Abattoir du Vigan : la négligence de l’État

L’État est resté sourd aux rapports et aux avertissements lancés par les vétérinaires et les associations.

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Lovis_Corinth-Dépouille d'un bovin dans un abattoir 1893

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Abattoir du Vigan : la négligence de l’État

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 février 2016
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Par Phoebe Ann Moses.

Lovis_Corinth-Dépouille d'un bovin dans un abattoir 1893-Domaine public
Lovis_Corinth-Dépouille d’un bovin dans un abattoir 1893-Domaine public

L’association L214 a encore dévoilé l’horreur de la réalité d’un abattoir, cette fois situé au Vigan, dans le Gard, même département que le précédent cas à Alès.

Ne nous leurrons pas : L214 est une association qui milite pour la fermeture des abattoirs et « encourage chacun à éviter les produits issus de l’exploitation des animaux et à adopter un mode de vie vegan. » Le ton est donné dès la page d’accueil.

Pour autant, on peut être un consommateur de viande respectueux du bien-être animal. Et reconnaître que parmi certains excès, L214 a mis le doigt sur un problème qui va au-delà de la dénonciation d’individus sadiques.

L’incurie de l’État

L’OABA, Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir, a dénoncé immédiatement l’incurie de l’État dans ce domaine. En effet, lors du scandale de l’abattoir d’Alès en octobre 2015, nombre d’associations avaient signé d’une seule plume une lettre au ministre de l’Agriculture, Stéphane le Foll, lui demandant de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le règlement en matière de protection des animaux à l’abattage. Et demandant notamment le renforcement en urgence des procédures d’inspections dans les abattoirs.

Signataires de la lettre au Ministre, 26 octobre 2015
Signataires de la lettre au Ministre, 26 octobre 2015

Quelle a été la réponse du Ministre au Président de l’OABA ? Peut-être occupé à gérer d’autres problèmes, il a fait répondre par son Directeur de Cabinet :

«Quant à l’opportunité de généraliser les inspections des établissements d’abattage […], cette hypothèse n’a pas été retenue. »1

Et aujourd’hui, Stéphane Le Foll

« condamne avec la plus grande fermeté ces pratiques intolérables et a immédiatement diligenté une enquête de la Brigade nationale d’enquête vétérinaire et phytosanitaire ».

Belle gesticulation médiatique. C’est lui-même qui a entériné le fait qu’il n’y avait pas besoin d’enquêter davantage depuis la médiatisation du scandale d’Alès.

Où se situe le problème ?

Frédéric Freund, Directeur de l’OEuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir, évoque plusieurs pistes :

  • Les individus

Au niveau des individus, d’abord, il y a un problème de comportement du personnel qui n’a visiblement pas la pleine conscience de manipuler des êtres vivants. Oui, ce sera de la viande à consommer, mais plus tard. Là ce sont des animaux vivants. Même si on n’attend pas d’un professionnel travaillant dans un abattoir qu’il ait été touché par l’esprit de Brigitte Bardot, il est quand même supposé respecter les règles élémentaires d’abattage. On n’entrera pas dans les détails pour les âmes sensibles.

  • La formation

Au niveau de leur formation ensuite : il y a une formation théorique pour travailler dans un abattoir. Un certificat de compétence est délivré après quelques demi-journées. Cette formation qui n’est que théorique doit enseigner la manière adéquate de se servir du matériel. Cette formation est-elle insuffisante ? Ou, dans le cas des individus mis en cause par les vidéos diffusées, inexistante ?

  • Un lieu fermé

Enfin, l’abattoir est un lieu qui n’est pas ouvert au public. Derrière les murs on ne sait pas toujours ce qui se passe.

  • Des inspecteurs vétérinaires en voie d’extinction

C’est l’État qui réglemente le nombre de vétérinaires inspecteurs. Frédéric Freund fait remarquer que le contrôle devant être pratiqué par un vétérinaire est en réalité très difficile à réaliser désormais. Et pour cause : l’État a fait en sorte de décimer les vétérinaires inspecteurs (même l’Italie et le Portugal ont proportionnellement plus d’inspecteurs que la France) : entre 2006 et 2012, ce sont pas moins de 1000 postes qui n’ont pas été renouvelés (non-remplacement des départs à la retraite).

