L’avenir pas si sombre de la France d’Outre-mer

La France d’Outre-mer est en crise : peut-elle s’en sortir grâce à son potentiel énergétique ?

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Éolien offshore (Crédits Statkraft, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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L’avenir pas si sombre de la France d’Outre-mer

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 janvier 2016
- A +

Par Jean Caupin.

Éolien offshore (Crédits Statkraft, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.
Éolien offshore (Crédits Statkraft, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

La France d’Outre-mer est en crise à tous points de vue : économie, immobilier, social… nos DOM-TOM sont devenus un véritable poids pour l’État et ses finances… avant de peut-être devenir un poids lourd mondial dans le domaine des énergies renouvelables… Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, nos territoires ultramarins sont structurellement déficitaires. Déficit que l’État parvient tant bien que mal à combler grâce à ses aides et des dispositifs de défiscalisation incitant les contribuables métropolitains à investir dans l’Outre-mer. Pourtant à l’aune de l’épuisement programmé des richesses fossiles conventionnelles, les DOM-TOM avec la zone économique exclusive qui y est associée, peuvent transformer la France en un géant énergétique mondial…

La situation catastrophique de l’Outre-mer

C’est un triste constat qu’amène une analyse de la situation ultramarine de la France : économie atone, tourisme en berne, chômage, corruption endémique, crise immobilière, exil des jeunes vers la Métropole, etc… Il est au premier abord très difficile de trouver des raisons d’être satisfaits de nos DOM-TOM, où presque tous les voyants sont au rouge… cramoisi. Ainsi une croissance nulle et un chômage structurellement élevé (dépassant les 20%) creusent de manière abyssale les comptes publics de nos territoires ultramarins où l’administration constitue, de loin, la première source d’emplois… Il est d’ailleurs impossible de trouver des chiffres officiels récents sur la situation économique en Outre-mer : à croire que l’État veut nous cacher cette triste réalité. Pour vous donner une idée voici quelques indices :

• 80% de la population de La Réunion est éligible aux logements sociaux
• À Mayotte 31% des logements sont constitués de tôles. De plus avec un PIB par habitant de 7900€ (chiffres 2011), l’île est au niveau de la Bulgarie.
• En Polynésie française, 6000 demandes de logements sociaux sont insatisfaites à cause de l’incompétence des autorités locales (au total 100.000 logements sociaux sur 10 ans seront nécessaires dans tous les DOM-TOM)
• En Guadeloupe les 2 derniers Directeurs Généraux de l’organisme semi-public en charge de la construction des logements sociaux ont été mis en examen car ils s’étaient attribué un salaire de1,5 million d’euros annuels
• La Martinique est, avec la région Champagne-Ardenne, la seule région française à perdre des habitants
• Saint-Martin dans les Antilles connaît un taux de chômage de 30% et une activité marginale alors que sa voisine néerlandaise, avec qui elle partage l’île de Saint-Martin, est un véritable hub touristique mondial avec son port en eaux profondes accueillant des touristes du monde entier venus profiter de ses nombreux casinos et boîtes de nuit

Bref la France d’Outre-mer, à l’instar de la Métropole se porte mal, voire très mal…

Des DOM-TOM portés à bout de bras par l’État

Sans l’aide de l’État et les aides publiques, nombreuses de nos îles ultramarines connaîtraient une situation économique bien éloignée des standards européens. Ainsi l’État est dans les DOM-TOM le premier employeur : plus de 40% en moyenne des emplois sont publics ! De plus, les fonctionnaires ultramarins bénéficient d’une sur-rémunération : de 40 % en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane et de 53% à La Réunion. En Nouvelle-Calédonie, Polynésie et à Wallis et Futuna, un « complément spécial » majore la rémunération de base de 65% jusqu’à 108% en plus d’une « indemnité d’éloignement ». Cette sur-rémunération serait censée compenser un surcoût de la vie, pourtant actuellement estimé entre 10 et 25%. L’effet pervers de cette politique de rétribution des fonctionnaires est que les secteurs privés sont obligés de suivre pour attirer des salariés.

