

    • Votre commentaire est juste, celui de Hilva « no comment » ol aura la médecine qu’il mérite: liste d’attente ou chère!

      • On aura (peut-être) une médecine libérée pas chère, accessible. Voir évolution du transport aérien, des lunettes online, du tourisme médical etc..

      • Les listes d’attente n’existent que lorsque la puissance étatique restreint artificiellement (et souvent pour des raisons peu avouables) l’offre de formation médicale. Si l’on supprimait le numerus clausus ou bien autorisait des entités privées à former les étudiants il n’y a aucune raison que le marché ne permette pas la libre rencontre, au juste prix, de l’offre et de la demande de soins.
        Le prix élevé est également une conséquence d’une rente de rareté artificielle : dans les domaines ou pays où l’offre est libéralisée le prix des soins est souvent des plus bas, pensons ici notamment au marché espagnol des soins dentaires..

        Vous parlez par ailleurs d’une « relative faiblesse des salaires en comparaison avec ceux d’autres professions du secteur public » pourtant d’après l’INSEE seuls 1200 fonctionnaires font partie des 1% des salariés les mieux rémunérés (ceux qui dépassent les 8000 € nets de revenu mensuel [1] , soit un montant proche de ce que peut espérer gagner le chirurgien public de base exerçant une activité libérale à l’hôpital et très inférieur à ce que touche un libéral exclusif)

        Pourriez-vous donc nous expliquer quels sont ces autres cursus, concours ou diplômes magiques offrant la garantie certaine d’obtenir à vie de tels niveaux de revenus dans le secteur public ? (Bonne recherche !)

        [1] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1288

        • Hilva
          Si des chirurgiens démissionnent de l’AP-HP (57 EN 3 ANS)d’autres raisons s’ajoutent aux revenus étriqués:
          Sachez que la chirurgie c’est 14 ans d’études . Actuellement la moyenne est un age de 35 ans pour être en responsabilités avec gardes et urgences et des semaines de 50 à 70h…alors »revoyez votre copie »

  • Bonsoir,

    Anesthésiste de mon état, je partage globalement votre point de vue sur l’évolution de la médecine en France. Cependant, il me semble pertinent de préciser qu’en aucun cas un IADE ait une formation qui dure 7 ans.

    Un IADE est un infirmier diplômé d’état (formation de 3 ans) qui se spécialise en 2 ans. 3+2 = 5 ans. Il y a juste une obligation de pratiquer pendant 2 ans le métier d’infirmier « classique » avant de pouvoir se présenter à cette formation. Un IDE peut se présenter au concours d’IADE après 10 ans d’exercice par exemple. Dit-on pour autant que cet infirmier aura une formation de 15 ans?

    Parler de 7 ans de cursus est démagogique et décrédibilise à mes yeux les têtes pensantes de ce mouvement de contestation.

    Leur « frustration » vient juste du fait que la loi santé veut les remplacer par des « infirmiers de pratiques avancées » sans que ces IPA aient la même formation que nos IADE actuels.

    Et on passera sur les commentaires à propos des méchants anesthésistes qui empêchent les gentils chirurgiens de travailler….

    Bien à vous

    • J’ai un grand respect, voir admiration pour les anesthésistes qui font un boulot formidable ( et tuant ), ce sont de vrais cliniciens et ils connaissent la physiologie.
      je sais que c’est un travail trés dur, avec beaucoup de gardes etc et d’une maniére générale, je m’inquiéte du nombre diminuant d’anesthésistes ( que peut faire un chirurgien sans un anesthésiste ? strictement rien.. :-)))
      MAIS désolée, pour celui dont j’ai parlé, il s’agissait d’une réalité.. quand un bloc ne fonctionne plus et que tout le monde attend , dont les petits patients , personnellement, je trouve cela inacceptable.. surtout si l’on a connu une situation antérieure où tout fonctionnait à peu prés.
      j’illustrais juste le fait que dans une démission, il peut y avoir des lourdeurs  » administrativo je ne sais quoi ».. vous savez parfaitement qu’il est autant usant  » d’attendre » à ne rien faire voir plus, que de  » faire » ce pourquoi on s’est mentalement programmé.
      par contre, si on a toujours connu le n’importe quoi, je suppose que cela ne choque pas de commencer n’importe quand.. probablement.
      Perso, j’aimais beaucoup les ambiances de bloc op… ( bien que non chirurgienne ), la concentration, le calme etc… et bien entendu la connivence avec l’anesthésiste. Une bonne équipe bien soudée ( et j’entends pas la, TOUT le personnel du bloc, car tout le monde a un rôle à jouer ), cela fait plaisir à voir, les gens se comprennent d’un regard.. ce sont mes meilleurs souvenirs.

      Merci d’avoir rétabli la vérité sur le cursus IADE. Ne prenez pas pour vous, une remarque concernant un individu en particulier

    • Un infirmier anesthésiste (IADE) est un infirmier clinicien spécialisé en anesthésie. Il exerce au bloc opératoire, ainsi que dans des domaines spécifiques comme la réanimation, les services mobiles d’urgence réanimation.

      Cette fonction est consécutive à une formation de spécialisation diplômante.

      En France le diplôme s’obtient après un cursus d’au minimum 7 années après le baccalauréat composé de 5 années d’études supérieures reconnu au grade de Master II ET 2 ANS DE FORMATION…..
      Renseignez-vous…
      En tant que chirurgien je sais ce que c’est….

    • Cher Collègue,
      Je n’ai jamais dit »les méchants anesthésistes nous empêchent de travailler »…mais
      Pour démarrer le bloc à 8h c’était…difficile…et il fallait souvent »palabrer… »
      De nombreux collègues se plaignent de la difficulté dans de nombreux bloc de rajouter un acte non urgent après 17h…
      C’est factuel….
      Enfin la fonction IADE est consécutive à une formation de spécialisation diplômante/En France le diplôme s’obtient après un cursus d’au minimum 7 années après le baccalauréat composé de 5 années d’études supérieures reconnu au grade de Master II ET 2 ANS DE FORMATION…..

      En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/03/21/243527-pourquoi-une-greve-des-infirmiers-anesthesistes#bPbWzlITutRbD5sm.99
      Une question:oùtravaillez vous? Clinique, CHR, CHU?

    • Réponse des IADE « Bac+3 +2ans de spé. Il faut 2 ans d’exercice après le diplôme d’IDE pour pouvoir se présenter au concours d’IADE soit 7ans.
      Pourquoi ne pas le dire?

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