La prochaine crise financière s’annonce gravissime

La France a joué et la France perdra. Elle a joué avec le shadow banking tandis qu’il était essentiel de prévoir et de réguler.

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bourse - crise financière (Crédits : CC0 Pixabay, licence Creative Commons)

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La prochaine crise financière s’annonce gravissime

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Publié le 23 février 2016
- A +

Par Jean-Luc Grinder.

bourse - crise financière (Crédits : CC0 Pixabay, licence Creative Commons)
bourse – crise financière (Crédits : CC0 Pixabay, licence Creative Commons)

Il est dans l’idée que nous avons mis en ordre notre système bancaire depuis 2008, que nous l’avons régulé comme a été régulé le système de prêts aux logements aux USA. Dans la réalité, la spéculation s’est déplacée des banques vers le shadow banking. De quoi s’agit-il ? le shadow banking est un système spéculatif qui repose sur la base de prêts extrêmement risqués aux entreprises. Les proportions prises par ce système sont devenues gigantesques. Les résultats qui ont été la conséquence des prêts insolvables aux particuliers seront les mêmes sur les prêts insolvables consentis aux entreprises fin 2016 ou début 2017.

Comment réguler ?

Ce risque majeur pourrait être évité par la régulation du système de la finance. La question est posée pour savoir… qui va, ou peut réguler ?

Le Conseil de stabilité financière, qui est une institution créée par le G20 au moment de la crise, estime que le shadow banking pèse 75 000 milliards de dollars, c’est-à-dire davantage que toutes les grandes économies du monde additionnées. On a pensé avoir réussi par un coup de force à réguler le système bancaire mondial après la crise de 2008.

Une action toujours a posteriori

Que ce soit dans nos vies privées ou dans la vie publique, la réalité est que nous traitons les problèmes après leur apparition. Il est malheureusement souvent très tard ou trop tard.

Il apparaît fort probable que les nouvelles actions nécessaires pour réguler ce shadow banking seront engagées après le début de la crise à venir, et il semble incontournable que nous devons nous préparer à ses terribles conséquences dès aujourd’hui.

À l’heure actuelle, le risque mondial de liquidité est particulièrement élevé, comme pour la crise mondiale de 2008, dont l’origine avait été la crise des crédits américains. La combinaison des politiques monétaires et du taux de crédit extrêmement bas conduit à une économie très affaiblie. Jamais les banques centrales n’ont injecté autant d’argent liquide dans l’économie ; et celle-ci demeure cependant très faible.

Prenons un exemple

Nous pouvons comprendre à partir d’un exemple simple : j’ai un projet et j’ai besoin d’argent pour acheter un appartement ou pour investir dans une société, ou encore pour la créer. Je me tourne donc naturellement vers ma banque. Cette dernière étudie mon dossier et si elle me donne son accord, ce qui est de plus en plus rare, elle va puiser dans les dépôts bancaires de ses clients, c’est-à-dire vos dépôts, et me propose un crédit que je rembourserai mensuellement. La banque garde alors une partie de ses bénéfices dans ses fonds propres et écrira la transaction dans son bilan, car les comptes des banques sont réglementés. Des clients comme moi, les banques en ont des millions.

Dans la réalité, certains de ces clients ont des profils risqués car ils font face à des difficultés (les entrepreneurs français, la classe moyenne…). Les banques n’ont pas le droit d’avoir des créances trop douteuses pour rester dans la légalité. Elles vont donc se tourner naturellement vers le « shadow banking » ou en français « la finance de l’ombre ».

Va-t-on vers le retour de la titrisation ?

En clair, elles vont adopter la technique financière de la titrisation, c’est-à-dire la transformation des créances en titres financiers, à savoir qu’elles vont sortir de leur bilan les créances les plus risquées, les mettre dans un même panier, les mélanger et émettre des titres dits structurés en bourse, ou les vendre à de gros investisseurs (banques d’investissements, fonds mutuels, fonds monétaires, des hedges funds).

Tous ces acteurs du shadow banking utilisent des techniques très sophistiquées non réglementées et très risquées pour l’ensemble du monde économique mondial. Depuis les années 2000, la finance de l’ombre s’est fortement développée dans le monde mais surtout en France, au point d’en devenir nécessaire pour l’économie nationale. Quand tout va bien, le marché du crédit tourne sans problème, mais le système présente un défaut majeur, l’interdépendance de tous ses acteurs. Si un maillon casse il entraînera dans sa chute tous les autres, vous, moi…

Notre problème est que notre banque traditionnelle qui a émis ces titres sera tenue pour responsable selon les règles françaises. La faillite d’une banque importante ferait exploser le système bancaire national, et l’État interviendrait pour la sauver. N’oublions pas que cela est arrivé en 2008. Neuf ans plus tard, les conséquences sont lourdes pour l’économie mondiale et plus particulièrement pour l’économie française ; et le shadow banking n’a toujours pas été réglementé.

Aujourd’hui en 2016 le risque n’a jamais aussi été élevé et dans les milieux autorisés, on chiffre déjà ce risque à 75 000 000 000 000 euros.

La pire crise financière que le monde n’a jamais connu est à notre porte… et que faisons-nous ?

Mesdames et messieurs, préparez-vous. Si elle se déclare elle n’épargnera personne…

So soon... comme disent les Anglais.

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  • Réguler, toujours réguler, c’est le contraire qu’il faut faire, déréguler et laisser les gens prendre leur responsabilité. Une banque fait des bêtises, elle prête avec un risque élevé et fait de la titrisation derrière ? On oblige personne à acheter ces produits et si la banque se plante, elle fait faillite. Vous me direz que dans ce cas celui qui a un compte dans cette banque perdra tout. Mais c’est justement parce qu’il y aura un risque de tout perdre que des institutions vont émerger et ne faire que de la banque de service et pas de finance. Mais à force de réguler et de protéger, on ne fait que nourrir un monstre en lui enlevant toute responsabilité.
    STOP A LA REGULATION FINANCIERE, laissons la sélection naturelle opérer, elle est bien plus efficace

    • Je pense comme vous que le « too big to fail » casse l’aléa moral, cela dit, on ne peut non plus dire aux déposants qu’ils perdent tout.

      En 2008, j’avais mon compte chez Fortis et la banque était en faillite, l’Etat l’a racheté pour une bouchée de pain, les actionnaires ont tout perdu ou presque, les dépôts ont été sauvés, la banque lessivée et recapitalisée et l’Etat a revendu ses parts pour une bonne partie.

      Le problème, c’est que parfois ailleurs, l’Etat sous la pression incestueuse des lobbys bancaires ne laisse pas la banque faire faillite mais vient de suite à la rescousse.

      Par exemple, si on remettait en selle Fortis en tant que banque indépendante, personne n’oserait retoucher aux subprimes ..