Ce sont même parfois des vétérinaires installés en exercice libéral qui se déplacent pour les contrôles : c’est-à-dire qu’en plus de leur travail en clinique ou au domicile d’agriculteurs, ils font des vacations dans les abattoirs. Mais une urgence peut les retenir et comme ils ne peuvent être partout à la fois, ils donnent priorité à celle-ci. Résultat : aucun vétérinaire sur place à l’abattoir pour examiner les bêtes et faire une inspection.

Bref, il n’y a plus le personnel nécessaire pour effectuer les contrôles. Et les politiciens proclamant aujourd’hui qu’ils vont résoudre le problème l’ont en fait créé ! Encore une fois, l’État s’attribue des tâches qu’il n’arrive pas à gérer. La surveillance de l’abattoir du Vigan, dont le financement est public, n’a pas été convenablement effectuée malgré les avertissements répétés. Et il n’est pas impossible que ce triste scandale concernant pour l’heure des abattoirs de petite taille ne soit pas un cas isolé.

Au passage, les Français, via leurs impôts, contribuent au financement de l’abattoir, achètent leur viande en payant une TVA, viande qui par ailleurs a reçu quantité de subventions versées aux agriculteurs. L’État est décidément présent depuis le pré jusqu’à votre assiette, et on s’étonne que ça ne fonctionne pas.

Mais ce n’est pas fini : nous allons bientôt participer financièrement à un projet où des personnes réfléchiront à ce problème qui a pourtant été déjà identifié : le ministre Stéphane Le Foll va prochainement lancer une « Stratégie nationale 2016-2020 pour le bien-être animal ». Quand on voit le peu de préoccupation témoignée à cette cause, on se doute que la stratégie est davantage politique. Et il ne faudrait pas prendre les Français pour des moutons…

  1. Courrier datant du 9 février 2016, en réponse au courrier de l’OABA du 26 octobre 2015.
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  • Dans cette affaire très précise, l’abatoir était certifié Bio… alors meme que dans la certification bio d’un abatoir il y a la non stimulation électrique,… et d’autres actes commis par le fils de pu… qui a massacré les animaux. Le label AB est fourni par l’Etat qui demande a des organes certificateurs privés de faire les vérifications, qu’a fait cet organisme de certification, pourquoi est-il payé et par qui ?

    Les animaux (contrairement aux humains) ne peuvent pas se défendre, ne peuvent pas nous dire si ils acceptent leur état, et ce que l’on leur fait subir… comme les enfants en bas age, donc il est logique que l’Etat se porte garant de leur santé, tout d’abord par la loi, et ensuite par un minimum de sanction… ce qui n’est pas du tout le cas, la maltraitance animale est toujours considéré comme un petit fait et pratiquement jamais condamné.

    Pour L214, ils ne sont pas si extrémistes que cela, ils ont choisis un mode de vie, il est évident qu’ils veulent le respecter, mais ils n’imposent a personne cela, ils font juste prendre conscience a ceux qui le veulent, que manger de la viande, cela a des conséquences, on les accepte ou non, mais ils font leur travail. Ensuite ils ne sont pas extremistes non plus dans leurs démarches, par exemple, ils sont contre la consomation de lait et d’oeufs… mais demandent juste aux supermarché ou aux marques de ne pas utiliser d’oeufs en batterie mais des oeufs plein air… par exemple. On est loin de l’imposition catégorique des écolos politique ou SOS racisme dans un autre domaine, ils ne sont pas politisés (dans le sens ou ils n’appartiennent pas a un parti).

    Bref, il faut juste que chacun essaye de comprendre qu’avoir une consomation normale, ce n’est pas bouffer du mcdo ou autre qui conforte d’avoir du boeuf abbatu de façon dégueulasse, ou de la poule en cage… mais plutot de prendre une bonne tranche de boeuf Label Rouge ou bien chez un petit artisan boucher que vous connaissez et qui fait attention a sa fillière… ne jamais prendre d’oeufs de poules en cage, le plein air ou le bio ne coute pas beaucoup plus cher, donc je ne vois pas en quoi pour 20centimes on va faire souffrir des animaux… il n’y a aucune raison logique a cela, bon et réduire sa consommation de viande n’est pas non plus une follie, beaucoup me disent aimer la viande… et la prenne a Carrefour, et bien paye toi une bonne viande Label Rouge chez ton boucher… et tu en mange moins, et tu comprendras la différence et tu l’apprécieras encore plus.

