On va tous (encore plus) mourir de faim

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Réchauffement climatique (public domain)

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On va tous (encore plus) mourir de faim

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 mars 2016
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L’important, pour une peur millénaire, c’est que chacun soit au courant ; et là où l’alarmisme, seul dans son coin, n’est qu’une forme particulière de paranoïa, il devient judicieux voire nécessaire dès lors qu’il s’appuie sur un mouvement de masse, relayé à grand bruit par d’indispensables opuscules journalistiques. En France, au moins, cet aspect est admirablement couvert par Le Monde et Libération.

Pour l’un comme pour l’autre, aveuglément acquis à l’amusante thèse d’un réchauffement climatique anthropique, il ne peut se passer une semaine sans que soit fait un rappel lacrymophile de l’épouvantable situation dans laquelle ces deux épaves journalistiques nous croient tous embringués. Quand ce n’est pas un palpitant reportage sur des glaciers évaporés, un ours famélique ou le compte-rendu biaisé de la COP21, ils nous offrent un grand moment de bravoure journaleuse en repompant une étude du Lancet, quitte, pour l’occasion, à sortir de la titraille de 12.7 et conclure, avant même le chapeau, à un « effet mortifère » du réchauffement climatique, à hauteur d’un demi-million de morts tout de même.

Pourtant, l’étude initiale prend quelques précautions, à commencer par son titre qui explicite plutôt clairement qu’il s’agit d’une étude sur un modèle, ce qui impose la plus grande humilité quant aux résultats trouvés, tant les « modèles » ont, pour le moment, prouvé leur relative inefficacité en matière de climat. Heureusement, tant Le Monde que Libération en profitent pour rappeler au lecteur, avec un sens de l’éthique qui les honore, que « modèle » ne veut pas dire « faits observés », ce qui permet de… Ah tiens, on me fait savoir que l’un et l’autre ont omis cet élément. Bah. Ça arrive aux meilleurs.

climate models wrongCeci explique sans doute pourquoi les articles de Libération et du Monde sont copieusement barbouillés de conditionnel, histoire d’être « journalistiquement » inattaquables en l’état, même si on pourrait dire pas mal de chose des expressions choisies…

À commencer par l’utilisation de chiffres assez précis comme les 529.000 morts de faim attendus en 2050 suite à ce réchauffement climatique ; que voulez-vous, un tel chiffre fait nettement plus scientifique qu’un bon « demi-million » qui sent la grosse louche qu’on utilise pour certains fromages. Oui, ça vous a un petit air sérieux, une odeur de calcul complexe pour arriver à une telle calembredaine.

Et le mot calembredaine n’est pas trop fort, lorsqu’on lit les fastidieux articles de nos scribouillards étatisés : pas du tout en mal de financements pour leurs recherches au point de les acoquiner avec les thèses climatiques à la mode, les chercheurs n’ont pas hésité à mélanger plusieurs tendances du moment pour aboutir à ce chiffre.

Carences en vitamines, en fruits et légumes à croquer 5 fois par jour (vlan, 266 000 morts), repas trop légers (ping, 534 000 morts), ou au contraire une baisse de la consommation de la méchante viande rouge qui file des cancers aux parties basses (29 000 décès évités !), une diminution des diabètes et de l’obésité par pénuries climatiques (225 000 individus qui oublient de mourir !), l’indispensable rappel que les pauvres (dans les pays en voie de développement) prendront plus cher que les riches (occidentaux, cupides et pollueurs), marqueur clair des abominables disparités du monde moderne, bref, tout y est, tout est pris en compte.

Bien évidemment, les journalistes, fiers du travail bien fait, se sont empressés de détailler (par exemple) les précautions de l’OMS concernant le lien entre viande et cancer qui rappelle – je cite l’OMS – qu’indications limitées signifie qu’une association positive a été observée entre l’exposition à la consommation de viande rouge et le cancer mais que d’autres explications pour ces observations (techniquement désignées par les termes de hasard, de biais ou de facteurs de confusion ) ne pouvaient être exclues, et que, toujours selon l’OMS, la consommation de viande rouge n’a pas encore été établie comme cause de cancer. Avec ce rappel indispensable, le lecteur ne peut plus en conclure hâtivement à un lien presque évident entre viande et cancer, et à plus forte raison entre absence de viande et absence de cancer ; heureusement que Le Monde et Libération s’en sont chargé et… Ah tiens non, on me dit dans l’oreillette qu’il n’en est rien. Encore une petit oubli sans conséquence. Passons.