    • Régulation =/= réglementation.

      Un marché avec peu de réglementation est un marché régulé.

      Un marché réglementé est un marché dérégulé.

      Dans le cas actuel, on est dans de la réglementation, le problème est que les keynésiens mélangent tout le temps les deux termes, ce qui aboutit à une confusion.

  • Pour éviter qu’une crise arrive, le premier truc a faire… c’est d’éviter d’en parler.
    Plus on en parle, plus on rend paranos les gens, plus on pousse les investisseurs a ne pas investir, plus on pousse les gens a retirer leur argent pour le convertir dans du solide…. plus on créé de toutes pièces cette fameuse crise qu’on a prédit, la stratégie du pompier pyromane.

    • +1000

      Marre de ces anxiogènes qui cherchent à pourrir la vie des gens, ces gens ont une vie si ennuyeuse que ça ou quoi ? Pour désirer à ce point une crise il faut être dérangé…. On en veut pas de votre crise !

      • En 1928 on ne croyait pas à une crise majeure, on a vu ce que cela a donné. Les crises viennent toujours des mêmes guignols et rien n’a changé.
        ‘On en veut pas de votre crise ». s’il suffisait de ne pas vouloir……..!!!!

        • ‘s’il suffisait de ne pas vouloir……..!!!’

          Et pourtant si ! La confiance est la base de tout, si les gens ont confiance il y aura consommation et investissements et la crise n’aura pas lieu.

          • Perso, j’en ai marre des trolls du web payés par l’union des républiques européennes soviétiques pour nous seriner que tout va bien et que tout est sous contrôle alors que tout part en quenouille

          • La confiance en qui, en quoi ?

          • La confiance nécessite de tout savoir ds le détail des objets structurés qu émet la banque et de qui en achète…
            On ne le saura qu avec de la reglementation. La liberté a besoin d opacité pour tondre les couillons non informés

        • Une crise a un « avant », un début, un pendant et un après….
          Tout d’abord il faudrait arreter de parler de crise, qui ne veut rien dire en tant que telle. Une crise c’est un enchainement d’évenements causant une situation… cette situation est aggravée par la communication globale faite autour qui créé alors cette crise.
          Prenons la crise de 2008, la plus récente (car parler d’une crise de 1928 il faudrait l’avoir vécu pour pouvoir en parler, selon moi). Un homme en est à l’origine, c’est Madoff, il créé une perte de 500 Millions de dollars sur plusieurs banques. SI cette affaire était restée discrète et que personne n’en avait parler, les dizaines de banques victimes auraient mis une journée ou deux, pour neutraliser ces pertes… et il n’y aurait pas eu de crise. Ce qui s’est passé, c’est que nombre de banque ont retirés leurs billes dans de nombreuses affaires, des investisseurs ont retirés leurs billes, car les médias leur annoncait la plus grande arnaque au monde, ces multi retraits ont créé de toutes pièces cette crise qui a durée plusieurs années. C’est la perte de confiance des investisseurs qui créé la crise, uniquement cela, le retrait de fonds, donc si, il suffit de ne pas vouloir.

          • l’affaire Madoff c’est le bonsaï qui cache la forêt amazonienne. C’est la crise qui a mis en lumière le pot au rose sur l’affaire Madoff. C’est pas Madoff qui est responsable de la crise.

          • 2008 c’etait les subprimes et la faillite de Lehman, pas Madoff. Madoff c’etait en decembre 2008, le S&P500 avait deja perdu plus de 40% avant meme que l’affaire ne soit revelee.

            La faillite de Lehman et les subprimes qui faisaient defaut a cause de la baisse de l’immobilier, qu’on en parle ou pas, ca aurait quand meme creer la crise. La confiance ne fait pas tout, et on ne peut pas creer la confiance en evitant de parler des problemes, au contraire. Regardez la Chine aujourd’hui, qui dit que sa croissance est de 7%, et pourtant ses marches s’ecroulent parce que les investisseurs comprennent que le risque est plus eleve qu’il n’y paraissait il y a 2 ans, le fait que l’Etat cherche a cacher la situation n’aidant pas.

            Regardez le petrole: les medias disaient que l’impact sur l’economie serait positif, ca n’empeche pas le secteur de s’ecrouler et d’entrainer les banques qui lui on prete avec.

      • « Marre de ces anxiogènes qui cherchent à pourrir la vie des gens, ces gens ont une vie si ennuyeuse que ça ou quoi ? Pour désirer à ce point une crise il faut être dérangé…. On en veut pas de votre crise ! »

        Vite une loi interdisant la crise!

        Que ne voilà pas là le meilleur moyen de l’éviter!

        Il suffit bien sur de décréter la réalité qu’on veut pour la voir apparaître. Il suffit de ne pas parler de la réalité pour que celle-ci disparaisse. Comment n’y avait-on pas pensé avant?

        Pourquoi diable parle-t-on de la guerre en Syrie, cessons d’en parler, elle disparaîtra aussitôt.

        D’ailleurs, comme j’en ai marre d’attendre au feu quand je suis piéton, je vais de ce pas me mettre les mains devant les yeux pour faire disparaitre les voitures de la route quand je traverse au rouge.

        • Quel commentaire débile, tu dois pas être une lumière…

          Comme dit dans le commentaire auquel j’ai répondu il ne s’agit pas d’une réalité justement mais d’une crise que l’on tente de créer sans aucune justification derrière via un discours exagérément pessimiste et donc anxiogène, amenant à une crise artificielle.
          Tu parles de réalité, justement nous n’y sommes pas et je propose d’y revenir car y revenir calmerait les choses vu que la réalité économique mondiale est loin d’être aussi morose que les discours anxiogènes le prétendent.

          Allez on respire et on revient dans le monde réel 😉

          • « Quel commentaire débile, tu dois pas être une lumière… » Regardez vous en face au lieu de insulter les gens.
            La dette mondiale n’est pas réelle ? Il faut être optimiste mais vous avez avalé un éléphant rose il me semble.
            Vous proposez ! vous proposez ! mais vous êtes qui pour proposer quelque chose ???? La bonne blague . Moi je propose que la connerie soit rayée de la terre.

            • Le commentaire auquel répond SweepingWave, est constitué de mensonge, de comparaison n’ayant aucun rapport (parle de Syrie, du feu rouge) donc sans aller jusqu’au qualificatif « débile », je dirais juste « hors sujet » si je suis un enfant bien élevé, si je suis réaliste, en effet, c’est un commentaire totalement débile, car hors sujet et construit sur quelque chose de faux.
              Une dette n’est pas une crise… une dette est une dette, elle est remboursable, le jour ou on décidera qu’on ne peut plus la rembourser et que ceux qui ont prété vont tous aller se faire voir, alors la crise va sans doute, commencé, mais pour le moment non, d’ailleurs le titre de l’article que vous soutenez, le dit « la prochaine crise s’annonce », quand on utilise le mot « prochaine » et « s’annonce » on parle du futur, pas du présent.