    • Les objectif de cette association L214 sont tout de même clairement affichés : fermer les abattoirs et interdire la consommation de produits d’origine animale. J’ai bien l’impression que ces individus comptent sur l’État (et donc la coercition) pour arriver à leur fins. En plus de ça, il faudrait s’interroger sur leurs positions anti-productivisme qui ont un petit parfum d’anti-capitalisme sur les bords…

      • Qu’on soit clair, bien sur que leur objectif final c’est que tous nous arrêtions de manger de la viande…. et alors, comme moi j’aimerais que tous les Français deviennent libéral.. mais on sait que ca ne sera pas le cas, donc notre combat pour essayer est bien, meme si il n’aboutira pas a notre idéal. Ils comptent sur l’Etat comme tout le monde… meme nous libéraux qui sommes opposés à l’Etat nous comptons dessus pour nous libérer… c’est ainsi.
        Sur leur position anti-productiviste et anti-capitaliste, meme si je ne le sais pas, j’en suis convaincu… mais c’est bien que chacun est son avis, ca évite que les moutons aillent tous dans le meme sens. Si eux on un petit combat qui est bon pour la société, je serais des leurs, et encore une fois, rappelons-nous que les animaux, contrairement aux humains, ne peuvent pas se défendre seuls, donc l’humain qui se sent touché doit s’investir dans sa défense, et peu importe le niveau.

      • Si cette association comptait sur l’état, ce serait peine perdue d’avance. Les atrocités de vigan et d’ailleurs, le désintérêt patent du gouvernement, qu’on peut aussi appeler complicité de fait prouvent le contraire de votre remarque, vraiment à côté du sujet.

  • un animal maltraité , voire torturé , ne peut pas donner de la vainde de qualité au vu du stress que la bête en question subit avant d’être tué ; les individus qui maltraite un animal sans défense peut aussi bien faire la même chose avec un humain sans défense puisque faire le mal ne le dérange pas ; je te foutrais ces gens en prison en espérant qu’ils se fassent déglinguer par plus fort qu’eux ; quand à le foll , cet imbécile n’ouvre les yeux et les oreilles que quand ça l’intérresse , oin ne peut rien attendre de ce type d’élus ;

  • Mensonges et vrai routage de gueule.

    Comme d’habitude, merci à cette classe politique, de tous bords car ils se servent tous dans la même gamelle.

    Rappelons simplement aux lecteurs qu’une grande partie de « ces négligences » coupables sont des consignes données par les gens au pouvoir .

    Il y a longtemps que la règlementation n’est plus respectée, simplement parce que nos politiciens bien-pensants se sont aperçus que l’abattage halal (d’ailleurs ils préfèrent dire kasher maintenant, ça passe mieux) s’est répandu dans toute le pays, et que ce type d’abattage est illégal.

    Alors, plutôt que revoir la loi, ça ne passerait pas ou très mal dans le pays, ils préfèrent fermer les yeux et demander à ses agents de ne plus contrôler les abattages.

    Merci la gauche généreuse bien-pensante, humaniste bidon et affairiste totale.

    • Il y a, chez certains, une certaine obnubilation….
      Le musulman est responsable de l’abatoire Bio, le musulman est responsable du nombre de radars, de l’éducation qui dégringole,…. si seulement c’était aussi simple la vie.
      Oui c’est d’ailleurs prouvé que LeFoll téléphone personnellement aux abatoirs pour leur dire, il faut mettre des décharge pour s’amuser sur les moutons, qu’il faut geter a 2 metres de haut un mouton récalcitrant, ou bien tapper un mouton pendu… c’est sur, et j’imagine bien un ministre, et son interet de le faire… je ne pensais pas que le site « anti-complot » du gouvernement pouvait servir, mais la je crois qu’il va falloir aller y faire un petit tour, car vous n’etes plus tout seul dans votre petite tete.