De même la commande publique reste le premier moteur de croissance dans l’industrie et les services. En comptant également les prestations sociales et les aides publiques ainsi que les aides européennes, les transferts monétaires depuis le continent vers l’Outre-mer atteignent des dizaines de milliards d’euros…

Enfin il y a la défiscalisation : loi Girardin industriel, loi Girardin logement social, loi Pinel Outre-mer, FIP DOM. L’administration fiscale autorise des réductions d’impôts pouvant atteindre un plafond spécifique (18.000 euros au lieu de 10.000 euros pour les dispositifs de défiscalisation classiques) aux contribuables investissant dans l’Outre-mer.

Investir dans l’Outre-mer = investir dans l’avenir ?

Pourtant ces investissements ne sont pas fatalement à perte. En effet la France, grâce à ses DOM-TOM est la deuxième zone économique exclusive au monde derrière les États-Unis : cela signifie qu’elle possède un droit d’exploitation exclusif sur 11 millions de km² de mer ! La France a récemment augmenté son plateau continental de près de 600.000 km² en plus de sa ZEE, extension de zone où elle a un droit quasi-exclusif sur l’exploitation du sol et du sous-sol.

Non seulement la France possède un droit d’exploitation exclusif sur la pêche mais aussi et surtout l’exploitation de toute autre ressource marine, des fonds marins et sous-sols sur plus de 11 millions de km²… Ainsi avec la modernisation des techniques d’extraction, le pétrole et le gaz off-shore (extraits en haute-mer) deviennent de plus en plus attractifs. Apparaissent également de nouvelles techniques énergétiques issues de l’exploitation des forces marines et éoliennes :

• éolien off-shore (exploitation du vent)
• énergie hydrolienne (les courants marins)
• énergie houlomotrice (les vagues)
• énergie marémotrice (les marées)

Enfin, les océans, zones quasi-inexplorées excepté leur surface, regorgent de ressources énergétiques pour l’instant encore difficilement qualifiables et quantifiables. Citons-en quelques-unes : les algues ; les nodules polymétalliques et sulfures polymétalliques hydrothermaux qui produisent manganèse, fer, silicium, bauxite, nickel, cuivre ou cobalt ; les microplastiques ; les vers marins ; l’eau de mer potabilisée…

Pour l’instant les autorités françaises n’ont pas encore réellement pris conscience de ces richesses ultramarines, la France accusant un retard conséquent sur d’autres pays comme l’Écosse qui vont chercher vers leurs côtes et la mer leur autosuffisance énergétique.

Mais la France, grâce à ses Outre-mer, reste assise sur un véritable trésor resté intact. Il suffit d’en prendre conscience et de développer intelligemment des projets en ce sens, la France deviendra alors un nouveau géant énergétique…

Lire sur Contrepoints notre rubrique énergie renouvelable

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  • Le problème est que le pays n’exploitera pas ces ressources car la mentalité écolo domine.
    Le mieux serait de donner l’indépendance à ces îles car elles sont très coûteuses pour nous et la France les empêche d’exploiter leur potentiel.

  • Même si les DOM exploitent les énergies renouvelables, ce sera uniquement pour leur consommation personnelle, difficile de transférer de l’électricité sur des longues distances

    • En termes économiques on peut stocker de l’énergie dans des produits énergivores.
      Historiquement l’exemple en a été l’electrolyse de l’alumine, (presque) toujours installée à côté de grands barrages, qui sont autant de sources inépuisables d’énergie « gratuite ».

      Sinon, la production d’électricité sur des îles est traditionnellement très coûteuse, car souffrant d’un défaut de taille critique, et utilisant des technologies coûteuses en ressource carbones et coûteuses tout court. Une source d’énergie meilleur marché qui viendrait se substituer à des groupes électrogènes diesel améliorerait la situation économique de « nos îles ». Bien sûr pas autant que de doubler les subventions et autres transferts dont elles bénéficient déjà 🙂

  • pour sauver les DOM TOm il faut tout simplement en finir avec l’extrème intervention idéologique de l’état. Payer les gens 40% de plus alors qu’ils sont moins productifs ne peut qu’asphyxier une économie. Dans le passé il y avait un SMIC plus bas pour les DOM, ce qui était plus intelligent. Ajuster les salaires à la richesse crée, baisser les subventions qui découragent tout individu normal de travailler, en finir avec la démagogie destructrice ( déni de réalité),. il est vrai qu’il y a un potentiel extraordinaire ( surtout en Polynesie et Guyane ) mais seule la responsabilisation et la libéralisation permettront de le capturer.
    Le cas du tourisme aux Antilles est symptomatique: malgré les investissements colossaux, les cadeaux de toutes nature cette industrie est en déclin à cause de l’incompétence et de la mauvaise volonté du personnel ( travail insuffisant, sur protection, etc…).