              Pour l’éléphant rose, ca ne doit pas etre très digeste, et ca serait considéré comme de la cruauté animale.

              Qui est une personne pour proposer ? euh… un citoyen, ca vous suffit pas pour pouvoir proposer ? Faut etre qui pour proposer ? Et vous proposez que la connerie soit rayé de la terre, donc vous voyez que toutes propositions d’un simple citoyen n’est pas forcément mis en place, votre commentaire étant ici toujours présent.

              • Qu’est ce qu’il (elle) me chante « la liberté adorée »??????

              • C’est pas hors sujet coco, j’ai juste répliqué l’argument avec d’autres contenus.

                Ton problème comme à beaucoup d’autres, c’est que tu raisonnes avec le contenu et pas avec la proposition ou le principe sous-jacent.

                La proposition consiste à croire que si l’on ne parle pas de la vérité elle va changer.

                Ma réponse consiste précisément à attaquer ce principe en montrant son absurdité par son application à d’autres contenus.

                En logique, une proposition est vraie quel que soit le contenu ou alors elle est fausse quel que soit le contenu. Quand on raisonne avec le contenu, on ne raisonne précisément pas.

                En droit, un principe est bon lorsque les résultats qu’il génère font sens ou sont élégants quel que soit le contenu. Il est mauvais lorsque sur certains contenus les solutions ne font pas sens ou sont des horreurs.

                Celui que tu appelles débile, montre que le principe en question est une absurdité, précisément en variant les contenus auquel il les applique.

                Et ceux qui se prennent pour des intelligents avec pour seul argument de traiter les autres de débiles, n’arrivent pas à s’affranchir du contenu. C’est le contenu qui guide leur raisonnement. Autant dire qu’ils ne raisonnent pas.

              • Liberté Adorée, mais alors SleepingWave a-t-il besoin d’être agressif ❓

                A défaut de compréhension de la logique, celle de l’humour pourrait remédier à cela.

                Libertarien a 100% raison.

            • Mort aux Cons ? Vaste programme, phrase prété à De Gaulle en 1958

          • Le monde réel n’est pas celui des idolâtres de l’EURSS ni de celui des adeptes de la nouvelle religion celle de la finance hors sol, des taux d’intérêt négatifs et des manipulations permanentes de marché …et en parlant de « lumières », j’en connais une assez obscure, bien présente dans la partie commentaires de ce site …

          • « Quel commentaire débile, tu dois pas être une lumière… »

            Attaque ad personam. C’est assez faible coco comme argument.

            Et à part l’insulte, tu as quelque chose à répondre à l’argument ?

            En en plus, apparemment tu ne comprends pas l’humour.

          • « Quel commentaire débile, tu dois pas être une lumière… »

            Moi au moins je ne me prends pas pour spider-man (j’ai juste cliqué sur le lien de ton pseudo).

            A ce propos, je serais ravi de te prescrire quelque chose.

          • @ SweepingWave:

            « Allez on respire et on revient dans le monde réel »

            Le monde réel? lequel celui qui apparaît quand je clique sur ton pseudo? MDR!!!!!

          • Quel commentaire débile, tu dois pas être une lumière…

            Pardon, quel besoin de propos agressifs ❓ Bon, d’accord, tu n’est pas seul… il y a pire 🙁

        • Qui a parler d’une loi en plus ? a part vous ? Vous vous faites votre propre histoire, j’espère au moins qu’elle vous intéresse, car personnellement, moi non. Vous savez, on a une vie, une seule vie, ca ne sert a rien de s’en inventer une, en créant des scénarios et des histoires inutiles.

          Décrire une réalité, c’est décrire ce qui existe à l’instant T ou on le raconte, sommes-nous en crise actuellement ? Non. Parler de ce qui va se produire, n’est pas une réalité, c’est une vision, un rève,… concretement ce n’est donc pas réel.

          On peut céder à mélanger tous les sujets, comme la Syrie dont vous parlez, mais est-ce vraiment sérieux dans une discussion… La guerre est actée… la crise non.

          • Donc on n’a plus le droit de prévoir une potentielle crise?

            Et, selon ce même raisonnement, prévoir une potentielle crise crée la crise?

            Ca ne marche pas vraiment comme ça, mais bon…

            Quand vous êtes un économiste ou un investisseur financier, 50% de votre job consiste à prévoir ce qui risque d’arriver.

            La spéculation, si bien décrite dans cet article, est d’ailleurs basée sur les prévisions.

            Donc faire l’autruche et attendre le raz-de-marée en se disant que tout va bien se passer est un comportement hautement contestable, si ce n’est irresponsable.

          • « Qui a parler d’une loi en plus ? a part vous ? »

            « Pour éviter qu’une crise arrive, le premier truc a faire… c’est d’éviter d’en parler. »

            Si pour éviter qu’une crise arrive, le premier truc à faire c’est d’éviter d’en parler, cela revient à croire que ce qu’on décrit devient la réalité. Il suffit dès lors de décréter quelque chose pour que cela devienne la réalité……Je te laisse réfléchir à l’implication.

            Avant de traiter les autres de débile, commence par comprendre les implications de ce que toi même tu dis.

          • « Pour éviter qu’une crise arrive, le premier truc a faire… c’est d’éviter d’en parler. »

            « On peut céder à mélanger tous les sujets, comme la Syrie dont vous parlez, mais est-ce vraiment sérieux dans une discussion… La guerre est actée… la crise non. »

            Ta proposition coco consiste à dire que si on ne parle pas de A, A ne se produit pas.

            Remplace A par n’importe quel contenu, la guerre en Syrie, les licornes ou Herbert Léonard, cela ne change rien à la proposition, elle reste la même.

            De dire que si l’on ne parle pas de la guerre en Syrie c’est le meilleur moyen qu’elle cesse, est la même proposition que la tienne, j’ai simplement changé le contenu, précisément pour montrer le ridicule de la proposition.

            Moi que tu prends pour un débile, je raisonne avec la proposition sous-jacente, pas avec le contenu. Toi qui te prends pour un intelligent, tu ne comprends même pas ce que tes propres propositions impliquent.

            • « Pour éviter qu’une crise arrive, le premier truc a faire… c’est d’éviter d’en parler. »

              « On peut céder à mélanger tous les sujets, comme la Syrie dont vous parlez, mais est-ce vraiment sérieux dans une discussion… La guerre est actée… la crise non. »

              On va le dire plus formellement, puisque apparemment quand on fait de l’humour et simple certains ont de la peine à comprendre.

              Ta proposition c’est une proposition de type si non A alors B. En logique formelle c’est une forme de type modus ponens.