      PS: vraiment, arretez tous avec ce terme de « bien-pensance » quand on soufle dans le sens du vent, il n’y a rien de plus bien pensant…. rien. Quand 90% des journaux, des sondages et politiques vont dans votre sens, la bien pensance, ce n’est plus de la maitrise, c’est tout simplement votre mode de vie.

      • Winch a parfaitement raison.
        Il suffit d’assister à une « fête » de l’aid, ou à un abattage halal pour comprendre que la souffrance animale ne dérange absolument pas certains, bien au contraire.

        Lorsque cette théocratie abjecte sera majoritaire dans le pays, votre « Liberté Adorée » vous pourrez vous asseoir dessus.

        • Je n’ai pas besoin d’eux pour m’assoir sur ma liberté adorée… j’ai un ministre espagnol qui me met en place l’Etat d’Urgence en continue, l’ancien président Sarkozy qui a décider que je n’avais plus le droit de rouler a 5km/h au dessus de la limite et qu’il fallait ajouter une nouvelle taxe,… et je peux continuer la liste… et eux ne sont pas musulmans, certains sont cathos, d’autres juifs, d’autres athés… mais il n’y a là, aucun musulmans…. concretement, meme les plus orthodoxe des musulmans, juifs ou cathos… ne limite a aucun moment ma liberté, les politiques oui, et pourtant….

  • Comment des professionnels de la filière peuvent-ils se conduire de la sorte ?
    Nous savons tous que le stresse ante-mortem
    nuit à la qualité de la viande et à sa conservation.
    Curieusement il n’est fait nulle part mention de l’abattage rituel dont les méthodes échappent à nos bisoûours….

    • C’est vous qui en faites l’abstraction volontaire (ou non, donc plus grave), L214 ou encore l’association Brigitte Bardot se bat depuis des années contre cela, fait des campagnes continuent contre… et agissent au plus près des pouvoirs politique. Mais comme cette affaire, elle restera bien enfermé dans son placard, après l’éternel « je suis pas content » politique et citoyen… et chacun retournera le lendemain a ses activités, en continuant a acheter de la viande de merde, des oeufs pris de poules en batterie,…. The show must go on.

      • @liberté adoréé
        Je vous invite à mieux lire mon commentaire…
        Je relève que l’abattage rituel ne semble pas interpeler nos médias, et pourtant il y a de la matière !…
        Cash investigation pourrait y faire ses choux gras (Chut…)

  • L’abattage halal ne respecte pas d’avantage les animaux et est une régression sanitaire aux dires d’associations de vétérinaires (et finance les mosquées).
    Combien d’abattoirs ne font plus que du halal, pour n’avoir qu’une seul processus à gérer ?

    Là aussi aucun contrôle et aucune info dans la presse.

  • « Et il ne faudrait pas prendre les Français pour des moutons… » que dit l’article. L’auteur a tort, beaucoup d’électeurs sont des moutons qui votent sans réfléchir pour le candidat le plus menteur, le plus prometteur, le plus voleur, voire le plus séduisant (e) physiquement, parce que la propagande et les médias lui ont dit qu’il était bien de voter pour celui là. Ou bien parce que depuis longtemps, il ont l’habitude de voter pour tel parti ou telle tendance, quoi qu’il arrive. Quand on vote avec ses tripes, on a les dirigeants qu’on mérite. Et ça risque de continuer encore longtemps.

  • Sans prendre position, il serait intéressant de se poser la question suivante : quel genre d’individus serait capable de faire de son quotidien le massacre d’animaux en masse ?

    • « massacre d’animaux en masse »
      tout de suite les grands mots.
      Effectivement, travailler dans un abattoir, ce n’est pas la même chose que de travailler devant son écran. Dans ce dernier cas, on a la conscience tranquille: heureusement qu’il y a des petites mains qui font le sale boulot.