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Évidemment, ce genre d’articles, même s’il repose sur une étude à 30 ans (donc une éternité en termes scientifique, économique ou politique), sur des modèles climatiques particulièrement fragiles, sur des liens ténus entre maladies et régimes alimentaires, n’a aucun mal à tourner un peu partout sur les réseaux sociaux : avenir sombre, morts par centaines de milliers, opposition nord/sud, réchauffement climatique, régimes alimentaires et impacts sur la santé, et surtout, surtout, pénitence immédiate essentielle à l’évitement de la catastrophe.

Mais le plus beau reste, de loin, la collision – inopinée donc comique – de ce genre de nuggets d’alarmisme facile avec les faits de plus en plus nombreux qui montrent que l’Humanité s’en sort plutôt de mieux en mieux, tant du côté du climat que du côté de sa propre nutrition.

Comment ne pas mettre en regard l’étude faite en octobre dernier par la Banque Mondiale qui observe que l’extrême pauvreté recule et ne concerne plus, pour la première fois de l’Histoire, que moins de 10% des humains sur cette planète ? Comment ne pas rappeler, comme le fait Benoît Rittaud dans un récent article, les statistiques pourtant réjouissantes de la FAO qui montrent (elles aussi !) une diminution constante du nombre de personnes mal ou sous-nourries, une augmentation constante et vigoureuse de la quantité de nourriture par habitant par région du monde, et ce, alors même qu’on nous tympanise sans cesse sur le réchauffement climatique, qui n’en finit pas d’être là depuis des décennies (et qui aurait donc déjà dû avoir un impact négatif visible sur cette pauvreté, cette malnutrition, et ces populations fragiles) ?

philippulus faites pénitenceAutrement dit, la situation observée, que détaillent régulièrement et avec beaucoup d’humour des scientifiques comme Hans Rosling, indique assez clairement que non, la situation n’empire pas ; non, les gens ne meurent pas de plus en plus de faim ; non, les modèles climatiques prédictifs ne sont pas sûrs ; et donc non, imaginer la situation en 2050 ne permet pas de tirer la moindre conclusion opérationnelle sur les régimes alimentaires et le nombre de morts qu’un réchauffement purement hypothétique dans trente ans pourrait provoquer.

Ou alors, les observations sont fausses. Les scientifiques, Hans Rosling en tête, mentent. Les journalistes utilisent trop de conditionnel et les libéraux, capitalistes et mangeurs d’enfants communistes des pays pauvres, complotent pour mener l’Humanité à sa perte. Ce doit être ça. On va donc tous (encore plus) mourir. Et cette fois, ce sera de faim et en 2050.

À présent, vous pouvez paniquer.

gifa panic freakout
—-
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  • puisque libération et le monde aiment tant la précision dans les chiffres , peut être pourraient ils nous dire le nombre exact ( je dis bien exact hein ? ) de chomeurs en france …..

  • Juste un détail. Un demi million est bien plus scientifique que 529000 parce que selon les conventions habituelles utilisées par les scientifiques sérieux (ce que ne sont pas les journalistes), 529000 signifie que l’on est sur que c’est entre 528000 et 530000. On n’en est évidemment pas sur et le demi million peut signifier que c’est entre 0 et un million, ce qui est faire preuve d’un peu plus d’humilité devant des prévisions très hasardeuses.
    Cela dit, il est bien clair que la démographie galopante du monde est une menace bien plus sérieuse que le réchauffement climatique et il est clair aussi que les élites gouvernantes de plus en plus déboussolées tablent de plus en plus sur des peurs diverses pour essayer de garder leur pouvoir.