              Quel en est le modus tollens?

              le modus tollens correspondant c’est si non B alors A.

              L’équivalent logique de ce que tu dis c’est que si cela arrive c’est que quelqu’un en a parlé. Donc, on en parle et cela se produit.

              Conséquence comique: si on décrète quelque chose, cela devient la réalité.

              Le problème de nombre de gens, c’est que ce sont des crétins. Le problème de nombre de français, c’est qu’en plus ils se croient plus intelligents que les autres.

              Tu as d’autres commentaires à formuler?

            • Je le repete ici, la guerre en Syrie est actée, la crise non…. il y a eu des morts en Syrie et il y en a tous les jours, des migrants quittent le pays,… donc la guerre est actée. Aux Etats-Unis comme en France, la crise n’est pas actée… donc ta comparaison n’a pas lieu d’etre, tu sais souvent… comparaison n’est pas raison.

              Je sais pas si tu crois des masses aux martiens surtout aux petits hommes verts, mais si les médias n’en avaient pas parler, tu seras d’accord avec moi, pour dire que beaucoup moins de personnes en auraient « vu »…. ( je fais un parallèle a ta licorne tu l’auras compris).

              Juste une question, je te parle d’une crise mondiale, donc qui touche la majorité des pays économiques…. tu me parles d’une guerre sur un seul pays… tu penses pas qu’il y a un prob dans ta compraison encore ? En effet, si tu parles plus de la guerre en Syrie, sur le territoire Francçais, cela ne changera pas grand chose… enfin… tu éviteras que 2000 gamins partent en Syrie pour défendre des valeurs qu’ils ont découvert par le biais des médias… mais non, les médias n’ont aucune influence, c’est bien connu, d’ailleurs demande aux Francais quels sont leurs principaux sujets de préocupations, ils ne vont pas te sortir « le chomage » (qui touche 10% c’est beaucoup, mais les 90% autres ne le sont pas…), la en ce moment « l’agriculture », ils auraient pu te sortir les taxis et les VTC en plein buzz…. bref, bien sur que tout influence tout. j’en arreterais la, et juste une précision, je ne t’ais jamais traité de débile… relis bien… à part si tu es devenu un commentaire.

  • l’état interviendra ? pour récupérer une ânerie à 75.000 milliards d’euros ? je me demande comment il va faire et qui pourra lui prêter la somme en question.
    il faudra juste laisser mourir les banques, il serait par contre judicieux d’informer les citoyens des risques pris , et ça l’état peut le faire.

    • Ce que l’état peut faire, c’est laisser se mettre en place des alternatives au passage par les banques, qui n’ajoute que de l’opacité et des pertes en lignes. Une entreprise a besoin de se financer ? Pourquoi est-elle obligée de passer par une banque ? Un business angel veut faire fructifier son argent ? Pourquoi l’état lui confisque-t-il les profits qui lui permettraient de compenser ses éventuelles pertes ?
      Quand une pratique est dangereuse, il ne faut pas que l’état l’interdise, mais s’interroge sur ce qu’il a mal fait pour que les pratiques alternatives sûres aient périclité.

    • « il faudra juste laisser mourir les banques »

      Si les banques « too big to fail » s’écroulent, c’est toute l’économie qui s’écroule avec elles.

      Donc mauvaise idée.

      Le refus de sauver les banques peut être judicieux dans un système où les établissements bancaires sont de petite taille et peu mondialisés. Dans le système actuel, ce n’est hélas pas possible, à moins de provoquer un cataclysme économique mondial qui nous ramènerait au XVIIe siècle (l’électricité en plus).

  • « Cette dernière étudie mon dossier et si elle me donne son accord, ce qui est de plus en plus rare, elle va puiser dans les dépôts bancaires de ses clients, c’est-à-dire vos dépôts, et me propose un crédit que je rembourserai mensuellement. La banque garde alors une partie de ses bénéfices dans ses fonds propres et écrira la transaction dans son bilan, car les comptes des banques sont réglementés. Des clients comme moi, les banques en ont des millions. »

    Sauf que la banque CREE l’argent ex nihilo sur un facteur d’environ 7 fois ses réserves obligatoires. Elle ne puise pas vraiment dans vos dépôts. Elle fait bien pire, elle les dévalorise.

    Réguler? Pas du tout. La régulation ne sert pas à stabiliser le système bancaire mais à en prendre le contrôle. Des banques bien régulées et bien protégées sont des banques bien obéissantes qui aident l’Etat à spolier le contribuable (il n’y a plus de citoyen depuis longtemps, plus que des contribuables). En échange les banques sont primo émettrices de monnaie créée ex nihilo, et peuvent également compter sur l’Etat en cas de coup dur. la régulation crée un aléa moral qui engendre les situations comme les supprimes et le shadow banking et la réponse de notre cher auteur c’est la régulation… En gros il vous conseille de boire un autre verre pour éviter la gueule de bois… Bravo!

    La solution? La faillite des banques, la garantie des dépôts uniquement. Et encore… Laissez une banque faire faillite avec ses déposants ruinés et vous verrez que les déposants vont soudainement faire VACHEMENT PLUS GAFFE au type de banque où ils posent leur fric.

      • Ok sur le principe , la banque fait de la m… tant pis pour elle, elle fera faillite. Comme n’importe quelle entreprise aujourd’hui.
        Mais il ne faut pas oublier le principe de  » too big to fail ». Car imaginons que la BNP fasse faillite, ces clients sont ruinés = entreprise/particulier , à leur tour , les entreprises faisant faillite, vont mettre en difficultés leurs forunisseurs etc… Bref le jeu de domino commence.

        Doit-on mettre en danger l’ensemble des acteurs économiques pour prouver  » ouai on a raison , vive la non régulation des banques  » ?

        Je suis le premier à dire que les banques nous prennent en otages ,car elle savent tres bien que si on les laisse faire faillite , le systeme va avoir tres tres mal et nous aussi.

        Mais , peut-on imaginer une étape intermédiaire avant de les laisser à leur responsabilité ? une étape qui rendrai les banques moins  » too big to fail » ?

        • L’effet domino s’arrête avec la garantie des dépôts. Si on se contente de laisser crever les banques en garantissant les dépôts, ou au moins une partie, alors on évite le risque systémique. Par ailleurs les banques qui capitalisent et ont des fonds propres seront épargnées et pourront ainsi bénéficier du choc de confiance induit par comparaison avec celles qui ont fait banqueroute.

          • Je suis pas bien renseigné mais c’est pas ce qu’à fait Hollande ?
            Je veux dire, séparer les activités spéculatives et les activités de dépôt/épargne ?

            Désolé je suis vraiment largué dans tout ça !