  • Je suis directeur d’un abattoir. Certaines images que j’ai visionnées sont inadmissibles.
    On ne peut faire de la bonne viande en faisant souffrir un animal. C’est impossible.
    Oui abattre un animal est un acte violent. Mais cet acte doit être effectué le plus rapidement possible et dans le plus grand respect de l’animal, et ce pas seulement pour des raisons légales. Quels plaisirs éprouve-t-on à faire souffrir un animal.
    Je suis né dans une ferme, j’ai grandi au milieu des animaux. J’ai vu l’abattage des cochons à la ferme.
    Les abattoirs sont devenus des lieux secrets car la transformation d’un animal en viande est devenu insupportable pour nos sociétés. Notre société a perdu le lien entre la vache dans le pré et la côte de bœuf dans l’assiette.
    Enfin, ne l’oublions pas l’opérateur d’abattage est un être humain avec ses bons et mauvais jours et avec en face de lui des animaux qui ont « leur bons et mauvais jours ». Et là c’est à nous responsables d’abattoir de mettre tout en œuvre pour que tout se passe bien.
    Enfin petit mots au sujet des services de L’État. Il serait préférable que ces derniers deviennent partenaires de nos outils et ne soient pas seulement obnubilés par leur volonté de ne rien assumer. Dès que ça chauffe, tout est bon pour s’échapper. C’est soit la mitraillette à PV pour faire croire qu’ils agissent alors que c’est faux soit ils se retranchent derrière les règlements pour échapper à leur responsabilité.

    • Bonne argumentation,
      Bien sûr que c’est violent, mais j’ai vu de réels progrès dans les techniques d’abattage.
      Quant aux services de l’Etat…. A l’image du reste, le mot responsabilité est une valeur abstraite !

  • Bonjour,

    Si j’en suis votre logique, il est scandaleux que l’État accapare l’argent public afin de subventionner toute la filière de la viande, mais il est encore plus scandaleux que l’État n’embauche pas assez de fonctionnaires (les vétérinaires inspecteurs sont des travailleurs du public, ce que vous laissez mollement sous-entendre sans le préciser) afin de s’assurer que tout cela fonctionne correctement ?

    Je ne suis pas sur de comprendre.

  • et pour manger du poisson on fait comment?

    vous avez affaire à des ouvriers qui tuent des animaux à la chaine, il y a forcement de la distance et un comportement qui peut choquer, mais avant de juger ..pratiquez….

    tiens au fait , on ne bombarde pas en ce moment? mais sans cruauté bien sur.

  • Faut arrêter de répéter cette fable des « inspecteurs vétérinaires en voie d’extinction », c’est de la propagande du syndicat corpo, ce n’est pas la réalité.
    La réalité, c’est que les vétérinaires inspecteurs fuient les fonctions qui justifient leur existence, ils préfèrent des postes administratifs, plus pépères, et de surcroit mieux valorisés en terme de carrière.
    Et ils font faire le boulot … par des techniciens et des vétérinaires « libéraux ».
    Dans ces conditions, il y a encore beaucoup, beaucoup trop de vétérinaires inspecteurs…

  • Il est scandaleux d’autoriser l’abattage rituel, en particulier pour les bovins. Il faudrait obliger nos politiques et les consommateurs de viande halal a voir les souffrances qui peuvent durer plus de 10 minutes pour un bovin . Sans évoquer le fait que la bête est parfois découpée vivante. Cette association devrait prioriser et ne pas faire d’amalgame entre un abattage fait proprement et la barbarie de l’abattage rituel.Puisque l’état ne veut pas me garantir que la viande n’est pas halal ( pas d’étiquetage) je préfère me priver dans ma consommation. Il faut aussi mentionner les problèmes sanitaires ( avec mort d’homme) à cause des reflux générés par l’égorgement de la bête vivante ( contamination E coli). Quelle régression et quelle abomination pour un peuple qui se prétend civilisé et respectueux des animaux.

  • on aimerait que ces gens aient autant d’ardeur à défendre les hommes que pour les animaux….

  • La maltraitance des animaux d’abattoir est intolérable mais assez d’hypocrisie
    Si on a tout a fait raison de dénoncer la souffrance animale il faudrait aussi condamner les abattages rituels:être enchainé puis égorgé conscient tout ça pour avoir le privilège d’ entendre une prière dans l’oreille c’est intolérable. Sans compter les risques sanitaires de bactériémie lors de l’agonie, passés sous silence bien évidemment par les milieux politiques et les médias qui musellent sans difficulté la connaissance scientifique.
    LAMENTABLE!

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