    • Pour la démographie galopante, c’est exactement ce que disait Malthus au… XVIIIe siècle. Un jour, il finira par avoir raison. Ou alors, l’ensemble des pays du monde ayant fait leur transition démographique (la Chine a largement fait la sienne, et elle serait en cours en Inde) la population totale finira par se stabiliser.

    • Les prédictions alarmistes de l’ONU à la fin du 20e siècle concernant la démographie ne se sont pas réalisées. Au fur et à mesure du développement des peuples, la natalité diminue.

      • Personnellement, je vois bien une guerre mondiale d’ici quinze à vingt ans au plus. J’en ai bien peur vu les fous qui s’agitent tant et plus, en revendiquant de nouveaux territoires et voulant en conquérir d’autres. Et ce n’est pas avec le cirque de guignol, triste spectacle de nos politiciens (français, allemands, européens, …) concentrés uniquement sur leur Ego, que nous allons pouvoir l’éviter.

    • la démographie galopante (plutôt en phase ralentissement) n’est et n’a jamais été une menace. Tout le monde a sa place sur cette terre (très grande). L’ingéniosité de l’homme fait le reste.

      • Quiconque à déjà sillonné la terre en avion et pris la peine d’observé la sol s’est rendu compte de la quantité incroyable d’espace libre donc la surpopulation n’est pas prête de nous guetter…

      • +1. D’ailleurs je me souviens d’un article de CP (j’ai plus le lien) qui montrait que si l’on regroupait tous les habitants de la planète avec la densité de population d’une ville américaine moyenne, la superficie occupée par tous ces gens représentait à peine celle du Texas !

        Ca en fait de la place au final pour des gens en plus !

        • Calcul simpliste, on les nourrit comment ces gens entassés au Texas, en cultivant d’autres états ? Alors ils ont besoin de plus de surface que le Texas.

    • @JCB : « Un demi million est bien plus scientifique que 529000 parce que selon les conventions habituelles utilisées par les scientifiques sérieux (ce que ne sont pas les journalistes), 529000 signifie que l’on est sur que c’est entre 528000 et 530000 »

      Bullshit. Sans marge d’erreur exprimée, 529 000 peut aussi bien signifier 529 000 plus ou moins 0,5 que 529 000 plus ou moins un million. De même, un demi-million peut tout aussi bien signifier entre 499 999,9 et 500 000,1 que entre -1 000 000 et 3 000 000. Les seules « conventions habituelles utilisées par les scientifiques sérieux » sont de mentionner l’intervalle de confiance, souvent à 95%. En l’occurence, c’est ce qu’ont fait les auteurs de l’étude, puisqu’ils précisent dans leurs résultats que « [t]hese changes will be associated with 529 000 climate-related deaths worldwide (95% CI 314 000–736 000) »

    • Ni la  » démographie galopante  » ni le réchauffement climatique ne sont des menaces sérieuses.
      L’Europe a une densité de population déjà assez élevée ( 230 / km2 en Allemagne ou encore plus en Angleterre par ex) mais ce n’est pas le cas partout ( Amérique du nord: 20, Afrique: 40 ,Amérique latine: 31,Océanie: 5,Russie: 9 etc……). Il y a encore beaucoup de place!! les sur populations au Bengladesh ( > 1200 /km2!) ou même en Inde ( > 400 ) ne doivent pas occulter les densités très faibles d

      • N’oubliez pas les déserts ! Quant aux pays n’ayant pas de problèmes d’eau comme le notre, pour maintenir des rendements agricoles permettant de nourrir la population, on a besoin d’énergie abondante et bon marché ainsi que d’engrais. Pour l’énergie, il n’est pas impossible qu’on finisse par trouver un successeur valable au pétrole (fusion nucléaire ?) mais pour les engrais, un de leurs composants essentiels qui est le phosphate est en voie d’épuisement. Sans engrais on retourne aux rendements de l’époque de Louis 14 qui peinait à nourrir 25 millions d’habitants.
        Il y aura bien entendu un jour une stabilisation de la population mais dans quel état seront alors nos sociétés ?