            • Un loi a été voté en 2013 mais n’a abouti nulle part, les banques ne veulent pas séparer les banques de dépots et les banques d’affaires.
              http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021156849159-pourquoi-il-faut-separer-les-banques-1131842.php

              • La séparation n’a de toute façon qu’un intérêt marginal, voire pas d’intérêt du tout. Elle éviterait qu’une crise globale des banques d’affaires n’aboutisse à spolier les gros déposants. Or si crise globale des banques d’affaires il y a, tout le monde en pâtira et les gros déposants seront spoliés quoi qu’ils fassent. De plus, si les banques de dépôt se contentaient de gérer des dépôts, ça coûterait cher au déposant pour aucun service réel ajouté.
                Le problème est dans le « too big to fail ». La réglementation favorise l’émergence de ces géants, en les protégeant de la concurrence de nouveaux venus. Combien de créations de banques qui ne sont pas des filiales de groupes existants ces dernières décennies ?
                A partir d’une certaine taille, les fonds d’indemnisation ne peuvent suffire, de plus leur existence est largement virtuelle puisqu’ils sont garantis par ces géants mêmes qui disparaîtraient. Laissez donc n’importe qui s’installer banquier, et des organismes de certification valider les garanties qu’ils prétendent offrir, comme pour le transport maritime. En très peu de temps, plus personne ne sera « too big to fail », et chacun, en ouvrant un compte, demandera à voir le certificat de garantie plutôt que de se reposer sur l’état pour imposer des normes prudentielles.

              • Cela a été écrit par Pierre Larrouturou, un « économiste » de gauche (qui a été membre du PS et d’EELV). Ce mec n’est pas crédible, il est proche des altermondialistes.
                Il était pour la semaine à 32 heures.
                En France, quand je vois la qualité de certains économistes, cela fait peur: des idéologues gauchistes qui n’ont pas grand chose d’économistes. Enfin, il est vrai quand on voit à quel point les universités et l’enseignement en France sont des bastions gauchistes qui formatent leurs étudiants à devenir de bons socialistes, il n’y a rien d’étonnant à cela

                • Ce n’était pas le propos de savoir qui a écrit le l’article. Je tenais juste à répondre à Flo pour lui donner la réponse à sa question. La loi n’a pas été appliquée c’est tout !

          • La garantie des dépots est plafonné à 100 000 euros. Pour un particulier ça va comme plafond,
            pour une entreprise… Et surtout qu’une loi est passée permettant aux banques de se servir sur les comptes de + 100 000 euros en cas de faillite.

            • En théorie. Mais je crois que l’organisme chargé de cette garantie en France n’a que 150 millions d’euros en stock. Ce qui correspond à 1000E par déposant en France s’il devait rembourser tous les déposants français. Risible.

          • Le problème c’est qu’au niveau de la réserve réfractaire, je ne suis pas sûre qu’elle garantisse les dépots à 100 000 Euros. Il manque incontestablement de la transparence au niveau de la gestion des banques et de leurs réserves réelles.

        • Autre chose: le risque systémique est aussi une conséquence du monopole monétaire (the root of the evil). Instaurez la liberté monétaire et la faillite sera vachement plus cloisonnée.

    • Oui, moi aussi j’ai tiqué sur cette « oubli » des réserves fractionnaires, ca fait pas très sérieux pour un « économiste »

    • @Mitch

      + 1000 pour la création ex nihilo de la monnaie.

      L’auteur de l’article a fait cette erreur fondamentale de penser que les banques sont de simples intermédiaires entre créanciers et débiteurs, alors que cela fait longtemps que les crédits font les dépôts (et non l’inverse).

  • contrairement à ce qu’affirme l’auteur de l’article, le shadaow banking est beaucoup plus sain que le marché financier « officiel ».

    En effet, je ne dis pas qu’il n’y a pas de spéculation avec le shadow banking, je dis juste que ceux qui spéculent le font avec leur argent, et qu’ils ne perdront que leur argent, et non celui du contribuable.

    Réguler, cela veut dire que c’est le contribuable qui paye in fine….

  • Ce que dit l’auteur, en substance c’est que lorsqu’une banque (le boucher du coin? le libraire de quartier? quiconque entreprend?) fait faillite à cause d’une mauvaise pratique de gestion de sa part, on manque de régulation sur les banques, parce qu’au final le contribuable doit payer pour sauver cette banque. Il faut donc réguler plus pour éviter que les banques ne fassent faillite.

    L’auteur imaginerait-il que le problème de fond c’est plutôt la prémisse qu’il prend comme un axiome et que nombre de libéraux contestent: pourquoi diable faudrait-il sauver les banques qui font faillites?

    La meilleure des régulations, c’est la responsabilité. Je vous assure que si les banques et banquiers lorsqu’ils font faillite doivent en assumer la conséquence -la ruine-, cela augmentera la bonne gestion de leur part.

    Tout d’abord tous ceux qui gèrent mal seront éliminés petit à petit en faisant faillite, ne restera que ceux qui gèrent mieux. Ensuite, à force d’essai et d’erreurs, ceux qui gèrent mal, s’ils n’ont pas été éliminés, apprendront à gérer mieux, par les renforcements négatif que constituent les pertes s’ils devaient les assumer. Les théories behavioristes et le renforcement skinnerien vous connaissez? Finalement, cela servira de signal aux autres afin d’éviter de prendre les risques qui conduisent potentiellement à la faillite. Cela s’appelle l’apprentissage vicariant, mis en évidence par un psychologue très célèbre du nom de Bandura.

    Si l’on a une société dans laquelle les conséquences négatives des décisions des uns sont assumées par les autres, c’est le meilleur moyen d’avoir les uns qui continuent de plus belle, pour le plus grand malheur des autres.

    A choisir, je préfère encaisser sur le moment le choc du à la faillite de certaines banques plutôt que de créer les conditions de conséquences bien pires dans le futur en évitant que les banques fassent faillites.

    Imaginez que vous faites face à des délinquants. Imaginez que l’on vous dise que de punir ces délinquants par un emprisonnement comme conséquence de leurs actes va aussi affecter leurs familles. Imaginez que l’on dise que donc, aux fins d’éviter cet effet collatéral et désagréable sur les familles il vaut mieux les laisser libre comme l’air et conjointement réguler davantage par la loi leur comportement comme solution. Quelle serait votre réaction et surtout votre prédiction relativement à la criminalité sur le long terme?

    Ce qui me sidère le plus, c’est qu’alors que dans n’importe quel cas analogue qu’on évoquerait tout le monde comprend très bien l’inefficacité de cette stratégie, et pire ses conséquences dramatiques à long terme, en matière de sauvetage des banques nombreux sont ceux qui ne le comprennent pas.

    • Sympa pour le client lambda de ladite banque qui va tout perdre, vous en faites quoi ?