  • Comment pouvez-vous laisser passer de si énormes fautes d’orthographe ? « …serait sensée compensée… » Aïe, aïe, aïe… correction : censée compenser… Sans parler de la syntaxe et de la ponctuation… Soupir … Le nivellement par la haut ne doit-il pas commencer par l’expression écrite ?

    • Alors normalement, en ponctuation, les « … » sont suivis d’un espace mais pas précédés, et cela doit être utilisé pour l’élision, pas 4 fois dans une même phrase.

      Et la faute a été corrigée.

      • h16, depuis quand vous intéressez-vous aux phôtes d’orthographe, quand il y a une sujet de fond où votre verve a sûrement mieux à faire ?

        – les DOM-TOM, paradis socialiste qui toussera quand se sera épuisé l’argent des autres (les métropolitains par exemple)
        – les DOM-TOM, ou comment une pluie de subventions et de règlements protecteurs arrivent à recréer les conditions du oil curse, et cela sans pétrole; et on dit que la science économique n’est pas une science parce qu’on ne peut pas expérimenter ?
        – clientélisme et favoritisme, les deux mamelles des DOM-TOM
        – fonctionnaires ultra-marins, les forçats de la république

        Avec tout plein de bisous festifs et républicains

        Un de vos lecteurs assidus

  • comme on ne sait pas faire de l’energie renouvelable compétitive et avec l’effondrement des prix du pétrole et du gaz ce serait juste une nouvelle couche d ‘assistanat….ces pays ont tous des niveaux de vie totalement artificiels

  • « la commande publique reste le premier moteur de croissance dans l’industrie et les services »
    Cmment peut-on déplorer ce fait et plaider pour les énergies renouvelables massivement subventionnées?

    • Les énergies renouvelables sont pour l’instant massivement subventionnées car leur exploitation est encore relativement expérimentale et pas encore à un niveau qui permettrait des économies d’échelle. De plus quand les énergies fossilles seront épuisées elles deviendront de facto rentables.

      • Sauf à trouver le moyen de stocker d’énormes quantités d’énergie, une énergie intermittente ne pourra jamais remplacer une énergie disponible à volonté comme le nucléaire. C’est l’idéologie qui a poussé les investissements vers les renouvelables: preuve en est l’attitude par rapport au nucléaire qui n’émet pas de CO2.
        La rentabilité future d’un investissement se calcule, c’est comme cela que procède tout investisseur. Sauf l’Etat?
        Quant à la disparition des énergies fossiles, cela fait des décennies qu’elle est annoncée et sans cesse reculée.

  • La France en a bien conscience (sinon, pourquoi Mayotte serait devenu un département). Les problèmes, ce sont les investissements nécessaires, leur rentabilité et leur protection.

    Quant à la référence à l’Ecosse et son soit-disant intéret pour la cote et la mer, elle est totalement absente de l’article en référence !

  • Avant d’être exploitées ces ressources devraient être découvertes et à part au large de la Guyane où on a trouvé un très important gisement de pétrole, il n’y a pour l’instant rien de bien précis.

    Quand aux ressources électriques éoliennes ou marines, elles sont peut-être énormes mais l’effet Joule a la fâcheuse caractéristique de ne les rendre utilisables que localement.

    • on a trouvé rien du tout au large de la Guyane ou en tous cas rien de suffisant pour être exploité la prospection a été abandonnée et de toutes façons avec un baril à 30 dol il n’ y a pas d’exploitation rentable en eau profonde.Du pétrole yen a trop .désolé les verts vous vous êtes gourrés dans les années 70 et ça recommence aujourd’hui

  • Pour vivre en Nouvelle-Calédonie, je peux dire qu’il y a bien un coût de la vie plus élevé qu’en métropole, mais qui a très largement été causé et entretenu par les salaires indexés des fonctionnaires sur place qui sont parfaitement aberrants.
    Toutefois, la Nouvelle-Calédonie se porte bien mieux que nombreux DOM-TOM français grâce notamment au Nickel (bien qu’en difficulté en ce moment) et à un certain attachement à la liberté d’entreprendre (bien que trop souvent bafouée par du copinage ou du protectionnisme).