        • @JCB
          Même en excluant les déserts il y a de la place.Vous avez raison le phosphore sera un enjeu dans le futur. Au rythme actuel et avec les déperditions actuelles le problème apparaîtra dans 100 ans, mais il y a 3 fois plus de réserves déjà identifiées mais avec des difficultés d’extraction. Sans nul doute il faut accélèrer les programmes de recherche mais on a encore du temps. Voir les liens ci-dessous par ex sur les pistes d’avenir
          http://www.aei-asso.org/fr/demain-aura-t-on-faim-phosphore/

          • Oui c’est un bon article mais il faut souligner aussi une autre pénurie qui pourra menacer le monde qui est le recul d’une certaine forme de civilisation. Les solutions évoquées sont en fait des solutions de type « occidental » basées sur la science, l’esprit critique (c’est la même chose !) et une part importante de la population disposant de ces qualités et des compétences techniques. Si l’on perd ces atouts, il est douteux que de telles solutions émergent. Sans être catastrophiste, je ne peux m’empêcher de constater que la part de notre population (et je ne parle même pas du reste du monde !) tentée par l’obscurantisme est en croissance. Et il ne s’agit pas que de l’obscurantisme médiéval importé, il y a aussi un rejet de plus en plus grand des solutions basées sur une science innovante (nucléaire, biologie moderne…) et une crainte du risque de plus en plus irrationnelle avec par exemple une peur excessive des vaccinations et médicaments dont les effets secondaires nocif sont pourtant très inférieurs aux effets positifs.

            • attendez le seul résultats « scientifique »c’est que les prédictions et les prévisions sont en général fausses….

              une prédiction c’est si tout ce passe comme on le pense , il se passera ce qu’on prévoit.

          • Le phosphore des engrais, il va où après ? Pas dans les cerveaux humains, quand même !

    • Tout à fait d’accord mais je crains que ces subtilités échappent à notre bon Foucart, journaliste « scientifique » au Monde.

  • Et vin est bon pour santé, c’est reconnu ! Si on le consomme avec modération, bien sûr …

  • C’est vraiment des petits joueurs, des petites b., des petites frappes …Annoncer 500 milles alors qu’ils auraient été plus crédibles en annonçant 500 millions.

    En effet, la banque mondiale n’hésite pas quant à elle à annoncer qu’elle va sauver près d’un milliards d’individus d’ici la. Ca c’est des vrais joueurs.

    Mais pour autant que les prévisions, le catastrophisme ou l’auto-congratulation soient ridicules, cette différence d’ordre de grandeur pose clairement le problème de la totale incohérence des écolos : si on veut refaire le monde, il ne faut pas compter en individus mais en pourcentage de la population – et surtout ne pas oublier que nous sommes des privilégiés, que l’immense majorité des habitants de la planète a d’autres problèmes, mais que d’ici 2050 il n’est pas évident que l’on garde ces privilèges …

  • La COP 21 était à même de prédire la variation de température dans 100 ans à 0.1 degrés prêt, alors franchement, on peut bien se risquer à toutes les prévisions après ça.
    Si j’utilisais leur modèle, je pourrais peut-être prévoir les évolutions du CAC d’ici 50 ans, ça me donne un bon avantage.

  • on peut aussi rappeler la sournoiserie de ce genre d’article…car en le lisant on imagine que si on évite d’émettre du CO2 on aura 500000 morts de moins, or , éviter d’émettre du CO2 a d’autres conséquence, c’est le chercheur de cro magno qui rappelle que si on évite de faire du feu , tout en se chauffant, en cuisant la viande et en éloignant les prédateurs d’une autre façon, on évitera des morts prématurées du fait de la toxicité de la fumée.

    • C’est sur qu’en évitant les fumées toxiques, crocs-mignons aurait considérablement diminué les risques de se faire piétiner par un Mammouth. Ou alors j’ai pas tout compris ? Ni les Africains qui font encore la cuisine au feu de bois plutôt que dans leur four électrique intégré à air pulsé, chaleur tournante et pyrolyse.