      • Je ne vois pas pourquoi je devrais l’aider en tant que contribuable. Qu’il vienne me voir en tant qu’homme et en tant qu’ami, et nous verrons ensemble si j’estime légitime de l’aider personnellement. Mais s’il envoie le percepteur à sa place, c’est à peu près comme s’il envoyait des nervis avec des calibres, et ça me met dans le même état d’esprit de prise de mesures préventives.

        • Oui mais le client, cela peut aussi être vous.

          • Oui, ça peut être moi. Ca ne change rien à l’affaire. Je me flagellerai, mais je ne demanderai pas d’aide du contribuable pour rattraper mon manque de vigilance ou ma crédulité envers les promesses irréalistes de protection, ce serait manquer de respect envers ce contribuable.

          • « Oui mais le client, cela peut aussi être vous. »

            Certes et alors? Cela ne change rien au principe.

            • J’aimerai bien vous y voir, si du jour au lendemain on vous disait que vous n’avez plus rien, que vous êtes en caleçon.

              Et ça ne toucherait pas que les comptes. Si HSBC s’écroule, vous avez une grande chance de perdre votre emploi.

              • Bonjour General

                Vous raisonnez avec le to big to fail.

                Imaginez que régulièrement des banques fassent faillite, vous seriez méfiants et prendrez des mesures défensives.
                Quelle est la dernière banque en france qui a fait faillite et ruiné ses déposants?

      • Le client lambda est aussi un peu responsable de son fric et du choix de la banque à qui il le confie. Exiger des garanties de réserves obligatoires, ou des fonds de solvabilité d’urgence comme des lingots, ou des biens immobiliers, enfin bref, des actifs, pour déposer chez une banque devrait être une attitude généralisée. pouvoir thésauriser en or quand on ne fait confiance à aucune banque devrait être facile et non freiné au nom d’un axiome keynésien. Dans ces conditions seulement les banques seront incitées à une gestion saine au service du déposant et non pas au service de l’Etat emprunteur-protecteur-taxer.

        If banks are dirty whores, the state is their pimp.

        • Toutes les banques sont toutes autant risquées les unes que les autres: vous prenez HSBC, Goldman Sachs, Société Général, DB, Barklays, BNP, etc… Mêmes pratiques, mêmes arnaques, mêmes risques.

          Vous y voyez un choix?

          Le seul véritable choix est entre mettre son argent à la banque ou l’investir directement sur les marchés financiers.

          Autrement dit, pour le type lambda, c’est assez restreint.

      • « Sympa pour le client lambda de ladite banque qui va tout perdre, vous en faites quoi ? »

        Je ne comprends pas la question.

        Le client se retourne contre la banque au civil, et si le banquier a fait preuve de gestion déloyale, il le poursuit aussi au pénal.

        Je ne vois pas en quoi on justifierait d’une façon ou d’une autre que c’est au contribuable de payer la conséquence du fait que le client a mal choisit son banquier.

        Le fait que tu contractes avec quelqu’un qui fait faillite ne te donne pas le droit de faire payer à un tiers la conséquence.

        En droit, c’est l’équivalent d’un res inter alios acta.

    • Il faut sauver les banques qui font faillite parce que les banques en question ne sont pas des entreprises du tout, mais des extensions de l’Etat qui tiennent les citoyens et contredisent au droit naturel de propriété.

      C’est absolument dommage, mais c’est malheureusement comme cela.

      Si les banques étaient des entreprises (soumises à concurrence, ne bénéficiant pas de privilèges, ne jouant pas avec la monnaie etc…) votre argument ferait totalement sens.

      Les banques ont en gage la vie des gens.

  • La régulation, ca marche TRES bien; exemple: le marché de l’emploi, le marché immobilier.

  • Il suffit de regarder la liste des articles pondus par ce monsieur pour constater qu’il fait parti des vendeurs de peurs qui ont toujours tord, jusqu’au jour ou miracle, il aura raison par chance et se pavanera en disant « JE SAVAIS MOI MONSIEUR ».

    Pathétique.

  • article largement en dessous du niveau habituel de contrepoints:

    « le shadow banking est un système spéculatif qui repose sur la base de prêts extrêmement risqués aux entreprises. »

    Non, le shadow banking c’est juste les intermediaires financiers qui ne sont pas regules comme les banques (mais qui sont quand meme regules): par exemple, un fonds d’investissement. S’il n’est pas regule de la meme facon, c’est parce qu’il ne fonctionne pas en reserve fractionnaire. Le client investit 100 dans un fonds, qui les prete, si le pret fait defaut, le client perd son argent, point barre. Pas de bank run, pas de bail-out.

    « Ce risque majeur pourrait être évité par la régulation du système de la finance. »

    Parce que vous croyez que ces fonds ne sont pas regules? Et au nom de quoi les investisseurs ne pourraient-ils pas preter a qui ils veulent, au niveau de risque qu’ils veulent?

    « le shadow banking pèse 75 000 milliards de dollars, c’est-à-dire davantage que toutes les grandes économies du monde additionnées. »

    Plus qu’un an de PIB mondial vous voulez dire… l’economie ne se resume pas a un an de production, mais a la valeur actualisee des ressources et actifs existants.

    « On a pensé avoir réussi par un coup de force à réguler le système bancaire mondial après la crise de 2008 »

    Qui a pense ca?

    « Que ce soit dans nos vies privées ou dans la vie publique, la réalité est que nous traitons les problèmes après leur apparition. »

    difficile de traiter les probleme avant leur apparition, sauf a abuser du principe de precaution et a tuer dans l’oeuf toute croissance (voir l’exemple francais).

    Je ne nie pas qu’il existe des risques majeurs pour l’economie mondiale, mais la on dirait que l’article aurait pu etre ecrit par Montebourg: niveau maternelle…

  • L’auteur comme bcp de gens confonds régulation et réglementation qui sont deux choses de très différents. Un marché pas réglementé peut être (auto)régulé et une réglementation peut dérégulé un marché.