    Quoi qu’il en soit, la NC est un pays intéressant pour le libéral que je suis car il est ultra-complexe. Je pense qu’il pourrait mériter une étude de cas sur Contrepoints !

    • la Nouvelle caledonie ? même punition…. trop de fonctionnaires environ 30 % de l’emploi.. trop payés .la dernière étude d’il y a 3 ans affichait 33 % de coûts supérieurs à la métropole… pourquoi un coef de majoration de salaires des fonctionnaires tres tres nettement supérieurs? ( incroyale les fonctionnaires locaux se sont multipliés comme des petits pains depuis la décentralisation des accords Matignon puis de Nouméa… ou alors on a la preuve que la décentralisation est une utopie)
      résultats ? forte demande locale entrainant des hausses de prix déjà structurelles par l’éloignement , le protectionnisme douanier et fiscal ( on est très très loin du libéralisme ) rendant l’île totalement non compétitive en matière de coûts et donc de Tourisme qui depuis 40 ans n’a jamais réussi à augmenter ses clients.
      De plus le fameux Nickel est actuellement dans l’impasse ce qui apparemment semble échapper à beaucoup/LA SLN dépendant d ‘Eramet donc de l’Etat est virtuellement en faillite , ses coûts de production n’ont plus rien à voir avec les prix du marché , la seconde usine ,l’usine du sud qui dépend de Vale cumule toutes les difficultés d’une technologie mal maitrisée et elle aussi est difficultés financières d’autant que Vale est mal très mal au Bresil et pourrait bien tirer un trait sur l’expérience et enfin les constructions politico financières du Nord du koniambo et du partenariat avec le coréen Posco ont aboutit à des malfaçons terribles dans l’île ,une exportation du minerai à perte depuis l’origine en direction de la Corée et un pseudo bénéfice ne permettant pas de rembourser les prêts de la part de la société locale dans l’exploitation métallurgique du Koniambo.Tout ceci est un château de cartes politique censé assuré la paix en NC.pour l’instant c’est surtout les bagarres tribales nord contre sud pour mettre la main sur le domaine minier et notamment celui de la SLN.
      enfin comme les autre iles outre mer , la défiscalisation permet la réalisation d’ensembles immobiliers Hôtelier à des prix très élevés faisant le bonheur des cabinets de défiscalisation et des professions immobilières le tout financé in fine par le contribuable métro lambda puisque les fortunés qui se risquent à ce petit jeu là ne paient pas ou peu d’impôts en Metropole et donc ce moindre paiement augmentet la part des autres/elle est pas belle la vie……..

      • Oui, je partage largement cet avis.

        Je précise que je n’ai absolument pas dit que la NC était un pays libéral. On en est en effet à des années-lumières.
        Par contre, la NC est intéressante – pour le libéral que je suis – car c’est un lieu qui résume parfaitement toute la complexité d’une société, d’autant plus quand celle-ci est multi-culturelle.
        Plus les politiciens et l’état essaient de mettre de l’ordre dans tout ça (notamment via le nickel) et plus on sent que le château de cartes est prêt à s’effondrer.
        Pour autant, il y a des choses positives en NC, et la liberté d’entreprendre est quand même plus prononcée qu’en métropole, ce qui mérite d’être souligné.

        Maintenant, si l’indépendance venait à être votée (je n’y crois pas, mais sait-on jamais), les calédoniens s’apercevrait durement qu’ils ont, malgré tout ce qu’ils veulent bien croire, vécu sous assistance respiratoire pendant bien des années.
        Même si c’est de manière moins prononcée que les autres DOM-TOM Français, cela ne reste pas moins vivre sous perfusion.

  • ce serait intéressant de comparer les DOM TOM avec les îles voisines : Martinique et Guadeloupe avec les autres Caraïbes, la Réunion avec Maurice…

  • Les commentaires sont fermés.

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