      • non je veux insister sur un aspect curieux de ce genre d’étude qui est de parvenir à penser une chose au travers ses seuls inconvénients alors que nous pensons toujours en terme de bénéfice risque.
        Cette étude suggère, en tous les cas dans la presse, que les fossiles vont tuer 500000 personnes de « plus » mais quelle conséquences auraient l’abandon du fossile… si cro magno se chauffait sans feu alors….il aurait un bénéfice santé…
        Je le répète ce travail n’est pas de la science , ça ne participe pas à un corpus de connaissances testées

  • Si il y a une chose de sur c’est que si effectivement l

    • Si il y a une chose de sur c’est que si effectivement la terre se réchauffe et que la quantité de CO2 augmente dans l’atmosphère et bien ce sera un boom pour tout le monde végétal et par conséquent animal donc l’élimination rapide des problèmes de nutrition sur la terre.

      • C’est le gaspillage qui est principalement responsable des problèmes de nutrition au niveau mondial. Produire plus pour gaspiller plus n’est pas une solution.

        • Le gaspillage n’existe pas : diviser le poids lu dans les medias par la population et vous vous rendrez compte que ce sont les épluchures, quelques dizaines de grammes par jour par habitant.

          • Chaque année, 1.3 milliard de tonnes de fruits et légumes sont perdues notamment lors de la récolte et du tri, lors du transport et du stockage, lors de la transformation, rejetés par les commerces pour cause de « défauts esthétiques », ou jetés par les consommateurs. On ne parle pas d’épluchures mais de fruits et légumes entiers. Le gaspillage est d’ailleurs plus important dans les pays peu industrialisés en raison de pertes conséquentes lors de la récolte et du stockage.
            (source: Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture)

        • non, définissez le gaspillage sur un plan « collectif »… au point de vue individuel, ça se comprend,je sais quand je gaspille car je peux mettre en rapport ce que je veux et les moyens que je mets pour l’obtenir et constater que je pourrais mieux faire… mais que veux le collectif?

          si vous prenez le chemin du gaspillage collectif, vous finirez malthusien.. à quoi servent les vacances ? l’art?; les enfants? à quoi servez vous? savez vous que vous émettez plus de gaz à effet de serre en mangeant ça que ça….
          on va où? à des gens dont les BESOINS et les envies sont définies par des gens en haut quelque part qui savent …

          et pour ne pas gaspiller cela vous gaspillez souvent…votre temps de l’énergie ou d’autres ressources…

          le gaspillage de l’argent public…on peut mettre en regard un but politique d’une dépense et son montant… et rigoler de ceux qui nous expliquent qu’il faut peler les patates moins epais…

      • Une quantité de de CO2 augmentant dans l’atmosphère, qui pourrait éventuellement être un signe qu’il n’est pas pleinement utilisé, donc en surplus. Non, pas taper!

  • Il y a pourtant beaucoup de sujets de recherche importants pour assurer un meilleur avenir à l’humanité. Par qui sont payés tous ces scribouillards alarmistes et ces journalistes achetés à leurs causes?

  • L’évaluation au doigt mouillé est la seule, unique et exclusive technique retenue par nos Pieds Nickelés. Ce moyen de mesure est très largement enseigné à Sciences Po ou ENA.
    Quand à ce qu’il est convenu d’appeler la « presse d’information », elle ne présente qu’un seul intérêt: emballer le poisson sur le marché.

  • Pas de soucis à se faire à cause de la surpopulation ; un jour il nous arrivera d’Afrique une maladie mortelle, un virus vicieux qui se transmettra par la respiration, comme la grippe mais qui aura une longue période d’incubation (pendant laquelle on pourra contaminer des centaines de personnes sans s’en rendre compte) et qui, quand elle se déclarera, sera mortelle rapidement. Une sorte de Sida transmissible par l’air, pas seulement par contact. Elle fera disparaitre 30 à 50 % de la population, comme la peste au Moyen Age, et avec elle tous les moyens modernes comme électricité et transports, et la société moderne disparaitra parce que, au contraire de la population du Moyen Age qui vivait dans des petits villages en autarcie, les peuples actuels ne peuvent survivre sans la technologie de tous les jours. Il ne restera que quelques personnes isolées avec beaucoup de souvenirs et un nouveau cycle recommencera. Tout ça à cause d’un virus inconnu aujourd’hui.

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