    Accuser le manque de réglementation d’être responsable de la crise est totalement absurde étant donné que la finance est le secteur le plus réglementé au monde après le nucléaire. La réglementation n’a pas cessé d’augmenter tant par rapport au nombre de normes édictés que par rapport à la taille des budgets ainsi que par les niveaux d’effectifs des organismes de réglementation financière.
    Un excellent article que je conseille à tout le monde de lire: https://minarchiste.wordpress.com/2013/06/14/de-la-reglementation-du-systeme-bancaire-et-monetaire/

    Le shadow banking a été crée par la réglementation (Bâle I) . Voir mon lien au dessus.
    Lisez aussi cet article sur le sujet: http://ordrespontane.blogspot.be/2013/08/bale-et-les-defaillances-du-marche.html

    Certains acteurs de la finance parlent d’adopter une meilleure réglementation qui soit mieux adapté avec la réalité. Perso je ne suis pas convaincu par cette solution d’une meilleure réglementation. Des tas de gens très intelligents ont réfléchi à améliorer la réglementation, à avoir une meilleure réglementation, ils ont échoué. Ceux qui proposent une meilleure réglementation devrait montrer comment avoir une meilleure réglementation.
    Le monde de la finance est extrêmement complexe. C’est cette extrême complexité qui rends quasiment impossible une réglementation adéquate. Il y aussi le fait que la finance est quelque chose de très mondialisé. Autrement dit, une réglementation au niveau national n’a pas de grande utilité, il faut faire cela au niveau international. Allez y pour prendre une telle réglementation au niveau international. De plus, la finance n’est pas figé c’est quelque chose qui évolue (et parfois très vite) ce qui rend difficile d’avoir une réglementation adéquate vu qu’elle tombe facilement en désuétude. Le monde de la finance est composé de gens intelligents qui savent très bien s’adapter à une réglementation. Une réglementation considéré comme bonne au départ peut être mauvaise car elle a des effets inattendues impossible à prévoir, elle produit des effets pervers du fait de l’adaptation des gens de la finance à cette réglementation. Un exemple: le THF( trading haute fréquence) est une conséquence de la réglementation débile aux Etats Unis apparu dans les années 2000 suite à un problème avec les specialists.
    En effet, et sans rentrer dans les détails, la loi impose aux courtiers de fournir un prix officiel à leur client s’ils traitent sur plusieurs bourses. Hors ce prix est diffusé tellement lentement que l’on peut sans problème arbitrer sans risque le flux du client par rapport au cours réel.
    De plus, si le volume du TFH est si important, c’est d’abord qu’il n’y a plus aucun volume « naturel » sur les bourses. Ceci est notamment du aux nouvelles réglementations ubuesques qui permettent d’avoir un levier infini face à un emprunt grec et un levier de 2 au maximum face à une action liquide.

    Bcp de problèmes actuels de la finance comme le shadow banking ont été créé par la réglementation. Alors, j’ai du mal à voir en quoi c’est une bonne solution de créer encore de nouvelles réglementations

  • Le problème primordial de la finance c’est la déresponsabilisation des acteurs de la finance. Il faut les responsabiliser. C’est le seul moyen de régler les problèmes du monde de la finance.
    La liberté va de pair avec la responsabilité.
    Il faut changer le système mais cela implique que les Etats changent d’attitudes.
    Je suis pour revenir à l’étalon or.

    • C’est effectivement un gros problème mais pas le plus important.
      Dans n’importe quel système à réserve fractionnaire, même si les acteurs sont responsables, ca finira par se crasher. La seule solution viable est d’ordre monétaire.

  • C’est tellement naïf de croire qu’on peut réguler ce genre de choses sachant que le shadow banking est d’abord une conséquance des réglementations précédentes.

  • La crise de 2008 est clairement une crise de la réglementation financière : Community Reinvestment Act,

  • Cet article est, pour rester poli, mal avisé. Je pense que l’auteur ne maîtrise pas son sujet et mélange plusieurs concepts.

    Voici ma perspective sur le shadow banking:

    https://minarchiste.wordpress.com/2014/05/30/le-shadow-banking-system-lombre-ou-la-lumiere/

    • + 1000 : shadow banking = titrisation… et c’est un économiste qui écrit cela: il a du confondre titrisation et tontine:)

    • Surtout que la titrisation a pour but de proposer aux investisseurs un package financier approprié.
      La faute de la crise des subprimes revient à la Fed et aux Etats ayant fait gonfler la bulle des subprimes artificiellement. Une fois de plus, on n’a pas besoin de régulation ou alors la seule qui convienne est de mettre les Etats hors-jeu.

    • Oui, il est mauvais. En plus il ne connait pas le principe de création monétaire par réserve fractionnaire. C’est quand même franchement grave pour un mec qui se prétend économiste.

  • En terme d’économiste, on a fait mieux.

    • Effectivement on peut faire beaucoup mieux (Sowell, Salin, Schweitzer) . Malheureusement on arrive aussi à faire pire. (Piketty, « le cercle des écommunistes », « les écommunistes à enterrer » etc…)

  • désolé, je me suis trompé d’articles, je voulais commenter un autre article

  • Ecrire que pour faire crédit la banque va piocher dans les comptes de ses clients relève au mieux d’une ignorance crasse, au pire d’une grande malhonnêteté intellectuelle. On voit beaucoup cette ânerie sur Contrepoints, il serait bon que la rédaction soit plus attentive. Car encore une fois, les banques créent la monnaie en faisant crédit.

  • Ginder ou Grinder?
    La titrisation existait bien avant la crise de 2008, tous les CDO, MBS qui l’ont amplifiée aussi… Achetés par des banques d’investissement! On aura tout entendu… Si elle titrisent, c’est justement pour s’en débarasser maintenant, là où elles pouvaient encore les garder en trading pour compte propre ou juste en inventaire pour leur activité client avant l’avalanche de réglementations depuis 2008.
    Oui, dérèglementons! Les banques ne peuvent plus prêter, c’est pénalisant à cause de toutes les réglementations et elles sont obligées d’avoir à leur bilan des dettes souveraines qui ont des taux d’intérêts négatifs et qui donc leur coûtent, ce pour des pays virtuellement insolvables, France en tête, de placer leurs excès de liquidité auprès de la BCE tous les soirs qui leur rend moins le lendemain à cause des taux négatifs, elles se font racketter par les régulateurs de part le monde, et en plus la plupart des états, France et US en tête, ont fait des bénéfices monstrueux avec l’aide imposée pag Obama et Sarkozy. Les exceptions en France: Dexia, ou la banque montée par des hauts fonctionnaires des finances qui trouvaient qu’ils n’était pas assez bien payés à quelques dizaines de milliers d’euros par mois sur le dos des contribuables pour inventer des règles qui asphyxient les PMEs et plaisent à leurs amis énarques PDG du CAC 40…
    Sans compter la toute puissante BCE et ses gouverneurs successifs totalement en dehors des réalités qui se sentent investis d’une mission divine qui est de restaurer l’inflation alors que la principale raison pour laquelle il n’y en a pas c’est que les prix des matières premières ne font que baisser, ce malgré une demande record, car les compagnies ont surinvesti ces 10 dernières années. C’est juste comme les années 90… Il n’y a pas matière à s’affoler. Si c’est vraiment un tel problème, la BCE n’a qu’à acheter pour 60 milliards d’euros de pétrole tous les mois au lieu d’acheter pour 60 milliards de produits de dette, dont beaucoup de produits issus de la titrisation. L’effet sur l’inflation sera beaucoup plus immédiat!
    Contrepoints, votre ligne éditoriale se dégrade de semaine en semaine. C’est de pire en pire. Mr Ginder semble avoir eu une carrière professionnelle très réussie, quoiqu’essentiellement hors de France et totalement en dehors du secteur bancaire. Il est cocasse que « l’auteur du livre Phobiamanagement mettant en avant les effets de la peur en économie » écrive des articles prédisant l’apocalypse économique/financier. Le management par la peur a fait ses preuves dans tous les pays totalitaires, ce qui rend la situation encore plus cocasse, Mr Ginder étant tête de liste pour le parti Libéral Démocrate…
    C’est sûr que taper sur les banques fait vendre et permet d’avoir l’attention des médias. Mais Contrepoints, franchement, pourquoi ne consacreriez-vous pas un peu plus de temps à des articles éducatifs sur l’économie et la finance, disciplines presque totalement absentes des enseignements suivis par l’immense majorité des français? Chacun pourrait alors se faire son opinion, en toute intelligence, se rendre compte que réguler n’est jamais la meilleure solution, voire souvent la pire (je ne parle pas des banques, mais bien en général), que le monde tel qu’il est dirigé par les politiciens, les banquiers centraux, les fonctionnaires et les insiders marche sur la tête, et que chacun prêterait alors plus d’attention aux personnes auxquelles il accorde ses votes.
    Non, au lieu de cela, comme n’importe quel média (pardonnez-moi le terme) débile de France, vous ne promouvez que des articles qui tapent sur les banques, écrits par les sacro-saints économistes qui sont une des principales sources des problèmes de la société vu qu’ils ont la tâche très compliquée de prévoir précisément le futur, et que personne ne pourra jamais leur en vouloir de s’être trompés (je le pense vraiment, ce n’est pas ironique). Etants partout, écoutés et idolâtrés comme le Devin dans Astérix, le résultat ne peut être au mieux que médiocre, très souvent mauvais.
    L’économie est une discipline compliquée car aléatoire, pas déterministe. Mais c’est aussi énormément de bon sens, et chacun pourrait comprendre les principes généraux si les économistes de formation tels que Mr Ginder essayait d’expliquer ce qu’est et comment fonctionne l’économie, au lieu de parler d’un sujet auquel manifestement il ne comprend pas grand chose, en balançant des chiffres incroyables, qui sont sans doute pas si loin de la réalité, mais sans expliquer que derrière la titrisation, les produits sous-jacents viennent presque entièrement du financement de l’économie réelle: emprunts immobiliers pour lesquels la banque vous a prêté de l’argent, emprunts faits par les entreprises pour financer leurs nouvelles machines, emprunts des particuliers pour acheter une voiture, un écran plasma ou autre, polices d’assurances contre le vol, les catastrophes naturelles, ou même le risque de défaut d’une entreprise cliente d’autres entreprises, et bien sûr emprunts d’Etat… Je suis désolé, mais les personnes normales s’endettent sur 25 ou 30 ans pour acheter leur maison, peut-être 5 pour une voiture et remboursent un tiers de leur salaire tous les mois. Et les Etats remboursent leur dette en émettant de nouvelles dettes, et même un peu plus que ce qu’ils doivent chaque année. Le total ne fait donc que croître. Mis bout-à-bout, ce n’est pas surprenant que le total fasse une somme faramineuse… Encore une fois, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est depuis 2008, ce sont les sommes importantes à mettre en face en capitaux propres ou affiliés par les banques si elles voudraient garder tout cela à leur bilan, ce qu’elles ne font font bien sûr pas vu ce que cela leur coûterait. Cela tombe bien, les taux d’intérêt sont au mieux à zéro, et donc les investisseurs (y-compris Monsieur tout-le-monde au travers de son assurance-vie ou de son livret d’épargne hors racket d’Etat) cherchent à gagner 1 ou 2% par an histoire de compenser au mieux cette inflation inexistante dans les chiffres mais dont tout le monde fait l’expérience avec son loyer ou son remboursement immobilier… Ces produits issus de la titrisation permettent (non sans risque) d’avoir ces 1 ou 2%. Ce qui reste, quand elle ne prend pas ce qui se fait de mieux avant tout-le-monde, c’est pour la BCE qui se gave à coups de 1 ou 2% par an sur un total qui augmente de plusieurs dizaines de milliards d’euros tous les mois, en plus des 0.10 ou 0.25% par an qu’elle reçoit des banques sur les centaines de milliards d’euros qu’elle doivent placer auprès de la BCE tous les soirs… C’est beau comme business model.
    Avant, la banque vous prêtait de l’argent, gardait l’emprunt à son bilan, gagnait une marge acceptable (on peut toujours en discuter, mais l’automobile qui est un des secteurs qui fait le moins de marge fait rarement moins de 4% de marge, sans risque après la vente) par rapport au risque de non-remboursement qu’elle prenait, n’était pas pénalisée par la réglementation, et n’était pas rackettée par la BCE pour le faire. Mais ça, c’était avant…
    Il y a sûrement des choses à changer dans le système financier, mais sûrement encore immensément plus dans les lois qui contraignent le développement humain et économique.

    • RP merci pour votre contribution. Il n’est pas question de taper sur les banques bien au contraire mais de mesurer les engagements réels qui en ces temps de tensions et – comme vous le soulignez de peur donc d’hypersensibilité et d’hyperréactivité -. Il est question d’une prise de conscience. Je suis personnellement pour une économie fluide avec des flux d’échanges répondants à des besoins concrêts…et non à de la cavalerie financière et à de la création de valeur sans estimation de risques…le SB permet de controuner au niveau mondial les réserves fractionnaires……une mise en difficulté financière des entreprises (en plus des contraintes sociales et d’Etat) a une effet sur la courbe de Phillips…c est a dire l’emploi….on peut rêver et penser que dans un monde sans contraintes le théorème de Modigliani-Miller s’applique….mais nous ne sommes pas dans un monde sans contraintes…Merci encore pour votre sur le texte. je partage certains de vos passages. cordialemnet JLG

  • « elle va puiser dans les dépôts bancaires de ses clients, c’est-à-dire vos dépôts, et me propose un crédit que je rembourserai mensuellement. »
    .
    Etes vous sur que l’auteur de cet article sait vraiment comment cela se passe ?
    .
    Quand la banque octroie un crédit alors elle crée de rien la somme prétée et l’inscrit dans son bilan à l’actif du client et au passif de la banque. Sa seule obligation est de mettre dans ses fonds propres l’équivalent de 3% (ou plus si la banque veut aller au-delà du minima) du montant prêté.
    .
    La monnaie créée de rien qu’elle prête va disparaitre au fur et à mesure que le prêt sera remboursé, mais les intérêts eux seront bien réels et issus de la croissance de la masse monétaire.

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